Ah ce Satoshi, m'abandonner comme ça lorsque je n'étais pas encore remis de mes blessures, et sur Shimotsuki en plus ? Une île remplit de barbare et d'hommes forts. Je ne pouvais y rester et je pris rapidement la mer. Ma petite barque s'échoua sur les plages d'Orange. Une île qui tombait à pic. Les pirates n'étaient, certes, pas les bienvenus, mais la marine aussi. Et part ce fait, on ne l'y voyait pas. Un magnifique endroit pour que je puisse récupérer de mes blessures passées. Je me promenais sous une autre forme, grâce à mes hormones, et camouflé sous une cape et une capuche, sur cette île. Personne ne pouvait me reconnaître, je n'étais plus recherché. Durant plusieurs semaines, personne n'entendit parler de Reyson D. Anstis. J'avais disparu de la surface de la terre… Seulement, je n'étais pas resté là à me tourner les pouces.
Mon couteau, je l'avais perdu à Valdis face à un colonel d'élite. Dès le premier assaut, il m'avait mis hors d'état de nuire. Je n'allais certainement pas retourner là-bas. C'était déjà un miracle que je sois encore en vie. De plus, le gouvernement avait certainement déjà mis la main sur mon arme. Je me promenais toujours avec la même lame, à force ils devraient savoir qu'elle avait de la valeur à mes yeux. Qui sait, peut-être l'utiliseront-ils comme appât un jour ? Ce serait plutôt lâche, mais je devais avouer qu'il y aurait de fortes chances que je tombe dans le panneau… Bref, là n'était pas la question. En attendant de pouvoir récupérer mon arme, je devais m'en procurer une autre. Il fallait bien que je puisse me défendre. D'où la raison de ma visite chez le marchand d'arme le plus connu de l'île il y a une semaine de ça.
Il possédait de très beaux ouvrages, et j'étais même étonné de voir de tels objets sur une île comme Orange. Mais la sécurité de la boutique n'était pas vue à la légère. Des escargots de surveillant se trouvaient dans tous les coins de la pièce. Mais je ne faisais pas attention à cela, je n'étais intéressé que par la marchandise et non par des actes de piraterie pour le moment. J'avais remarqué la présence d'une lame tout à fait noire, comme si elle annonçait un mauvais présage. Le marchand me prévint qu'il s'agissait d'une lame maudite. Un peu comme moi avec mon fruit… J'aimais bien cette arme et je voulus l'acheter, mais le marchand ne voulait pas baisser le prix sous les 40 millions. Je n'avais pas une telle somme… Je repartis donc bredouille, mais je n'allais pas en rester là.
Durant toute la semaine qui passa, il n'y avait pas un seul jour où je n'étais pas devant la boutique du marchand. J'essayais de trouver un moyen pour pénétrer sa demeure tout en déjouant ses mesures de sécurité. Pourquoi une telle prudence ? L'expérience m'avait appris à ne pas trop me surestimer, et un certain colonel m'avait bien remis à ma place. Ces derniers temps, je réussissais tout ce que j'entreprenais. Je prenais la grosse tête et me sentais invincible. Ce marine me rappela mes faiblesses, j'avais encore beaucoup à apprendre. Dorénavant je ferais de nouveau attention. Une semaine, j'avais eu le temps de me rétablir totalement et je pouvais enfin passer à l'action. Seulement, le marchand semblait se douter de quelque chose. Il décida de déménager pour une île mieux protégée et il fit appel à la marine pour surveiller ses biens lors du transport. J'étais pris de court. Ce n'était pas prévu… Pourtant, je n'avais d'autres choix que d'agir. Une fois sur sa nouvelle île, la marine sera bien plus proche et il sera plus difficile de le voler.
Étant donné que je risquais d'y laisser la peau, et que j'avais pris conscience que tout ne se passait pas toujours comme prévu, je décidais de faire rapidement un tour au bar. Pourquoi ? Disons que si j'y laissais la vie, j'aimerai bien boire un verre une dernière fois… Oh, oui. Il s'agissait bien du légendaire amour des hommes pour l'alcool. Je n'y pouvais rien, j'avais le coup de foudre. Je voulais donc rendre visite au barman avant de me relancer dans la piraterie. Serait-ce mon dernier verre ? Je l'ignorais. Mais c'était avec ce genre de pensée que j'arrivais au bar. Voulant entrer dans le bâtiment, deux personnes me barrèrent la route. Ils pensaient peut-être qu'ils m'empêcheront d'obtenir du saké ? J'allais riposter lorsque mon regard fut attiré par le grabuge qui semblait se passait à l'intérieur. Je crus voir une ombre familière près du comptoir…
Mon couteau, je l'avais perdu à Valdis face à un colonel d'élite. Dès le premier assaut, il m'avait mis hors d'état de nuire. Je n'allais certainement pas retourner là-bas. C'était déjà un miracle que je sois encore en vie. De plus, le gouvernement avait certainement déjà mis la main sur mon arme. Je me promenais toujours avec la même lame, à force ils devraient savoir qu'elle avait de la valeur à mes yeux. Qui sait, peut-être l'utiliseront-ils comme appât un jour ? Ce serait plutôt lâche, mais je devais avouer qu'il y aurait de fortes chances que je tombe dans le panneau… Bref, là n'était pas la question. En attendant de pouvoir récupérer mon arme, je devais m'en procurer une autre. Il fallait bien que je puisse me défendre. D'où la raison de ma visite chez le marchand d'arme le plus connu de l'île il y a une semaine de ça.
Il possédait de très beaux ouvrages, et j'étais même étonné de voir de tels objets sur une île comme Orange. Mais la sécurité de la boutique n'était pas vue à la légère. Des escargots de surveillant se trouvaient dans tous les coins de la pièce. Mais je ne faisais pas attention à cela, je n'étais intéressé que par la marchandise et non par des actes de piraterie pour le moment. J'avais remarqué la présence d'une lame tout à fait noire, comme si elle annonçait un mauvais présage. Le marchand me prévint qu'il s'agissait d'une lame maudite. Un peu comme moi avec mon fruit… J'aimais bien cette arme et je voulus l'acheter, mais le marchand ne voulait pas baisser le prix sous les 40 millions. Je n'avais pas une telle somme… Je repartis donc bredouille, mais je n'allais pas en rester là.
Durant toute la semaine qui passa, il n'y avait pas un seul jour où je n'étais pas devant la boutique du marchand. J'essayais de trouver un moyen pour pénétrer sa demeure tout en déjouant ses mesures de sécurité. Pourquoi une telle prudence ? L'expérience m'avait appris à ne pas trop me surestimer, et un certain colonel m'avait bien remis à ma place. Ces derniers temps, je réussissais tout ce que j'entreprenais. Je prenais la grosse tête et me sentais invincible. Ce marine me rappela mes faiblesses, j'avais encore beaucoup à apprendre. Dorénavant je ferais de nouveau attention. Une semaine, j'avais eu le temps de me rétablir totalement et je pouvais enfin passer à l'action. Seulement, le marchand semblait se douter de quelque chose. Il décida de déménager pour une île mieux protégée et il fit appel à la marine pour surveiller ses biens lors du transport. J'étais pris de court. Ce n'était pas prévu… Pourtant, je n'avais d'autres choix que d'agir. Une fois sur sa nouvelle île, la marine sera bien plus proche et il sera plus difficile de le voler.
Étant donné que je risquais d'y laisser la peau, et que j'avais pris conscience que tout ne se passait pas toujours comme prévu, je décidais de faire rapidement un tour au bar. Pourquoi ? Disons que si j'y laissais la vie, j'aimerai bien boire un verre une dernière fois… Oh, oui. Il s'agissait bien du légendaire amour des hommes pour l'alcool. Je n'y pouvais rien, j'avais le coup de foudre. Je voulais donc rendre visite au barman avant de me relancer dans la piraterie. Serait-ce mon dernier verre ? Je l'ignorais. Mais c'était avec ce genre de pensée que j'arrivais au bar. Voulant entrer dans le bâtiment, deux personnes me barrèrent la route. Ils pensaient peut-être qu'ils m'empêcheront d'obtenir du saké ? J'allais riposter lorsque mon regard fut attiré par le grabuge qui semblait se passait à l'intérieur. Je crus voir une ombre familière près du comptoir…
Dernière édition par Reyson.D.Anstis le Mer 8 Fév 2012 - 19:35, édité 1 fois