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[FB : 1623, il y a quelques semaines] Une rencontre près d'une église débouche sur la destruction d'une guilde. Et une discution autour d'un verre ? { TnT }

    Ah ce Satoshi, m'abandonner comme ça lorsque je n'étais pas encore remis de mes blessures, et sur Shimotsuki en plus ? Une île remplit de barbare et d'hommes forts. Je ne pouvais y rester et je pris rapidement la mer. Ma petite barque s'échoua sur les plages d'Orange. Une île qui tombait à pic. Les pirates n'étaient, certes, pas les bienvenus, mais la marine aussi. Et part ce fait, on ne l'y voyait pas. Un magnifique endroit pour que je puisse récupérer de mes blessures passées. Je me promenais sous une autre forme, grâce à mes hormones, et camouflé sous une cape et une capuche, sur cette île. Personne ne pouvait me reconnaître, je n'étais plus recherché. Durant plusieurs semaines, personne n'entendit parler de Reyson D. Anstis. J'avais disparu de la surface de la terre… Seulement, je n'étais pas resté là à me tourner les pouces.

    Mon couteau, je l'avais perdu à Valdis face à un colonel d'élite. Dès le premier assaut, il m'avait mis hors d'état de nuire. Je n'allais certainement pas retourner là-bas. C'était déjà un miracle que je sois encore en vie. De plus, le gouvernement avait certainement déjà mis la main sur mon arme. Je me promenais toujours avec la même lame, à force ils devraient savoir qu'elle avait de la valeur à mes yeux. Qui sait, peut-être l'utiliseront-ils comme appât un jour ? Ce serait plutôt lâche, mais je devais avouer qu'il y aurait de fortes chances que je tombe dans le panneau… Bref, là n'était pas la question. En attendant de pouvoir récupérer mon arme, je devais m'en procurer une autre. Il fallait bien que je puisse me défendre. D'où la raison de ma visite chez le marchand d'arme le plus connu de l'île il y a une semaine de ça.

    Il possédait de très beaux ouvrages, et j'étais même étonné de voir de tels objets sur une île comme Orange. Mais la sécurité de la boutique n'était pas vue à la légère. Des escargots de surveillant se trouvaient dans tous les coins de la pièce. Mais je ne faisais pas attention à cela, je n'étais intéressé que par la marchandise et non par des actes de piraterie pour le moment. J'avais remarqué la présence d'une lame tout à fait noire, comme si elle annonçait un mauvais présage. Le marchand me prévint qu'il s'agissait d'une lame maudite. Un peu comme moi avec mon fruit… J'aimais bien cette arme et je voulus l'acheter, mais le marchand ne voulait pas baisser le prix sous les 40 millions. Je n'avais pas une telle somme… Je repartis donc bredouille, mais je n'allais pas en rester là.

    Durant toute la semaine qui passa, il n'y avait pas un seul jour où je n'étais pas devant la boutique du marchand. J'essayais de trouver un moyen pour pénétrer sa demeure tout en déjouant ses mesures de sécurité. Pourquoi une telle prudence ? L'expérience m'avait appris à ne pas trop me surestimer, et un certain colonel m'avait bien remis à ma place. Ces derniers temps, je réussissais tout ce que j'entreprenais. Je prenais la grosse tête et me sentais invincible. Ce marine me rappela mes faiblesses, j'avais encore beaucoup à apprendre. Dorénavant je ferais de nouveau attention. Une semaine, j'avais eu le temps de me rétablir totalement et je pouvais enfin passer à l'action. Seulement, le marchand semblait se douter de quelque chose. Il décida de déménager pour une île mieux protégée et il fit appel à la marine pour surveiller ses biens lors du transport. J'étais pris de court. Ce n'était pas prévu… Pourtant, je n'avais d'autres choix que d'agir. Une fois sur sa nouvelle île, la marine sera bien plus proche et il sera plus difficile de le voler.

    Étant donné que je risquais d'y laisser la peau, et que j'avais pris conscience que tout ne se passait pas toujours comme prévu, je décidais de faire rapidement un tour au bar. Pourquoi ? Disons que si j'y laissais la vie, j'aimerai bien boire un verre une dernière fois… Oh, oui. Il s'agissait bien du légendaire amour des hommes pour l'alcool. Je n'y pouvais rien, j'avais le coup de foudre. Je voulais donc rendre visite au barman avant de me relancer dans la piraterie. Serait-ce mon dernier verre ? Je l'ignorais. Mais c'était avec ce genre de pensée que j'arrivais au bar. Voulant entrer dans le bâtiment, deux personnes me barrèrent la route. Ils pensaient peut-être qu'ils m'empêcheront d'obtenir du saké ? J'allais riposter lorsque mon regard fut attiré par le grabuge qui semblait se passait à l'intérieur. Je crus voir une ombre familière près du comptoir…


Dernière édition par Reyson.D.Anstis le Mer 8 Fév 2012 - 19:35, édité 1 fois
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Yeah gros...

Mc n Ti est dans la place.

Je viens parce que ya le boss qui m'a dit qu'il y avait pas d'narrateur pour mon zouc. Alors je me dis wesh quoi, j'vais pas les laisser glander tout seuls faut que je leur montre qu'est-ce qui c'est passé ce jour là quoi. Parce que quoi, c'est pas comme si on causait d'un mecs secondaire quoi, alors je me dit, ouais faut que j'vienne filer un coup d'main à Reyson quoi, l'pauve gars faudrait pas qu'il ai le blaze quoi.

Alors voilà, Tnt il trainait son fion à Orange à la recherche de ressource pour son pose. Quoi un pose? Un pose, un gang, une bande, c'est une famille quoi ! D'ailleurs hésite pas gars, si t'as l'moindre problème avec ça. Parce que ouais, moi j'parle la langue de la cité, et j'vois bien que tout le monde vient pas forcément du quartier. Puis au pire, ya l'aut' MC qui aidera. D'ailleurs salut mecs, c'est cool de te voir, ça faisait un baille qu'on zonait pas ensemble. Aller j'suis un fou, j't'intègre à mon flow. T'auras juste à m'aider dans l'récit, ça va déchirer sa mère en string de catch rose fluo. Et non, pas les poneys, on touche pas aux poneys.

Donc ouais, t'avais l'Ti n Ti qui zonait dans un bar. C'était tranquille quoi, pas d'embrouille. Il se tapait tranquillement son coktails peinard. Déjà l'ambiance elle était pas top tu vois. Les mecs, ils se méfiaient, ils disaient rien ils mettaient la pression tu vois? Lourd, quoi. Les rares qui parlaient y z'étaient là tu vois, "ouais..." ch'sais pas quoi "ce mecs c'est un danger publique" ch'sais quoi. 'Fin tu vois, pas cool les mecs, pas tranquille.

Alors le Ti n Ti s'pas un zonard, il va pas chercher l'embrouille tu vois. Alors il cherche pas il boit son truc tranquillement. Il regarde tout autour de lui. Il voit les gonz qui se tape du rhum, il répère les donzelles qu'essaient de l'allumé. Il choppe même le batard là bas qu'essaie de faire comme s'il était pas chez les embrouilleurs de la mafia qu'est pas pote avec Ti n Ti.

Le mecs il dit rien, s'en fou. Il sait qu'd'ici peu il va ramener sa trogne sur Grand Line quoi. Alors les fiotes des tavernes de East Blue s'pas son kif t'as vu. L'est juste un peu sur les nerfs, il a pas trouver d'michton assez dans l'coup pour bosser avec lui tu vois. Puis ya son boss qu'à dit qu'il allait lui envoyé d'autre gars du bateau pour vnir le chercher tu vois. L'as les nerfs tu vois, ya que des fiotes dans le bled.

Puis là, t'as les deux qu'essaient de s'la jouer.

Y s'lèvent ils s'aprochent du Ti n Ti t'vois. Ces mecs sont pas normaux. Vraiment, pas tranquils tu vois. Sont tatoué et tout t'vois. L'Ti n Ti, c'est pas un gland, l'en a dans l'crâne, alors il pose son verre. Il sait qu'il va y avoir de l'embrouille. Et t'vois Ti n Ti, il est tranquille mais il kif pas les embrouilles. S'tu va l'chercher tu vois, il t'pèete le nez. Pas qu'il aime ça, mais il s'laisse pas faire quoi. Réglo le mecs t'as vu!

Alors t'as les deux fiotes qui débarquent et tout. Ils commencent à lui dire comme quoi qu'ils veulent travailler pour lui, tout ça. Que les Gun et la mafia c'est leur kif tu vois. Vraiment lourd quoi.

Sauf que tu vois, Ti n Ti, il est pas pro d'la touchette, mais l'es sourd t'vois. Ouais, c'est parce qu'il se la joue grave avec son matos de bombeur. Puis t'façon, il s'en fou, lui il sait lire sur les lèvres. Mais là il fait pas attention. L'as but un peu trop quoi. L'est pas bourré, il a pas besoin, mais il a le sky qui commence un peu à réchauffé tu vois. Alors il fait pas gaffe regarde pas ce que les deux fiotes elles lui disent. Du coup, il les regarde un peu, il fronce un sourcils et il arrête de sourire. Il fait craqué ses doigt.

Si tu regarde bien, tu peux même voir que l'Ti n Ti il a plein de bandages. En fait, ses blessures qu'il c'est fait contre les micheton de la marine sont à peines guéries tu vois. Mais c'est un vra MC quoi, lui l'a pas peur de cogner s'il a un blème tu vois. J'retends son annonce d'ici...

Tu vas voir ce qu'elle te dit la fillette petite merde...

Ouais, le mecs l'a pas tout piger mais il s'en fou tu vois, c'est un fou le TnT. Puis l'aute batard aussi, l'avait qu'à pas venir chercher l'embrouille t'sais. D'où tu vas demander à un parrain s'il veut te recruter quoi. Moi squat' dans l'histoire d'un autre pour me la jouer? Alors le petit blanc là, il a raison. Moi à ça place, pareil le type, je le défonce quoi!

Là tout se passe vite tu vois. Paf, droite gauche le premier a pas le temps de bouger qu'il est déjà dans les vap'. Le deuxième il essaie de se barrer, mais il loupe son coup. Paf, le Tim il saute et lui balance ses pieds dans le bide. L'autre est plié en deux. T'sais vraiment le genre fillette.

Puis comme Ti n Ti, il aime pas les embrouille, il sort. Puis là il voit Reyson. Il l'aime bien. Il l'a déjà rencontré ça fait quoi... Ouais 1 an tu vois. Ils ont mis un peu d'ambiance chez les chasseurs de primes à North Blue. Ca a bien marché pour eux. Puis c'est grâce à ça que Ti n Ti c'est un papa maintenant tu vois. Alors qu'est-ce qu'il fait? Il sourit. C'est un type tranquille va pas chercher l'embrouille. Il l'aime bien le Reyson. Alors il l'accueil et tout.

Reyson ! Je m'attendais pas à te trouver ici. Ca fait un moment. Aller viens, je te paie ton coup, tu me raconteras ce que tu es venu faire dans un tel trou.


Ouais, vous avez remarquez, il snob complètement les deux gonz devant l'entrée. Lui il s'en fou, il est connut sur tous les blues. Puis il fait peur, on va pas lui prendre la tête. Puis s'il y a un soucis, il refait un gauche droite tu vois. Puis il aime pas qu'on embrouille ses potes, surtout quand ils bossent pour lui.

      Tiens, mais ne serait-ce pas ce bon vieux Timuthé ? Le criminel avec lequel j'avais côtoyé la mort de très près à la suite de notre aventure chez les chasseurs de primes ? D'ailleurs, j'avais encore de nombreuses cicatrices me couvrant le corps et datant des fusillades que l'on avait essuyées. Mais bon, elles partiront avec le temps avant d'être remplacées par d'autres souvenirs de guerre. En tout cas, le pirate semblait aussi enthousiasme que moi à l'idée de nos retrouvailles. En plus, il pourra peut-être m'aider pour mes "achats" ? Dans tout les cas, il savait comment parler à un autre primé. M'offrir un verre, mais quel magnifique début de rencontre. Pourquoi les gens n'étaient-ils pas tous comme lui ? Tu croises quelqu'un dans la rue et il t'invite aussitôt au bar. Mais ce serait la paix dans le monde ! Hormis dans les bars bien entendu, car une fois l'alcool montée à la tête on oublie très vite qui venait de nous offrir le verre… Mais bon, je m'égarais du sujet. De toute façon, c'était au gouvernement d'assurer la paix et non à moi de leur proposer des moyens pour y parvenir. N'allons pas échanger nos rôles. Je n'avais aucune envie de voir un agent du gouvernement piquer ma place et cambrioler la lame que je convoitai !

      Accompagné de mon collègue qui possédait maintenant une prime bien supérieure à la mienne, j'entrais dans le bar sans que les deux hommes de l'entrée ne disent quoi que ce soit. Il faudra que j'augmente aussi ma prime afin que les portes des bars me soient aussi ouvertes ! Quoi ? Ce n'était pas le but des mises à prix ? Et ça servait à quoi alors ? Hein ? A nous mettre derrière les barreaux ? Excusez moi, mais j'ai encore l'impression d'être en liberté, donc ton hypothèse ne tient pas la route. Bref, passons. Je m'installais à une table en compagnie de Timuthé dont la tête pouvait presque me payer deux fois l'arme que je souhaitais posséder.

      Le barman vint nous servir. Pour ma part, c'était une coupole de saké. Disons que comme cela faisait une bonne semaine que j'étais dans les parages, j'avais eu le temps de visiter tout les bars et ils connaissaient déjà mes goûts en matière de boisson. Par contre, les deux gardes de l'entrée sont nouveaux. Mon identité avait été dévoilée et il ne voulait plus de moi dans son bar ? Mais quelle vilaine pensée que voilà. Voyons, il savait très bien qu'il passerait de vie à trépas s'il osait me refuser du saké… Non ?

      " Merci pour la boisson Timuthé. Tu sais comment me parler… Mais mon histoire n'est pas très glorieuse. Tu connais Satoshi ? Un pirate possédant une prime comme nous. Lui et moi nous sommes battus contre un colonel d'élite qui a bien failli nous tuer. D'ailleurs, j'ai encore cette impression de me faire transpercer par une hallebarde en mémoire… J'y ai en plus perdu mon précieux couteau. Il me fallait donc une nouvelle arme, mais pas des yoyos brillants comme toi. Je ne saurais même pas comment m'en servir… Mais j'ai repéré une belle boutique où une superbe lame est entreposée. Seulement, le marchand semble se douter de quelque chose et il a fait appel à la marine pour déménager. Le cambriolage semble donc un peu plus compliqué que prévu… "

      Bien évidemment, j'avais pris la peine de parler un peu plus bas lorsque j'énonçais la raison de ma présence en ces lieux. Par que l'un des clients aille tout rapporter au marchand quand même. Mais bon, je n'étais sans doute pas le seul à avoir traversé une mauvaise passe. D'ailleurs, les quelques bandages sur le corps de mon partenaire en témoignaient.

      " Et toi ? Où tu t'es fait ces vilaines blessures ? "
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    Ouais Gros!

    Alors t'as le micheton Reyson qu'était tranquille tu vois et...

    Non mais qui t'es toi? Qu'est-ce que tu fais là?

    Hey, tranquille gars, j'suis le MC, j'raconte l'histoire de Ti n Ti quoi! Je suis pas là pour avoir des embrouilles. Alors dit moi ton blaze, je parlerais de toi dans mon prochain slam. Vas-y c'est cadeau, je suis cool moi.

    ...

    BLAM BLAM !

    J'aime pas qu'on me pique mon travail!

    Alors retournons à nos pirates.

    TnT était particulièrement heureux de retrouver son camarade. Non pas qu'il fut un grand sentimental, c'est pas viril, mais il avait besoin de valeurs sûres pour assurer dans tous les domaines qu'il désirait. Il fallait être honnête, Reyson était parmis les vrais talents, un de ceux qui permettrait à son groupe de reigner et renverser les rois de la mafia. Sans compter qu'il pouvait être un allier de choix pour les Gun.

    Bon avant tout, il fallait savoir ce que le changeforme faisait là.

    Bien sur, TnT se devait d'être viril, et suivant la loi 13 de la virilité, il prit grand soin à ne pas faire attention à la grande majorité de ce que lui disait Reyson. A et accessoirement, il était TnT, son cerveau prit grand soin de traduire et reconstituer les explications de son camarade en langage viril.

    Ainsi donc, une flotte de la marine complète s'était déployée pour rançonner un marchand très fier de disposer du meilleur armement mondial. Il avait également lut sur les lèvres de son interlocuteur le mot cambriolage. Donc, si on résumait, Reyson parlait de braquer des hommes du gouvernement mondiale pour se faire du fric et du matériel de guerre de qualité, et le tout en se plaçant dans une situation particulièrement délicate... Mais c'était énorme comme concept! Timuthé en était même tellement ému qu'il décida immédiatement qu'il serait recruté d'office, et sans préavis pour ce petit jeu.

    Il planta son regard de défi devenu célèbre dans les yeux du métamorphe.

    Je t'aiderais. J'ai même déjà une idée de comment nous allons pouvoir procéder. Il faudra juste utiliser judicieusement tes pouvoirs. C'est une stratégie très efficace. Par contre, je te garanti pas que tu te fera beaucoup voir, je risque de porter toute la résponsabilité de l'affaire.

    Il s'arrêta quelques instants pour poser un billet sur le comptoir du bar. Le barman venait de leur apporter leur commande, et rien ne garantissait qu'ils ne soient pas forcés de partir un peu précipitament. Après tout, maintenant que sa tête vallait 78 millions de berrys, et si on rajoutait en plus la prime de Antis, il fallait envisager la possibilité d'un assaut de chasseurs de prime n'importe quand.
    Qui plus est cela faisait clairement comprendre qu'il ne voulait plus être déranger sous aucun prétexte, et vu l'état dans lequel étaient les deux glands qui trainaient encore au sol, il était relativement évident qu'il vallait mieux laisser le mafieux tranquille.

    Il fit de son mieux pour baisser sa voix, bien qu'il ne se rendit pas réellement compte du niveau sonore auquel il parlait. Au pire, il n'y aurait pas mort d'homme si jamais l'information venait à s'ébruiter.

    Euh... En fait, si il y aurait mort d'homme, mais bon tant que la mort impliquait de la virilité, des jeune fille nue tombant dans les pommes d'admiration et un adolescent albinos riant sadiquement au milieu d'une montagne de cadavre, ca allait très bien à notre jeune homme. Au final, quand on y pense, il était pas si difficile à vivre le TnT.

    Déjà l'infiltration et la diversion sont hors de propos, nos visages sont connus, et il est évident que le gouvernement en sait assez sur nous pour s'attendre à ce genre de coups. L'un comme l'autre nous avons très largement abusé de ces méthodes. Je te propose donc une autre méthode d'approche, une méthode originale et bien plus interressante d'un point de vue strictement technique.

    Nouvelle pause de la part du jeune garçon. Il s'était mis dos au bar, pour observer l'intégralité de la salle. Quoi que lui dis Reyson entre temps, il ne le saurait pas, mais c'était pas important. Il fallait mettre en scène son discours. La plupart des gens ne faisaient pas attention à eux. Orange était une petite ville sans histoire, il n'y avait aucun intérêt pour eux d'aller s'attirer des problèmes avec deux pirates. Les marines pourrait très largement s'occuper de ça s'ils en avaient envie.

    On fonce dans le tas, on tape sur tout le monde, on récupère un max de choses et on se barre.

    Le plan était donné, il ne manquait plus qu'à le concrétiser. Il n'y avait qu'un seul petit problème à corriger. Pour un tel assaut, TnT avait besoin d'explosifs, et il avait eut l'idée extrèmement virile de ne pas en emporter avec lui en quittant le navire des Gun. Pour le coup, il lui faudrait se récupérer de quoi faire du matos de combat. Et si possible il devait en faire en assez grande quantité pour tenir tête à une formation complète de marine, avec les officiers et sous-officiers qui allaient avec.

    Le marché noir mettrait trop de temps à lui fournir ça, et ils avaient d'autres choses de bien plus importantes à faire. Il fallait donc qu'il passe à la boulangerie. Comment ? Le lien entre une boulangerie et des bombes ? Ahahaha, c'était un des multiples mystères qui entouraient l'incroyable TnT.

    Et pour ce qui est des blessures... Ma dernier rendez-vous avec le QG de la marine de North Blue, c'est terminer de manière un peu compliquer. Il a pas voulut se laisser détruire sans rendre les coups. Et il avait amené ses frères et soeurs.

        Pour ma part, cela faisait longtemps que j'avais perdu ma bible des lois sur la virilité. Mais bon, comme je suis un change-sexe, les lois purement viriles ne régissent pas sur moi. Par contre, les lois des travelos… Alors, référons nous à ces règles qui stipulent… Rien du tout en faite. Elles n'existent pas. Et comme j'ai le pouvoir de créer les travelos, c'est à moi de dicter les lois les concernant ! Ah, une société remplie de travelos avec moi à sa tête… Quelle idée des plus attrayantes, bien que j'accorderais uniquement le sexe féminin à mes subordonnés. Pardon ? Cela voudrait dire que je suis pour la virilité car je souhaite vivre au centre de femelles ? Et bien, n'oubliez pas qu'à la base, je suis né mâle et on ne peut ignorer ses origines ! Comment ça on dirait une excuse ? Mais bien sûr que non ! Oh, et puis zut. Arrêtons ce débat qui ne mène à rien ! Concentrons nous plutôt sur cette petite entrevue dans le bar.

        Comme dit auparavant, je pouvais suivre les règles qui me sciaient le mieux. Et dans ce cas là, j'écoutais attentivement mon cher camarade, surtout que mon affaire semblait lui plaire. Je lui avais à peine exposé ma situation qu'il m'annonça qu'il avait une idée de comment procéder sur ce coup là. Décidément, il savait vraiment comment me parler. Surtout que son dernier plan avait mené à notre évasion en plus de la destruction d'une guilde de chasseurs de primes, que se passera-t-il avec celui-là ? J'imaginais déjà la magnifique lame que je convoitais entre mes mains… Ah, l'excitation commençait à me prendre, ôtant les quelques craintes que j'avais. De plus, l'arrivé de la boisson allait aussi en ce sens. Tandis que mes oreilles se délectaient de l'éloge que faisait Timuthé sur son idée, mes lèvres se baignaient dans l'alcool.

        Le seul souci était qu'il risquait de prendre la responsabilité de l'affaire. Sur ce coup là, du moment que je parvenais à récupérer l'arme, cela ne me dérangeait aucunement. Et puis, je trouverais bien une occasion ou deux pour faire parler de moi. Bref, il allait enfin m'annoncer son plan qui devait être différent de nos méthodes conventionnelles. Alors… Foncer, taper, récupérer, courir ? Attends, attends… J'avais bien entendu ? Le cerveau machiavéliquement brillant du pirate venait de proposer la méthode barbare ? Bon, je devais avouer que de toute façon mes plans à moi ne fonctionnaient jamais comme c'était prévu. Il y avait toujours une partie d'improvisation… Quoi que, disons plutôt que la phase d'improvisation faisait partie intégrante de mes plans. Comment ? Cela sonne encore une fois comme une excuse ? Oh, du calme ! Vous allez arrêter de vouloir rabaisser tout ce que je dis oui ? Très bien, revenons à nos moutons alors.

        D'un côté, il était vrai que nous agissions toujours de la même façon et que la marine devait commencer à comprendre nos méthodes de travail. De plus, les primes sur nos têtes prouvaient bien qu'ils avaient un œil sur nous. D'ailleurs, celle de Timuthé avait plutôt bien grandie. Mais vu qu'il avait tenté sa chance auprès d'un QG d'après ce qu'il disait, ce n'était pas vraiment étonnant. Peut-être que j'essaierais aussi un jour. Pourquoi pas celui de South Blue… Mais là n'était pas le sujet. Son plan pouvait fonctionner. Il s'agissait d'agir vite afin de ne pas leur laisser le temps de réagir. Seulement, ils risqueraient de nous canarder le temps que l'on s'approche suffisamment. Il faudrait un moyen pour parvenir à leur niveau sans servir de cible. Nous avions déjà assez gouté aux balles.

        Je voyais plutôt moi, transformé grâce à mes hormones, m'approcher de la marine avec Timuthé les poignets ligotés avec l'intention de le leur livrer. Et une fois à portée et que les soldats se rendront compte que la corde n'est pas bien serrée, on balancera sur son plan. Pas mal non ? Je la lui proposerai en chemin. De toute façon, on n'avait plus rien à faire dans ce bar. Pourquoi ? Et bien simplement car je venais de finir le breuvage que l'on m'avait offert. Aller, debout. Deux primés vont passer à l'action, le spectacle va bientôt commencer.

        Une fois dehors du bâtiment, on se dirigeait en direction du port qui se trouvait à une bonne dizaine de minutes de marche. J'avais donc le temps de lui exposer mon idée, ce que je fis sans attendre afin de voir sa réaction. A moins que son plan ne soit une farce et qu'il avait autre chose en tête ? En tout cas, la ville d'Orange allait être le lieu d'un magnifique acte de piraterie commis par les deux criminels qui se dirigeaient vers… la boulangerie ? Pourquoi Timuthé venait-il d'entrer dans une boulangerie ? Il voulait offrir un cookie à la marine ? Jouer les vendeurs de biscuits pour s'approcher ? C'était avec l'incompréhension la plus totale que je pénétrais dans le bâtiment après l'homme aux cheveux blancs.
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      Vous avez déjà entendu parler de ces patisseries fourrée à la crème et particulièrement délicieuses qu'on appelait Twinkie ? Vous avez déjà entendu mentionné la formidable légende de ces poseurs de bombes capable de farbiquer des bombes avec à peu prêt tout ce qui leur passe sous la main, de la poudre noire au lait demi-écrémé ? Et ben TnT apparait à cette catégorie de gens. En fait, on pouvait même dire qu'il y avait un secret dans ses bombes qui les rendaient si dévastatrices : Le Twinkie.

      Et malheureusement pour les soldats de la marine qui allaient subir l'assaut, le jeune garçon venait d'acheter 3 de ces biscuits à la boulangerie.

      Oh, bien sur trois bombes ne suffiraient jamais pour anéantir complètement une formation de la marine, par contre c'était très largement suffisant pour concrétiser son plan. Il n'avait pas de fruit du démon, il pouvait nager, ce qui représentait dans sa situation un plan non négligeable. Il faudrait juste repérer d'éventuels hommes-poissons parmis les soldats de la marine.

      Il fit comme si de rien n'était lorsqu'il apperçu le regard interloqué de son compère. Il fallait avouer, on ne voyait que très rarement un mafieux s'amuser à s'acheter des patisseries, surtout juste avant de prendre d'assaut une division de soldats de la marine. Cela dit, il fallait aussi avouer que tous les pirates et mafieux des blues n'étaient pas aussi viril que ce que l'était TnT. Faut dire, peu de monde était aussi viril que TnT. Même Reyson, il était mignon, mais le plan qu'il suggéra au garçon pour rejoindre le navire illustra parfaitement à quel point il était moins viril que l'ablinos.

      On ne se faisait pas passer pour quelqu'un d'autre pour lancé un assaut quand on l'avait déjà fait avant. Et puis en plus, oser penser qu'un soldat pourrait capturer le plus jeune parrain que la mafia ai...

      Ton plan est pas forcément idiot, mais il nous manque un gros détails. Tu as un uniforme de soldat de la marine dans ta poche ? Parce qu'encore une fois, sachant que nous avons surement déjà été repérés, ça m'étonnerait que les soldats soient assez stupides pour se laisser berné si tout n'est pas impecable.


      Bon, bien sur, ce dernier détails était très fortement discutable. Après tout, si les soldats étaient intelligents, il s'engageraient pas. Ou bien si, il s'engageraient, mais il s'engageraient tous dans l'administratif. Faut être soit givré soit stupide pour s'engager dans une carrière ou tout le monde veux votre peau. Comment, la piraterie et la mafia ? Ben, disons juste que TnT n'est pas stupide.

      C'est très discrètement qu'ils arrivèrent en vue du navire cible. Evidemment, il y avait de nombreuses patrouilles tandis que les gardes. C'était manifestement des civils qui s'occupaient du transport des marchandises en elles-même. Le tout était supervisé par le marchand lui-même. Il y avait fort à parier que la lame recherchée par Reyson était déjà à bord. Dans ce genre de cas, le premier objet qu'on mettait à bord c'était l'objet qui valait le plus.

      Le jeune homme se planqua derrière un tonneau, et plongea sa main dedans. De la ferraille. Parfait, il pourrait faire un explosif correct avec ça, il lui suffisait juste d'avoir un peu de temps.

      Mais avant tout, il fallait une donnée, une donnée qui dépendait du principal interressé. TnT se retourna donc vers son camarade de braquage. Il était temps de lui faire part de son plan le plus vite et le plus discrètement possible. Il baissa le ton autant qu'il put. Bon bien sur, avec sa surdité cela fit qu'il parla au même niveau que d'habitude, voir un peu plus fort, mais bon, on va pas chipoter, c'est pas sa faute si trop, ça rend sourd.

      Et je parle des bombes hein...

      On a deux options. Soit tu es absolument sur de ton coup et on applique ta méthode, soit tu me fais confiance, et on applique la mienne. Si jamais on fait ça, je te demanderais une chose qui risque de pas te plaire.

      Il fit une petite pause pour allumer une nouvelle cigarette. Dans tous les cas, il suivrait la décision de Reyson sans discuter. Dans tous les cas, il pourrait afficher devant tout le monde sa virilité. Dans de telles conditions, à quoi bon s'embêter à faire tout pour que son blan soit accepté hein?

      Quand je te le dirais, il faudra que tu te jettes à la mer, et si possible avec le sabre et le matos qu'on voudra voler.

          Mon compagnon de fortune, ou d'infortune suivant ce qui nous adviendra dans les prochaines minutes, acheta trois twinkies, mais ne me donna aucune explication à propos de cet acte. Je ne connaissais pas encore suffisamment Timuthé pour comprendre sa façon de penser. Mais pour ne pas passer une heure de réflexion dessus, je m'arrêtai à la première idée qui me vint à l'esprit : manger une dernière pâtisserie dans le cas où ça tournerait mal. Un peu comme moi qui avais voulu boire une ultime coupole d'alcool. Mais attention, depuis que j'ai ce compagnon à mes côtés j'avais déjà plus d'espoirs sur la réussite de l'opération. Pourtant, mon estomac me signala qu'il souhaitait tout de même goûter à quelque chose avant de nous jeter dans la gueule du loup. Esclave de mon ventre, j'achetais deux paquets entiers de twinkies. Comment ça c'est beaucoup ? Écoutez, le plus grand avantage de mon fruit est que je peux façonner mon corps comme je le souhaite. Ainsi manger beaucoup n'était aucun problème pour moi et ma ligne. Un ventre qui grandit ? Une petite piqure de régime et c'est reparti pour un tour. Ah, on a beau appeler cela une malédiction, des fois c'était plutôt une bénédiction. En plus, ce devait être la première fois que je donne de l'argent à un commerçant pour l'un de ses produits. Commençais-je à rouiller ? Était-ce un mauvais présage ?

          Tandis que je grignotais un premier twinkie, Timuthé qui gardait précieusement ses pâtisseries me présenta la faille de mon plan. Vu ce qu'il dit, une autre faille de mon idée me vint à l'esprit. Dans le cas où nous avions déjà été repérés, reconnaître l'un d'entre nous signifierait automatiquement que l'autre doit être le second primé vu qu'on se déplace ensemble. Du moins, ils avaient déjà dû entendre de notre performance chez les chasseurs de primes, preuve que nous avions déjà travaillé ensemble et que nous pouvions recommencer. Mon plan tombait donc à l'eau, il fallait trouver autre chose…

          Le navire cible arrivant dans notre champ de vision, j'eus le temps de finir un dessert. On se cacha derrière quelques tonneaux contenant de la ferraille, ce qui semblait réjouir mon compagnon. J'écoutais attentivement ce qu'il avait à me dire. Il était partant pour n'importe quel plan, mais il y avait une chose qui risquait de ne pas me plaire… Quelle est-elle ? Pardon ? Je crains ne pas avoir très bien entendu. Me jeter dans… la mer ? Ah bah si, j'avais bien compris… Mais il est fou ? Je sais que j'avais dit que mon fruit était une bénédiction, mais dans ce genre de situation il revêtait de nouveau le nom de malédiction ! Lui pouvait peut-être nager, mais pas moi. C'était comme demander à un homme de sauter du haut d'un gratte-ciel, le tout sans parachute, sinon c'est pas drôle… Pouvais-je lui faire confiance ? Il m'avait déjà sorti du pétrin une fois. Pourtant, je n'aimais pas du tout ce genre de demande, choisir volontairement de remettre entièrement ma vie dans les mains de quelqu'un d'autre. Non, je n'aimais pas ça… Mais, avais-je vraiment le choix ? Bah, on verra bien le moment venu. Pour l'instant j'étais sur la terre ferme, et cela me convenait tout à fait.

          Au sujet du premier choix, un nouveau plan me traversa l'esprit. Comment ça je n'arrêtais pas de chercher de nouvelles idées ? Disons que la méthode barbare ne faisait pas partie de mes habitudes et il s'agissait du moyen qui comportait le plus de risque. Il était donc naturel que mon attirance pour ce plan ne soit pas phénoménale. Mon bras gauche tenant les paquets de pâtisserie que j'avais acheté, les extrémités de ma main droite devinrent pointues et se plantèrent dans ma chair. Mes traits se rajeunirent, mes quelques rides disparurent, mes cheveux devinrent blonds et mes yeux verts. Je me faisais un petit cocktail hormonal afin de paraître plus jeune que je ne l'étais, tout en modifiant mon apparence afin que l'on ne me reconnaisse pas. J'avais maintenant l'allure d'un jeune adolescent, et non plus d'un adulte sanguinaire. Venait maintenant le tour de mon partenaire, mais il refusa catégoriquement que je le touche avec ma main. Il voulait rester reconnaissable. De mauvais souvenirs se cachaient-ils sous cette décision ? En tout cas, s'il voulait rester identifiable, cela ne collait pas avec mon plan. Tant pis, j'irais seul alors. Je lui chipais le twinkie qu'il tripotait depuis avant comme dédommagement.

          " Dans ce cas là, et si chacun appliquait son plan ? On se retrouve là-bas. "

          Me retirant de l'arrière du tonneau, je me dirigeai vers les rangs des marines avec toujours les deux paquets sous un bras, et l'autre twinkie dans ma seconde main. Bien évidemment, j'ignorais ce qu'il avait fait avec cette pâtisserie. Pour moi, Timuthé l'avait tenu presque d'une manière religieuse, mais je n'y faisais pas plus attention que ça. Les marines braquèrent leurs fusils sur moi alors que je me trouvais à cinq mètres d'eux. Ils osaient mettre en joue un petit enfant ? Comédien dans l'âme, je pris un air un peu apeuré tandis que celui qui semblait être le plus haut gradé me demanda ce que je faisais ici.

          " Je vends des pâtisseries Monsieur. C'est pour aider à financer un voyage préparé par mon école et qu'on attend depuis deux ans. Vous voulez bien acheter un paquet Monsieur ? "

          Bien évidemment, le commandant d'élite qui ne s'abaisserait jamais à cela en plein service refusa catégoriquement mon offre. Par contre, l'un des soldats non loin de lui ne semblait pas autant attaché à cette fierté, à cet honneur. Peut-être qu'il pensait à offrir un paquet à sa femme lorsqu'il rentrera de mission ? Possible, en tout cas les twinkies l'avaient tapé à l'œil. Il me fit signe d'approcher tout en sortant un portefeuille de la poche. Suivant les ordres, je m'approchais précautionneusement. Heureusement, personne ne me tira dessus. Remarquez, quelle serait l'image des marines s'ils se mettaient à tirer sur un petit vendeur de pâtisserie ? Prenant l'argent, je tendis le premier paquet au soldat tout en lançant un petit sourire derrière moi, à l'intention de Timuthé. Mon plan avait fonctionné, ces hommes étaient à ma portée et je ne risquais donc plus de me faire canarder pour m'approcher. Il ne me restait plus qu'à entrer en action.

          " Hé, il en manque un ! "

          Pardon ? Le soldat à qui je venais de vendre l'un des paquets l'avait ouvert et en effet, il manquait un twinkie. Celui que j'avais mangé durant le trajet entre la boulangerie et ici. La gaffe… Mais je pouvais encore rattraper cela.

          " Désolé, il a dû tomber pendant que je marchais… Prenez celui-là à la place. "

          Je lui tendais le twinkie que j'avais pris à Timuthé. Au moins il servait tout de même à quelque chose. Le soldat me sourit avant de prendre l'objet en question. Je me demandais comment mon compagnon comptait s'approcher lui aussi. En tout cas, il ferait bien de se dépêcher, car j'allais entrer en action d'un instant à l'autre. Le commandant d'élite me demanda de m'éloigner comme le soldat avait fini ses emplettes et qu'à priori, personne d'autre ne voulait m'en acheter. Sauf que je ne comptais pas partir, déjà que j'avais eu du mal à trouver un plan correct pour m'approcher…
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        Ainsi le métamorphe choisissait de se la jouer avec sa propre méthode. C'était une bonne chose, voir une très bonne chose. Les guns avaient apprit à TnT que le meilleur moyen de résoudre une situation comme celle dans laquelle ils allaient se fourrer était de veiller à ce que chacun exploite au mieux ses talents. L'autre était un expert en infiltration, grand bien lui fasse, cela donnerait l'opportunité de neutraliser les plus grosses menaces de la formation d'élite avant que lui même ne soit submergé.

        Une fois son camarade transformé, il n'avait même pas essayer de suivre précisément ses mouvements. L'important était avant tout la fabricationde son principal instrument d'attaque. Reyson était pas un expert en virilité. Reyson ne saurait pas attirer l'attention comme lui pourrait le faire. Et puis Reyson n'avait pas sa dose de testostérone. Ironique d'ailleurs pour quelqu'un capable de fournir des hormones à l'infini.

        Il fit au plus vite, afin de ne pas soumettre trop longtemps son camarade au risque de se faire prendre. D'abord il ouvrit la patisserie, il enduit ensuite les morceaux de ferraille récupérer un peu plus tôt de la crème du twinkie éventrer. Seconde étape, un peux de tabac, auquel on ajoutait trois feuilles de papier à rouler pour faire la mèche. On se débrouillait pour que la rouille des objets métalliques et la crème soient en contact, ils fourniraient les bases de la réaction.

        On rajoute un ou deux cailloux pour donner du poids à la future grenade, ainsi que quelques bouts de bois qui, une fois enflammés par la mèche dégageront les produits qui combinés à la rouille et la crème patissière se feront une joie d'exploser. Manque plus qu'à donner une véritable structure au tout en enroulant la partie "biscuit" du twinki autour du mélange étrange, et en l'attachant à l'aide d'un des fils de rechange que TnT a toujours pour ses yoyo.

        Le résultat était plutôt bizarroïde comme rendu, mais un oeil expert ne s'y tromperait pas : les talents incroyables du garçon pour faire une bombe avec tout et n'importe quoi avaient transformer la patisserie en une magnifique grenade artisanale.

        Le deuxième twinkie attendrais un peu plus tard. Le matériel de guerre présent sur le navire de la marine était bien plus utile que ce qu'il avait du récupéré. Nul doute qu'il pourrait faire une bombe de bien meilleur qualité s'il arrivait à atteindre le navire.

        Il jeta un coup d'oeil par-dessus son tonneau pour observer la situation.

        L'adolescent qu'était sensé être Reyson offrait les patisseries aux marines. Parmis eux, on pouvait très clairement voir les galon d'un officier. Si les souvenirs du jeune homme était exact, cet officier était commandant, commandant dans la marine d'élite. Le simple souvenir que lui évoquer ces insignes caractréistiques firent les dernières cicactrices du garçon le démanger sous les bandages. Son oeil venait à peine de retrouver l'accuité qu'il avait perdu lorsqu'il avait affronter les marines d'élite du QG de North Blue.

        Trois divisions d'élite s'étaient opposé à lui, sans compter les divisions plus conventionnelles qu'il y avait eut. Et il y avait eut cet agent du CP5... Cela avait surement été un des plus beaux combats de sa carrière, ainsi qu'un des plus dangereux. Il était temps de montrer à la marine qu'il était dans un bon shonen, et que ses blessures lui avait permis de devenir bien plus performant.

        Il alluma la mèche de sa grenade improvisée et la jeta au milieu de la zone.

        Dans le même mouvement, il grimpa sur le tonneau qui lui avait servit de couvertur jusqu'à présent. Il était temps d'être viril. Il était temps de se faire remarquer. Reyson allait voir comment on faisait une entrée qui pétait la classe.

        Il prit la pause du héro super classe s'adressant à ses fans.

        BONSOIR ! Je suis TnT ! Haha ! Vous m'avez surement déjà vu dans des journaux tels que le Panda Déchainé, le Quotidien des Chasseurs de Prime, ou bien Nos Amis les Animaux, dans la rubrique Prédateur, et je vous annonce que je suis en train de vous attaquer !


        Sourire colgate. Silence de mort. Port immobile. Regards tournés vers TnT. Stupéfaction général.

        Ouais, il avait fait un bel effet. Il ne manquait plus que l'explosion de la petite bombe artisanale pour parfaire son coup. Il imaginait déjà le magnifique son qui proviendrait de l'explosion. Il ne pourrait l'entendre, mais l'imaginait parfaitement bien. Puis il y aurait ensuite ce tremblement caractéristique de l'air et du sol, et une légère odeur de crème brulée. Ah c'était beau ! Aller ma grande, Kaboom !

        ...



        ...


        *criquets dans la nuit*


        ...



        ...


        Pas Kaboom ?

        Ah... Problème !

        Il avait du louper un truc. A moins que la mêche et la réaction nécessaire à l'explosion aient été repoussés pour diverses raisons à un moment plus lointain dans le temps. Dans tous les cas, pas cool. Son entrée virile était en train de se transformer petit à petit en une entrée ridicule.

        Heureusement, le commandant de la garde, était autant concentrer que les autres sur le redoutable tueur qui se trouvait dans une position fort délicate. Il commençait même à montrer ses dents et à rabattre ses oreilles en arrière. Et les marines, c'est comme les chiens, quand ça montre les dents et que ça rabas les oreilles, c'est que ça va pas tarder à aboyer dans un but manifestement hostile. Heureusement le Reyson avait été parfaitement oublier dans l'affaire.

        Si le cher espion de l'albinos voulait avoir la brillante idée de profiter de sa position et de trancher une ou deux artères au vilain officier, il fallait avouer que le moment était particulièrement bien choisit.

            Je sais que j'avais reçu l'ordre de m'en aller, et par conséquent c'était comme si c'était déjà fait pour le haut gradé. Mais bordel, il pouvait au moins avoir la politesse de me regarder jusqu'au bout au lieu d'admirer le paysage au-dessus de mon épaule ! Alors la marine était comme ça ? A chaque nouveau galon on pouvait oublier une forme de politesse ? Je n'imaginais pas comment se comportaient les amiraux dans ce cas là… Ah mais, tous les autres soldats regardaient aussi derrière moi. Que pouvait-il y avoir de si intéressant ?

            Timuthé… Etait-il tombé sur la tête depuis notre dernière opération commune ? Parce qu'il me semblait bien moins brillant. Quelle idée de se mettre au-dessus du tonneau, donc à la vue de tous, et en plus de prendre la pose ? On aurait dit qu'on se trouvait dans une fête foraine, dans les stands où on avait droit à trois tirs pour faire descendre la pile de boite de conserve. Sauf que là, les chargeurs des soldats contenaient plus de trois balles chacun, qu'il n'y avait qu'une boite à faire tomber, et qu'en plus ils n'avaient pas payé pour jouer à ça. Au contraire, ils étaient payés pour tirer !

            D'ailleurs, ils braquèrent leurs fusils vers le pirate aux tendances suicidaires. Ils n'avaient pas hésité à viser un petit enfant, alors un criminel possédant une prime… Mais à quoi avait-il donc pensé ? Surtout qu'il avait monté une organisation qui prenait de plus en plus ses marques, et qui avait la qualité de taper sur les nerfs de la marine. Avoir un chef qui se mettait si facilement à découvert n'était sûrement pas très bien pour les affaires. Et si quelqu'un tirait ? D'ailleurs, la bouche du commandant était entrain de s'ouvrir, l'ordre allait être donné.

            " Non ! C'est mon papa ! "

            Le marine baissa la tête vers moi, l'air intrigué. Mais avant qu'il n'ait le temps de demander la moindre explication, je m'étais injecté un petit cocktail hormonal afin de récupérer mon apparence habituelle, celle dans laquelle j'étais le plus à l'aise pour me mouvoir, à la seule différence que mon bras droit avait un volume plus grand qu'à la normal. Profitant la surprise de voir un second primé apparaître sous ses yeux, je plaquai mon membre dopé contre la gorge du gradé tout en m'exprimant :

            " Ou devrais-je plutôt l'appeler parrain ? "

            Les soldats se tournèrent vers moi et braquèrent leurs armes dans ma direction, mais ils ne tirèrent pas de peur de toucher leur chef par inadvertance. D'ailleurs, celui-ci ne pouvait leur donner des ordres car il commençait à manquer d'air à cause de mon étreinte. Je le maintenais à quelques centimètres du sol, afin de m'assurer qu'il ne m'échappe pas. Me tournant à moitié, je lançais à mon partenaire :

            " Ne me refais plus jamais ça ! "

            Je pensais qu'il était sorti de danger et qu'il pouvait me rejoindre à présent, mais comme toujours, rien ne se passait selon le plan. Le marine méritait bel et bien son rang d'élite. Il avait beau manquer d'air, il parvint à m'asséner un coup de pieds dans les côtes qui me fit lâcher prise. Il retomba à terre, inspira un grand coup et cria.

            " Qu'est-ce que vous attendez ? Occupez vous d'eux ! "

            Et mince, pourquoi ne pouvait-il pas tout simplement se laisser tuer ? Ça aurait été plus simple ! Me voilà à quatre pattes devant les pieds du commandant d'élite qui posa le bout de son canon contre ma tête en me disant de faire mes prières… Tu vois dans quelle situation tu m'as mis Timuthé ? J'espère que tu es fier de toi !
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          Le sourire machiavélique du jeune homme réapparut sur son visage. L'attaque de Antis détournait à nouveau l'attention de la marine vers lui. Il avait été viril laïque jusqu'à présent. C'était de la virilité bonne enfant, le genre mignon tout plein qu'on disait "oh un ado qui se la joue". Il était temps de passé à la vrai virilité. La virilité virile, qui faisait baver les donzelles, rendait jaloux les mecs, et effrayait vos ennemis.

          Son espion avait joué son rôle à la perfection, il était temps de lui rappeler que c'était lui le parrain burné. Déjà, il ne se laisserait pas piégé par un vulgaire commandant d'élite.

          Il bondit.

          Il était bien plus rapide que les brave combattant qui l'entourait. Bon c'était des soldats d'élite, vu leur nombre, il était possible qu'il ne puisse pas les battre tous ensembles, mais il était un vrai mec, il en emporterait le plus possible dans sa tombe. Enfin, bien sur ça c'était les projets sur le long terme, à ce moment précis, il avait bien plus important à faire. Mine de rien, les Reyson c'était rare. Il en avait un bout et performant qui travaillait our lui, c'était bête qu'il se fasse casser par un cammandant d'élite peu soigneux.

          HEAD SHOT!

          Avec l'agilité et la précision qui le caractérisait, le garçon enchaina son saut, une rouladeet une magnifique vrille de professionel pour porter un formidable coup de la corde à linge au commanda,t à sa manière aérienne si spectaculaire. Mais au final, ce n'est pas ça qui fit vraiment trinquer le pauvre officier. La combo fauchage, atemi, coup de coude dans le sternum et coup de talon dans la traché furent sans doute bien plus déterminant dans le râle que l'officier poussa en touchant le sol et en crachant du sang.

          Et pour la beauté du geste qui m'a valut l'Oscar du moment de plus grande classe, je tiens à remercier le brave Reyson D. Antis, sans qui je n'aurais jamais put m'apuyer pour faire cette combo.

          Bon évidemment, le bonhomme était de la marine d'élite. Et le gros défaut de la marine d'élite, c'était qu'ils avaient une sérieuse tendance à pas vouloir se laisser tuer tranquillement. Là par exemple, vous voyez, on pouvait être sur que là où la grande majorité des humains aurais considérer comme judicieux de mourir pénard, le commandant se relèverait dans une ou deux minutes avec du sang partout pour faire un discours sur l'importance de la justice absolue toussa toussa. Au moins, c'était de l'ennemis de bonne qualité, quand on investissait dedans, on savait qu'on allait pouvoir s'amuser un peu.

          Fais ce que tu as à faire Reyson, je m'occupe de la piétaille. Je vais leur faire un cours sur le paternalisme des parrains de la pègre.

          Tout le monde c'était immobilisé net sur le coup, laissant au garçon le loisir de se mettre entre son homme encore plié à terre et les soldats de la marine. Son regard rouge sang passait sur tous les visages les uns après les autres. Les marines hésitaient. Ils avaient vu la rapidité et l'efficacité avec laquelle il avait mis au sol leur patron. Sa réputation le précédait. Marine d'élite ou pas, les hommes présents savaient ce qui était arrivé aux derniers qui avaient essayer de l'arrêter.

          Les bandages et les cicatrices à pein cicatrisées qu'il avait sur le corps rappelait que quelques mois plus tôt, il faisait un carnage dans une des bases les mieux défendues des Blues.

          Il écarta les bras, comme s'il invitait les marines à réagir. C'était des soldats d'élites, ils ne mettraient pas longtemps à réagir et à se rappeler qu'à la base, ils étaient sensé être parmis les plus redoutables chasseurs de pirates qui se promenaient sur les blues. Mine de rien, un job comme ça impliquait quelques attitudes, du genre braquer le vilain pas beau à 78 millions de berrys qui venait de rosser méchemment votre patron, par exemple.

          Je suis Timuthé N. Tempiesta, le démon de North Blue, parrain de la naissante et déjà puissance famille mafieuse Tempiesta, bras droit du redoutable équipage des Gun N' Gun's, et ennemis public du gouvernement. Montrez-moi un peu que votre justice s'applique correctement.


          Les soldats jugèrent enfin bon de réagir à cette provocation. Oubliant leur côté trouffions sans cervelle obéissant aux ordres, il firent fit de l'état déplorable de leur supérieur et levèrent leurs fusils. TnT n'avait pas besoin d'entendre quoi que ce soit pour sentir le mouvement de la très grande quantité de chiens qui s'abaissait pour bientôt ouvrir le feu. L'opération Steak Haché/passoire venait d'être lancé par les soldats. Mine de rien, c'est beau l'ordre militaire.

          Enfin...

          Et youpla, à Reyson de rentabiliser l'occasion qu'on lui donnait d'effectuer une magnifique fuite vers l'avant. Au final, ils étaient quand même là pour récupérer des armes et du fric, pas juste pour se la donner sévère et jouer à qui a la plus grosse avec les meilleurs soldats de la marine.

              Une pression s'exerça sur mon dos. Levant légèrement la tête à la recherche de la cause, je vis le commandant d'élite allongé devant moi. Lui qui avait pourtant réussi à me mettre à quatre pattes et qui avait son fusil braqué sur moi il y a quelques secondes à peine. Qu'avait-il bien pu se passer ? La voix de mon partenaire me donna la réponse. Tournant la tête, je le vis juste à côté de moi. Tout compte fait, il n'était pas si stupide que ça. Si ? Dans tous les cas, il venait de me rendre la pareille. A moi de lui montrer qu'il avait bien fait.

              Avançant d'abord en rampant à côté du corps du commandant, je me levais juste après lui avoir injecté un petit cadeau. Un homme si grand et si fort que lui devait certainement travailler d'arrache pied chaque jour sans avoir le moindre temps de repos. Pour le récompenser, je lui offris une dose de mélatonines suffisantes à ce qu'il dorme durant quelques heures. Ah, que j'étais gentil…

              Une fois debout, je fis trois pas rapide en avant. Je me retrouvais sur un chemin de terre, juste après la rangée de marine qui semblait longer la route jusqu'au bout. Par contre, comme tout le monde le sait, un chemin est composé de deux côtés. Et si l'un des côtés était surveillé par une multitude de soldats, je vous laisse deviner ce qu'il y avait de l'autre côté… Des twinkies, du saké et des fleurs à perte de vue ! Bien entendu, je rigolais. Mais l'occasion était trop tentante… En vérité, il y avait bel et bien quelques fleurs, mais une flopée de soldats qui marchait dessus. Un peu comme de là où je venais, sauf qu'ici il n'y avait pas de Timuthé pour accaparer leur attention. Ainsi, devinez qui est la cible de tous les fusils. Oui ? Comment ça le saké ? J'avais dit que c'était une blague. Et puis, pourquoi vous êtes restés sur le saké ? Bande d'alcoolique !

              Mais revenons à nos moutons voulez-vous… Et non, il n'y a pas de mouton ici ! La rangée en face de moi me tenait en joue. Par contre, c'était tout de même étrange qu'un simple chemin de terre était ainsi gardé… Et bien, figurez-vous que sur ma gauche se trouvait… Non, pas le twinkie lancé de Timuthé, encore heureux… Non, j'ai déjà dit qu'il n'y a pas de mouton, c'était une expression ! Bon, je crois que je vais continuer l'histoire sans faire appel à vous, car vous ne semblez pas très perspicace. Le navire bon sang de bon soir ! Et sur ce chemin déambulaient des hommes qui transportaient d'étranges caisses sur le dos, à deux mètres d'intervalles l'un de l'autre, en direction du bâtiment. Il devait s'agir des déménageurs et des marchandises que l'on convoitait.

              Alors, devant cette multitude de calibres tournés vers moi, je fis ce que je faisais de mieux : me couvrir derrière quelqu'un. L'un des honnêtes travailleur se retrouva avec des doigts pointus sous la trachée tandis que je soutenais le regard des assaillants.

              " Oserez-vous tirer ? Nous ne sommes intéressés que par les richesses. En nous tuant, vous sauverez donc des objets inertes et sans vie, mais à quel prix ? A vous de choisir. Le fardeau d'un innocent sur les épaules et le sentiment d'avoir protégé un objet, ou la vie de cet homme qui sue pour nourrir sa femme et ses enfants ? "


              Les canons avaient beau continuer à nos viser, l'absence de coup de feu me fournit la réponse quant au choix qu'ils avaient prix. Remarque, si l'un d'entre eux aurait tiré, il aurait prouvé qu'il avait l'âme d'un pirate sans cœur qui préférait les richesses à la vie d'autrui. Ce qui, à vrai dire, m'aurait bien fait jubiler. Mais je devais avouer que leur sagesse me convenait tout à fait.

              Mon otage qui tremblait de tout son corps remplissait parfaitement son rôle de bouclier et de laisser passer. En effet, aucun marine n'osait s'opposer à mon avancé vers le navire, pas même les deux gardes devant la passerelle qui permettait d'accéder au pont. Une fois là-haut, je me rendis auprès du canon le plus proche avec le déménageur, lui ordonnant de placer l'un des boulets du tas dans le gros calibre. La marine utilisait des fusils contre nous, j'allais leur montrer le niveau au-dessus, bien qu'il s'agisse en faite de leur propre arme. Par contre, je n'avais aucune idée de comment cela fonctionnait. Du moins, je connaissais le principe, mais comment on vise ?

              Demandant s'il avait du feu au déménageur, celui-ci me tendit un briquet. Je remarquai alors qu'il avait le visage pâle, comme s'il frôlait la crise cardiaque. Faisais-je si peur que cela ? Me concentrant de nouveau sur le canon, je m'aidais du son des ronflements du commandant pour m'orienter. Je tournais l'arme dans la direction de Timuthé et des autres. D'ailleurs, celui-ci semblait plutôt en mauvaise posture. Les fusils le visaient, mais lui n'avait pas d'otage. En tout cas, je ne m'attendais pas à ce qu'un commandant ronfle si bruyamment. Il manquait vraiment de sommeil… Ronf… Ronf… Plouf… Plouf ? Ah ! Mon otage venait de profiter du fait que je sois occupé pour faire un plongeon ! Le con ! Je ne pouvais pas le récupérer, je sais ne pas nager ! Ah ! Les soldats commençaient à monter sur la passerelle pour me chercher ! Ah ! Que faire ?

              Restons calme… D'abord, prévenons Timuthé de la situation… Mais il était trop loin et ces ronflements couvraient tous les bruits ! Bon, pas le choix. J'allumais le briquet avant de mettre feu à la mèche. Je n'avais pas eu le temps de viser correctement, mais le boulet devait aller dans la bonne zone. Et puis, si c'était mon partenaire qui se le prenait, au moins je serais sûr qu'il comprenne le message. Bref, plus le temps pour la rigolade, les premiers soldats arrivaient sur le pont. Parmi eux je reconnus les galons d'un capitaine d'élite… Pourquoi tant d'hommes pour un simple marchand ?
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            2 secondes...

            C'était à peu prêt le temps que TnT estimait avant que les premiers tirs ne partent droit vers lui. Chacun des garde le fixait avec intensité. Il savait qu'ils étaient en train de se concentrer pour lui viser dans le coeur. Réflexe militaire obligeait, il avaient apprit à toujours tirer dans le torse. A force d'affronter la marine, le jeune homme avait remarquer que tous, sans exception vidaient leur chargeurs dans le torse de leur cibles.

            C'était crétin, il y avait des tas de stratégies bien plus simple pour neutraliser un homme. Une flèche dans le genou, par exemple.

            1 seconde...

            Les sourcils se froncèrent, et les épaules se baissèrent. Les soldats commençaient à expirer. C'était le signe de l'imminence d'un tir. Ils ne se doutaient pas que le garçon était assez viril pour anticiper un tel coup. Concentré comme il l'était, TnT pouvait esquiver les tirs. Il fallait juste attendre le moment précis où les soldats appuieraient sur leurs gachettes. Ils ne pourraient plus corriger leurs tirs, et ils n'auraient pas le temps matériel pour recharger leurs armes.

            Les doigts des combattants se plièrent. Les flashs provenant des canons des armes jaillirent.

            Maintenant !

            L'albinos plia les jambes juste à temps. Certains des tirs réussirent même à lui entailler le visage à plusieurs endroits. Il avait esquivé le premier coup, mais il ne fallait pas laisser un seul moment de répis à l'ennemi. Ils étaient trop nombreux, s'il voulait les mettre au tapis, il devait jouer sur son seul avantage : sa virilité.

            Il se jetta sur le groupe le plus proche, et envoya sa jambe gauche. Le pauvre soldats qui recevrait son coup dans le visage allait avoir mal, très mal. Euh... Attendez. Le corps humain était à 37 degrés normalement, alors pourquoi d'un coup il avait la sensation d'être en contact avec un truc froid. C'était vraiment frais, un peu comme du métal si on y réfléchissait. A croire que...

            Crotte.

            En effet, dans sa virilité, le jeune homme avait oublié que les formations de la marine était loin de n'avoir que des tireurs, et que le meilleur moyen de protéger les tireur était de placer les sabreurs juste derrière pour abattre quiconque s'approcherait trop prêt. Et le sergent-chef qui avait bloqué sa jambe avec une hacje particulièrement jolie faisait sans doute partie de ces groupes de corps à corps.

            Coup de poing, coup de pieds, rotation, coup de coude, coup de genou. L'enchainement perça bien la garde du combattant, mais c'était un soldat d'élite, il en faudrait plus pour l'abattre. Et TnT pour avoir compter les secondes savait que d'ici peu les fusils allaient à nouveau faire feu. C'était classe comme combat. Il commençait à galérer. Il avait bien fait de rencontrer Reyson ce matin là. Si on lui avait dit qu'il s'amuserait autant.

            Il fit une roue en arrière pour éviter de justesse l'épée qui tenta de l'embrocher. Plusieurs soldats d'élite commençaient maintenant à s'entasser autour de lui, il y avait au moins une dizaine de sous-officiers. Il était temps d'arrêter de faire le beau. Maintenant qu'ils s'étaient révéillés, TnT allait pouvoir leur sortir le grand jeu. A moins bien sur d'être interrompu par un boulet de canon en manque d'affection ayant décidé de chercher l'amour auprès de cet étrange garçon sentant la poudre...

            Il n'entendit pas le tir, par contre, il sentit la vibration caractéritisque qui suivait toujours un tir d'artillerie. Après tout il était le cannonier des Gun, il était parfaitement capable de reconnaitre les suites d'un tir de canon. Son compagnon venait ainsi de prouver qu'il était un membre de choix dans son organisation. Peu d'entre eux auraient eut le réflexe d'utiliser les canons du navire, et encore moins aurait oser tirer alors qu'il était en plein coeur de la mélée.

            Il se retourna pour situer le projectile.

            Ah, ben, il retira ce qu'il avait dit sur l'hyper compétence de Reyson. C'était sans doute le seul mafieux de son groupe assez dangereux pour balancer un tir qui lui tombait droit dessus. C'était ignoble, affeurx, scandaleux, absolument pas viril ! Comme si lui il s'amusait à balancer des bombes n'importes comment sans se soucier de son entourage tiens ! S'il le tenait ce Reyson !

            Euh désolé de t'interrompre dans ta crise de mauvaise fois, mais... Tu te rappelles que TnT est entouré de gardes, qu'un boulet de canon lui fonce dessus, et qu'on doit trouver un moyen de le faire survivre afin d'éviter un paradoxe spatio-temporel majeur ?

            Ah oui, exact, désolé, je reprendrais ma rallerie plus tard.

            Il ne fallut pas longtemps au garçon pour réagir. Bien sûr, vu la vitesse du projectile, il ne pourrait pas aller bien loin avant l'explosion, mais il pourrait au moins limité les dégâts que ferait l'explosion, voir la rentabiliser en mettant hors courses des marines.

            Il bondit.

            Le boulet s'écrasa pile là où il avait ses pieds quelques instants avant.

            La chaleur qu'il ressentit autour de ses gambettes indiqua clairement au combattant que le boulet explosait bel et bien. Les quelques membres de soldats de la marine qui tentèrent vaillement de se détacher de leur propriétaire pour éviter la mort lui confirmèrent cette hypothèse. Quant à lui, il fut propulser par le souffle de l'explosion et son élan. Son vol plané lui fit bien croisé quelques tirs des soldats les plus consciens du danger, mais encore une fois, les blessures ne furent que superficiels.

            Hélas, l'aterrissage ne fut pas aussi généreux. Bon certes, il eut la gentillesse de déployer le tapis rouge, mais un tapis fait avec votre propre sang, en général ça manque de gout.

            Lorsqu'il se releva, TnT constata dans un premier lieu que sa chute venait de rouvrir certaines des blessures qu'il avait au torse, en plus d'en ouvrir une ou deux nouvelle. Dans un second temps, il se rendit compte que dans son labourage involontaire de goudron, il avait complètement bousillé sa veste. S'il y avait un moyen de le mettre en rogne, c'était bien celui-là. Il portait du Versace, du fait sur mesure. L'élite des tailleurs de la pègre avaient travailler sur cette veste. Et puis comment vous vouliez avoir l'air viril avec une veste déchirée de partout ? A part bien sur avec les vêtement Al'Aklass, mais il les avait pas mis aujourd'hui.

            Sa main gauche descendit à sa ceinture. Il la posa sur un de ses redoutables et réputés yoyo Tempiesta. Il était temps de montrer à ces foutus soldats qu'on ne rigolait pas avec la classe et le viril. Il était TnT Tempiesta, il fallait un peu plus qu'une vulgaire division d'élite pour le neutraliser. Il fit un pas en avant.

            Sprotch.

            Oh non il avait quand même pas marché dans la...

            Ooooooh...

            Il retrouva son sourir démoniaque. Juste sous son pied, il y avait le twinkie/bombe qu'il avait balancé lors de son entrée en scène. L'objet était, contrairement à ce qu'il avait pensé au départ, toujours en train de se consumer en préparation de l'explosion. La bombe n'était pas ratée. La mèche avait juste mis un peu plus de temps à se consumer que ce qu'il avait prévu. Sans doute la faute du tabac qu'il y avait dans les feuilles ça.

            Il regarda la vague de marin qui courait vers lui. Il baissa la tête vers la bombe. Il releva la tête vers les soldats.

            Bombe. Soldat. Bombe. Soldats. Soldats. Bombe...

            Idée !

            Il donna un grand coup de pied dans le twinkie et l'élança droit vers le navire, et vers la vague de marines qui essaiyaient de s'en prendre à son collègue. La vague de chaleur et la grosse vibration qu'il sentit dans son dos lui signalèrent très gentiement que le groupe de marine d'élite qui cherchait à l'avoir venait d'avoir un petit contretemps.

            Il tête eut même la lubie de le dépasser en rebondissant. On aurait dit une balle. Et personne ne l'écoute quand il dit que les Twinkies, ça ballonne !

            Et c'est sur cette blague de très mauvais gout qu'il décida qu'il était temps de couvrir son partenaire, qui risquait d'avoir de gros problèmes d'ici peu. Il bondit, et passa ainsi au-dessus de la trentaine de soldat d'élite qui s'atroupait joyeusement sur la passerelle. Une figure très complexe que seuls ses talents d'accrobate pouvaient expliquer, et il était à genoux à côté de son compagnon. Les trois hommes d'élite qui arrivaient au sommet de la plateforme se tenaient les yeux.

            Tout le monde avait tendance à sous-estimer la virilité d'un yoyo faisant des étincelles. Jusqu'au moment où vous en aviez un qui vous passait sur les yeux et qui vous aveuglait.

            Toujours en sang, il se redressa, et arracha le reste de son haut. Il se trouvait maintenant torse nu, couvert de sang, avec ses yoyos dans les mains, et son plus beau sourire sauvage. Qui plus était, il était pile sur le haut de la parcelle, et dominait donc une division complète de la marine d'élite en large supériorité numérique. Il sentait déjà monter la surdose de testostérone en lui.

            Ils étaient deux contre trente, sans aucune possibilité de fuite, face à ce que la marine pouvait offrir de mieux, et dans une situation de faiblesse manifeste. Puré, il y avait pas à chier, Reyson était un générateur de situation virile à lui seul. D'abord le coup de la guilde des chasseurs de prime, maintenant ça. Si c'était pas un cadeau des dieux d'avoir un tel élément parmis ses mafieux...

            Le jeune homme posa un pied sur la passerelle menant au navire. Elle était étroite, seuls trois hommes pouvaient passer de front. S'il y avait un point qu'il pouvait défendre assez longtemps pour permettre à Antis de les sortir de là, c'était bien celui là. Et l'arrêt des soldats aveuglés avait donner un moment de répis aux pirates, juste assez pour que le garçon passe à la deuxième étape de sa stratégie. Celle qu'il avait prévu à l'instant où il avait annoncé sa présence à la marine, celle qui prouverait à tous que les plans de TnT Tempiesta fonctionnaient toujours à la perfection.

            Fonce à la calle récupérer le matos et l'argent. Regroupe aussi toute la poudre que tu pourras trouver. J'ai quelques offres commerciales à faire à nos amis ici présent.

            Ah et peut être aussi le prévenir que même si il y a eu pas mal de dégats côté marine, il aura surement des troupes à bord ? Non ?

            Bon si tu dis que c'est viril et que Reyson sera bien plus conteant d'avoir la surprise, je te fais confiance.

                Je savais que les boulets et les balles pouvaient voler, mais pas les albinos à yoyos. Pourquoi je disais ça ? Disons qu'un étrange spécimen appartenant à cette espèce venait d'atterrir à côté de moi. Signe qu'il avait reçu mon message, bien que j'ignorais comment il était parvenu à arriver jusqu'ici. J'avais juste entendu une détonation qui précédait son arrivé. Et heureusement que j'ignorais ce qui s'était passé, car c'était le genre de nouvelle qui te faisait voir les pâtisseries d'un drôle de regard. Le genre de chose où tu passeras plus de temps à inspecter la nourriture qu'à la manger. Le genre d'information qui fait véhiculer la rumeur selon laquelle les boulangeries étaient les meilleurs marchands d'armes, car oui, un twinkie est une arme !

                Bref, passons la publicité pour revenir à notre situation. Timuthé était encore en vie, j'avais donc bien visé avec le canon. Je devrais postuler pour un emploi en tant que canonnier, j'avais l'air doué vous ne trouvez pas ? Bien que mon partenaire semblait couvert de quelques blessures. Héhé, vous vous demandez sans doute d'où me provient cette brillante déduction. Comment ? Il est couvert de sang et seul un demeuré ne saurait pas qu'il est blessé ? Hey petit, c'est moi qui raconte l'histoire alors on ne critique pas, d'accord ? D'ailleurs, ce n'était pas le sang qui m'avait mis sur la piste ! Pardon ? Tu veux savoir ce qui m'avait mis la puce à l'oreille ? Euh… L'intuition. Oui, l'intuition. Timuthé était tellement obsédé par la virilité qu'il était obligé de se faire un peu charcuter. Voyez, un homme au torse nu et en sang face à une horde d'ennemi, ça le faisait plus qu'un type très bien habillé qui s'amusait avec des yoyos. Bien évidemment, il faudrait être aussi stupide que mon partenaire pour se faire blesser exprès afin d'obtenir cette image de lui. Hm ? Mon boulet de canon y était sans doute pour quelque chose ? Mais voyons, jamais je ne ferais de mal à un collègue. Vous vous trompez, je vous dis que c'était pour sa propre image !

                Bon, comme ce débat ne mène nulle part, continuons l'histoire. Timuthé faisait face à la passerelle et à nos ennemis. Me disant qu'il serait préférable d'ôter cette voix d'entrée, ou de sortie suivant les circonstances, je pris un autre boulet du tas avec l'intention de mettre à profit mes compétences nouvellement acquises en artillerie afin de détruire la passerelle. Cependant, Timuthé me donna des instructions à propos de la calle du navire. Quel rabat-joie celui-là… Soupirant, je m'approchais de l'encadrement qui menait au bas du bâtiment.

                Passant devant la passerelle, à côté de mon partenaire et le boulet en main, j'eus une idée. Cela faisait longtemps que je n'avais pas fait de bowling. Avais-je encore la main ? Tenant le boulet telle une balle de pétanque car personne n'avait pensé à percer trois trous dans des boulets de canon, je tirais la langue comme si cela m'aidait à viser. Fronçant les sourcils, je pris un peu d'élan et je lançais le boulet sur la piste. Le strike ! Le strike ! Seulement, la première quille, enfin le premier soldat, marcha sur le boulet, ce qui l'arrêta net. Enfin, ce fut la première phase. La seconde était le marine tombant sur le côté, avec un collègue et le boulet. Hey, faute ! Il n'avait pas le droit de déplacer la boule comme ça ! Seulement deux quilles à cause de lui ! Remboursé ! Remboursé ! Ah, je n'avais rien payé ? Ma faute, pardonnez-moi. Dans tout les cas, on avait droit à deux tirs au bowling. Je me retournais donc vers le tas de boulet, mais je compris au regard de mon partenaire que je devais arrêter de m'amuser et me mettre au travail.

                Mon regard se tourna vers l'encadrement qui était sensé me mener à destination. Loin, c'était trop loin… Bon, simplement cinq mètres à parcourir, mais c'est long… Moi paresseux ? Mais non, disons plutôt que j'organisais efficacement mon temps. Pourquoi prendre la voix normale, qui est la plus longue, alors qu'on peut se créer un chemin bien plus court ? Sautant dans les airs, je joins mes pieds avant de les envoyer avec forces contre le plancher qui céda sur le coup. Et voilà, un superbe trou sur le pont. Et voilà, j'atterris immédiatement dans la cale du navire. Et voilà, l'atterrissage se fit en douceur sur un marine. Sur un marine ? Il avait eu la malchance de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, juste en-dessous du trou en l'occurrence. Debout sur sa tête, je regardais les alentours. Grâce au nouvel aménagement, il y avait plus de lumière ici et on pouvait bien mieux voir. Ah, des armes éparpillés un peu partout. Ah, une pile de malle contenant sans doute des objets très intéressants. Ah, même des fusils. Oh, ceux-ci étaient dans des mains. Oh, ces mains étaient liées à un corps. Oh, ces corps possédaient l'uniforme de la marine. Oh, encore du boulot…

                La surprise de mon arrivé passée, les soldats lâchèrent leur fusil et prirent des armes de corps à corps. Pourquoi ? Disons qu'une balle perdue risquait de faire des dégâts aux marchandises qu'ils étaient sensés protéger. Une bonne chose pour moi qui n'avais aucune arme à distance. L'un des soldats bondit vers moi, un sabre à la main. Ah, ma première cible ! Et mais, je n'ai pas non plus d'arme au corps à corps ! Je dus faire un pas en arrière pour éviter le coup, mais il y avait une caisse et je tombais à la renverse. Allongé à quatre pattes, l'ennemi tint son arme à deux mains avec la ferme intention de l'abattre sur moi. Je pris la première chose que ma main trouva avant de donner un coup latéral qui dévia la tentative du soldat. J'avais dans la main un bâtonnet métallique surmonté d'une chaîne au bout de laquelle se trouvait une boule de pic. Le retour de ma main dans le sens inverse fit pénétrer les pointes dans les côtes du marine qui s'effondra en hurlant de douleur.

                Me relevant, je remarquai qu'il y avait encore deux adversaires. Ils étaient donc quatre à surveiller la cale au départ. L'un d'entre eux était des plus atypiques. En effet, il se battait à l'aide d'un nunchaku. D'ailleurs, il ne tarda pas à me faire une démonstration de ses talents en faisant tournoyer l'arme tout autour de son corps. Croyait-il me faire peur ? A mon tour, je fis tourner le bâtonnet autour de mon corps. Sauf que j'avais oublié que mon arme était différente, moi j'avais une boule meurtrière au bout. Et avec la chance que j'aie, celle-ci vint se planter dans ma fesse gauche. D'ailleurs, j'ai toujours encore mal lorsque je m'assis. J'avais à peine poussé un juron contre moi-même que mes ennemis m'attaquèrent. Le premier avec un nunchaku, le second avec une masse.

                Un coup horizontal et l'autre verticale. Je n'eus d'autre choix que de sauter dans la direction opposée à la leur. J'arrivais derrière une caisse remplie d'arme. Prenant les objets comme ils venaient, je les lançais au fur et à mesure contre mes ennemis, sans vraiment viser. D'ailleurs, j'ôtais la boule piquante de mes fesses afin de l'envoyer aussi, le tout avec une belle grimace. Je ne faisais même pas attention aux armes que je prenais en main, le tout volait vers les soldats. Celui à la masse s'était mis à couvert derrière l'une des poutres qui soutenait le pont, quant à l'autre, il parait les projectiles avec son nunchaku. Sauf qu'à force, une légère fissure apparaissait sur son arme.

                Celui-ci ne l'avait sans doute pas remarqué, et moi non plus d'ailleurs. Mais à l'envoi d'une lame particulière, le nunchaku se brisa et l'arme se planta dans le torse du marine trop confiant en ses capacités. Cette lame, c'était celle que je convoitais depuis le début, celle dont le prix s'élevait à 40 millions de berrys. Le nombre de twinkie qui valait cette arme… Et je l'avais lancé ? Mais, pourquoi je ne faisais pas attention à ce que je faisais bon sang ? Remarque, je ne faisais pas attention à d'autres choses aussi. Ces dernières secondes, je ne faisais que tirer sur le nunchaku-man, l'autre étant couvert. Grosse erreur car il avait profité de ce manque d'attention de ma part pour se faufiler jusqu'à moi sans que je ne le remarque. Mon regard était tourné vers cette lame que je convoitais, et je ne vis pas arriver la masse qui brisa deux ou trois côtes.

                Par réflexe, mes mains se posèrent immédiatement sur cette masse au contact de mon flan. Bonne initiative pour éviter qu'il ne reprenne de l'élan pour me donner un autre coup. Cependant, je vis que sa tête se pencha en arrière. Il se prenait pour Zidane ! Par contre, comparé à l'autre, lui se sous-estimait. Avant que son crâne ne percute le mien, du sang surgit d'entre mes lèvres et entra en collision avec le visage du soldat. Et oui, quant on frappe trop fort on se met à tousser du sang. Il aurait dû le savoir, vu la puissance à laquelle il venait de me cogner. Mon sang dans ses yeux, il recula machinalement de deux pas, lâchant l'arme que je tenais encore pour essuyer ses yeux. Seulement, c'était à son tour de se prendre les pieds dans quelque chose. Sauf que sa chute ne fut pas aussi anodine que la mienne. Il tomba sur un magnifique présentoir d'arme. Des gants cloutés et un fouet à épine pénétrèrent son dos, touchèrent l'échine, et paralysèrent le marine que je crus mort. Bien que la vie allait bientôt le quitter.

                Laissant tomber la masse par terre, je plaquai une main sur mes côtes douloureuses en m'approchant de l'un des cadavres. Celui qui utilisait le nunchaku. De ma main libre, je retirais la lame du torse du défunt. Malgré le sang qui la souillait, elle était superbe. Ah mais, Timuthé m'avait demandé de rassembler la poudre que je pouvais trouver. Très bien, mais je gardais tout de même cette lame sur moi. A l'aide d'une des cordes qui se trouvait par terre, je me fis une ceinture improvisée avec l'arme entre la corde et mon corps. Comme ça, j'avais les mains libres pour faire rouler les tonneaux de poudre jusqu'au centre de la pièce. Et en haut, comment cela se passait-il ?
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              En haut?



              Barf, il se passait pas grand chose d'interressant. TnT a massacré tout le monde, a été obligé de fuir et à rejoind Reyson. Voilà.







              Ah... On me dit dans l'oreillette que ça risque de faire un peu court. Bon ben, on est partit pour développer alors, parait que ça fait de l'audimat.


              Le courageux albinos s'apprêtait à tenir tête à la vague de marine en très large surnombre par rapport à lui. Selon les règles de la virilté, il n'avait pas le droit de fuir. Ils étaient 30, c'est à dire 15 fois plus que la limite autorisée pour se replier. C'était pour ça qu'il avait eut peur lorsque son camarade c'était méler à la bagarre. En pariticipant, vu son efficacité, il diminuait la limite à environ 7,5 fois plus. Il n'y avait pas assez de marge, ça aurait risquer de faire moins viril aux yeux des témoins.

              Le sol de la passerelle commençait à trembler sous les cinquante-neuf pieds qui lui passait dessus. Ouais, dans le lot il y avait une boiteuse, et alors ?

              Le jeune garçon ferma les yeux, et plia les jambes. Aller et comme on est complètement timbré, on va même la faire en musique.

              3... 4...
              Spoiler:

              On commence tranquillement. On ouvre les yeux, on esquive la lame. On fauche les jambes du premier marine.

              On accélère le rythme.

              Jambe droite, jambe gauche, salto arrière. Trois KO de plus.

              On fait péter les yoyo maintenants. Ca tournoi de partout, les soldats ne savent plus comment passer le mur d'étincelles qui se dresse devant eux. Six adversaires de plus sont à rajouter au Body Count.

              Et on reprend le même rythme.

              Une balle dans la jambe d'appuis fait trébucher le jeune homme. Le coup de masse qui suit l'envoie promener. Il s'écrase au mileiu du pont, bien au-dela du trou creuser par son comparse. Voilà que les officiers d'élites se mèlent à la danse.

              Les musiciens donnent tout ce qu'ils ont.

              Le criminel s'élance le sourire au lèvre. Gauche, droite, gauche, il est au contact. son premier yoyo s'enroule autour de la gorge d'un Sergent-chef, son pied fracasse le nez d'un adjudant. Le deuxième yoyo à trouver très rigolos d'allumer prématurément les poudres du pistolet du capitaine.

              On redonne un petit coup de tout ce qu'on a.

              Il ne laisse pas le temps à ses adversaires d'encaisser, et rebalance la dose. Le yoyo attaché la trachée, une nouvelle rotation sur le pied enfonce l'estomac d'un autre combattant. Encore une fois, le deuxième yoyo enflamme quelque chose, cette fois, la veste d'un des officiers, imbibée d'alccol après que la première explosion ai fait les bouteilles de rhum de son bureau lui tombé sur les pieds.

              Et on refait la même une troisième fois.

              Cette fois, c'est aux soldats de prendre le rythme. TnT n'a pas le temps de lancer un nouvel assaut que le Sergent-chef casse la ficelle de l'arme qui l'étranglait. Un gros malin bloque sa jambe. Le capitaine, lui assème un bon gros coup qui tâche sur le crâne. Le commandant d'élite, décidé à se venger de tout ce qu'il a prit un peu plus tôt lui assème un bon gros coup avec la garde de son arme dans le sternum.

              Et de quatre !

              Un genou qui vient saluer son nez empèche le garçon de se baisser. La masse d'arme repérée tout à l'heure lui détache les jambes du sol, et un gros officier barbus dont il n'a pas le temps de voir les galons fait un homerun avec son corps, l'amenant à se fracasser sur le mur de la cabine du capitaine. Les soldats sont sur le bateau et braquent l'albinos.

              Et on y va pour un bon rythme endiablé bien viril.

              TnT saute dans tout les sens pour éviter les balles. Un tonneau éclate juste à côté de lui, surement le tire d'un gros calibre. Dans sa danse de l'esquive, il a le temps de récupérer ça et là des morceaux de matériaux divers. Aller hop, un clou par-ci, un peu de poudre par-là aï, cette balle là il a pas réussit à l'esquivé. Ca pique le derrière. Bon on va dire que c'est bon. La bombe avec le deuxième twinkie est prête.

              Il la jette. Ca pète pas.

              Bon ben on y retourne pour un tour de rythme endiablé.

              Cette fois plutôt que juste esquiver, il la joue plus agressif. Au milieu de ses saltos roues, etc, il en profite pour récupérer les armes laissées par ceux qu'il a envoyé promener un peu plus tôt. Il tire ainsi un total de 4 balles. En face, c'est deux mainres supplémentaires qui tombe. Aller, on continue, il en reste plus que 22, dont les pluc gros.

              Il prend deux minutes pour soufflé, et offrir à ses adversaire le sourire le plus classe qui soit. Ah, eux, c'est quoi ces vibrations derrière ? Il fait demi-tour pour voir. Bon, en fait, il en reste 42...

              Et oui, on en remet une tite couche.

              Cette fois, TnT commence à en avoir un poil marre de devoir toujours esquiver, il saute et ça tourne au massacre. Il va tellement vite qu'il ne touche même plus le sol. Ses jambes frappe les renforts de la marine un par un. Ca tombe de partout, il n'ont pas le temps de faire grand chose. Parfois, il rencontre une lame ou un fusil, mais il s'en fait pas énormément. Bon c'est embêtant parce que du coup ça lui bousille ses chaussures, mais bon.

              Il touche le sol en même temps que la dizaine de mecs qu'il vient de mettre à terre. Il n'en peu plus. Blessé comme il l'est, il galère un peu à tenir le rythme imposer par le surnombre de ses adversaires. Pour une fois qu'il aurait moyen de jouer un peu avec ses bombes en toute virilité, voilà qu'il en a pas. Oh, tiens, c'est le retour des officiers.

              Promis, on en remet une, mais c'est la dernière, avant la prochaine série de quatre.

              Le petit albinos prend cher. Très cher. Il part bien quelques coups, mais vu la violence de ceux qui l'attaquent, il commence à visaliser ce que peu ressentir une boule de flipper, qui roule... Il voit un poing qui fait un petit coucou à son oeil gauche. La lame d'une épée lui taille un short. Littéralement. Un joli marteau très design l'envoie sur orbite. Heureusement, les marines veulent pas qu'il s'échappe, le gros à la masse d'arme, aidé du père noël baseballeur, bondit et frappe très fort pour le ramener au sol.

              Crac !

              Bienvenu dans la calle.

              Tiens Reyson, tu étais là? Ca c'est bien passé pour toi?

              La musique ayant décidé de se faire une accalmit, TnT se redressa. La sensation étrange de confort sous lui lui fit baisser les yeux. S'il n'avait pas eut tout ses os brisés par l'impact, c'était grâce à un étrange sac, tout moud. Il avait un peu la même consistance qu'un sac plein de billets. Voici donc le pourquoi du comment. Le marchand avait payé les marines pour qu'il mettent ses marchandises précieuses à l'abri. Mais quel bonne idée il avait eut.

              T'as vu Reyson grâce à toi, ya ton boss qui est riche. Il faut juste trouver un moyen viril pour se barrer d'ici. Parce que là du coup, je suis pas sûr que les soldats de la marine était particulièrement partant pour laisser les deux primés tirer leur révérence. Ils semblaient un tantinet sur les nerfs. Oh d'ailleurs, il commencèrent à descendre via le trous formé par le brave TnT. C'était pas magnifique ? Il était tellement viril que même en se prenant la raclée et en tombant, il faisait en sorte que le trous laisser à son passage soit assez large pour que ses adversaires puissent passé. Ca, si c'était pas viril.

              Par contre, la musique commence à partir sur un crescendo et je suis pas sûr que le malheureux garçon arrive à encaisser une nouvelle correction.

              Reyson ?

                  Bonjour l'audimat. Tu as ramené d'autres gamins avides de devenir viril sans le moindre caillou dans la tête. Si c'est comme ça c'est moi qui vais abréger l'histoire ! Pardon ? Je vous ai dit de ne plus intervenir dans mon discours ! Ah, c'est vous patron ? Oui, vous pouvez prendre la parole quand vous voulez bien sûr. Que je ? Très bien monsieur, je ferais de mon mieux pour mériter mon salai… Euh, pour plaire à notre public je veux dire. Hum, hum.

                  Revenons-en à mon histoire, celle où je remplissais le rôle de pirate - et pas d'un vulgaire narrateur – dans la cale d'un navire de la marine. Obéissant aux ordres, j'entassais toute la poudre que je pouvais trouver. Tonneau après tonneau, je faisais un beau tas au milieu de la pièce, toujours accompagné par ma nouvelle arme. L'impatience de l'utiliser me brûlait lentement les veines tandis que j'entendais les bruits de lutte au-dessus de ma tête. Pff, j'avais vraiment le boulot le plus ingrat. Porter des tonneaux d'un endroit à un autre. C'était le travail des déménageurs ça !

                  Pendant que Timuthé apprenait la danse avec des soldats, de très bons partenaires pour soutenir le rythme soit dit en passant, je me coltinais une cale remplie de caisse d'armes, de malles, de sac en tout genre. Il en avait des choses le marchand, mais seule cette lame m'intéressait. Je continuais donc sagement d'apporter les tonneaux au centre de la pièce. Et voilà, je venais de poser le dernier. Enfin…

                  Crac. Le plancher s'effondra derrière moi alors que l'architecte d'intérieur se trouvait déjà dans la cale. Par réflexe, je me retournais immédiatement, poing prêt à frappé. J'allais tout de même pas laisser un autre de ces marines toucher à mes fesses déjà trouées ! Mon bras s'arrêta net lorsque je remarquai qu'il s'agissait en faite de mon camarade. Il avait de la chance, quelques centimètres de plus et il n'avait plus de nez. Quelle idée de faire des trous dans le plancher pour descendre d'un étage. Ne pouvait-il donc pas prendre les escaliers comme toute personne normalement constituée ? Non mais franchement, je vous jure. Ce genre de type j'ai juste envie de lui arracher la tête. Des charpentiers et des artisans ont sué corps et âme pour fabriquer ce navire, et il faisait des trous juste pour gagner un peu de temps ? Ah ? J'avais fait pareil ? Bon… N'oublions pas qu'il s'agissait d'un navire de la marine, et donc d'artisans et de charpentiers payés par le gouvernement. Ce bâtiment méritait ces trous ! En fin de compte, nous n'agissions qu'en honnête pirate en faisant cela…

                  Sauf que Timuthé n'était pas le seul à passer par les trous. J'étais retourné auprès de mes tonneaux en voyant qu'il n'y avait pas de danger, mais celui-ci semblait s'immiscer à son tour dans la cale. Mon partenaire n'avait pas pu reboucher le chemin qu'il avait emprunté ? Non, il était trop occupé à ramasser le sac sur lequel il avait atterri. Bah, pas grave. L'ennemi était à quelques mètres de moi, mais j'avais remarqué un détail intéressant. Il était juste au-dessus d'une planche de bois qui venait jusqu'à moi. Me rappelant certains films dans lesquels le coup du plancher dans les glands était devenu célèbres, je me disais que c'était à mon tour de briller avec ce classique.

                  Un large sourire s'afficha sur mon visage tandis que je levais lentement le pied, délectant la grimace qui se formait doucement sur le faciès du soldat qui commençait à comprendre ce que j'allais faire. Lui aussi avait vu ces films. Mon pied redescendait vers le bout de bois. Et crac ! Crac ? Le plancher céda sous le coup. Le résultat n'était qu'un nouveau trou, mais qui ne passa pas à travers la couche de granit marin qui recouvrait la coque. La planche ne se leva à son extrémité. Au lieu d'avoir les applaudissements, on se moquait de moi. D'après vous, quelle conclusion ai-je pu tirer de cette expérience ? Et bien que les films sont truqués ! Non mais, quelle idée de montrer ça à des enfants qui reproduiront les mêmes gestes plus tard en constatant que la réalité n'est pas du tout pareil ! Une honte ! Une insulte ! Une aberration !

                  Lorsque je retirais mon pied, je remarquai que la cale se remplissait de plus en plus de marines. Ils y en avaient même qui arrivaient par l'escalier. Trop de soldats d'un coup, surtout dans un espace si confiné. Plus qu'une solution : la technique du kaboom. Et oui, vous l'aurez compris. Je parlais du kaboom, de the kaboom ! D'un badaboum boum boum comme vous ne l'avez jamais entendu. Jamais d'aussi près en tout cas. Je me retournais donc vers les tonneaux avant d'en ouvrir un sous le regard surpris de nos ennemis. Ne me croyaient-ils pas capable de faire ça ? Dans les films, le héros s'en sortait toujours ! Mais comme ma confiance en ces choses là a été fortement ébranlée, je ne m'y prenais pas de la même façon. Eux préparaient une trainée de poudre des tonneaux à là où ils l'allumaient avant de prendre la fuite et de survivre miraculeusement à l'explosion. Mais comme vous avez pu le voir, les films sont truqués. Ainsi, j'en déduisis que la trainée de poudre était le subterfuge. Il fallait agir directement à la source pour obtenir la même fin dans la réalité.

                  Tout en sortant le briquet de l'ex otage de ma poche, je lançais un sourire digne des plus grands malades à mon compagnon d'infortune. Approchant la flamme du tas de poudre, je lui dis :

                  " T'inquiète pas, t'es l'ami du héros donc tu survivras aussi… A moins que ce soit une tragédie ? "

                  BOUM !
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                Vous connaissez le gros défauts des larbins, à l'heure actuelle ? C'est que quelque soit leur niveau de compétence ils font toujours les choses avec moins de talent que vous. Prenons un exemple tout bête : Reyson. Certe, il a mis beaucoup d'énergie dans le placement de la poudre, et il a mis une classe toute à fait respectable dans l'allumage des poudres, mais pour TnT il y avait un grave problème qui révèlait d'un clair manque de professionnalisme.

                Dans la titanesque vibration des planches du navire qui suivit l'explosion de la poudre, il perçut clairement que Antis venait de faire un Boum en Si bémol. C'était absolument n'importe un Boum en Si bémol... Pourquoi pas un Kaboom en fa dièse tant qu'on y était ? Un Boum, soit on le faisait en Do majeur, soit on le faisait pas. Le Si bémol, c'était réservé au Braom.

                M'enfin... Il ne peut pas y avoir que des gens compétents sur Terre.

                Et accessoirement, le fameux Boum en Si bémol avait quand même sauver la vie de l'albinos.

                Le sac plein de fric sur l'épaule, le vaillant TnT se redressa. Autour de lui, les marines commençait manifestement à effectuer un replis stratégique d'urgence. Il fallait dire, le père Reyson avait mis le paquet sur ce coup là. A la place d'une fine coque ouvragée et entretenue par les meilleurs artisans de la marine, il y avait un bon gros trou. Le modèle qui tâche. Et accessoirement, dans le trou il y avait de l'eau, beaucoup d'eau.

                Les soldats d'élites, entrainés comme ils l'étaient à être le plus efficaces possibles abanonnaient ainsi sans remors le navire. Le but était simple, et évident, avec un primé utilisateur de fruit du démon et un autre blessé il était évident pour eux que les pirates sortiraient du navire par la porte, et ils n'auraient plus qu'à les accueillir avec tout ce qu'ils avaient de mieux niveau armement. Il fallait avouer que cette possibilité était tentante pour le parrain. Chargé avec l'argent au milieu d'une horde de soldats armés jusqu'au dents, ça serait classe et bien viril comme on l'aime.

                Oh mais attendez.

                Reyson = pas nager

                pas nager = pas de fuite sous la mer

                pas de fuite sous la mer = sauvage de Reyson avec un sac plein de fric sur l'épaule

                sauvage de Reyson avec un sac plein de fric sur l'épaule = appelez-moi Monsieur

                Bon ben, je pense qu'on a trouver un plan bien plus marrant. Surtout que le sel sur les blessures, ça pique. Ca sera encore plus classe et viril que tout ce que les soldats d'élite pourraient faire, et en plus ça donnait du pognon.

                Bon, étape 1 pendant que l'eau est au niveau des genoux de nos cher brigand, et que Reyson est encore assez conscient pour entrendre ce qu'on lui dit.

                Si une aventure ne se termine pas bien, c'est qu'elle n'est pas encore finie Antis. C'est juste quelque centaine de milliers de litre de flotte, c'est pas comme s'il y avait un réel challenge.

                Voila, opération je suis le patron donc moi je stress pas pour des bricoles, réussit. Il était temps de passé à l'étape deux du plan. A savoir, l'opération, on nage on ramasse l'enclume sur patte et on fait en sorte de s'éloigner assez à la nage pour que les marines se rendent compte qu'il ne faut jamais présumé que TnT ne fera pas quelque chose de stupide, crétin, voir complètement fou.

                Bordel de chiotte, ça arrachait l'eau de mer sur les plaies tout juste ouvertes ! C'était un peu comme si un comique s'amusait à lui frotter du papier de verre sur chaque parcelle blessée de son corps. Heureusement le compère au fruit du démon était dans les vappes, sinon il était possible qu'il eut put voir couler sur la joue du jeune garçon un truc qui ressemblait vachement à une larme.

                Ah l'eau commençait à chatouiller le menton du brave parrain. S'il y avait un moment opportun pour inspirer un grand coup, possible que c'était là.

                Et voilà, on est sous l'eau z'êtes prêts les choeurs.

                On y va !

                [TnT] On attrape Reyson par derrière,
                Et on se met à battre des pieds !
                Il faut vite retourner sur terre,
                Sinon on va se noyer !

                [TnT] Heureusement je ne suis pas un baloure,
                Et je sais très bien nager.
                Je crois que c'était un bon jour,
                Je montre ma virilité !

                [TnT] Sous l'océan, sous l'océan,
                On est seulement deux,
                Je n'aurais put faire mieux,
                Sous l'océan.

                [TnT] Là-haut, ils compte bien nous piéger,
                Nous arrêter, nous zigouiller,
                Pendant qu'on plonge,
                Comme des éponges,
                Sous l'océan.

                [TnT] Mais je ne compte pas casser ma pipe,
                J'passe par le trou, je détale.
                Là-haut, ils voudraient voir nos tripes,
                Mais l'eau me sera pas fatal.

                [TnT] Je suis trop viril, c'est l'extase,
                Je suis profond, je m'emballes.
                Heureusement Antis est très sage:

                [Reyson] J'aurais put finir à poils !

                [TnT] Oh non !
                Sous l'océan, sous l'océan,
                J'm'éloigne du ponton,
                Je me donne à fond,
                J'adore ya de l'action.

                [TnT] Ya eut de l'embrouille, de la baston !
                Sous l'océan, je fais le poisson.
                Je déambule, Je fais des bulles,
                Sous l'océan !

                [Choeurs] Sous l'océan !

                [TnT] Sous l'océan !

                [Choeurs] Sous l'océan !

                [TnT] Faut qu'j'pense à mon air
                Pour rejoindre la terre, je te le dis.

                [Choeurs] Oui, je te le dis ! hi hi !

                [TnT] J'ai une balle concée dans la raie,
                Et oui je sais ça fait très gai.
                Mais j'ai le rythme,
                J'suis d' la dynamite,
                Sous l'océan !

                [TnT] Riton au flution,
                La carpe joue de la harpe,
                La rascasse d' la basse,
                C'est les rois du rap.

                [TnT] Maquereau au saxo,
                Turbo au bango,
                Le lieu est le dieu de la Soul.

                [TnT] La raie au turbet,
                Le gardon au violon.
                Les soles rock'n'rollent,
                Le thon garde le ton.

                [TnT] Le bar et le sprat se marrent et s'éclatent,
                Je crois que je délire !

                (solo)

                [TnT] Ouais!
                Sous l'océan !

                [Choeurs] Sous l'océan !

                [TnT] Sous l'océan !

                [Choeurs] Sous l'océan !

                [TnT] Tel une sardine, faut pas qu'j'me débine,
                Ça balance, ça swingue !
                Je vois du sable, ça c'est certain,
                On va réussir moi et le copain !

                [TnT] Je me sens blême
                J'ai un problème,
                Sous l'océan !

                [TnT] J'ai plus du tout d'airs,
                Au rythme d'enfer !
                Sous l'océan !

                [TnT] Je sors de l'eau,
                Ce jour est très beau,
                C'est frénétique,
                C'est fantastique,
                Je suis en transe,
                Je me balance,
                Sur l'océan !

                Yeah!

                Merci les gars!

                Allongé sur le dos, à côté de son compère au fruit du démon, le brave TnT reprit doucement son souffle. Il s'en était fallut d'un cheveux. Il regarda autour de lui. Son sac bourré d'argent, le sabre, Reyson... Tout était là. Penchée au-dessus de lui, il y avait une petite fille dont les lèvres bougeaient. Il n'essaya même pas de lire sur ses lèvres, il se contenta d'une seule réplique qui suffisait à résumé entièrement son état. De toute façon il pouvait se permettre une pause, lui et son amis seraient en forme largement avant que les marines ne pensent à fouiller jusqu'ici.

                Petite... J'ai été viril à mort!