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La descente.

Costard croisé coutures à l’anciennes, fines bande blanche. Chaussures de ville vernies, noir sur noir. Cravate et veston en soie, de couleur rouge. Lunette monture en ébène, à ton neutre. Cheveux plaqués et noués en catogan. Le mafieux parfait. Il vide son verre de whisky on the rocks d’une gorgée et se lève.

Judas sort du casino avec un cigare éteint en bouche, un sourire sur le visage.


J’ai bien prévu mon coup. Cette fois j’suis sur de comment sa va s’jouer, et les marionnettes sont en place. D’un coté, un assassin réputé et redouté, glaive sortit pour les révolutionnaires. De l’autre, un mercenaire qui fait pas dans la dentelle, au service d’un étoile montante chez les mafieux de North Blue. Je roule pour lui d’puis quelques mois déjà. De l’autre un casino, déjà client du patron. Mais le coup est trop alléchant, il a une odeur suave, qui t’envoutes. J’me lance dans l’entreprise avec le personnel du casino au service de Timuthé. J’engage le révolutionnaire en lui promettant butin sur l’pactole. Il en a b’soin pour servir son groupe naissant. On exporte les plans grâce à nos connexions dans le milieu, on drogue le personnel fidèle au proprio pour les remplacer par les nôtres. Une bonne courante pour la semaine fait l’affaire. On fignole, on anticipe, parce que l’proprio justement, c’est pas un rigolo. Rien à voir avec c’qui a sur l’papier : Satoshi Noryaki, un capitaine pirate redoutable selon la réputation qui nous parvient. Les rumeurs de s’type sont retorses mais l’indic’ sait les faire chanter.
On est fin prêt, on donne dans le détail, pour qu’tout soit sous contrôle. L’coup parfait : Rapide, incisif, d’une précision chirurgicale. Pro’ tout simplement. Bref, ce soir c’le grand soir, et j’me suis fondu dans la masse pour lancer l’OPA sur le Casino.
J’ai repéré les lieux une dernière fois, check’ les automatismes et les roulements. J’dois passer par le sous sol et défoncer un mur pour rentrer dans la salle principale. Pendant c’temps là, l’Assassino (l’mec qu’j’ai recruté) passe par les toits, et redescend dans les étages pour éteindre les sécurités et check les cadres qu’ont à soudoyés. Qu’on a douchés même.

Je reviens vers l’ombre qui m’attend dehors. J’détache l’ruban –c’est une idée à lui ça, et rends à ma crinière son fringuant d’antan. J’enfile des tatanes et j’me mets à l’aise. On s’parle pas mais la machine est lancé : Rien n’pourra la faire branler, c’est une roue implacable. On force sur le levier et on passe à la caisse. J’le vois s’éloigner sans bruit et j’me dirige vers l’égout qui mène au sous sol. J’ai eu la clef qui permet d’en ouvrir les barreaux.
J’me glisse donc par la bouche, et j’suis prêt à r’monter jusqu’au fion : Un magistrale coup d’pute parfaitement orchestré. Une avance sur paiements tardifs. On a pas d’motif mais c’est d’la précaution. Dans la mafia, faut jamais laisser r’poser la pâte, toujours v’nir réveiller l’client. C’notre façon à nous d’les fidéliser.

J’fourre la clef dans sa serrure et pousse la porte, comme une lettre à la poste. J’aime quand tout est réglé comme une horloge. Contrôler dans les grandes lignes, après, si on peut s’faire plaisir huhuhu. Bref, j’avance d’un pied nonchalant, quand j’trouve le premier poste de sentinelles qu’est à nous, mais faudra que j’élimine rapide le prochain.
D’ailleurs j’dois avant ça grimper par une vieille échelle montant dans les étages pour arriver aux sous sols d’ma cible.
Là j’chope le pied d’types comme des brindilles : Mes deux gros poings derrière eux les dissuadent d’attraper leurs armes. J’les attache et les bâillonne, j’viendrais les libérer au retour.
Enfin j’discute, j’discute, mais j’y suis là. D’vant la porte qui mène directement à la salle principale. On va faire une jolie surprise aux particuliers. J’pose un p’tit bonhomme un peu gélatineux sur la porte blindée. Il descend progressivement, l’temps que j’me planque au coin et BOOM.
Dégringolade de béton et d’métal. Cris de surprise, parfois d’peur : J’débarque dans l’bordel ambiant avec mon air inquisiteur. C’ma scène, et j’ai un rôle précis à jouer. J’supervise et j’dois respecter une sorte d’protocole.

« Ceci est un Hold-Up ! J’vous prierez d’bien rester calme et de vous référez à nos agent de sécurité en cas d’bsoin »

Au mot magique, doit s’passer deux choses : Un mouvement d’panique et un mouvement d’recul. Panique vis à vis d’l’annonce, recul d’vant les hommes qui veillaient sur eux jusque là.
Et j’passe la main à mon voisin.


Dernière édition par Judas le Mar 29 Nov 2011 - 14:52, édité 2 fois
    L’ombre. L’ombre s’abat et tranche le fil du destin sans peur ni remords. C’est une lame implacable qui saille hors des gants de cuir du meurtrier. L’ombre peut prendre moult formes, quand bien même elle serait faite de fumée. Et celle-ci est opaque, grisonnante et irritante. Mais nul ne voit venir l’inéluctable lorsqu’il lui tourne le dos. Et cette négligence est souvent fatale pour la triste âme qui ne vois qu’un mince éclat métallique lui perforer la gorge, déchirant muscles et muqueuses. Le sang glisse hors de sa peau, dans une douleur pernicieuse, et macule sa tenue de cuir. L’ombre tue, l’ombre assassine. Et elle n’a aucune pitié.

    Première cible, out.

    Rafaelo retire sa lame secrète d’un geste rapide. Il fait rouler le cadavre d’un pied agacé et l’envoie s’écraser bien plus bas, au milieu du massif de fleurs, servant curieusement à décorer l’endroit. Il y atterrit avec un bruit étouffé, ne faisant pas même dresser l’oreille des concitoyens, habitués au vacarme divertissant du Casino. Il sort un mouchoir blafard de sa ceinture et essuie sa lame, avant de la rengainer d’un geste souple. Il ne lui en reste plus qu’une, après tout, et mieux vaudrait y faire attention. Tout autour de lui n’est qu’obscurité, tumulte incessant de vapeurs inconstantes. La fumée tourbillonne atour de l’assassin le cachant de tous et lui offrant le couvert d’un véritable brouillard. Et pourtant, la fumée n’est pas telle que les apparences le laissent croire. D’un geste, il s’enveloppe de cette véritable cape grise et commence son inexorable descente. Auréolé de ces funestes ailes, il s’abat sur une nouvelle âme damnée et lui ôte tout espoir d’une pression sur la nuque. Roulant devant sa cible, il glisse ses mains sous son menton et ramène sa nuque sur son épaule, puis tire d’un coup sec. Ça craque, puis ça cède. Et ça meurt. L’Auditore relâche sa poigne et le corps glisse mollement à ses côtés. Il n’a pas le temps de s’étaler de tout son long que déjà l’assassin le cache dans un placard.

    Deuxième cible, out.

    Un contrat vaut un autre contrat. L’argent n’a pas d’odeur, mais le sang si. Un assassin ne prend pas ses cibles à la légère, et l’association avec le Tempiesta n’est pas fortuite. Un assassin relié à une des plus grandes mafia des blues. La Confrérie œuvre pour le peuple, mais le peuple n’a pas besoin de criminels. Ce qui n’était qu’un accord à l’amiable vient de prendre un cap différent, et seul le Maestro peut être responsable de cela. Il Assassino en personne se doit d’œuvrer en personne en de telles circonstances. Piller un pirate, brûler un navire de la Marine. N’est-ce pas le même combat ? Mais il se doit d’être insaisissable, que personne ne puisse le voir en cette soirée. Il n’a pas besoin d’un nouvel ennemi, pas en ces temps troublé. Ainsi, la seule chose qui soit aussi évidente que cela à ses yeux, et aussi précise, reste encore la dague qu’il envoie percer les ténèbres

    Troisième cible, out.

    Trois morts pour ouvrir un passage entre les rondes. Une heure à étudier leur cercle infernal et enfin y déceler une faille. Le brouillard se lève de sa propre main, et il disparaît dans les méandres de ce temple dédié au vice et à l’avarice. Mais aussi fidèle que sa propre ombre, il le suit à la trace, masquant chacun de ses traits. La lumière est un instant masquée par la pénombre générée par cette fumée inopportune. Personne ne le voit, personne ne s’étonne. Tous regardent ailleurs, que ce soit les ténèbres de la cité ou le sol qui s’imbibe de leur sang. Un couloir. Sombre, pourquoi donc mettre en lumière ce passage si ce n’était pour rendre les choses plus faciles à un quelconque assassin ? Rafaelo se pencha en avant et laissa le poids de son corps le faire basculer. Il fit rapidement glisser ses bottines en cuir sur le dallage glacé et passa à travers le dernier étage du bâtiment sans faire plus de bruit qu’un courant d’air. Il évita par deux fois des mastodontes bardé d’armes et fini par accéder au cœur même du bâtiment, alors qu’une bille de plomb s’échappe de sa main et part rouler contre une porte d’allure plus solide que les autres. Le malabar chargé de garder la porte baisse la tête pour suivre des yeux la ridicule bille de plomb qui roule à ses pieds et pose un doigt inquiet sur la gâchette de son arme. En haut. Combien de fois faudra-t-il le répéter ? L’assassin surgit du plafond et fait crisser sa lame sur la nuque de sa cible, jusqu’à ce qu’elle s’enfonce sans mal entre les vertèbres de celles-ci, lui arrachant la moitié de la gorge. Il éloigne le corps du bout du pied et l’envoie se vider de son sang deux mètres plus loin, ne se préoccupant pas de l’agonie de sa cible. Il regarde avec un air satisfait la clef qui trône au milieu de sa main et l’enfonce sans hésiter dans la serrure de la lourde porte qui lui fait face. Ce qu’il ne regarde pas, en revanche, c’est la petite créature de gélatine qui trône dans son autre main. Pas un regard alors qu’il la balance dans la salle sécurisée. Un homme ose même élever le ton. Se demande-t-il ce que c’est, lorsque l’assassin referme la porte et la verrouille ? Très certainement. Mais l’explosion vient lui couper toute envie d’en savoir plus. La porte s’ouvre à la voler et claque méchamment le mur, alors qu’un bruit sourd vient ébranler les fondations du Casino. Ah, les plaisirs d’être synchros. S’extirpant de sa cachette, l’assassin accueille avec joie la bouffée de chaleur consécutive à la violence du choc. Un fumée noire s’exhale de la salle de sécurité, où l’on encore un léger râle de souffrance, dernier témoin d’une mort douloureuse.

    Toy made by Tempiesta and co, enjoy. Phase une, checked.

    L’assassin referme la porte branlante derrière lui, et entre dans la pièce pour apercevoir l’ensemble du matériel de pointe hors d’usage. Et voilà la boîte noire. Il posa la main sur la petite mallette, seule survivante du carnage parmi les dix hommes de la salle et sors de la pièce. Phase deux, trouver un déguisement. La suite dans trois … deux … un …
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    Boom...

    Le son de l'explosion venait du sous-sol. Judas venait de rentrer dans le temple de l'argent. Il était temps de faire de même pour les troupes de Don Tempiesta.

    Jonathan Kane, se tourna fit un mouvement de têtes aux 19 combattants qu'il était chargé de diriger. Les ordres du boss étaient clairs : protéger le casino de Satoshi Noryiaki n'était plus à l'ordre du jour, pour l'instant. Il y avait de nouvelles données à prendre en compte. Le timing était parfait. L'homme avait quitter le casino peu de temps auparavant, et ne pouvait plus assurer sa défense. Le Don avait sut rentabiliser les failles.

    Un par un, les tueurs issus des bas-fond de Grey Terminal s'engagèrent dans le bâtiment. Il serait le dernier à rentrer. Non pas qu'il avait peur, la simple supériorité numérique, combinée à l'assaut de Rafaelo Di Auditore leur suffirait largement à écraser toute résistance. Mais il n'était pas aussi assoiffé de sang que les brigands qu'il dirigeait. Il était un de ceux que le boss avait recruté parmis les troupes de Don Carbopizza. Il était en cela bien plus noble et bien plus contrôlé. C'était pour cela que c'était lui qui dirigeait.

    Il entendit un coup de feu à l'intérieur.

    Il entra dans le bâtiment à son tour.

    La première chose qu'il vit fut le cadavre d'une des derniers patrouilleurs. Le pauvre homme avait dut essayer de se rebeller après l'annonce de Judas. Un peu plus loin, Billy Ben rechargeait son flingue. Le deuxième patrouilleur était bien plus docile. Il avait bien raison. Si Judas était là, c'était qu'il avait neutraliser les deux gardes de l'entrée, et si les autres n'avait pas accouru, c'était surement qu'ils étaient déjà mort.

    Au final, ils n'avaient pas tord, les Auditore n'étaient pas connus pour leur magnanimité...

    La plupart des clients du casino regardaient un peu partout, l'air perdu. Les troupes de Don Tempiesta s'étaient déployés un peu partout dans la salle principale du casino, ils étaient tous des brigands, ils savaient comment encadré un groupe de riches à dépouiller. Kane, quand à lui se contenta de faire un signe de tête à Judas pour lui signifier qu'ils avaient la situation en main, mais le joint très vite à un autre signe lui demandant clairement d'attendre.

    Il y avait quelque chose qui clochait.

    Le dernier garde du casino semblait garder son sang-froid alors que le signal d'alarme du casino ne se faisait pas entendre. Pourtant l'absence de signal ne pouvait signifier qu'une chose : la chute du post de surveillance. Ils avaient oublié quelque chose. Mais le mafieux n'arrivait pas à se souvenir quoi. Le Don l'aurait sut. Le Don n'oubliait jamais. Il fallait absolument qu'il se souvienne. Le Don ne pardonnait pas l'incompétence.

    C'est alors que les deux mastodontes apparurent derrière la silhouette de Judas.

    Ils étaient là, deux homme énormes aux bras comme des troncs d'arbres et au pectoraux saillants. Tous deux affichaient un visage serein et faisaient craquer leurs phalanges. Ils ne portaient pas les costumes traditionnels que tous les autres protecteurs du casino avaient. Ils affichaient au contraire des tenus les plaçant bien plus comme des mercenaires, ou des pirates de la pire engeance.

    Kane se souvint.

    Ils étaient Primo et Secundo, les deux mercenaires chargés de protéger le casino contre les individus les plus puissants.

    Spoiler:

    Tu prends le costaud chevelu, je m'occupe des tarlouzes en costard.

    Va falloir avoir des couilles les donzelles...


    La première brute fit un pas vers Judas, la deuxième s'avança vers le centre de la pièce. Jonathan posa la main sur le sabre qui reposait à sa ceinture. Le combattant de rue qui les aidait devait avoir ce qu'il fallait pour tenir tête à Primo. Par contre, eux n'avait aucune chance contre Secundo, même à 20. Ce combat allait être à sens unique. Ils n'avaient qu'une seul chance, retenir la brute assez longtemps pour que l'homme de confiance du Don le finisse.

    Ils n'allaient pas tous s'en sortir vivants...

    (...)

    Un peu plus tôt et un peu plus haut dans le casino, les douze gardes d'élite du bâtiment se détendaient gentiement. Alessio étaient en train d'écraser Iacopo, Farbizio et Quirino au poker, Umberto lisait son dernier roman à l'eau de rose, et Enrica racontaient aux autres comment elle avait fichu KO ce petit voleur sans cervelle qui avait cru pouvoir braqué le casino sous son nez.

    Giuliana, la chef du groupe se reposait tranquillement sur le canapé. Attendant désespérément qu'il se passe quelque chose. Elle était une femme d'action, une combattante qui avait eu assez de caractère pour mettre au pas les brutes machistes qui constituaient les trois quarts de son groupe. Elle ne supportait pas le fait d'attendre sans rien faire que quelqu'un prenne d'assaut les lieux. Lucci, leur patron avait beau payer on ne peu plus généreusement, ça lui pesait.

    Elle ne se doutait pas que ses désirs d'actions allaient être exaucés.

    Boum...

    L'explosion eut lieu à l'étage même où ils étaient. Cela ne pouvait signifier qu'une seule chose : la salle de surveillance se faisait attaquée. Pourquoi celle là? Tout simplement parce que c'était la seule pièce de l'étage qui puisse être atteinte sans passer par la salle de repos des combattant d'élite.

    Giuliana se releva et attrapa son poignard de combat. Autour d'elle tous les autres étaient debout et attendaient ses ordres. Ils étaient les meilleurs, la vitesse étaient primordiale.

    Alessio, et Enrica, vous foncez prévenir Lucci et ses gardes qu'il y a du grabuge, et vous restez avec lui! Iacopo, Farbizio, Quirino, Umberto et Dolores, vous foncez dans la salle principale donner un coup de main à Primo et Secundo s'il y a besoin. A l'instant où la menace sera neutralisée en bas, vous nous rejoignez ici et vous baricadez l'armurerie.
    Irene, Roco, Rachel et Lucia, vous venez avec moi. On fonce vers la salle de surveillance!


    La combattante s'élança, suivie par ses compagnons qui se séparèrent suivant ses ordres.

    Elle avait entendu une seconde explosion un peu plus bas. Manifestement, ceux qui attaquaient étaient assez organisés pour attaquer sur deux fronts à la fois. Mais comment cela se faisait que les troupes de Don Tempiesta, le mafieux qui les protégeait ne les avait pas neutralisé? Il y avait anguille sous roche. Il faudrait qu'elle tire ça au clair. Mais, avant toute chose, elle avait un intrus à neutraliser.


    Hrp/
    Voici en gros un bilan des positions des ennemis (et alliés) et leur puissance pour que vous suiviez (je ferait ça à chaque fois vu que ça risque de se complexifier un peu au cours du temps) :
    - Hall principal du casino : Judas et les 20 hommes de mains de TnT (30 dorikis). Judas se fait attaquer par Primo (700 dorikis) et les hommes de mains se font attaquer par Secundo (550 dorikis). Il reste également un soldat de la patrouille (40 dorikis)
    - Dans les étages : 5 hommes de la garde spéciale (50 dorikis) se dirigent vers le Hall, et 5 autres (50 dorikis aussi) se dirigent droit vers la salle de surveillance, donc vers Raf pour le neutraliser. Les deux derniers (50 dorikis aussi) sont allés dans le bureau du patron (15 dorikis) pour l'avertir lui et ses gardes (45 dorikis)
    /Hrp
      Zéro. De l’ombre, sortent les hommes de TNT, tandis que la plus part du personnel civil n’y comprend rien. Y’en a un qui a voulu faire le héros, en sautant sur l’un des bons hommes qu’il m’avait prêté. Jolis joujoux, tout comme la sorte de pâte explosive que j’avais dans une poche. Il lui casse le nez d’un coup d’crosse et l’maîtrise avec discernement : Ce sont pas des p’tites frappes comme les autres. Ils ont d’la cervelle.
      Résonne au loin un vieux son grésillant. Un parfum de détonation pointe dans l’air. J’inspire l’fumet, et m’voit décerner un sale sourire : Il était là. L’ombre que j’avais engagé sur ma part du biz. Mon ombre pour ce soir, la carte maîtresse, As on the sleeve 1. Officiellement, Timuthé et moi, on existe pas. Lui touche pas un rond, moi non plus, et qui pourra prouver qu’on est impliqué ? On aura dix témoins certifiant sur l’honneur nous ayant vu dans telle taverne, puis dans une autre. Avant d’finir la nuit dans un des hôtels les plus luxueux d’la ville. T’as cru que je m’appelais Judas ?
      La machine est bien rôdée, mais des grains d’sable s’coince subitement dans l’engrenage. Deux grains pour être précis. Dérisoire. Notre marche est inéluctable, stratégie de l’abattoir.

      - Tu prends le costaud chevelu, je m'occupe des tarlouzes en costard.


      - Va falloir avoir des couilles les donzelles...


      T-shirt rouge et jeans moulants. Petite ceinture en argent. Bottines en cuir. J’lance un sourire à mon interlocuteur. Allez, à la TNT, on sera viril aujourd’hui. It’s so easy baby. J’ai d’ja viré l’costard et dénoué la cravate. J’fais sauter mes boutons d’une main assuré, dévoilant ma stature à mon interlocuteur.

      - T’en fais pas mon grand... On est comme il faut Ma voix tremble pas, le timbre est net, une flèche que j’décoche avec aisance. Je t’ai dis que ce boulot obligeait à un certain standing non ? J'laisse l'intendance à mes collègues, ils savent c'qu'ils font. C'est pas leurs premier coup.

      Round 1. Paré. C’est moi l’attaquant, il est à domicile : L’keus doit porter le premier coup. Et décisif s’il veut prendre l’ascendant. Sauf que j’suis le maître de la cage. Judas. Mes yeux luisent d’une lueur de prédateur. Une pulsion cogne contre mes veines. Elle est basse, grave, connu. Ma bonne vieille amie ne pouvait manquer ça. Parfait. Un petit amuse-gueule pour commencer la journée. Il s’lance enfin, feintant à droite –argh, il m’a eut, et abattant son poing vers mes côtes, souriant sous ses lunettes. J’me suis retourné au même moment, lançant une contrattaque d’un simple mouvement du buste. J’sens mes abdominaux encaisser lourdement sa frappe. Le mien luit d’une étrange férocité, ma rage l’enflammant de crépitement. Boom.
      J’sais pas dans quel état est sa mâchoire, c’que je sais c’est qu’il chancèle et que c’est ma chance. Sauf que mes cotes m’tirent un peu, une petite douleur lancinante que j’envois paître. Mes deux bras s’étendant le long de son crâne. J’vais pour refermer ma poigne, l’onde qui va s’répercuter entre ses deux tympans les brisera. Et j’pourrais faire mon office.

      / Yep, fin ouverte, enjoy. /
        Les gants blancs. Jamais il n’avait compris ce détail. Pourquoi donc ? Il ajusta son petit gilet noir et fixa avec minutie les boutons de manchette de sa chemise blanche. Un coup sur ses cheveux, il les rassembla à l’arrière de son crâne dégageant son front. Pas besoin de miroir pour savoir à quoi il ressemblait. Il ajusta son col, puis se posa contre le mur, presque négligent, attendant que les bruits de pas se fassent entendre. Toujours la même rengaine, après tout. L’assassin se craqua les doigts, puis se frotta légèrement les joues, tira sur son nœud de cravate et défit le bas de sa chemise. Il ébouriffa légèrement ses cheveux et expira bruyamment. Il fit un léger clin d’œil au cadavre planqué dans le placard puis avança en direction du couloir d’un pas titubant. Il plaqua son bras contre son torse et mima par une grimace étudiée une profonde douleur. Et dans un jeu d’acteur frisant le César, il mit un genou à terre lorsque les premiers gardes se firent apercevoir. Deux d’entre eux passèrent outre lui, tandis qu’un troisième l’attrapa par le col et le leva brusquement. Pas de pitié pour les croupiers, hein ? Contenant un léger sourire, Rafaelo se laissa faire, et indiqua d’un geste qui se voulait fébrile le fond du couloir, vers lequel s’empressèrent de courir les deux premiers gardes.

        « T’es sûr, hein ?! » lui hurla le garde qui le tenait.

        L’assassin hocha de la tête, puis laissa son bras tomber. Un grimace moqueuse se peignit sur ses traits, alors qu’un air interrogateur se dessinait sur le faciès de la brute épaisse.

        « Attends, mais y’a pas de … » commença-t-il, malheureusement perturbé par la lame acérée qui vint lui perforer menton et palais.

        « ... sang ? » se moqua l'assassin à voix basse.

        Rafaelo se déporta d’un pas sur le côté, laissant sa victime s’affaler sans un bruit. Les deux qui étaient restés à ses côtés ouvrirent grand la bouche, pris de court, et portèrent leurs mains vers leurs armes, mais l’assassin fut plus rapide. Il frappa sur le fourreau de leurs épées, les empêchant de s’en saisir, puis, passant derrière eux, les frappa du coude dans les côtes. Attrapant les cravates des deux mastodontes, il les fit tomber en arrière en les enroulant autour de leur bras et de leur coup puis mit fin aux jours du premier en écrasant sa gorge d’un coup de talon bien placé. Le second attrapa la cheville de l’assassin, mais celui-ci se baissa aussi tôt et lui asséna une douloureuse claque du plat de la main, au milieu de son plexus. Privé d’air, le malabar porta ses deux énormes paluches à a poitrine, puis les laissa mollement tomber lorsque l’assassin lui brisa la nuque. Ce dernier se releva, comme si de rien n’était. Il rajusta son gilet et se recoiffa, écartant de la pointe du mocassin la main qui s’était affalée contre lui. Un petit sourire narquois se déguisait sur ses traits, tandis que les deux premiers gardes courraient vers le fond du couloir. Il glissa sa main à l’intérieur de son gilet et en tira deux fines dagues, estampillées du fatidique A des Auditore. D’un geste mainte fois répété, il les envoya se ficher dans la nuque des deux sbires, les envoyant ad patres avant même qu’ils ne puissent avoir le temps de s’en rendre compte. Calmement, il alla récupérer toutes ses armes, les essuyant contre les habits des cadavres. Bien, conformément aux plans du bâtiment, fournis par son inestimable contact, la prochaine étape serait l’armurerie. Let’s go.

        Peu importait leur passé, peu importait qu’ils eurent une âme, ils étaient tous égaux sous la lame d’un assassin. Rafaelo inspecta rapidement le contenu de l’armurerie et, après avoir retiré les réserves de poudres et quelques armes blanches, il jugea que rien ne pouvait réellement gêner leurs plans en cet endroit. Il farfouilla un peu, au cas où une quelconque chose ait pu lui échapper, mais c’était peu probable. Il traça une légère raie de poudre noire dans la salle puis, s’assurant que tout était au point, attrapa l’amorce et le silex d’un des armes qu’il avait trouvé et déclencha le mécanisme. Les étincelles s’envolèrent pour aller frapper la poudre, qui s’enflamma instantanément puis se propagea jusqu’aux réserves qu’il avait entassé dans un coin de la pièce, où la plupart des armes à feu résidaient. La menace des gardes spéciaux était à présent neutralisée, ne restait plus que le dernier point d’intérêt des étages … le bureau du directeur. Quittant la pièce, il gagna les escaliers, et une nouvelle explosion retentit, de moindre ampleur que les précédentes, mais assez puissante pour faire trembler la structure. Il fallait maintenant s’occuper du petit détail qui pouvait foutre en l’air toute cette belle organisation, le petit détail qui avait un escargophone et qui pouvait rallier de l’aide extérieure à tout instant … Le genre de petit détail qui avait pour conséquence une belle brochette d’autres petits détails habillés de bleu et de blanc. Mais pas de panique, les petits détails, ça ne restait que des petits détails.

        « Padrone ! Lucci ! On est attaqués ! » hurla l’assassin, prenant son plus bel accent italien, celui qui faisait fondre le coeur des donzelles, tout en tambourinant contre la porte du directeur de l’endroit.

        De deux choses l’une, soit ça passait, soit il prenait une balle dans le ciboulot. Mais de deux choses l’une, si la balle venait dans son ciboulot, d’une part elle ne ferait que passer, et d’autre part … les gardes viendraient constater sa mort, pour être « sûrs ». Ainsi, l’assassin inspira profondément et attendit le coup.



        Rien ne va plus, faites vos jeux.
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        Le coup était partit avant même que la porte ne soit ouverte. La personne derrière, quelle qu'elle soit allait être abattue sur place. Tout le monde connaissait les instructions. En cas d'attaque du casino, seule les femmes de la garde devait parler au boss. La majorité des brigands étaient des hommes, et du coup ils avaient tendance à se faire piéger de manière ridicule.

        Rob Gucini rechargea le triple canon de son arme et tourna un regard interrogateur vers le patron. Il était tranquillement en train de poser ses deux pistolets de manière à ce que les canons soit parfaitement parallèles sur le bureau. Les instructions furent de ne rester dans la pièce jusqu'à nouvel ordre. Il étaient cinq en dehors du boss, donc soldats de la troupe spéciale. Ils n'avaient aucun intérêt à bouger.

        Si l'intrus était mort, il pouvait bien attendre un peu, et s'il ne l'était pas, ben ça sera à lui d'ouvrir la porte, et de subir le tir de barrage des protecteurs du chef du Bellagio.

        Gucini acquiesça et s'assit sur le bureau, tournant le dos à son patron. Ah côté de lui Antonio, ne montrait, comme à son habitude aucune émotion. Son fusil chargé était toujours braqué sur la porte. Quiconque ouvrirait se prendrait son tir en pleine face. Un peu plus loin, c'était Giovanni qu'il appercevait. Cependant il semblait complètement détaché de la porte, et aiguisait la lame de son sabre.

        Enrika et Alessio, les deux soldats spéciaux, quant à eux avaient révélé leur professionalisme en utilisant les fauteuils de la pièce comme couverture. Leurs fusils à canon sciés étaient posés sur les acoudoirs des meubles. Ils étaient de part et d'autre de la salle, prêt à faire subir à l'intrus un feu croisé qui le hacherait menu.

        Tous les cinq avaient un point commun, ils attendaient patiemment. Si quelqu'un en voulait à la peau du patron, il devrait d'abord passer sur leur cinq cadavres.

        (...)

        Le brun aux biceps immense faisait craquer toute ses articulations les unes après les autres. Jonathan recula inconsciemment d'un pas. Secundo était une brute, une vrai, un de ces mecs qui hésiterait pas à se prendre quelques balles pour peu que ça lui permette d'arriver au contact plus vite.

        Pour le mafieux habitué au snobisme et à la correction de ses adversaires, c'était un des ennemis les plus durs à affronter, pour la simple et bonne raison qu'il était incapable d'agir selon ses mouvements. Il était le chef du groupe de brigand, et donc la cible privilégiée du bourrins. D'ailleurs l'homme prit son élan et s'élança. Kane voulut faire un mouvement, mais la peur bloqua ses jambes. Il n'avait aucune échappatoire. Il ne survivrait pas au poing du mercenaire.

        Enfin, c'est ce qu'il pensa jusqu'à ce que l'homme trébuche sur une longue barre à mine.

        Joe la brute, un des brigands de la mafia avait anticipé, et avait réagit assez vite pour neutraliser le buldozer dans son élan. Il frappa de toute ses forces pour achevé l'homme a terre, mais un des immense battoir servant de main à Secundo attrapa l'arme, tandis que l'autre attrapait l'homme au coup et le balança à l'autre bout de la pièce.

        Une véritable pluie de balle s'abattit alors sur Secundo, qui se retourna pour voir Lara faire feu de ses deux pistolets sur lui et sans discontinuer. Il s'élança pour la neutraliser à son tour.

        Johnathan en profita pour se déplacer un peu plus à couvert. Prenant pour excuse le fait de veiller à ce que personne ne tente quelque chose d'insensé pendant le combat, il regarda la pièce dans son intégralité. Ses hommes s'étaient éparpillés, de manière à ce que leur adversaire ne puisse s'en prendre à eux qu'un part un. Il ne s'en prenait à lui qu'un part un également. Le bute était clair : profiter de la supériorité numérique pour fatiguer le mercenaire et le blesser le plus possible. Le tout permettrait de temporiser assez pour que Judas en finnisse avec son adversaire à lui. Il était déjà en train de lui écraser le crâne.

        Un cri absolument atroce retentit.

        Le dernier membre de la patrouille venait de se faire abattre, après avoir essayer de profiter du chaos pour s'échapper. Tel était l'autre avantage de l'attitude des brigands. Ils pouvaient s'assurer de n'avoir qu'une seule cible. Kane admira la clairvoyance de son patron. Ce n'était pas un hasard si Don Tempiesta avait choisit des anciens rebus de Grey Terminal pour défendre le casino. Ils n'étaient pas particulièrement fort ni particulièrement malins, mais à force de vivre au milieux des conflit et de l'hostilité de la décharge géante, ils avaient acquis inconsciemment un instinct du combat en groupe peu fréquent.

        Un autre cri, bien plus autoritaire se fit entendre.

        Un groupe de combattant spéciaux du casino était arrivé, et allait très surement se méler au combat. Les choses se compliquaient grandement pour les assaillants, qui allaient devoir se battre sur au moins 2 front en même temps, voir trois.

        Johnathan recula à nouveau, mais cette fois ce n'était pas pour fuir.

        Il n'avait certes pas l'instant du combat de ses hommes, mais il avait remarqué les vivarium habritant les crocodiles et les serpents...

        Hrp/
        et voici l'heure du bilan de situation :
        - dans les étages, le patron (15 dorikis), ses gardes (45 dorikis) et deux agent spéciaux (50 dorikis) attendent patiemment que Raf entre dans le bureau après lui avoir tiré dessus
        - au rez-de-chaussé les cinq derniers derniers agent spéciaux (50 dorikis) viennent d'arriver. Secundo a défoncé 4 mafieux et primo est au prises avec Judas
        /Hrp
          Mes deux battoirs comme des butoirs, s’abattent sans pitié. Cloc. Sa résonne atrocement à mes oreilles, mais surtout aux siennes. La sensation d’une bulle qui éclate dans l’cerveau, accompagnée d’une douleur atroce. L’éclatement de tympans est un des pires trucs qui existe, mais j’ai pas l’temps de faire dans la dentelle : J’ai un timing à respecter.
          Mon genou vient étouffer un cri, éclater quelque dents et lui déboiter la mâchoire. S’en est fini de Primo.
          La bulle autours de moi éclate également, et la tournure des évènements est plutôt flatteuse, j’sais qu’à première vue c’pas évident mais… Oh, j’me dissipe.

          La descente.  MafiazIl est énorme. Gigantesque même, incroyablement résistant et par dessus le marché, il m’a vu. Je me dirigeais vers l’aquarium géant, voulant semer la discorde par quelques reptiles intelligemment dispersés. Alors que je me dirigeais vers l’une des manettes commandant l’ouverture du gros bac vitreux, son ombre voile et trouble ma lecture des instructions. Je me retourne, j’ai peur. Mes jambes tremblent et je sens ma vessie prête à éclater. Je ne me bats jamais, je ne suis pas vraiment fait pour ça. Mon truc à moi c’est l’intelligence et les négoces, les grosses brutes ce n’est pas mon rayon. Comprenez moi, je suis un mafieux, pas une brute. Je crois et sens ma dernière arrivée, dans toutes les fibres de mon corps. Et puis il arrive.



          Dans mon champ d’vision, Jon’ entrain de s’faire dessus, Secundo s’penchant sur lui avec un sourire sinistre. Ni une, ni deux, j’suis partie, j’m’élance à travers les clients qui s’éparpillent. Sa sent la peur, sa sent l’froussard. J’les gratifie d’mon mauvais sourire, ma veste simplement sur l’torse, un éclat d’argent à mon poing droit. Je slalome, et au bout de quelques mètres, arrive à mon point d’chute. Ou plutôt l’siens. Rapidement une ombre croit derrière lui, et comme un insidieux instinct, il sent la mort approcher. Il sent la peur l’envahir. L’animal derrière lui est foutrement trop dangereux. Il a raison. Sauf que son premier réflexe, c’est d’finir ce qu’il a commencer. Ma main droite lui brise une cote d’un atémi pas très conventionnel. Mon bras gauche prend son bras près à s’tendre dans un étau. Impossible d’en réchapper.

          - Hep là bonhomme, je t’arrête tout d’suite que j’lui lance, en même temps que j’le tire vers moi.

          Il s’retourne pour voir arriver un gros poing et deux kilos d’métal en pleine bouche. Il s’affaisse sous l’choc pendant que Jonathan file. J’attrape son pied et tire une nouvelle fois. Sa tête percute le sol avec violence, tandis qu’il baragouine quelqu’chose. Il est fatigué, mais moi j’suis frais comme un gardon. Je fais un tour sur moi même en l’tenant toujours. Un peu d’casse fait jamais d’mal quand on parle intimidation. Au bout d’ma course, je lâche l’poids mort, qui doit bien peser une ou deux centaines d’kilos au bas mot. Terminant sa course contre l’aquarium qui s’brise. C’le chaos dans la salle, mais les mafieux gèrent promp’tment et simplement l’affaire. Ceci fait, j’laisse l’plaisir à nos hommes d’se faire la garde spé, j'leur sais la capacité, et un peu d’bon temps fait pas d’mal. Et ça s’règlera pas au fil du rasoir. On a du bon au menu ce soir, que c’soit dans l’équipe qu’sur la carte.

          J’attrape Jon’ par l’épaule, et un autre mafieux, Johnny. Un blond avec des lunettes de soleil mais digne d’confiance. J’interpelle un des ressortissant du Grey Terminal : Toi, tu m’fais passer l’mot, on rassemble l’troupeau et on neutralise les moutons noirs... Ça va raquer.

          J’attrape mes deux compères par l’épaule et annonce d’un ton joyeux, après avoir sorti l’plan des lieux : Nous on s’occupe d’la partie jouasse, direction l’coffre.

          Arrivé d’vant son étendu d’acier et son immense molette. Comment j’vais faire pour ouvrir ça ? Fastoche, j’attrape quatre p’tit bons hommes en gélatine explosive. J’les pose sur les attaches d’la porte. Pressant le pas en repoussant not’ main d’œuvre vers l’bout du couloir, j’lance d’un sourire qu' Aujourd’hui c’est porte ouverte au Bellagio. Descendant petit à petit, l’explosion retentit, à en faire trembler les fondations. J’ai un sourire d’ange et tandis que les deux mecs m’regardent sans comprendre, j’pointe le bout du couloir enfumé d’un doigt.

          - C’jour d’paie les gars, ça vous dit d’faire sauter la banque ? Un rire gras emplissant l’couloir.
            La violence du choc ébranla la porte, la faisant tressauter sur ses gonds. Perplexe, l’assassin baissa son regard jusqu’à son torse, puis laissa échapper un léger sourire en voyant les trois trous fumants sur son ventre. Il toucha, par curiosité et fut une fois de plus amusé par la force de ce fruit. La fumée s’entortilla autour de ses doigts puis se dissipa, laissant vêtements et peau intacts. La porte était elle aussi percée, magnifique témoin de la grâce subtile de ces soldats d’élite au service du directeur. Si ce n’était pas le directeur lui-même. Rafaelo haussa les épaules, ils n’avaient donc aucune intention de se déplacer, à entendre l’absence de bruits qui émergeait de l’endroit. Bien, puisqu’ils venaient de lui offrir un moyen pour entrer, pourquoi se gêner ? Silencieux au possible, il se dirigea vers le cagibi où il avait camouflé ses affaires. Sa couverture n’avait servi à rien et bien que cela le laissait un peu amer, il ôta avec plaisir ces frusques ridicules pour les troquer contre son habit noir coutumier. Il ne prit pas la peine de sangler ses plaques d’armure, il ne les avait de toute manière pas prises. Il referma sans bruit la porte de l’abri, puis revint à sa position initiale, pas plus de une minute ne s’était écoulée depuis qu’il avait quitté le poste. Toujours ce silence, ils ne bougeaient pas. Professionnels les pauvres, ils ne profiteraient pas longtemps de cette qualité, dommage pour eux. Il fit glisser sa lame secrète hors de sa gangue, puis frappa violemment dans la serrure de la porte. Il tourna, et un étrange cliquetis résonna dans le couloir vide. Rengainant son arme fétiche, il posa la main sur la poignée de la serrure, puis ouvrit la porte à la volée. La massive plaque de métal claqua contre le mur avec un bruit sourd, tandis que l’assassin se tenait juste en dessous de l’encadrement, un sourire énigmatique sur les lèvres. Il écarta légèrement les bras de son corps puis entrouvrit ses lèvres.

            « Feu à volonté. »
            se moqua-t-il.

            Et les balles plurent comme si cela avait été de son ordre. Chaque tir qui passait à travers sont corps déclenchait une gerbe de fumée, cachant à chaque fois un peu mieux l’assassin. Petit à petit, le nuage s’intensifia et le corps étrangement immobile de Rafael fut entièrement masqué par la fumée qui gagnait de plus en plus de surface dans la pièce. C’était dérangeant, mais personne ne pouvait survivre de plein fouet à une fusillade… alors pourquoi sourire de cette manière ? On ne pouvait décemment se laisser tuer comme cela, surtout pour de telles raisons. Mais l’assassin ne leur laissa pas le temps de s’appesantir sur la question. De sa main encore tangible, il commanda l’avancée de la fumée. Il n’était pas encore assez doué pour maîtriser la déconstruction de son être par sa seule force mentale. Il avait encore besoin d’aide pour cela, mais à présent que ces imbéciles lui avaient donné la marge nécessaire pour commettre ses sombres exactions, il allait s’en donner à cœur joie. Le brouillard s’engouffra dans la pièce et tourbillonna avec un râle intriguant. Les feuilles s’envolèrent, et la porte claqua derrière lui, pareil à un fantôme. Dans son opacité, il masqua l’intégralité des lumières, plongeant ses opposants dans une semi pénombre inquiétante. Le silence se fit. Et alors les soldats d’élite commencèrent à douter. Que venait-il de se passer ? À peine l’incompréhension se fut installée dans leurs esprits que le premier cri résonna. Une sorte de gargouillis étouffé, puis le son d’un corps qui tombait à terre. Le chuintement d’une lame hors de son ornière et le sifflement de celle-ci. Trois coups de feu, à nouveau. Puis un nouveau cadavre vient garnir le sol, dague en travers du cou. Soudain, le brouillard frémit et commença à s’ordonner, se rassembler. En d’incessants volutes tourbillonnants, il se condensa en spirales au centre de la pièce. Et de l’ombre émergea une forme incertaine puis vaguement humaine. Elle écarta les bras, dans un claquement sourd et deux traits argentés quittèrent ses mains pour se loger dans le front de ses cibles. Soldats d’élite, peut-être, mais l’élite n’était pas préparée à ça, apparemment.

            « Qu… qui es-tu ? » marmonna le directeur, attrapant ses pistolets en tremblant.

            D’un geste, l’assassin attrape deux nouvelles dagues entre ses doigts et les expédie vers le directeur, frappant douloureusement ses mains. De souffrance, il lâcha ses armes et tourna vers lui ses deux paumes, trouées par les armes de Rafael. Le métal traversait de part en part ses membres. Il écarquilla une grimace de douleur et leva ses blessures vers son tortionnaire, impuissante. Puis regarda ses deux gardes, à terre, tués par les maléfices de cet assassin. Il eut un vague mouvement de recul puis tomba de sa chaise, lui qui était pourtant si sûr de lui quelques instants plus tôt. Mais rencontrer ainsi un tueur de cet acabit n’était pas donné à tout le monde. Son pouvoir s’accordait merveilleusement bien à ses sombres occupations. Le jeune Auditore soupira doucement, puis se pencha par-dessus le bureau, attrapant le directeur du casino par le col. Il le ramena sur le meuble puis, l’attrapant par son costume, le souleva et le plaqua avec violence contre le mur. L’homme eut le souffle coupé, mais arrivait tant bien que mal à ne pas céder totalement à la panique.

            « Si c’est le code que vous … » commença-t-il à déblatérer.

            « Tais-toi, vieil imbécile. » tempêta l’assassin, resserrant sa poigne.

            L’homme se recroquevilla, du moins autant qu’il le pouvait dans cette situation et attendit la suite des événements. Il se raccrochait au mince espoir qu’il n’était pas encore mort, malgré la douleur qui lui sciait les mains. Mais la peur la rendait occulte, en cet instant seule sa survie l’inquiétait. Rafael desserra légèrement ses mains, laissant l’opportunité à sa proie de respirer.

            « Tu vas ordonner à tes hommes de lâcher les armes, bien gentiment. Sinon, je te troue les autres membres et je remonte petit à petit. Et nous ouvrir le coffre, au passage. » menaça l’assassin.

            « Mais … je … » répondit le directeur, pitoyable.

            « Ne t'inquiète pas, on va aller voir ça tous les deux… » murmura Rafael, tout en lâchant le col du pauvre homme.

            Ce dernier tomba à terre et glissa pour se retrouver à quelques centimètres à peine de la flaque de sang qui commençait à s’épancher d’un de ses hommes. Il eut une grimace de dégoût puis un hoquet de surprise lorsque l’assassin l’attrapa par le col et commença à le trainer. Il tenta de se débattre, puis après une secousse appuyée de la part de son tortionnaire, il se résigna, luttant pour aspirer quelques goulées d’air. Il porta ses mains à son cou puis se rappela qu’il les avait perforées. Il voulut hurler de douleur mais l’air manquait et il s’étouffa à moitié, sa maculant le costume du sang de ses blessures. Et le pire était encore à venir : les escaliers approchaient …

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            « J’ai rien contre les feux d’artifices, mais j’ai trouvé la clef. »
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            • https://www.onepiece-requiem.net/t674-veni-vidi-vici
            Kane avait retrouvé son aplomb.

            La situation avait été critique durant l'assaut des brutes, mais le seigneur de l'underground avait sut renverser la vapeur. Le patron avait eu raison de lui faire confiance. Le patron avait toujours raison.

            Judas, c'était comme une arme d'une puissance incroyable. Bien utilisé et dans votre camps, il faisait de vous le meilleur. Par contre, entre les mains de vos amis, il devenait un véritable fléau. Il fallait reconnaitre que pour ce point le patron était très courageux. Un homme avec des valeurs et la puissance du combattant clandestin était réellement dangereux. Et pourtant, les faits étaient là...

            Au loin, on entendait que quelques discrets coups de feu et bruit de lutte. Cela ne pouvait signifier qu'une chose : les autres neutralisaient petit à petit les animaux et les quelques protecteurs restant au casino. Noriyaki avait eut tord de ne pas se méfier, et maintenant, il était prit à la gorge. Il y avait une chose que tout ceux travaillant avec la mafia ne devaient jamais oublier : TnT Tempiesta finnissait toujours par faire en sorte que le monde suive ses règles à lui.

            Il s'avança vers le maître de la cage, Johny sur ses talons.

            N'oublie pas que seul toi et Il Assassino toucherez de l'argent dans cette histoire, et pas de carnages inutiles. Don Tempiesta a été formel! On rentre, vous prenez le fric, et on ressort.

            Sa voix se voulait autoritaire, mais la peur que lui inspirait le patron était palpable. Il avait travaillé pour Tempiesta bien avant qu'il se détache de Don Carbopizza, il connaissait sa cruauté, et sa réputation de démon. Oh, il ne croyait pas aux multiples pouvoirs mystique qu'on lui prêtait de plus en plus, mais il fallait être honnête : homme de confiance ou pas, il fallait avoir énormément de cran pour lui désobéir.

            Leur dernier complice arriva.

            C'était une silouhette plus qu'un homme réllement identifiable. Une capuche masquait son visage, et son immense cape ne laissait rien voir de ses vrais formes. Inutile de le présenter pour savoir qu'il s'agissait de l'assassin recruté par le patron. Tout chez lui hurlait qu'il était un homme de l'ombre entrainé à tuer. Cette tenu semblait pourtant presque vulgaire aux yeux de Jonhathan. Il était un mafieux, il ne se souciait pas de détails tels que ne pas laisser voir son visage ou de tels détails.

            Dans son monde, le meilleur moyen d'être discret était de ne pas laisser de témoins...

            Il afficha seulement un sourire.

            Au sol, trainé par le tueur, il y avait un homme qu'il connaissait bien. Cet homme c'était le patron officiel du Bellagio. Il allait pouvoir appliquer les instructions du patron sans avoir à aller le chercher partout.

            Je vous en prit messieurs, enrichissez-vous... Et vous soulager du fardeau que représente la clé du coffre, serait une joie!

            Enfin il avait le rôle pour lequel il avait été envoyé. Il était le messager de Don Tempiesta. Son boulot allait consister à remettre à sa place Noriyaki, une fois pour toute.

            Il s'approcha de Lucci, avec Johnny, et attendit gentiement que l'assassin leur confit le "colis". Le message qui mettrait au pas une des seules réelles menaces pour l'autorité du patron allait être délivré...
              Feu d’artifice, fumée et odeur de fête. Résumé d’un tableau parfait, d’une action rondement menée. On a géré les données du début à la fin, sans jamais laisser une seule chance à nos adversaires. On a eu la main forte du début à la fin, et Satoshi Noryaki repartira à poil c’mois-ci. Et pour l’prochain, il devra faire un emprunt s’il veut pouvoir assumer les dépenses qu’entraine un établissement d’ce genre. Résultat des courses : De grosses emmerdes pour une simple mise en garde. En espérant qu’il apprenne à n’plus faire confiance au patron, et à toujours suivre ses ordres. Vous m’direz, c’beaucoup de morts pour peu d’chose ça Judas ! Peut-être bien, mais ils ont tous accepté les risques du métier avant d’signer… Et j’te ferais dire qu’moi j’ai zigouillé personne, tous mes adversaires sont encore vivants, ou alors c’pas d’ma main qu’il ont crevé.

              - En attendant l’ouvre boite j’ai pas pû m’en empêcher, j’adore les spectacles son et lumière hé hé.

              Que j’reponds, presque goguenard, à mon interlocuteur masqué. C’est à c’moment là qu’un p’tit bonhomme s’approche de moi. Poings sur les hanches, bouche en cœur, comme une leçon qu’il me réciterait.

              « N'oublie pas que seul toi et Il Assassino toucherez de l'argent dans cette histoire, et pas de carnages inutiles. Don Tempiesta a été formel! On rentre, vous prenez le fric, et on ressort. »

              J’aime pas trop l’attitude qu’tu prends avec moi là. J’viens te sauver les miches, l’moindre des choses aurait été l’respect. Du coup, j’le regarde l’œil noir, un sourire mesquin sur l’visage.

              - Et toi t’oublie pas qu’je fais c’que je veux, capiche mon p'tit pote ?

              J’attrape ma part et la fourre dans un des grands sacs que tiens Johnny. C’est l’temps pour moi de dégager vite fait, bien fait. J’ai d’ja trop trainé dans cette sombre affaire. J’invite Rafaelo à m’suivre, et j’tourne le dos à Kane, filant par la porte de service : mon entrée c’est aussi ma sortie.

              Une fois à l’extérieur, j'serre la main de l’assassin, le remerciant de sa participation et d’son boulot au poil. C’est rare de bosser avec un pro’ comme lui, faut bien que j’marque le coup. Maintenant, j’ai un dernier détail à régler pour finir ma journée : direction le couvent des Sœur Lachaise. Elles entreprennent beaucoup d’actions dans l’humanitaire, surtout pour les miséreux d’toute sorte. Âgées maintenant de quatre vingt balais, elles ont plus de cinquante d’service à leur actif. Toujours située dans un minuscule couvent du quartier Latin, ici, à Logue town.

              Je m’y dirige, le pas serein, sifflotant presque. C’est l’avantage des boulots effectué avec la minutie et l’savoir faire d’nous autres : On peut être tranquille, jamais on r’montera vraiment jusqu’à nous. Qui le voudrait d’toute ? Surtout pas l’pirate à qui appartient l’établissement d’jeux.

              Je frappe à une porte bardée de métal, assez massive mais plutôt petite. Le judas s’ouvre sur un vieil homme, un peu aigris et boiteux. Y m’demande ce que je veux, et j’lui dis que commencer par m’ouvrir la porte peut être pas mal. Une fois que c'fait, j’lui donne le sac d’un sourire.

              - Voilà un don qui vous aidera j’espère, saluez donc les sœurs de la part du fils Jefferson.

              C’est que l’une d’entre elle connaît l’paternel, j’espère que ça lui f’ra plaisir d’voir que son rejeton lui offre de quoi aider ses paires. Et j’file sans un mot, direction North blue. J’ai des affaires qui m’attendent, et un fils aussi.

              /voilà, dernier post pour moi, merci pour ce rp sympa ! ^^/
                Kane ne fit pas grand chose avant que ses deux "compères" de cambriolage ne s'en aille du casino.

                Les ordres étaient clair, il avait un message à transmettre, mais un message que Judas et Raf ne devaient pas entendre. Oh, il était évident pour tout le monde que le monde entier finirait par apprendre le contenu de la prochaine "discussion" qui aurait lieu entre Jonathan et le patron du casino, mais le boss semblait accorder une très grande importance au fait de ménager Judas. Le mafieux ne comprendrais jamais ce point qui caractérisait le patron. Hélas il était aussi assez intelligent pour savoir que quand le patron donnait un ordre, le choix était d'obéir ou de mourir...

                Johnny trainait derrière lui un Lucci complètement effrayé quand ils revinrent dans la salle principale du casino.

                Il y a avit eut de la bagarre, énormément de bagarre.

                Le sol était encore trempé par l'éclatement des aquariums. Les corps sans vies des serpents et des crocodiles trainaient au milieu des coprs meurtris des derniers membres de la sécurité qui avaient été assez malins pour se rendre. La restauration ne serait pas un réel problème, mais il fallait reconnaitre : moralement, cet assaut avait surement porter un coup dur aux projets de Noriyaki.

                Il y avait eu quelques pertes parmis les troupes de Don Tempiesta également. Enzo, Daniel, Jax, Apolinor, Sandra... Aucun de ces combattants ne verraient plus la lumière du jour. A cela venait s'ajouter les multiples blessures qu'affichait les autres bandits originaires de Grey Terminal. L'assaut avait été éprouvant pour eux.

                Don Tempiesta avait encore eu raison. Seule la stratégie instinctive dont ces combattant faisait preuve au combat avait put les sauver. Kane était la seul exception. L'homme se rendait compte petit à petit qu'il ne servait que de messager, et qu'aux yeux du boss, il n'avait rien de primordial dans cette mission.

                Mais après tout, n'était-il pas un ancien agent de leur pire ennemis ? N'était-il pas reconnut que Don Carbopizza entretenait la haine de la trahison parmis ses soldats ? Comment un hommes aussi prévoyant que le boss l'était ne pouvait-il pas agir avec méfiance avec le seul employé de Don Carbopizza qui était venu le chercher de son propre chef juste après sa trahison ?

                Il fallait qu'il remonte aux yeux du boss. Il devait lui montrer qu'il était digne de confiance. La première chose à faire, c'était de se consacrer aux ordres.

                Il se retourna vers sa victime, qui était bouche bée de voir deux hommes partir avec tout le fric, et le reste ne pas toucher à l'argent.

                Tu vas transmettre un message à ton patron. Un message de la part de Don Tempiesta. Il lui laisse le choix entre deux possibilités. Soit il lui verse la moitié de ses revenus et il lui obéit au doit et à l'oeil, et dans ce cas, nous continuerons à protéger correctement ses intérêts. Soit il ne le fait pas, et dans ce cas, le prochain assaut mettra le bâtiment dans un tel état que vous pourrez en ramasser les morceaux à la petite cuillère. C'est clair ? Servez-le dans la vie, ou servez-le part votre mort !

                A ces mots, le messager se redressa. Il ne devait certe tuer personne, mais rien ne l'empêchait d'abimé un petit peu l'intermédiaire pour que celui-ci soit sur de bien enregistrer le message. Il claqua des doigts et fit signes à Bob et Lara de soccuper du patron du casino, sous l'oeil ahuri de ses emplyés. Les croupiers, les invités, les gardes, personne n'osa bouger tandis que les deux homme passait à tabac le dirigeant du bâtiment.

                Il était toujours important de marquer les esprits.

                Jonathan attendit patiemment que les autres en ai finit avec leur ennemis, puis il s'adressa à l'intégralité des vivants encore dans le casino, sur le ton d'un commerçant cherchant à vendre un produit.

                Mesdames, messieurs, merci à tous pour votre coopération plus ou moins volontaires à ce hold up, et désolé pour les désagrément qu'il a put causer. Si jamais vous avez la moindre plainte à émettre, adressez vous à TnT Tempiesta, de North Blue, je suis sur qu'il traitera votre objection avec le plus grand soin.

                C'est à ces mots qu'il sortit de la banque, accompagner avec les autres membres de son groupe.

                Ils reprendraient bientôt leur travail de surveillance, juste le temps que Satoshi apprenne la nouvelle et mesure la dangerosité de sa situation.

                Mais en attendant, ils devaient disparaitre.