Quelques années plus tôt, Kaïna s’en alla
Parfaire ses études sur l’île d’Ohara.
Elle souhaitait en effet être scientifique
Inventrice ou chercheuse plutôt que bucolique.
En l’an mille six cent vingt, ainsi, elle nous permis
De la rejoindre un temps à l’ouest des mers bleues.
Invités au congrès qui se tenait ici,
Nous en profiterions pour nous poser un peu
Et jouir avec plaisir d’un repos mérité,
Après un mois entier jour et nuit à pêcher.
C’était la prime fois que je quittais mon île,
Enfin, du moins cette île qui m’avait accepté.
Papa, maman, Maïna, tout le monde était prêt
A quitter la demeure avec l’esprit tranquille.
Le trajet, un peu long, s’étendit deux semaines
Jusqu’à ce qu’enfin nous découvrions les côtes
De ce lopin de terre dont nous étions les hôtes,
Sublime et gigantesque. Quelle attraction humaine !
Papa, qui en savait toujours beaucoup sur tout
Et se plaisait souvent à transmettre alentour,
M’avait alors conté qu’il y a plusieurs années
Tous les gens de l’endroit c’étaient fait décimés
Pour avoir trop fait preuve d’une curiosité
Que le gouvernement déclara mal placée.
Une fois l’île détruite, il fallait reconstruire
Les hommes survivants accrochés à leurs songes
Autant qu’à leurs espoirs d’un monde sans mensonge,
Joignirent leurs efforts afin de rebâtir.
Point d’orgue du concept, une bibliothèque
Incroyable en grandeur et en magnificence
Contenant comme dit toutes les connaissances
Dont l’avide érudit, satisfait se délecte.
Mais ne nous attardons pas sur les rêveries
D’un jeune homme poisson aux allures étourdies,
Et revenons plutôt au présent de l’histoire
A ce congrès prévu pour durer jusqu’au soir.
La dite conférence traitait d’un sujet
Que même les anciens ne pouvaient expliquer.
En travers d’une stèle au déploiement massif,
Relique d’anciens temps trouvée non loin de là,
D’indéchiffrables signes nommés ponéglyphes
S’étiraient en narguant les savants de l’endroit.
De par ses compétences, statut en devenir
Kaïna en récompense eût la joie d’obtenir
En plus de son acquis quatre laisser passer
Dont elle décida de nous faire profiter.
Ainsi les parents prirent le temps nécessaire
Pour un tour improvisé du propriétaire
Aux côtés de la plus âgée de leurs deux filles,
Tandis que Maïna et moi forts attirés
Par autant de splendeur, décidions de fouiner
A l’endroit névralgique, juste là où fourmillent
Les secrets du savoir à tous temps conjugués.
Oui, la bibliothèque, vous l’aurez deviné.
Il était convenu au bout de l’aventure
De nous retrouver pile à l’entrée du colloque.
Mais, la notion d’horaire est un peu équivoque
Pour deux adolescents en quête de culture.
Ainsi sur le chemin nous arrêtâmes net
Nos pas devant la vitrine d’une boutique
Qui exposait l’ensemble de ses marionnettes
De la plus somptueuse à la plus rachitique.
Dans la pièce voisine un peu en contre fond
Semblait se dessiner comme une réunion
Intrigués par ceci nous voulûmes un instant
Y entrer mais un bras nous jeta promptement.
"Il est temps de partir, c’est fermé les enfants
Profitez-en que je parle encore poliment!"
Sans plus approfondir nous prîmes nos gambettes
Et hâtâmes le pas vers la bibliothèque.
Puis sans nous rendre compte le temps défila,
Cette fois plus de doute, nous étions en retard.
Lorsque nous arrivâmes vingt minutes plus tard,
Tout le monde était là s’attardant en débats.
Parfaire ses études sur l’île d’Ohara.
Elle souhaitait en effet être scientifique
Inventrice ou chercheuse plutôt que bucolique.
En l’an mille six cent vingt, ainsi, elle nous permis
De la rejoindre un temps à l’ouest des mers bleues.
Invités au congrès qui se tenait ici,
Nous en profiterions pour nous poser un peu
Et jouir avec plaisir d’un repos mérité,
Après un mois entier jour et nuit à pêcher.
C’était la prime fois que je quittais mon île,
Enfin, du moins cette île qui m’avait accepté.
Papa, maman, Maïna, tout le monde était prêt
A quitter la demeure avec l’esprit tranquille.
Le trajet, un peu long, s’étendit deux semaines
Jusqu’à ce qu’enfin nous découvrions les côtes
De ce lopin de terre dont nous étions les hôtes,
Sublime et gigantesque. Quelle attraction humaine !
Papa, qui en savait toujours beaucoup sur tout
Et se plaisait souvent à transmettre alentour,
M’avait alors conté qu’il y a plusieurs années
Tous les gens de l’endroit c’étaient fait décimés
Pour avoir trop fait preuve d’une curiosité
Que le gouvernement déclara mal placée.
Une fois l’île détruite, il fallait reconstruire
Les hommes survivants accrochés à leurs songes
Autant qu’à leurs espoirs d’un monde sans mensonge,
Joignirent leurs efforts afin de rebâtir.
Point d’orgue du concept, une bibliothèque
Incroyable en grandeur et en magnificence
Contenant comme dit toutes les connaissances
Dont l’avide érudit, satisfait se délecte.
Mais ne nous attardons pas sur les rêveries
D’un jeune homme poisson aux allures étourdies,
Et revenons plutôt au présent de l’histoire
A ce congrès prévu pour durer jusqu’au soir.
La dite conférence traitait d’un sujet
Que même les anciens ne pouvaient expliquer.
En travers d’une stèle au déploiement massif,
Relique d’anciens temps trouvée non loin de là,
D’indéchiffrables signes nommés ponéglyphes
S’étiraient en narguant les savants de l’endroit.
De par ses compétences, statut en devenir
Kaïna en récompense eût la joie d’obtenir
En plus de son acquis quatre laisser passer
Dont elle décida de nous faire profiter.
Ainsi les parents prirent le temps nécessaire
Pour un tour improvisé du propriétaire
Aux côtés de la plus âgée de leurs deux filles,
Tandis que Maïna et moi forts attirés
Par autant de splendeur, décidions de fouiner
A l’endroit névralgique, juste là où fourmillent
Les secrets du savoir à tous temps conjugués.
Oui, la bibliothèque, vous l’aurez deviné.
Il était convenu au bout de l’aventure
De nous retrouver pile à l’entrée du colloque.
Mais, la notion d’horaire est un peu équivoque
Pour deux adolescents en quête de culture.
Ainsi sur le chemin nous arrêtâmes net
Nos pas devant la vitrine d’une boutique
Qui exposait l’ensemble de ses marionnettes
De la plus somptueuse à la plus rachitique.
Dans la pièce voisine un peu en contre fond
Semblait se dessiner comme une réunion
Intrigués par ceci nous voulûmes un instant
Y entrer mais un bras nous jeta promptement.
"Il est temps de partir, c’est fermé les enfants
Profitez-en que je parle encore poliment!"
Sans plus approfondir nous prîmes nos gambettes
Et hâtâmes le pas vers la bibliothèque.
Puis sans nous rendre compte le temps défila,
Cette fois plus de doute, nous étions en retard.
Lorsque nous arrivâmes vingt minutes plus tard,
Tout le monde était là s’attardant en débats.