Deux jours après la bataille contre le pirate primé, le restant de l’équipage et lui-même continuaient à naviguer sur West Blue en direction de MarinFord. Durant ce temps écoulé, le capitaine avait eu le temps de récupérer de ses blessures et était désormais prêt à continuer le voyage en pleine forme. Pendant sa convalescence, les quelques marins restants avaient dû nettoyer le bateau de la poupe jusqu’à la proue en passant par les cales. Au moins, cela les avait occupés et ainsi les dégâts occasionnés par le combat n’étaient plus visibles que sur le pont et sur la rambarde, même si, à ce niveau-là, les matelots avaient également effectué un travail admirable pour réparer et remettre en état. Cela fait, le navire devenait presque présentable et nul doutes que cela suffira à franchir Grand Line. Mais pour le moment, quitter West Blue était la préoccupation principale. Selon ce qu’on lui avait dit, ils arriveraient bientôt à la sortie de cet océan, mieux valait donc être prudent. Après tout, prudence est mère de sûreté. C’est avec cette maxime en tête que l’élite contempla la vaste étendue d’eau s’offrant à lui et sur laquelle leur embarcation se trouvait actuellement. Tout ne pouvait aller mieux. Le soleil, au zénith, brillait et une douce brise venait rafraîchir les marins. Se retournant pour voir à quoi s’occupaient ses hommes, le noble finit par quitter son poste d’observation et s’en alla rejoindre sa cabine pour y lire un nouvel ouvrage lorsque, tout à coup, une secousse eut lieue. Quelle pouvait bien en être la raison se demanda-t-il ? Etait-ce un simple poisson s’étant trop approché ? Peut-être bien, en tout cas, cela n’était pas suffisant pour l’inquiéter plus qu’un deuxième classe à l’agonie. Une dizaine de minutes plus tard, alors que le livre venait d’être entamé, un deuxième choc, bien plus violent que le précédent, eut lieu. Quittant son fauteuil pour connaître la raison de ces perturbations très gênantes, un sous-fifre lui indiqua un endroit dans l’eau près de la coque du navire d’où des bulles jaillissaient. Tandis que les autres membres de la marine le regardaient s’approcher du bord, une stupeur s’empara vite d’eux qu’en quelque chose, apparenté aux créatures aquatiques, surgit des flots et manqua de peu de happer le crâne de leur chef pour finalement atterrir sur le vaisseau avec une envie de meurtre largement perceptible. Qu’était-ce que cela ? C’était la question que se posait l’officier en faisant face à ce qui avait bien faillit lui coûter la vie. De ce qu’on pouvait en juger, la chose possédait des similitudes avec les humains tel que deux jambes et deux bras, mais était pourvu de branchies à la hauteur du cou et son corps laissait voir une nageoire dorsale semblable aux squales. Ce devait sans aucun doute être un homme-poisson de la race des requins. Mais que pouvait-il bien faire seul en ces eaux ? Hélas, obtenir une réponse n’allait certainement pas être évident au vu de cet adversaire, pour le moins belliqueux. Si c’était un combat que cet être recherchait, sa destination était la bonne. Ne prenant pas le temps de faire les présentations ni de faire attention à un soldat ayant trouvé un avis de recherche sur lequel ce requin était primé à six millions de berry’s, le sous-lieutenant dégaina ses armes et passa à l’attaque. Il fondit alors sur cible et tenta d’en finir rapidement en lui lacérant par deux fois le ventre. Malheureusement, c’était sans compter les talents particuliers de son ennemi qui cracha une sorte de gerbe d’eau qui arrêta net l’héritier des Dark dans son assaut en repoussant d’un seul coup les lames croisées. Comment un peu d’eau pouvait avoir un tel pouvoir ? C’était impensable pour tout homme normalement constitué que de lancer un liquide à pareille vitesse, mais pas pour un poisson, visiblement. L’affrontement s’annonçait plus difficile que prévu et promettait même d’être passionnant.
Une chance pour lui qui commençait à dépérir lentement à force de ne rien faire d’intéressant de ses journées et de ne pas se dépasser physiquement. Voilà qui allait lui permettre de rattraper le temps perdu. Se remettant aussi vite que possible de son émotion, la surprise empêcha cependant une quelconque parade au mouvement suivant de son ennemi qui le mitrailla de gerbes d’eau avant de lui envoyer comme une sorte de canon d’eau. N’ayant déjà pu esquiver la mitraille et s’étant donc protéger, par chance, avec ses katanas, le marin n’eut pas le temps de se préparer à recevoir une douche d’eau froide que celle-ci l’atteignait et le propulsait contre la rambarde alors que les précédentes attaques n’avaient fait que le maintenir à sa place. Son dos cognant violemment le bois et manquant de le faire passe par dessus bord fut comme une aide qui lui permit d’entraver, par hasard, le coup suivant qui était une morsure de la part de cet homme-poisson ayant envie d’en découdre en lui faisant placer une de ses lames verticalement. La cible y perdit plusieurs dents et eut une petite entaille au niveau des lèvres où s’étaient enfoncées les armes. Cependant, ce n’était pas une pareille blessure qui empêcherait le fils des flots de mener à bien son attaque. C’est avec cet état d’esprit que l’animal redoubla d’efforts pour faire tomber dans l’eau le sous-lieutenant afin d’avoir un avantage définitif et fatal sur l’homme aux cheveux noir de jais qui paraissait ne pas être impressionné par ses coups. Et cela était impardonnable. Encore un vulgaire humain se croyant supérieur à la poiscaille. Les bateaux regorgeaient de ces êtres méprisants envers ce qui ne leur ressemblait pas ou pas suffisamment selon eux-mêmes. De son côté, le capitaine tentait de tenir en y mettant tout sa force. Contenant de justesse le nouvel impact subit, le noble eut la bonne idée de se ressaisir pile au bon moment et d’enfoncer sa seconde arme latéralement dans le rein de droite du squale. Celui-ci, ressentant la vive douleur due à son inattention, stoppa son assaut et tenta de marcher à reculons pour voir ce que cela signifiait. Une grossière erreur. La ligne de mire libérée, l’élite reprit impulsion et saisit sa chance en fonçant sur le poisson et en lui transperçant le cœur. A nouveau, la sorte d’animal poussa un cri d’agonie et s’écroula sur le sol après avoir voulu porter un dernier coup au défenseur de la justice. Désormais, la menace était écartée et la vie pouvait reprendre. Du moins, pas tout à fait. Même si son adversaire avait été battu, le secret de sa présence n’avait pas encore été élucidé et nul doutes que ce n’était pas le dernier homme-poisson qu’il rencontrerait sur les océans. D’ailleurs, son dos comme ses lames avaient bien souffert de cet affrontement. Il n’était pas certain que sa colonne vertébrale soit totalement bien mise et ses armes avaient besoin d’un bon séchage tout comme ses vêtements qui sentaient l’odeur dégagée par un poisson pas frais. En soit, ni plus ni moins que ce que devenait la carcasse du requin à la seule différence que manger un homme-requin mort était pire que d’ingurgiter un poisson pas frais. Mieux valait donc se boucher les narines avant de venir sur le pont du navire si on ne voulait pas mourir intoxiqué par ce poison virulent. Retournant dans sa cabine, l’élite y essuya ses armes avant de les rengainer et fit sécher ses habits pour en remettre immédiatement d’autres. Cela fait, le noble se remit à la lecture pour profiter de ces instants paisibles où son équipage ne se montre pas particulièrement épuisant et énervant et durant lesquels lire est son unique passe-temps. Mais cette simple distraction lui procurait une quantité quasi-illimitée de savoirs pour peu qu’il s’agissait de son occupation favorite. Et c’était tout à fait le cas, il ne passait pas une journée sans ouvrir un ouvrage et le parcourir entièrement. Comme on le dit la lecture mène à la connaissance des choses.
Une chance pour lui qui commençait à dépérir lentement à force de ne rien faire d’intéressant de ses journées et de ne pas se dépasser physiquement. Voilà qui allait lui permettre de rattraper le temps perdu. Se remettant aussi vite que possible de son émotion, la surprise empêcha cependant une quelconque parade au mouvement suivant de son ennemi qui le mitrailla de gerbes d’eau avant de lui envoyer comme une sorte de canon d’eau. N’ayant déjà pu esquiver la mitraille et s’étant donc protéger, par chance, avec ses katanas, le marin n’eut pas le temps de se préparer à recevoir une douche d’eau froide que celle-ci l’atteignait et le propulsait contre la rambarde alors que les précédentes attaques n’avaient fait que le maintenir à sa place. Son dos cognant violemment le bois et manquant de le faire passe par dessus bord fut comme une aide qui lui permit d’entraver, par hasard, le coup suivant qui était une morsure de la part de cet homme-poisson ayant envie d’en découdre en lui faisant placer une de ses lames verticalement. La cible y perdit plusieurs dents et eut une petite entaille au niveau des lèvres où s’étaient enfoncées les armes. Cependant, ce n’était pas une pareille blessure qui empêcherait le fils des flots de mener à bien son attaque. C’est avec cet état d’esprit que l’animal redoubla d’efforts pour faire tomber dans l’eau le sous-lieutenant afin d’avoir un avantage définitif et fatal sur l’homme aux cheveux noir de jais qui paraissait ne pas être impressionné par ses coups. Et cela était impardonnable. Encore un vulgaire humain se croyant supérieur à la poiscaille. Les bateaux regorgeaient de ces êtres méprisants envers ce qui ne leur ressemblait pas ou pas suffisamment selon eux-mêmes. De son côté, le capitaine tentait de tenir en y mettant tout sa force. Contenant de justesse le nouvel impact subit, le noble eut la bonne idée de se ressaisir pile au bon moment et d’enfoncer sa seconde arme latéralement dans le rein de droite du squale. Celui-ci, ressentant la vive douleur due à son inattention, stoppa son assaut et tenta de marcher à reculons pour voir ce que cela signifiait. Une grossière erreur. La ligne de mire libérée, l’élite reprit impulsion et saisit sa chance en fonçant sur le poisson et en lui transperçant le cœur. A nouveau, la sorte d’animal poussa un cri d’agonie et s’écroula sur le sol après avoir voulu porter un dernier coup au défenseur de la justice. Désormais, la menace était écartée et la vie pouvait reprendre. Du moins, pas tout à fait. Même si son adversaire avait été battu, le secret de sa présence n’avait pas encore été élucidé et nul doutes que ce n’était pas le dernier homme-poisson qu’il rencontrerait sur les océans. D’ailleurs, son dos comme ses lames avaient bien souffert de cet affrontement. Il n’était pas certain que sa colonne vertébrale soit totalement bien mise et ses armes avaient besoin d’un bon séchage tout comme ses vêtements qui sentaient l’odeur dégagée par un poisson pas frais. En soit, ni plus ni moins que ce que devenait la carcasse du requin à la seule différence que manger un homme-requin mort était pire que d’ingurgiter un poisson pas frais. Mieux valait donc se boucher les narines avant de venir sur le pont du navire si on ne voulait pas mourir intoxiqué par ce poison virulent. Retournant dans sa cabine, l’élite y essuya ses armes avant de les rengainer et fit sécher ses habits pour en remettre immédiatement d’autres. Cela fait, le noble se remit à la lecture pour profiter de ces instants paisibles où son équipage ne se montre pas particulièrement épuisant et énervant et durant lesquels lire est son unique passe-temps. Mais cette simple distraction lui procurait une quantité quasi-illimitée de savoirs pour peu qu’il s’agissait de son occupation favorite. Et c’était tout à fait le cas, il ne passait pas une journée sans ouvrir un ouvrage et le parcourir entièrement. Comme on le dit la lecture mène à la connaissance des choses.