>>James Fermal
Pseudonyme : Ze Boss Age: 26 piges Sexe : Homme Race : Ange Rang : Chasseur de tête Métier : Base-ballman ! Groupe : Chasseur de prime Déjà un équipage : Nan, je débarque à peine. But : Devenir le numéro 1 en absolument tout ce qui est possible et imaginable ! Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : On verra pour plus tard. Mais à priori, c’est le haki des rois qui est visé bien sur. (entre visé et atteint il y a une nuance XD) Équipements : Une batte de base-ball et mon impact-dial, j'ai rien d'autre! Codes du règlement (2) : Parrain : Moi ? Parrainé ? Tu me prends pour un môme ?! |
>> Mon physique
Tu veux savoir à quoi je ressemble ? Ben écoute c’est pas compliqué, ouvre bien tes oreilles et tu pourras me reconnaître même au milieu d’une foule. Enfin vu que j’écris, ouvre bien tes yeux plutôt...Pas tes oreilles... Oh, ça va ! T’avais compris ! Bref c’est parti.
Déjà, je fais 1m81, ce qui est la taille parfaite à mes yeux. Pas trop grand pour dépasser tout le monde dans la foule et passer pour un con et pas trop petit pour.... ba parce qu’être petit ca craint et puis c’est tout. Je fais 85kg le matin au réveil et je peux t’assurer qu’il y a pas un pet’ de gras là dedans. Tu veux tâter ? Tiens... Tu vois ? Du béton tout ça ! Pour le reste, je suis blond et j’ai les yeux verts, ce qui est probablement du au fait que mes origines soient angéliques comme le prouvent mes ailes majestueuses. Hey, 35 cm, pour la moyenne des anges, c’est majestueux déjà !
Ma peau est assez bronzée ; quand on vit dans le ciel, il fait beau tout le temps, et j’ai une musculature fine et sèche. Si on veut être au top, il faut s’entraîner sans jamais rien lâcher. C’est comme ça qu’on transforme son corps en vraie œuvre d’art ! Y a pas de secret ! Une autre particularité, je n’ai pas la moindre pilosité faciale malgré mon âge avancé. Ca tombe bien, j’ai pas de temps à perdre à me raser. Pour le reste, étant blond, ca se voit quasiment pas. Je sais, j’ai de la chance d’être aussi beau. Moi je dirais plutôt que c’est le destin. Le meilleur à hérité du meilleur physique. Difficile de croire à une coïncidence.
Bon mais on oublie que je me trimballe pas à poil là ! Faut peut-être parler de mes fringues ! Je porte toujours un bandana noir qui me recouvre les cheveux, attaché à l’arrière du crâne pour éviter d’avoir la boucle qui me tombe devant les yeux. J’ai une chemise rouge... Attend ! Faut savoir que rouge et noir c’est mes couleurs préférés ! Le noir, c’est la nuit, les ténèbres, tout ça, tous les trucs classes quoi ! Et le rouge, c’est le sang, la colère, la tension... Tous les trucs d’hommes quoi ! Donc vu que je suis un homme qui a la classe, voilà...bref. Une chemise rouge, donc, à manches courtes pour éviter certains problèmes de transpiration. Va passer toute une journée sur le pont d’un bateau avec des manches longues, tu m’en diras des nouvelles ! Par-dessus, un gilet assez résistant noir qui me protège de la plupart des coups de bases. Genre coups de poings, de pieds et d’épées si c’est pas trop puissant. Bon ça arrête pas une balle non plus, mais ca m’a déjà servi plus d’une fois en combat. Pis en plus comme c’est moulé sur mesure, ca fait ressortir mes pecs et ca c’est classe ! Par-dessus ce gilet, formant une croix, il y mes ceintures cartouchières. Là où j’ai mes réserves de balles quoi. Mes balles de baseball, hein, si vous avez tous suivi. Je suis base-ballman, moi pas sniper. S’en prendre au gens de loin c’est pour les tapettes. Mais on est là pour parler de mon physique alors on y retourner.
J’ai des mitaines en permanence, en cuir noir. Ca m’évite d’attraper des cloques à force de tenir ma batte et de frapper comme un taré. Pour le reste, pantalon en tissu léger noir également et des chaussures en cuir rouge parce que c’est vraiment la classe à Dallas ! Ne vas pas me dire le contraire ! Et enfin le summum du chic et de la gentlemanerie humaine, des lunettes de soleil très fine et effilées, noires.
Voilà, si avec tout ça tu m’as pas cerné, je peux rien pour toi. Passes à la partie psychologique et voit si ca passe mieux.
>> Psychologie
Alors là on entre dans la partie sensible. J’espère que t’es attentif parce que d’ordinaire je ne parle JAMAIS de ma psychologie. Je laisse plutôt parler ma batte. Mais là, une fois n’est pas coutume, je vais me plier au règlement et te livrer le secret du fonctionnement de mon psychisme. Il y a une simple règle à savoir : je ne supporte pas de ne pas être premier. Faut pas croire, je me suis souvent interrogé moi-même et j’en suis arrivé à la conclusion que j’avais un complexe d’infériorité poussé à un niveau extrême. Le simple fait de savoir que quelqu’un est plus fort que moi dans un domaine, ca me rend fou de rage. Plus fort que moi ? Comment ça plus fort que moi ? Tu te crois supérieur, c’est ça ? Tu penses que tu vaux mieux que moi ? Et puis paf, ca part en sucette et je pète tout. Mais que ce soit en combat singulier, en vitesse ou en tricot, là n’est pas la question ! Je ne refuse jamais un défi et ne supporte pas de perdre.
Du coup, je passe pour quelqu’un d’agressif. C’est faux, je suis juste très susceptible. Je ne m’en prends jamais au plus faible que moi par plaisir, c’est bien que je n’ai pas un mauvais fond. Les faibles ne m’intéressent pas, vu que je considère que tout le monde est plus faible que moi. Cela dure depuis que je suis tout petit et mon rêve était de devenir le personnage le plus important de tout Skypiea. Ou tout du moins le plus célèbre. Et très jeune, je me suis rendu compte qu’on se souvenait plus facilement des mauvaises choses que des bonnes choses. Celui qui frappe une grand-mère, on parlera de lui pendant des semaines. Celui qui lui tient le porte ouverte et l’aide à monter ses courses jusqu’à chez elle, personne ne le remarquera. Donc, j’ai décidé de foutre le bordel pour devenir très connu. Si les gens étaient moins cons, j’aurais bien agit. Mais ils le sont, c’est comme ça alors si vous voulez me jugez, il faudra juger l’humanité entière.
Pour ce qui est des camarades, j’ai généralement beaucoup de mal à m’en faire. Difficile de s’associer à quelqu’un que l’on considère comme inférieur à soi. Il faudrait que je trouve quelqu’un qui a autant de valeur que moi mais est-ce qu’il existe des gens comme ça au moins ? Pas sûr, à vérifier. Mais d’un autre coté, avoir beaucoup de nakamas autour de soi, ca fait plus classe que le solitaire voguant tout seul sur la mer donc j’essaye de surmonter ça et d’aller de l’avant malgré tout.
J’aime beaucoup manger mais je ne bois jamais d’alcool, sauf bien évidemment, quand on me lance un défi. Boire diminue les capacités physiques et mentales et je supporte pas de ne pas être au top du top en permanence. Ca me révulse carrément quoi ! Sinon qu’est ce que je pourrais dire d’autre... J’aime bien tous ce qui impressionne, qu’à de la gueule quoi. Genre les explosions, les effondrements, les meurtres spectaculaires. Tous ce qui marque en fait. Et les remords, c’est pas trop mon truc, de toute façon, ceux que je tue n’ont pas grande valeur à mes yeux, comparé au plaisir qui m’est procuré.
Voilà, j’en suis pas spécialement fier, j’en ai pas spécialement honte, mais c’est comme ça que je fonctionne et je changerai surement pas pour te faire plaisir.
>> Biographie
Je suis né le 11 avril 1597, très bonne année au demeurant, sur l’une des îles de céleste de Skypiea. J’ai pas grand-chose à dire à propos de ma famille. Mon père était un riche homme d’affaires travaillant dans le commerce de plumes d’autruche rose de Papouasie occidentale et ma mère était la conseillère particulière du bras-droit du premier ministre du cinquième parlement par alliance du front de libération Skypiéen. Ou un truc dans ce genre là. J‘ai la mémoire qui flanche je me souviens plus très bien. Mais c’est surtout parce qu’ils étaient jamais là ces deux cons. Je me suis élevé tout seul, à la force du poignet comme on dit, sans jeu de mot vous serez gentils. J’avais une nounou qui était payée une blinde à rien foutre, elle passait son temps à l’escargophone avec son chéri pendant que je me faisais chier. Du coup, personne n’était là quand j’ai fait mes premiers pas, les premiers mots que j’ai prononcés étaient tirés d’une conversation coquine de ma nounou et mes résultats scolaires n’intéressaient personne. J’ai donc très vite contracté un manque d’affection évident et bien compréhensible j’espère, sinon c’est que vous avez pas de cœur. Dés que mes parents rentraient à la maison, je me mettais à tout péter dans la baraque, à faire des crises et à hurler. Mes parents en avaient marre, mais au moins ils faisaient attention à moi. Pareil pour la nounou, elle ne pouvait plus escargophoner tranquille et était bien obligé de s’occuper de moi, au moins pour que je la ferme. J’ai même été jusqu’à piller un magasin de dials. Je n’ai emporté qu’un simple Impact-dial, ma toute première possession personnelle. Je n’avais jamais eu de cadeau d’anniversaire de ma vie, ce dial était le première chose que je pouvais appeler « mien ».
A l’âge de dix ans, ils m’ont inscrit à un sport, pensant d’après le psychiatre que mon comportement était du à un trop plein d’énergie non-évacué. Ils m’ont laissé choisir. Un peu au hasard, j’ai pris le base-ball. J’avais déjà vu des base-ballman célèbre et ils avaient la classe. Je voulais être célèbre et avoir la classe. C’était donc un bon choix. Je me suis mis à m’entraîner avec une détermination sans égale. Je voulais que mon entraineur soit fier de moi, je voulais devenir célèbre, être aimé et adulé. De plus, toute mon attention s’étant porté sur le base-ball, j’ai arrêté de faire chier mes parents, l’attention de ces deux connards ne m’important plus le moins du monde. Je valais mieux qu’eux, je venais juste de m’en rendre compte. Et je suis vite devenu un des meilleurs joueurs de tout Skypiea. Moi, je cherchais le home-run, rien d’autre. La popularité d’un joueur n’est du qu’à la quantité de home-run qu’il a placé dans sa carrière. On s’en fout de qui tourne le plus autour des bases.
L’année dernière, il y avait le plus grand championnat de base-ball de toutes les îles célestes et, bien entendu, j’arrivais comme un des favoris. Cela faisait des années que je m’entraînais comme un malade à taper dans tout ce qui bougeait, de plus en plus fort. J’étais le numéro un (pléonasme, dans mon cas) et je le savais. Tout commençait bien, la partie débutait et je pouvais voir des banderoles avec mon nom dans la foule, tenues par des jeunes filles en chaleur dont je comptais m’occuper une fois le match remporté.
Le soleil était au plus haut, je sentais la fraicheur du vent dans mes cheveux, bandana noué, ok ! J’embrasse mon dial porte bonheur et ferme les yeux. Le coup de sifflet retentit, je frappe, la balle s’envole, les yeux du public suivent la trajectoire, elle redescend et....sors du terrain ! Home-run ! Un début du tonnerre, la foule qui m’acclame. La partie se déroule normalement sauf que je vous le batteur adverse faire un home-run également. J’ai tout fait pourtant rattraper cette putain de balle mais c’était impossible. Il allait me piquer la vedette ! A mon tour ! Je chope la batte, serre les doigts, une goutte de sueur coule de mon front, la balle part, je la rate ! C’est la tension, le stress, je me suis trop précipité, bon, je dois pas foirer mon deuxième essai. La balle arrive. Elle est hors cadre mais j’ai un réflexe à la con et tente quand même de la frapper. Bien évidemment, je la rate et passe pour un con, j’aurais du ne pas bouger et le laisser foirer son lancer. Je sens la pression monter en moi, le public se moque de moi et je risque même d’être éliminé ! Moi ! Je suis trempé de sueur, le soleil frappe mais en est-ce vraiment la cause ?
Cet enfoiré de lanceur à un sourire sur le visage. Comme j’aimerais frapper de toutes mes forces dans sa petite gueule ! Il arme son bras, le public fait un silence total et je vois alors la balle arriver vers moi. Le temps semble alors s’être ralentit. Elle est dans le cadre, je me décale légèrement, me crispe sur la batte pivote, frappe c’est bon ! Je l’ai eu, la frappe est extraordinaire. La balle part comme un boulet de canon, aucune chance qu’elle n’atterrisse dans le terrain. Mais je vois un joueur adverse courir comme un dératé. Qu’est ce qu’il espère ? Je suis apparemment le seul à l’avoir remarqué, tout le monde fixant la balle. Cet enfoiré, c’était celui qui avait placé un home-run, il voulait m’empêcher d‘en mettre un deuxième pour passer en tête ! Je le vois dégrafer son gant, sauter en l’air, donner deux grands coups d’ailes pour se propulser en l’air et lancer son gant. Le gant croise la trajectoire de la balle qui est stoppé en l’air et retombe presqu’à la verticale, dans ses mains. Il venait non seulement de m’empêcher de faire mon home-run mais en plus de la chopper avant le premier rebond. J’étais éliminé ! Mais il avait triché ! Je fonce vers l’arbitre en gueulant ! La clause 4 bis alinéa 16 paragraphe 13 ligne 8 du code international du bon comportement lors de grande rencontre base-ballique sur le territoire céleste
stipule très clairement qu’il est interdit de voler durant les matchs ! Il avait utilisé ses ailes, il devait être disqualifié et mon home-run devait être validé ! Mais j’étais le seul à l’avoir vu ! Tout un stade disposé de manière concentrique, des dizaines de visio-dials, un arbitre, l’action se passe en plein milieu et personne n’a rien vu ! Comme par hasard ! J’ai alors carrément pété un câble, j’ai foncé droit vers le tricheur et ai frappé de toutes mes forces au niveau de la tempe. La tête s’est décrochée et c’est avec un grand plaisir que j’ai effectué mon troisième home run.
Le lendemain matin, le verdict avait été rendu. J’étais banni de Skypiea, une condamnation à mort, ni plus ni moins. Je trouvais ça un peu dur, après tout, il avait vraiment triché. Mais bon, je ne pouvais pas lutter contre le système. Ils m’ont attaché les ailes ensemble et m’ont balancé du haut du nuage terminolimbus, en forme de planche. Avec tout le style que j’ai pu, j’ai tenté de faire bonne figure, même face à la mort. Ma seule exigence avait été de sauter avec ma batte et mon impact-dial. Personne ne devait me les prendre, c’était tout ce que je possédais. Je pris mon élan et fit un saut de l’ange (haha) et me laissa tomber tête la première à travers les nuages d’un blanc éclatant qui était symbole de mort pour quiconque y tombait. Personne ne savait ce qu’il y avait en dessous. Une chose était sur, personne n’en était jamais revenu. La légende racontait qu’il y avait un autre monde après, bien plus grand, peuplé de milliers de créatures extraordinaires... Quelles conneries, moi qui tombais en chute libre, je ne me sentais vraiment pas arriver vers un monde meilleur. Au contraire, le vent me fouettait la gueule et je sentais une odeur piquante totalement inconnue qui me débouchait les sinus. Quand j’ai ouvert les yeux, c’était tout bleu. L’instant d’après, j’ai perdu connaissances.
Quand je me suis réveillé, j’étais sur une île avec du sable plein la tronche. J’en avais encore jamais vu, ni ça, ni la mer, ni les palmiers, tout était nouveau ! Rigole pas, de là où je viens, on n’a pas ce genre de trucs, c’est des nuages partout. Je regardais si j’avais rien de cassé et apparemment, tout allait bien. Ma batte avait une fissure ce qui la rendait inutilisable. Avec mauvaise humeur, je la balançais au loin et prit mon dial dans les mains. Quand j’ai appuyé dessus, une onde de choc extraordinaire s’en est échappée, dévastant une bonne partie de la forêt qui se trouvait devant moi. Les arbres étaient couchés, certains même déracinés et la terre s’était soulevé sur une longue trainée. Je compris alors que c’était lui qui avait absorbé le choc de ma chute contre l’eau. Comme je le portais en pendentif et que j’avais sauté tête en avant, il avait surement atteint l’eau en premier et encaissé une grande partie de la collision. Il m’avait sauvé la vie.
Alors ca y est, les légendes étaient vrais, ca fait maintenant un an que je suis arrivé dans votre montre là et j’essaye de m’en sortir. J’ai racheté une batte chez un marchand humain. La qualité est moins bonne mais bon, on fera avec pour le moment. Pour vivre, j'ai découvert un système de "prime". Les mecs les plus forts sont montrés sur des affiches et y a une récompense pour celui qui lui pétera la gueule. En gros, je montre à tous que je suis plus balèze que ceux qui sont recherchés et en plus on me file du fric! Je sens que je vais adorer ma vie sur Terre! Peut-être même qu'un jour je finirais par exploser le Seigneur des pirates!
Tu veux savoir à quoi je ressemble ? Ben écoute c’est pas compliqué, ouvre bien tes oreilles et tu pourras me reconnaître même au milieu d’une foule. Enfin vu que j’écris, ouvre bien tes yeux plutôt...Pas tes oreilles... Oh, ça va ! T’avais compris ! Bref c’est parti.
Déjà, je fais 1m81, ce qui est la taille parfaite à mes yeux. Pas trop grand pour dépasser tout le monde dans la foule et passer pour un con et pas trop petit pour.... ba parce qu’être petit ca craint et puis c’est tout. Je fais 85kg le matin au réveil et je peux t’assurer qu’il y a pas un pet’ de gras là dedans. Tu veux tâter ? Tiens... Tu vois ? Du béton tout ça ! Pour le reste, je suis blond et j’ai les yeux verts, ce qui est probablement du au fait que mes origines soient angéliques comme le prouvent mes ailes majestueuses. Hey, 35 cm, pour la moyenne des anges, c’est majestueux déjà !
Ma peau est assez bronzée ; quand on vit dans le ciel, il fait beau tout le temps, et j’ai une musculature fine et sèche. Si on veut être au top, il faut s’entraîner sans jamais rien lâcher. C’est comme ça qu’on transforme son corps en vraie œuvre d’art ! Y a pas de secret ! Une autre particularité, je n’ai pas la moindre pilosité faciale malgré mon âge avancé. Ca tombe bien, j’ai pas de temps à perdre à me raser. Pour le reste, étant blond, ca se voit quasiment pas. Je sais, j’ai de la chance d’être aussi beau. Moi je dirais plutôt que c’est le destin. Le meilleur à hérité du meilleur physique. Difficile de croire à une coïncidence.
Bon mais on oublie que je me trimballe pas à poil là ! Faut peut-être parler de mes fringues ! Je porte toujours un bandana noir qui me recouvre les cheveux, attaché à l’arrière du crâne pour éviter d’avoir la boucle qui me tombe devant les yeux. J’ai une chemise rouge... Attend ! Faut savoir que rouge et noir c’est mes couleurs préférés ! Le noir, c’est la nuit, les ténèbres, tout ça, tous les trucs classes quoi ! Et le rouge, c’est le sang, la colère, la tension... Tous les trucs d’hommes quoi ! Donc vu que je suis un homme qui a la classe, voilà...bref. Une chemise rouge, donc, à manches courtes pour éviter certains problèmes de transpiration. Va passer toute une journée sur le pont d’un bateau avec des manches longues, tu m’en diras des nouvelles ! Par-dessus, un gilet assez résistant noir qui me protège de la plupart des coups de bases. Genre coups de poings, de pieds et d’épées si c’est pas trop puissant. Bon ça arrête pas une balle non plus, mais ca m’a déjà servi plus d’une fois en combat. Pis en plus comme c’est moulé sur mesure, ca fait ressortir mes pecs et ca c’est classe ! Par-dessus ce gilet, formant une croix, il y mes ceintures cartouchières. Là où j’ai mes réserves de balles quoi. Mes balles de baseball, hein, si vous avez tous suivi. Je suis base-ballman, moi pas sniper. S’en prendre au gens de loin c’est pour les tapettes. Mais on est là pour parler de mon physique alors on y retourner.
J’ai des mitaines en permanence, en cuir noir. Ca m’évite d’attraper des cloques à force de tenir ma batte et de frapper comme un taré. Pour le reste, pantalon en tissu léger noir également et des chaussures en cuir rouge parce que c’est vraiment la classe à Dallas ! Ne vas pas me dire le contraire ! Et enfin le summum du chic et de la gentlemanerie humaine, des lunettes de soleil très fine et effilées, noires.
Voilà, si avec tout ça tu m’as pas cerné, je peux rien pour toi. Passes à la partie psychologique et voit si ca passe mieux.
>> Psychologie
Alors là on entre dans la partie sensible. J’espère que t’es attentif parce que d’ordinaire je ne parle JAMAIS de ma psychologie. Je laisse plutôt parler ma batte. Mais là, une fois n’est pas coutume, je vais me plier au règlement et te livrer le secret du fonctionnement de mon psychisme. Il y a une simple règle à savoir : je ne supporte pas de ne pas être premier. Faut pas croire, je me suis souvent interrogé moi-même et j’en suis arrivé à la conclusion que j’avais un complexe d’infériorité poussé à un niveau extrême. Le simple fait de savoir que quelqu’un est plus fort que moi dans un domaine, ca me rend fou de rage. Plus fort que moi ? Comment ça plus fort que moi ? Tu te crois supérieur, c’est ça ? Tu penses que tu vaux mieux que moi ? Et puis paf, ca part en sucette et je pète tout. Mais que ce soit en combat singulier, en vitesse ou en tricot, là n’est pas la question ! Je ne refuse jamais un défi et ne supporte pas de perdre.
Du coup, je passe pour quelqu’un d’agressif. C’est faux, je suis juste très susceptible. Je ne m’en prends jamais au plus faible que moi par plaisir, c’est bien que je n’ai pas un mauvais fond. Les faibles ne m’intéressent pas, vu que je considère que tout le monde est plus faible que moi. Cela dure depuis que je suis tout petit et mon rêve était de devenir le personnage le plus important de tout Skypiea. Ou tout du moins le plus célèbre. Et très jeune, je me suis rendu compte qu’on se souvenait plus facilement des mauvaises choses que des bonnes choses. Celui qui frappe une grand-mère, on parlera de lui pendant des semaines. Celui qui lui tient le porte ouverte et l’aide à monter ses courses jusqu’à chez elle, personne ne le remarquera. Donc, j’ai décidé de foutre le bordel pour devenir très connu. Si les gens étaient moins cons, j’aurais bien agit. Mais ils le sont, c’est comme ça alors si vous voulez me jugez, il faudra juger l’humanité entière.
Pour ce qui est des camarades, j’ai généralement beaucoup de mal à m’en faire. Difficile de s’associer à quelqu’un que l’on considère comme inférieur à soi. Il faudrait que je trouve quelqu’un qui a autant de valeur que moi mais est-ce qu’il existe des gens comme ça au moins ? Pas sûr, à vérifier. Mais d’un autre coté, avoir beaucoup de nakamas autour de soi, ca fait plus classe que le solitaire voguant tout seul sur la mer donc j’essaye de surmonter ça et d’aller de l’avant malgré tout.
J’aime beaucoup manger mais je ne bois jamais d’alcool, sauf bien évidemment, quand on me lance un défi. Boire diminue les capacités physiques et mentales et je supporte pas de ne pas être au top du top en permanence. Ca me révulse carrément quoi ! Sinon qu’est ce que je pourrais dire d’autre... J’aime bien tous ce qui impressionne, qu’à de la gueule quoi. Genre les explosions, les effondrements, les meurtres spectaculaires. Tous ce qui marque en fait. Et les remords, c’est pas trop mon truc, de toute façon, ceux que je tue n’ont pas grande valeur à mes yeux, comparé au plaisir qui m’est procuré.
Voilà, j’en suis pas spécialement fier, j’en ai pas spécialement honte, mais c’est comme ça que je fonctionne et je changerai surement pas pour te faire plaisir.
>> Biographie
Je suis né le 11 avril 1597, très bonne année au demeurant, sur l’une des îles de céleste de Skypiea. J’ai pas grand-chose à dire à propos de ma famille. Mon père était un riche homme d’affaires travaillant dans le commerce de plumes d’autruche rose de Papouasie occidentale et ma mère était la conseillère particulière du bras-droit du premier ministre du cinquième parlement par alliance du front de libération Skypiéen. Ou un truc dans ce genre là. J‘ai la mémoire qui flanche je me souviens plus très bien. Mais c’est surtout parce qu’ils étaient jamais là ces deux cons. Je me suis élevé tout seul, à la force du poignet comme on dit, sans jeu de mot vous serez gentils. J’avais une nounou qui était payée une blinde à rien foutre, elle passait son temps à l’escargophone avec son chéri pendant que je me faisais chier. Du coup, personne n’était là quand j’ai fait mes premiers pas, les premiers mots que j’ai prononcés étaient tirés d’une conversation coquine de ma nounou et mes résultats scolaires n’intéressaient personne. J’ai donc très vite contracté un manque d’affection évident et bien compréhensible j’espère, sinon c’est que vous avez pas de cœur. Dés que mes parents rentraient à la maison, je me mettais à tout péter dans la baraque, à faire des crises et à hurler. Mes parents en avaient marre, mais au moins ils faisaient attention à moi. Pareil pour la nounou, elle ne pouvait plus escargophoner tranquille et était bien obligé de s’occuper de moi, au moins pour que je la ferme. J’ai même été jusqu’à piller un magasin de dials. Je n’ai emporté qu’un simple Impact-dial, ma toute première possession personnelle. Je n’avais jamais eu de cadeau d’anniversaire de ma vie, ce dial était le première chose que je pouvais appeler « mien ».
A l’âge de dix ans, ils m’ont inscrit à un sport, pensant d’après le psychiatre que mon comportement était du à un trop plein d’énergie non-évacué. Ils m’ont laissé choisir. Un peu au hasard, j’ai pris le base-ball. J’avais déjà vu des base-ballman célèbre et ils avaient la classe. Je voulais être célèbre et avoir la classe. C’était donc un bon choix. Je me suis mis à m’entraîner avec une détermination sans égale. Je voulais que mon entraineur soit fier de moi, je voulais devenir célèbre, être aimé et adulé. De plus, toute mon attention s’étant porté sur le base-ball, j’ai arrêté de faire chier mes parents, l’attention de ces deux connards ne m’important plus le moins du monde. Je valais mieux qu’eux, je venais juste de m’en rendre compte. Et je suis vite devenu un des meilleurs joueurs de tout Skypiea. Moi, je cherchais le home-run, rien d’autre. La popularité d’un joueur n’est du qu’à la quantité de home-run qu’il a placé dans sa carrière. On s’en fout de qui tourne le plus autour des bases.
L’année dernière, il y avait le plus grand championnat de base-ball de toutes les îles célestes et, bien entendu, j’arrivais comme un des favoris. Cela faisait des années que je m’entraînais comme un malade à taper dans tout ce qui bougeait, de plus en plus fort. J’étais le numéro un (pléonasme, dans mon cas) et je le savais. Tout commençait bien, la partie débutait et je pouvais voir des banderoles avec mon nom dans la foule, tenues par des jeunes filles en chaleur dont je comptais m’occuper une fois le match remporté.
Le soleil était au plus haut, je sentais la fraicheur du vent dans mes cheveux, bandana noué, ok ! J’embrasse mon dial porte bonheur et ferme les yeux. Le coup de sifflet retentit, je frappe, la balle s’envole, les yeux du public suivent la trajectoire, elle redescend et....sors du terrain ! Home-run ! Un début du tonnerre, la foule qui m’acclame. La partie se déroule normalement sauf que je vous le batteur adverse faire un home-run également. J’ai tout fait pourtant rattraper cette putain de balle mais c’était impossible. Il allait me piquer la vedette ! A mon tour ! Je chope la batte, serre les doigts, une goutte de sueur coule de mon front, la balle part, je la rate ! C’est la tension, le stress, je me suis trop précipité, bon, je dois pas foirer mon deuxième essai. La balle arrive. Elle est hors cadre mais j’ai un réflexe à la con et tente quand même de la frapper. Bien évidemment, je la rate et passe pour un con, j’aurais du ne pas bouger et le laisser foirer son lancer. Je sens la pression monter en moi, le public se moque de moi et je risque même d’être éliminé ! Moi ! Je suis trempé de sueur, le soleil frappe mais en est-ce vraiment la cause ?
Cet enfoiré de lanceur à un sourire sur le visage. Comme j’aimerais frapper de toutes mes forces dans sa petite gueule ! Il arme son bras, le public fait un silence total et je vois alors la balle arriver vers moi. Le temps semble alors s’être ralentit. Elle est dans le cadre, je me décale légèrement, me crispe sur la batte pivote, frappe c’est bon ! Je l’ai eu, la frappe est extraordinaire. La balle part comme un boulet de canon, aucune chance qu’elle n’atterrisse dans le terrain. Mais je vois un joueur adverse courir comme un dératé. Qu’est ce qu’il espère ? Je suis apparemment le seul à l’avoir remarqué, tout le monde fixant la balle. Cet enfoiré, c’était celui qui avait placé un home-run, il voulait m’empêcher d‘en mettre un deuxième pour passer en tête ! Je le vois dégrafer son gant, sauter en l’air, donner deux grands coups d’ailes pour se propulser en l’air et lancer son gant. Le gant croise la trajectoire de la balle qui est stoppé en l’air et retombe presqu’à la verticale, dans ses mains. Il venait non seulement de m’empêcher de faire mon home-run mais en plus de la chopper avant le premier rebond. J’étais éliminé ! Mais il avait triché ! Je fonce vers l’arbitre en gueulant ! La clause 4 bis alinéa 16 paragraphe 13 ligne 8 du code international du bon comportement lors de grande rencontre base-ballique sur le territoire céleste
stipule très clairement qu’il est interdit de voler durant les matchs ! Il avait utilisé ses ailes, il devait être disqualifié et mon home-run devait être validé ! Mais j’étais le seul à l’avoir vu ! Tout un stade disposé de manière concentrique, des dizaines de visio-dials, un arbitre, l’action se passe en plein milieu et personne n’a rien vu ! Comme par hasard ! J’ai alors carrément pété un câble, j’ai foncé droit vers le tricheur et ai frappé de toutes mes forces au niveau de la tempe. La tête s’est décrochée et c’est avec un grand plaisir que j’ai effectué mon troisième home run.
Le lendemain matin, le verdict avait été rendu. J’étais banni de Skypiea, une condamnation à mort, ni plus ni moins. Je trouvais ça un peu dur, après tout, il avait vraiment triché. Mais bon, je ne pouvais pas lutter contre le système. Ils m’ont attaché les ailes ensemble et m’ont balancé du haut du nuage terminolimbus, en forme de planche. Avec tout le style que j’ai pu, j’ai tenté de faire bonne figure, même face à la mort. Ma seule exigence avait été de sauter avec ma batte et mon impact-dial. Personne ne devait me les prendre, c’était tout ce que je possédais. Je pris mon élan et fit un saut de l’ange (haha) et me laissa tomber tête la première à travers les nuages d’un blanc éclatant qui était symbole de mort pour quiconque y tombait. Personne ne savait ce qu’il y avait en dessous. Une chose était sur, personne n’en était jamais revenu. La légende racontait qu’il y avait un autre monde après, bien plus grand, peuplé de milliers de créatures extraordinaires... Quelles conneries, moi qui tombais en chute libre, je ne me sentais vraiment pas arriver vers un monde meilleur. Au contraire, le vent me fouettait la gueule et je sentais une odeur piquante totalement inconnue qui me débouchait les sinus. Quand j’ai ouvert les yeux, c’était tout bleu. L’instant d’après, j’ai perdu connaissances.
Quand je me suis réveillé, j’étais sur une île avec du sable plein la tronche. J’en avais encore jamais vu, ni ça, ni la mer, ni les palmiers, tout était nouveau ! Rigole pas, de là où je viens, on n’a pas ce genre de trucs, c’est des nuages partout. Je regardais si j’avais rien de cassé et apparemment, tout allait bien. Ma batte avait une fissure ce qui la rendait inutilisable. Avec mauvaise humeur, je la balançais au loin et prit mon dial dans les mains. Quand j’ai appuyé dessus, une onde de choc extraordinaire s’en est échappée, dévastant une bonne partie de la forêt qui se trouvait devant moi. Les arbres étaient couchés, certains même déracinés et la terre s’était soulevé sur une longue trainée. Je compris alors que c’était lui qui avait absorbé le choc de ma chute contre l’eau. Comme je le portais en pendentif et que j’avais sauté tête en avant, il avait surement atteint l’eau en premier et encaissé une grande partie de la collision. Il m’avait sauvé la vie.
Alors ca y est, les légendes étaient vrais, ca fait maintenant un an que je suis arrivé dans votre montre là et j’essaye de m’en sortir. J’ai racheté une batte chez un marchand humain. La qualité est moins bonne mais bon, on fera avec pour le moment. Pour vivre, j'ai découvert un système de "prime". Les mecs les plus forts sont montrés sur des affiches et y a une récompense pour celui qui lui pétera la gueule. En gros, je montre à tous que je suis plus balèze que ceux qui sont recherchés et en plus on me file du fric! Je sens que je vais adorer ma vie sur Terre! Peut-être même qu'un jour je finirais par exploser le Seigneur des pirates!
Dernière édition par James Fermal le Mer 21 Déc 2011 - 16:14, édité 7 fois