• C’EST UN GALION PIRAAAAATE !!!
• TOUS AUX ABRIS !!!
• PREVENEZ LES MARINES !!!!
Un galion. Un gigantesque galion à l’allure fantomatique, s’avançait vers le port de Shell-Town et menaçait d’annexer la ville. Pour confirmer cette impression angoissante, le navire pirate se mit à tirer des boulets de canons vers l’île et commençait à détruire les docks du port. L’effondrement des quelques bâtiments touchées par ces projectiles ennemis finissait d’effrayer la population dans les environs : C’était la débandade générale. Pourquoi est-ce que l’alerte n’avait pas été rapidement donnée ? Pourquoi le navire n’avait-il pas été repéré plus tôt par les hautes tours de la base ? Tout simplement à cause du brouillard qui s’était installé dans la région ces derniers temps, digne du Triangle Florian qui abritait le fameux Thriller Bark. La terreur avait gagné le port complètement sens dessus dessous. Au milieu des flammes, quelques enfants terrorisés n’avaient d’yeux que pour pleurer avant d’être rapidement rattrapés par des femmes qui couraient se réfugier à l’intérieur de la ville. Les dockers en vaillants hommes, essayaient d’aider les civils à quitter rapidement le port qui subissait une invasion, ce qui était plutôt rare. Ultra rare même. Pendant ce temps le vaisseau continuait son avancée vers la ville. Rien ni personne semblait pouvoir l’arrêter dans son élan destructeur…
• COLONEL, ÇÀ CRAINT, UN BATEAU PIRATE EN APPROCHE !!!
• Ayé ayé… Je sais… J’viens de voir à travers mon hublot…
Le jeune marine qui se précipitait vers ma cabine se planta d’un seul coup devant moi, comme un piquet, avant d’effectuer un garde à vous, la mine faussement sereine. Le pauvre semblait effrayé plus qu’autre chose. Je lui fis un petit sourire avant de tapoter son épaule et continuer ma route vers le pont de l’Old Timer. Qu’est ce que je foutais sur mon ancien navire me demanderez vous ? C’est simple : Le destin et la coïncidence avaient voulu que je vienne récupérer des anciens dossiers que j’allais aller ranger dans le Léviathan. Une sorte de déménagement si on veut. J’en avais trouvé quelques uns, mais la recherche pour moi n’était pas encore terminée. Pour tout vous dire, elle durait depuis quelques heures déjà. Fidèle à moi-même, j’avais eu la flemme de continuer mes fouilles tant et si bien qu’au bout d’un moment, j’ronflais littéralement à même le sol avec pour simple drap une tonne de paperasse. Ce qui m’avait tiré du royaume de Morphée ? Les bruits d’explosions et les cris hystériques qui se multipliaient au port. Difficile de pouvoir dormir avec tout ce boucan environnant. Par pure curiosité, j’avais plaqué ma face encore ensommeillée sur mon hublot avant d’apercevoir la gigantesque silhouette d’un navire qui canardait la paisible cité de Shell…
• Colonel ! Ne vaut-il pas attendre les renforts ? J’ai prévenu la base par den den Mushi !
• Tu as bien fait, O’Brian… Mais le temps qu’ils arrivent et ces pirates auront déjà accostés l’île… Ca n’me prendra qu’un petit instant pour régler l’affaire. Observe seulement.
Le caporal qui avait été ma seule escorte jusqu’ici, se tut et me suivit jusqu’au pont. Le sous-officier fut scandalisé de voir que je baillais nonchalamment alors que le galion fonçait droit vers nous. Il n’y avait qu’une trentaine de mètres avant qu’il n’écrase la petite caravelle dans laquelle nous étions. Très vite, sa mine vira du rouge au vert. S’il me reprochât intérieurement de ne pas vite réagir, le gigantesque crane d’os qui faisait office de proue au vaisseau pirate l’effraya complètement. Il se mit à trembler comme une feuille et ses dents grincèrent assez bruyamment. Alors que je commençais à retrouver tous mes esprits, j’jetais un coup d’œil critique à son pantalon qui mouillait… « Hohé ! Reprend… Trop tard… » En effet, il était trop tard. Puisqu’après avoir pissé sur lui-même, le caporal tomba complètement dans les pommes. J’allais m’autoriser un soupir si le bruit d’une explosion ne m’en avait pas empêché. Parce que ouais, les pirates avançaient toujours. J’me retournais tranquillement vers le galion qui nous couvrait de son ombre et qui n’était plus qu’à une quinzaine de mètres, avant de sortir mon meitou. Bien que je ne fusse pas complètement emballé par l’attaque que j’avais moi-même développé, il me fallait cependant les stopper…
• C’est la conséquence de s’en prendre à un havre de paix… ONO !
A peine fis-je un mouvement de coupe dans le vide, qu’un gigantesque souffle d’air de couleur orange se forma devant moi avant de filer en direction du navire. Dans un grondement sourd, la lame d’air fendit la surface de la mer en deux et heurta de plein fouet l’embarcation des forbans. Si à première vue, l’attaque ne fit qu’ébranler le bâtiment qui commençait à tanguer dangereusement sur la mer ; une grande fissure se dessina sur ce dernier. Des bruits sinistres de craqures commencèrent à se faire entendre et ces sous ces bruits là qu’un sourire fendit mon visage. Alors que les pirates s’inquiétaient déjà sur le pont du galion déjà mort (Rappelons qu’un bateau qui tangue sur une mer calme, c’est jamais bon signe), l’un des mats craqua, s’inclina dangereusement à bâbord, et finit sa course dans la mer en écrabouillant au passage tout le bastingage gauche. Stoppés dans leurs élans festifs donc, les forbans, surpris, observaient impuissamment la scène qui se déroulaient sous leurs yeux. Jusqu’à ce que l’un d’eux remarque la grande fissure qui s’était formée sur tout le long du bateau. « Capitaine, c’est quoi cette entaille ? » « Hein ? » Mais les jeux étaient faits et l’embarcation se divisa soudainement en deux. La terreur passa d’un camp à un autre puisque les parts du galion s’enfoncèrent brusquement dans l’eau, emportant avec elles dans les abysses, tout l’équipage pirate qui ne savait plus à quel saint se vouer…
Le calme était revenu sur Shell-Town. La ville resplendissait de beauté sous les rayons de soleil qui réussissaient à percer le brouillard. Le port était à moitié détruit, mais tout est bien qui finit bien puisqu’il n’y avait pas eu de victimes dans l’affaire. Juste deux ou trois blessés mais sans plus. Les dockers s’attelaient déjà à dégager les décombres un peu partout sur le port. L’intérieur de la ville était épargné fort heureusement. Il n’y avait qu’une seule mauvaise nouvelle cependant. Du moins à mon sens. Ma caravelle avait été emportée dans la mer avec le galion. J’avais du l’abandonner en secourant le caporal toujours évanoui. Et du coup, ça m’faisait assez chier puisque la plupart de mes affaires étaient maintenant au fond de l’eau. Comme quoi, j’aurais du penser à les attaquer pendant qu’ils étaient encore loin. Mes hommes avaient fini par investir le port quelques temps plus tard, avant de s’atteler à arrêter tous les forbans qui revenaient à la surface. L’opération avait duré deux heures, mais elle était un véritable succès, même si pour moi… « Putain ! Et il ne vaut même pas 50 millions de berrys ! D’où il sort ce taré ?! » Torse nu, j’étais assis sur le capitaine pirate menotté et je contemplais sa prime, l’air dépité. Van Der Krijmaan. Un bretteur de pacotille estimé à 36 millions. Tss… Mes hommes commençaient à rire…
• Colonel ! Un navire marine en vue !
• Humph ! Encore des gouvernementaux ?!
Je levais ma tête vers l’horizon et distinguait en effet la silhouette de ce qui semblait être une embarcation de marine. Nous étions encore sur le port et l’un de mes hommes me protégeait avec un grand parasol alors que j’étais toujours confortablement assis sur Van Der Krijmaan. Si ces gars là venaient pour me faire chier à propos du Leviathan, ils allaient vite repartir de mon île… Gouvernementaux ou marines, je n’allais pas faire de différences aujourd’hui…
• TOUS AUX ABRIS !!!
• PREVENEZ LES MARINES !!!!
Un galion. Un gigantesque galion à l’allure fantomatique, s’avançait vers le port de Shell-Town et menaçait d’annexer la ville. Pour confirmer cette impression angoissante, le navire pirate se mit à tirer des boulets de canons vers l’île et commençait à détruire les docks du port. L’effondrement des quelques bâtiments touchées par ces projectiles ennemis finissait d’effrayer la population dans les environs : C’était la débandade générale. Pourquoi est-ce que l’alerte n’avait pas été rapidement donnée ? Pourquoi le navire n’avait-il pas été repéré plus tôt par les hautes tours de la base ? Tout simplement à cause du brouillard qui s’était installé dans la région ces derniers temps, digne du Triangle Florian qui abritait le fameux Thriller Bark. La terreur avait gagné le port complètement sens dessus dessous. Au milieu des flammes, quelques enfants terrorisés n’avaient d’yeux que pour pleurer avant d’être rapidement rattrapés par des femmes qui couraient se réfugier à l’intérieur de la ville. Les dockers en vaillants hommes, essayaient d’aider les civils à quitter rapidement le port qui subissait une invasion, ce qui était plutôt rare. Ultra rare même. Pendant ce temps le vaisseau continuait son avancée vers la ville. Rien ni personne semblait pouvoir l’arrêter dans son élan destructeur…
• COLONEL, ÇÀ CRAINT, UN BATEAU PIRATE EN APPROCHE !!!
• Ayé ayé… Je sais… J’viens de voir à travers mon hublot…
Le jeune marine qui se précipitait vers ma cabine se planta d’un seul coup devant moi, comme un piquet, avant d’effectuer un garde à vous, la mine faussement sereine. Le pauvre semblait effrayé plus qu’autre chose. Je lui fis un petit sourire avant de tapoter son épaule et continuer ma route vers le pont de l’Old Timer. Qu’est ce que je foutais sur mon ancien navire me demanderez vous ? C’est simple : Le destin et la coïncidence avaient voulu que je vienne récupérer des anciens dossiers que j’allais aller ranger dans le Léviathan. Une sorte de déménagement si on veut. J’en avais trouvé quelques uns, mais la recherche pour moi n’était pas encore terminée. Pour tout vous dire, elle durait depuis quelques heures déjà. Fidèle à moi-même, j’avais eu la flemme de continuer mes fouilles tant et si bien qu’au bout d’un moment, j’ronflais littéralement à même le sol avec pour simple drap une tonne de paperasse. Ce qui m’avait tiré du royaume de Morphée ? Les bruits d’explosions et les cris hystériques qui se multipliaient au port. Difficile de pouvoir dormir avec tout ce boucan environnant. Par pure curiosité, j’avais plaqué ma face encore ensommeillée sur mon hublot avant d’apercevoir la gigantesque silhouette d’un navire qui canardait la paisible cité de Shell…
• Colonel ! Ne vaut-il pas attendre les renforts ? J’ai prévenu la base par den den Mushi !
• Tu as bien fait, O’Brian… Mais le temps qu’ils arrivent et ces pirates auront déjà accostés l’île… Ca n’me prendra qu’un petit instant pour régler l’affaire. Observe seulement.
Le caporal qui avait été ma seule escorte jusqu’ici, se tut et me suivit jusqu’au pont. Le sous-officier fut scandalisé de voir que je baillais nonchalamment alors que le galion fonçait droit vers nous. Il n’y avait qu’une trentaine de mètres avant qu’il n’écrase la petite caravelle dans laquelle nous étions. Très vite, sa mine vira du rouge au vert. S’il me reprochât intérieurement de ne pas vite réagir, le gigantesque crane d’os qui faisait office de proue au vaisseau pirate l’effraya complètement. Il se mit à trembler comme une feuille et ses dents grincèrent assez bruyamment. Alors que je commençais à retrouver tous mes esprits, j’jetais un coup d’œil critique à son pantalon qui mouillait… « Hohé ! Reprend… Trop tard… » En effet, il était trop tard. Puisqu’après avoir pissé sur lui-même, le caporal tomba complètement dans les pommes. J’allais m’autoriser un soupir si le bruit d’une explosion ne m’en avait pas empêché. Parce que ouais, les pirates avançaient toujours. J’me retournais tranquillement vers le galion qui nous couvrait de son ombre et qui n’était plus qu’à une quinzaine de mètres, avant de sortir mon meitou. Bien que je ne fusse pas complètement emballé par l’attaque que j’avais moi-même développé, il me fallait cependant les stopper…
• C’est la conséquence de s’en prendre à un havre de paix… ONO !
A peine fis-je un mouvement de coupe dans le vide, qu’un gigantesque souffle d’air de couleur orange se forma devant moi avant de filer en direction du navire. Dans un grondement sourd, la lame d’air fendit la surface de la mer en deux et heurta de plein fouet l’embarcation des forbans. Si à première vue, l’attaque ne fit qu’ébranler le bâtiment qui commençait à tanguer dangereusement sur la mer ; une grande fissure se dessina sur ce dernier. Des bruits sinistres de craqures commencèrent à se faire entendre et ces sous ces bruits là qu’un sourire fendit mon visage. Alors que les pirates s’inquiétaient déjà sur le pont du galion déjà mort (Rappelons qu’un bateau qui tangue sur une mer calme, c’est jamais bon signe), l’un des mats craqua, s’inclina dangereusement à bâbord, et finit sa course dans la mer en écrabouillant au passage tout le bastingage gauche. Stoppés dans leurs élans festifs donc, les forbans, surpris, observaient impuissamment la scène qui se déroulaient sous leurs yeux. Jusqu’à ce que l’un d’eux remarque la grande fissure qui s’était formée sur tout le long du bateau. « Capitaine, c’est quoi cette entaille ? » « Hein ? » Mais les jeux étaient faits et l’embarcation se divisa soudainement en deux. La terreur passa d’un camp à un autre puisque les parts du galion s’enfoncèrent brusquement dans l’eau, emportant avec elles dans les abysses, tout l’équipage pirate qui ne savait plus à quel saint se vouer…
Quelques heures plus tard…
Le calme était revenu sur Shell-Town. La ville resplendissait de beauté sous les rayons de soleil qui réussissaient à percer le brouillard. Le port était à moitié détruit, mais tout est bien qui finit bien puisqu’il n’y avait pas eu de victimes dans l’affaire. Juste deux ou trois blessés mais sans plus. Les dockers s’attelaient déjà à dégager les décombres un peu partout sur le port. L’intérieur de la ville était épargné fort heureusement. Il n’y avait qu’une seule mauvaise nouvelle cependant. Du moins à mon sens. Ma caravelle avait été emportée dans la mer avec le galion. J’avais du l’abandonner en secourant le caporal toujours évanoui. Et du coup, ça m’faisait assez chier puisque la plupart de mes affaires étaient maintenant au fond de l’eau. Comme quoi, j’aurais du penser à les attaquer pendant qu’ils étaient encore loin. Mes hommes avaient fini par investir le port quelques temps plus tard, avant de s’atteler à arrêter tous les forbans qui revenaient à la surface. L’opération avait duré deux heures, mais elle était un véritable succès, même si pour moi… « Putain ! Et il ne vaut même pas 50 millions de berrys ! D’où il sort ce taré ?! » Torse nu, j’étais assis sur le capitaine pirate menotté et je contemplais sa prime, l’air dépité. Van Der Krijmaan. Un bretteur de pacotille estimé à 36 millions. Tss… Mes hommes commençaient à rire…
• Colonel ! Un navire marine en vue !
• Humph ! Encore des gouvernementaux ?!
Je levais ma tête vers l’horizon et distinguait en effet la silhouette de ce qui semblait être une embarcation de marine. Nous étions encore sur le port et l’un de mes hommes me protégeait avec un grand parasol alors que j’étais toujours confortablement assis sur Van Der Krijmaan. Si ces gars là venaient pour me faire chier à propos du Leviathan, ils allaient vite repartir de mon île… Gouvernementaux ou marines, je n’allais pas faire de différences aujourd’hui…
Dernière édition par Alheïri S. Fenyang le Sam 28 Jan 2012 - 17:36, édité 2 fois