Aujourd’hui, cela fait deux ans qu’il est au service de son gouvernement. Pas par choix non, surtout par obligation, par contrainte. La prison, institution effrayante pour qui ne la connaît pas, terrifiante pour qui y a déjà été confronté. La liberté est sans doute ce qui caractérise le mieux l’esprit humain : Mutin, retors, autonome, et ce ne sont là que des traits de caractères assez commun. On veut tous croire à une liberté d’expression, de droits et d’usages, on veut tous croire que l’on peut détourner les lois pour en avoir une part de plus. Certains prennent des risques, parcours les mers en recherche d’aventure et de cette fameuse liberté. D’autres combattent et meurt pour elle, pour celle des autres et la leur.
Chance fut enfermé une fois. Une seule fois qui le marqua à vie, et qui continuera sans doute à définir le long chemin qu’il a entreprit de parcourir. Le choix ne lui appartient pas de servir l’EMM. L’ardeur qu’il met à chasser les criminels et à les châtier, si.
***
Le soleil venait à peine de pointer son nez. Il délivre ses doux rayons sur les arbres, sur les maisons, sur les hommes. Les délogeant de leur torpeur, eux et certains oiseaux, qui gazouillent nonchalamment sur les branches des chênes. Ceux-là même qui bordent le QG d’East Blue. Un énorme complexe contenant des milliers d’hommes. Parmi eux se cache un Charpentier de talent, ancien taulard, ex-arnaqueur sans le savoir. Chance Lowford. Et autant vous dire qu’aujourd’hui, son humeur est maussade, à contrario de la météo.
Depuis quelques jours il dort très mal ; Depuis son transfert dans le QG en vérité. On ne l’apprécie guère dans les hautes comme les basses sphères, les seuls qui le supportent étant les charpentiers, qui reconnaisse son génie. De ce fait, on lui a administré la pire piaule qu’il n’est jamais pu voir : Son lit est dur comme du bois, l’humidité ambiante est terrible et sa fenêtre donne sur les travaux que l’on effectue dans la cours intérieur.
- Raaah cette fois ça suffit ! crierait-il presque, un oreiller sur le crâne, tapant du poing sur son matelas.
Quand il s’agit de son bien-être, le Caporal souffre d’une patience timide, presque pathétique tant elle est ridicule. L’impulsivité et l’impétuosité de la jeunesse vous diraient les vieux gradés du central. S’habillant très rapidement de son uniforme et de son éternel casquette, il sort précipitamment de la chambre, bien décidé à se faire muter ou à changer de chambre. Le but n’est pas tant de réussir que de se plaindre. Il y’a des humeurs qui ne tolèrent pas l’attente, ni la contrariété : Et lorsque Chance veut quelque chose, il n’en démord pas.
Il passe devant les éternelles salles d’entrainement, ou les plus assidus sont déjà au charbon, sous le regard inquisiteur des Sergents : De vrais machines ceux-là au dires de certains, ils dormiraient jamais. Bien à leurs aises. Il continue son bonhomme de chemin, directement vers on objectif, le bureau de son supérieur directe, Le lieutenant Mavrik. Et le responsable de tous ses malheurs, autant vous dire qu’il a intérêt à bien se tenir éveillé ce matin.
***
Le Pigeon est une frégate de type « transport des troupes » assez classique : Trois mats, une centaine de tonneaux, rien de bien extraordinaire. Tellement simple qu’il en devient ridicule, le navire navigue pourtant très bien sur les courants marins. Non, ce n'est pas ce qui l'exaspère. Ce qui lui file de l’urticaire et le fait tempêter contre celui qui lui a donné cette mission, c’est le nom du navire et le surnom qu’on donnent à ceux qui office à son bords. Les Pigeon-niais.
Non mais regardez moi cette bande d’abrutis aussi … Pas foutus de faire fonctionner un gréement correctement…
Aujourd’hui, Chance a une mission. Une broutille, son supérieur n'est pas assez fou pour lui confier autre chose que de la routine. Un simple examen pour rapport sur une petite terre de North Blue : L’île des Boys. Elle fournit souvent en bois de sapin pour les cercueils et dépends directement du gouvernement, et par la même bénéficie de leur protection. Son souverain ne donne plus de nouvelles depuis plusieurs mois, et comme la plupart des officiers sont de sortie… C’est à One-two de s’y coller !
Chance fut enfermé une fois. Une seule fois qui le marqua à vie, et qui continuera sans doute à définir le long chemin qu’il a entreprit de parcourir. Le choix ne lui appartient pas de servir l’EMM. L’ardeur qu’il met à chasser les criminels et à les châtier, si.
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Le soleil venait à peine de pointer son nez. Il délivre ses doux rayons sur les arbres, sur les maisons, sur les hommes. Les délogeant de leur torpeur, eux et certains oiseaux, qui gazouillent nonchalamment sur les branches des chênes. Ceux-là même qui bordent le QG d’East Blue. Un énorme complexe contenant des milliers d’hommes. Parmi eux se cache un Charpentier de talent, ancien taulard, ex-arnaqueur sans le savoir. Chance Lowford. Et autant vous dire qu’aujourd’hui, son humeur est maussade, à contrario de la météo.
Depuis quelques jours il dort très mal ; Depuis son transfert dans le QG en vérité. On ne l’apprécie guère dans les hautes comme les basses sphères, les seuls qui le supportent étant les charpentiers, qui reconnaisse son génie. De ce fait, on lui a administré la pire piaule qu’il n’est jamais pu voir : Son lit est dur comme du bois, l’humidité ambiante est terrible et sa fenêtre donne sur les travaux que l’on effectue dans la cours intérieur.
- Raaah cette fois ça suffit ! crierait-il presque, un oreiller sur le crâne, tapant du poing sur son matelas.
Quand il s’agit de son bien-être, le Caporal souffre d’une patience timide, presque pathétique tant elle est ridicule. L’impulsivité et l’impétuosité de la jeunesse vous diraient les vieux gradés du central. S’habillant très rapidement de son uniforme et de son éternel casquette, il sort précipitamment de la chambre, bien décidé à se faire muter ou à changer de chambre. Le but n’est pas tant de réussir que de se plaindre. Il y’a des humeurs qui ne tolèrent pas l’attente, ni la contrariété : Et lorsque Chance veut quelque chose, il n’en démord pas.
Il passe devant les éternelles salles d’entrainement, ou les plus assidus sont déjà au charbon, sous le regard inquisiteur des Sergents : De vrais machines ceux-là au dires de certains, ils dormiraient jamais. Bien à leurs aises. Il continue son bonhomme de chemin, directement vers on objectif, le bureau de son supérieur directe, Le lieutenant Mavrik. Et le responsable de tous ses malheurs, autant vous dire qu’il a intérêt à bien se tenir éveillé ce matin.
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Le Pigeon est une frégate de type « transport des troupes » assez classique : Trois mats, une centaine de tonneaux, rien de bien extraordinaire. Tellement simple qu’il en devient ridicule, le navire navigue pourtant très bien sur les courants marins. Non, ce n'est pas ce qui l'exaspère. Ce qui lui file de l’urticaire et le fait tempêter contre celui qui lui a donné cette mission, c’est le nom du navire et le surnom qu’on donnent à ceux qui office à son bords. Les Pigeon-niais.
Non mais regardez moi cette bande d’abrutis aussi … Pas foutus de faire fonctionner un gréement correctement…
Aujourd’hui, Chance a une mission. Une broutille, son supérieur n'est pas assez fou pour lui confier autre chose que de la routine. Un simple examen pour rapport sur une petite terre de North Blue : L’île des Boys. Elle fournit souvent en bois de sapin pour les cercueils et dépends directement du gouvernement, et par la même bénéficie de leur protection. Son souverain ne donne plus de nouvelles depuis plusieurs mois, et comme la plupart des officiers sont de sortie… C’est à One-two de s’y coller !