Shell Town. Première pensée pour Pludbus le Grandiloquent : quel trou perdu ! Il n'y avait pas moyen qu'il soit utile dans ce genre d'ile. Il y avait suffisamment de marines sur l'ile pour contrôler tout le secteur. Trop de marines pour lui faire de l'ombre à lui. Bref, il n'était pas là pour briller sous les feux de la rampe. Pour une fois. Et pourtant, il avait fait exprès de venir sur l'ile. Il avait cherché longtemps un navire pour rejoindre Shell Town, puis il avait fallu chercher un capitaine qui n'avait pas d'excuse bidon pour ne pas l'embarquer. Finalement, il avait fini par dégotter le niais du jour. Certes, ce dernier l'avait débarqué à la première escale venue, mais il avait fini par atteindre sa destination après de nombreuses dépressions nerveuses de la part de personnels navigants amenés à bout par un ancêtre particulièrement chiant. Si ce n'était pas l'action, que voulait-il trouver ici ? Shell Town n'était pas spécialement connu pour la quantité et la qualité de sa gent féminine. En tout cas, rien n'avait éveillé l'intérêt lubrique de Plud'. Peut-être que les marines du coin les gardaient enfermés quelque part ? Pour une fois, il aurait été bien d'accord de faire le mal. Enfin, passons. Un intérêt à Shell Town pouvait être sa grande quantité de bleu. Paradoxal par rapport à la première raison évoquée, mais un aussi grand nombre de marines pouvait se traduire par un grand nombre de bleus à faire profiter de son expérience incroyable. Une expérience qui ne serait certainement pas au goût des soldats de l'ile.
En tout cas, la présence de Plud' allait donner un sacré coup de fouet à la troupe plus habitué au calme et à la tranquillité depuis l'arrivée d'une certaine personne.
C'était cette personne si spéciale que venait voir Pludbus. Qu'avait-elle fait de si spécial pour avoir attiré l'attention du vénérable Marine ? Pas grand-chose, ou presque. Le nom des Fenynang n'était pas inconnu pour le vieillard. Comme les Céldéborde, cette honorable famille était bien connue au sein des hautes sphères de la marine. Ils en sortaient souvent d'excellents officiers qui avaient gagné, en plus de leur galon, le respect et l'amitié de leurs pairs. Des Fenyang, Pludbus en avait bien connu un. Il était déjà haut gradé lorsqu'il avait été Amiral en chef. Les échos qu'il avait eus de son travail étaient plutôt prestigieux et il avait suivi sa carrière avec un certain intérêt. Quand il avait besoin d'aide, Pludbus n'avait jamais hésité à lui filer un coup de main. Ils s'étaient rencontrés plusieurs fois et ces rares moments s'étaient assez bien déroulés. Le courant semblait passer entre eux deux.
Ce n'était pas ce Fenyang là qu'il était venu chercher, c'était son fils. Le jeune Colonel Fenyang était l'un de ces officiers promis à un avenir grandiose. En tout cas, de ce qu'il en avait entendu, c'est ce que pensait Pludbus. Il avait le nez pour ce genre de chose. C'est ainsi que, en souvenir du père Fényang, il décida de rencontrer le fils. Cette fois-là, c'est à une future légende de la marine qu'il allait prodiguer ses conseils. Si ce dernier finissait par lui vouer un culte vénérable, ça n'en serait pas plus mal. Le vieux marine aimait avoir des fils spirituels un peu partout sur les mers et Alheiri Fenyang avait le pédigrée pour faire partie de cette prestigieuse catégorie de la haute société du monde, cercle très fermé que peu souhaitaient, en vérité, rejoindre.
Pludbus, demandant son chemin, arriva devant les bâtiments principaux de la base de la marine. Là, il fit face à un type qui devait être chargé de l'accueil. Réprimant un bâillement, le préposé à l'accueil ouvrit des yeux fatigués par l'absence de travail. Son air semblait indiquer un travail très peu laborieux et trépignant.
Que voulez-vous ?
C'pour voir le Colonel Fenyang.
Il est surement occupé. Vous pouvez revenir plus tard. C'est de la part de qui ?
Pludbus Céldéborde... l'unique.
Silence. Le marine se nettoya l'oreille en fronçant les sourcils.
Vous dites ?
Pludbus Céldéborde ! La Légende !
Euh … c'est une blague ?
Non. C'est moi ! Un problème ?
Euh … non … Je vais voir s'il est disponible. Vous pouvez patienter.
L'homme se leva et s'en alla prestement. Il n'était pas certain que le vieillard disait vrai, mais les histoires de Pludbus Céldéborde étaient tellement affreuses qu'elles faisaient froides dans le dos. Mieux valait s'éloigner au plus vite ! Quand il racontera ça aux copains, ils n’en croiront pas leurs oreilles. Avant cela, mieux valait prévenir le Colonel de la présence du Pludbus la Plaie sur son ile. Si quelqu'un devait être prévenu, c'était bien lui. Si quelque chose devait arriver, seul lui pourrait y faire quelque chose.
Le pauvre.
En tout cas, la présence de Plud' allait donner un sacré coup de fouet à la troupe plus habitué au calme et à la tranquillité depuis l'arrivée d'une certaine personne.
C'était cette personne si spéciale que venait voir Pludbus. Qu'avait-elle fait de si spécial pour avoir attiré l'attention du vénérable Marine ? Pas grand-chose, ou presque. Le nom des Fenynang n'était pas inconnu pour le vieillard. Comme les Céldéborde, cette honorable famille était bien connue au sein des hautes sphères de la marine. Ils en sortaient souvent d'excellents officiers qui avaient gagné, en plus de leur galon, le respect et l'amitié de leurs pairs. Des Fenyang, Pludbus en avait bien connu un. Il était déjà haut gradé lorsqu'il avait été Amiral en chef. Les échos qu'il avait eus de son travail étaient plutôt prestigieux et il avait suivi sa carrière avec un certain intérêt. Quand il avait besoin d'aide, Pludbus n'avait jamais hésité à lui filer un coup de main. Ils s'étaient rencontrés plusieurs fois et ces rares moments s'étaient assez bien déroulés. Le courant semblait passer entre eux deux.
Ce n'était pas ce Fenyang là qu'il était venu chercher, c'était son fils. Le jeune Colonel Fenyang était l'un de ces officiers promis à un avenir grandiose. En tout cas, de ce qu'il en avait entendu, c'est ce que pensait Pludbus. Il avait le nez pour ce genre de chose. C'est ainsi que, en souvenir du père Fényang, il décida de rencontrer le fils. Cette fois-là, c'est à une future légende de la marine qu'il allait prodiguer ses conseils. Si ce dernier finissait par lui vouer un culte vénérable, ça n'en serait pas plus mal. Le vieux marine aimait avoir des fils spirituels un peu partout sur les mers et Alheiri Fenyang avait le pédigrée pour faire partie de cette prestigieuse catégorie de la haute société du monde, cercle très fermé que peu souhaitaient, en vérité, rejoindre.
Pludbus, demandant son chemin, arriva devant les bâtiments principaux de la base de la marine. Là, il fit face à un type qui devait être chargé de l'accueil. Réprimant un bâillement, le préposé à l'accueil ouvrit des yeux fatigués par l'absence de travail. Son air semblait indiquer un travail très peu laborieux et trépignant.
Que voulez-vous ?
C'pour voir le Colonel Fenyang.
Il est surement occupé. Vous pouvez revenir plus tard. C'est de la part de qui ?
Pludbus Céldéborde... l'unique.
Silence. Le marine se nettoya l'oreille en fronçant les sourcils.
Vous dites ?
Pludbus Céldéborde ! La Légende !
Euh … c'est une blague ?
Non. C'est moi ! Un problème ?
Euh … non … Je vais voir s'il est disponible. Vous pouvez patienter.
L'homme se leva et s'en alla prestement. Il n'était pas certain que le vieillard disait vrai, mais les histoires de Pludbus Céldéborde étaient tellement affreuses qu'elles faisaient froides dans le dos. Mieux valait s'éloigner au plus vite ! Quand il racontera ça aux copains, ils n’en croiront pas leurs oreilles. Avant cela, mieux valait prévenir le Colonel de la présence du Pludbus la Plaie sur son ile. Si quelqu'un devait être prévenu, c'était bien lui. Si quelque chose devait arriver, seul lui pourrait y faire quelque chose.
Le pauvre.