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Fuck U. Bastards !

« Cher journal, Aujourd'hui j'ai officiellement créé mon propre équipage. À partir de maintenant, tu seras mon journal de bord. J'espère te remplir autant que possible... Mais moins que mon porte monnaie, bien sur.

Quelle idée folle de vouloir devenir pirate... Mais je sais que la gloire m'attend et que bientôt je rejoindrais ce somptueux navire qui se trouve sur la côte dans lequel un équipage d'hommes forts n'attendra que de suivre mes ordres avisés ! Mais avant ça, je devrais sans doute songer à éviter de me frotter à ces marines...Enfin... »

« Que personne ne bouge ! La fête est finie bande de connards ! »

Mais depuis quand ces marines parlent-ils d'une manière aussi grossière ? Ils avaient encerclé le bâtiment, nous étions cernés et ils étaient beaucoup plus nombreux que nous. De plus, tout le monde ici présent avait bu. On était pas sorti de l'auberge. Rappelant à l'ordre mes compagnons éparpillés dans chaque coin de la taverne, nous étions maintenant ensemble. Malgré le fait que nous soyons d'une force supérieure à la normale, y aller en fonçant dans le tas semble tout à fait inopportun vu la situation, nous allions nous faire allumer comme des pigeons et vite fait. De toute façon, dans cet équipage la politique c'est qu'on partage toujours les emmerdes mais jamais le pognon, donc on va forcément être obliger de se servir des pirates et autres civils à moitié ivres qui trainent par ci par là dans l'bazar. Chuchotant à l'oreille de Jazz qu'il fallait essayer de repérer ceux qui pourraient être utile, j'avais établi un "plan" qui ne tiendrait surement pas la route pour se barrer incognito, mais assez pour qu'on puisse sortir vivant. Approchant Flynn, je lui dis d'essayer de faire comprendre aux damoiselles du bar qu'elles vont aussi se faire arrêter, et qu'il faut nous aider. Les faire sortir d'abord pour draguer les marines ferait bonne diversion. D'une pierre deux coups, ils seront après cela hors-la-loi et rejoindre mon équipage deviendrait donc une obligation.

Jazz n'avait repéré que quelques personnes capable de tenir plus de deux minutes fasse à un marine de bas envergure, nous n'étions donc pas dans la substance noir qui découle d'un trou situé entre deux morceau de chaire. Blood allait sans doute faire un carnage, et il fallait que je l'en empêche. Je l'attrapai donc par la manche et le rapprocha de moi en essayant de bien lui faire comprendre qu'il n'y aura pas d'effusion de sang avant un moment, ou alors quelques unes, mais aucun génocide de prévu comme il a l'habitude. Le barman était très embêté à ce moment là. Il ne savait pas qu'il y avait des pirates parmi ses fréquentations, enfin ça c'est ce qu'il disait hinhin... Les marins continuaient donc d'essayer de défoncer la porte. Deux grands dadets s'étaient mis derrière pour les en empêcher mais n'allaient pas tenir très longtemps. Je jetai un regard à Flynn, le bonhomme avait quasiment réussi à convaincre les cinq jeunes femmes les plus charmantes de l'endroit à nous aider. Je fis donc signe aux grands de se bouger. Au début, ils refusèrent de partir par peur de se faire arrêter. Il fallait donc les intimider. Je sortis mon affiche et leur dis qu'ils pouvaient me faire confiance. Ils lâchèrent donc prise, les jeunes femmes dirent qu'elles allaient sortir et elles s'empressa de se faufiler à l'extérieur. Elles commencèrent leur travail. Maintenant, il fallait trouver un moyen de se barrer. Je me retournai vers ceux qui étaient derrière moi, prêt à me suivre plutôt que de se retrouver au fin fond d'une cellule à manger de la purée dégueulasse qu'on pourrait même pas manger avec une paille.

Me mettant donc en valeur, je leur adressa quelques paroles les encourageant à sortir avec moi, et à fuir vers le port. Cocoyashi, c'est grand, nous allions devoir nous battre et fuir en même temps vers le navire, sur lequel devrait être Akira et les autres. Scène ralentie, je lance une bouteille sur le premier marin aperçu, puis nous sortîmes tous en même temps, criant des prières ou pour d'autres des jurons, nous étions sorti, le problème c'est qu'on avait pas prévu autant de marin. Les femmes avaient été prise en otage, je fis signe à Jazz et aux autres de se bouger pour les libérer et ils s'exécutèrent, donnant quelques coups de talons au passage, je récupérais les donzelles que nous ne pouvions laisser à la marine et nous re-rentrîmes donc en catastrophe dans notre bâtiment, en oubliant un au passage qui fut exécuté sur le champ. Gloups. Voyant ce qu'ils réservaient aux hors la loi que nous étions, je me retournai vers le barman en m'écriant - affolé - qu'il fallait trouver une autre sortie. Il montra derrière son comptoir un levier, où était placé un tunnel. Il aurait pas pu le dire plus tôt ?!

Nous aventurant dans le tunnel, nous avions oublié un point : Personne ne tenait la porte. Entendant le défonçage de bois et des cris disant qu'ils allaient nous torturer, nous pendre, nous fusiller, nous couper la langue, nous castrer, on se mit à courir un peu plus vite. Voir beaucoup je dirais. Ils commençaient à rentrer, au moins une centaine qu'ils étaient. Nous, nous étions trente, et certains allaient surement mourir ici. Arrivé à un carrefour et ne sachant pas quoi faire, on pris la droite, parce que je mets toujours mes billets dans ma poche intérieur droite. On était arrivé à une sorti, ça menait sur un champ d'orange. Tout cela était parfait pour se dissimuler, mais l'heure n'était pas au cache cache. Menant l'équipe, je me retournai en leur criant de ne pas se disperser. Évidemment, l'un d'eux s'amusa à courir pour partir, mais on allait surement revoir son nom quelque part dans le journal avec la mention "Pendu". Continuant de courir, un autre groupe d'une dizaine de marine se pointa devant nous. Cette fois, on pouvait se battre. Faisant signe à Jazz et à Blood d'en prendre deux et à ceux que je connaissais déjà de prendre le reste tandis que j'allais me faire le chef d'escouade, les marins de derrière arrivèrent. Finalement, on allait pas pouvoir se battre. Faisant gouter ma semelle au grand monsieur qui leur servait de supérieur, nous nous remirent à courir alors que ceux de derrière en profitaient pour filer des coups de bouteilles aux marines encore debout, ils avaient déjà l'âme d'un pirate.

On courrait, on courrait, et là, je revis les images de la bouteille éclatant sur le crâne du marine...J'avais eu une idée. Tout en courant, je recensait ceux qui avaient garder une bouteille du bar, une dizaine de bonhomme en avaient, et certains n'en avaient pas qu'une ! Je leur fis donc un clin d’œil et ils comprirent. Ils commencèrent à asperger le sol d'alcool. Cette fois, on allait surement pouvoir se casser. Attendant de voir l'un des vilains pas beau habillé de bleu qui nous avaient attaqué, nous étions tous en train de reprendre notre souffle. Ça fait du bien quand ça s'arrête que disait l'autre vieux croulant. Je craquai une allumette et mis le feu à la route. Ils devaient faire le tour et seraient retardé, mais ils ne s'arrêteraient pas là !


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Jeu 22 Déc 2011 - 16:35, édité 1 fois
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Nous continuions de courir dans la direction de la maison, traversant le village, quelques rumeurs parvinrent à mon oreille fine et firent frémir chacun des membres de mon corps, sans exceptions. En effet, un Haut Gradé de la marine s'était rendu sur l'île accompagné par son contingent pour rendre visite à sa famille, et plus particulièrement sa mère qui était mourante. L'heure n'était donc pas à la rigolade et à la moindre bourde, au vu de la situation, nous allions tous passer sous la colère ultime de cet homme. Il a fallut que ce curieux personnage face irruption au moment où nous nous rendions ici ? Dans notre course, j’ouïs encore d'autres rumeurs, mais cela était vrai. En dépit du fait qu'un Vice Amiral était ici, l'île était en permanence défendue par une cargaison de deux mille hommes. Une chance pour nous, non ? Je ne vous cacherais pas que l'idée de les corrompre tous ne m'avaient pas effleuré l'esprit, mais quitte à mourir, autant que ce soit fait les caisses pleines. Il n'y avait donc aucune chance pour que l'on survive à un quelconque combat frontal contre cette force de frappe divine qui nous guettait. La seule solution était donc de retourner au navire, posté sur la côte sud de ce bout de terre. Si il y avait en effet tant d'hommes dans la marine sur cette île, les pirates restés sur le navire devaient se défendre coute que coute en attendant notre arrivée, car la quasi-totalité des plus puissants de notre équipage se trouvaient dans ce bar.

Je réfléchissais trop. Conclusion ? Je n'avais même pas remarqué qu'une escouade de la marine nous avait encerclé. Au total, une vingtaine d'hommes à tout casser. C'était suffisant pour arrêter les mecs que nous avions pris avec nous, mais pour arrêter mes truands à moi, il en fallait plus. Pointant du doigt nos ennemis, moi, Jazz, Blood et Flynn se jetions sur eux en criant la réplique culte "Aux armes !". Nous massacrions leurs rangs, moi aidé par mes jambes, Jazz par son énorme sabre, Blood par sa petite épée et Flynn à la force de ses bras. Alors que leur nombre diminuait de secondes en secondes, ceux que nous protégions se jetèrent à cœur joie dans la bataille, une vraie bande de gamin qui venaient nous aider en pleurant et en nous remerciant. Certains mourraient, mais la conscience pleine de bonnes intentions. Jamais dans leur vie personne ne les avaient aidé, ils avaient toujours été les alcooliques de service, toujours seuls et n'ayant pour seuls amis leurs bouteilles de Rhum.
En faisant un arrêt sur image, vous auriez vu une scène mythique, car nous avions offert un service cinq étoiles à ce groupe. Tous à terre, aucuns morts, rampant en faisant des menaces de mort pour certain et en demandant pitié pour d'autres, tous mes équipiers criaient victoire. Mais ce n'était que le début de l'aventure qui s'annonçait bien plus ardue pour la suite. Continuant de courir dans la direction de la mer, nous ne nous doutions pas qu'en éliminant ce groupe, nous éliminions un des groupes du contingent du Vice Amiral, et non de celle par défaut de Cocoyashi.


»» Pendant ce temps, navire du Vice A. Renew... »»


L'homme au charisme plus que suffisant montait sur le navire, accompagné d'une aura morbide qui pourrait faire fuir tous les animaux de la nature dans une circonférence de trente mètres. Il venait de rendre visite à sa mère malade, une chance que celui ci soit revenu attends, car les nouvelles vont vite et ne sont pas très acceptables pour un personnage de son envergure.

« Monsieur, pendant que nous patrouillons, des civils nous ont fait part d'une informations de grande importance ! »
« Parle. »
« Il semblerait que le groupe pirate de Satoshi Noriyaki soit de passage sur cette île. Il y aurait un groupe de vingt de nos hommes morts à la sortie du village. De plus l'escouade n°13 ne réponds plus. »
« Alors qu'attendez vous pour vous préparez ? Nous partons à la recherche de ce forban. »
« Oui Vice Amiral Renew ! »


»» Du côté des pirates... »»

Nous avions dépassé la sortie de la ville, toujours aucuns bonshommes bleus à l'horizon mais la fin de notre périple est proche. Néanmoins, trente personnes rassemblées en un seul point, ça ne passe pas inaperçu. Il était donc clair que la marine n'allait pas tarder à arriver si nous ne nous dépêchions pas. En bout de fil, ils papotaient. Qu'allaient-t-ils faire ensuite ? Certains parlaient de me rejoindre, d'autre voulaient se reconvertir. Mais à aucun moment ils ne parlèrent de rejoindre les rangs du Gouvernement, c'était une bonne chose. Alors que le sourire sur mes lèvres s'étire sur tout mon visage, celui ci s'effaça immédiatement lorsqu'un seul et unique homme posa fit craquer une branche, se postant juste devant nous de sa toute grandeur. Longue veste blanche, épée à la Jazz dans le dos, cicatrices couvrant la totalité de son visage, et plus loin encore. Une folle manie à faire trembler ses adversaires au moindre mouvement de doigt et un regard froid et distant. V.A. Renew ? J'en avais en effet entendu parler, cet homme ne laissait qu'un seul survivant pirate, tous les autres trépassèrent. Il ne demandait pas les primes, il les tuait juste et laissait les corps pourrir. L'argent ne l'intéressait pas. Seul l'extermination était son passe temps. Un homme comme ceux qui ne devraient pas exister. Mais l'heure n'était pas aux folies furieuses, car il m'était actuellement impossible de battre un homme de cette envergure. On devait changer de chemin. Reculer. On courrait. On courrait vite. Nos cœurs battaient à cent à l'heure. Certains criaient. D'autres priaient. Les derniers faisaient les deux à la fois. Vingt secondes que nous fuyions. Le vent soufflait fort. Les arbres tanguaient. Et lorsque l'on cligna des yeux, un homme apparu. Le grand, le fort, le majestueux. Renew se dressait devant nous et dégaina son sabre à une vitesse affolante. D'un coup d'estoc, il balaya la zone. Personne ne fut mort. Nous continuions donc de courir dans l'autre sens. Espérant que celui ci ne nous refasse pas le même coup. Cet homme était en effet à la hauteur de sa réputation. Un contre amiral est donc aussi fort que ça ? Grand Line en était parsemé, la mort nous attendait-t-elle là bas ? Alors qu'il refit surface devant nous, je fus sorti de mes pensées. Il sourit en nous montra une voie libre. Ce n'était pas son genre, mais c'était à ce moment la seule solution qui s'offrait à nous. Nous suivirent donc ses indications. Arrivé à un moment où nous ne pouvions plus le voir, nous changèrent de direction, prenant celle du Lady Million. Mais celui ci paraissait être à quelques kilomètres pour certains, car ils ralentissaient. D'un coup, ce fut l'apocalypse. Tous sans exception crièrent. Nos ventres se déchirèrent. La douleur était insoutenable, je tremblais. Heureusement, j'eus le réflexe de compresser la plaie, qui sinon n'aurait pas mis long feu pour me vider de mon sang. Certains n'eurent pas ce réflexe et sont mort.

Il ne fallait pas que nous nous arrêtions, car ce plan avait soigneusement été élaboré par ce Contre Amiral. Il devait savoir manier l'épée comme un diable pour utiliser une technique de ce niveau. Un coup à retardement extrêmement puissant utilisé sur plus d'une vingtaine de personne. Il devait maintenant être en route pour nous tuer tous ! Il fallait que nous progressions plus vite. Alors nous coururent. Oh que oui, et plus vite que la normale. La mort nous suivant, nous ne pouvions ralentir. Le Navire était tout proche, je le voyais, mais ma plaie me faisait souffrir. Mon costard était foutu, la chemise, la veste, le pantalon et la cravate étaient couverts de sang. Rien à faire, il fallait en changer. Nous arrivions. La côte en vue. Une centaine de marine était posté sur la plage, en train de canarder notre Galion à feux nourris. Je fis un signe de main à Jazz, Flynn, Blood et tous les autres. Mais tout le monde était blessé, la victoire n'était pas évidente. Quoi que... Les canons du Lady Million s'armèrent. Red nous faisait signe. Ils ne s'étaient donc pas défendus avant de nous voir arriver ? Alors que nous hésitions à sauter de la falaise pour rejoindre l'équipage, les cris d'agonie puis d'achèvement de nos anciens partenaires nous poussèrent littéralement dans le vide. Dans un cris d'affolement, nous alertèrent tous les marines encore vivant de la plage. Certains prirent peur en me voyant, d'autre tentèrent de saisir l'occasion en voyant ma blessure, mais nos canons les ramenèrent à la réalité. Néanmoins, ces coups de canons... Ils n'étaient pas... Enfin. Trois gus fonçaient sur nous, machinalement, l'un de nos canonniers alluma la mèche. Le boulet parti, le bruit de celui ci se faisant entendre, les bonshommes bleus se retournèrent.

BOOM

En pleine poire. Ces gars s'étaient fait exploser à la mode pi*.

BOOM

..rate..
Le canon embarqua deux de nos futures recrues sur sa route. Nous n'étions plus que douze et le Contre Amiral devait arriver sous peu. Il fallait se dépêcher. Le navire approchait de la côte. Nous plongèrent dans l'étendue de l'océan et nous montèrent à bord. De l'autre côté, Renew fit son apparition. Sa mère défunte, il ne pouvait pas se résoudre à nous poursuivre, mais je suis évidemment sur que celui ci ne nous épargnera pas si nous nous revoyons dans un futur proche.


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