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Cela fait maintenant un petit moment que nous sommes arrivés sur l'île, nous sommes murés dans le silence. Pendant que nous avançons vers le royaume, j'observe tout autour de moi, je vois ce qui me semble des champs de batailles, ce royaume n'est pas aussi paisible contrairement à ce que l'ont dit...Surement des pirates qui ont jugé bon de s'attaquer à ce lieu paradisiaque, du moins ce qu'il en était. Le silence perdure jusqu'à qu'on arrive enfin vers le lieu du crime là où sont postés une vingtaine de marines. D'après leurs uniformes, ce sont certainement des caporaux et le gus qui vient vers nous ça doit être un sergent-chef. 3 ans dans la marine, je reconnais tous les grades et uniformes comme ma poche.
Rompez Marine ! Je suis l'agent d'élite de la brigade des affaires internes, Dark John. Que pouviez vous me dire à propos de cet incident ?
Et bien, nous étions tous en train de dîner quand le Caporal Michel a entendu du bruit par ici lorsqu'il faisait sa ronde. Normalement, je devais être avec lui, mais je me sentais fatigué alors il m'a dit de me reposer...
Hmmm...
Euh, Sergent-chef ? Croyez vous que votre ami Michel aurait un rapport avec tout ceci ? Dis-je en me grattant les cheveux...
Le bleu ! Ici c'est moi qui pose les question ! Compris ?
Un silence oppressant est soudainement apparu, comme une chape de plomb, ça m'a infligé un poids intolérable. Je peux quand même me défendre, ouais je suis quand même pas un vulgaire homme de pacotille, je ne suis pas un toutou qu'on promène partout...J'ai envie de faire disparaître ce court silence qui pèse. Il faudrait que cette masse s'envole, mais elle est invisible, abstraite. Ce n'est pas un uniforme que l'on pourrait ôter. Le silence, c'est l'absence de bruit...Et pour le rompre, il y'a pas mieux qu'un son pour le faire. Le bruit d'un soupir ou d'un froissement de tissu suffirait. Le mieux serait évidemment une parole, mais ce n'est pas possible. Car parler, c'est désobéir à un supérieur...Je ne vais pas risquer ma carrière là dessus.
Quelle obéissance ! ricane-t-il.
Voilà que les yeux de l'agent Shepard rencontre les miens, plein de compassion comme toujours, elle me fait comprendre que ce n'est rien et d'un sourire télépathique, on voit tous les deux que John va mieux. D'une voix qui agresse les tympans, les marines se crispent malgré eux. Ce n'est pourtant pas l'envie qui leur manque de répliquer, mais ils ne le font pas...C'est à dire qu'ils cachent quelque chose et ça nous l'avons compris.
Après les quelques questions posés par notre supérieur, nous essayons dans notre coin de résoudre l'affaire, aucune trace de piraterie et en vue du comportement de ces marines, cela m'a tout l'air bien d'un meurtre ou d'un accident. Quelle idée aussi ! Enquêter sur des musiciens! Un marine tuer avec une corde de piano...Pourtant le dossier indique clairement qu'il a eut la nuque brisé et qu'on lui a foutus pleins de coups avant d'avoir ce pseudo-accident. Je suis toujours certain que c'est bien un membre de l'E.M.M qui a fait le coup, mais de là à changer de piste et à suspecter des musiciens, tout ça parce qu'on a trouvé une corde à piano sur les lieux du crime.
Je décide donc d'aller enquêter prêt de la base en solo, mes collègues m'excuseront, mais j'y crois pas à tout cette mascarade. Perplexe face aux nombres ridicule de preuves que j'ai, je vais amicalement aller voir le Colonel de la base où bossait la victime. Demandant à un première classe le chemin pour aller au bureau du Colonel, je m'aperçois que j'ai oublié mon trident sur le navire...Je fais comment moi, si je tombe nez à nez avec le présumé coupable du crime ou à des mecs qui en veulent à ma peau ? Puis je sors de mes pensées après que le matelot m'ai indiqué la porte de l'officier. Je toque à la porte et demande si je peux entrer, cette fois ci je fais bien attention à ce que mon pouvoir n'emporte pas le dessus sur mon corps, sinon c'est moi qui va encore payé pour une misérable porte en bois.
Je rentre et m'assis à la demande du Colonel...D'un air stupéfait, je lui demande s'il est au courant de notre enquête...Il me répond par un oui et me dit que tout cela est inutile, qu'ils ont arrêté le coupable, que c'était un musicien qui voulait du fric et qui a simplement agressé le Lieutenant Colonel en pleine nuit. Des phrases qui n'ont aucun sens...Comment on peut venir à bout d'un officier aussi facilement, à moins que le tueur en question ne soit fort et qu'il ne connaisse bien la victime, car les faits sont là, il ne semble pas eut avoir à se battre face à son agresseur, il le connaissait surement !
Colonel...Et ce piano au fond de votre bureau...Vous êtes un amateur de musique ?
Je vous reconnais bien là...Hiro Shima, n'est-ce pas ? On s'est vu à un séminaire sur l'emploi de la justice forte...Dans le temps vous étiez simple Lieutenant.
Il se peut, je me rappelle pas très bien de mon passé, j'ai quelques trous de mémoires...Mais venons au coeur du sujet s'il vous plait.
Il n'y a plus rien à rajouter l'ami, votre enquête s'arrête là. Je finis mon rapport et je vous l'envoie.Me dit il avec un ton qui hérisse les poils du bras, d'une voix grave...Saurait-il des choses à propos du crime ?
Je vois bien son piano...Je lui aurais bien voulu faire avouer ce qu'il sait, mais là sans preuves matérielle. Peut être que je me goure complètement. En tout cas, je ne vais pas rester là les bras croisés à croire ses histoires qui ne tiennent pas la route...Je m'excuse et je sors poliment de son bureau, direction les cachots...Je demande à un matelot de m'y conduire et puis il a hésité...Bon sans de bonsoir, mais qu'est ce qui se trame ici ?
Ecoutez Matelot, ce serait très aimable à vous de me conduire voir votre prisonnier, vous savez celui qui a assassiné le Lieutenant Colonel...Qui sait ? Peut être que vous aurez une médaille pour ça !!
Cela fait maintenant un petit moment que nous sommes arrivés sur l'île, nous sommes murés dans le silence. Pendant que nous avançons vers le royaume, j'observe tout autour de moi, je vois ce qui me semble des champs de batailles, ce royaume n'est pas aussi paisible contrairement à ce que l'ont dit...Surement des pirates qui ont jugé bon de s'attaquer à ce lieu paradisiaque, du moins ce qu'il en était. Le silence perdure jusqu'à qu'on arrive enfin vers le lieu du crime là où sont postés une vingtaine de marines. D'après leurs uniformes, ce sont certainement des caporaux et le gus qui vient vers nous ça doit être un sergent-chef. 3 ans dans la marine, je reconnais tous les grades et uniformes comme ma poche.
Rompez Marine ! Je suis l'agent d'élite de la brigade des affaires internes, Dark John. Que pouviez vous me dire à propos de cet incident ?
Et bien, nous étions tous en train de dîner quand le Caporal Michel a entendu du bruit par ici lorsqu'il faisait sa ronde. Normalement, je devais être avec lui, mais je me sentais fatigué alors il m'a dit de me reposer...
Hmmm...
Euh, Sergent-chef ? Croyez vous que votre ami Michel aurait un rapport avec tout ceci ? Dis-je en me grattant les cheveux...
Le bleu ! Ici c'est moi qui pose les question ! Compris ?
Un silence oppressant est soudainement apparu, comme une chape de plomb, ça m'a infligé un poids intolérable. Je peux quand même me défendre, ouais je suis quand même pas un vulgaire homme de pacotille, je ne suis pas un toutou qu'on promène partout...J'ai envie de faire disparaître ce court silence qui pèse. Il faudrait que cette masse s'envole, mais elle est invisible, abstraite. Ce n'est pas un uniforme que l'on pourrait ôter. Le silence, c'est l'absence de bruit...Et pour le rompre, il y'a pas mieux qu'un son pour le faire. Le bruit d'un soupir ou d'un froissement de tissu suffirait. Le mieux serait évidemment une parole, mais ce n'est pas possible. Car parler, c'est désobéir à un supérieur...Je ne vais pas risquer ma carrière là dessus.
Quelle obéissance ! ricane-t-il.
Voilà que les yeux de l'agent Shepard rencontre les miens, plein de compassion comme toujours, elle me fait comprendre que ce n'est rien et d'un sourire télépathique, on voit tous les deux que John va mieux. D'une voix qui agresse les tympans, les marines se crispent malgré eux. Ce n'est pourtant pas l'envie qui leur manque de répliquer, mais ils ne le font pas...C'est à dire qu'ils cachent quelque chose et ça nous l'avons compris.
Après les quelques questions posés par notre supérieur, nous essayons dans notre coin de résoudre l'affaire, aucune trace de piraterie et en vue du comportement de ces marines, cela m'a tout l'air bien d'un meurtre ou d'un accident. Quelle idée aussi ! Enquêter sur des musiciens! Un marine tuer avec une corde de piano...Pourtant le dossier indique clairement qu'il a eut la nuque brisé et qu'on lui a foutus pleins de coups avant d'avoir ce pseudo-accident. Je suis toujours certain que c'est bien un membre de l'E.M.M qui a fait le coup, mais de là à changer de piste et à suspecter des musiciens, tout ça parce qu'on a trouvé une corde à piano sur les lieux du crime.
Je décide donc d'aller enquêter prêt de la base en solo, mes collègues m'excuseront, mais j'y crois pas à tout cette mascarade. Perplexe face aux nombres ridicule de preuves que j'ai, je vais amicalement aller voir le Colonel de la base où bossait la victime. Demandant à un première classe le chemin pour aller au bureau du Colonel, je m'aperçois que j'ai oublié mon trident sur le navire...Je fais comment moi, si je tombe nez à nez avec le présumé coupable du crime ou à des mecs qui en veulent à ma peau ? Puis je sors de mes pensées après que le matelot m'ai indiqué la porte de l'officier. Je toque à la porte et demande si je peux entrer, cette fois ci je fais bien attention à ce que mon pouvoir n'emporte pas le dessus sur mon corps, sinon c'est moi qui va encore payé pour une misérable porte en bois.
Je rentre et m'assis à la demande du Colonel...D'un air stupéfait, je lui demande s'il est au courant de notre enquête...Il me répond par un oui et me dit que tout cela est inutile, qu'ils ont arrêté le coupable, que c'était un musicien qui voulait du fric et qui a simplement agressé le Lieutenant Colonel en pleine nuit. Des phrases qui n'ont aucun sens...Comment on peut venir à bout d'un officier aussi facilement, à moins que le tueur en question ne soit fort et qu'il ne connaisse bien la victime, car les faits sont là, il ne semble pas eut avoir à se battre face à son agresseur, il le connaissait surement !
Colonel...Et ce piano au fond de votre bureau...Vous êtes un amateur de musique ?
Je vous reconnais bien là...Hiro Shima, n'est-ce pas ? On s'est vu à un séminaire sur l'emploi de la justice forte...Dans le temps vous étiez simple Lieutenant.
Il se peut, je me rappelle pas très bien de mon passé, j'ai quelques trous de mémoires...Mais venons au coeur du sujet s'il vous plait.
Il n'y a plus rien à rajouter l'ami, votre enquête s'arrête là. Je finis mon rapport et je vous l'envoie.Me dit il avec un ton qui hérisse les poils du bras, d'une voix grave...Saurait-il des choses à propos du crime ?
Je vois bien son piano...Je lui aurais bien voulu faire avouer ce qu'il sait, mais là sans preuves matérielle. Peut être que je me goure complètement. En tout cas, je ne vais pas rester là les bras croisés à croire ses histoires qui ne tiennent pas la route...Je m'excuse et je sors poliment de son bureau, direction les cachots...Je demande à un matelot de m'y conduire et puis il a hésité...Bon sans de bonsoir, mais qu'est ce qui se trame ici ?
Ecoutez Matelot, ce serait très aimable à vous de me conduire voir votre prisonnier, vous savez celui qui a assassiné le Lieutenant Colonel...Qui sait ? Peut être que vous aurez une médaille pour ça !!
Dernière édition par Hiro Shima le Mer 28 Déc 2011 - 6:07, édité 1 fois