La taverne de la Dernière Erreur

Vous êtes de passage à Marijoa, errant dans le dédale de ruelles du vieux quartier du port à la recherche d'un endroit ou manger et boire un coup de qualité en bonne compagnie. Ne cherchez plus, la taverne de la Dernière Erreur est l'endroit que vous cherchez.

Installée dans une des ces innombrables ruelles qui serpentent au pied de la citadelle, à quelques centaines de mètres à peine du grand port de la capitale ou se déchargent quotidiennement des tonnes de marchandises et ou croisent nombre de bateaux de guerre de la marine, la Dernière Erreur sert depuis de longue années de point de chute aux officiers naviguant de tous bords arrivant ou partant de Marijoa (Et serait dit'on un repaire régulier pour de nombreux agents du gouvernement en civils)

...Un cadre typique...
La taverne en elle méme est une longue salle voutée parsemée de piliers de pierres. Ambiance chaleureuse et rustique pour ce qui est surement l'un des plus vieux établissement de Marijoa. Boiseries, lumières tamisées, tables et banc en bois de chênes patinés par les années.
Sur les murs on peut découvrir l'origine du nom de l'endroit. Des milliers de parchemins accrochés sur les boiseries, des milliers d'histoires racontés par tous ceux qui ont un jour posé leurs fesses sur les bancs de la taverne. Des récits de coups durs, de combats, de tempêtes, des histoires de défaites et de guignes qu'on vient exorciser ici entre vieux loups de mer et vétérans de la marine et qui ont toutes un point commun, cette ultime phrase qui clôt chacun des récits, "et ce fut sa dernière erreur"
A l'entrée du bar la première d'entre elle sert d'enseigne et se passe même de mots, une veille armure rouillée percé d'une balle juste à l'emplacement du cœur.

L'autre curiosité de l'endroit est le fameux pilier des naufrageurs qui siège au centre de la taverne, un mat brisé qui proviendrait du Thousand Sunny, le navire du légendaire pirate Monkey D Luffy. Un mat dont le bois usé par des années en mer est aujourd'hui presque complétement recouvert de pièces d'argent gravés des noms de tous les bateaux ayant sombré sur Grand Line depuis la mort du seigneur des pirates.
Une comptabilité macabre si étrangement précise qu'on croise parfois des gens venue vérifier la présence sur le mat de navires simplement porté disparus. (Pour certains habitués le mat serait un don de Davy Jones en personne qui viendrait personnellement y placer les pièces d'argent portant le nom de ses victimes. Pour d'autres, plus prosaïques, l'exactitude du pilier est surtout du au nombre de marins fréquentant l'établissement)

...Une carte variée...
Outre une excellente cuisine essentiellement basée sur les produis de la mer et sur des variation sur les thèmes des plats traditionnellement chers au marins, la Dernière Erreur dispose d'un panel de boissons alcoolisés des plus impressionnants, depuis l’infâme tord boyaux de Davy Jones, si corrosif qu'on doit le servir dans des verres spéciaux, jusqu'aux meilleurs cognacs de South Blue, en passant par des bières venues de tous les horizons...

...Et un service impeccable.
Fréquentée par de nombreux officiers, la Dernière Erreur offre un service aussi efficace que discret, le personnel y est agréable et compétent et la faune qui la fréquente la rend nettement plus sure que la majeure partie des établissements du quartier....


Extrait du guide de Marijoa à l'usage des marins d'eau douce...

c'est "peut être" un morceau du mat du Sunny