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♫ Elle a les yeux révolvers ♫

Rain était tout excité ! Cela faisait plus d’un an qu’il travaillait d’arrache pied avec toute son équipe pour mettre au point un des plus ambitieux chantiers navals, le Léviathan. Il avait apporté beaucoup de temps, d’énergie et de réflexion sur ce projet et ils avaient finit le travail il y a à peine une semaine. Il avait alors été triste de se dire que le navire allait prendre la mer, dirigé par un haut gradé de la Marine et que le fruit de son travail allait s’en aller. C’était bête, il n’était qu’un savant parmi d’autres et il ne s’agissait que d’un bateau, mais il avait finit par s’y attacher. Comme il avait participé à sa conception, il considérait le Léviathan comme son « bébé ». Mais il avait depuis appris que le commandement du navire avait été légué à Alheiri S. Fenyang, son supérieur direct, le colonel en charge de la protection de Shell Town depuis un moment.

Et comble du bonheur, pas plus tard que la veille, le colonel lui avait proposé de faire partie de l’équipage du Léviathan. Il serait ainsi en charge, avec d’autres, des avancées technologiques du bateau, de son bon fonctionnement et de son entretien. C’était un grand honneur et il avait accepté sans hésiter longtemps. Une seule chose le tracassait. Il devrait pour cela quitter Shell Town pour rester en mer entouré d’hommes. Il l’avait déjà fait, bien entendu, son ancien équipage n’était composé que d’hommes. Et justement, il avait déjà déprimé à bord de son ancien navire. On sous-estime souvent l’effet apaisant qu’ont les femmes sur un homme tourmenté. Nous ne parlons ici que du fait de regarder une belle femme, entendons nous bien !

Mais s’il avait réussi à tenir sur son ancien navire, il pourrait recommencer. Et puis, peut-être le colonel Fenyang aurait engagé des femmes. Après tout, il avait la réputation d’en séduire plus d’une avec son grade, son argent et sa bonhomie. Rain croisa les doigts et ne put s’empêcher de sourire en s’imaginant au milieu d’un équipage remplit de femmes. Mais l’équipage était presque près, il ne manquait plus qu’un cuisinier, un canonnier et un charpentier. Son esprit machiste lui fit immédiatement penser qu’une femme serait parfaite au poste de cuisinière, mais il se gifla en se rappelant tous les plats immondes que son ancienne maîtresse lui avait concoctés. Non, un homme, ce serait mieux finalement.

Le colonel Fenyang lui avait demandé de lui dégotter un canonnier. A lui, le scientifique ! Comme s’il s’acoquinait avec ce genre de personne ! Une personne ne sachant pas lui citer les lois de la distorsion des fluides en milieu chaud n’avait rien à faire dans ses connaissances ! Il marchait dans Shell Town et décida de se rendre chez P.Tard, le marchand d’armes de guerres et de poudres à canon. Peut-être que lui saurait lui indiquer des experts en maniement du canon et des autres armes dont disposait le Léviathan. C’était le premier endroit où chercher. Il entra et salua tous ceux qui se retournèrent vers lui, le regard méfiant. Lorsqu’ils le reconnurent, ils retournèrent à leurs occupations. Certains ne lui rendirent même pas son salut.


°°Bandes de cons...°°

Il s’approcha du comptoir et demanda à parler au gérant. Le badge « Marine » sur son torse fit taire les questions et un petit gros moustachu arriva. Sa moustache était si abondante qu’elle lui tombait devant la bouche et l’empêchait de s’exprimer correctement. Ils s’étaient déjà parlé à plusieurs reprises pour des commandes pour le chantier mais ne se connaissaient pas personnellement. Mais tout de même, le visage du gérant se décrispa lorsqu’il reconnut les lunettes violettes caractéristiques du savant.

-Ha, ch’est vous ! Bonjour ! Qu’esche que je peux faire pour vous aider ?
-Bonjour ! J’aimerais vos conseils. Non, ce n’est pas pour acheter. Auriez-vous parmi vos clients quelqu’un de compétent et qui serait partant pour être engagé par la Marine ? Je sais que c’est pas évident ce que je vous demande, mais peut-être auriez vous remarqué un client régulier, avec qui vous auriez discuté... Je ne sais pas...

Le bonhomme se gratta le front l’air pensif. Il devait voir défiler des milliers de personnes dans un port aussi côtoyé que celui de Shell Town. Pas évident. Le « dringilig » de la porte se fit soudain entendre et les yeux du gérant s’illuminèrent.
    Doucement je descendais le quai pour atteindre le plancher des vaches. À force de changer de mers aussi souvent ça commence à me désorienter un peu quand même. Avec mes grand sac et suivit de mes nouveau... Associer ? J'observe le port, cette douce fraicheur iodé et cette vue me rappel de bons souvenirs. Des mois à travailler seule dans une forge tenue proprement, mon entrer dans la marine... et le colonel Fenyang. Alors qu'un petit instant je suis dans les nuages, Pingu me pousse pour m'activer un peu.

    "Dood !"

    Décidemment je ne comprends rien à ce qu'il me dit, heureusement que notre dernière discutions a eu lieu avec mon dernier calepin sinon on aurait pu y rester des mois dessus. Alors que j'essaye de me rappeler ou est-ce que je pourrai trouver de quoi noter et donc communiquer l'un d'eux a encore disparu, Great Auk je crois ? Espérons qu'il ne va pas encore soulever des jupes sur le navire j'ai failli être jeté par-dessus bord. J'ai entendu dire que dernièrement la ville est ébullition avec le Léviathan qui va partir prochainement avec à sa tête Salem. C'est dommage j'aurai aimé avoir de ses nouvelles, mais ça ne sera certainement pas possible. Bref haut les cœurs.

    "Visitons."

    C'est la première fois qu'ils viennent ici, enfin je crois donc autant leur montrer un peu à quoi cela ressemble. Cela me permettra peut-être de trouver quelques chose d'intéressent, avoir quelques informations sur le court des métaux voir des rumeurs sur la marine. Pour le dernier point cela ne me m'intéresse pas vraiment en réalité, mais c'est bien de savoir ce qu'il se passe quand même. Pour le premier point c'est le hasard qui me dira ça, le second il faudra que j'aille chez P.Tard, le marchand d’armes de guerres et de poudres à canon. Le troisième certainement les endroits ou l'alcool coule à flot. Alors que je commence à me balader le manchot échappé revient avec une belle trace rouge, tiens pour une fois il n'y a pas la personne qui lui a infligé qui viens demander des comptes qu'elle surprise. Avant j'attiré les regards pour une raison obscure, le fait de me balader avec une bande de manchot affublé d'une écharpe semble être encore plus efficace pour ne pas être discret. Cela ne m'a jamais gêné d'être observé ainsi de toute manière et ce n'est pas aujourd'hui que ça commencera, comme d'habitude j'ai la tenue de mon île. Donc ma jupe rouge à fourrure blanche, cuissardes en cuir et tout le tralala. Alors que je croise l'enseigne de l'une de mes personnes favorites dans les environs, comme avant l'un d'eux semble perdre patience pendant qu'un second fait du tambour sur des caisses, un autre installé dessus pour dormir. Auk observe un canon la tête dans la gueule de celui-ci et Pingüino semble en situation de honte et exaspération alors qu'il me sa nageoire devant son visage. Ce dernier me regarde ensuite et je lui réponds en haussant les épaules.


    "Je dois entrer de toute manière."
    "Dood."

    Laissant les manchots en espérant qu'ils ne fassent pas de dégât, le petit chef de famille me suit à l'intérieur. Souvent pour discuter et se distraire les gens vont dans un pub ou un salon de thé, pour moi l'endroit parfait pour me détendre c'est ici, il y a toujours une discussion animé et enrichissante à faire avec le patron et surtout c'est toujours propre comme un sous neuf ! En entrant je pose mes sacs à l’entrer et garde mon fidèle prototype toujours dangereux et instable en bandoulière à l’épaule. J'ai tout de suite vu le regard du gérant, toujours aussi, lumineux ? Il y a aussi une personne avec lui que je ne reconnais pas, mais qui est clairement un marine. D'ici je n'arrive pas à voir son grade, alors dans le doute je salut quand même, mon petit compagnon fait de même d'ailleurs.

    "Je suis le caporal Yanagiba."
    "Dood !"
    "Et lui Pingüino."

    Immédiatement après le manchot se met dans une posture le mettant en valeur, enfin pour les critères des Prinny, pour moi ça me semble légèrement grotesque. Bref je regarde le patron maintenant que la politesse est passée.

    "Alors mon conseil vous a aidé ?"

    Suite à une longue, interminable discussion à mon dernier passage à Shell town, j'avais donnée quelques conseils pour alléger certaines pièces d'artillerie de 24 à 32 livres, ceux-ci vienne droit de ma famille et sans être exceptionnels où indispensable, aide tout de même. J'avais même émis l’hypothèse de créer un canon sur pivot, celui ci bien que plutôt pour l'abordage pourrait lancer des projectiles de 68 livres. C'est à ce moment-là que j'ai entendu un bruit de bois qui craque... Ayant encore plus honte et avec son air autoritaire, d'un "Dood!" fit rappliquer illico ses congénères qui formèrent une ligne dernière nous et saluèrent comme un seul homme, enfin manchot. Qu’est-ce qu’ils ont encore fait ?

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    Dans un premier temps, Rain ne comprit pas pourquoi le marchand ne lui répondait pas. Il restait là, à fixer un point situé au dessus de l’épaule du scientifique. C’était extrêmement grossier, il aurait voulu snober le savant, il n’aurait pas agit différemment. Après quelques instants, il décida de se retourner, pour voir de ses propres yeux ce qu’il pouvait bien y avoir de si intéressant à regarder derrière lui pour en interrompre le fil de la conversation. Il comprit immédiatement. Une superbe jeune fille venait de pénétrer dans le magasin. Rain dut faire un effort surhumain pour rester un homme respectable. Bien se tenir face à une personne aussi désirable était difficile. Il ferma les yeux, prit une grande inspiration et tenta de se calmer.

    Lorsqu’il rouvrit les yeux, la scène était encore bien pire. La demoiselle était habillée de manière très provocante et maintenant que Rain la regardait avec un petit peu de recul, il la trouvait vraiment très, très... bonne ! Son haut ne servait qu’à cacher une poitrine plus que généreuse, laissant son ventre plat à la vue de tous. Sa jupe n’était pas bien plus cachottière, ne masquant que le stricte nécessaire pour ne pas être arrêté pour attentat à la pudeur. Rain parvint à rester impassible et se tourna discrètement vers le patron du magasin. Celui-ci lui fit un clin d’œil qui lui fut rendu. Malgré leur différence d’âge, les deux hommes se comprenaient parfaitement.


    -Je suis le caporal Yanagiba.

    Caporal ? Cette beauté était membre de la marine ? Rain s’empressa de sauter sur l’occasion et lui offrit un magnifique salut qu’il avait mis au point après des années et des années de pratique. Il s’agissait de se redresser, bomber le torse et placer sa main droite au coté du front, tout en mettant en valeur le plus de muscles possibles. Son savoir faire quand il s’agissait de mettre son physique en valeur était redoutable. Il voulut l’approcher pour entamer la conversation lorsqu’il fut stoppé au niveau de la jambe. Il se pencha et vit un animal noir et blanc assez bizarre.

    -Dood !

    Rain releva la tête pour regarder la jeune fille, des points d'interrogation dans les yeux.

    -Et lui Pingüino

    Le manchot sembla extrêmement fier d’entendre son nom énoncé dans une conversation entre humains et le fit savoir. Le caporal Yanagiba interpella alors le marchand pendant que Rain examinait le manchot. Il n’avait jamais vu une telle créature. Il n’en existait pas habituellement dans ces eaux là. La demoiselle l’avait surement ramené d’un de ses périples. Les marins voyageaient beaucoup et pouvaient être amenés à rencontrer tout et n’importe quoi. Et encore plus ceux qui, comme Rain, allaient se barrer à Grand Line ! Attendant que la conversation entre les deux soit terminée, il se permit de la reluquer généreusement.

    Soudain, un bruit de craquement se fit entendre et quatre autres manchots arrivèrent, l’air gênés. Le patron se précipita dehors. Il se mit à regarder partout, inspectant toute sa marchandise mais ne parvint pas à déterminer ce qui avait été cassé. Il retourna à l’intérieur, l’air bougon. Il savait que quelque chose avait été cassé, mais ne pouvant identifier quoi, il fut obligé de laisser couler. Mais cela ne l’empêcha pas de ficher tout le monde à la porte avec rudesse. C’était un peu fort, Rain n’était absolument responsable de rien dans cette histoire ! Pourquoi se faisait-il jeter lui aussi ? Enfin, il se retrouvait sur le pas de la porte avec une superbe créature.


    -Je n’ai pas eu le temps de me présenter. Rain Maniko, membre de la brigade scientifique. Tu peux m’appeler Rain. Si tu es intéressé par les canons, je pense pouvoir t’en montrer qui t’intéresseraient grandement.

    Le chimiste se rendit compte que sa phrase pouvait porter à confusion, rougit légèrement et voulut se rattraper.

    -Enfin, je veux dire... De vrais canons, hein ? Qui tirent et tout ! Enfin oui mais... Bref, voudrais tu que je te fasse visiter le plus grand navire de la marine actuelle ? Le Léviathan ? Et puis.... T’es oiseaux peuvent venir eux-aussi.

    Héhé ! Ca c’était classe ! Pour draguer, un bon petit Léviathan, y avait surement pas mieux. La bande de manchots qui semblait suivre la caporal, bien que gênante dans la tentative d’approche du play-boy, ne semblait pas bien méchante pour autant. Ils avaient juste l’air un peu idiot. Rain tendit la main en direction de la demoiselle avec un grand sourire pour l’inviter à le suivre.
      Bon et bien je suis dans ce magasin si particulier et je fais une rencontre plus ou moins inhabituel. Enfin non là ce n'est pas très étrange, un beau jeune homme de la marine aussi prêt d'un QG comparé à des Manchots intelligent ou un chat à six pattes cuisinier. Bref je n'ai pas eu beaucoup le loisir de me présenter à lui, d'un coup l'erreur des petits nous a valu une sortie expéditive du magasin par le tenancier. En plus je viens de voir la caisse cassée, enfin je crois ? Elle fait partie du magasin un peu plus loin, mais ça je n'irai pas leur signaler je pense. Ce n'est pas très honnête pour le coup, mais je n'ai pas envie de m'expliquer avec la personne dans l'immédiat, j'ai mieux à faire. L'escouade Prinny reste bien sagement derrière moi en ligne c'est le signe explicite qu'ils ont vraiment fait une bêtise pour rester aussi calmement comme cela, j'ai fini par comprendre certaines choses avec eux. C'est certainement ça l'expérience quand on reste avec des gens, on fini par savoir comment ils agissent et ce qu'ils ressentent ? Peut-être que c'est ce que la légende à voulu m'inculquer doucement ? Tiens pendant que j’y pense il faudra que je poste ma lettre pour lui, cela fait un petit moment quand même là. Bref je le donnerai au premier postier que je croiserai je pense. Mais pour le moment je préfère rester polie et m'intéresser à mon interlocuteur. Donc il s'appelle Rain Maniko ? Cela ne me rappelle rien, en même temps je ne connais presque personne ce que l'ex amiral en chef à déploré pendant notre entrainement d'ailleurs. Peut-être qu'il est ? Quand il me précise que ce sont de vrai canon, je ne pense pas comprendre.

      "Vrai canon ? Il y a des faussaires d'artillerie ?"
      "Dood ?!"
      "Ce sont des manchot, pas des oiseaux aussi, et oui..."

      Avec un regard incendiaire, Pingu me met une claque de sa nageoire sur le fessier... décidément c'est une bien vilaine habitude.


      "S'il vous plaît ?"
      "Dood..."

      Souffle-t-il, se faire apprendre le savoir-vivre par un volatil est tout de même asses bizarre quand même, alors que Youbi recommence à ronfler et que Razorbill fait des claquettes au sol je prends le bras si élégamment tendu par le, scientifique ? En fait le Léviathan m'intrigue vraiment et encore plus son armement. D'après certaines rumeurs, il a des pièces d'artillerie d'une qualité exceptionnel, magnifique et en asses bonne quantité ce qui est un peu pour moi une boutique de friandise pour un gourmand. Mon deuxième pécher mignon, le premier est qu'avec une telle taille il doit avoir des salles d'eaux exceptionnelles ! Je suis sûr qu'il tangue à peine ce qui promettrai des lavages exceptionnelles... Bon arrêtons de rêver je ne serais jamais affectée sur une tel chose vu mon grade. Ce n'est pas mon rôle de penser à ce genre de choses, si je suis dans une unité de reconnaissance alors que je suis armurière artilleuse, ça doit être pour une bonne raison... ou pas. Bazooka sur l'épaule et mes compagnons avec mes sacs, je ne sais pas pourquoi ils insistent toujours pour les prendre, bref on commence à avancer puis soudain je me rappel de quelques chose.

      "Un instant... s'il vous plaît."

      La deuxième partie a été dit sous la menace de la nageoire incroyablement rapide de Pingu, un manchot aussi nerveux ne peut qu'avoir des réflexes diaboliquement efficaces. Bon je ne vais pas aller là-bas en tenue civil, un peu de tenue tout de même, adossée à la devanture d'une boutique je vérifie mon troisième sac, celui qui contient , A oui voilà mon uniforme. Tout naturellement pour me changer je commence à me dévêtir sous les crissements affolés des Manchots, Pingu tombe même inconscient... mais qu'est-ce qu'ils ont ?

      "Pingu tu es fatiguant, repose toi un peu comme Youbi de temps en temps."

      Alors que j'ai presque tout enlevée les quatre encore debout forme une sorte de pyramide comme pour me ? Cacher ? Ils sont vraiment étranges quand ils s’y mettent, bref je commence à mettre mon uniforme, bon le problème c'est que dernièrement j'ai pris un peu de poids et surtout que cette camelote à rétrécie lors du troisième lavage quotidien de la semaine dernière. Bon pas de sous-vêtements sinon je vais étouffer, déjà que ça me compresse. Voilà, fin prête et avec même la casquette de la marine blanche a mouette bleue. Les vêtements déjà portés sont mis dans un sac en toile pour les séparer du sac qui lui est propre et je retourne vers Rain. Et lui reprend le bras. Les Prinny me regarde d'un air presque effarés, Pingüino se cache le visage de honte derrière sa nageoire d'un air désobligeant et Pingu cris en balançant ses nageoire dans tous les sens comme s'il piquer une crise.

      "Pfff..."
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      Rain était toujours intrigué par cette bande de volatiles qui la suivait partout. Ils étaient cinq, avec une sacoche sur le ventre et chacun semblait avoir un tempérament bien marqué. Ils réagissaient à ce que les humains disaient avec une telle spontanéité que le scientifique se demanda s’ils ne comprenaient pas tout simplement ce qu’ils disaient. C’était idiot, ce n’était que des animaux, mais cette sensation ne le quitta pas. Il Reçut avec plaisir la main douce et délicate de la jeune fille. Avec soulagement, il vit que celle-ci n’avait pas relevé son double-sens à propos des canons. A vrai dire, elle ne semblait pas être particulièrement une lumière. Pesons nos mots, cela ne coute pas plus cher... Un des manchots claqua le fessier de la caporal avec un air mécontent.

      °°Des fois, j’aimerais être un manchot...°°

      Il sourit à son invitée et commença à lui indiquer le chemin à prendre pour rejoindre le fameux navire. Il se demandait si cette dernière était réellement callée en arme de guerre comme son petit discours avec le patron du magasin aurait pu laisser entendre. Ce serait vraiment le pied ! Un équipage entièrement remplit de fille aussi attirante que celle-là et qui plus est, très douée de leurs mains. Enfinnnn..... Compétente quoi...dans leur domaine... Bref qui ne seraient pas là uniquement pour faire jolie mais aussi pour leur savoir faire ! Ho et puis zut, passons à autre chose, le message est passé. Rei le sortit de ses esprits pour lui demander de s’arrêter quelques instants. Il ne la pressa pas, ne comprenant pas vraiment ce qu’elle désirait. Elle fouillait dans ses sacs, visiblement à la recherche de quelque chose. Elle en sortit un uniforme de la marine. Voilà qui rassura Rain. Elle ne se promenait pas de manière aussi provocante lorsqu’elle était dans un établissement de la Marine.

      Il mit un certain temps avant de se rendre compte qu’elle était en train de se déshabiller ! Il la vit tout d’abord ôter son haut et braqua immédiatement ses yeux. Ce n’était pas possible, c’était un cadeau qu’on lui faisait pour fêter son accréditation au Léviathan! Et elle enlève le bas maintenant ! C’est ....


      -Mais qu’est ce que tu... ?

      Le reste des réflexions de Rain se perdirent dans une bouillie difforme de balbutiements à propos de la beauté féminine, de mourir heureux et de réflexion déplacées à propos de la plastique de la jeune fille. Son cœur cessa de battre pendants plusieurs secondes lorsque Rei retira même ses sous vêtements, se tenant là, debout, au milieu de la rue, sans le moindre centimètre carré de tissus sur elle. Il ne respirait plus, ne pensait plus, simplement hypnotisé. Et il était heureux, incroyablement heureux. Soudain, le contact visuel fut rompu. Les manchots s’étaient empilés et s’évertuaient à lui gâcher la vue. Rain se pencha, se déplaça sur le coté, pour tenter de continuer à voir cette scène qui ne se présentait pas tous les jours. Mais la pile de piafs se déplaçait en émettant des cris aiguës. Le savant dut retenir une force envie de les shooter violemment mais eu une idée plus pacifique. Il se mit à se déplacer de plus en plus vite. La petite pyramide tenta tant bien que mal de suivre ses mouvements mais les brusques changements de direction la firent vite dégringoler.

      Il put alors continuer à admirer le spectacle qui était malheureusement presque finit. Il eut tout de même l’occasion de la voir se pencher pour se saisir de son pantalon. Voire une femme nue, de dos, qui se penche en avant, c’est un ravissement pour n’importe quel homme. Il essuya une goutte de sang qui coulait de son nez, se fila une claque et s’approcha de la demoiselle en faisant attention à ne pas marcher sur un des manchot au sol. Il s’approche d’elle et lui offre son bras en guise d’invitation.


      -Tu as l’air très à l’aise dis moi ! Mais dis-moi, d’où viennent ces manchots qui te suivent partout ? Ils ont presque faillit me faire rater une expérience unique tout à l’heure !

      Ils continuèrent à discuter sur le chemin qui les menait au port. Rain évita d’évoquer à tout moment le petit strip de la demoiselle. Avec un peu de chance, son manque de pudeur la reprendrait sous peu. Mais il avait intérieurement pris une décision. Peu importe son talent, il voulait que cette fille soit engagée comme artilleuse sur le Léviathan. Et ce, même s’il devait forcer l’intégration. Le Léviathan n’allait pas tarder à lever l’ancre. Si elle était encore sur le navire à ce moment là, le colonel serait obligé de l’accepter. Et puis il serait étonnant qu’il refuse une telle demoiselle. D’après les rumeurs, ce n’était pas dans ses habitudes.

      -Voilà ! On y est ! Le Léviathan !

      Il monta sur le ponton qui permettait d’y entrer et aida son invitée à passer la marche. Les manchots étaient toujours là, grognons, et parvinrent à monter grâce à un enchaînement de figures acrobatiques. C’était indescriptible, mais en tout cas, ils s’aidèrent les uns les autres, se grimpant les un par-dessus les autres, sautillant et se tirant. Au final, allez savoir comment, ils étaient tous les cinq sur le navire. Rain les conduisit en particulier au niveau des canons et de la salle d’arme de façon générale. C’est à ses réflexions sur l’armement top niveau que le scientifique allait pouvoir évaluer les compétences de la jeune nudiste.
        Je me sens vraiment mieux quand mon uniforme ne forme pas une couche supplémentaire avec mes sous-vêtements quand même. Il va falloir que je discute avec les Prinny ce soir, c'est quoi cette manie d'attirer l'attention des gens et c'est quoi cette idée de former une pyramides vivante et mouvante comme de simple supporteurs. Bref peut-être que dans le font je n'ai pas vraiment envie de savoir, surtout que vu la gueulante incompréhensive de Pingüino ça va encore mal tourner. Donc je suis au bras de cette personne qui va m'inviter à monter à bord d'un petit parc d'attraction sur les mers, pour moi c'est ce que c'est. J'ai hâte de voir son armement et peut-être le confort de ses quartiers, douche douche douche ♫. Bon par contre même comme ça je me sens un peu serrer dans la chemise, décidemment il faudra que je demande quelques choses dans un tissu qui ne font pas comme la neige au soleil avec à peine deux ou trois lavage par jours. Doucement on marche pour approcher du port puis du Léviathan, j'ai le prototype sur le dos et même en colère les Manchots s'occupent de mes bagages. En prenant de nouveau son bras il m'a posé une question, alors que comme d'habitude j'aller répondre de manière bref et directe, Pingüino m'a fait comprendre que ce n'était même pas la peine dy penser... Mais pourquoi il s'intéresse autant à ce que je dis et fais ? Ce n'est pas comme si cela aller faire de moi une meilleur armurière ou artilleuse ? Bon j'ai mon demi sourire polie, je ne peux pas forcer ça dans l'immédiat. Rater une expérience ? C'était à lui la caisse de tout à l'heure ?

        "Excusez les, ils sont asses turbulent. Ces braves Manchots m'ont aidé à tenir un village face à un attaque pirate sur North Blue, finalement sans renfort ont seraient certainement six pieds sous terre, mais quand même. Juste avant ils m'ont sorti d'un éboulement de mine aussi, j'ai beaucoup de chance."

        Pendant que je parle, Pingüino qui marche à reculons devant nous bombe le torse de fierté et montre les muscles de ses nageoires comme un athlète... C'est ce qu'il voulait en fait j'en suis sûr.

        "Dood."

        Dit-il avec un clin d'œil... Ce n'était pas un compliment idiot, enfin bref maintenant qu'il a eu son moment de gloire il va certainement se calmer. Enfin j'espère vraiment qu'il va le faire. Une fois près du bateau, j'entends un petit cri de femme, j'ai encore oubliée de surveiller Great Auk et je ne compte pas m'attarder asses pour savoir s'il a la joue rouge ou si la mienne va subir le même sort. Une fois à bord je salue les marins et mes cinq compagnons le font aussi en ligne derrière moi.

        "Dood !"

        Un marin nous voyant chargés nous interpelle. Je suis trop excitée et obnubilée par l'idée d'être sur ce magnifique navire pour faire attention à ce qu'il a dit, mais je fais semblant pour ne pas être impoli.

        "Posez vos affaires ici, elles seront amenées à votre cabine."
        "Ah ? Heu... Merci ?"

        L'homme regarde intrigué le vice Lieutenant Maniko, puis fini par retourner à son poste. Je n'ai pas bien compris et de toute manière je m'en moque, c'est le Léviathan par la sainte barbe ! J'ai hâte de voir son armement, il a des canons de chasses ? De fuite ? Vu le monstre il doit avoir des canons d'au moins vingt-quatre livres si ce n'est pas trente-six ! Alors que je me laissais faire, comme une enfant surexcitée je le tir à mon tour vers la soute. Il FAUT que je voie la sainte barbe ! Je hâte, vraiment ! Une fois en bas je me dirige rapidement vers un des canons joyeux comme pas deux, saluant le maitre Canonnier et les autres matelots au passage. Waow ! Qu'elle merveille.

        "Trente-six livres, un fut en bronze ? Évidemment la marine a les moyens d'évoluer son armement et le fer forgé n'est pas le summum de toute manière. "

        Alors que mon engouement est sans limite et que je n'arrive pas à me contenir, sous le rire moqueur de Pingu, Pingüino lui à un visage paternel, comme un père heureux de voir son enfant sourire de bon cœur face à quelques chose de merveilleux. Youbi dort, Razorbill observe les canons avec des étincelles dans les yeux lui aussi et Grat Auk... A encore disparu je crois. Je me tourne vers le maitre de la sainte barbe alors.

        "Monsieur, la portée de ces canons doit être plus de trois mille cinq cent mètres j'imagine. Environs mille six cent mètres efficace ? Ils ont une déviation de combiens sur cent mètres ? S'ils vous plaît !"

        L'homme certainement perdu par la venue d'une inconnue ne me répond pas, c'est vrai que je suis rarement aussi active pour ne pas dire énergique, en attendant qu'il me réponde j'apprécie la qualité des finitions en caressant la flasque gauche de l'engin, même le ponçage à était fait de manière minutieuse. Ces pièces ne sont pas simplement belles, elles doivent être terriblement efficaces. Sans jouet avec, mais en les manœuvrant pour voir, je touche les barres d'anspects pour ajuster l'armement sous la culasse du monstre. Il n'y a pas de douce, cette machine de guerre à des mastodontes au niveau de sa réputation. Suite à un petit temps de contemplation, je me retourne vers Rain il faut absolument que je vois autre chose, une cabine et surtout la salle d'eau !

        "Dites Rain je peux visiter une cabine ! Essayer une douche même !"
        *Quelle horreur... je me comporte comme une gamine... mais ce n'est pas n'importe quel navire !* Basse escuse ? Je ne sais pas et encore moins pourquoi les marins autours et le Supérieurs des marins artilleurs me regardent avec cet air ? Différent ? Un bruit singulier me sort de mon questionnement, un bouton puis un autre de mon haut ont sautés…
        "Il va aussi falloir que je trouve un uniforme à ma taille pour me changer."
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        Rain fit un signe au matelot qui s’occupait des bagages discrètement pour lui signifier de monter ses affaires dans ses appartements personnels. La caporale Yanagiba n’avait pas de chambre pour elle, elle allait donc logiquement le rejoindre dans les siens. Restait plus qu’à réussir à la convaincre. Ils continuèrent jusqu’à la salle d’arme pour évaluer ses réactions. Il ne fut pas déçu. La jeune fille était tout simplement transportée à la vue de tous cet attirail de haut niveau. Elle semblait vraiment développer une passion pour tout ce qui était artillerie. Elle se lança dans une avalanche de question à propos de la portée de tir, de l’efficacité, précision, matériaux utilisés... Le maître canonnier ne pouvait même pas répondre à une question qu’elle en avait déjà posé une autre. Le savant la regarda amusé et s’adossa au battant de la porte d’entrée pour mieux jouir de la scène. Il s’était placé aux cotés des manchots qui la fixaient également. Après quelques minutes, le canonnier abandonna ses tentatives de réponses et la laissa partir seul dans son délire. Rain lui fit un signe et l’homme vint se placer entre lui et les manchots. Tous regardaient Rei sautiller comme une enfant découvrant ses cadeaux de Noël. Elle se mit à bouger, pivoter, déplacer des choses dont le chimiste ne connaissait même pas l’utilité, à toucher à tout et à tout vouloir essayer. Les deux hommes se regardèrent en coin, se sourirent et soupirèrent en cœur en secouant la tête. C’était attendrissant tout cet engouement.

        Soudain, elle cessa ses activités et se tourna vers Rain qui sursauta légèrement en voyant son brusque changement de comportement.


        -Dîtes Rain je peux visiter une cabine ! Essayer une douche même !
        -Une douche ? Si ca te fait plaisir, oui. Par contre, je n’ai accès qu’à ma cabine. Tu devras donc la prendre dans mes appartements.

        Il se retourna l’air de rien mais dés qu’il fut hors de son champ de vision, il laissa un grand sourire illuminer son visage. Il se reprit et offrit son bras à la demoiselle pour lui indiquer le chemin. Etait-elle très « rentre dedans » ou simplement très naïve ? Difficile à dire. Ses manières étaient très provocantes, mais rien dans ses yeux ou dans sa voix ne la trahissait. Elle semblait vraiment ne pas se rendre compte de l’effet qu’elle dégageait. Il remarqua avec mauvaise humeur que les manchots continuaient à les suivre en surveillant ses moindres faits et gestes. Il tenta d’éclaircir un point.

        -Ca te plairait de travailler ici, sur le Léviathan ?

        Il fallait qu’il sache ça, parce que s’il l’emmenait sur le navire, et sur Grand Line, sans son consentement, c’était presqu’un kidnapping ! Il ne se le pardonnerait pas ! Ou en tout cas pas tout de suite... Un bouton sauta du bustier de Rei et rebondit quelques instants sur le sol avant de s’immobiliser. Rain s’interrompit dans sa marche, jeta un coup d’œil au nouveau paysage et repartit l’air de rien. Il s’en remettrait assez vite en fait. Ils montèrent un escalier et le savant en profita pour lui faire une petite visite guidée. Il lui montra la cuisine, la salle à manger, les différentes distractions et surtout, car il savait que cela l’intéresserait, les différents dispositifs d’armement installés un petit peu partout dans le navire. Ce qui était pratique quand on participait à la conception d’un navire, c’est qu’on le connaissait de fond en comble avant même d’être monté dedans. Ils finirent dans un couloir étroit où ils durent se serrer pour passer.

        -Et voilà, on y est. Entre, fais comme chez toi.

        Il se tut un instant et se dit que vu sa pudeur en plein milieu de la rue de Shell Town, si elle faisait véritablement comme chez elle, ça devait valoir le détour. Il lui ouvrit la porte dans un signe de galanterie. Les manchots se précipitèrent avant elle et s’installèrent à leur aise.

        °°Puuuuutainnnnnn.......°°

        Cette bande d’oiseau commençait vraiment à devenir envahissante. Il les ignora et fit faire un très rapide tour du propriétaire à son invitée. A vrai dire, ce n’était pas bien grand. Une chambre, un lit double (il avait insisté) une salle d’eau et des toilettes. Ni plus, ni moins. Il n’avait même pas un petit bureau ou gribouiller quelque chose ou un coin cuisine en cas de fringale. C’était la Marine ici, on mange aux heures de repas et puis c’est tout. Du coup, il n’avait rien à offrir à manger ou à boire et se sentit un petit peu bête. Mais elle ne semblait pas attendre quoi que ce soit, ce qu’elle voulait, s’était voir la salle de bain.

        -Voilà la salle de bain. Mets toi à l’aise, il y aune baignoire, tu peux donc même prendre un bain si tu le souhaites. Je vais voir si je peux trouver un uniforme féminin dans le coin en attendant. Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésites pas à m'appeler.

        Il sortit en laissant la porte légèrement entrouverte et quitta sa cabine. Il siffla un grouillot qui traînait et lui ordonna de lui trouver un uniforme pour femme avec beaucoup de place au niveau de la poitrine. L’homme le regarda étonné, se mangea un petit taquet derrière la tête et s’exécuta. Non mais oh.... Le chimiste retourna dans sa chambre, poussa un manchot qui s’amusait à sauter sur les ressorts de son lit et s’assit en attendant.

          Ah ! Suite à l'observation des gros engins du Léviathan, maintenant je vais pouvoir découvrir une cabine de celui-ci, si elle n'est pas belle la vie ! Alors que l'on marche dans les couloirs labyrinthiques de l'un des navires les plus connus et le plus perfectionné qui soit, Rain me pose une question d'on la réponse est évidente. Qui ne rêverai pas de venir travailler sur ce joyaux des mers sous le commandement d'Alh ♥ *Colonel Fenyang !* Oui comme tu le dit deuxième moi qui n'existe pas de toute manière. Bref, comment répondre à une question aussi peu pertinente ? Avant même que j'ai le temps de dire un mot.

          "Dooooood !"

          Mais ce n’est pas vrai pour une fois que j'allais être spontanément polie, il me menace encore de sa nageoire. En même temps je ne peux pas vraiment lui en vouloir vu le nombre de fois où il a dû me rappeler à l'ordre... pfff.

          "Cela serait avec plaisir, mais je ne me fait pas d'illusion."

          Pingüino souffla, comme si j'étais irrécupérable, il peut parler franchement. Non en fait il ne parle pas, mais c'est une expression, enfin bref je m'embrouille toute seule. Par la suite on a continués à visiter le navire, cela ponctué par quelques petits aléas comme Youbi qui se cache pour dormir où Great Auk qui m'a encore valut de me faire tirer les cloches par des demoiselles, comme si c'était ma faute s'il fait ces choses étranges. Bref deux boutons de chemisier qui ont sautés plus tard, je vois la porte de la cabine. Ni une, ni deux les Prinny envahisse celle-ci. Tiens j'ai oubliée de le remercier quand il m'a invité à entrer. C'est quoi le plus étrange, cet oubli où le fait que je m'en rende compte alors qu'avant je m'en ficher comme de mon premier moule à boulet ? Bref j'entre et la première chose qui me saute aux yeux est l'évidence. Même si ce n'est pas parfait, c'est très propre, pas de poussières où de taches en vue mise à part peut-être les cinq manchots qui s'amusent à tous déranger. Monsieur Maniko m'indique que je peux être à mon aise, utiliser la salle de bain ou lui demander quelques chose si je manque de quoi que ce soit, ce qui est très polie de sa part. D'un simple hochement da la tête, je lui montre que j'ai bien compris alors que je commence à me déshabiller sous les braiements de Pingu. Ce qui me rappel.

          "Depuis quand je ne vous est pas lavées ?"

          Un ange passe... Le silence fut immédiat au point que tout mouvement dans la pièce est stoppé, ils m'en veulent encore pour la paille de fer ? Youbi reste cacher sous le lit sans un bruit, Razorbill et Great Auk observent la porte d'un air fébrile. Pingu est déjà dans l'ouverture, mais s'était stoppé comme dans un jeu "d'un, deux, trois, soleil". Pingüino lui resta égal à lui-même, droit, statique et bombant le torse. Maintenant que je suis nue, j'attends toujours ma réponse, au premier de mes mouvements vers la porte ils commencent à courir vers celle-ci avec le chef de famille qui m’a fait un croche-patte. Je m'étale donc de tout mon long sur le sol avec quatre déserteurs dans la nature, enfin dans les couloirs. Décidemment ça m'apprendra à essayer de faire de l'humour.

          "Vous pouvez fuir, mais pas vous cacher... ou l'inverse."

          Finalement une fois relevée et d'un air légèrement boudeur, dans une moue parfaitement adulte, je prends un bain. La porte évidemment ouverte pour pouvoir discuter avec mon bienfaiteur quand il le voudra. Quand il a croisé Rain assis sur le lit, Pingüino a fait un clin d'œil à celui-ci en essayant de simuler le pouce relevé signifiant "bien jouer" ou peut-être "bonne chance" humain avec sa nageoire avant de passer son chemin et partir en dehors de la pièce. Il a surement mal compris les intentions du scientifique, comme d'habitudes en fait. Seul Pingu est susceptible de décoder les faits et gestes humains et les distingues de mieux en mieux chaque jour. Bref c'est avec un grand bonheur que j'occupe la baignoire, que c'est relaxant, divin même ! Le savon qui purifie ma peau, l'eau qui ruisselle sur celle-ci. J'aimerai me laver éternellement c'est si bon d'éloigner la crasse et la saleté. N'ayant plus le moindre danger de tache dans les environs et même si j'avais de quoi me changer, sentir l'air frais sur ma peau est si bon. Je vais donc m'assoir sur une chaise sans rien pour m'étreindre ou me serrer, tournée vers celui qui m'a accompagné tout ce temps. J'ai juste emprunté une simple serviette pour me sécher, celle-ci étant maintenant dans mes cheveux.

          "Ne t'inquiète pas, Pingüino à l'habitude de les retrouver et les calmer."

          Avachie sur la chaise les cuisses l'une à côtés de l'autre et les bras croisés alors que j'espère qu'ils ne feront pas encore tout un scandale, je préfère me dire qu'à côté de marins de haut niveaux ils ne feront pas bêtises trop grosses et qu'au pires ils se ferons recadrer. Je souffle un bon coup et souris à Rain, tiens je l'ai tutoyé aussi ? Est-ce que c'est une des personnes spéciales ? Comme l'ex amiral en chef me la dit ? Il va bien falloir que j'apprenne à laisser les gens entrer dans ma coquille, il l'a bien dit l'homme n'est pas une machine sans âme. *Tu n'as pas l'impression d'idéalisé Pludbus la ?* Peut-être, mais plus que l'homme, c'est son image et son exemple qui me guide. *Très bien je te le concède.* Il faut obligatoirement des gens sur qui compter, des amis... Mais est-ce une bonne chose de ce lier à une personne qui va prendre la mer pour la route de tous les péril, alors que je suis affectée à North Blue... C'est alors que ça m'a échappée.

          "Une division de renseignement pour une armurière et artilleuse, si ce n'est pas le comble..."

          Je dois me ressaisir, ce n'est pas mon rôle de discuter un ordre de la hiérarchie, aussi étrange et absurde soit-il. Surtout que le lieutenant-colonel Yuji Livingstone, bien qu'étranges est très gentil. Je m'étire un peu, puis retire la serviette de mes cheveux avant d'aller chercher ma brosse dans mes affaires. Tiens qu'est-ce qu'elles font la d'ailleurs ? Décidément dans la marine on est bizarre, pourquoi ramener mes affaires ici, après il faudra les remonter tout en haut. Il fait si bon dans le navire et après une douche bien chaude que je retiens mal un bâillement, il va falloir que j'aille trouver une chambre à l'auberge, sinon il n'y en aura plus et je n'ai pas envie de dormir à la belle étoile sur un sol crasseux ou boueux.
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          Bon, comment aborder la situation ? Il y avait une jeune fille absolument superbe, entièrement nue et sans la moindre notion de pudeur dans la pièce d’à coté. Et Rain était là, allongé sur le lit, le bras passé par-dessus sa tête pour protéger ses yeux de la vive lumière diffusée par le plafonnier. Il y avait deux solutions. Soit il se la tapait dans les minutes à suivre, soit il envisageait réellement de la garder comme canonnière pour le Léviathan. Non pas qu’il soit impossible de lier les deux après tout. Mais cela signifierait rester en contact quotidien avec une fille dont il aurait déjà fait le tour. Ce n’était pas dans ses habitudes mais Rei ne semblait pas dur à vivre. Arf, comme il était difficile de faire un choix. Surtout qu’elle aimerait visiblement beaucoup travailler sur le Léviathan, tout semblait parfait !

          Au moins, les manchots s’étaient barrés et il avait champs libre pour réfléchir et pour... autre chose. La simple évocation d’un bain les avait fait fuir en quelques secondes. Étrange, c’était des manchots, ça devrait aimer l’eau... Enfin, toutes réflexions faites, ce n’était pas des manchots normaux. D’ailleurs, le dernier manchot avait semblé faire un petit signe d’encouragement à Rain avant de s’enfuir. Comme s’il l’incitait à prendre les devants. Mais à propos du post ou à propos du reste ? Ca ne l’aidait pas vraiment ! La porte était ouverte et il avait pu assister à l’’entrée en baignoire de la caporale. Un spectacle de toute beauté. Mais il fut tiré de ses rêveries par un « toc, toc ! » à la porte. Suspicieux, il se leva pour aller voir de quoi il s’agissait. Il était prêt à refermer la porte rapidement s’il s’agissait de nouveaux des Prinny.


          -L’uniforme que vous m’avez demandé monsieur !

          Le jeune bleu avait certainement couru pour le lui apporter aussi rapidement. Rain le regarda des pieds à la tête. Il était très jeune, pas plus d’une quinzaine d’année. Des cheveux roux et bouclés dépassaient de sous son calot et les taches de rousseur se perdaient au milieu de l’acné qui lui ravageait la face. Le savant lui prit l’uniforme de sa main droite tout en maintenant la porte de sa gauche.

          -Ha oui, merci.

          Et il referma la porte directement. Il posa l’uniforme sur le dessus de lit pour le laisser à sa disposition dés qu’elle sortirait. Non pas qu’il soit pressé qu’elle se rhabille, loin de là. Le temps commençait à être long. Par la porte de la salle de bain, Rain ne pouvait apercevoir qu’un bras, le début de courbure d’un sein et parfois une jambe lorsqu’elle se la savonnait. Cela ressemblait de plus en plus à une torture pour le pauvre marin. Il ne pouvait décemment pas entrer dans la salle de bain sans passer pour un goujat ! Il se leva sur la pointe des pieds et passa discrètement la tête. Il sentit une chaleur monter en lui et devint tout rouge. Soudain, elle se leva et il eut tout juste le temps de retirer sa tête et sauter sur le lit, l’air de rien. Il toussa car sa respiration s’était bloquée quelques instants. Il se frotta la tête et essaya de paraître détendu et innocent.

          Mais il ne s’attendait pas à ce qu’elle revienne nue, avec une simple serviette sur les cheveux. Une giclée de sang sortit des deux narines du savant qui se mit à tousser avec frénésie. Son choix venait d’être fixé en voyant les courbes de la belle demoiselle. Il fit glisser l’uniforme d’un geste rapide sous le sommier. Il se leva et la contempla. Elle était vraiment belle. Il fit rapidement le tour pour fermer la porte à clef. Il ne voulait pas être dérangé dans les prochains temps.


          -Ne t'inquiète pas, Pingüino à l'habitude de les retrouver et les calmer.

          De quoi ? Ha oui ! Les piafs ! Pas de soucis à ce sujet, Rain s’en moquait comme de sa première paire de chaussettes. Mais il remarqua qu’elle venait de le tutoyer pour la première fois. C’était plutôt positif, cela pouvait dire qu’elle se sentait bien.

          Elle se plint alors d’avoir été affectée à une unité de renseignements alors qu’elle désirait faire armurière ou artilleuse. C’est vrai que c’était débile. Pourquoi mettre quelqu’un à un poste où il n’est pas efficace ? Ce n’était vraiment pas le meilleur moyen d’obtenir des résultats. Et pourtant, à écouter les hauts gradés, tout ce qui les intéressait, c’était les résultats. Encore et toujours ! Il se pencha vers elle et la regarda dans les yeux avec un grand sourire.


          -Tu sais, je pourrais te faire affecter ici, sur le Léviathan. En tant qu’artilleuse, bien entendu. Tu pourras tirer avec toutes les armes que tu as vu tout à l’heure. Il te suffit de passer la nuit ici. Si tu acceptes, j’irais parler au colonel demain.

          Il lui offrit son sourire le plus suggestif et pencha la tête sur le coté. La balle était dans son camp désormais.
            Tiens il me semble avoir entendu quelqu'un taper à la porte ? Certainement une erreur ou un communiqué sans importance. Bon en tout cas, je suis toute propre et dans un lieu qui l'ai apparemment tout autant ce qui est reposant. Passer de base en base à un rythme infernal a pesé sur mon hygiène personnel et ce moment est l'un des meilleurs depuis quelques semaines minimum. D'ailleurs quand je suis revenue je suis sûr de l'avoir entendu tousser et maintenant il saigne un peu du nez, avant qu'il ne retrousse à plusieurs reprise comme s'il s'étouffé. C'est horrible, non pas le fait qu'il soit potentiellement malade, ce sang ! Bon s'il ne se lave pas le visage pas question qu'il me touche. D'ailleurs maintenant que j’y pense il se rapproche de plus en plus avec un sourire impossible à définir, même si je le pouvais, l'idée du sang même plus visible qui m'effleure un peu me dégoute au plus haut point... Je retourne donc sur un demi-sourire polit et est de plus en plus froids dans le dos à chaque centimètres qui disparait entre nous deux. Comme deux miradors qui tentent de percer l'obscurité, son regard est en plein dans le mien. Avec un grand sourire toujours indéfinissable, que me veut-il ? Alors qu'il m'énonce ce qui ressemble à une blague de mauvais goût, je me mets à réfléchir ! Mais oui c'est évident ! Ce regard droit avec un sourire, il veut me rassurer et en bon scientifique amener la vérité par la ligne la plus droite et sans contestation possible. On reconnait tout de suite ce genre de personne franche et sans détour. Il m'a tout de même fallut quelques seconde pour percuter, passant tour à tour d'un regard surpris, à un interrogateur, une moue comme s'il s'agissait d'une mauvaise plaisanterie avant de comprendre et sourire jusqu'aux oreilles. Dans un geste compulsif et incontrôlable, je me suis collée à lui pour le prendre dans mes bras, ma joue contre la sienne.

            "Merci."

            Oui bon l'intonation ne correspond pas à l'immense joie qui envahie mon cœur, mais ma tête viens de me rappeler que je touche le même visage qui a eu du sang dessus il y a un instant. Alors que je contiens un cri de dégoût au milieu d'un câlin, la bonne humeur prend le pas sur le reste ce qui est extrêmement rare chez moi. Bon il doit avoir un certains grade quand même ou bien connaitre Salem s'il peut m'affirmer aussi sereinement qu'il me fera intégrer l'équipage demain. Mais c'est le cadet de mes soucis, le Léviathan, ses canons, ses salles d'eaux me tendent leur portes ! Si à un moment dans ma vie je dois mourir de bonheur, ce moment précis est le premier candidat qui me viens à l'esprit. Bref, je me décolle de lui et vais voir mes valises qui sont ici, Pingüino et Pingu me ferrai une crise si je dors encore nue. Pour ce genre de cas, non pas celui-là, non plus, Ah ! Voilà, j'enfile une chemise et un shorty rouge, oui on ne peut pas tout avoir en blanc. Bon pour les Prinny il n'y a pas à s'inquiéter.

            "Ils dormiront encore sur le pont, il fait trop chaud dans une cabine pour eux... J’espère qu'il ne va pas encore pleuvoir."

            Oui parce que le jour de la pluie boueuse je m'en rappelle encore. D'ailleurs c'est ce jour-là que j'ai essayée de leur faire une plaisanterie avec le grattoir en paille de fer. Puisque la condition est de dormir ici alors ça ne me gêne pas. Soudain un tapotement sourd sur la porte, je vais donc ouvrir. Tiens c'est fermé ? En même temps moi aussi je n'aime pas être déranger, surtout quand je prends une douche. J'ouvre donc, tiens hum... Youbi ? Non pas asses endormie et encore moins Razobill trop calme. Il sort son carnet, auberge ? Ah oui, je ne leur est pas dit.

            "On dort ici, pas de bêtise."
            "Dood."

            Alors qu'il repart certainement prévenir ses frères, enfin je l'espère, je remets le loquet de la porte. Bon est bien, puisque je dois dormir ici. Je vais m'allonger dans le lit côté droit, tournée vers l'extérieur. Je me demande s'il n'est pas un peu tôt pour dormir en fait ? Donc je vais lire plutôt, je vais prendre une copie de rapport sur l'application à la marine de l'artillerie. Ils n'ont pas les mêmes exigences, alors je préfère m'informer au mieux la dessus. Bon je vais essayer de "briser la glace" comme le dit Pingu, de quoi parler ? Hum ? Idée trois du manchot, lancer plusieurs sujets divers qui me vienne à l'esprit et le laisser parler de ce qu'il veut si ça l'inspire, et puis j'en apprendrai un peu sur mon bienfaiteur.

            "Tu penses quoi de la technologie du gouvernement mondiale ? L'hygiène est primordial non ? Tu te sens bien dans cet équipage ? Pingu dit que mon manque de pudeur tue dans l'œuf ma féminité tu en pense quoi ?"

            Décidemment ce manchot me hante jusque dans mon esprit à vouloir me recadrer continuellement. En plus c'est complètement bête, comment une femme peut-être plus ou moins féminine puisqu'elle est une femme... C'est le genre de question qui me tord le cerveau comme on le fait d'une serviette pour enlever l'eau imprégné dedans. J'entre dans une demi introspection interne sur la question, avec dans mes main et sur mes genoux le document large comme un poing d'homme et demi.
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            A moitié allongé sur le drap, Rain attendait une réaction de la part de la demoiselle. A vrai dire, il se sentait légèrement honteux de son comportement. Il n’avait d’habitude pas besoin de recourir au chantage pour amener une fille dans son lit. Ces méthodes étaient indignes de lui mais il avait du mal à cerner celle-ci. Elle ne réagissait à aucun de ses signaux, que ce soit de façon positive ou négative. Elle semblait tellement naïve et innocente que le simple concept du sexe semblait lui passer à des lieus au dessus de la tête. Elle le regardait dans les yeux, totalement impassible. Le fait de se retrouver de cette manière, au pied du mur l’avait surement ramené sur Terre. C’était vraiment naze comme méthode. Ce qu’aimait le play-boy aux lunettes violettes, c’était se sentir désiré, voulu et.... là il n’y avait rien de tout ça. Il la forçait ni plus ni moins, comme un violeur de bas étage. Il valait plus que ça et il le savait. Pris de remord, il voulut s’excuser et retirer ses paroles. C’était vraiment...moche.

            -Ecoute, c’est pas ce que je v....
            -Merci.

            Elle s’était levé et l’avais pris dans ses bras. Il sentit sa poitrine se coller à son torse et la douceur de sa peau contre sa joue. Sortant du bain, elle sentait bon. Rain s’immobilisa, résistant à la tentation de l’étreindre mais se contenta d’un petit sourire. Cette fille était décidément adorable de naïveté. S’il osait agir aussi mal envers elle, il ne pourrait plus jamais se regarder dans une glace. Il attendit qu’elle s’éloigne de lui pour reprendre son souffle. C’était quand même dommage. Elle était belle.

            Lorsqu’elle le relâcha, elle partit farfouiller dans ses affaires pour trouver de quoi s’habiller. Elle en sortit un short rouge et une chemise blanche qu’elle enfila sans attendre. Le savant se souvint de l’uniforme et le récupéra sous le lit. Il l’informa que l’uniforme qu’ils attendaient était arrivé pendant qu’elle se lavait. Il lui tendit et se leva. Lui aussi devait se laver après tout. Il sentait encore les traces de sang séché au dessus de sa lèvre ; et puis ca lui changerait les idées. Les évènements ne s’étaient pas du tout déroulés comme il l’avait imaginé. Mais avec du recul, c’était tout de même plutôt positif. Il avait trouvé une canonnière compétente pour le Léviathan qui partait cette nuit. Elle était gentille et très agréable à regarder. Le seul hic, c’était ces manchots surexcités, mais finalement, même eux étaient assez attachants.

            Il se rend dans la salle de bain et poussa la porte pour pouvoir toujours communiquer avec Rei. Il se déshabilla et se glissa sous la pomme de douche. Il n’était pas un fanatique des bains, préférant les douches brulantes. Il entendit la porte s’ouvrir puis se refermer. Il coupa l’eau pour entendre mais seul un silence total lui parvint.


            °°Merde ! Elle s’est barrée ? Bravo, voilà ce que c’est que de se comporter comme un connard ! T’as gagné !°°

            Il se fit mousser les cheveux tout en se maudissant d’être aussi idiot. Au final, il n’aurait eu ni son câlin, ni son artilleuse dans l’équipage. C’était le pompon. Et puis, il était futile de tenter de la rattraper. Que pourrait-il lui dire pour la convaincre de rester de toute façon ? Mais soudain, il entendit une voix dans la chambre. Elle était toujours là ! Elle attendait juste patiemment qu’il sorte de la douche !

            -Tu penses quoi de la technologie du gouvernement mondiale ? L'hygiène est primordial non ? Tu te sens bien dans cet équipage ? Pingu dit que mon manque de pudeur tue dans l'œuf ma féminité tu en pense quoi ?

            Oula ? Quatre questions en même temps ? Après tout ce silence ? Comment répondre à cela ? Par où commencer ? La technologie était le point qui le passionnait le plus. Il décida donc de se lancer là dedans. Il se sécha rapidement les cheveux avec sa serviette qu’il enroula rapidement autour de sa taille avant de la rejoindre.

            -La technologie du gouvernement, c’est en très grande majorité à Sengoku Jr que nous les devons. Il fait du bon boulot et son ingéniosité est incontestable mais je ne sais pas... Je trouve que sa façon de penser est trop déshumanisé. Les machines devraient toujours agirent en symbiose avec l’homme. Un jour, c’est moi qui serais assis dans le siège du Dr Végapunk et je pourrais alors imposer mes idées. Et crois moi, ce jour là, la Marine fera une grande avancée technologique.

            Pour une fois, il était sincère. Il n’avait jamais parlé de ses ambitions à qui que ce soit. A vrai dire, c’était une des premières personnes avec qui il discutait de ça. La plupart des gens éprouvent une répulsion de tous ce qui concerne les sciences. Les savants sont vu comme des mecs coincés et en dehors de la réalité. C’était vraiment dommage de se voir affubler de pareilles étiquettes. Il ouvrit sa penderie et en retira une chemise blanche, un boxer rouge et un pantalon noir. Comme toujours à vrai dire. Sa garde-robe n’était vraiment pas très variée. Il prit son tas d’affaire et le déposa au pied de son lit. Il préparait toujours ses affaires pour le lendemain. Il se mit alors en quête de son caleçon de nuit. Il se baissa pour le ramasser et releva la tête pour la regarder.

            -Et n’écoute pas les avis d’un animal, tu es superbement féminine, une magnifique femme. Et je ferais ce que je peux pour que tu te sentes aussi bien dans cet équipage que je ne m’y sens.

            Il lui fit un clin d’œil et se redressa en faisant un nœud sur le coté de sa serviette afin qu’elle tienne toute seule, sans son maintient permanent.
              Quel homme sympathique, tiens au fait pourquoi a t'il mit l'uniforme sous le lit ? Après tout peu importe, j'ai mes lubies comme tout le monde et il doit avoir les siennes. Mise à part le passage de mon petit manchot, j'ai laissée à l'officier tout le calme nécessaire à une douche bienfaisante et revigorante, tiens d'ailleurs il laisse aussi la porte ouverte ça fait un point commun. Enfin finalement vers la fin, j'ai quand même parlée ce qui est loin d'être dans mes habitudes. Si deux personnes me disent exactement la même chose alors c'est que ça doit être vrai, il serait temps que je commence à essayer de me sociabiliser. En fait même dans mon fort intérieur j'ai senti qu'ils avaient raison même si cela ne m'aide pas beaucoup à franchir le pas. Des années à rester tranquilles cela ne change pas en un instant même avec la meilleure volonté du monde, que d'ailleurs je n'ai pas. J'ai donc posée mes questions en rafale pour qu'il réponde à ce qu'il a envie, le prochain Vegapunk ? Je ne sais pas s'il en a la capacité, mais il a l'air tellement sûr. Peut-être que son but est calculé avec une logique bien trop complexe pour le commun des mortels comme moi. Ou tout simplement qu'il s'accroche tellement à son rêve qu'il n'a pas de doute sur le fait de le réaliser. De toute manière ce qu'il dit sur le fait d'entrer en symbiose avec les machine me rend un peu perplexe, je suis du genre à obéir aux ordres au point d'en devenir presque une machine moi-même, alors cette notion n'arrive pas à s'inscrire dans mon esprit. Je ne sais pas quoi répondre... *Fait comme les autres, dit la première choses qui te vient à l'esprit* Et puis quoi encore ? Je réfléchie toujours longuement à ce que je fais, ça ne changera pas pour une simple question. *A ton aise, mais là, il vient de répondre à autre chose...* Ah ? Je le savais bien que des Manchots ne peuvent pas comprendre ce que c'est d'être une femme tiens ! Je souris alors que dans ma tête je suis assurée de ma victoire sur ce point face aux Prinnys. Bon il est temps d'engager ce que les gens appellent une... Conversation ? Agissons dans l'ordre, même si sur le coup il faudrait peut-être l'inversé. Quand je pense qu'il me rappel mon père, j'ai trouvée en quoi, c'est ce regard.

              "Tu as le regard, celui des gens qui observe au loin ce que l'on ne peut que s'imaginer, Montre au monde cette nouvelle ère que tu forgera futur Dr Vegapunk."

              Ce sentiment de nostalgie m'a rendu légèrement trop sérieuse, en tout cas j'espère qu'il comprendra que j'ai vraiment envie de voir comme lui. Ce monde qu'il idéalise et que je ne comprends pas encore. Je n'ai pas l'habitude de plaisanter et encore moins sur le rêve des gens, je suis sûre qu'il le comprend même avec ce regard porté à l'horizon.

              "Et merci."

              Oui je n'épilogue pas longtemps quand je ne sais pas quoi dire à ce point, bien qu'en retard je ne peux que le remercier de me donner raison sur ma manière d'être. Je ne sais pas si je suis bien et si ce que je fais est tout à fait normal. Dans tous les cas je ne me remets pas en question et je heureuse ainsi alors je ne vois pas pourquoi je devrai changer de toute manière. J'essaye de lui sourire, mais comme à chaque fois que ce n'est pas naturel cela s'arrête au demi-sourire polie, je suis censée dire autre chose pour avoir une interaction avec lui, advienne qui pourra je vais le lui dire.

              "Je veux créer une arme si puissante, que l'idée même de conflit s'essoufflerai de lui-même. Même les plus téméraires préfèreraient parlementer plutôt que combattre, un combat qui n'a pas lieu ne fait pas de victimes."

              Oui c'est stupide, car il y aura toujours des fous pour utiliser ce genre de choses égoïstement, la soif de pouvoir est tel qu'elle implique parfois sans mal l'autodestruction. Pourtant au fond de moi, j'espère pouvoir un jour alléger le flot de sang qui retourne à la terre durant les batailles. En réalité c'est certainement stupide, un rêve est un but impossible à atteindre qui nous guide de toute manière.
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              Rain se rendit compte que le fait d’extérioriser ses ambitions et d’en parler à quelqu’un n’avait fait qu’accroitre cette envie. Il voulait sincèrement devenir le Dr Vegapunk pour pouvoir aider la Marine du mieux qu’il le pouvait. Son point fort, c’était son intelligence et son ingéniosité. Et il voulait vraiment s’en servir au mieux. Il s’était un petit peu laissé emporter par son entrain et espérait ne pas avoir ennuyée sa compagne de chambre avec son blabla de scientifique qui ne devait pas être accessible pour quelqu’un n’ayant pas la bosse scientifique. Mais non, elle semblait intéressée, et même, peut-être n’était-ce qu’une impression, croire en lui. C’était assez gênant. Bien que assez sûr de lui de manière naturelle, le savant avait grandit seul et ne pouvant compter que sur lui-même. Il n’avait donc pas l’habitude d’être soutenu, par qui que ce soit. Cela le mettait même carrément mal à l’aise de s’ouvrir de la sorte à une inconnue.

              -Merci, c’est gentil.

              Rei ne semblait pas tout à fait à son aise non plus, mais venant d’elle, cela pouvait se comprendre. Après tout, elle était actuellement assise dans la chambre d’un marin en serviette qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam, au milieu d’un des bâtiments militaires les plus imposants qui existent et elle s’apprête à y passer la nuit. Vraiment pas commun comme situation. Elle sourit poliment et se lance finalement :

              -Je veux créer une arme si puissante, que l'idée même de conflit s'essoufflerait de lui-même. Même les plus téméraires préfèreraient parlementer plutôt que combattre, un combat qui n'a pas lieu ne fait pas de victimes.

              Oh ! Voilà donc pourquoi elle croyait au rêve de Rain ! Elle avait elle-même des ambitions qu’elle rêvait de concrétiser. Créer l’arme ultime ? Dis comme ça, c’était franchement effrayant. Même si le but recherché est on ne peut plus noble, cela restait un coup de poker extrêmement risqué.

              -Je ne sais pas si tu y parviendras un jour, je te le souhaite. Mais tu devras ensuite veiller à ce qu’une telle chose ne tombe pas entre de mauvaises mains. Ou tout simplement être certaine d’être la seule à pouvoir l’utiliser. Si tu intègre cet équipage, soit sûr que tout le monde pourra t’aider dans ta tâche, moi le premier.

              Après tout, un équipage, c’était un peu comme une famille, non ? Quand un membre à un problème, les autres lui viennent en aide. Du moins, c’était sa vision de l’équipage. Une entraide mutuelle pour aider chacun à s’élever le plus haut possible. Le scientifique se leva, s’assit sur le lit et tourna le dos à la caporale pour se changer. Après tout, si elle n’avait pas de pudeur, elle ne serait pas choquée. Et puis il avait sa serviette de toute façon. Il enfila son caleçon de nuit et se prépara à se coucher. Il informa Rei que dés le lendemain matin, elle serait un membre à part entière de l’équipage et qu’aucun retour possible ne serait possible pour elle.

              -Si tu n’es pas sûre de toi, quitte le navire dés maintenant. Mais je ne pense pas que ta brigade de renseignements te manque, comparé à ce que l’on te propose ici, héhé.

              Si elle voulait rester, elle n’avait plus qu’à venir se coucher. Elle serait une Rhino Storm à son réveil. Il lui suffisait de se glisser sous la couette. Sinon, il lui suffisait de descendre, sans oublier ses manchots bien évidemment. Ce serait vraiment dommage mais le savant comprendrait. Tout quitte du jour au lendemain et sans possibilité de changer d’avis, il avait beaucoup de mal à se décider. Alors comment lui en vouloir à elle ?
                C'est agréable finalement d'être avec une autre personne et de discuter. Est-ce les avantages de rapports sociaux avec des gens autour de soi ? Si c'est le cas il va falloir que je songe sérieusement à étudier le comportement des gens autour de moi comme Pingu le fait et les interactions possible avec cette catégorie de personne que Pludbus à nommer "Amis". On a échangés nos rêves et c'est une sensation étrange, pas dans le sens désagréable du terme en tout cas. Une petite sensation qu'à partir de ce moment et plus tard, ils me pousseront vers l'avant et que j'ai envie d'en faire au moins autant pour eux, comme une famille qui donne le meilleur de son potentielle par le nombre et son soutien. Néanmoins il a mis le doigt sur le principal problème de mon rêve à long terme, cela ne me surprend pas car celui-ci est évident. Entre de mauvaises mains ce qui pourrai sauver des vies pourra très biens servir à les détruire ou les asservir. C'est pour cela que c'est un simple but éphémère et non une ligne de conduite pour moi dans l'immédiat à cause de ce genre de problèmes. Enfin avec l'aide des membres du Léviathan je suis sûre de pouvoir progresser. Cette idée est même apaisante dans un sens, même si en fait c'est un peu contradictoire. Comment je peux m'assurer de ne pas laisser ce genre de puissance entre de mauvaises mains si plusieurs personnes que je ne connais pas m'aide à la créer ? Ce n'est pas comme si je peux vider leurs esprits de ce qu'ils ont pu voir... Il faudra que je réfléchisse à la question.

                "D'accords, merci futur Dr Vegapunk."

                Il me semble que je lui ai donnée ce que certaines personne nomme un surnom, c'est peut-être pas le meilleur là non plus, mais ça vient tout seul quand je le regarde avec une certaines impression de grandeur. Je pense qu'il réalisera son rêve et il faut peut-être que j'étudie avec plus de ferveur pour réaliser le mien ? Déjà cette idée de canon d'abordage manœuvrable à 360°, cela me prendra beaucoup de ressources, mais si je peux avoir des résultats et demander un soutiens ou une subvention de la marine cela pourrai être bien. Enfin bref, à force de trop y réfléchir il a changé de sujet, je suis un peu lente comme d'habitude. Mais je préfère avancer surement que trop me hâter et faire des dégâts collatéraux. Donc il me précise que j'ai le choix de partir ou de rester ici dans ce lit, la réponse n'est pas évidente ? Pourquoi je partirai ? Ici je suis sur un grand navire ayant plus de canons de bonne facture que je pourrai en rêver et une hygiène plus élevé que la moyenne des bateaux. Des cabines avec bain et certainement des personnes intéressantes à côtoyer comme Rain et Alh. Que demande le peuple ? Rien et moi non plus sur le coup. Bon je ne sais pas trop quoi faire pour le remercier en fait, mais je trouverai certainement avec le temps, il a déjà mon soutiens. Bon j'ai oubliée la lettre pour la légende des mers d'ailleurs, je la remettrai au marin désigné pour le courrier demain à la première heure. Bon, je dois me coucher, mais je ne connais toujours pas les us et coutumes de ce genre de situations en réalité, les seules personnes que j'ai vu se coucher ensemble dans un lit sont mes parents, le cas entre moi est Salem est certainement trop particulier pour le répéter. Bon au pire il me reprendra et me dira quoi faire si je me trompe, je m'approche de lui pour lui faire une bise sur la joue. Bien évidemment je n'ai pas la moindre idée de la signification de la chose, mais je fais comme si ? Enfin une fois fait, je m'installe sous la couette pour passer une bonne nuit de repos. Comme toujours, je me réveillerai un peu avant le soleil demain. Il faudra que je fasse le moins de bruits possible pour ne pas le gêner d'ailleur.

                "Dort bien."
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