>> SAYA Enaro
Pseudonyme : Ena Age: 21 ans Sexe : Femme Race : Humaine Rang : Titania Métier : Sabreuse Groupe : Pirate Déjà un équipage : / But : Devenir une sabreuse renommée et vivre sa vie comme elle l’entend, tout simplement. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Sube Sube no Mi ; et pour la suite : apprentissage du Haki. Équipements : Deux katanas, tout ce qu’il y a de plus classique. Codes du règlement (2) : Parrain : / |
>> Physique Commençons par décrire l’apparence physique de notre jeune sabreuse plutôt atypique, dans la mesure où les femmes maniant le sabre ne sont pas si nombreuses que ça, à y regarder de plus près. De loin, habillée de manière conventionnelle, va-t-on dire, on peut observer une jeune femme d’une vingtaine d’années d’aspect plutôt plaisant. Haute d’un mètre soixante, des formes féminines, une taille fine et une taille de bonnet conséquente. Le type de femme qu'on imaginerait partout, absolument partout, sauf sur un navire de pirates munie d’une paire de katanas prête à trancher ses adversaires. Une apparence relativement trompeuse, en somme, mais que la jeune femme n’utilise pas à son avantage pour tromper l’ennemi. Seul son visage aux traits parfois durs pourrait laisser suggérer qu’elle est moins commode qu’elle n’en a l’air. Détaillons donc son visage. Celui-ci n’a pas la moindre imperfection : ni bouton, ni ride d’expression, ni la moindre petite cicatrice révélant le fait qu’elle ait déjà affronté des pirates par le passé. Rien à dissimuler à l’aide de quelques artifices nommés maquillage, donc. Enaro peut adopter un visage parfaitement inexpressif, tout comme elle peut traduire une multitude d’émotions, essentiellement par le biais de son regard. Ses yeux naturellement couleur d’ambre ont, au fil des mois, eu tendance à virer au rouge, à force de sentiments négatifs et de quelques affrontements, ce qui lui donne un regard littéralement flamboyant. Un regard enflammé, à l’image des quelques mèches de cheveux rouges qui retombent sur le front et dans les yeux de la jeune femme, le reste de sa longue chevelure dégradée tombant dans le bas de son dos. Toutefois, ils sont bien plus souvent remontés en une queue de cheval que lâchés, au risque de gêner la jeune femme dans ses combats. La tenue de la rousse est elle aussi faite de telle sorte à ne pas la gêner dans ses activités. Généralement, elle porte un long kimono rose aux motifs psychédéliques, au décolleté plongeant et aux manches évasées, ouvert jusqu’au haut des cuisses. Une épaisse et large ceinture de couleur marron le maintient fermé au niveau de la taille, sur laquelle se s’ajoute encore une cordelette fuchsia afin de clore l’ensemble. Bien entendu, il faut ajouter à cela les deux fourreaux contenant ses katanas, qu’elle porte au niveau de la taille, sur le flanc gauche, étant donné qu’elle est droitière. Il peut lui arriver de porter une seconde tenue rendant ses mouvements encore plus pratique. Celle-ci se compose d’un hakama rouge orné de flammes jaunes montant jusqu’au haut du mollet, et de simples bandes blanches larges qui recouvrent sa poitrine. L’absence de manches rend visible sur l’extérieur du bras gauche d’Enaro son tatouage, fait à l’encre noire, représentant l’ombre d’un oiseau aux ailes déployées, dont toute la symbolique et l’histoire figurent dans la biographie de la jeune fille. Quant à ses chaussures, elle porte essentiellement des getas, ou plus simple encore, elle peut se promener pieds nus sans en ressentir la moindre gêne. >> Psychologie Au départ, Enaro était une petite fille plutôt gentille, douce de caractère, souriante et serviable. La petite fille classique, fille de Marine, ne nourrissant pas la moindre ambition de devenir pirate. Puis, malmenée par la vie, son caractère fut amené à changer de manière assez radicale, pour faire de la petite fille gentille une jeune femme à la personnalité bien tranchée et aux idées plus que claires. Retransmettre chacun des points qui font d’elle ce qu’elle est serait ici difficile, c’est pourquoi nous citerons ses caractéristiques et ses idées principales, celles qui dictent tout le reste de ses agissements. Par le passé, la jeune sabreuse a déjà été amenée à tuer plusieurs personnes, ce qui pèserait sur la conscience d’un bon nombre de personnes. Tout le monde n’est pas ravi à l’idée d’avoir du sang sur les mains. C’est pourquoi, au fil des ans et à force de renforcer son mental, Enaro est désormais capable de faire abstraction de ces sentiments qui deviennent vite pesant. Si elle combat ou tue quelqu’un pour une raison qui lui semble juste et légitime, elle n’a aucun état d’âme. Toutefois, il n’est pas dans sa logique d’estimer que vaincre quelqu’un signifie lui prendre la vie. Pour qu’elle ait envie d’exécuter quelqu’un et qu’elle mette un terme à l’existence de quelqu’un, il faut que cette personne-ci s’en soit pris à un proche de la rousse de manière irréversible. A titre d’exemple, l’équipage de pirates qui a rasé son village natal en tuant la quasi-totalité de ses habitants. En dépit des apparences, la jeune femme tient à deux choses : à sa vie, mais avant tout, à la vie de ses nakamas. La vie et les souvenirs laissent des marques, et ayant tout perdu à l’âge de huit ans, s’il y a bien une chose qu’elle désire par-dessus tout, c’est d’être capable de protéger les personnes qui lui sont chères. Cependant, elle n’a pas assez bon cœur pour voler au secours de la veuve et de l’orphelin, et avec la vie qui l’attend, elle n’aura très certainement même pas le temps d’y penser. Certains pirates par le passé l’ont fait, ce n’est pas une raison suffisante pour que tout le monde le fasse. Bien entendu, à cause de sa rancœur et de sa haine profonde vis-à-vis de son père, engagé dans la Marine, la sabreuse voue une haine sans nom à la Marine en général. A vouloir sans cesse arrêter les pirates et empêcher les gens de tourner en rond, il est naturel qu’ils finissent par s’attirer les foudres de quelques personnes. Enaro, en bonne défenseuse de la liberté qui se respecte, ne les supporte pas pour une raison supplémentaire : le fait qu’ils s’imaginent qu’ils ont droit de vie ou de mort sur leurs ennemis naturels : les pirates. Selon elle, ils feraient bien mieux de laisser les pirates régler leurs soucis entre eux et de plutôt s’occuper exclusivement de la sécurité des civils. Les membres de la Marine peuvent la croiser, elle s’en moque. Mais qu’ils la provoquent et ils risquent de ne pas aimer ce qui va suivre. Pour finir cette succincte description psychologique de notre jeune femme, passons aux petites choses totalement insignifiantes qu’elle aime dans la vie. Parmi celles-ci, on notera surtout qu’elle aime bien manger, bien dormir et être en forme. Aussi, elle apprécie tout particulièrement le bruit des vagues, l’eau, même si elle ne peut plus nager à cause du fruit du démon qu’elle a ingurgité quelques années plus tôt par mégarde. >> Biographie # Part 1 – Une enfance paisible et banale ... An 1602, sur une petite île d’East Blue, dont le nom a été oublié au fil des ans. C’était un mois de décembre comme les autres, avec ses intempéries, sa froideur typiquement hivernale, ses nombreuses chutes de neige, et quelques tempêtes qui rendaient difficile aux navigateurs la tâche de quitter ou de rejoindre l’île sans dommage. Un village comme on en trouve tant d’autres à travers les quatre Blue de ce monde, mais qui ne connaîtra pas le même destin que tous les autres, et dont on viendra même à oublier totalement l’existence. C’est sur cette petite île que cette année naquit une petite fille reconnaissable entre mille par ses cheveux ayant la même teinte que l’hémoglobine. On la nomma Enaro. Enaro Kizaki. Sa famille était tout ce qu’il y avait de plus banal dans cette grande ère de piraterie. Sa mère, femme au foyer, passait toute l’année sur l’île à s’occuper de sa fille, tandis que son père n’était jamais là, pas même pour la naissance de sa fille, et se contentait d’envoyer des nouvelles de temps à autre par pigeon voyageur ou par Den Den Mushi. Normal, me direz-vous, puisque cet homme était dans la Marine depuis des années, et avait désormais atteint le grade d’amiral. Cela n’empêchait pas la jeune fille d’avoir une enfance heureuse, dans un village agréable et avec tout l’amour que sa mère pouvait lui offrir. Et bien sûr, en bon Marine qui se respecte, son père n’avait de cesse de lui inculquer qu’une fois adulte, elle devrait entrer dans la Marine, et surtout ne jamais rejoindre un équipage de pirates. Soit. A cette époque, Enaro pensait qu’elle avait encore tout le temps devant elle, qu’il était bien tôt pour penser à l’avenir. Pour le moment, elle avait bien plus intéressant à faire, comme apprendre à lire, à écrire, à compter. Bien vite, elle s’intéressa à la lecture d’ouvrages sur la géographie, et parmi les livres de son père, elle découvrit même des livres parlant du maniement du sabre. Chose bien étrange mais finalement logique et collant bien à l’enfant, l’un des sabres de son père, qu’il avait toujours laissé au domicile familial durant son absence, avait toujours absolument fascinée l’enfant. Bien évidemment, jamais elle n’en avait parlé à quiconque sur l’île, quand bien même personne n’aurait été là pour lui en apprendre le maniement en raison de son jeune âge. Alors elle apprenait quelques petites choses dans les livres auxquels elle avait accès, en se disant qu’en grandissant, elle aurait tout le temps d’apprendre sérieusement. De temps en temps, une ou deux fois l’an, son père arrivait à bord d’un navire de la Marine, et restait quelques jours auprès de sa famille, racontant à sa fille chacune de ses aventures en mer, chaque rencontre avec un équipage pirate, mais surtout celles où la Marine en ressortait vainqueur. Chaque nouveau récit faisait rêver l’enfant, qui finit tout naturellement par rêver de prendre la mer lorsqu’elle serait grande, sans toutefois vraiment y croire. Une enfance heureuse, certes … Mais pas éternelle, hélas. # Part 2 – ... Mais de courte durée. Nous sommes désormais en 1610, l’hiver est de retour, Enaro vient d’avoir huit ans. Le climat est bien plus doux qu’à son habitude, les flots ne se déchaînent pas. Une étrange atmosphère plane, on peut apercevoir un bateau non loin qui s’apprête visiblement à jeter l’ancre sur notre île. Pour quelqu’un n’ayant pas aperçu le bateau, tout va bien, la météo fait preuve de clémence, personne ne va s’en plaindre. Mais certaines personnes sont dotées d’un sixième sens pour ressentir quand quelque chose de grave va se produire, et notre rouquine est de ceux-là. Près du port, elle avait escaladé un arbre, et du haut de celui-ci avait observé le navire en approche, un détail sur celui-ci crevant les yeux. L’insigne. Le drapeau pirate. Hissé seulement au sommet du mât, personne ne l’avait remarqué ! Personne n’avait idée du danger qui pouvait planer au-dessus de cette île et s’abattre sur ses habitants à tout instant. Une véritable épée de Damoclès au-dessus de leur tête. Elle le savait, son père n’arrêtait pas de lui dire que beaucoup de pirates ne faisait que le mal autour d’eux. Que devait-elle faire ? La panique prenant le dessus, elle avait tout d’abord décidé de courir aussi vite que possible jusque chez elle, sans idée précise de ce qu’elle devait faire. Un réflexe d’enfant, que de courir se réfugier derrière ses parents, qu’on pense capable de les protéger de tout. Une belle erreur. A bout de souffle, la petite maison se trouvant au fond du village, Enaro avait constaté avec effroi que sa mère était absente. Certainement en visite chez quelqu’un, mais chez qui ? Elle n’avait pas le temps de parcourir le village de long en large pour la trouver. Si l’équipage pirate qui débarquait avait des intentions hostiles, dans le doute, il fallait qu’elle réagisse vite. Un coup de canon retentit, la terre trembla, des hurlements retentirent. Plus de doute possible. Que devait-elle faire ?! La tête dans les mains, tremblant de rage, son regard se posa sur le katana qu’elle avait admiré depuis son plus jeune âge. Jamais elle n’avait osé y toucher. Serait-elle capable de le manier, n’ayant seulement que quelques bases théoriques ? L’agitation au dehors se faisait plus violente. Sans qu’elle n’ait plus conscience de son corps, comme si celui-ci agissait instinctivement, après plusieurs minutes d’hésitation, elle empoigna le katana et le sortit de son fourreau. A l’extérieur, une voix, manifestement celle d’un pirate, brayait. « Ca apprendra à l’amiral Kizaki à oser humilier le capitaine Purehito ! ». La seconde suivante, la porte s’ouvrit à la volée, l’auteur de ces paroles se retrouvant face à une enfant armée d’une lame. La seconde d’après, la lame traversa le corps du pirate, touchant l’artère fémorale. Et juste après, il s’effondra aux pieds de la rousse, le sang giclant sur ses vêtements, son visage, souillant cette lame qu’elle avait tant admirée et qui venait de la sauver. Elle tremblait de tout son corps. Elle venait de commettre un meurtre. Les dernières paroles qu’elle avait entendues l’avait fait entrer dans une colère noire. Alors qu’elle s’apprêtait à sortir avec pour unique intention de massacrer tout cet équipage, un garçon blond, à peine plus vieux qu’elle, l’en empêcha et referma la porte. Un enfant de l’île. Lui aussi avait été blessé par les pirates, lui laissant une belle balafre sur son visage encore ensanglanté. « Si tu sors maintenant on va se faire massacrer ! C’est pas parce que tu en as eu un que tu peux tous les avoir, alors reste là ! ». Bien que la réalité soit dure à admettre, elle avait écouté, et compris qu’il avait raison. Alors elle était restée là, assise adossée au mur, le katana à portée de main, pendant des heures qui lui semblèrent être une éternité, jusqu’à ce que le massacre cesse et que la Marine ne débarque. Trop tard. Enaro Kizaki et Kenji Gaara, par un excès de chance, était les deux uniques survivants de cette tuerie. C’est ainsi qu’elle commença à haïr la Marine et chacun de ses membres. Parce qu’ils n’avaient pas été capables de sauver sa mère et son village, et parce que son père n’avait pas été fichu d’être là pour les protéger non plus. C’était de sa faute s’ils étaient tous morts. Parce qu’il n’avait pas été capable d’envoyer ses ordures en prison avant qu’il ne soit trop tard. Elle le détestait. # Part 3 – Une nouvelle vie, chroniques d'une adolescente Les deux rescapés furent donc emmenés par la Marine à Loguetown, ville emblématique dans l’histoire de la piraterie, où le seigneur des pirates, Gol D. Roger, avait été exécuté 110 ans plus tôt. Les parents de l’un étaient tous deux morts, seule la mère de l’autre avait été victime de l’attaque. Sous l’effet de la colère qui bouillonnait désormais en elle, lorsqu’on demanda son nom à Enaro, elle déclina une fausse identité pour ne pas être envoyée auprès de son père, quelque part sur les mers de ce monde. Dorénavant, elle dirait porter le nom de jeune fille de sa mère, Saya. Personne ne pouvait vérifier la véracité de ses propos, se disait-elle. C’est de cette manière que les deux enfants furent placés dans la même famille d’accueil, un couple de commerçants tenant une petite épicerie en ville, et qu’ils grandirent donc ensemble. Du jour où elle avait quitté son île natale, Enaro n’avait plus jamais été capable de sourire. Les sentiments puissants et violents se succédèrent. D’abord la tristesse, puis la haine, la colère, le besoin irrépressible de se venger. Tôt ou tard, lorsque l’occasion se présenterait, elle saurait la saisir. Si l’équipage de Purehito se présentait un jour à Loguetown, ce qui arriverait très certainement, elle le tuerait. En attendant ce jour, il lui arrivait d’aider un peu à l’épicerie, ou de s’isoler dans des zones reculées de l’île et de s’entraîner au maniement du sabre, le katana de son père étant le seul bien qu’elle avait emporté en quittant ses racines. Peu à peu, en vivant dans une ville emplie d’une telle symbolique qu’est celle de la piraterie, elle finit tout simplement par se détourner de l’éducation de Marine qu’elle avait reçue, et s’intéressait de plus en plus à la piraterie. De longues heures durant, elle était capable d’admirer l’échafaud qui surplombait la place principale ; devenu son nouveau point de repère. Bien qu’elle passait de longues heures seule à penser ou à s’entraîner, elle avait tout de même fini par se lier d’amitié avec Kenji, et ils firent le serment d’un jour se venger de cet équipage qu’ils maudissaient tant. L’entraînement d’Enaro était en grande partie motivé par cette idée. Elle qui avait déjà tué un homme, elle serait bien capable de décimer l’équipage tout entier … Son adolescence se déroula de la même manière, quelques petites activités en plus. Notamment, écouter les discussions des pirates arrêtés en ville, et lire de nombreux livres de géographie pour en apprendre le plus possible sur les quatre Blue, Grand Line et le Shinsekai, dans le but de prendre la mer quelques années plus tard, dans le camp adverse à celui dans lequel elle avait été élevée huit années durant. # Part 4 – Un serment, une vengeance La vie suivit son cours sans évènement marquant jusqu’en l’an 1618, qui marqua les seize ans de la jeune future pirate. Au fil des mois et des années, les liens entre deux personnes grandissent, et c’est de cette manière que les deux amis, Enaro et Kenji, finirent par partager le même rêve de prendre le large. Ils n’avaient pas vraiment eu de contrôle sur leur vie jusqu’ici, alors ils firent le serment de devenir pirate, et de vivre plus libre que quiconque ; de ne pas rêver leur vie comme ils l’ont fait jusqu’ici, mais de désormais vivre leur rêve. Et également de se venger de ce qui leur a été fait huit ans plus tôt. Pour ne jamais perdre leur objectif de vue, et comme pour sceller leur promesse, ils se firent tout deux tatouer la silhouette d’un oiseau, représentation parfaite de la liberté et de l’évasion. Ils ne se voyaient plus seulement comme deux amis, mais aussi comme deux nakamas. Bien rapidement, l’occasion de mettre leur plan de vengeance à exécution se présenta. En effet, au cours de l’an 1619, alors que les deux nakamas donnaient un coup de main au commerce de leur famille d’accueil, l’un des clients leur fit savoir que l’équipage du capitaine Purehito venait de débarquer en ville. Ni une ni deux, ils abandonnèrent leur travail en cours et foncèrent droit vers le port pour vérifier la véracité de ces propos. Les pirates étaient bien là. Coup de chance, l’heure était déjà plutôt avancée, la nuit tombait, et les alentours du port se vidaient peu à peu. Sans même avoir à se concerter, ils avaient décidé que leur vengeance serait de tuer l’équipage, purement et simplement. Enaro ignorait si une prime avait été mise sur la tête de Purehito, et elle préférait l’envoyer si pieds sous terre plutôt qu’en prison. C’est ainsi que tous deux parvinrent à décimer tout l’équipage qui avait ruiné leur enfance, bien que ce soit au prix de nombreuses blessures. Comme ils avaient tout de même réussi à fuir avant que la Marine ne débarque, personne ne connaissait les auteurs du massacre, mais peu importe. La rousse se fichait bien d’avoir du sang sur les mains, et d’avoir la mort de plusieurs hommes sur la conscience. Si c’était le prix à payer pour être en paix avec elle-même, elle était prête à faire une croix sur sa conscience et ses états d’âme. Du moment qu’on ne lui prenait plus jamais un être cher. # Part 5 – A dans trois ans ! Rapidement, l’évidence se montra indéniable aux deux nakamas. S’ils étaient parvenus à tuer un équipage de pirates et à en sortir indemne, c’était aussi parce qu’ils avaient eu beaucoup de chance. Ils avaient bien eu vent de la puissance des pirates de Grand Line et de la Marine en général. Même si Enaro avait déjà une certaine force, celle-ci ne lui suffirait pas pour prendre la mer. Elle avait appris le maniement du sabre seule, et n’avait donc pu acquérir que la base. Il fallait bien se rendre à l’évidence : face à de véritables pirates, en mer, elle ne tiendrait pas un mois. Après une période de réflexion de plutôt courte durée, les deux nakamas prirent la décision radicale de partir chacun de leur côté pendant trois ans, afin de vraiment apprendre à combattre, à renforcer leur physique et leur mental. Il n’était pas dans les habitudes de la sabreuse de faire dans la demi-mesure ; pour elle, c’est tout ou rien. Au début de l’année 1620, Kenji fut le premier à partir de Loguetown, sans que personne excepté Enaro n’en sache rien. Leur famille s’inquiétait, mais la jeune femme leur fit la promesse de tout leur expliquer une semaine plus tard. Toutefois, n’ayant pas envie de leur dire au revoir en face, elle préféra leur laisser une lettre juste avant de partir à son tour pour une île quelque peu éloignée, emmenée par un ancien navigateur en retraite sur l’île. Je vous avais promis de tout vous dire aujourd’hui, voici donc nos explications, à Kenji et à moi. Comme vous le savez, nos familles ont été assassinées il y a dix ans, c’est pourquoi nous sommes arrivés à Loguetown. Notre chance nous a permis de nous en sortir vivant, mais comme nous ne supportions pas l’idée que ceux qui avaient osé tuer tous nos proches soient en liberté quelque part, nous avions décidé il y a longtemps de nous venger lorsque l’occasion se présenterait. L’an passé, un équipage de pirates a été assassiné dans le port, on a jamais coincé les coupables. Seulement, les coupables, c’était nous, comme vous pouvez maintenant vous en douter après avoir lu les lignes précédentes. Là aussi, c’était surtout dû à la chance, on aurait très bien pu ne pas en ressortir vivants. Tout ça pour vous dire, comme vous le saviez déjà, que Kenji et moi avons décidé de devenir pirates. Pour être certains d’être de taille face à tout ce qui va nous attendre en mer, nous sommes obligés de partir quelques temps pour nous entraîner et en apprendre le plus possible. Kenji est parti il y a sept jours, et aujourd’hui, c’est moi qui m’en vais. J’aurais pu vous dire tout ça bien plus tôt, mais je ne voulais pas courir le risque de vous attirer des ennuis à cause de mes actes. Ne vous inquiétez pas pour nous, prenez soin de vous, j’espère qu’on se reverra un jour. Merci infiniment pour tout ce que vous avez fait pour nous pendant ces dix années. Son guide sur la mer mena Enaro jusqu’à une île reculée, sur laquelle se trouvait notamment un village où vivaient quelques sabreurs jadis de renom, dont les noms avaient maintenant été oubliés au profit de ceux qui écumaient les mers à l’heure actuelle. La rousse parvint sans grande difficulté à en convaincre un de la prendre comme élève, mais son maître n’était pas choisi au hasard. Il maîtrisait le style de combat à deux sabres, dont l’apprentissage était long et compliqué, mais qui ne faisait pas peur à la jeune femme. Plus que jamais, elle était décidé à aller au bout de ses idées, et par-dessus tout elle voulait être assez forte pour réaliser ses ambitions. C’est ainsi que démarra son apprentissage. # Part 6 – Vers d'autres horizons « Ca fait longtemps, n’est-ce pas ? Treize ans que je n’étais pas revenue ici … Je sais pas si tu m’entends, je me suis jamais demandé si il existe quelque chose après la mort. Enfin bon. On n’est pas là pour philosopher. Je me demandais si depuis toutes ces années tu as eu l’occasion de voir ce que je fais, où je vais, et je me demandais surtout si tu es fière de moi … Je n’ai pas suivi la voie de papa, j’ai décidé de devenir pirate. Lui, je sais qu’il serait pas fier, mais c’est de sa faute si tout ça nous est arrivé. Alors c’est normal que je ne veuille plus suivre la même voie que lui. Tu sais, maman … Papa avait tort, tous les pirates ne sont pas mauvais. Et pour preuve, puisque je vais moi aussi rejoindre un équipage. J’ai juste envie d’aventures, d’une vie moins ordinaire, d’une absence de routine. Partir le matin sans savoir où je serai le soir même ou le lendemain. Vivre au jour le jour. C’est ça que je veux. Même si ça peut surprendre, je suis sûre que tu me comprendras. » Le vieux navigateur appelait Enaro pour la troisième fois, la menaçant de partir sans elle pour Loguetown. C’est bon, j’arrive … Elle déposa le bouquet qu’elle tenait jusqu’alors devant la pierre tombale portant le nom de sa défunte mère. Si elle n'avait eu que ça à faire, elle aurait bien cloué le bec de ce vieil homme en sautant à l’eau pour le devancer, mais elle ne pouvait pas se le permettre. Le reste du voyage jusqu’à Loguetown se fit dans le calme, la sabreuse n’écoutant plus que le remous des vagues jusqu’à l’arrivée au port. Nous voici fin 1623, de retour à la case départ. Elle n’avait plus qu’à rejoindre Kenji à l’endroit prévu, et ensuite, ils n’auraient qu’à rejoindre un équipage et partir vers de nouveaux horizons. >> Test RP An 1619, un jour comme les autres, tard dans la journée. La nuit était déjà tombée, les commerces fermaient un à un leurs portes jusqu’au lendemain, les rues se vidaient peu à peu et l’agitation diurne cédait doucement la place au calme diurne qui allait bientôt envahir Loguetown. C’était une soirée comme les autres pour la quasi-totalité des habitants de l’île, mais pour notre jeune sabreuse de 17 ans, Enaro Saya, cette nuit allait marquer un tournant important dans sa vie toute entière. Neuf ans auparavant, un équipage de pirates avait débarqué sur son île natale pour y exécuter tout le monde, en simples représailles vis-à-vis de son père, amiral de la Marine, qui les avait vaincus et humiliés en mer mais manifestement épargnés. Toutefois, ils n’avaient pas été assez méticuleux, puisqu’Enaro et son ami depuis lors, Kenji Gaara, avaient survécus à l’attaque en prenant les armes dans l’unique objectif de sauver leur vie. Il était donc naturel que les deux jeunes gens ait nourrie une certaine envie de vengeance durant les neuf dernières années, et la patience finissant toujours par payer, l’équipage de ce maudit Purehito venait de jeter l’ancre au port de Loguetown. Une telle opportunité ne se représenterait certainement pas de sitôt. D’un commun accord, les deux nakamas s’étaient rués vers le port une fois la ville à peu près désertées des civils, ayant bien l’intention de commettre un massacre innommable. La jeune femme s’était donc précipitée, vêtue de ce qu’elle estimait être le plus pratique pour combattre : un simple kimono cintré à la taille, pas de chaussures, et son katana sans lequel elle ne serait capable de rien. La rousse et le blond combattraient chacun de leur côté sans interférer sur les combats de l’autre. Dans le cas où ils se retrouveraient séparés, ils se rejoindraient de l’autre côté de l’île, dans une zone boisée rendant quiconque s’y trouvant invisible et de la mer et du ciel. Sans stopper sa course, elle prit appui sur les planches qui formaient le quai et sauta sur le pont. L’heure était à la vengeance. Les combats s’enchaînaient rapidement, parfois même ils n’avaient pas le temps de commencer, la lame ayant déjà été plantée dans le corps de son adversaire et ayant déjà tranché un point vital. Il est nécessaire de souligner un point non négligeable : ces ivrognes de pirates de pacotille avaient sévèrement attaqué quelques tonneaux d’un alcool quelconque en fin d’après-midi. Quelques membres d’équipage étaient ivres, d’autres toujours en pleine possession de leurs moyens. La bataille face à ceux-ci était déjà plus rude, et le corps d’Enaro réagissaient plus par instinct qu’autrement tant tout autour d’elle s’enchaînait vite. Elle croisait le fer avec son opposant, ils échangeaient quelques coups, et un tiers essayaient d’avoir la jeune femme en traître. Qu’à cela ne tienne, elle avait trop attendu qu’arrive ce jour pour se faire tuer par un pirate de pacotille incapable d’attaquer une femme de face. Tant pis pour les coups qu’elle risquait de prendre, elle fit rapidement volte-face, tranchant horizontalement le lâche au niveau du torse, sur plusieurs centimètres de profond. Dans le même temps, lorsqu’elle se retourna à nouveau, la lame adverse manqua de lui crever un œil et lui entailla le front, juste au-dessus du sourcil droit. Le sang coula sur le visage de la sabreuse qui se retrouva tout de même temporairement borgne. Elle le savait bien, même en s’essuyant le front d’un revers de main, le saignement ne s’arrêterait pas et l’aveuglerait à nouveau. Soit. Pour battre une merde telle que toi, n’avoir qu’un œil est largement suffisant ! Et dans un dernier geste brutal, elle parvint à le faire tomber sur le dos, avant de le transpercer de part en part au niveau du poumon. Le calme revint subitement. A bout de souffle, Enaro lança un regard circulaire autour d’elle, pour ne trouver à ses pieds qu’un monceau de corps sans vie. L’agitation revint au galop : cette fois-ci, c’est la Marine qui débarquait. Et merde … Toujours sur le pont du bateau, elle évalua aussi vite que possible les échappatoires qui s’offraient à elle. Les forces de la Marine arrivant directement du QG de Loguetown et non par la mer – logique –, envisager de fuir par le port puis par la ville relevait du suicide pur et simple. Même si elle avait un certain potentiel, il fallait rester réaliste : certains gradés de la Marine sont de véritables monstres de par leur puissance. Ainsi soit-il. Ni une ni deux, elle opta pour la deuxième porte de sortie envisageable et sans réfléchir sauta de l’autre côté du pont pour se retrouver dans l’eau. Elle s’était suffisamment battue pour la journée, avait récolté quelques blessures qui mettraient quelques jours à se résorber, inutile d’aller en rajouter maintenant même si l’idée de tuer quelques soldats de la Marine ne lui déplaisait pas. Malgré son épuisement physique, elle n’avait pas le temps de rester là à rêvasser, au risque de se faire attraper. Ainsi, elle laissa passer quelques minutes en se cachant le plus bêtement du monde sous le pont qui menait au navire, et lorsqu’elle entendit les marines partir fouiller dans Loguetown, elle nagea sur quelques centaines de mètres sur le tour de l’île afin de rejoindre un endroit désert pour ensuite courir au point de rendez-vous. Elle conserverait surement quelques balafres à vie, mais qu’importe. Ils avaient réussi. Ce pour quoi ils avaient continué à vivre pendant ces neuf années venait de se concrétiser : Enaro et Kenji avaient vengé la mort de leurs proches. Après une bonne dizaine de minutes de course, elle arriva au point de rendez-vous où son ami l’attendait déjà, lui aussi dans un s ale état. Qu’importe. Ils avaient réussi, et par-dessus tout, ils étaient toujours vivants. Pour la première fois depuis le massacre qui avait traumatisé son enfance, la rousse sourit. On a réussi !! |
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Informations IRL
- Prénom : Just call me Ena.
Age : 18 ans.
Aime : Les amis, la musique, le mythe des vampires, la nourriture asiatique.
N'aime pas : Ne pas capter de réseau, le réseau de bus urbains, l’hypocrisie et l’intolérance humaine.
Personnage préféré de One Piece : En citer un seul c’est impossible … Ace, par sa personnalité et son caractère, jusqu’au bout ! ; Sanji, le Mugiwara no Hentai ! ; et bien sûr Chopper dont l’âme d’enfant n’a pas fini de me faire rire.
Caractère : Folle, toujours en quête d’amusement, plutôt emmerdeuse, un peu nombriliste sur les bords, avec une bonne dose d’autodérision et la faculté de ne jamais se prendre au sérieux !
Fais du RP depuis : Trois ans et demi !
Disponibilité : Lors des vacances scolaires, plus ou moins tous les jours, et en période scolaire c’est plus ou moins pareil, sauf en période d’examens / examens blancs.
Comment avez-vous connu le forum ? : Deux nakamas en quête d’un bon forum One Piece pour se poser, tout simplement (le second étant Kenji Gaara, qui va s’inscrire sous peu).
Dernière édition par Enaro Saya le Mar 10 Jan 2012 - 18:18, édité 4 fois