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Il m'a filé une beigne, j'lui ai filé une mandale...

Décidément, tout les chemins mènent à Suna-Land ! Quelques mois après y avoir fait une longue escale, j'y étais maintenant de retour.
Cette ville a d'ailleurs été le théâtre de mon premier affrontement avec un marine. Yamamoto Je-sais-plus-quoi. Un jeune homme qui avait apparemment obtenu une promotion rapide au sein de la marine. Il m'avait laissé le blesser pour me permettre d'accroître ma renommée. Sans cela, j'aurais surement fini dans une cellule dégueulasse de la prison locale.

J'avais gardé de cet affrontement un souvenir amer. J'étais tombé de haut en me rendant compte que je n'étais pas assez puissant... Mon premier véritable affrontement... Un échec cuisant... Quel minable...
Il fallait que je m'entraîne et que je me batte, encore et toujours, jusqu'à devenir puissant. Il y avait aussi la possibilité que je tombe un jour sur un fruit du démon, un fruit conférant de grands pouvoirs à son détenteur d'après la légende. Mais la probabilité étant quasi-nulle, je préférais ne pas compter là-dessus.

Je pense qu'inconsciemment, j'étais revenu ici dans l'espoir de retrouver Yamamoto et en découdre une seconde fois avec lui, mais cette fois, je devrais gagner.
J'atteignis la grand-place de la ville, dans laquelle régnait une atmosphère un peu inhabituel : la populace était en liesse, des artistes de rues se donnaient en représentation à chaque coin de rue... Un joyeux bordel en somme. Je devais surement arrivé en pleine foire dominicale.

J'interrogeais quelques badauds sur la situation de l'officier Kogatu (oui, Kogatu, c'était ça son nom de famille), mais tous me répondirent qu'il ne connaissait pas cet homme. Le tenancier d'un stand de d'arme me donna enfin une réponse :

-Yamamoto ? Il a été promu adjudant-chef. Il s'est engagé dans un équipage de Marine, les Ghost Dogs. Il n'est pas là actuellement. Pourquoi ?

-Oh... C'est un vieil ami et comme je passais par là, je pensais lui passer le bonjour...


Ce n'était pas complétement faux d'un côté : nous étions plutôt bien entendu, et si notre divergence professionnelle n'avait pas été si forte, je suis sûr que nous aurions pu devenir de bons amis.
Je décidais de remercier le marchand en lui achetant quelque chose. J'avisais un pistolet à silex.

-Il est bien ce pistolet ?

-Ah ! C'est un excellent choix ! Ce pistolet peut tirer 6 balles sans même avoir besoin de recharger entre chaque tir ! Ca vient tout droit de North-Blue ! Je le vends avec de la poudre et des munitions : 310 000 berrys.


Le prix était vraiment élevé, mais j'avais récemment vol... euh obtenu une grande somme d'argent assez récemment : à peu près 800 000 berrys.

Et j'avais absolument besoin d'un pistolet.

Je tirais ma bourse et déposais la somme sur le comptoir. Le commerçant me tendis une bourse contenant la poudre et les balles. Je saisis l'arme et m'éloignais.
Tout en marchand, je chargeais l'arme, mais je laissais le cran de sécurité : j'aurais peut-être besoin de m'en servir...

Je vis une grande foule au milieu de la place, réuni autour de ce qui semblait être une arène. Un espèce de guignol se trémoussait au dessus de la foule et tenait un escargophone à la main, amplifiant ses paroles. Il organisait visiblement un concours de duel, et les deux finalistes gagnerait boisson à volonté dans un bar à proximité.

La récompense ne m'intéressais pas : c'était surtout l'envie de me mesurer à d'autres personnes qui me fit prendre ma décision de m'inscrire.

Avant que quiconque ne donne sa validation, un homme escalada l'arène et se tint devant la foule. Le genre balaise, presque deux mètres, autant de large, le genre "brute sans cervelle". Il nous regarda de haut, et déclara :

Vous croyez pouvoir lutter contre moi, bandes de minables ? Alors allez-y ! Montez un peu si vous l'osez !

L'élan en direction de l'arène se stoppa net. Une belle bande de pleutres, les autochtones. Je me frayais un chemin à travers la foule, montait sur l'arène et déclarait au présentateur, avec un petit sourire :

-Je participe aussi !

Gros blanc... Puis éclat de rire général. Il pouvait rire : je m'en fichais. J'avais la ferme intention de leur offrir un spectacle tel qu'ils en avaient rarement vu.

Nous arrivâmes finalement au nombre de huit participants. Le tournoi commença. Je devais jouer le dernier duel du premier tour. Juste avant que le premier combat ne commence, l'organisateur annonça que les toutes les armes étaient autorisées, à l'exception des armes à feu. Et merde...

Mon tour arriva enfin. J'affrontais un homme d'une quarantaine d'années, armé d'un sabre et qui répondait au nom de Behl. Le combat ne dura que quelques secondes : il chargea dans ma direction, je l'évitais d'un pas sur le côté, le désarmais, le fauchais au niveau des jambes et lui posais la pointe du sabre contre la nuque.

-T'es mort.

Nous n'avions pas le droit de tuer. Aussi fus-je déclaré vainqueur de mon premier duel.
L'affluence de spectateurs n'était pas très forte à ce moment là : ils devaient surement attendre la finale.

J'affrontais en demi-finale un petit jeunot (il devait avoir 16 ans) qui maniait nettement mieux le sabre que l'ainé que j'avais affronté précédemment. Après quelques passes d'armes, je réussis finalement à le désarmer et je décrochais ainsi ma place en finale.

Ces combats m'ennuyaient. Mes adversaires étaient vraiment faible... J'espérais que le finaliste serait à la hauteur de mes espérances.

J'appris avec surprise que la brute avait été défaite en demi-finale. Coup de chance, cela signifiait que mon adversaire était plus fort que lui. J'allais enfin vraiment pouvoir me battre.

La nuit commençait à tomber lorsque je montais une nouvelle fois sur le ring. J'attendis une petite dizaine de secondes, puis mon adversaire se présenta...


Dernière édition par Yukisame le Ven 27 Jan 2012 - 20:16, édité 1 fois
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Encore un matin sur Suna Land et le soleil montrait ses rayons à la ville, à la forêt et l'un d'eux atteignit le fond de la grotte où Shimeru dormait pour venir lui titiher les systèmes, s'ils avaient la parole ils lui crieraient "Debout grosse marmotte !", alors le voici les deux yeux commençant à s'ouvrir et les jambes commençant à soulever sa masse et le mettre debout. Comme toutes ses journées il partit en trottant vers la ville pour se dérouiller et partir chercher son p'tit dèj chez le garagiste. Il sortit de la grotte, traversa la plaine en suivant un peit chemin et arriva aux bois qu'il traversa sous les chants des oiseaux. Vraiment il aurait fallu le peindre à ce moment-là même s'il faisait tache sur son proppre tableau. Alors qu'il avançait dans les feuillage il avait recommencé d'explorer sa mémoire informatique à la recherche d'un trace d'identité ou de logiciel utile pour plus tard, et soudain au détour d'une application il s'arréta sur un dossier intitulé "Combat\Sabre\Test". Pour lui ce qui était sûr c'est que ce ne serai pas des techniques ultrapuissantes qu'il y aurait vu que ses fabricants ne lui ont jamais intégré de fonctions principal, d'où le mot "Test" dans le dossier, mais cela ne l'empêchait pas de l'intriguer et comme il n'avait rien de mieux à faire aujourd'hui il avait tout son temps pour expérimenter cette partie.

Il sortit de la forêt et entra dans la ville pour courir vers son fournisseur officiel de nourriture : le garagiste qui lui filait à chaque fois un tonneau d'huile récupérée. Après les politesses habituelles il partit se poser au centre-ville pour déguster son p'tit déj, il trouva un coin à l'ombre, prit son tonneau par la main et commença à le boire comme une pinte de bière. Il vit défiler une partie de la journée et observa les différentes personnes qui passée à la foire, dont à un moment une équipe d'artisans qui montèrent en place une sorte d'arène au milieu de la foire, peut-être un spectacle allait-il se produire ? En attendant ce spectacle Shimeru se plongea dans ses pensées, sa mémoire et étudia plusieurs heures passantes ce dossier de sabre.

Vous croyez pouvoir lutter contre moi, bandes de minables ? Alors allez-y ! Montez un peu si vous l'osez !


*Que ?! Quoi ?!* Le cri de l'homme sortit le cyborg de son exploration et il commença à réétudier la situation : c'était l'après-midi et il y avait un peu plus de monde que ce matin, la foule se rassemblait autour de l'arène de tout à l'heure. Un homme tenant un escargophone était au-dessus de la foule et l'homme qui avait crié avait aussi escaladé l'arène et lançait à quiconque un regard de défi. Il y avait pas besoin d'être intelligent pour comprendre que l'arène était faite pour des hommes et que l'heure était venue de s'y battre, et d'après le nombre de sabreurs qui étaient dans la foule Shimeru devina de quel type de combat il s'agissait et ça tombait à pic. Se levant, posant son tonneau et défrippant son manteau il se dirigea vers l'arène, pendant ce temps un autre bonhomme s'était proposé *Il a l'air d'en avoir ce gars.* mais la foule le huer, prouvant que le type n'avait pas froid aux yeux et se fichait royalement de ce que pensaient les autres, mais Shimeru avait une priorité et peut-être que ce serait lui l'adversaire qui lui fallait. En attendant il poussa pas mal de monde pour traverser la marée humaine et atteignit ce qui semblait être l'organisateur qui n'eut même pas besoin de se pencher pour écouter Den.

-Il y a encore une place pour ma pomme ?

Il écrivit sur son bloc-note et répondit qu'il passerait après le premier combat, mais à côté un grand type qui arrivait à la poitrine de Shimeru lui hurla dessus :

Toi tu te crois fort hein ! Je démolirais dès que tu seras dans le ring et t'iras voir ta mère !

-Veuillez s'il vous plaît ne pas me tutoyer et ma génitrice n'a rien à voir la dedans.

Sur ce Shimeru le contourna en n'écoutant pas le flot d'insultes provenant de l'autre hystérique, puis se posta de manière à observer les différents combattants. Etant sur le deuxième combat il n'eu pas le plaisir d'observer le premier les techniques des adversaires qui l'intéressait mais pus se mettre en bouche quand même.

Son premier adversaire en était sûrement à ses débuts vu qu'il fonça tête baissé sur Shimeru qui n'avait même pas eu le temps de se mettre en place. Au final du combat sa tête était plus que baissé vu qu'il venait de se faire éjecter hors de la zone par une baffe bien placée, ses tests seront pour plus tard alors.

En demi-final il tomba sur le gros lourdaux de tout à l'heure, et à cette occasion il ne voulut pas utiliser de sabre car avec un tel adversaire ça se ferait à la force des poings. La cloche sonna et les deux se prirent les deux mains dans les deux mains face à face et ce fut un duel de regards mais aussi de puissance. Deux fois pas de bol pour le lourdaux car le cyborg ne connaissant pas l'émotion sonregard reflété un calme froid pendant que son adversaire voyait des grosses gouttes de sueurs courir le long des veines en palpitations, et puis n'étant que l'échauffement Shimeru attendit plusieurs secondes pour ne pas brusquer les choses. Au final comme le lourdaux serrait trop les doigts à son goût il serra les siens et lui brisa une ou deux phalanges dans la foulée avant de faire une toupie et le projeté en dehors.

Alors arriva la final, le soleil descendait à l'horizon et le ciel s'assombrissait. Se remettant en place Shimeru vit son adversaire au dernier moment : c'était le bonhomme de tout à l'heure, ses vêtements témoignaient d'une certaine classe mais ce n'était pas le moment d'être attendri. Après un croisement de regard Shimeru savait que c'était enfin le bon moment pour découvrir les capacités de ses techniques, il activa l'application : son ruban de chapeau se tendit, se plia à un bout pour prendre la forme d'un manche et d'une garde d'épée alors il l'empoigna par le bras droit et la pointa vers son camarade :

-Tu ne vois pas de mal à ce que je commence, non ?

N'ayant pas l'intention d'attendre une réponse il bondit vers Yukisame et fit une tranche monumentale comme s'il voulait le découper par le nombril.





    Spoiler:

    Mon adversaire avait une longue chevelure grisâtre qui lui tombait jusqu'en bas du dos. Je ne pouvais d'ailleurs pas voir ses yeux à cause de sa chevelure. Une longue cicatrice barrait son visage de gauche à droite.
    Il portait un accoutrement complétement noir, et sa tête était affublé d'un chapeau haut de forme tout aussi sombre que le reste de son habit.

    Il monta sur l'arène sans arme. Je pensais qu'il devait s'agir d'un espèce de karatéka ou un truc du genre. Mais il se produisit à ce moment quelque chose d'étrange :
    Le turban qui enroulait son chapeau se tendit brusquement. Il prit la forme de la garde d'une épée. L'homme s'en saisit et sembla prêt à l'utiliser comme s'il s'agissait d'un véritable sabre.

    Je le regardais, interloqué. Par mesure de sécurité, je vérifiais que la sacoche que je portais au côté était bien tiré par un poids familier. C'était le cas. C'est à ce moment là qu'il prononça la phrase qui servirait de prologue à notre duel :

    -Tu ne vois pas de mal à ce que je commence, non ?

    Avant même que j'ai le temps d'esquisser le moindre geste, mon adversaire se jeta sur moi en lançant un grand coup de... sabre à l'horizontale, en direction de mon ventre.

    Je n'échappais à la blessure que grâce à un pas vers l'arrière : son chapeau passa à deux centimètres de ma peau.
    D'un bond, je reculais encore et, légèrement incliné, me mit en position de garde. Je souriais, d'un sourire tout ce qu'il y a de plus enfantin : ce duel s'annonçait intéressant.

    Ce fut à mon tour de me jeter dans sa direction, lame pointée vers sa poitrine. Alors qu'il se préparait à parer, je fis un tour sur moi même et me retrouver sur son côté gauche. Je tentais alors de lui porter un coup au niveau de la cuisse.
    L'homme aux cheveux gris réussi tout de même à parer avec son arme. Mon bras eut un mouvement de recul après la collision des deux "lames" : c'est qu'il était solide ce ruban !

    Je me jetais une fois de plus sur le côté, pour éviter que mon adversaire ne contre-attaque rapidement. Nous nous tenions face à face, en chien de faïence. Aucun de nous ne bougea pendant une bonne vingtaine de secondes. En dehors du ring, la foule exultait : c'est vrai que ça devait faire du spectacle, un type qui se bat avec un ruban et un autre qui ne paraît pas avoir plus de quinze ans !

    Je retentais une fois de plus de l'atteindre : une fois de plus je me jetais sur lui. Cette fois-ci, je feintais en faisant mine de viser son visage. Au dernier moment, je déviais ma lame et faisait une roulade sur le côté. J'arrivais cette fois-ci derrière lui. Rapidement, je me mis en position accroupie et tentais de lui faucher les jambes avec mon sabre...
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    Spoiler:

    Après la première attaque de Shimeru le combat augmenta très vite d'intensité comme si les adversaires se tater jusqu'au premier qui lache, mais jusque là les passes étaient assez fluides et aucune effusion n'arriva. A la contre-attaque de son adversaire Shimeru se tenait déjà près à le recevoir voir à lui en filait une belle, mais à son grand désaroi la lame de son opposant changea de direction qu'était sa poitrine pour se retrouvée dirigée vers sa cuisse : le bonhomme s'était déplacé sur le côté gauche de Shimeru. Mais le duel était encore loin d'être à son summum et ce n'était qu'un simple coup comme un autre, le cyborg avait activé au début du combat le programme de base pour le sabre et un coup comme celui de son adversaire fut aisé à parer, les deux armes s'entrechoquèrent pour la première fois.

    Alors le petit homme se jeta une fois de plus sur le côté, il était agile le bougre mais ça n'impressionait pas Den, alors commença un littéral face-à-face où les deux adversaires purent affronter le regard de l'un et de l'autre pendant de longue secondes. Pour Shimeru cela faisait tout drôle d'affronter un gars aussi jeune, il était habitué aux armoires à glaces, aux barbus et aux tatoué mais là c'était une première, mais après tout s'il voulait se battre c'était son problème. Lui ne cligna qu'une seule fois à cause d'un grain de sable qui s'était faufilé dans un rouage oculaire, à côté la tension monté autant que les décibels, il se demandait comment ce sera quand il y aura un mort.

    Mais le temps de faire les beaux yeux était fini et ce fut au garnement de prendre position, il visa le visage de Den mais lui n'eut qu'à se baisser pour éviter la lame, le problème était que ce n'était pas le visage sa cible mais ses jambes, il venait de faire une énième acrobatie lui permettant d'atteindre ses membres inférieurs *Aïe trop tard pour éviter ce coup-là, il m'a eu le gosse.* . Son sand ne fit qu'un tour voyant qu'il allait être le premier des deux à se faire toucher, pendant que son adversaire arborait un sourire semblant témoigner de son assurance de victoire.

    ZING

    Un bruit de métaux s'entrechoquant venait de retentir dans l'arène, l'origine du son apparu aux yeux des adversaires et des spectateurs qui baissèrent d'un peu de volume pour ouvrir grand leurs yeux : le pantalon de Shimeru s'était fait découper et dessous apparu le pilier métallique qui lui servait de pied. Aussitôt de son autre jambe il marcha sur la lame encore vibrante de son opposant et la prit en sandwich avec le sol, brandissant son ruban il s'apprétait à l'abattre sur le petit homme. Mais ça aurait été mal le connaitre que de le tuer sur une ruse aussi classique : le gamin alerte et agile n'eut pas besoin d'attendre que Shimeru marche sur son sabre pour continuer ses acrobaties, car en même temps que le cyborg contre-attaquer, lui il s'était appuyer sur ses mains et propulsa ses pieds dans la tronche du semi-humain qui tomba en arrière, mais une fois n'est pas coutume lui aussi reprit l'idée des mains : il se laissa tomber en arrière et lança son épée en l'air, puis après avoir éxecuter une roue arrière il rattrapa son arme et se remis en position de combat mais n'ayant pas le gabarri de ce genre d'acrobatie il tituba un peu lors de sa réception mais sa garde était en place.

    Shimeru n'attendit pas que son camarade fasse encore des galipettes mortelles et prit la place de l'attaquant, le combat voyait son intensité augmenter. Il se concentra et activa son système électrique : le courant traversa son corps et arriva dans son ruban qui s'électrifia, extérieurement cela ne se voyait que par quelques arcs mais sans plus, pourtant à peu près 500 volts traverser la lame. Enfin il avança vers le jeune homme en moulinant l'air avec son arme, il ne cherchait pas à viser mais rien qu'à érafler son adversaire...
      Première touche pour moi. J'étais le premier à réussir à percer la garde de l'autre.
      Alors que je frappais la jambe de Shimeru avec un sourire triomphant, quelque chose me surprit : l'autre était trop calme pour être naturel... Il allait se faire entailler la jambe de belle manière pourtant ! C'est pas rien quoi !

      Si j'avais put le toucher plus tôt lors de l'affrontement, j'aurais surement compris, mais là...

      Ma lame ne rencontra pas de la peau comme je l'espérais, mais du métal. Ce type avait une jambe métallique !

      *Merde ! Un cyborg !*

      Là, c'était un bon moment pour commencer à paniquer. J'avais appris que les cyborgs avaient fait de leur propre corps un véritable arsenal, ce qui les rendaient particulièrement dangereux.
      Mais ce n'était pas la peur qui montait en moi. Plutôt une sorte d'exaltation, d'enthousiasme : le duel s'annonçait de plus en plus intéressant !

      Le cyborg posa son pied sur mon sabre et la plaqua ainsi au sol. Il leva son turban-sabre et s'apprêta à l'abattre sur moi.
      En toute vitesse, je me projetais en arrière. Son arme tomba à l'endroit où je me trouvais quelques secondes plus tôt. Je me réceptionnais sur les mains et, d'une brusque détente, je fis goûter au cyborg le talon de mes chaussures (appétissant, n'est-ce pas ?).

      Contrairement à mon premier coup, celui ci ne rencontra pas de résistance métallique. C'était bien un visage humain que j'avais frappé. C'était bon à savoir : j'avais trouvé ce qui semblait être son point faible.

      Je me relevais prestement et récupérais mon sabre qui gisait lui aussi à terre. Mon adversaire, quant à lui...

      ...

      Ben en gros, il s'improvisait en championne du monde chinoise de gymnastique croisée avec une majorette. Il lança d'abord son sabre en l'air, fit une roue vers l'arrière et, se relevant, rattrapa son turban au vol.

      Je n'eus pas le temps de le féliciter pour sa magnifique prestation, déjà il revenait à l'attaque. Il fonçait vers moi en traçant des grands moulinets dans les airs avec sa "lame". Face à la charge du cyborg, je préférais esquiver plutôt que parer. Je profitais du fait qu'il soit emporté dans son élan pour simplement le contourner.

      Mais alors que je passais à proximité de son corps, j'entendis comme une sorte de grésillement. De plus, les poils se hérissait sur ma nique, comme quand l'orage approchait...

      J'étais maintenant face au dos de Shimeru. Une occasion rêvée pour faire une troisième touche. J'abattis mon sabre sur son épaule...

      -ARGH !!!

      Sous la violence du choc, je reculais, titubant. Une décharge m'avait traversé tout le bras droit (celui qui tenait le sabre), du bout des doigts jusqu'à l'épaule. Celui-ci pendait maintenant inerte sur le côté. J'avais lâché mon sabre. Trop loin pour que je le récupère...

      D'un bond, je me retrouvais dans un angle de l'arène. Je voulais mettre le plus de distance entre lui et moi. Si il pouvait envoyer des décharges électriques...
      Je me tournais vers lui, pressant mon bras inutile contre mon corps de la main gauche...

      -Des décharges... Tsss ! C'est déloyal !

      J'avais prononcé cette phrase avec un léger sourire sur les lèvres, j'essayais de lui faire croire que son pouvoir ne m'importunait pas plus que ça... Mais il n'était surement pas dupe : mon visage ne devait pas totalement cacher la douleur que je ressentais.

      Le cyborg fonça une fois de plus sur moi. Je grimpais sur l'une des cordes qui entourait l'arène et, d'un saut, passais par dessus mon adversaire. Je me réceptionnais avec légerté, un peu déséquilibra par le poids mort sur mon côté droit. Je couru jusqu'à mon sabre que je ramassais de la main gauche. Je n'étais pas gaucher, ni même ambidextre, mais il faudrait bien faire avec...
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      Encore une fois ce n'était pas une attaque de face qui allait donner la victoire à Shimeru, il aurait bien voulu mais il n'étais pas encore assez expérimenté au combat pour oser l'admettre, le bonhomme n'eut qu'à contourner la grosse conserve pour esquiver son attaque. Mais Den ne se vexa d'être pris pour un gros lourdaux à moitié humain même pas fichu de toucher un petit homme, il avait un coeur d'or (Littéralement ? Qui sait...) et un mental d'acier (Métaphore évidemment). Il termina sa course folle et reposa le bout de son épée par terre, il entendit derrière son adversaire en phase d'attaque et ne chercha pas esquiver, devenu fou et dépressif en quelques secondes ? Non, plutôt électrifié par quelques centaines de volts il cherchait à se faire toucher. L'air lui-même s'électrifié mais sans impact extérieur, son corps était comme un condensateur géant de très haute capacité mais Shimeru ne se risquait pas à des milliers de volts, il ne connaissait pas très bien son niveau de batterie. Il sentit l'épée de son adversaire s'abattre sur son épaule, il n'avait pas anticipé et se retrouva un genou à terre tandis qu'il entendit :

      -ARGH !!!

      Il venait de prendre le bretteur dans son piège et ça venait de coûter cher aux deux duelistes : Shimeru venait de ressentir toute son énergie partir et il commençait à avoir le tourni, mais de l'autre côté son rival s'était pris tout le jus même si ça n'était pas suffisant pour gagner le combat. Il voyait le sabre du bretteur, sans bretteur et se demanda s'il allait abandonner avec le bras porteur en moins. Il se releva et se retourna pour regarder l'étendue des dégâts et le vit de l'autre côté de l'arène se tenir le bras droit en le défiant d'un regard "Ok, tu vas voir toi." , la foule était en liesse et le combat était à son apogée mais cela allait-il durer ?

      Il fallait en finir le plus rapidement possible, sinon le baleinier allait fermé et Shimeru ne pourrait pas passer prendre son tonneau d'huile pour dîner, la fin commencer à se faire ressentir. Il ne voulait pas perdre de temps à réfléchir et voulu renchaîner sur une attaque en force : il fonça vers le semi-manchot en brandissant son épée qui était déchargée. Arrivait à quelques mètres il se fit survolé par le garçon : décidemment c'était une manie ! Il atteignit son sabre qu'il empoigna de l'autre bras, un face-à-face avec deux dueliste fatigués. Un dernier moment de réflexion pour Shimeru qui commençait à se dire que la prochaine fois qu'on le prendrait pour un parcours de saut d'obstacle il allait casser tout ce qui ressemblerait de près ou de loin à un mur, l'arène était en danger permanent avec lui. Pas de charge de brutasse, pas d'épée brandissante, cette fois de la finesse et du tact, il s'accroupi, se concentra, retira son chapeau et déraidit son ruban qui redevint normal ...

      - Cela va être vite réglé.

      Il sauta en l'air, prit son ruban par le bout et fit tournoyer son chapeau de quelques dizaines de kilos au-dessus de sa tête, il allait mettre ses dernières forces dans ce coup-là. Il retomba vers son opposants et asseignit un monumental coup de chapeau à l'endroit où se trouvait celui-ci : une bourrasque de poussière se forma autour de l'impact qui fit vibrer les rambardes de l'arène. Le sable prit d'assaut le cyborg qui ne pouvait plus rien voir autour de lui, en tout cas il ne voyait aucun cadavre sous son chapeau, c'était loupé. Il remit son chapeau mais n'avait plus assez d'énergie pour former son épée, il avait pour rempart le nuage de poussière mais lui non-plus n'avait pas de cible en visuel.
        Note pour le staffien qui va lire ce RP:

        Encore un face à face… Je sentais dans le regard du cyborg un agacement croissant. Etais-ce à cause du fait qu’il n’arrivait pas à me toucher ? Ou alors, parce que le combat commençait à durer trop longtemps à son goût ? Je n’en savais rien, et franchement, sur le moment, l’humeur de mon adversaire n’était pas ce qui m’intéressait le plus.

        Ma principale préoccupation, sur le moment, était mon bras droit. Toujours inutile, pendant comme un cadavre sur un crochet… C’était moyennement bon pour moi, le handicap était assez important.
        Je ne pourrais pas vaincre Shimeru par la simple force brute sur un affrontement à la loyale. Il me faudrait ruser.

        La foule était en extase : les deux finalistes surprises qui s’affrontaient dans un combat épique, l’avantage passant de l’un à l’autre des combattants… Nous offrions un agréable spectacle pour ces gens qui ne pensais qu’à ce distraire. Tant mieux pour eux. Moi, je n’étais pas là pour m’amuser, mais pour prouver ma valeur au combat.

        Le cyborg s’accroupit lentement tout en gardant son ruban en main. Celui-ci se déraidit entre ses doigts, pour devenir à nouveau aussi souple qu’une corde. Il prononça alors quelques mots, doucement, que j’entendis malgré le grondement impatient de la foule :

        - Cela va être vite réglé.

        Il sauta alors et s’éleva haut dans les airs. A l’aide de son ruban, il fit tournoyer son chapeau de plus en plus vite, telle une masse d’arme. Je compris qu’il allait abattre son chapeau sur moi.
        Je ne connaissais pas le poids de son couvre-chef, mais s’il tentait une attaque pareille, c’est qu’elle devait avoir un minimum de puissance.

        Je me campais sur mes appuis, prêt à éviter l’attaque lorsque celle-ci arriverait.
        L’ascension du cyborg se transforma en descente rapide vers le sol. L’impact était imminent, tout allait se jour sur un laps de temps extrêmement court.

        C’était comme si la scène suivante se passais au ralenti : je vis Shimeru foncer vers le sol. Au moment où le chapeau allait s’abattre sur mon crâne, je m’accroupissais et réalisais une roulade sur ma seule épaule valide, contournant ainsi les jambes de Shimeru lorsque celui-ci atterrit sur les planches de l’arène.

        La masse improvisée de Shimeru produit une onde de choc qui se répercuta sur toute la surface du ring, la faisant trembler sur ses fondements. Les spectateurs les plus proches reculèrent d’ailleurs, craintif à l’idée que la structure de bois ne s’effondre sur eux.

        Un grand nuage de poussière s’éleva. Le cyborg était dos à moi. Il semblait regarder le sol, sûrement dans l’espoir de trouver mon petit corps détruit par la violence de l’impact. J’allais maintenant tenter le tout pour le tout. Je me préparais à attaquer à nouveau, en priant pour que l’attaque du chapeau ait consumée les dernières forces de mon adversaire.

        Je ne pus m’empêcher de prononcer ces derniers mots avant de frapper :

        -Désolé, mais c’est pas aujourd’hui que tu pourras te débarrasser de moi.

        Je fis exécuter à ma jambe droite un ample mouvement rotatif, et mon tibia percuta les côtes du cyborg avec violence.
        A ma grande surprise, celui-ci se plia en deux. Les côtes étaient surement son point faible.
        Il fallait que j’agisse vite si je voulais l’achever dans les règles. Bien sûr, je n’allais pas le tuer, mais un bon knock-out ne lui ferait pas de mal.

        Je contournais mon adversaire pour me retrouver à nouveau face à lui. Il commençait déjà à se redresser. Avec le plat de la lame de mon sabre, je lui flanquais un coup sur la tempe gauche, l’étourdissant. Puis je bondis et lui envoyait mon pied droit en pleine gorge. Shimeru s’écroula en arrière.

        Je me tenais debout, haletant, regardant le cyborg allongé sur le dos. L’arbitre commença à compter les secondes. Si au bout de dix, il ne se relevait pas, je serais déclaré vainqueur.

        Les dix secondes passèrent à une vitesse effroyablement lente. La foule retenait son souffle. Quand l’arbitre annonça « K-O ! » d’une voix sonore, les spectateurs reprirent leur boucan.

        J’avais gagné…

        ________________________________


        C’était maintenant le soir complet. J’avais était transporté à la suite du combat dans une petite tente à proximité du lieu du combat. On s’occupa de soigner mon bras. Le médecin me conseilla d’éviter les efforts trop soutenus durant une bonne période. J’avais le bras droit maintenu par une écharpe lorsque j’arrivais dans la taverne qui devait m’offrir la boisson à volonté.

        Une ovation m’accueillit. Un peu gêné, je me dépêchais de rejoindre le comptoir et demandais au barman… Une limonade. Je levais mon verre en direction des hommes présents dans la salle, et dis

        -Messieurs, à votre santé !

        J’avalais mon verre d’un trait, et les autres firent de même, avec des boissons un peu plus fortes dans leurs verres.
        La fête dura jusqu’à tard le soir. Puis je dus prendre la décision de partir.
        Je me levais de mon tabouret. J’allais essayer de faire une sortie réussie, étant donné que tous les yeux étaient rivés sur moi.
        Je me tournais en direction de la porte de l’établissement, mon manteau flottant tel une cape derrière moi. Lentement, je me dirigeais vers la sortie…

        Et je me vautrais comme un naze en plein milieu de la salle pleine de monde : j’avais glissé sur une bouteille vide qui traînait.

        Eclat de rire général… Pour la sortie classe, on repassera…
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