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Les abysses ne sont rien comparé à certaines vies.

Arrivé depuis peu, je suis ici pour retrouver à tout prix un homme qui a échappé au système, un type qui a réussit à faire du mal à certaines personnes en se protégeant avec son statut, profitant du gouvernement mondial pour se concocter des soirées en douce, ces dernières pimentées avec de l'alcool, des prostitués et des entrées payantes pour certains pirates et révolutionnaires...Une rage intérieur se met à bouillir dans tout mon corps pendant que je marche tranquillement sur une allée. Je mets ma main à couper qu'il y'a bien plus que ça...Je regarde autour de moi et je m'aperçois que je suis dans un coin sensible du royaume, des sujets me dévisagent lançant quelques mots sur le prix de mon costume, certains ont le regard fuyant et d'autres méprisant. Je m'inquiète alors de mon sort, bien que j'ai toujours su me débrouiller seul en temps de crise, je vous avoue que je crains le pire, m'imaginant en train de me faire déchiqueter par une bande de vautours affamés, ces pauvres gens vivent la misère et n'ont d'yeux que sur l'homme qui traverse tranquillement cette ruelle, trident à la main...Je baisse donc le regard et m'éloigne des problèmes.

Je ne suis pas heureux de penser pouvoir maîtriser tous ces rapaces, ces derniers espèrent trouver le bonheur, mais ils ne le trouveront jamais, c'est triste, mais c'est comme ça...Bienvenue au Royaume de Saint Urea, là où la pauvreté s'étale sur les bords...Ces gens me marqueront au plus haut point et il me serait impossible de les oublier bien que je n'ai aucune affection envers eux...

Soudain une fusillade retentit à l'autre rue, ayant toujours gardé mon réflexe de marine, j'accours vers les lieux et brandit mon arme criant librement à la défense et à la justice. Je vois deux malfaiteurs intrigués de mes faits et gestes, ils ont de gros sacs sur le dos et commence à me dévisager et rire entre eux. Je fronce les sourcils et n'hésite pas à abattre ma colère. ''Goûtez moi la dernière technique que j'ai mis au point !''

Chic Chic Boom !


Après avoir transformé mon torse en tam-tam, les voleurs sont comme paralysé, jamais il n'ont vu de choses pareils, criant monstre à vive voix, c'est alors que je donne un coup puissant dessus en prenant bien soin de viser sur ces gars, quelques instants plus tard, une explosion retentit et mes adversaires se retrouvent comme anéantit face au choc. Secouant la tête de droite à gauche, je me dirige vers eux d'un pas pressant, je souris du fait qu'ils ont quand même survécu à la technique...J'attrape les deux gus par le cou et je demande gentiment de l'aide à un mendiant de porter les sacs, il acquiesce avec un franc sourire. Je lui demande donc où diable, ils ont bien pu voler tout ce butin et me répond en tremblant d'un simple geste du doigt. Ce brave homme a eut la bonté de m'aider alors je vais faire de même et lui donner de quoi se nourrir et loger pendant longtemps, peut être bien que c'est un père de famille...

Merci mon brave, voici de quoi récompenser tes efforts. Je lui donne toute ma bourse, deux mois de salaire...Ouvrant ce que je lui ai offert, son visage s'illumine et saute à mes pieds, me les embrassant , gêné je lui dis d'arrêter que ce n'est rien et qu'il ferait bon d'aller acheter des choses pour sa famille.

Merci Merci...La faim nous hante toutes les nuits. Nous ne dormons plus, nous ne mangeons plus, nous n'avons plus goût de rien... Chaque jour est une épreuve interminable. Personne ne nous remarque puisque ils ne se soucient pas de nous, mais plutôt de leur petite vie.


Que faire de ce monde ? Là où on pense que tout est calme, que chaque jour et comme le précédent, tout à fait ordinaire. Cependant, il y'a des guerres un peu partout dans le monde, des gens se font tuer sans raisons, bien que la justice ne soit renforcé, il y'a toujours des personnes qui sèment le chaos. Et cerise sur le gâteau, l'avarice des riches et leur désintéressement en ce qui concerne un peuple meurtri devient de plus en plus large. Et d'où vient la principale source de ces soucis ? Du fait qu'il y ai des ripous dans la justice même ! A force d'engager n'importe qui, on finit là où on en est. Forcé à mettre au point, un système filtrant un autre pour un monde meilleur...Humpf.

Tout à coup, mon den den mushi de service sonne, je pose les malfaiteurs à terre et répond, mon coordinateur me fait part d'une lettre qu'il a intercepté en mer, d'après lui elle a un rapport direct avec l'affaire dont je m'occupe à l'instant.

Mon amour,

Pas un seul jour ne passe sans penser à toi. Ton sourire, tes rires... Ne pleure surtout pas en lisant ces quelques lignes. Car si jamais un jour tu les lis, cela signifiera que je ne suis plus de ce monde. Et si tu les lis, tu sauras donc tout ce que je n'ai jamais osé te dire...La cruauté et la barbarie de cette guerre, de la vie en général devrais-je dire, m'ont ouvert les yeux sur mes sentiments. Ces mots je les rêvais, je les pensais inconsciemment, mais voilà, les faits sont là... Ma vie est une guerre permanente, et toi tu débarques et tu envahis mon cœur et en prends le pouvoir. Mon cœur sourit, quand tu souris, il rit quand tu ris, il pleure quand tu pleures, il souffre quand tu souffres. Mon cœur, ne m'appartient plus, puisqu'il est à toi. Il bat pour toi, à chaque moment de ma vie. Et à chaque regard, il bat encore plus vite, certainement pour me récompenser de vivre. Oui, à chaque fois que nos regards se croisent, je remercie le ciel de m'avoir mis sur ta route. Seulement, je n'ai jamais eu le courage de te le dire... Et ma lâcheté m'a guidé à t'écrire ces quelques mots dans une lettre que tu ne liras probablement jamais... Ces mots je ne te les ai jamais dit, mais sache que je les pense. Ces 3 petits mots devraient être grands ! Car pour les dire, il faut être sûr. Et moi je le suis, alors, le plus simplement possible, je te les écris. JE T'AIME ! Et si je réchappe de cette guerre, si je rentre au Royaume de Saint Urea, je trouverais alors la force et le courage de te les dire. Je braverais les obstacles sur nos routes pour te rejoindre. Je n'aurais plus peur. Car si je survis à cette horreur, je survivrais à tout. Et rien ne m'en empêchera. Et tu sauras. Oui tu sauras que quelque part dans ce monde, un homme t'aime encore plus que sa propre vie, au point de se sacrifier. Voilà, c'est tout ce que j'ai à te dire. Et si tu m'aime alors fuit le royaume et part le plus loin possible...


Agent Hiro, cet homme est un de nos marines, il a récemment découvert au cours d'une bataille qu'un de ses collègues tentait d'anéantir...

N'en dites pas plus, j'ai compris. Merci pour ses informations. Clic !

J'ai beaucoup marché depuis que j'ai donné le butin des voleurs aux mains de son propriétaire...me voilà à quelques mètres de la seconde zone qui est plutôt bien gardé, j'avance doucement vers des gardes et leur balance les deux gus que j'ai capturé.

Ancien Colonel Hiro Shima. Voilà deux bandits que j'ai capturé en chemin, je vais à la base pour rendre visite au Colonel de la base...

Merci Monsieur, vous pouvez passer.


Je vais t'en foutre des merci, j'espère que t'as reconnu ma gueule pour m'avoir laissé passer, franchement c'est quoi cette sécurité à deux balles ? Limite, si j'aurais dit que j'étais le roi, il m'aurait cru...Bref, ne perdons pas de temps pour déblatérer sur les erreurs des petits poissons, j'ai beaucoup à faire aujourd'hui et c'est pas en claquant des doigts que je trouverai quelque chose.
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Je circule à l'intérieur des remparts, dossier à la main sans peur de me faire bousculer ni d'être maltraiter, les gens autour de vous ne vous remarquent même pas, vous n'êtes qu'une autre personne à leurs yeux et bien sûr leurs petits problèmes quotidien sont à la une des dernières rumeurs qui circulent dans les bars. Enfin bref, je lis attentivement ce que j'ai bien pu marquer avant de venir et j'ai noté quelques ajouts...L'homme qui est au delà du système, c'est l'ancien Contre Amiral Jeff Cherry...Une bavure a eu lieu, 2 semaines plus tôt. Une jeune femme a été retrouvé entre la vie et la mort à une heure très tardive, des témoins l'ont vu sortir d'un bâtiment de là où ils ont entendu certains coups de feu. C'est le Caporal Wingum qui l'a retrouvé en train de prononcer clairement ses derniers mots : Chéri.

Pas de doute, le meurtrier répond au nom de Cherry, preuve à l'appui, le bâtiment lui appartient. Dire que l'affaire a été classé pour fautes de preuves. En plus de cela, a en juger pas son dossier ce Jeff n'est pas du tout un enfant de choeur, il me faut une bonne stratégie pour pouvoir l'approcher...J'ai pas le droit à l'erreur et surtout je sais bien que je suis seul. Je ne vois qu'une solution, m'infiltrer dans ses rangs, bien que ce soit hyper dangereux, c'est la seule solution pour approcher ce gars. Cet homme a au moins 400 gars qui bossent pour lui. Pour commencer, je dois effacer toute les traces possibles du fait que je suis un agent, donc je vais aller cacher mon insigne quelque part, puis je dois me débarrasser de ce costume trois pièces et mettre quelque chose de plus approprié pour cela, je ne vois qu'une vieille boutique de vêtements...

Dans le dossier, y'a marqué qu'il a peut être des liens avec la révolution. La seule façon de pouvoir l'approcher est donc de jouer avec ça, en se faisant passer pour un révolutionnaire. Mais faut d'abord trouver quelque chose qu'il le mettra en mode toutou bien mignon, une sorte de carotte pour âne pour avoir sa confiance. Parce que si je me ramène et dis : ''Salut, je suis rêvo' et voilà'', je vais me faire buter à coup sûr...Réfléchissons, il me faut un rôle...

***

Enfin arrivé devant le bâtiment grâce à un valeureux citoyen, je suis interpellé par un garde...

Bonjour, vous voulez?

Je veux voir votre chef.

Il vous attends?

Non mais j'ai quelque chose qui pourrait l'intérresser.

Bougez-pas.

Il contacte quelqu'un via Den Den Mushi...

Jeff, j'ai un gars qui veux te voir, il dit qu'il a quelque chose qui pourrait t'intéresser.

Fais-le venir mais tu le fouilles avant.

C'est bon vous pouvez y aller mais vous vous arrêtez là, je vous fouille et ensuite je vous accompagne.


En arrivant chez Jeff, je me demande combien de temps vais-je tenir avant de le tabasser. Cet enfoiré à sali l'image de la justice...Le destituer de son grade ne suffit pas, il faut l'enfermer complètement à Impel Down s'il le faut. De toute manière, le jour où je le ferais, je serais soit tué par ses complices, soit promu ...C'est à double tranchant, comme on dit.


T'es qui?

Ca n'as pas d'importance, j'ai appris que vous étiez à la recherche de quelque chose de précis et moi je l'ai, alors ça s'arrête là.

Ah bon , et comment tu sais ce qu'on fait?

C'est juste que je suis bien informé.

Tu travaille pour qui?

Pour la révolution.

Jeff, subittement intéressé: Et qu'est-ce-que tu peux me proposer?

Je peux vous aider à trouver ce dont vous pourriez avoir besoin.

Ok, je veux bien travailler avec toi mais je veux connaître ton nom.

Ben tu sais quoi on vas faire simple, tu n'auras qu'à m'appeler Néo.

OK ça ma vas. Mais je te conseille de ne pas te retourner, sinon je te tue.

OK. Bon parlons affaire.

Pas maintenant, je suis occupé.


Je retourne donc à l'extérieur et essaie de me dégoter un coin tranquille, un bon hôtel...Puis quelques jours plus tard, j'ai à peu près gagner la confiance de Jeff, je n'ai fais qu'un tout petit peu de gestion et j'ai marchander avec ses clients. Bref, nous sommes en matinée et je demande à Jeff une bref conversation. Je lui dis que je travaille avec lui et que je lui trouve ce qu'il veut quand il en a besoin, mais en contrepartie, je veux savoir ce qu'il en fait. Il me regarde d'un air stoïque et acquiesce d'un geste de la tête, il sait que s'il me refuse ça, notre collaboration est fini et adieu le pacte avec la ''Révolution''

OK! Alors tu fournis et après je te mets au courant.

NON! NON! on vas faire le contraire.

OK. J'ai actuellement le projet d'assassiner quelqu'un du Royaume de Saint Urea, qui m'importune quelque peu.

Quand?

Ca on verra...

Je pars avec l'esprit bouillonnant, j'ai comme senti qu'il se méfie de moi, en même temps c'est normal...Je suis sûr qu'il m'enverra un de ses chiens me surveiller, il faut que je reste sur mes gardes.
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