♣ Lost Island ~ Une île Perdue ? ♣
La mer était agitée sur la route de Lost Island, île perdue dans le fin fond d’East Blue. Cette île renferme des secrets enfouis sur le monde et est une terre bien que perdue fertile en commerce. Le marché noir plus précisément. Cette terre, mère du marché noir d’East Blue n’était déjà pas bien belle du départ mais avec tous ces pirates, elle l’était encore moins. Le Vice-Lieutenant Yoruno souhaitait voir ce qu’il en était de cette île. D’autant plus que ceci se déroulait sur la plus faible des quatre mers. Il n’espérait même pas s’amuser un peu avec des pirates.
Dans sa cabine, le Vice-Lieutenant était assis sur son fauteuil, les deux jambes sur son bureau, les jambes croisés et les deux mains sur la tête en train de se reposer en essayant de dormir un peu. L’agitation des vagues agissait comme une berceuse, idéal pour un somme avant la mission. Dans son bureau, tout se trouvait en ordre bien rangé. A vrai dire, le Vice-Lieutenant ne s’embarrassait pas de choses encombrantes telles des dossiers ou des papiers, c’est pourquoi son bureau et sa cabine était assez vide. Par le hublot de cette dernière, on apercevait à l’horizon Lost island. Malgré son jeune âge, Ao était tellement orgueilleux et fier de son grade qu’il a mérité dû à son entrainement qu’il méprise les pirates, tous autant qu’ils sont. Il aurait préféré aller sur Grandline pour traquer des pirates plus coriaces, qui seraient plus amusants à débusquer, à détruire plutôt que des petites frappes mais il devait bien commencer par du petit gibier avant de s’attaquer aux gros. Alors que le Vice-Lieutenant était plongé dans ses pensées en train de s’endormir de grands bruits se firent entendre dans le couloir, des bruits de pas d’un marine.
« Vice-Lieutenant Yoruno, l’Archipel est en vue, nous n’allons pas tarder à accoster », dit le marine qui venait d’entrer sans frapper dans la cabine du Vice-Lieutenant .
« Je sais cher Caporal, ce n’est pas quelque chose de dramatique, il n’y a donc pas besoin de courir comme ça et encore moins d’entrer sans frapper », répondit le Vice-Lieutenant légèrement irrité.
« Désolé Vice-Lieutenant », bafouilla le Caporal
« Pas grave, bon préparons-nous à débarquer » dit le Vice-Lieutenant en terminant la conversation et en dépassant le Lieutenant pour aller sur le pont du navire.
Le Vice-Lieutenant sortit de sa cabine et se rendit sur le pont. Un vent frais soufflait, on apercevait le soleil entre les nuages grisonnant du ciel. Quand on regardait à l’horizon, on apercevait le port de l’île, le port principal. Ce dernier semblait disposé d’un service d’accueil médiocre puisqu’un pirate à moitié saoul faisait office de vigie. Ce dernier regarda ses hommes sur le pont et leur dit : « Je vais me charger de cet accueil si gentiment offert en amuse-gueule. Quant à vous rester en position de combat et débarquez normalement ! » Il avait décidé d’aller s’offrir un apéritif avec ce pirate.
Dans un élan de vitesse, le Vice-Lieutenant se dirigea sur le pirate vigie afin de le tuerLe Vice-Lieutenant arriva devant le pirate. Puis dans un élan de vitesse, il dégaina son sabre et abattu son sabre sur le pirate faisant office de garde. Le Vice-Lieutenant ne cracha qu’un : « Pff, si tu es aussi faible, cette île ne doit pas avoir la réputation qu’on semble lui donner. » et tua le pirate garde et rengaina son sabre aussitôt. Utiliser son sabre pour des faibles pareil était une insulte au Vice-Lieutenant.
Peu de temps après, le navire de la Marine jeta complètement l’ancre sur le port et des marines armés descendirent du navire et se placèrent à l’entrée du port pour garder ce dernier. Le Vice-Lieutenant souhaitait aller là où il y avait de l’activité pour questionner les habitants de l’endroit où se situait la base Marine de cette île. Il décida d’y aller seul et congédia les marines qui souhaitaient venir avec lui en leur attribuant diverses tâches. Il aurait pu appeler la base de l’île ou juste y aller avec ses hommes mais il avait envie de chercher et de se dégourdir les jambes. Ces derniers obéirent sans faire d’histoire et le Vice-Lieutenant parti seul. Les gens quand ils le voyaient dans la rue le regardait d’un air étrange. Il faut dire que rare sont les marines qui devaient marcher si ouvertement dans l’île alors que la Marine ne possédait pas tant d’autorité que ça sur cette île. Le Vice-Lieutenant s’en fichait et cherchait des pirates qu’il puisse se renseignait et s’amuser au plus vite. Il rentra dans une taverne. L’intérieur de cette taverne n’avait rien à envier, que de la racaille se trouvait ici, non pas de réel habitant. Le Vice-Lieutenant allait la jouer calme et il alla s’installer au comptoir et demanda une bière. Il allait rapidement voir le genre de personnes qui se trouveraient dans le bar et demandera des renseignements.
« Dites-moi, savez-vous où je peux trouver la base Marine de cette île ? », questionna le Vice-Lieutenant Yoruno à la fois au tavernier et en même temps à tous les occupants de la taverne.
Personne ne répondit au Vice-Lieutenant, certains crachèrent sur le sol, d’autres continuaient à bavarder entre eux. Il semblerait que le Vice-Lieutenant n’obtiendrait pas les renseignements qu’il souhaite sans user de la force.
User de la force pour une simple question, les gens de cette île étaient vraiment stupide. Même sous la menace d’un pirate, il ne fallait jamais céder. Les personnes de la taverne ne cessait de regarder le Vice-Lieutenant d’un mauvais œil, et médisait sur lui à voix basse. Même le tavernier qui logiquement devait être un habitant de la ville, répugna le Vice-Lieutenant en lui disant de s’en aller rapidement. Le Vice-Lieutenant avait atteint un degré d’irritation aussi palpable que la tension qui régnait. C’est alors qu’un ivrogne se leva et hurla qu’il faisait partie d’une bande de pirates et qu’il en était fier. Le Vice-Lieutenant ne pouvait rêver mieux pour passer ses nerfs. Il sortit son sabre, le passa derrière sa tête et se leva.
Le Vice-Lieutenant frappa du plat de son sabre l’ivrogne et l’envoya valdinguer hors de la taverne brisant la porte au passage. Ce pirate avait de la chance qu’il soit encore d’une utilité au Vice-Lieutenant, sans ça, il serait déjà mort. Le Vice-Lieutenant laissa les gens du bar hébété et alla au comptoir et commanda à boire au tavernier. Ce dernier était réticent de servir un marine mais il n’avait pas envie de se faire arrêter. Il se demandait :
« Pfiou, si quelque chose d’intéressantpouvait se passer. »