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[event] La migration du one piece ~ l'assaut de la baie / plage du Gros Porc

Rappel du premier message :

La chaloupe s’écrasa contre le sable dans un froissement familier. Le sable s’écarta et accueillit le bois de la miteuse embarcation comme le premier baiser d’une pucelle, du moins ce fut l’image qui parvint à l’esprit du bedonnant personnage qui trônait là. Une large veste marronnasse trônait sur ses épaules, rendue rêche par le contraste du sel et du vent. Il se gratta les replis de ses multiples mentons, à voir sa carrure, c’était un miracle s’il n’avait pas pris l’eau jusque là. Il rendait ridicule les plus imposants des hommes, et était aussi large que haut. Ce qui n’était pas peu dire. Nonchalant, il posa un pied sur le sable, grimaçant en sentant l’eau lui lécher les chausses. Puis, tirant sur le tissu coloré de son pantalon, il fit passer sa jambe mutilée par-dessus et l’enfonça directement dans la plage détrempée. La pointe en bois s’enfonça allègrement dans celle-ci, mais il l’en retira avec un bruit de succion écœurant. Un rire gras s’exhala de sa gorge, puis il s’avança vers le centre de la plage, ou un petit gratin s’était rassemblé là, pour lui. Au loin, on pouvait encore apercevoir le navire qui l’avait amené ici, aux couleurs de la Marine, qui ballotait au gré des éléments. Mais il n’eut pas même un regard pour celui-ci, il se contenta d’attraper le bas de sa veste et de l’essorer paisiblement. Un cache-œil noir lui mangeait la moitié de la face, et un bandeau rouge cachait son crâne glabre. On aurait pu le prendre pour un authentique pirate, mais son air satisfait et sa démarche goguenarde trahissait quelque chose de bien plus sournois. Il fallut donc qu’un raclement de gorge ne le tire de sa tranquille besogne.

« Hum, hum. Mac Finnigan, nous vous attendions. » lui adressa un gars, les bras croisés.

Il le dévisageait de haut, et Midas n’aimait pas ça. Il sentait sous ce ton sous-jacent un mépris pour sa personne. Enfin, s’il devait s’arrêter à ça … Le p’tit monsieur se baladait avec deux katanas au côté et arborait l’insigne du Colonel émérite. Hé hé. Ils avaient du attendre là des lustres, les pauvres. Mac ignora royalement les types, soit le Colonel et sa petite armée d’élite, environ une quinzaine de pelés. Les cheveux longs, le chapeau pointu bizarre. Oui, oui, c’était Hyugen Komamuri, un des Colonels dépêchés ici pour les événements à venir. C’était dommage à vrai dire, il aurait bien préféré se bourrer la panse et descendre un demi tonneau de blonde avant d’entamer le protocole. Barf, peu importait, tout venait à qui savait attendre. Le Colonel soupira. Hé hé. Faire chier les gars qui s’croyaient important, ça c’était marrant. Mais pour l’moment, y’avait d’autre chats à fouetter … ou d’autres loups. Midas se redressa et toisa le gradé de toute sa hauteur. Peu importait le rang, peu importait la gueule, c’était qu’un p’tit merdeux, et les p’tits merdeux ça couinait toujours.

« La bouffe, la bière et ma table. On verra après. »
grogna-t-il, lui offrant un joli sourire de ses grandes dents.

Le Marine eut la bonne idée d’opiner du chef avant de l’inviter à le suivre, escorté de ses pelés. Et ainsi commençait le chemin jusqu’au sommet de la falaise. Malgré son embonpoint, Mac ne freina pas un seul instant la marche. Il cheminait au même rythme que les soldats et dévisageait la plage avec la ferveur d’un gosse. Là, les Black Templars. Ouais, ces abrutis désireux d’justice ou de vengeance, l’un ou l’autre de toute manière ils avaient répondu à son appel. Ouais, ils restaient là comme des pions et leur instabilité hurlait leur envie d’en découdre. Bwahahah. Tout se passait pour le mieux. Oh oh. Y’avait encore d’autres bonnets par-ci par-là, mais là où l’armure dorée de l’autre imbécile aidait l’bon vieux Finnigan à les distinguer, les autres étaient un peu plus difficiles à deviner. Et puis il connaissait pas tous ceux qui s’trônaient là aussi. Sur la baie, il y avait de quoi recevoir les vaisseaux tant attendus. Ah, y’avait longtemps qu’il n’y avait pas eu un aussi joli front commun. Et il n’avait pas encore vu tout ce qui se prélassait au centre du QG. Une bataille allait s’présager, et y’allait y avoir du beau monde. Tout ça grâce à lui, si c’était pas beau. Il aurait été con que les Marines se fassent charcuter en deux-deux, aussi. Tout comme il aurait été con qu’il se fasse pas un pactole.

« Tout a été installé, comme vous le … vouliez. »
lâcha Hyugen, sans même regarder Mac.

Le gradé désigna un morceau de bois massif où un véritable festin trônait. Hu hu hu. L’odeur du rôti fit rugir l’estomac. Le tout faisait face à la mer et offrait une vue imprenable sur la baie. Le combat se déroulerait pendant son festin, et dire qu’il était payé pour ça en plus. Informations inestimables, grande aide à la Marine. Blabla. Tout ce qui comptait c’était les contacts, et avec un coup comme ça, on était pas prêt de l’emmerder avant longtemps. Le colosse se dirigea vers son dû et tira la chaise de son énorme paluche. Il s’assit lourdement dessus puis attrapa une chope pleine et s’en rinça allègrement le gosier. Il s’essuya la bouche du revers de la main et éclata d’un rire gras.

« Ah ah ah ! J’attends ça depuis des lustres. Ça va saigner aujourd’hui, n’est-ce pas Colonel Komamuri ? »
se gaussa le chasseur de prime.

Le Marine plissa les yeux. Oh, il n’appréciait pas le p’tit gars ? Mais s’il seulement il savait tout ce que l’ami Finnigan avait trimé pour eux … Mac rôta exagérément puis montra du doigt l’horizon, où l’ombre d’un navire commençait à poindre. Il avala une bouchée de pain puis tapa sur la table, pour attirer l’attention des hommes qui siégeaient à leurs côtés. On ne pouvait pas distinguer de pavillon à cette distance, mais y’avait cachalot sous gravillon, c’était certain.

« Pas de panique, Midas, il y a trente bâtiments entre eux et nous. Et après ça, vos … amis sur la plage. Ils ne remonteront pas jusqu’à nous. »
marmonna Hyugen, visiblement agacé de devoir tenir compagnie au ‘Gros Porc’.

« Hu hu. Ça je sais, j’disais juste que le spectacle allait commencer de ce côté. Et puis t’es là pour me protéger quoi qu’il arrive, hein mon gars ? » ricana-t-il, entre deux lampées de bière.

« Colonel Komamuri. »
répliqua le gradé, lâchant un soupir de lassitude.

Et peu à peu, une véritable flotte se dessina aux côtés du premier des bateaux, dans une parfaite synchronisation. Un sourire amusé se peint sur le visage de Mac, alors qu’il engloutissait une tranche de lard à pleines dents. Des révos sur l’eau, ça c’était comique. Un des hommes du Colonel tira une longue vue de sa ceinture puis lâcha un juron et passa l’outil à son supérieur.

« Pavillon noir ?! C’est quoi ce merdier … Midas !! »
hurla Hyugen, tournant vers le chasseur de prime un regard meurtrier.

Ce dernier s’arrêta, fourchette en bouche. Il leva un regard interrogateur vers l’horizon puis vers Hyugen. Qu’est-ce que c’était que ce merdier ? Des pirates ?! Pas vraiment dans le délire de la situation là, il était pourtant sûr de ses informations. Mac posa son ustensile dans son assiette, perplexe.

« Oh. Ça doit être dans le délire des Révolutionnaires, j’y suis pour rien moi. J’ai des infos, je les file. Il se trouve que j’avais des preuves. Assez de preuves pour que le Commandant Aizen Hour vous fasse rameuter ici, gars. Alors vient pas me souffler dans les bronches sous prétexte que … »
repondit-il, faisant mine de se lever de sa chaise, lorsqu’une violente secousse ébranla l’île.

Une déflagration gigantesque siffla à leurs oreilles, causant un vacarme de tout les diables, puis la terre se mit à trembler. Le vent souleva des poussières avec une force assez grande pour que l’odeur de la terre vienne jusqu’à envahir l’endroit. Midas resta quelques instants interdit puis, visiblement irrité, il se rassit et rattacha sa serviette autour de son cou. Il fit un signe dédaigneux en direction du centre de l’île.

« Les voilà, vos pigeons. Alors foutez-moi la paix pendant que je graille. »
marmonna-t-il, reprenant un morceau de barbaque avec un léger sourire en coin.
    « Je suis venu, j’ai attendu, j’ai vu, je me suis préparé, j’ai dû faire demi-tour. Flûte alors! »
    Soren Lawblood, Chronique d’un guerrier qui m’assaille. Ed. Le Seuil et l’unique.


    Il fallait reconnaître que devant le beau gratin qui arrivait il était frustrant de devoir dire au revoir pour retourner dans les terres. Apparemment la menace là bas était plus grande encore.
    En attendant, le repli ou plutôt le changement de direction s’effectuait dans un bazar joyeusement bruyant. A droite deux colosses robotisés se précipitaient vers leur nouvelle cible, de l’autre côté le brave Yamamoto l’ignorait superbement, tout était réuni pour passer une belle journée de m…oments forts en émotions.

    Sur un tel champ de bataille, il était parfois difficile de juger la valeur et la foi de chaque homme. Certes les camps étaient assez bien séparés et reconnaissables, néanmoins la noirceur de l’âme ne pouvait se jauger par la couleur de l’habit.
    C’est donc avec un profond soupir laissant échapper une délicieuse haleine de menthe poivrée que notre lieutenant-colonel (titre assez dérisoire au vu du nombre de personnages hauts en couleurs plus puissants que lui ici) suivit ses confrères.

    Quand il pensait aux pauvres innocents déjà morts à présent, ils se disait qu’ils devaient quand même être sacrément faiblards ou malchanceux pour s’être fait embrocher dès le début du conflit. Ou peut être même au contraire était-ce une chance au vu de ce qui attendait les autres, un long calvaire suivi par une mort violente ou par la vision cauchemardesque d’un grand charnier tout frais. Un deuxième long soupir agrémenté d’un souffle toujours délicatement parfumé à la menthe poivrée paracheva ce petit instant d’égarement.

    Soren tapota chaleureusement Edmund, sa dague la plus résistante, celle qu’il avait coutume d’utiliser en premier dans un combat. Le moment venu, elle et les autres serviraient sa cause. En attendant que la rixe ne débute de ce côté aussi, il fallait se tenir prêt.
    Le prêcheur passionné, fervent admirateur de Dame Nature qui l’avait enchanté de son dogme merveilleux entama alors sur le chemin un quantique qui galvaniserait sans aucun doute ses camarades légèrement tendus.

    Nature reviens, Nature reviens
    Nature reviens parmi les miens.
    Du haut de ton arbre montre nous le chemin
    Toi qui le connais si bien.

      Thorn, toujours à côté de son caillou, pu voir le choc entre les pirates et les chasseurs de primes alors que les forces de la marine prenaient la poudre d'escampette. Ce dernier mouvement de troupe attira son attention et il ne vit pas le débarquement des pirates. Son attention était toute fixée sur le marine auquel il avait décidé de prêter son attention. Ce dernier avait peut être plus de jugeote que ses supérieurs, il laissa derrière lui un observateur. Voilà qui laissa germer une idée dans l'esprit du chasseur de prime.

      Le jongleur sprinta, non vers les pirates assaillants, mais vers le jeune marine qui s'était retrouvé muni d'un escargophone en plus de son fusil. L'empoignant solidement par l'épaule, Thorn lui adressa un très grand sourire avant de laisser le relais à sa langue.

      "Salut à toi ! Je vois que tu as été laissé derrière par ton chef. C'est pas un peu ballot pour toi ? Alors que tu pourrais être recouvert de la gloire et de la renommée que ton officier et tes camarades vont amasser, et même les aider à le faire ?"

      "Euh...."

      Sans même laisser le temps au petit mousse de penser à ce qui lui était dit, Thorn lui entoura les épaule de son bras et, de sa main vacante, lui exposa le champ de bataille, sur lequel il vit la silhouette titubante de Jimmy descendre de son navire avec ses hommes.

      "Regarde, observe et constate ! Tu ne serviras à rien ici. Tu n'es ni un petit faiblard, ni un lâche, tu as aussi le droit de te battre, pas seulement d'être une vigie inutile sur un navire en pleine tempête ! Voilà ce que je te propose, tu me laisse ce Den Den Mushi, et je te remplaces. Ainsi, ton chef aura droit aux observations directes d'un combattant au milieu de l'action. Qu'en dis-tu ?"

      Le saltimbanque regardait maintenant son petit marine droit dans les yeux. Lui tenant fermement les épaules des deux mains. Le regard du jeune garçon sembla se perdre un moment dans ses réflexions, jusqu'à ce qu'il accepte finalement. Thorn souri et fit signe au soldat alors qu'il se jetait aux trousses de l'Adjudant Chef Yamamoto. Il plaça l'escargophone dans la veste de son kimono avant de se retourner vers le champs de bataille. Il était temps de se jeter dans la mêlée.

      Le nouveau chasseur de prime s'élança en direction du flanc de ses congénères. Une fois les artilleurs, francs-tireurs, mitrailleurs et autres "eurs" dépassés, le sabreur fonça droit dans la bataille, se dirigeant cette fois-ci vers le centre de la mêlée, là où il avait cru apercevoir Jimmy l'embrouille débarquer. Le sabre toujours dans son fourreau, Thorn sauta sur un pirate et prit appuis sur lui pour se projeter au milieu de l'action. Il atterrit sur un tas de forbans auxquels il parvint à faire perdre l'équilibre. Il tira Wakaki yūsha-tachi hors de son fourreau et, la lame dans une main et la saya dans l'autre, fit face, et dos, aux adversaires qui l’entouraient. D'une voix puissante, il appela les chasseurs de primes à portée d'ouïe à se rassembler:

      "AMIS TRAQUEURS, C'EST NOTRE JOURNÉE ! LA MARINE NOUS LAISSE CES PRIMES, PROFITEZ !"

      Il entendit les cris de ses congénères qui allaient dorénavant se battre avec encore plus d'ardeur en esquissant un sourire. Les hostilités allaient sérieusement commencer.


      Dernière édition par Lundqvist Thorn le Mer 21 Mar 2012 - 12:42, édité 1 fois
      • https://www.onepiece-requiem.net/t7289-mavim-et-ses-tours-de-manc
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      Là encore, beaucoup de choses s’étaient produites, une succession d’évènements, ça allait beaucoup trop vite pour un jeune garçon du moins, les pirates qui arrivent, les gros robots, le monsieur qui vend de la potion magique… Ah ? Voilà quelque chose qui l’intéresse, en fait ce qui suscite son attention c’est le fait de savoir si c’est bon… Ca se mange ? C’est un bonbon ? Parce qu’il adore ça ! Mais apparemment… C’est de la chance en fiole… Etrange, la chance n’est pourtant pas quelque chose que l’on peut enfermer ou voir… Même lui le sait. Aucun doute, cet homme était….. Sénile !
      Son Papa lui avait dit que les personnes qui étaient vieilles devenaient parfois un peu fou… Ou alors peut être que c’est un arnaqueur ! En tout cas rien de bon, en plus c’est très cher… Bon, ne nous attardons pas davantage sur lui, même si il avouerait que le fait que le robot ait une légère panne soit étrange… Bah, coïncidence.

      Recentrons nous, les choses sérieuses avaient commencé, et voilà que les premiers pirates venaient de faire surface… Uriko arrivait à les apercevoir de loin… Elles doivent nager vraiment bien pour venir sans bateau… Alors c’est ça des pirates ? Woooow, elles sont trop cool ! Elles ont même pas besoin de bateau pour nager ! Et puis… « Elles » ? Des femmes ? Si il se souvient bien…

      *Flashback*

      « Ecoute Uriko, j’ai une nouvelle leçon à t’apprendre aujourd’hui. »
      « Ouaiiis ! J’adore quand Papa il m’apprend plein de choses sur la vie ! »
      « Alors, écoute-moi bien, les femmes veulent être à l’égal des hommes, aussi, pour leur honneur, il ne faudra pas hésiter à frapper les femmes lors d’un combat, autrement elles prendront l’avantage. Un vrai combat ne fait pas distinction du sexe de l’adversaire. Donc un jour, si tu deviens un bon marine, pense toujours à frapper les femmes pirates en premier.... Car on le sait tous ! Les femmes sont plus faibles que les hommes, tu es sur d’avoir la victoire et avec beaucoup plus de facilité et puis…etc etc »

      *Fin du Flashback*

      Ah… Quel macho ce papa… Bon… Après tout, c’était une manière comme une autre de ne pas hésiter à combattre femmes comme hommes… Donc, si il suit les enseignements de son père, il aurait plus de facilité à combattre une de ces femmes pirates… Donc, sa première capture pourrait bien être l’une d’entre elle… Doucement, il se faufila entre les rangs de la marine, pour se rapprocher discrètement et de la manière la plus sauve possible de la plage… Jusqu’à ce que les marines battent soudainement en retraite. Voilàqui était bien contraignant pour Uriko, la foule qui lui servait de protection morale au niveau de la sécurité et de moyen de se fondre dans la masse allait disparaître !

      Les chasseurs de primes qui restaient n’allaient ils pas être en infériorité numérique ? Rapidement, Uriko se dissimula derrière un rocher, il voulait attaquer ses « proies » par surprise… C’était peut-être lâche mais son père ne lui avait pas encore appris cette notion. Il fit un dernier coup d’œil rapide sur l’équipage des Walkyries et… se planqua de nouveau, le visage surpris.

      *Hiiii ! Y a un monstre avec elles ! Je veux pas me faire miamer tout cru ! *

      Changement de plan, après la vue d’un monstre parmi elles, qui, au passage est une femme poisson, on l’excuse vu qu’il n’en avait jamais vu… A la place, il allait rester caché derrière ce rocher en attendant qu’un pirate moins entouré arrive et l’attaquer par surprise avec sa petite masse. Son plan était diaboliquement parfait (Quoi qu’un peu simpliste…). L’occasion ne tarda pas à se présenter d’ailleurs… Un gentil petit pirate tout maigrichon et isolé, quelle occasion inespérée. Tel un félin, le jeunot bondit sur sa proie avant de l’assommer d’un puissant coup de masse dans un de ses angles mort. Ceci fait, il profita du moment d’étourdissement du pirate pour l’emmener dans son repaire (Oui, derrière un rocher…). Mais c’est qu’il était coriace en plus, il bougeait encore ! Cela ne suffirait pas à faire abandonner notre jeunot pour autant…

      « NAAAAAAN ! COUCHER ! A TERRE ! TE RELEEEEEVE PAAAAAS ! »

      Le tout, orné de multiples coups de masses répétées pour qu’enfin le pirate soit mis K.O, la tête parsemé de bosses. L’heure était à la fête, son premier pirate ! Il l’avait capturé ! Quelle fierté ! Ses parents peuvent être content ! Maintenant, il devra faire de même pour les autres pirates à venir… Pour l’instant, il ligote les bras et pieds du pirate avec une petite corde, puis colla un papier sur lequel il écrit :

      Code:
      Pirate attrapé par Uriko, ne pas toucher s’il vous plaît.

      Attention, que personne ne lui pique sa récompense (Bien qu'on doute qu'il gagne grand chose...), c'est SON pirate à lui, ca prouve qu'il a quand même fait quelque chose sur cette bataille ! Mais bizarrement… Il sentait bien qu’il ne réussirait pas à attraper beaucoup de pirates comme ça… Peut être devrait-il se lancer dans la bataille comme le font ses congénères… Le discours d’un de ses collègues super cool avait motivé certains chasseurs de primes… Peut être qu’il pourrait aussi faire preuve de courage… Oui, il devait se montrer à la hauteur, pour atteindre ses objectifs, cette bataille était l’occasion ou jamais de faire ses preuves…. Ou peut être pas, finalement, c’est mieux de rester caché en attendant la prochaine victime… Si il n’est pas découvert bien sur… Car la cachette n’est pas vraiment super, mais mêlée avec le chaos présent, il se faisait tout de suite moins remarqué… Peut être qu’il devrait attaquer ce monsieur-là (Reyson), ou si une de ces « faibles » femmes comme le qualifiait son père se présentait seule sans monstres à coté, il tenterait quelque chose… Qui sait ?
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      Une nouvelle fois, Finnegan tapa du poing sur la table. Komamuri le paierait, on ne le défiait pas ainsi sans en subir les conséquences ... mais s'il alimentait son compte d'une bonne dizaine de millions de berrys, peut être que son courroux serait revu à la baisse. Il arracha la serviette qui lui pendait au cou et se leva afin d'aller contempler la bataille qui se profilait. La flotte de la Marine venait de subir un assaut pour le moins particulier, en la personne de Jimmy l'embrouille ... hé hé. La Marine pourchassait cette moitié de la flotte tandis que le reste restait à empêcher les derniers pirates de passer. La bataille faisait rage, et le sang coulait à flot. Si tout se passait bien, il n'aurait plus qu'à aller repêcher les cadavres pour faire pleuvoir l'oseille. Et l'heure où il devrait entrer dans la bataille n'était pas encore venue. Croisant les bras sur sa bedaine, Midas éclata d'un rire gras. Si Komamuri s'était tiré, la moitié de la flotte de la Marine venait de se lancer à la poursuite de Jimmy, c'était échanger un mal pour un bien au final. Les pirates seraient rapidement pris entre l'étau des chasseurs de prime et du feu des navires. Ils étaient cependant bien plus nombreux qu'eux, mais ce n'était que des forbans, des pillards sans âmes n'étant bons qu'à engraisser son porte-monnaie. Et, aussi, la moitié de leur effectif était encore aux prises avec la Marine. Deux cent petits rats, ce n'était pas de trop.

      "Mes amis chasseurs de prime, régalez-vous ! Que chaque goutte de sang résonne à vos oreilles comme mille pièces dans vos bourses ! Ecrasez ces misérables, et gardez-en le maximum vivants, ça se vend plus cher hé hé hé hé !! Que les jeux commencent ... moi, Midas, récompenserait personnellement celui qui me ramènera le plus de pirates vivants !"
      tonna-t-il, sa voix grave couvrant à peine l'impact du premier éclair.

      Et face à son annonce, une pluie drue commença à tomber sur la baie, plongeant le champ de bataille dans un flou artistique total. Le bedonnant personnage éclata à nouveau de rire. Tous avaient entendu son ordre, et mettre du piment dans le jeu ne ferait qu'alimenter les combats. Après tout, ne toucherait-il pas vingt pour cent de toutes les primes redonnées ce jour là ? Hé hé hé ... Et puis il avait toujours ses derniers atouts présents dans sa manche. Le gros porc releva le col de son veston et en chassa l'eau d'un coup de paluche. La pluie ne le dérangeait pas outre mesure, il avait vu bien pire dans ses premières heures, mais il préférait encore qu'elle s'écrase sur son ciré marron plutôt que dans sa nuque. Le temps avait changé bien brusquement, mais n'était-il pas idéal pour une telle bataille ? Ah ... voilà qui atténuait quelque peu la rancoeur qu'il nourrissait envers Komamuri ... Le sang allait couler, et ce serait juste pour son propre plaisir, mais ça, ce n'était pas ce qui lui plaisait le plus, non ... Ce qui lui plaisait le plus, c'était ce qui viendrait ensuite.

      Soudain, une femme masquée fit intrusion dans la sphère privée de Finnegan. Celui-ci se retourna d'un tenant, fusillant du regard l'impudente et sembla chercher rapidement quelqu'un du regard. Hmpf, quelle audace.


      "Eh oh, petite. C'est pas une zone où trainer ici. Mais bon, on va pas tergiverser, hein ma mignonne ? Hé hé ... Pas la peine de prendre Komamuri en sandwich pour l'instant, y'a des pigeons qui arrivent bientôt pour nous aider ..." gronda-t-il en l'inspectant de bas en haut, à la manière d'un animal sauvage.

      Et puis il avait pas envie aussi que les autres de la Marine voient ce genre de tactique, il aurait rêvé de faire ça pour clouer le bec de Hyugen, mais il avait pas envie d'avoir tout le reste sur son dos à cause de ça ... et puis il savait bien ce qui se tramait de l'autre côté et n'avait aucune envie de s'y ramener, surtout avec ce qui allait leur arriver. Il fit signe à la gamine de s'avancer à côté de lui pour contempler le champ de bataille. Après tout, on était toujours mieux accompagné hé hé hé ...



      [hpr : à vous de jouer maintenant, les dernières actions de Jimmy ayant été décrites dans son dernier post ! Les pirates débarquent, la Marine arrivera bientôt dans leur dos ... mais en attendant, amusez-vous !]
        Sur le Big Bang Joe, Don Tempiesta éclata de rire. Les choses se déroulaient parfaitement bien. Tandis que la bataille du QG atteignait son paroxysme, trois de ses meilleurs agents en profitait pour récupérer tout ce dont il avait besoin pour son expension. Et maintenant que les navires de la marine commençaient à faire le blocus de l'île, il fallait passer à la prochaine phase. Bientôt, les rivaux du boss ne seraient qu'un lointain souvenir, bientôt, le Qg de South Blue s'illustrerait par sa plus brillante victoire.

        Annabella s'approcha encore une fois de lui avec l'escargophone. Les mises avaient été faites par les différents camps, les paris avaient été prit. Il était temps de sortir les cartes. Et TnT, contrairement aux autres, avait put choisir les cartes qu'il avait en main.

        Messieurs dames... Appliquez l'ordre 66 dès que possible !



        ***


        Il leur fallait être patient. Bientôt, leur heure viendraient, mais le timing était trop juste. Jacky Jack, l'ancien combattant de rue contemplait de la barre l'activité incroyable qui reignait sur le navire personnel de Jangoto le Baffeur. La marine avait fait barrage au milieu de la baie, pour empêcher la flotte d'arriver. C'était tellement prévisible. Comment avaient-ils put supposer qu'il n'en serait pas ainsi ? Ce piège était évident aux yeux de tous. Et tout les criminels les plus idiots du monde s'était jetés dedans.

        Ils auraient la puissance de les balayer avant même que l'heure de l'abordage ne vienne. Mais pour celui qui avait prit la place du navigateur de Jangoto, la victoire des pirates étaient loin d'être indispensable, tout comme pour ses autres compagnons répartis sur la flotte. Ils avaient les bombes et la position. Il leur suffirait d'attendre le bon moment.

        Aller Le Baffeur, montre un peu ta petite bouille...



        ***



        Giovanni, contemplait la bataille que livraient au loin les révolutionnaires. Ils commençaient à avoir ce que l'on pourrait descement appeler de gros problèmes. Le pieds sur son canon, il ne comprenait pas. Comment les révolutionnaires avaient put croire que le granit marin ne les mènera pas vers un piège? Comments avaient-ils été assez peu renseigné pour se jeter au milieu d'un champ de mine et se trouver eux-même dans une situation d'encerclement ?

        Comment leurs services de renseignement avait put ne pas se rendre compte que le granit avait été déplacé ailleurs ?

        C'était pour ça que le boss était aussi important et puissant. Contrairement à la plupart des autres, il ne relâchait jamais sa vigilance. Il veillait à avoir le système de renseignement le plus efficace possible.

        Il entendit son capitaine crier les premiers ordres. Les pirates tenaient donc à forcer bêtement le blocus de la marine ? Grand bien leur fasse. L'homme rabaissa l'inclinaison du canon. D'une manière ou du autre, peu pourrait ressortir vivant de cette attaque du côté des criminels. Le boss avait été formel. Qu'on les comprenne ou pas, ses ordres étaient de veiller à ce que pas un des criminels présent ne quitte l'île sans qu'il n'ai payer son dut à la mafia.

        C'était ainsi qu'on devenait puissant.



        ***



        En se rapprochant tranquillement de Mac Finnegan, Isabella tourna la tête vers ses deux compères. Ils lui firent un signe discret de la tête. Le Boss avait donné ses ordres. Dès qu'elle aurait une ouverture, elle pourrait jouer un peu. Les combats se lançaient de tous les côté. Au loin, en plissant les yeux, elle pouvait même clairement distinguer quelques uns de ceux qui servaient le boss. Ils combattaient avec Jimmy l'embrouille et ses lieutenants. Il faisait partie des têtes de la piraterie. S'il vivait encore, c'était parce que le boss avait des projets pour lui, des projets qui nécessitait d'avoir encore une tête sur les épaules.

        Il rebaissa son regard. Reyson D. Antis approchait de Finnegan. Derrière lui, il y avait deux autres soldats du boss. Le garçon ne suivait pas les instructions. Cela dit, son entrée dans le jeu était une très belle opportunité. Déjà, le chef des chasseurs de prime se redressait. Il croyait encore au soutient des trois qui l'accompagnaiet. Elle devait jouer le jeu jusqu'au bon moment.

        Ivan et Rasputine dégainèrent.

        Aujourd'hui va ête un jour faste!



        ***


        Dernière édition par Timuthé N. Tempiesta le Lun 7 Mai 2012 - 10:02, édité 1 fois

            Les deux camps s'avançaient dans une rencontre inévitable. Une lutte sans merci où ceux qui tiennent à leur vie devront donner tout ce qu'ils ont. Au moindre faux pas, à la moindre faille, un couteau pouvait se planter dans notre cœur, notre tête pouvait décollait de nos épaules. Et malgré les risques, et malgré la présence de la mort sur nos épaules, tout le monde fonçait vers son adversaire sans montrer la moindre hésitation. L'adrénaline faisait son effet, boostant leur courage des gens et taisant leurs angoisses. D'ailleurs, je faisais parti de ces hommes qui criaient vaillamment face à la mort. Les premiers affrontements allaient commencer, mais je ne pouvais m'attarder ici, je devais rejoindre le centre de l'île à la recherche des pacifistas.

            Plantant mes doigts dans mon bras droit, je m'injectais des hormones qui doublèrent le volume de mon bras. Fort de cette arme que l'on nomme poing, j'envoyais voler le premier chasseur en lui fracassant le nez. Le coup fut suffisamment fort pour qu'il fasse tomber deux de ses compagnons avec lui. Les agents qui m'accompagnaient n'avaient d'autres choix que de me suivre dans ma petite percée dans les rangs ennemis. Ils avaient pour ordre de me protéger, ce qui risquait d'être compliqué à faire en restant loin de moi. Ainsi, j'augmentais les probabilités que la faux de la mort tombe sur eux. Seulement, je ne pus faire plus de dix mètres avant que ces mercenaires ne remarquent qu'il vaille mieux me barrer la route à plusieurs. Ainsi, après avoir envoyé balayer une demi-douzaine de chasseurs, je me retrouvais encerclé. Enfin, nous nous retrouvions encerclés, vu que les agents étaient obligés de me suivre.

            Tous les trois dos à dos, nous assurions mutuellement nos arrières, bien qu'il y ait un mètre de distance de sécurité entre nous et nos assaillants. Bien que je ne sois pas certain des compétences de mes camarades. Pouvais-je leur faire confiance ? Le destin me répondit rapidement. Deux chasseurs attaquèrent par derrière, l'agent parvint à parer l'une des attaques, mais la seconde lame se dirigeait vers mon dos. Seulement, je l'avais vu car je ne laissais jamais ma vie dépendre d'un inconnu dont j'ignorais s'il avait les capacités pour me protéger correctement ou non. Ainsi, je pus aisément faire un pas de côté, la lame passant entre mon bras et mon corps, alors que ma main se posa sur son poignet avant de serrer suffisamment fort pour qu'il lâche son arme. Récupérant la lame, le bras qui le maintenait se mit à reculer rapidement, lui assénant un coup de coude en pleine tête qui le fit tomber à la renverse. Me voilà maintenant avec une arme, qui veut tenter sa chance maintenant ?

            Boum, boum, boum, … Les explosions se succédèrent et tous les regards se tournèrent vers la mer où les navires pirates sombraient peu à peu. Notre issue de secours volait en mille éclats, brisant le moral de bien des pirates qui laissèrent la vie en observant ce triste spectacle. Le sourire se dessinait sur le visage des chasseurs, tandis que certains pirates baissaient les bras. Bientôt, la marine viendra nous prendre par derrière, il valait donc mieux s'occuper de l'avant le plus vite possible ! Reprenant rapidement mes esprits, je tranchais la gorge d'un chasseur qui restait quelques secondes de trop en admiration face à ce qui venait de se dérouler. Pour ma part, ma soif de vivre ne faisait qu'augmenter. Il n'y avait peut-être plus de retraite possible, cela signifiait que la victoire était notre seule option. De toute façon, je ne les laisserais pas m'avoir si facilement. Même s'il s'agissait de mes dernières minutes de vie, je défendrais chèrement ma peau jusqu'au bout !

            En parlant de rage de vaincre, savez-vous que la colère est un bon moteur ? Le chasseur qui venait de trouver la mort me permit de voir une chose intéressante en tombant. Du moins, intéressante par sa laideur. Finnegan, ce vieux porc était assis une trentaine de mètres plus hauts. Il était vivant ! Ce monstre au cœur plus vil que la marine, qui souhaitait user de mes dons pour mettre des innocents en prison en se remplissant les poches ! Ce genre d'homme ne devrait pas exister, ce genre d'homme n'ont qu'un seul droit : celui d'avoir la gorge tranchée. Pour ces innocents en danger du fait que son cœur batte, je les protégerai ! Il ne me capturera pas une seconde fois ! Profitant du passage laissé par le cadavre, je passais au-dessus de sa dépouille afin de m'avancer davantage dans les rangs ennemis. Seulement, les chasseurs n'étaient pas dupes, ils n'allaient pas laisser un pirate percer tranquillement leurs lignes. Bien que d'autres de mes camarades ne soient pas loin, que les deux agents soient juste à côté, des hommes capables de faire avancer les autres sont les dangers dont il faut se débarrasser en premier. C'était donc en sachant pertinemment qu'un ennemi plus fort que ces petits mercenaires viendra prendre la relève, que je continuais mon carnage qui permettait à quelques pirates de s'engouffrer à leur tour parmi les chasseurs. Bien entendu, cela n'allait pas continuer aussi facilement, et l'adrénaline n'effacera pas la fatigue éternellement. Malgré tout, si personne ne m'en empêchait, je jure que je prendrais la vie de ce porc avant de rendre mon dernier souffle ! Ce n'était peut-être pas les ordres de Timuthé, mais il avait aussi eu affaire à cet homme, il comprendra ma réaction. Si j'y survis, j'irais chercher les pacifistas après. Si j'y survis...
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          Le sang coulait et les corps tombaient. C'était pour ainsi dire un affrontement à l'ampleur surprenante pour Thorn qui, malgré son manque d'expérience dans le domaine des combats de masse, faisait parler sa débrouillardise et ses divers talents dans la mêlée où il s'était plongé. Très vite, certains pirates s'étaient rendus compte qu'il aurait été avisé d'éviter d'attaquer cet homme pour rester entier et l'observaient à quelques distances afin de ne pas risquer d'être transpercé par sa lame. Les autres n'hésitaient pas à foncer tête baisser sur les autres chasseurs de prime afin de leur livrer un combat acharné.

          C'est à cet instant que les explosions commencèrent.

          Des navires arborant fièrement un pavillon noir disparurent l'un après l'autre dans des flammes naissant de leurs entrailles. Nul doute, c'était là un grand pas vers la victoire pour la marine, mais aussi une diversion à ne pas rater. Tous les combattants s'étaient arrêtés pour tenter de comprendre ce qu'il se passait, inutile de prétendre le contraire. La seule question était de savoir qui allait se replonger dans le jeu des armes en premier.
          Une botte rompa le vide autours du sabreur, une masse fut lancée dans sa direction. Elle s'effondra au sol alors que les poignets qui la tenaient furent dépourvus de leurs tendons. Tout de suite, la valse sanglante repris.
          Wakaki yūsha-tachi s'envola droit en avant, traversant la trachée d'un pirate armé d'un fusil qui mettait le chasseur de prime en joue. Le sabre retourna vers son propriétaire grâce à la longue étoffe rouge qui se trouvait au bout de sa poignée. Trois épéistes dont un imposant personnage armé d'une lourde lame deux mains chargèrent ensemble sur le chasseur de prime. Se dernier, s'il voulait survivre encore longtemps dans cet enfer, remarqua qu'il lui faudrait plus d'armes afin de pousser son art à son paroxysme.
          La première arme qui fondit sur lui fut la claymore. Les trois épéistes avaient visiblement l'habitude de combattre ensemble et pensaient profiter de cette attaque pour destabiliser le chasseur de primealors que les les deux dernières épées, plus conventionnelles, fonçaient sur ses tripes en estoc. Thorn fit tournoyer son arme et la lança haut dans les airs. Il attrapa les bras musclés tenant la plus grande des lames et le tordis, plongeant la pointe de l'espadon dans le sable de la plage. Wakaki yūsha-tachi se trouvait alors au sommet de sa courbe aérienne. Il tomba droit dans l'espace se trouvant entre la clavicule et l'omoplate d'un estoqueur alors que son comparse trouvait son attaque bloquée par l'énorme corps de son armoire à glace d'ami, déséquilibré par leur supposée victime, qui récupéra avec beaucoup de grâce son sabre plongé dans le corps du pirate.
          Un de moins, reste deux, présentement au sol sans savoir pourquoi et incapables de se défendre.
          Face à cette démonstration de ses capacités, les pirates avoisinants préférèrent ne pas charger à l'aveugle sur cet épéiste, ce qui lui laissa tout le temps de mettre ses deux derniers adversaires hors d'état de nuire. Il avait entendu Midas demander de laisser la vie à ces flibustiers, il se contenta donc d'ouvrir des plaies qui videraient les corps des hommes à terre s'ils se mettaient à bouger.

          La pluie qui se mettait tomber nettoya très vite le sang sur l'épée du chasseur de prime. Ce dernier, sans quitter des yeux les éventuels adversaires qui se présenteraient à lui, plongea sa main dans son kimono et en sorti un petit Den-den Mushi, celui-là même qu'il avait subtilisé à un marine un peu plus tôt. Il l'approcha de ses lèvres...

          "Boooo~onjour, voici des nouvelles de la baie."
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          Waouh, c'est franchement de plus en plus le foutoir sur cette plage ! Les mouvements de troupes sont nombreux entre pirates, chasseurs de primes et marines. Le truc le plus flagrant, c'est les pacifistas qui s'en vont. Trop bien, moi, j'dis. C'est que c'est sacrément violent, ces engins ! On a déjà de quoi faire avec toute la bande de chasseurs de primes, sans compter les marines qui squattent encore la mer. La bataille navale qui s'est engagée depuis quelque temps peut décider du sort de tout le monde ici. Il suffirait qu'il coupe toute retraite et s'en serait fini de nous tous. Enfin, ne faut pas penser aux mauvaises choses ! Je continue ma course sur la plage. Le sable meuble m'empêche d'aller aussi vite que je le souhaite. Derrière, les Walkyries suivent le mouvement. Enfin, je crois. Je tourne pas la tête pour voir ; les premiers chasseurs de primes sont sur moi. On me tire dessus ! Je me protège avec ma hache. Piètre bouclier, mais qui fait dévier trois balles. Une fois à côté d'un premier homme, je m'embarrasse pas de subtilité, c'est un coup de poing dans sa face, brutal. Le nez craque et il tombe en arrière sous l'effet conjugué de la vitesse qu'il avait prise et de l'opposition ferme que j'ai faite avec mon poing. C'est un premier à terre. J'enchaine sur les deux autres épéistes en faisant tournoyer ma hache. Une fois. Deux fois. Troisième fois, un type pensait qu'il aurait la place. Il est fauché et propulsé sur ma gauche. Je suis obligée de faire une petite pause pour décrocher ma hache de la chair du malheureux. L'autre en profite. Tant pis. Je lâche tout et je lui saute carrément dessus. Surpris, il n'arrive pas à me faire empaler sur son sabre. J'attrape sa tête et je lui explose le visage avec un coup de tête dont j'ai le secret. Ça fait un peu mal sur le coup, mais on supporte. L'autre ne supporte pas. Évidemment.

          C'est alors que je me pose une nouvelle fois cette interrogation, mais qu'est-ce que je fou là ? Pourquoi j'fais tout ça ? J'suis censée convertir les pirates et les faire devenir gentil ! Pourquoi, alors, je m'embête à fracasser des chasseurs de primes qui sont gentils, en théorie. Vraiment bizarre en fait. Mais bon, quand je vois tous ces gens qui courent vers moi, ou, plutôt, qui court vers nous même si l'impression d'être le centre d'attention des deux cents chasseurs de primes est plutôt forte. Je jette de brefs regards aux alentours. Ça commence à se battre dans tous les sens. Plus loin, je vois la boutique bizarre d'une espèce de savant fou. Ça m'intrigue. J'aimerais bien m'approcher et savoir ce que fait ce type ici. En passant, je casse la figure d'un autre chasseur de primes. J'ai bien sûr récupéré ma hache.

          C'est alors que je rencontre un type très bizarre. Mais franchement bizarre de chez bizarre. Il est complètement protégé par une armure qui brille. Une armure jaune. Une armure d'or ?! Mais combien un truc pareil peut-il valoir ? J'en ai aucune idée ! Le type me toise comme si j'étais une moucherone. Non, mais oh ! Ça va pas bien c'type ?! Un excentrique surement. Il a pas vu que j'ai déjà mis hors d'état de nuire quatre de ces collègues ? Il me fait pas peur avec son armure qui doit valoir la peau des fesses ! Je fonce sur lui en beuglant. J'espère bien qu'il va avoir peur et prendre ses jambes à son coup, mais il ne bouge pas. Pas d'un poil. Dommage pour lui, il n’ira pas se plaindre quand je l'enverrais faire dodo. Alors que je veux abattre le plat de ma hache sur son visage ; parce que tapé dans l'or, ça serait douloureux, et surtout du gâchis ; c'est là qu'il esquive avec une rapidité
          incroyable. J'ai à peine le temps de m'apercevoir qu'il a fait un pas de côté qu'il m'envoie un coup de poing dans le ventre. Et quel poing ! Outch ! Ça fait putain de mal ! J'ai le souffle complètement coupé. J'ai l'impression que des cotes ont pété ! Pas bon du tout ça ! Je m'écroule à terre, complètement matée par l'individu doré. Faut pas croire aux apparences, mais ce type est vachement balèze. J'essaie de me relever, mais j'ai du mal à me porter après ce coup d'une rare violence. Je sens le type doré me toiser. Il va m'achever. Oh ! Ma tête ! J'ai l'impression que je vais m'évanouir. J'ai un hoché de douleur et je crache un peu de sang. Vraiment pas bon ! Il s'approche ! Merde !

          J'dois mon salut à un truc qui va surement lui poser des problèmes. En quelques instants, un grand nombre de navires débarquent leurs troupes sur la plage. Des bateaux pirates. Mauvais pour lui. Enfin, mauvais pour moi aussi. Les pirates, c'est pas bien. Je n’ai pas l'opportunité de regarder le spectacle, mais ça permet à l'autre chasseur de primes de m'oublier. Après un instant d'hésitation, il se remet à marcher et s'éloigne de moi. Je regarde pas où il va. J'en ai rien à foutre ! Tout ce que je veux, c'est me relever, ce que je fais avec difficulté. Cet unique coup m'a fait un gros effet. J'sens que c'est pas mal douloureux au niveau du ventre et l'arrière-goût de sang n'aide pas à me rassurer. Pourtant, je me sens encore capable de tenir le coup. Si je croise pas un autre gusse du même calibre, j'pense pouvoir m'en sortir. Histoire de montrer que je suis pas complètement kaput, je balance mon poing dans la figure d'un type qui pensait me trucider, me croyant à moitié K.O. Que faire ? Bah, j'vais aller voir l'étalage bizarre, plus loin, avec la grosse bête poilue. Il y a pas d'autres choses à faire en fait. J'vais un peu éviter de rencontrer de gros lards de la plage. Justement, il me semble pas avoir de types particulièrement puissants sur le chemin qui me sépare de l'échoppe. Ça me reposera un peu, j'espère.


          Spoiler:


          Dernière édition par Adrienne Ramba le Mer 23 Mai 2012 - 0:39, édité 1 fois
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          Au loin, le vent se leva, les gens s'écartèrent et Adrienne tomba. À genoux, les mains sur le ventre, la gueule pleine de sang... Les yeux presque vides, blancs ; près du coma la pauvre. Et derrière, à quelques mètres seulement, Maman, un Fist of Love dans la gueule d'un gus trop prompt, le regard tourné vers son infirmière. Ses sourcils froncèrent, ses lèvres se contractèrent. Sa colère montait, lentement. Une veine dans son cou pompait dangereusement, et le sang occultait la vision déjà rouge de la belle. Une sombre rage, vomissant la haine et la destruction. Si elle avait une bouche, ce serait un cratère volcanique, et une lave opaque en suinterait. Si elle avait un coeur, ce serait un brasier ardent qui crépite de mécontentement extrême. Les pieds de Crow se tournèrent, alors que son bras revenait au côté de son corps. Ses doigts s'ouvraient, difficilement, comme depuis longtemps figés et paralysés dans ce poing puissant. Ses jointures craquèrent. Ses ongles durcirent. Sa main se contracta. Les griffes d'un fauve au bout de la paume. L'avant-bras finement recouvert d'une pellicule de sueur, nu, à demi caché par les bords du manteau rubis... Une manche au vent. Les getas écartèrent les grains. Les traces étaient visibles. Des pas se firent. Une cible. Une mission.

          Elle ne fit cependant pas trois pas que tout explosait derrière elle. Stoppant sa marche net, elle ne prit pas la peine de se retourner. Seul le souffle chaud, les quelques grains picotant son cou, et la lumière intense déformant son ombre lui indiqua ce qui se passait. Le roulement des vagues, les cris de victoires. Les nombreux pirates encore sur mer étaient-ils tombés ? Sûrement. Les flottes de flibustiers restaient souvent de loin inférieures à celles des marins. Les drapeaux noirs rejoindraient bientôt les profondeurs insondables de la mer... Peut-être que Rosianne, sa fille, en trouverait un pour s'en faire une jolie robe funèbre. Rosianne...
          Old Crow ferma les paupières. Elle pria en silence, ses lèvres formant à peine une délicieuse courbe. Un respire. Pulpeuses, elles frémirent lorsque le doux son du nom de sa fille s'échappa. Old Crow acheva la sainte pause par un léger hochement de tête.

          Lorsqu'elle rouvrit les yeux, Klife Lannister n'était plus là. Étrangement, la belle ne semblait pas faire l'objet des chasseurs de primes, ni même des vilains pirates. Son corps svelte et envoûtant, avec en contrepoint cette énorme poitrine galbe, masqué sous son imposant manteau et son trop grand chapeau se cachait. Les plumes colorées n'attiraient pas plus d'attention sur le champ de bataille que le reste des fioritures extravagantes des innombrables adversaires. Ne serait-ce qu'une jambe de bois ou un oeil de vitre pour attirer l'attention. Soumis à tous ces stimulus, l'oeil se perdait bien vite et ne fixait que l'essentiel : des corps en mouvement et semblant combattre. Car mis à part les Blacks Templar, qui s'identifiaient clairement, les autres étaient bien durs à associer à un camp quelconque. Pourtant... Sur South Blue... Qui ignorait l'incroyable image de la reine de la Castagne, la sublime Old Crow ?... Plusieurs dirait-on.
          Elle plongea rapidement la main dans son col, se gratouillant au passage un sein puis la ressortit, deux objets entre les doigts. Elle passa la pipe à son bec, humant rapidement le doux parfum de son tabac rare. Sa coupe plate fut bien remplie. Cérémonieuse, elle s'arrosa le gosier entre deux bouffés. La chaleur rafraîchissait sa gorge puis son torse. Une inhalation nouvelle enflamma le tout ; lorsque la boucane s'échappa de ses narines, Crow était au paradis. Partiellement colérique. Le meilleur état qui n'existait pas. Un sourire niais mais dur sur les traits, un regard flou et cruel. Une sorte de froncement permanent, un peu entre le tiraillement de la mauvaise humeur et l'amusement du sadisme. Une vague impression de déjà vue. L'air habituel de la brute.

          Les muscles sursautèrent une nouvelle fois, les jambes de la belle se soulevèrent. Au même moment, un jeunot la dévisagea. Feuilletant rapidement ses primes sous le bras, il ne reconnu pas de suite Old Crow. Puis, cherchant où il avait vu ce vieux mais joli minois, il découvrit qu'il avait en face de son faible être la connue Old Crow. Les rumeurs racontaient qu'elle avait rejoint les rangs de la piraterie. Il hésita un instant. Le regard de la brute ne semblait pas pouvoir le remarquer, cabré vers l'avant. Empoignant son fusil, il pointa fébrilement le canon vers l'épaule de la femme. Un sourire nerveux. Son index se posa sur la gâchette.
          Il eut comme un sifflement, puis une énorme détonation. Au même moment où le jeune chasseur de primes allait tirer, quatre de ses camarades revolèrent dans un cri commun, fauchant un pirate au passage. Le sable parti en geyser. Le vent fouetta les bras du garçon, qui laissa tomber son arme. Devant, la veste de sa cible retombait, cachant la paume crispée de la belle pointée dans la direction de l'impact. Un coup de canon ? Une explosion ? Qu'était-ce ? Queen of Long Impacts, mortel. Avait-il eu de la chance où n'était-ce qu'un caprice de Old Crow de le laisser en vie ? Le jeunot tomba à genou. Quelle chance !

          Elle avançait à travers la foule. De plus en plus tassée. Pourtant, Old Crow marchait calmement. Ses pas droits comme sur un chemin à l'avance tracé la menaient vers l'armure dorée. Klife Lannister. Adrienne s'était relevée, hache en main. N'étant point bonne pour les petites attentions, Crow avait préféré la laisser seule, ne faisant que la surveiller du coin de l'oeil. Elle avait un compte à régler avec celui qui avait osé s'attaquer à son soeur. Sa Walkyrie, ainsi tombée... Mère Tempête ne serait aucunement contente ! Ses lames d'eau tomberaient en trombe sur le champ de bataille ! Déjà, les premières gouttes cliquetaient sur les armes et armures des combattants. Le champ de bataille deviendrait vite boueux et vaseux, déjà glissant par le sang qui coule, ce serait bientôt un terrain mouvant traître. La reine des Walkyries chargea son poing de sa force. Jet des Blacks Templar n'était qu'à quelques mètres, elle pouvait l'atteindre, alors qu'il s'affairait à de plus menues primes. Un vent vint comme former une légère boule au creux de la paume de la belle, puis, d'un geste simple et bref, elle projeta une seconde fois sa paume vers l'avant. Une onde de choc à la cime de ses doigts. Puis une seconde juste avant l'impact contre Jet. Une nouvelle explosion de sable. De nouveaux hommes qui tombent. Un voile de poussière. Klife allait payer pour son affront !


          Spoiler:
            La plage se transformait de plus en plus en une immense arène de gladiateur. Les combats étaient nombreux et sanglants, les visages étaient haineux et assurés. Le sable commençait peu à peu à se maculer de sang et à accueillir les corps des premiers ayant failli. Mais aucun des deux camps ne semblaient réellement avoir prit le dessus sur l'autre, attaquants et défenseurs semblaient jouer à armes égales. Les pirates avaient néanmoins perdu une bonne partie de leurs moyens de retraite ; pourtant les combats se poursuivaient... Il faut dire que dans cette arène on n'avait pas encore lâché tous les fauves et les affrontements s'en ressentaient.

            Rydd dominait toujours la plage, situé en hauteur il restait immobile à la recherche d'une proie plus importante que les autres. Après plusieurs minutes d'échanges musclés il n'avait encore repéré personne d'intéressant. Il pensait y trouver une cible de premier choix mais dans ce champs de blé il était assez difficile de séparer le bon grain de l'ivraie. Le chasseur de primes opta donc pour une nouvelle méthode de repérage, il allait simplement allait faire du dégât sur le champs de bataille. Dans le meilleur des cas il interpellerait un ennemi puissant, dans le pire des cas il se ferait remarquer de ces alliés par ses prouesses au combat.

            Et c'est fort de ce raisonnement que l'on vit la machine Steiner se mettre en branle et descendre vers la plage. Le chasseur de primes flamboyant jouait à domicile sur cette mer et il y avait fort à parier que sa présence soit remarquée par les pirates et chasseurs de primes de South Blue. Dans le brouhaha des combats il descendait tranquillement sans être réellement inquiété par les belligérants. C'est seulement lorsqu'il mit le premier pied sur le sable de la plage que des pirates aux alentours remarquèrent sa présence. L'un d'entre eux afficha un sourire mauvais en voyant un personnage avec une telle tenue et qui n'avait pas encore en main d'arme. Et c'est ainsi qu'un premier pirate s'empressa de chatouiller Rydd de sa lame, tout du moins c'était son intention. Malheureusement le traqueur de tête n'était pas d'humeur tendre, comme d'habitude à dire vrai...

              -«Hors de mon chemin...» Susurra-t-il d'une voix glaciale à l'importun.

            Et avant que le pirate ne perçoive les coups, il était déjà au sol à se tenir le côtés. Rydd n'avait pas stoppé sa marche et progressait donc toujours sur le même rythme. A mesure qu'il avançait il « nettoyait » le passage de tout pirate mais repoussait aussi gaillardement les chasseurs de primes qui se mettait en travers de sa route. Après tout les chasseurs de primes étaient tous des concurrents ici...

            Arrivé au plus fort des combats Rydd mit enfin la main à ses sabres, le tigre rouge venait de sortir des coulisses pour entrer dans le sable de l'arène. Et le prédateur avait bien l'intention de chasser jusqu'à plus soif. Il s'élança donc vers les ennemis et trancha le moindre imbécile qui était a sa portée. Les pirates tombaient à une allure rapide sous les coups précis et puissants de l'élève de Manfred Tigan. Mais il n'était pas satisfait par ce menu fretin, le tigre ne mange pas de fourmis. Il prit donc une forte inspiration avec la volonté de se faire entendre d'un maximum de monde.

              -«N'y a-t-il personne ici capable de m'affronter ! La piraterie est elle si faible !?»
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            Il fallait maintenant se décider sur les prochaines proies, mais qui donc ? Parce que avec tout ce qui s’était passé encore une fois… Une grosse explosion avait retentit au loin… C’est les chasseurs de primes qui mènent alors ? Voilà un point positif ! Maintenant au tour de ceux sur la baie ! Uriko était plus qu’hésitant quant au choix de sa cible, il y avait ces femmes qui semblaient plus fortes qu’un bon nombre des chasseurs de primes, son père lui aurait donc menti ? Mais l’autre homme qu’il avait ciblé semblait vraiment d’un niveau complètement différent, perçant complètement les défenses des chasseurs de primes… Mince, les pirates sont drôlement fort !

            Finalement Uriko abandonna toutes idées de se jeter sur des pirates… Il en avait attrapé un déjà, n’est-ce pas suffisant ? Parce que… Cette bataille… Elle est tout de même très violente… Il y a beaucoup de bruits, de cris et plein d’explosions… Ca lui fait peur tout ça à force, il veut même plus regarder, il voit beaucoup de sang… Normalement on devait juste les attraper non ? C’est la faute aux pirates aussi, pourquoi ils se laissent pas attraper ? D’ailleurs pourquoi est ce qu’ils se battent entre eux d’abord ? Le concernant en tout cas, il abandonne de capturer d’autres pirates, il y avait trop de gens blessés…

            Heureusement, personne ne venait le sortir de son trou… Dans ce genre de situations, ceux qui étaient passifs devenaient presque des éléments de figuration… Il devait en profiter. Et puis au moins il était sûr que personne ne viendrait lui piquer son pirate. Celui-ci s’éloigna de son rocher, essayant de se faire le plus discret possible, et attrapa la première personne à terre avant de le trainer et se mettre le moins à couvert possible. Difficile de dire si il était chasseur de primes ou pirates… Il n’en a aucune idée, mais même si il était du camp opposé il ne pourrait pas faire grand-chose contre lui…

            « Monsieur… Vous saignez… Vous inquiétez pas ! Je suis docteur ! Enfin ma mère est docteur… Mais ça devrait être transmis génétiquement »

            Non, tu es a coté de la plaque… Mais ce n’est pas grave, même si le patient n’est pas très rassuré il ne semble pas vouloir se débattre. Uriko sortit de sa sacoche un petit kit de premiers soin, sa mère lui avait enseigné quelques rudiments, il n’était peut être pas aussi idiot qu’il en avait l’air. Le jeunot attrapa le rouleau de bandage avant de commencer à couvrir les blessures de la pauvre victime.

            « AAAAAAAAAAAAHHHH !!!! »

            Un autre guerrier venait de tomber… Ah non, c’était juste le patient… Il semblait souffrir atrocement… La blessure devait être profonde... Mais il faut souffrir pour guérir. Lorsqu'il était petit, Uriko tombait souvent et il devait aussi supporter l’alcool désinfectant… Alcool ?

            « Oh mince ! Je savais que j’avais oublié quelque chose ! »

            Celui-ci devait donc défaire le bandage qui était déjà rouge… Puisqu’il avait directement mit le bandage sur la plaie sans rien faire d’autre… Sans même analyser la blessure… Et si il y avait une balle incrustée ? Décidément la médecine c’est vraiment pas facile… Hmm… Changement de programme, vu comme c’est parti, rester là à soigner les gens étaient trop long et difficile, le mieux serait de transporter tous les blessés à l’écart dans des zones moins condensés… Uriko colla simplement trois pansements sur des plaies au hasard du monsieur avant de partir.

            Devant toute cette agitation, ceux à terres pouvaient se faire piétiner, prendre des coups d’explosions ou autres… Hmm… Mais il risque de se faire attaquer, il lui faudrait beaucoup de chance pour qu’on ne lui saute pas à la gorge… Chance ? Peut être qu’il devrait reconsidérer cette chance en fioles… Qui ne risque rien n’a rien, vu l’agitation il pouvait bien en « emprunter » une ou deux non ? Aussi se dirigea t-il en quatrième vitesse vers la cabane où il avait vu le vieil homme, le tout en se faisant tout petit bien entendu.

            Cela prit quelques minutes, celui-ci ralentit alors sa marche, s’accroupissant légèrement pour éviter d’être vue… Il y avait deux vieux hommes plus une grosse bête. Uriko aimerait bien voir ce gros lapin de plus près, il adore les animaux ! Mais restons concentré dans nos actions… Il devait subtiliser une ou deux fioles. Attendons une occasion….
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            Rapide check de la situation. Crow est derrière. Ça va bien pour elle. Saya et Keira sont restés en retrait, près de la mer. Bonne idée. C'est déjà assez le foutoir, il faudrait pas qu'on se disperse vraiment. Elles assurent la retraite au cas où. Les gamines semblent être avec Keira. Ça permettra à Sarah d'agir sans se soucier d'elle. Bon, elle s'en occupe pas même quand elle est là, mais c'est mieux. J'espère. C'toujours la grosse baston sur le reste de la plage. Les pirates chargent pour taillader de l'humain ; ils aiment que ça de toute façon. Les chasseurs de primes cherchent des primés. Logique. À quoi bon risquer sa peau si c'est pas pour y gagner en retour. 'Sont comme ça les chasseurs de primes. Des types intéressaient que par l'argent. Tant mieux pour moi en fait. J'ai pas de primes et j'en aurais jamais. Hé ! Je sauve des vies et je combats la piraterie ! J'aurais jamais de primes. Faut pas déconner ! Je croise quelques chasseurs de primes alors que je me dirige vers l'étrange échoppe. Ils me regardent, puis vérifient leurs liasses d'avis de recherche. Négatif. Je le sais déjà. Avec mon corps parfait et ma hache, j'en impose. Ça fait réfléchir à deux fois. On me laisse passer. C'est cool. Je finis par arriver devant le groupe de type bizarre. Une espèce de vieux à lunettes. Un nabot vieux. Une vieille. Un croisement entre un lapin et un gorille. Ça fait peur. Bizarre surtout. L'espèce de caniche fait aussi partie de la troupe ou c'est pour la déco' ? En tout cas, la baraque est un peu de coin, ça fait pas sérieux. Un poil miteux même.

            Je m'approche et je zieute les potions qui semblent posséder des pouvoirs incroyables. Ça peut être intéressant. De la chance, il y en a toujours besoin. Surtout là ou je suis. Ça peut se finir en deux minutes comme on peut rester encore des heures. J'sais bien que tu me protèges, mais faudrait pas qu'il m'arrive un truc alors que t'es au petit coin, non ? Ou autre part. Je sais pas ce que tu fais quand t'en as marre de me zieuter. Enfin, v'là. J'assure mes arrières. Je regarde le prix. 150 000 Berry. Mouais. Pas trop cher en fait. Ils semblent faire des réduc'. 150 000 pour avoir de quoi pas crever par malchance, ça passe. Je regarde dans mes affaires et je sors mon argent de poche. Si j'avais su que je ferais du shopping en pareil moment. Ça se bat, ça se tue, ça se poursuit. Et je suis là comme si j'étais au marché à acheter mes légumes. C'est vraiment fou ! Je regarde mon vis-à-vis. L'espèce de professeur. Il semble attendre quelque chose. Bon. J'vais pas attendre 107 ans. J'en veux. Je paye. C'est logique. Je sors 300 000 et je les file au savant fou.

            Deux potions de chance s'il vous plait monsieur le professeur.

            Il faut toujours être cordial. Je reçois bien vite mes deux potions. Je salue brièvement le type et sa ménagerie, puis je m'en retourne vers Crow. Il doit être débordé, faudrait pas le déranger. Je la vois plus loin. Elle semble être sur le point d'affronter le type en or qui m'a cognée il y a cinq minutes ! Oula ! Il s'agirait qu'elle s'abime face à lui. Qui sait ? Il est peut-être plus fort qu'elle ! Je me précipite dans sa direction. J'esquive les chasseurs de primes, mais pas les pirates. Rah ! Les premiers savent que j'ai pas de prime ou pense que je suis un chasseur de prime puisque je viens de leur partie de la plage. Les autres, ils veulent juste me taper. Stupidement. C'est des pirates en même temps. Pas de chichi. Un coup de boule pour l'un. Un patate pour l'autre. Heureusement ,quand il prend un peu de grades, ils sont un poil plus intelligent. Comme Crow. Ceux-là, ils réfléchissent deux secondes. Je leur veux pas de noises. Ils m'en font pas. J'ai pas l'air intéressant ? Je suis pas mécontente. Ça m'évite des emmerdes. Il ya que les chasseurs de primes qui ont de la jugeote en fait.

            Ah non. Alors que je suis pas loin de Crow et mister doré, une fille s'interpose entre moi et eux. Elle ressemble pas à une pirate. Une chasseuse de primes ? J'ai pas de primes ! À quoi ça sert ? Elle a une dent contre moi ? J'espère pas. Elle m'a l’air déterminé. Un peu dans le genre que l'autre type. Ils se connaissent ? J'aime pas trop ça !


            Dernière édition par Adrienne Ramba le Sam 2 Juin 2012 - 16:22, édité 1 fois
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            Il s’en fallut d’un cheveu pour que Jimmy ne boive pas la tasse. Aussitôt après avoir sauté de son navire, il tituba dans une vingtaine de centimètres d'eau avant de s’effondrer après un pas de travers. Il serait mort de noyade dans ces vingt centimètres si ses hommes d’équipage n’avaient pas pensé à s’occuper de leur problématique capitaine. Deux hommes le relevèrent tant bien que mal et il cracha de l’eau salée qui n’entama même pas son envie d’en découdre. Heureusement, la bouteille à sa ceinture ne l’avait pas quitté et une franche rasade lui redonna l’entrain qu’il avait pu perdre. Levant son sabre, il pointa à nouveau la base de la marine et reprit avec force son chant.

            « MARCHONS ! MARCHOOONNNS ! »

            Le pas incertain, il s’avança sur la plage tandis que les deux cents pirates qui l’accompagnait le dépasser en hurlant de rage, transcendé par l’appel du sang et du combat. L’équipage de Jimmy resta non loin de lui. Ils connaissaient ces méthodes et il n’allait pas tarder à passer à l’action. Seul son taux d’alcoolémie empêchait les hommes de savoir quand il agirait précisément. D’abord titubant et braillant en levant sa bouteille, il finit par remettre celle-ci à la ceinture et le sabre rejoint son étui. Il plaça ses mains en avant ; c’était le signe qu’ils attendaient tous. Les pirates s’écartèrent sur son chemin.
            Jimmy vomit un liquide verdâtre qui le laissa immobile quelques secondes avant de tituber à nouveau avec d’autant plus de violence. Finalement, ils allaient devoir faire avec. Deux hommes assignés à la fameuse tache s’avancèrent vers le capitaine. Il devait juste le porter et le maintenir suffisamment droit et immobile pour qu’il fasse son office sans problème. Jimmy protesta un peu, mais une fois installé sur les massives épaules de ses deux porteurs, il put s’y reprendre sans trop de problèmes.

            >Chopine de Bière <

            Les bras d’abord collés l’un contre l’autre devant lui et les paumes face à ces adversaires, Jimmy envoya de multiples vaguelettes rougeoyantes. Puis, il écartait les bras, couvrant ainsi une très large zone. Un grand nombre des chasseurs de primes qui s’étaient un peu trop avancées furent touchés par les vaguelettes. Des pirates aussi, mais en plus faible nombre. Les effets furent instantanés et chacun se prenait la tête comme s’ils étaient pris d’un mal de crâne épouvantable. Leurs pas se firent moins assurer et ils semblaient beaucoup moins alertes. C’était le moment. Les hommes de Jimmy chargèrent rapidement ces adversaires diminués pour un temps.

            « QU’UN SANG IMPUR [...] »

            Jimmy laissait ses hommes faire le gros du combat. En bon homme ivre, il n’était guère efficace pour le vrai combat, même s’il se débrouillait bien. Ce n’était pas pure fainéantise qu’il ne s’avançait pas outre mesure et qu’il se contentait de lancer quelques rayons dévastateurs à des cibles bien précises. Non. Au milieu de son esprit brumeux, son sixième sens de poisseux commençait sérieusement à le titiller, annulant presque l’état d’ébriété qui le caractérisait d'habitude. Certains facteurs semblaient étranges. La forte concentration de chasseurs de primes dans un premier lieu, puis la retraite des marines comme s’ils avaient autre chose à faire. Ça le chatouillait sévère et il sentait une anguille sous roche. Chaque fois qu’il avait eue pareil sentiment, ça s’était fini d’une façon assez mauvaise. Un peu plus tard, il perçut le bruit d’une énorme explosion au loin et cette nouvelle confirma son appréhension. Il y avait quelque chose qui clochait. Hélas, ils n’étaient pas là pour s’inquiéter. Le One Piece était peut être à porté de main et bon idéaliste, cette opportunité de se présenterait pas une nouvelle fois. Tant qu’il y avait une chance de gagner, il la saisirait fermement.
              La plage fourmillait d'activité. C'était comme observer des insectes se répandre ça et là sous la loupe d'un gamin sadique. Et Midas adorait ça. Voir ces vies se battre pour son bon plaisir, c'était lui le maître du Cirque et le monde se pliait à son bon vouloir. Dire que tout ceci n'était bon qu'à l'enrichir ... et qu'il avait réussi à berner tout le monde avec son petit jeu. Les hommes étaient si aisément manipulables, et lui le premier. Il arracha une cuisse de poulet à un plat qui trainait sur la table, avant que la flotte ne finisse par en faire glisser la sauce. Le napperon était trempé et tout débordait sur la table. Foutue pluie. Sa vareuse commençaient à s'imprégner d'eau froide, et elle dégoulinait le long de son dos. Un désagrément que le métier de chasseur de primes était sensé lui épargner, ou pas. Il mordit à pleine dent dans la viande et en arracha un langoureux lambeau qu'il engouffra avec avidité, puis offrit un sourire en coin à la donzelle qui était à ses côtés. Hu hu hu. Il les avait tous si bien menés, il était au moins fier qu'une autre spectatrice assiste à sa réussite. Le Gros Porc se racla bruyamment la gorge puis s'empara du broc de bière et s'en rinça le gosier. Tout allait pour le mieux. Déjà, la Marine se précipitait dans le dos des pirates qui venaient de débarquer. Aucun plan de bataille ne semblait les mener, mais alors que les pirates commençaient à massacrer du chasseur de primer, la tendance se renversait rapidement. Il apercevait l'armure d'or de ce bon vieux Jet se faire une place parmi la marmaille sanguinolente des terreurs de la mer. De l'autre côté, au beau milieu de la baie, le front de la Marine tenait bon face à Jangoto. Il fallait dire que les batailles rangées, ça leur connaissait à ces enfoirés de Bleus. Les navires se mettaient en rang, déchargeaient leurs canons et faisaient place à d'autres navires. Les gars sur ces bateaux étaient pas des fiottes, ça c'était clair. Si Jangoto était un téméraire, il fallait croire que ça ne suffisait pas : le front rigide ne leur laissait aucune échappatoire. Trois navires pirates venaient de voler en éclat, leurs réserves de poudre avaient certainement étés touchées, contre un seul navire Marine en perdition. Magnifique constat. Quant à lui, il n'avait pas meilleur panorama. Personne n'osait grimper la falaise, et le chemin laissé par les hommes de Komamuri, même s'il se sentait étrangement à découvert ici. Enfin bon, que pouvait-il lui arriver de pire que d'se faire mouiller au sommet d'la falaise ? J'vous l'disais donc, tout allait pour le mieux.

              "Alors poulette, c'est pas peinard le coin des gagnants ? BWAHAHAH !!" explosa-t-il d'un rire gras et horripilant.

              Puis l'son des épées que l'on tiraient de leur fourreau résonna aux oreilles de Midas. Il s'interrompit pas pour autant, mais se retourna vers la jeune femme avec un oeil mauvais. Il la regarda avec un sourire goguenard mais avant qu'il n'eut l'occasion d'esquisser le moindre geste, une ombre surgit de derrière les deux types qui tiraient leurs lames au clair. Une ombre aussi noire que le plus terrifiant des gouffres. Les deux bras croisés, le ténébreux personnage parut s'envoler dans les airs une fraction de seconde puis détendit ses deux bras à une vitesse telle qu'on n'entendit que claquement ravageur des lames. Elles se croisèrent avec un son sibyllin, puis un geyser de sang accueillit son geste. Il exécuta un salto puis se rattrapa quelques mètres plus loin, genou à terre. Relevant la tête, il révéla ses yeux océans et son teint blafard, en parfait désaccord avec sa tenue noire. Il ramena d'un geste circulaire ses deux lames, les faisant à nouveau chanter, puis se retourna et expédia son talon dans le plexus de la femme au masque de bois. Prise de cours, la belle ne put que sentir la force du coup lui couper le souffle avant de se voir projetée en arrière. Malheureusement pour elle, au delà de la pierre s'étendait le vide de la falaise. D'un geste sec, l'inconnu rengaina ses deux lames sombres, alors que les corps des hommes masqués s'affalaient à terre, se vidant de leur sang par à-coups de moins en moins prononcés, alors que les têtes roulaient un peu plus loin en contrebas. Il fit rouler sa tête sur ses épaules avec un sourire, ne cherchant pas à dissimuler le plaisir qu'il venait d'éprouver en tuant ces types et se passa une main sur le visage, y laissant une trainée de sang.

              "Le coin des gagnants ... vieux tas de merde. Tu t'crois aux anges ? T'as de la chance que je sois là, ouais ..." murmura le Chevalier noir dans un éclat de rire atypique.

              Kuro Takena. Midas lui répondit par un sourire mi-figue, mi-raisin. La dernière carte dans sa manche venait d'être tirée. Le gamin avait pas pu rester plus longtemps dans les ombres, avant de venir se repaître du sang des vaincus. Il avait guetté le signal, bondissant à la première occasion de remplir son rôle, déjà un miracle qu'il ait attendu aussi longtemps. Mac se pencha vers le précipice, guettant une trace de la donzelle, puis revint vers la table, tenant de ramener à lui un morceau de barbaque qui avait pas été touché par le sang des deux audacieux.

              "Tu aurais pu attendre, gamin. Qui te dit qu'ils étaient là pour me tuer ?" grogna le bedonnant personnage.

              Kuro haussa les épaules, une pathétique tentative de s'excuser. Il mit sa main en pare soleil et leva les yeux vers les nuages qui libéraient la pluie. Un éclair vint illuminer les cieux. Sinistre présage.

              "J'sais pas, mais comme j'en avais envie rien qu'en te regardant te goinfrer, j'ai cru comprendre qu'eux aussi en avaient marre de ton gros cul." se moqua-t-il, venimeux au possible.

              Putain de gosse. Un peu plus, et il lui aurait envoyé son poing dans la face. Mais Kuro était muselé, il était là contraint de jouer les toutous bien fidèles. Midas plissa les yeux puis se retourna, ignorant l'insolence du Chevalier noir. Déjà des ombres émergeaient du champ de bataille. Il croyait à présent distinguer un gars se faire le passage sur le chemin qui menait jusqu'à lui. Oh, et là, n'était-ce pas ce petit Steiner qui se faisait une place ? Ah ah ah ... et les Black Templars sur la plage, spectacle magnifique. Et oh, attendez un peu. Se retournant de nouveau, Midas fit face à Kyro qui s'avançait vers lui, après avoir attrapé un muffin détrempé et y avoir mordu dedans à pleines dents. Il leva un gros doigt, puis fronça les sourcils.

              "Attends voir, il manque un ..." commença-t-il, alors qu'une gigantesque explosion vint ébranler la terre.

              Un grand sourire s'étala sur le visage de Finnegan, alors que Kuro se retournait péniblement, regardant la lumière de l'explosion s'éteindre au loin. Le son allait moins vite que l'image, dommage, il aurait certainement aimé profiter du panorama.

              "Boum, boum, parfois la vie fait boum ... hé hé hé ... alors, Yusuf, t'as trouvé mes infos à ton goût ?" exulta le félon, applaudissant le spectacle de ses deux mains pleines de graisse.

              Un léger sourire s'étala sur le visage de Kuro. Ce plan là lui avait plu dès le départ. Attirer les révos, vendre la mèche aux Marines et leur fournir les explosifs. Magnifique, non ? Par contre, il avait un peu tiqué avec les pirates, mais ça, c'était pas son problème. Nul doute que le Gros Porc avait à voir là dedans.
                Maria fit un signe à Klife. Un équipage de pirates venait d'émerger furtivement sur la plage et commençait à faire dégénérer les hostilités. Hochant de la tête, celui-ci se dirigea vers la petite troupe, mais ils furent bien vite interrompus par le débarquement oppressant des forces pirates venant de la baie. Elle aperçut du coin de l'oeil le Lannister affronter ce qui ressemblait à une femme bodybuildée, mais déjà, le flot incessants de meurtriers et autres criminels en puissance fondait sur elle. Secouant la tête, Soeur Carnage fracassa un premier crâne de sa matraque électrifiée. Le pirate tomba à terre, s'accrochant à l'armure de la jeune femme, mais elle l'expédia ad patres d'un coup de poing. Et, juste avant que la violence du combat ne l'atteigne, elle porta deux doigts à ses lèvres et arma son pistolet de son autre main, laissant le monde s'éclairer autour d'elle. Une décharge d'adrénaline secoua son corps, générant en elle un frisson d'extase alors que Julia prenait place à côté d'elle. Elle sentait sa présence, voyait son être à travers ses pupilles. Puis elle ouvrit les yeux, et le monde se changea en une myriade de couleurs, séparant les individus en une fraction de seconde. Elle les distinguait en fonction de leur affiliation, de leur inclination aux plus basses oeuvres. Par dessus le lot, Jimmy s'éclaira devant elle, l'homme qu'elle cherchait. Ce cancrelat qui menait les pirates, il ne ferait pas long feu ! Et alors que Klife venait à nouveau prendre place à côté d'elle, en sueur et paniqué par la vague de criminels qui fondait vers leur chef, Maria ajusta l'homme qui marchait devant Jimmy de son arme. Elle était restée en retrait jusqu'à présent, il était temps de faire son office ! Pour la Justice. Et la balle fit mouche, en plein entre les yeux du sbire qui s'écrasa dans la flotte, dans le repas que son capitaine venait de rendre. Puis elle vida son chargeur sur les hommes qui débarquaient, désirant se garder le Capitaine en état pour la fin des réjouissances, qu'il paye sa traîtrise. Elle était belle la piraterie. Mais alors qu'elle rechargeait, ses sens affutés l'alertèrent de la venue de la mère des Walkyries. Ses deux alliés s'étaient éloignés de quelques pas, s'occupant du menu fretin, mais déjà la force de celle que l'on nommait Crow avait projeté Jet à terre ! Elle voulut se ruer vers lui, mais trois pirates lui barrèrent la route.

                "Je m'en occupe, Maria ! Les Walkyries sont à nous, occupe toi de l'ivrogne !" hurla une voix stridente à son oreille.

                Elle sentit la main de Julia prendre appui sur son épaule, puis la vit s'envoler dans les airs, par dessus les trois pirates, les tailladant de sa lame dans le même mouvement. L'Ensorceleuse atterrit un peu plus loin, reconnaissable entre toutes par ses traits cernés et sa démarche féline. Un sourire triste s'épancha sur le visage de Maria. Ses compagnons connaissaient les risques et le devoir passait avant tout. Elle se détourna de ses compagnons, ayant une confiance infinie en eux, puis écarta un homme de son pied, l'amenant à terre devant elle. Elle l'acheva d'un coup de matraque sur l'occiput, puis régala à nouveau les pirates de ses balles vengeresses, avant de se ruer au corps à corps, la tête la première.

                De son côté, Julia venait de se faufiler derrière Crow, passant facilement outre les combattants. Formée par Yusuf Tazim, elle excellait dans ce type de situation, où la prise en tenaille lui assurait une victoire aisée contre ses adversaires. Mais alors qu'elle s'avançait vers sa cible, une femme aux allures de catcheur apparut dans son champ de vision. Elle se stoppa une fraction de seconde, se rendant compte qu'elle se ruait vers le combat qui opposait Crow et Jet ! Il fallait intervenir avant que tout ceci ne dégénère, elle s'interposa alors entre elle et les deux autres, levant bien haut sa lame : le ton était donné ! Quand à Klife, il se relevait, maugréant : la violence du choc semblait avoir saturé son armure d'énergie, et le métal vibrait comme jamais. Il semblait plus surpris qu'atteint par la déflagration, c'était que le célèbre personnage n'aimait pas se faire ainsi avoir. Il ramassa ses épées et s'avança vers l'imprudente. Un filet de sang coulait de sa bouche, comme quoi il avait bien mangé l'attaque. Si ce n'était ce sourire mesquin qui s'épanchait sur ses traits ...
                  Spoiler:

                  Uriko se cachait pour ainsi espérer pouvoir subtiliser une fiole ou deux… Mais au final… Est-ce que cela valait la peine de prendre autant de risques ? Pour être tout à fait franc… Oui. C’est plus drôle de cette manière là se disait notre jeune garçon. Cependant, l’heure n’était pas à la rigolade, il fallait qu’il agisse sérieusement et éviter aux pauvres gens de se blesser davantage qu’il ne l’était déjà. De plus l’idée de voler à des vieilles personnes n’était pas très respectueux de sa part. Comme sa mère lui dirait, ce n’est pas bien de profiter des gens faibles. Bah oui, qui dit vieux dit Grand-papa, qui dit Grand-papa dit prend soin d’eux. Vous suivez ? Non ? Bon tant pis.

                  Et à peine redescendu sur terre qu’une des femmes qu’il avait vu s’était mise à acheter justement deux de ces fioles… L’idée de les lui dérober lui traversa l’esprit. Après tout, elle c’était une pirate ! Mais, après mûre réflexion, le jeunot n’était pas vraiment apte à faire le poids (Dans tous les sens du terme) face à cette montagne de muscle… Mais le fait qu’elle ait acheté ces potions de chance lui font dire que peut être il pourrait aussi croire en leurs pouvoirs… Cependant il y avait un détail auquel il ne pouvait pas passer outre, le prix exorbitant. Il est temps de passer à la négoce. Il a passé sa vie à négocier des bonbons, le commerce ça le connaît…. Ou presque. Uriko s’avança lui aussi devant le Grand-papa sénile.

                  « Bonjour M’sieur Grand-papa ! Moi c’est Uriko ! Par contre j’ai pas beaucoup de temps pour me présenter donc désolé ! Et euh… Ces petites fioles de chances… Vous pourriez… Me faire une petite réduction ? S’iou plaiiiit ! »

                  Et, tandis qu’il essayait de marchander, il ponctua ses paroles et secouant son corps légèrement de droite à gauche, le regardant avec ses grands yeux espérant l’influencer un peu… Mais, tout de même, ce vieux monsieur ne semblait pas très très… Comment dire… Aimable… C’était peut-être la coupe de cheveux… Mais faut pas se fier aux apparences comme on dit ! Peut-être que ce sont les rides qui lui donnent cet air grincheux, décidément le pouvoir du temps est effroyable.

                  « Chuis pas encore majeur m’sieur ! Y a des reducs pour les moins de 12 ans ? Si vous voulez je vous donne des bonbons en échange ! En plus bah les fioles si elles me donnent pas assez de chance y a même pas de garantie ! En plus quand le combat sera fini on va gagner pleiiiin d’argent ! Donc si j’attrape plein de pirates avec plein de chance bah je pourrais payer les fioles après ! »

                  Attendez une minute… Pourquoi demander une réduction si c’est pour ensuite payer plus tard en fin de compte ? Il était revenu sur sa décision… Erreur fatale pour un commercial, ce que c’est dur le marchandage tout de même… D’ailleurs il n’a pas vraiment moins de 12 ans mais cela reste plausible vu son apparence…Cependant l’idée n’était pas bête, une collaboration qui aurait pour but de se servir des fioles pour tenter de capturer quelques petites primes et rembourser avec la prime obtenue ! Plus que l’argent, Uriko pensait surtout à aider les chasseurs dans son camp et avoir un peu de reconnaissance. Ce qu'il n'avait pas entendu était que les promesses de paye étaient acceptées, il aurait du négocier encore plus pour une réduction… Hmm… que faire du coup ?

                  « Donc j’ai droit à des potions pour m’aider à attraper des méchants ? Et pis on est dans le même camp ! Donc on doit s’aider ! Vous avez même donné des potions à une femme pirate ! Ah mais… j’ai pas ma tirelire sur moi… Mais j’veux quand même des potions ! Je peux en prendre s’vous plaît m’sieur Grand-papa ? Ah et pis j’veux aussi une réduction si possible, est-ce que j’ai droit à une fiole d’échantillon aussi ? Et y a un prix dégressif pour l’achat d’un certains nombre de fioles ? D’ailleurs, comment ça marche ? Il faut boire ou la verser sur soi ou la jeter ou juste enlever le bouchon ? Ah et pis une réduction c’vraiment bien aussi…»

                  La machine à question était de retour, Uriko était le spécialiste de la parole rapide, les enfants de nos jours étaient particulièrement curieux et parfois bavard… Mais il fallait voir le bon coté de la chose… Peut-être que cela agacerait le vieil homme et voulant se débarrasser du gamin, il se résoudrait à lui céder quelques fioles… Enfin espérons qu’il n’ait pas recours à la violence… Mais… Il était de son coté donc…

                  On pouvait entendre encore à quel point le combat faisait rage, Uriko se retourna afin de voir comment avait évolué la situation… Les choses commençaient à devenir de plus en plus violent… Cela valait-il vraiment de perdre du temps à négocier une possible arnaque ? Hmm… Oui ! Car autrement il aura toujours cette fixette sur ces potions et ne pourra pas se concentrer convenablement. De plus, si la boutique se révélait effectivement être une arnaque, alors dans ce cas, Uriko pourrait la dénoncer et aider les pauvres gens à ne pas tomber dans le panneau comme cette femme pirate super musclée. Quand on pense au nombre de bonbons qu’on pourrait s’acheter avec…

                  Mais comble du malheur, Uriko avait à faire à un fort vendeur, il est vraiment pas sympa, il veut pas lui faire de ristourne ou autre... Mais à force de curiosité, le petit en était presque venu à croire que ces fioles étaient vraiment magiques... Il ne lui restait plus qu'une solution... Il viendrait payer plus tard lorsqu'il aura de l'argent, qui se promène avec autant d'argent en plein combat après tout ? Et puis si il gagne de belles récompenses il pourra toujours lui rembourser avec les bénéfices ! Oui, adoptons ce plan là plutôt. Uriko fit donc part de son arrangement pour le règlement qui fut donc accepté. Le petit se saisit donc de 7 fioles. Pourquoi 7 ? Eh bien... Disons que c'est un joli chiffre...

                  Maintenant qu'il n'avait plus la fixette sur ces potions, le jeune garçon pouvait se lancer corps et âme dans le combat, et il voulut immédiatement tester une des potions... Mais il semblait y avoir une différence entre les potions... Il y en avait cinq avec un trèfle à quatre feuilles et un avec un chat noir... Et là, même Uriko avait compris leurs significations. Prenant une fiole de chance, il l’a bu d'une traite... Et... Ca n'avait aucun goût... Bizarre, mais c'est pas bon quand même, mais peut être qu'en y ajoutant du sucre et du citron... Enfin bref... Maintenant il devrait être "chanceux", l'enfant ne ressent aucun changement, ce qui ne le rassure pas... Mais si il s'agit d'une arnaque au pire il ne reviendra pas payer, c'est tout.

                  Une fois prêt, l'enfant se dirigea en plein centre de la baie, les gens ici ne faisaient que se battre sans fin sans même se soucier de leurs collègues... Mais plus que de l'argent, Uriko souhaitait éviter le plus de blessés. Même un gosse aussi naïf que lui sait que c'est dangereux ici, et que la bataille qui faisait rage actuellement était violente...
                  Sinon, il pouvait s'estimer heureux vu que durant le chemin, personne ne semblait l'avoir remarqué, Uriko ne s'était même pas fait discret, il avait juste eu à courir et malgré tout personne ne lui était tombé dessus... Peut-être était ils tous occupés déjà ? Ou alors que la chance avait fait son effet... Mais pour être sûr buvons une seconde fiole ! Ceci de fait, il attrapa le premier homme à terre avant de le traîner vite fait bien fait un peu à l’écart de la bataille derrière un rocher. Sur les côtés ils ne risqueraient pas de se faire piétiner ou prendre les balles ou boulets de canon perdus. Du moins ça réduisait les risques… Et l’enfant continua sur sa lancée, faisant malgré tout attention à son environnement, on ne sait jamais lorsque quelqu’un peut se mettre à le remarquer malgré le chaos et qui voudrait lui sauter dessus à la moindre occasion… Tandis que jusque là, les quelques tirs et explosions qu’il y avait n'étaient pas très loin du petit homme, mais pour l'instant aucune balle perdue... Même si une des explosions avait été proche de sa position, l'effet de souffle ayant pour effet de faire tomber Uriko plus loin... Un petit bobo, mais le sable ça amorti la chute. C’était assez bien parti, la mission sauvetage était un franc succès, mais après avoir « secouru » quatre-cinq personnes, Uriko se rendit finalement compte de la tâche impossible de sauver toutes les personnes inconscientes et blessées… D’autant plus que ceux encore debout ne faisait qu’accroître le nombre de victimes… Eh bien… Il en a mis du temps le garçon à s’en rendre compte…

                  Il lui fallait adopter un autre plan… Logiquement, il fallait que la bataille se termine le plus vite possible… Donc il fallait attaquer directement le chef ! En mettant à terre le chef de camp, ils devraient battre en retraite… Problème, c’est qui le chef des méchants ? C’est pas qu’Uriko a pas suivi mais…. Enfin si peut-être un peu… Bon, il va se débrouiller autrement… Le jeunot regarda aux alentours, et c’est ainsi qu’il vit plusieurs rayons étranges de couleur rougeoyante un peu plus loin… Lorsque celui-ci s’était suffisamment approché en faisant un léger détour afin de se faire le plus discret possible, se cachant derrière les silhouettes des personnes au combat, le jeune garçon pouvait voir qu’un vieil homme, qui ne marchait pas bien droit était actuellement en train d’envoyer d’étranges vagues magiques qui rendaient les personnes malades !

                  Peut-être qu’il s’agissait du chef… Après tout, les vieux sont toujours à la tête de la famille… Donc si on suit cette logique… Et puis surtout, Uriko sentait qu’il avait peut-être une chance face à lui… Il était petit et vieux, un peu ivre aussi… Une bonne attaque par derrière et PAF ça fait des chocapics. En plus, rendre les gens malade, c’est mal, c’est pas agréable d’être malade, d’abord. Sa nouvelle cible avait été définie.


                  Dernière édition par Uriko le Ven 29 Juin 2012 - 14:45, édité 2 fois
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t3484-uriko-lhant
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t3394-uriko-lhant-encore-un-boulet-en-plus
                  Les combats faisaient rage sur la place et la situation commençait à sentir le roussi pour les pirates. D'un côté, les chasseurs de primes les empêchaient d'avancer et de l'autre, le blocus marin étaient impeccable. Chacun tentait de faire pencher la balance en faveur de son camp, mais rien ne semblait pouvoir faire basculer la balance. Les Walkyries étaient engagées dans un terrible combat contre les Black Templars tandis que Jimmy L' Embrouille semblait avoir sombré dans les abysses de la malchance alors qu'il affrontait un gamin insignifiant aux premiers abords. Sur les hauteurs, Midas avait vu débarquer un pirate tristement célèbre du nom de Reyson. Midas semblait bien protégé par plusieurs chasseurs de primes, mais un autre s'invita à cette réunion : le chasseur rouge. Sur la plage, Maria, la plus forte des Black Templars, vit cette réunion alors qu'elle tentait d'approcher Jimmy. Elle connaissait la réputation du tigre rouge et de Reyson. Midas était potentiellement en danger. Elle changea de cible et se dirigea prestement vers le chef des chasseurs de primes. De toute façon, les pirates étaient piégés...

                  Les combats semblaient faire office d'un baroud d'honneur pour les pirates. Un dernier avant de succomber.

                  Mais au loin, vers l'horizon de l'océan, l'espoir renaissait.
                    La bataille était sur sa fin. Le leader des pirates, Jimmy l'Embrouille, avait été vaincu par un gamin inconnu à la stupeur générale. Les Walkyries battaient en retraite après un affrontement terrible avec les Black Templars qui n'en était pas sorti indemne. Le célèbre Reyson reculait lui aussi devant la force protégeant Midas, même si une partie de cette force semblait s'être retournée contre lui, mais le Gros Porc avait tellement d'atout dans son sac que ce revers n'avait pas été décisif. Son agresseur fuyait à son tour, délaisser de son image de chasseur de primes, se cachant parmi les anonymes. Globalement, tous les pirates reculaient. Ils montaient à bords des navires qui avaient accosté, poursuivis par quelques chasseurs de primes encore entiers.

                    Mais les pertes étaient terribles de chaque côté. Beaucoup de chasseurs étaient mal en point où avait suffisamment pris de têtes pour s'amasser un pactole honorable. Pour des hommes aussi cupides qu'eux, l'heure était aux disputes pour savoir à qui revenait la victoire sur tel ou tel primé. Ils évitaient toutefois le jeune Uriko, ne sachant ce qui pouvait arriver si on lui cherchait des problèmes. Les pirates pouvaient se réjouir de ce délaissement, mais la baie n'était pas forcément libre d'accès. Il restait toujours une grosse force de la marine qui bloquait le passage malgré les assauts intenses du Baffeur et de ses compères pirates. Les marines allaient même bombarder les navires accostés, constatant qu'ils étaient pleins à ras bord de pirates. Tous les participants encore valides s'y entassaient à part les Walkyries qui étaient parties comme elles étaient arrivées, par la voie sous marine, récupérant leur bateau dérivant sur les flots un peu plus loin. En sortant de l'eau, elles purent constater que le sort des autres pirates n'était pas de mourir.

                    En effet, alors que les forbans des mers croyaient venir leur mort, ils arrivèrent …

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