La vue dont l’on pouvait jouir depuis le ciel de South Blue était superbe, blanche et impeccable, une pure merveille d’architecture céleste. Cela bien sur si l’on restait derrière l’épaisse couche de cumulus qui nous cachait le sol terrestre. Impérial et puissant, le « Libera », le dirigeable de la révolution, flottait dans les astres comme si rien ne pouvait l’en déloger, mais cette quiétude n’était pas un habit de moine.
A son bord, une nuée de révolutionnaires butinaient les armes pour le compte de la liberté. Ce que l’on pouvait lire sur leur visage n’était pas de la peur ou de la crainte, mais une flamme de confiance qui leur modifiait les traits. En effet, le leader dont ils allaient emboiter les pas n’était autre que Jonas Mandrake, l’homme qui faisait pâlir le gouvernement à chacun de ses assauts.
L’impétueux roux au visage marqué tapotait l’épaule du pilote du « Libera », après un dernier geste fraternel, il ouvrit une porte en fonte pour débouler dans l’énorme enceinte où les combattants attendaient patiemment. Les sourires de fierté et les saluts distingués fusèrent, mais Jonas mit vite fin aux exclamations de joies d’un geste du menton.
« Mes amis… Mes frères ! … »
Un hourra guerrier fusa de la glotte des révolutionnaires.
« … Si vous êtes ici, c’est que votre dévotion à notre cause n’est plus à prouver ! Les trois cents hommes à ce bord sont tous des héros, VOUS êtes des héros ! »
Un nouveau viva explosa de la foule.
« Aucun homme n’en vaut un autre ici ! Mais en-dessous de nos pieds, les moutons du gouvernement vivent une vie tranquille, surs qu’elle vaut cent fois celle des autres hommes ! Certains se gaussent que la révolution n’est qu’un mythe bon pour les fous et les faibles ! Mais nous, hommes de la liberté, savons que dans notre cœur brûle une flamme de justice bien plus ardente que celle qui consume leur cœur !! »
Les bras se levèrent haut pour honorer l’élan du libérateur.
« Sous nos pieds mes frères, la justice usurpée ne s’attend pas à recevoir la visite de loups plus voraces encore que ceux qu’ils ont pu combattre jusque là. Nous allons déloger ces bergers au plus profond de leur gueule et voler ce qui fera notre victoire futur... Mais avant tout, Yusuf veut vous parler car c’est lui qui est à l’initiative de tout cela mes frères !!! »
Sous les cris guerriers, un homme barbu à la mine fatiguée s’avança pour prendre la place de Jonas.
« Oy Oy Oy… Mes frères… Que d’hâte à sombrer dans une bataille… »
La froideur de ces premiers mots fit retomber à plat la houle générale.
« Oy… Au nord de ce QG que nous survolons actuellement se trouve une réserve jamais égalée de granit marin. Cependant, de toute part se trouve les régiments de la justice des hommes. Nous arriverons du ciel et par surprise, mais vous savez déjà tout ça…. Oy… Mes frères… Soyez forts… »
Les visages se crispèrent, les quelques mots avaient eu l’impact voulu, la fougue des jeunes se muta en un calme guerrier. Celui des assassins.
Jonas frappa le dos de Yusuf et ils s’avancèrent tous deux vers une large trappe d’où la foule s’éloigna. La trappe s’ouvrit sur un vent frais et une blancheur infinie, celle de la liberté et accessoirement aussi des nuages.
« Reîzon ! Mon frère ! C’est à toi de sauter le pre… »
A peine Jonas avait pu sentir l’odeur de la clope de Janaï que l’homme s’était empressé de sauter dans le vide. Un rire général remplit l’assemblée aussitôt et Jonas, après avoir décoché un sourire en coin, lui emboita le saut. Suivirent les autres loups, si bien qu’au bout de quinze secondes, le « Libera » n’était plus qu’une coquille vide cachait derrière les nuages.
Une sensation d’ivresse empoignait le cœur de Janaï. Depuis qu’il emboitait le pas au plus grand des révolutionnaires, il multipliait les expériences hors-du-commun. La nappe de nuage se perfora devant ses yeux et la surprise lui fit lâcher sa clope. La base n’était pas aussi déserte que prévu, une armada de vaisseaux Marines trônaient dans la baie. Le No Man’s Land qui devait les accueillir était vide de population, mais ca c’était normal, les plans de Jonas ne ratent jamais. Il sortit une clope de son paquet et la mit au bec, la chute libre s’était vraiment le pied. Le sol se rapprochait à une vitesse folle et Reîzon sortit son briquet. Son corps frappa le sol de plein fouet dans un plat magistral qui fit le bruit de cent coups de canons. Une épaisse couche de poussière s’éleva à trente mètre de haut. Le centre du No Man’s Land était devenu une zone mystérieuse. Puis lentement, des silhouettes tombées du ciel s’en détachèrent et bientôt la poussière ne cacha plus rien.
Reîzon alluma sa clope, Jonas se releva est lui envoya un fusil avec un petit sourire en coin. Le centre du terrain vague était maintenant animé de trois cent hommes aux couleurs de la révolution.
Les premiers coups de canons vinrent de l’Ouest et les premiers tintements de sabres de l’Est. La cible, elle, était au nord.
A son bord, une nuée de révolutionnaires butinaient les armes pour le compte de la liberté. Ce que l’on pouvait lire sur leur visage n’était pas de la peur ou de la crainte, mais une flamme de confiance qui leur modifiait les traits. En effet, le leader dont ils allaient emboiter les pas n’était autre que Jonas Mandrake, l’homme qui faisait pâlir le gouvernement à chacun de ses assauts.
L’impétueux roux au visage marqué tapotait l’épaule du pilote du « Libera », après un dernier geste fraternel, il ouvrit une porte en fonte pour débouler dans l’énorme enceinte où les combattants attendaient patiemment. Les sourires de fierté et les saluts distingués fusèrent, mais Jonas mit vite fin aux exclamations de joies d’un geste du menton.
« Mes amis… Mes frères ! … »
Un hourra guerrier fusa de la glotte des révolutionnaires.
« … Si vous êtes ici, c’est que votre dévotion à notre cause n’est plus à prouver ! Les trois cents hommes à ce bord sont tous des héros, VOUS êtes des héros ! »
Un nouveau viva explosa de la foule.
« Aucun homme n’en vaut un autre ici ! Mais en-dessous de nos pieds, les moutons du gouvernement vivent une vie tranquille, surs qu’elle vaut cent fois celle des autres hommes ! Certains se gaussent que la révolution n’est qu’un mythe bon pour les fous et les faibles ! Mais nous, hommes de la liberté, savons que dans notre cœur brûle une flamme de justice bien plus ardente que celle qui consume leur cœur !! »
Les bras se levèrent haut pour honorer l’élan du libérateur.
« Sous nos pieds mes frères, la justice usurpée ne s’attend pas à recevoir la visite de loups plus voraces encore que ceux qu’ils ont pu combattre jusque là. Nous allons déloger ces bergers au plus profond de leur gueule et voler ce qui fera notre victoire futur... Mais avant tout, Yusuf veut vous parler car c’est lui qui est à l’initiative de tout cela mes frères !!! »
Sous les cris guerriers, un homme barbu à la mine fatiguée s’avança pour prendre la place de Jonas.
« Oy Oy Oy… Mes frères… Que d’hâte à sombrer dans une bataille… »
La froideur de ces premiers mots fit retomber à plat la houle générale.
« Oy… Au nord de ce QG que nous survolons actuellement se trouve une réserve jamais égalée de granit marin. Cependant, de toute part se trouve les régiments de la justice des hommes. Nous arriverons du ciel et par surprise, mais vous savez déjà tout ça…. Oy… Mes frères… Soyez forts… »
Les visages se crispèrent, les quelques mots avaient eu l’impact voulu, la fougue des jeunes se muta en un calme guerrier. Celui des assassins.
Jonas frappa le dos de Yusuf et ils s’avancèrent tous deux vers une large trappe d’où la foule s’éloigna. La trappe s’ouvrit sur un vent frais et une blancheur infinie, celle de la liberté et accessoirement aussi des nuages.
« Reîzon ! Mon frère ! C’est à toi de sauter le pre… »
A peine Jonas avait pu sentir l’odeur de la clope de Janaï que l’homme s’était empressé de sauter dans le vide. Un rire général remplit l’assemblée aussitôt et Jonas, après avoir décoché un sourire en coin, lui emboita le saut. Suivirent les autres loups, si bien qu’au bout de quinze secondes, le « Libera » n’était plus qu’une coquille vide cachait derrière les nuages.
Une sensation d’ivresse empoignait le cœur de Janaï. Depuis qu’il emboitait le pas au plus grand des révolutionnaires, il multipliait les expériences hors-du-commun. La nappe de nuage se perfora devant ses yeux et la surprise lui fit lâcher sa clope. La base n’était pas aussi déserte que prévu, une armada de vaisseaux Marines trônaient dans la baie. Le No Man’s Land qui devait les accueillir était vide de population, mais ca c’était normal, les plans de Jonas ne ratent jamais. Il sortit une clope de son paquet et la mit au bec, la chute libre s’était vraiment le pied. Le sol se rapprochait à une vitesse folle et Reîzon sortit son briquet. Son corps frappa le sol de plein fouet dans un plat magistral qui fit le bruit de cent coups de canons. Une épaisse couche de poussière s’éleva à trente mètre de haut. Le centre du No Man’s Land était devenu une zone mystérieuse. Puis lentement, des silhouettes tombées du ciel s’en détachèrent et bientôt la poussière ne cacha plus rien.
Reîzon alluma sa clope, Jonas se releva est lui envoya un fusil avec un petit sourire en coin. Le centre du terrain vague était maintenant animé de trois cent hommes aux couleurs de la révolution.
Les premiers coups de canons vinrent de l’Ouest et les premiers tintements de sabres de l’Est. La cible, elle, était au nord.