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-Event- La migration du one Piece ~ La liberté au fond de la gueule du berger~ Direction le Nord

Rappel du premier message :

La vue dont l’on pouvait jouir depuis le ciel de South Blue était superbe, blanche et impeccable, une pure merveille d’architecture céleste. Cela bien sur si l’on restait derrière l’épaisse couche de cumulus qui nous cachait le sol terrestre. Impérial et puissant, le « Libera », le dirigeable de la révolution, flottait dans les astres comme si rien ne pouvait l’en déloger, mais cette quiétude n’était pas un habit de moine.
A son bord, une nuée de révolutionnaires butinaient les armes pour le compte de la liberté. Ce que l’on pouvait lire sur leur visage n’était pas de la peur ou de la crainte, mais une flamme de confiance qui leur modifiait les traits. En effet, le leader dont ils allaient emboiter les pas n’était autre que Jonas Mandrake, l’homme qui faisait pâlir le gouvernement à chacun de ses assauts.

L’impétueux roux au visage marqué tapotait l’épaule du pilote du « Libera », après un dernier geste fraternel, il ouvrit une porte en fonte pour débouler dans l’énorme enceinte où les combattants attendaient patiemment. Les sourires de fierté et les saluts distingués fusèrent, mais Jonas mit vite fin aux exclamations de joies d’un geste du menton.

« Mes amis… Mes frères ! … »

Un hourra guerrier fusa de la glotte des révolutionnaires.

« … Si vous êtes ici, c’est que votre dévotion à notre cause n’est plus à prouver ! Les trois cents hommes à ce bord sont tous des héros, VOUS êtes des héros ! »

Un nouveau viva explosa de la foule.

« Aucun homme n’en vaut un autre ici ! Mais en-dessous de nos pieds, les moutons du gouvernement vivent une vie tranquille, surs qu’elle vaut cent fois celle des autres hommes ! Certains se gaussent que la révolution n’est qu’un mythe bon pour les fous et les faibles ! Mais nous, hommes de la liberté, savons que dans notre cœur brûle une flamme de justice bien plus ardente que celle qui consume leur cœur !! »

Les bras se levèrent haut pour honorer l’élan du libérateur.

« Sous nos pieds mes frères, la justice usurpée ne s’attend pas à recevoir la visite de loups plus voraces encore que ceux qu’ils ont pu combattre jusque là. Nous allons déloger ces bergers au plus profond de leur gueule et voler ce qui fera notre victoire futur... Mais avant tout, Yusuf veut vous parler car c’est lui qui est à l’initiative de tout cela mes frères !!! »

Sous les cris guerriers, un homme barbu à la mine fatiguée s’avança pour prendre la place de Jonas.

« Oy Oy Oy… Mes frères… Que d’hâte à sombrer dans une bataille… »

La froideur de ces premiers mots fit retomber à plat la houle générale.

« Oy… Au nord de ce QG que nous survolons actuellement se trouve une réserve jamais égalée de granit marin. Cependant, de toute part se trouve les régiments de la justice des hommes. Nous arriverons du ciel et par surprise, mais vous savez déjà tout ça…. Oy… Mes frères… Soyez forts… »

Les visages se crispèrent, les quelques mots avaient eu l’impact voulu, la fougue des jeunes se muta en un calme guerrier. Celui des assassins.

Jonas frappa le dos de Yusuf et ils s’avancèrent tous deux vers une large trappe d’où la foule s’éloigna. La trappe s’ouvrit sur un vent frais et une blancheur infinie, celle de la liberté et accessoirement aussi des nuages.

« Reîzon ! Mon frère ! C’est à toi de sauter le pre… »

A peine Jonas avait pu sentir l’odeur de la clope de Janaï que l’homme s’était empressé de sauter dans le vide. Un rire général remplit l’assemblée aussitôt et Jonas, après avoir décoché un sourire en coin, lui emboita le saut. Suivirent les autres loups, si bien qu’au bout de quinze secondes, le « Libera » n’était plus qu’une coquille vide cachait derrière les nuages.

Une sensation d’ivresse empoignait le cœur de Janaï. Depuis qu’il emboitait le pas au plus grand des révolutionnaires, il multipliait les expériences hors-du-commun. La nappe de nuage se perfora devant ses yeux et la surprise lui fit lâcher sa clope. La base n’était pas aussi déserte que prévu, une armada de vaisseaux Marines trônaient dans la baie. Le No Man’s Land qui devait les accueillir était vide de population, mais ca c’était normal, les plans de Jonas ne ratent jamais. Il sortit une clope de son paquet et la mit au bec, la chute libre s’était vraiment le pied. Le sol se rapprochait à une vitesse folle et Reîzon sortit son briquet. Son corps frappa le sol de plein fouet dans un plat magistral qui fit le bruit de cent coups de canons. Une épaisse couche de poussière s’éleva à trente mètre de haut. Le centre du No Man’s Land était devenu une zone mystérieuse. Puis lentement, des silhouettes tombées du ciel s’en détachèrent et bientôt la poussière ne cacha plus rien.

Reîzon alluma sa clope, Jonas se releva est lui envoya un fusil avec un petit sourire en coin. Le centre du terrain vague était maintenant animé de trois cent hommes aux couleurs de la révolution.

Les premiers coups de canons vinrent de l’Ouest et les premiers tintements de sabres de l’Est. La cible, elle, était au nord.
  • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t370-
~ Arrivée de la plage ~

Les pas lourds et pesants. Mécaniques. Viii. Pouf. Les Pacifistas en marche ne contournent aucun blessés, aucun morts. Ils arrivent enfin, après une longue marche. L'explosion avait été terrible, les dégâts sont certains. Heureusement, la lenteur de ces deux engins leur avait épargnés la vie. Et moi, Sengoku, de me réjouir dans mon fauteuil, dans un cockpit invisible. Je tape des mains, bas des paupières. Je suis heureux. Le plan a fonctionné. Hour-chan ne peut être que content. Mes doigts pitonnent quelques touches, je passe la paille de mon cocktail aux cornichons à ma bouche. Je bois. Je vois. Nouvel ordre. Voyons voir si les machines sont encore assez puissantes pour chasser Jonas Mandrake.
Sur mon écran s'affiche une case blanche. Elle grésille. Que de vieux appareils dont j'use. Les seuls encore assez vieux, mais pas trop, pour fonctionner avec les vieilles versions des Pacifistas. Mon pouce tapote le clavier bruyamment, la même touche. Elle ne veut pas s'enfoncer. J'use de mon poing. Plusieurs cases s'ouvrent en suite, mais je les ferme d'un doigté exquis. Boum. Ne serait-ce que d'une erreur et ces vieux écrans m'explosent au visage. Je prends mon escargot-phone. Contacter Aizen.
Bullu-bullu-bullu. Bullu-bullu-gotcha. « AIZEEEEN-CHAAAN !! Mes bébés sont sur scène ! Ils sont là, ils avancent tranquillement vers tes fortifications !! Je prends en chasse Mandrake-kun, ça te va ? Huhuhu, bien sûr que ça te va mon chou, non ? MWOUAHAHAHA !! Allez, on se voit au débriefing, darling. Ciao chou ! »

Je coupe la communication aussi rapidement que je l'ai demandée. J'aime faire l'effet de mon indifférence.

Je re-programme mes monstres. Temps pour eux de n'avoir que Jonas en tête. Les scanneurs sont activés, et PX-7 semble prêt à analyser le terrain. Il capte quelques choses. Mais ce n'est pas encore Jonas. PX-3 avance plus rapidement, ses gros pas écrasant un grand brûlé. Le souffle de l'explosion était donc assez puissant pour faire cela ? Souffler les victimes jusqu'ici ? Pourtant, le cratère est encore très loin... huhuhu, Aizen-chan aime vraiment faire en grand. Dommage qu'il ne se soit jamais intéressé au côté Okama de la force.

Les Pacifistas finissent par repérer une ombre malgré toute cette fumée opaque. Jonas Mandrake. Selon la BDD, la silhouette — la taille, le poids approx., la localisation — semble correspondre. PX-7 ouvre une nouvelle fois sa gueule de ferraille et charge un rayon. Tirant à vue, le calibrage est pourtant mauvais. Le rayon traverse le nuage de fumée comme un avertissement. Mandrake sait-il qu'il est la cible ?
PX-3 lève son bras unique. Cette fois, la cible semble moins mouvante. Il ajuste son canon de paume et tente d'atteindre. Un cri de guerre. Clang. Le bras part vers le sol, le laser explose des troupes plus loin. Marine ou révolutionnaires, peu d'importance.
Un téméraire a sauté et a abattu ce qui semble être une masse sur l'avant-bras du Pacifista. Il a dévié le rayon. Qui est-ce ? Pas le temps d'analyser. PX-7 ceinture de son bras puissant la taille du salaud et l'expulse plus loin. Les Pacifistas continu leur avancé. Ils ont perdus la trace de Mandrake... ou ce qui semblait l'être.
    La fatigue du combat ne se faisait sentir que légèrement, car la perspective de toucher au but galvanisait tout le monde. Yukikurai transpirait modérément et ne semblait pas trop essouffler par l'effort, encore un effet de l'adrénaline du combat. Soudain, une goutte de pluie tomba sur la tête du jeune homme qui machinalement s'arrêta un instant pour regarder le ciel. Il se préparait une grosse averse, ça allait bientôt être chaotique. Il ne pensait pas si bien dire, car à peine avait-il fini de regarder le ciel que la surprise de la marine explosa. D'abord, un bruit assourdissant, lui parvint aux oreilles, puis se fut la lumière de l'explosion qui passait au travers des murs et finalement se fut la chaleur et le souffle qu'il ressentit.

    Il ne dut sa survie qu'à bien des circonstances. Tout d'abord, le temps d'arrêt qu'il avait marqué à cause de la pluie, lui permit d'être moins proche du piège quand celui-ci péta. Ensuite, se trouvait juste devant lui un combattant imposant en taille et en poids qui servit de bouclier humain de par sa corpulence pour le jeune révolutionnaire. Grâce à cela, il ne souffrit pas trop de l'explosion. Certes, il avait été soufflé au sol, mais le gros corps qui l'écrasait à présent l'avait protégé des projections des débris. Son corps était meurtrit, mais rien de mortel, par contre sa belle motivation avait été balayée par l'explosion.

    Il reprit connaissance assez vite et se dégagea du corps inerte qui lui avait sauvé la vie. Etait-ce un allier ou un ennemi, il était incapable de le discerner. Son cerveau avait complètement planté. Ce qu'il voyait était un véritable carnage. Des murs blanc vers lesquelles ils courraient, il ne restait pratiquement plus rien. Il y avait des corps calcinés partout. Yukikurai qui n'avait jamais connu la guerre, était anéanti psychologiquement. Il voyait ces frères d'armes allongés au sol. Il errait telle un zombie sans but. Pendant ce temps les rescapés des deux camps se relevait et se regroupait. Soudain Bakasaru reconnu quelqu'un et cela le sortit un peu de sa léthargie.

    * Oh putain, les copains d'Inu Town qui sont venus avec moi, ils sont où? Ils sont vivant? Oui, j'en voie au moins un.*

    Il se précipita à ses côtés, quelque-part un peu soulagé de revoir un visage familier, mais ce soulagement ne dura pas longtemps. En effet, au pied de son camarde, gisait le corps d'un de la bande des cinq qui était venu avec lui. Il ne pouvait pas en supporter plus. Il s'effondra à genoux et ses larmes commencèrent à couler le long de ses joues. D'un coup c'était comme si le monde entier s'effondrait. La douleur et la fatigue qu'il ressentait à peine quelques secondes avant l'explosion étaient maintenant cent fois plus forte et semblaient insurmontable. Les quatre autres membres de l'escouade d'Inu Town se rassemblèrent autour de leur compagnon mort. Yuki lui se lamentait à voix basse.
    Spoiler:

    Quelque-part un peu plus loin, les dirigeant révolutionnaire se relevaient eux aussi et donnèrent leur ordre. Yukikurai n'en perçu aucun, mais ses compagnons plus âgés que lui étaient conscients qu'il ne fallait pas trainer là et suivirent l'ordre de repli qui venait d'être lancé. Ils tentèrent donc de faire se reprendre le jeune forgeron.

    - « Allez Yuki, il ne faut pas rester là. »
    « Apparemment c'était un piège, on doit fuir. »


    Ils avaient beau le secouer, Bakasaru était tellement effondré psychologiquement qu'il ne voulait plus bouger. Soudain, une phrase parvint quand même à son cerveau embrumé.

    « Il est mort pour une cause qui lui tenait à cœur, il ne doit rien regretter. Par contre, il ne voudrait pas que tu meures ici parce que tu t'es lamenté sur sa mort. On était tous préparé à mourir en venant ici. Allez viens, faut qu'on suive les autres. »

    Yukikurai accepta de les suivre, mais avant de partir, il récupéra la lame qu'il leur avait donné avant de partir. Il glissa la lame dans son dos en disant en truc incompréhensible qui voulait dire : Je récupère ça en ta mémoire. A partir de ce moment, il suivit comme un vrai zombie ses amis qui le conduisaient vers le point d'extraction. Il ne vit ni les rayons lasers qui provenait des Pacifista, ni les attaques que ses amis devaient repousser pour le protéger. Il ne sentait pas non plus la pluie qui tombait maintenant bien fort. La seule chose qu'il sentait c'était la douleur dans son cœur.

    Il ne s'en rendait pas compte, mais à ce moment Yukikurai était vraiment un poids mort qu'ils devaient surveiller et protéger contre les assauts de la marine qui reprenaient. Ils s'étaient répartis tout autour de lui pour le protéger. Le chef du groupe, où du moins celui qui imposait le plus son charisme et ses choix ouvrait la marche. De chaque côté on protégeait son flanc et derrière lui on le poussait de temps en temps pour qu'il ne ralentisse pas. Cet homme protégeait également ses arrières. Cela formait une procession lente et étrange. Pour le moment les adversaires croisés étaient des marines qui avaient également survécu à l'explosion et dont la résistance était bien amoindrie, mais que se passerait-il quand ils rencontreront les renforts qui reviennent de la plage et parmi lesquelles se trouvent des combattant d'un tout autre niveau.

    Spoiler:


    -Event- La migration du one Piece ~ La liberté au fond de la gueule du berger~ Direction le Nord - Page 2 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2-Event- La migration du one Piece ~ La liberté au fond de la gueule du berger~ Direction le Nord - Page 2 Kuroko.no.Basuke.600.1903798 -Event- La migration du one Piece ~ La liberté au fond de la gueule du berger~ Direction le Nord - Page 2 Steamp10
    "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2613-fiche-de-yukikurai
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2519-bakasaru-yukikurai-presentation-terminee
    -Ben non le gaz pète pas

    Mon den den sonna, et le chasseur à l'autre bout de la ligne m'annonça que de nombreux vaisseaux pirates avaient été coulé et que des marins arrivait en renfort, si il ne mentait pas et que les pirates n'avait pas préparé de coups tordus c'était une bonne nouvelle.

    Une gigantesque explosion survient quelque part derrière nous, je me retournai juste à temps pour voir quelques langues de feu lécher le ciel.D'un signe de la main je fis comprendre à mes hommes et qu'il fallait voir l'explosion de plus près.Je sortis mon den den prêt à répondre de la situation.

    Nous arrivâmes devant une foule de cadavre et d'hommes hagard au milieu de débris, une énorme explosion avait eu lieu et la base avait été réduite en cendre par une explosion.sous le choc de notre découverte je lâchai le katana que je tenais ainsi que le den den qui tombèrent au sol et qui produisirent un long son aigu et résonnant.

    -C'est quoi ce bordel ?


    Mes hommes moins choqué que moi ramassèrent le den den et l'envoyèrent à Nagi qui avait déjà rencontré notre correspondant

    -Ici Nagi, la base à sauté et les fumigènes enveloppent toujours la place, plus d'informations ultérieurement.

    Je tombai à genoux.

    -C'est quoi ce bord--

    -une explosion Yama.


    -Je me disais bien qu'il était trop jeune pour la marine.

    [color=brown]-Quel importance même un vieux pourrait être choqué autant qu'n jeune, tous dépend du vécus c'est pas la première fois qu'on voit quelque chose du genre.r=orange]-Vice Lieutenant Kogaku, il faut s'occuper de cette situation, il suivait le manuel qui conseillais d'insister sur le grade et le professionnalisme du soldat pour essayer de le sortir d'un situation de choc, mais n'étant pas vraiment professionaliste et ne inintéressant pas vraiment aux grades, ca ne servait à pas grand chose.

    Deux pacifistas accompagné de végapunk arrièverent et commencèrent à tirer sur la foule.

    -Les révolutionnaires je pensais qu'ils se battaient pour des valeurs et un monde plus juste ce sont des monstres je n--

    -Non Yama tu fais fausse route ce sont les marins qui ont fat ca regarde il n'y a que peu de cadavres de marins et ils portait un équipement servant à protéger d'ans une certaine mesure le corps face aux explosions.Ca me fait mal de l'admettre, mais c'est les marins qui ont fais sauter la base pour faire un massacre chez les révos.Ce n'est pas la première fois qu'il font ca.

    Je me relevais et rengainai mon sabre et me souvint d'une chanson de m'un de me groupe favoris.

    ♪Un avertissement pour le peuple
    Le bien, le mal
    c'est la guerre
    pour les soldats les civils
    le martyr,la victime
    c'est la guerre
    Le moment de vérité et le moment de mensonge,
    le moment de vivre et le moment de mourir,
    le moment de combattre♪

    La guerre n'était que ca les bien contre le mal mais cela changeait selon les point de vue,La marine qui agit pour le bien agit par le mal et fais souffrir tous le monde.Cela entraine des révoltes et c'est pendant la guerre qu'on se rend compte de ca...Il faut que j’arrête cette folie.Aujourd'hui je calmerai les tensions demain je serai amiral et rendrait la marine réellement juste.

    Je me levai mes hommes furent enchanté de mon redressement.

    -Ichi va voir le crane d’œuf avec ses boites de conserves et dit lui d’arrêter les hostilité,je dois parlementer avec eux...(je me rappelais de" l'art de la guerre"),explique lui qu'ils vont sans doutes se battre avec l'énergie du désespoir car ils veulent fuir (en effet ils n'étaient plus en état de se battre) et malgré ses tas de boulons, il risque de se faire abattre.Que si on les capturait on aurait plein de gens à intérroger...allez va voir le scientifique qui se la joue va t'en guerre lorsqu'il sort de son labo


    -Et sil il prend cela pour de la trahison ?


    -Ces tas de férailles sont comme du gruyère un explosif à l'intérieur et c'est fini lui c'est un scientifique il n'est sans doute pas super fort.Nagi improvise un drapeau blanc au cas où

    Je me dirigeais vers le groupe les mains levé en signe de paix.

    -Je souhait voir votre chef pour que l'on s'arrange et mettent fin à cette folie .Vous estes des humains et la vie est précieuse il ne faut pas la perdre à cause de quelques fou à l’esprit tordus.J'espère que le scientifique va t'en guerre se calmera et que les marins présent se replieront auprès de me hommes car ils n'ont pas la force de se battre...ah oui cela est un ordre pour ceux qui sont moins gradé que moi .Mais si vous préférer je me bats en duel contre votre chef si il gagne vous pourrez tous fuir




    Dernière édition par Yamamoto Kogaku le Dim 15 Avr 2012 - 19:15, édité 1 fois
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2619-fiche-de-yama
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2499-yamamoto-kogaku-dit-lame-fini-test-rp-fini
    Pour la première fois Soren ressentit les effets de quelqu’un ayant consommé des substances illicites. Il n’avait strictement rien compris. Lui qui menait la charge des renforts, il avait été balayé par une gigantesque explosion. Le souffle l’avait fait tomber à la renverse, sa tête heurtant violemment le sol. Les petits oiseaux tournaient devant les yeux de l’officier.

    Après quelques secondes, il parvint à se redresser pour voir que l’attaque continuait. Une explosion ? Une bombe ? Qui avait bien pu faire ça ? Il n’était au courant de rien. Encore un coup des Révolutionnaires sans doute, il fallait les arrêter, reprendre la marche et les forcer à capituler, à arrêter ce bain de sang.

    Alors qu’il reprenait sa course, entouré par plusieurs soldats visiblement déterminés à rester près de lui après son dernier coup d’éclat, le spectacle qui l’accueillit un peu plus loin lui retourna l’estomac.
    Un charnier. Des dizaines et des dizaines de morts. La pluie qui s’abattait maintenant avait dissipé une grande majorité du brouillard. Sur le coup le lieutenant-colonel aurait presque préféré ne pas assister à un tel spectacle. Des corps carbonisés jonchaient le sol. Ami comme ennemi, les victimes avaient toutes été prises par surprise. Devant lui, sur la gauche, un énorme cratère laissait imaginer la puissance de l’explosion.

    « Mère, aide-nous à supporter ces visions apocalyptiques. »


    Comme tout le monde il ne comprenait rien. Les révolutionnaires prenaient à présent la fuite. La bombe ne pouvait venir d’eux, elle avait décimé la quasi intégralité de leurs rangs. Mais alors, qui ? Un pirate infiltré ? Il ne pouvait pas croire, il ne pouvait pas croire que la marine puisse faire une chose pareille. Il y avait forcément une explication. Et pour la trouver, il fallait continuer à avancer, trouver les chefs adverses et éclaircir de nombreux points.

    Encourageant ses troupes, il reprit sa course. Certains ne pouvaient suivre, il fallait être agile et résistant pour rattraper les forces ennemies. Soren se retrouva de plus en plus isolé au fur et à mesure qu’il accélérait. Bientôt des troupes adverses furent à distance respectable.
    Il avisa un groupe de quelques fuyards, tentant vainement d’échapper à leurs destins.
    Il ne voulait pas les tuer non, mais pouvait peut être obtenir des informations utiles.
    Alors qu’il se rapprochait, il fut repéré par un membre du groupe. Celui-ci, le leader apparemment, ralentit sa course et se prépara à l’assaut.

    « Attendez, je veux vous poser quelques qu... »

    Il n’eut pas le loisir de finir sa phrase car un couteau le manqua de peu. L’ennemi tentait apparemment de le ralentir. Une lutte en face à face était sans doute inutile étant donné le flot de marines qui accouraient derrière lui.
    Le choix ne s’imposait plus, il fallait en immobiliser certains. Soren dégaina Mel, visa et lança. La cible, agile, put se dégager suffisamment pour ne se prendre la dague que dans l’épaule. Un cri de douleur étouffé se fit néanmoins entendre.
    A cet instant, un autre membre du groupe, jusque là plutôt amorphe, parut sortir de sa torpeur maladive.
    Et à la vue de son regard, il semblait réclamer le sang du gradé sur sa lame.



    HRP: Yuki, je t'ai pris au mot.


    Dernière édition par Soren Lawblood le Ven 14 Sep 2012 - 13:41, édité 1 fois
      [HRP: me revoilà après des vacances, de la Hongrie, un boulot de dingue et un peu de repos! Si le texte ci-bas ne convient pas, un petit MP et j'édite!]

        - « Lorsque hurle le loup, la meute se rassemble... »
        - « Heu, oui, si vous voulez... » Je le regardai d'un air incertain. Il semblait avoir réagi de façon "positive" à mon arrivée et non pas comme un révolutionnaire venu se débarrasser d'un ennemi. Ou alors, il était un révolutionnaire venu se débarrasser d'un ennemi vachement pervers, à venir lui sortir de la pseudo-philosophie avant de la tuer. Je me redressai tant bien que mal, contusionnée de tous les côtés, gardant prudemment mes mains dans le champ de vision de l'autre, qu'il ne lui prît pas l'envie d'interpréter un de mes gestes de la plus mauvaise manière possible, tout en les gardant à proximité de... de quoi, d'ailleurs? Je me rendis compte à ce moment qu'il était hors de question que je sortis ma courte lame dans de telles circonstances. Brandir une arme était comme signaler à tous que j'étais une guerrière, sachant me servir de ladite arme. Or, j'étais tout sauf une combattante physique. Mes bobines de fils étaient attachées à mes poignets et mes arts CP étaient là, sous ma peau, disponibles à ma convenance. C'était tout ce dont j'avais besoin.

        Je ne m'époussetai donc pas, bien que l'envie m'en tiraillait les entrailles. Mais non seulement cela était futile, sans parler en plus de dangereux. Alors, je pris mon temps - rapide ceci dit, vu les circonstances - pour détailler mon interlocuteur. Lui ne se priva pas de se répandre en ironie acide.
        -« Tu clames un code qui n'a plus lieu d'être, qui n'avait plus lieu d'être. En quel honneur réclames-tu l'assistance de l'Union, petite ? »
        - « Alors, déjà, j'suis pas petite, c'est juste que je n'ai pas pris mes bottes avec mes plus hauts talons, vu que les talons aiguilles et le sable, ça fait deux. De plus, ça, j'avais bien compris que l'Union n'avait plus lieu d'être. J'ai été littéralement abandonnée en plus milieu d'une mission. Donc non, je ne suis pas là pour réclamer l'assistance de l'Union, mais bien pour rejoindre la révolution et faire l'honneur à l'Union de lui botter son cul, na! »
        Bon, ce n'était pas très... pro... comme attitude. Ce "na!", je l'aurai bien repris, mais voilà, mon sale caractère avait eu le meilleur de moi-même. Je pointai donc en la direction du brun un menton décidé et fier et j'allai ouvrir la bouche pour continuer quand l'enfer se déchaîna.

        Des flammes, des cris, des projections, des sons et hurlements à ne plus en finir. C'était comme au QG de North Blue. Décidément, les QG Marine n'étaient plus ce qu'ils étaient. Ou alors, ils étaient frappés d'une épidémie de "pas de chance". Je dus faire un effort sur moi-même pour me fermer à toutes ces douleurs que je sentais, pour ne pas retomber dans cette dépression dont je sortais à peine.
        Ah oui, hors de question de m'écrouler au premier incident, bien que celui-ci méritait tout de même un petit vertige. Cependant, j'étais là pour montrer ma valeur, et ce n'était pas le moment de défaillir en jouant les vierges effarouchées. La guerre, c'est la guerre, et Ces Môsieurs n'avaient pas encore inventé le concept de guerre silencieuse. ça aurait été bien, pourtant...

        Quand tout se calma un peu, je commençai déjà par cracher mes poumons, la poussière se mêlant à la cendre et au sable. Autour de nous, tout n'était que fumée et tourbillons de nuages opaques au contenu douteux. L'odeur du sang et de la chair cramée prenait à la gorge et vous piquait les yeux. Et dire qu'il y a moins de dix minutes, le soleil brillait et que je m'inquiétais pour ma peau. La vie a des ses moyens pour vous recadrer les priorités...

        Soudain, à travers les écrans grisâtres et les cris, une silhouette flageolante se dessina. Sa démarche paraissait incertaine, pourtant, elle semblait se diriger droit sur nous. Or, je n'étais pas sans ignorer que j'étais en uniforme CP et que personne, pas même mon vis-à-vis, ne connaissait les causes de ma présence ici. Si un révolutionnaire venait à émerger, il y avait des chances pour qu'il chargeât bille en tête à ma seule vue - moi qui avais, étant enfant, rêvé de faire perdre la tête aux hommes... ben j'étais servie, là... Ou alors, s'il s'agissait d'un Marine, c'était mon contact qui risquait d'avoir chaud aux miches. Or, il était hors de question encore une fois que je perdisse ce mince fil qui me guidait vers mon but...
        Ainsi je me tournai vers Rafaelo encore anonyme, pour lui souffler de façon rapide et pressante:
        - « J'étais espionne au sein du CP5 pour Damien Reyes. Je le suis toujours, sauf que je n'ai plus personne à qui faire remonter mes infos. Je suis une révolutionnaire, et ma double identité est mon plus grand atout... ainsi que mon plus grand secret! Que je dois préserver!!! »
        Et de lui montrer d'un doigt urgent et un peu paniqué l'ombre qui avançait dans les jeux d'ombres et de lumière vers nous...


      Dernière édition par Shaïness Raven-Cooper le Dim 3 Juin 2012 - 19:38, édité 1 fois
      • https://www.onepiece-requiem.net/t1165-l-agent-double-s-habille-e
      • https://www.onepiece-requiem.net/t1127-shainess-raven-cooper-termine
      Aizen ne put s'empêcher d'esquiver un sourire. Ils étaient tombés dans le piège, les imbéciles. Il en était maintenant fini des révolutionnaires. Ils n'étaient plus que bon qu'à se faire massacrer contre les grandioses forces de la marine ! Il n'avait rien fait. Ils s'étaient sabordés eux-mêmes. Le Marine prit son Den-den Mushi.

      « Lieutenant. Je veux un rapport des résultats du piège. Sont-ils éliminés ? »

      « C'est encore un peu confus, commandant Hour. De nombreux révolutionnaires ont été éliminés, mais il semble en rester un nombre assez conséquent. Il semble battre en retraite, ils vont surement tenter de fuir à bord de leur dirigeable ! Mandrake a été repéré, il a survécu à l'explosion.
      On me signale que le Colonel Komamuri est au contact du nuage de fumée et que la majeure partie des troupes de la plage sont dorénavant arrivées sur le champ de bataille... »


      Un autre Den-den mushi se mit à brailler. Aizen fit stopper le lieutenant Décey avant de prendre la conversation. C'était Vegapunk. Il n'eut pas le temps de prononcer un mot que ce dernier raccrocha. L'imbécile. Le Commandant pesta contre ce scientifique extravagant, mais la nouvelle apportait suffit à lui faire oublier le désagrément de son comportement.

      « Lieutenant. On me rapporte que Vegapunk et les Pacifistas sont sur place. Qu'on les laisse traquer Mondrake, mais transmettez au Colonel de tenir le tenir à l'oeil. Pour ma part, je pense qu'il est temps que je m'apprête à donner le coup de grâce. »

      Aizen mit fin à la conversation, puis il se leva. Ses mains se posèrent sur ses pistolets tandis qu'il observa le lieu du combat de loin. Oui, il était temps de mettre un terme à leur souffrance...


      ****************


      L'énorme explosion du nord avait suffi à détourner l'attention de tous, révolutionnaire comme marine. Même les plus hauts gradés qui connaissaient le plan ne purent s'empêcher de tourner la tête et de se rendre compte que le piège s'était refermé sur les révolutionnaires et que jamais ils n'auraient ce qu'ils étaient venus chercher. Pendant quelques secondes, l'ensemble des combattants cessa le combat, obnubilé par la violence de l'explosion, raisonnant dans les coeurs de chacun comme un tournant de cette bataille. Cet instant d'accalmie ne dura pas plus longtemps. Les mains se raffermirent sur les poignées des épées et sur les manches des fusils. Les regards se firent plus durs et plus déterminer. La révolution était piégée, mais il ne fallait jamais sous-estimer un ennemi acculé. Le Colonel Komamuri en était parfaitement conscient. Le nuage de fumée était une variable toujours aussi incertaine dans leur plan et il ne fallait surtout pas faire d'erreurs en sous-estimant ce phénomène et les assassins qui savaient l'utiliser à bon escient.


      « Reformez les rangs ! Rendez vos cœurs plus durs ! Affutez vos esprits ! Il est temps de charger ! Il est temps d'éliminer ces chiens ! Ne faiblissez pas ! Les lâches n'ont pas leur place sur ce champ de bataille ! »


      Sa voix tonna au milieu des marines qui se regroupaient autour de lui. Komamuri repéra les Pacifistas de Vegapunk et fronça les sourcils ; le scientifique avait beau être très utile, il était souvent assez indépendant et excentrique. Les Pacifistas émirent plusieurs tirs en direction de la révolution. Le Colonel ordonna à l'un de ses lieutenants de s'en aller quérir le scientifique afin d'intégrer les puissants robots à l'offensive générale. Il fallait compter sur tout le monde pour écraser sans trop de pertes les révolutionnaires. Reportant leur attention sur eux, il pointa son épée en avant et chargea à la tête de ses hommes qui le suivirent de près.

      « Pour la Marine ! »
        Mandrake courait au milieu de ses partisans, les yeux alertes et l'oreille à l'écoute du moindre bruit suspect. Les révolutionnaires battaient en retraite, mais ils n'étaient pas loin de la déroute. Beaucoup étaient morts. Beaucoup étaient sonnés, voire blessés. L'explosion avait mis le chaos dans les rangs de l'armée révolutionnaire et Mandrake parvenait à peine à avoir une vision d'ensemble de la situation. Les principales têtes du mouvement avaient disparu. Yusuf. Auditore. Il y avait un traitre. Il devait payer, mais, avant tout, il devait éviter que tous les révolutionnaires n'en sortent les pieds devant de cet affreux carnage. Il aida un frère révolutionnaire à se relever tandis qu'il harcelait les marines proches de lames d'airs tourbillonnantes. Les révolutionnaires avaient majoritairement rejoint le couvert du nuage de fumée, c'était plutôt une bonne nouvelle, mais d'autres, beaucoup plus mauvaises, vinrent ternir le tableau.

        Les marines étaient tout proche. Le contingent de la plage était revenu. Eux plus les autres, les révolutionnaires n'étaient pas loin d'être définitivement pris au piège sans moyen de fuite ! Le nuage de fumée était leur seul atout et Mandrake espérait que, où qu'il soit, Rafaelo Di Auditore saurait maintenir cet avantage. S'il n'était pas un traitre. Dans ce cas-là, ils étaient déjà perdus. Un rayon laser traversa le ciel et vint exploser à une vingtaine de mètres de Mandrake. Le révolutionnaire se protégea et résista au souffle de l'explosion. Vegapunk et ses joujoux étaient arrivés ! Et il comprit bien rapidement qu'il était leur cible. Cela devenait même dangereux pour lui. Il laissa un autre révolutionnaire soutenir son blessé. Tous ceux qui le colleraient de près seraient menacés par les tirs des armes du gouvernement.


         « Continuer à reculer ! Que les valides protègent les autres ! Protégez vos frères ! Que la flamme de nos convictions ne s'éteignant pas si facilement sous la menace de ces pantins de la Marine ! »

        Il ne pouvait pas faire grand-chose pour ses hommes. C'était là son rôle, de chercher à les motiver. Au vu de la situation, il suffisait d'un rien pour que cela devienne l'enfer pour tout le monde. Il ne pouvait rien faire seul. Il fallait qu'ils soient forts et il fallait que leur volonté soit inébranlable. Dépasser par le dernier révolutionnaire, Mandrake relança une série de lames d'air sur tous les marines les plus proches. Il fallait gagner du temps et il le gagnerait. Il protégera la fuite de ses frères jusqu'à ce que plus aucun révolutionnaire ne soit sur place. C'était son honneur. Sa fierté.
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        La pluie était devenue déluge, comme si les cieux eux-mêmes tentaient de laver cette ile des torrents de sangs que deux groupes d'humains faisaient couler avec une détermination et une sauvagerie rare. Les révolutionnaires reculaient. Toujours. Ils se regroupaient en bandes éparses, hagards devant l'évidence : cette opération était devenue un cauchemar. Mais l'espoir subsistait. L'espoir de la survie. Tout le monde se dirigeait vers le même endroit : l'extrémité de l'ile. Loin des marines ? Pas seulement. Là était l'endroit pour s'échapper de cet enfer.

        Au milieu des nombreuses gouttes et des volutes de fumée, certains révolutionnaires continuaient la lutte. Pas pour la victoire, non, pour la survie des autres. Mandrake était de ceux-là et ces terribles assauts faisaient trembler tous ceux qui tentaient d'enfoncer un peu plus les ténèbres qui protégeaient encore les révolutionnaires. Voyant qu'il gagnait à chaque instant un peu de temps avant une décisive attaque, le leader révolutionnaire se mit en quête de plusieurs personnes. Peut-être que Janaï n'avait pas trouvé Yusuf. Il devait le trouver. Il devait aussi retrouver Janaï. Peut-être était-il en plein affrontement. Il était tiraillé entre ces différents objectifs et rien ne pouvait l'aiguiller dans sa recherche.

        Heureusement, les secours vinrent rapidement à lui. Un groupe de révolutionnaire le rencontra. Après de rapides salutations, ils lui annoncèrent ce qu'il voulait savoir. Ils avaient fui devant la marine alors que Janaï leur faisait gagner du temps. Il n'était pas loin. Toutefois, ils avaient vu au loin Yusuf affronter deux individus, sans savoir exactement contre qui étaient ces opposants. Mandrake fit son choix rapidement entre son double choix ; la situation n'était pas bonne pour réfléchir trop longtemps. Rapidement, il s'éloigna de la ligne d'affrontement.

        ***

        « En avant ! Continuez à avancer ! »

        Malgré ce qu'il déclamait à tout bout de champ, la troupe de marines avançaient à un rythme beaucoup trop lent au gout du Colonel Komamuri. La pluie rendait la visibilité quasi nulle ; c'était du pain béni pour les assassins qui s'étaient chargés de ralentir le plus possible, l'avancer des marines. Malgré l'écrasante supériorité numérique, les hommes craignaient d'avancer dans les semi-ténèbres. Il n'y avait que les Pacifistas pour ouvrir de large couloir sécuriser à coup de rayon laser. On lui avait annoncé que Aizen arrivait pour superviser le coup de grâce. Et devant le peu de résultats qu'il était en train d'obtenir, Komamuri devinait quelques futures remontrances acerbes et mériter. Un de ces subordonnés s'approcha de lui.

        « Colonel, le lieutenant Colonel Lawblood souhaite vous parler. »

        « Quoi ? Qu'est-ce, qu'il veut celui-là ? Faites-le venir, mais je n'ai pas le temps de boire le thé avec lui. »

        ***

        L'officier d'élite de la marine et commandant du QG Aizen Hour approchait de la ligne de front. Komamuri n'était plus très loin. Les échos d'une avancée lente de ses troupes lui avaient été annoncés. Sans autres informations, il aurait ressenti une colère froide envers ses incompétents subordonnés, mais une autre nouvelle lui était parvenue. On lui avait signalé qu'au travers de la tempête, des observateurs avaient vu le dirigeable révolutionnaire piquer vers le sol. Il était surement endommagé. Aizen souriait intérieurement. Les révolutionnaires étaient complètement piégés. Les assassins ne faisaient que ralentir l'inéluctable.
          Dix heures que la poursuite durait. Heureusement, le temps étaient à l'avantage des révolutionnaires fugitifs. Mais au final, au gré d'éclaircies rares mais présentes, le navire de la marine les rattrapaient. Puis ils reprenaient l'avantage lorsque la pluie diminuait la vue des poursuivants.

          Dix heures qu'ils avaient quitté cette petite île en extrême urgence, sous le feu ennemi, oubliant le p'tit nouveau sur place. Depuis, ils n'avaient pas eu le temps d'aller le rechercher. Puis ils avaient reçu ce premier appel de l'assassin rencontré quelques semaines auparavant. L'assaut du QG de la marine avait désormais débuté, et Yukikurai comme Rafaello avaient rejoint les rangs révolutionnaires. Impossible pourtant de les rejoindre. S'ils s'étaient rendus sur place, leur navire aurait été immédiatement abordé par les marines.

          - De ce que je peux prédire, la météo va continuer d'osciller entre pluie et brèves éclaircies. On ne les sèmera pas à ce rythme-là.

          - Oh toi... Depuis quand tes prédictions sont justes.

          - Eh les gars, j'ai intégré des dizaines de trajectoires différentes en tenant compte de la météo et de directions aléatoires suivies par les marines pendant les grosses pluies, c'est-à-dire quinze pourcents du temps, et j'ai...

          - Et tu crois vraiment en tes hypothèses?

          - C'est un modèle évidemment. Il a ses limites comme tout...

          - Bon alors c'est pas fiable... Vieux mathématicien hors du monde. Comment on fait, alors? Est-ce que quelqu’un a une vraie idée fiable pour se débarrasser de ces gars plus collants qu'des ventouses de pieuvre?


          Ça discutait beaucoup, et ça n'avançait rien d'utile. Les mauvaises langues diraient que c'était comme à l'habitude avec les scientifiques. Pourtant, le café coulait à flots et plusieurs machines fonctionnaient en continu. L'événement qui débloqua un peu la situation, ce fut l'arrivée d'Hiroko, dans le réfectoire. Visiblement, y'avait toujours de la flotte dehors, elle était trempée.

          - Hirokoooo-chwwaaaaan! Notre sauveuuuuse!

          - Hihi, un peu de sérieux Kyky... Je viens de recevoir un nouvel appel de Raf. Apparemment, c'est quelque peu un fiasco au QG. Ils demandent une assistance d'urgence. Il va falloir trouver rapidement un moyen de détourner l'attention des marines suffisamment longtemps pour qu'on récupère les gens. Et vite, d'ici quinze minutes, on sera à l'arrêt.


          Quinze minute pour trouver un plan et le mettre en application. Les cerveaux se déchaînaient, les idées fusaient, toujours très vite réfutées. Très vite, il ne restait plus que dix minutes. Et il fallait agir...

          - Eh! Me souviens d'un truc... Yukikurai, lors de notre première rencontre, il avait balancé à l'eau un gros bloc de sodium pour faire une bombe... Toi, l'chimiste! T'as cinq minutes pour nous cristalliser du sodium pur à base du sel de l'eau salée! On emballera le sodium dans du papier. Dans l'eau ça se décomposera, et on peut déterminer le temps qu'il faudra pour que l'eau atteigne le sodium et provoque l'explosion. Gogogo!

          - Tout ça ne nous rendra pas le royaume de Dawn... Mais c'est la meilleure piste qu'on ait... J'y vais.


          Le chimiste partit directement travailler sur ses alambics, fours et béchers. Il fallait au moins qu'il fasse un kilogramme de sodium pour que ça produise une explosion capable de percer la coque. Et il fallait gérer les timing... Kyoshi calcula l'épaisseur de papier dont ils devaient enrober le sodium pendant que les gens cherchaient du papier dans les réserves. Fernande n'allait pas être contente qu'on vienne trifouiller dans ses stocks sans lui apposer dix signatures sur ses formulaires. À moins qu'elle ne dorme sous l'effet de l'alcool.

          ***

          L'île était en vue. Des kilomètres de falaises, un éperon rocheux. Cinquante mètres où quelques proies se retrouvaient à découvert. Heureusement, le temps rendaient leur ciblage compliqué pour les chasseurs.

          Sur le navire, tout était prêt. Il fallait que le paquet-cadeau touche l'eau à trente-et-un mètres, au plus, du bateau de la marine. Les calculs avaient tenu compte de la vitesse du navire, du temps de décomposition du papier, en prévoyant un temps d'immersion tel que le colis n'aurait pas eu le temps de trop couler. Ils avaient laissé les marines se rapprocher légèrement, de manière à être presque à portée de canon. Le colis était attaché à un boulet qui seraient envoyé devant la proue des poursuivants... Il était temps.

          Le boulet fusa, à travers le vent, la pluie. Et visa juste. Difficile de dire à dix mètres près, mais ça semblait juste. Dix secondes... Neuf... Huit...

          - LEVER LES VOILES! CHALOUPE À L'EAU DÈS QUE POSSIBLE!

          Sept... Six... Cinq... Quatre... Trois. Deux... Un... Zéro... Merde! Deux... Trois...

          FFFFFFFFFFFFFWOOOOOOOOOOOOSH!

          Ah ben voilà... Une énorme gerbe d'eau jaillit de sous l'arrière du navire qui tangua violemment sous le souffle. Sa direction resta chaotique quelques secondes, puis il ralentit. La vigie cria...

          - Y'a du mouvement sur le navire, chef! J'crois qu'c'est bon!

          - MOUAHAHAHAHAHAA! SAUTEZ MES PETITS, SAUTEEEEZ! Montrez vous aussi la panique...

          - Reste à savoir combien de temps ils mettront à colmater les brèches...


          La chaloupe s'en allait vers l'éperon, dans la pluie battante qui les dissimulait aux regards indiscrets... Ne restait qu'à espérer que tous les gens à récupérer seraient ponctuels et n'auraient pas peur de faire un plongeon d'un trentaine de mètre de haut.


          Dernière édition par Kyoshi Okabe le Jeu 27 Sep 2012 - 8:59, édité 1 fois
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          Il était là bas, se ruant comme les autres vers le combat, la puissance en plus, les scrupules en moins. Un soldat anonyme annonça sa venue. Malgré tout, Komamuri ne s’arrêta pas. Il poursuivit son avancée folle et Soren dut se faire violence pour le rattraper et pouvoir discuter un tant soi peu avec lui.

          « Colonel, nous sommes tous pressés aussi je ferai bref. Est-ce vous le commanditaire de ce massacre ? Certes les révolutionnaires sont nos ennemis, mais nombre d’entre eux se battent pour des convictions qu’ils vénèrent du plus profond de leurs âmes. Ce ne sont pas des assassins nés. »


          Le colonel semblait écouter distraitement les paroles de son subalterne, mais celui-ci espérait vraiment que ses mots aient un quelconque impact.


          « À quoi bon sacrifier tant de vies ? Nos alliés aussi ont subi de lourds dommages. La victoire a-t-elle un tel prix ? Pourrez-vous vous regarder dans la glace demain matin sans maudire ce visage de meurtrier que nous avons tous à présent ? »



          Soren connaissait déjà la réponse à toutes ces interrogations. Gagner, voilà tout ce qui importait. Les ressentiments devaient être masqués, les émotions contenues. La guerre, la vraie. Cependant...


          « Vous pouvez encore épargner des vies. Des vies qui seront jugées, des vies qui dans un futur pourraient peut être même sauver les nôtres. Vous êtes mon supérieur, je n’ai pas mon mot à dire, mais vous avez le pouvoir. Le pouvoir de sauver encore des pères de famille. Retirez à nos hommes le permis de tuer. Sur notre Mère toute puissante je vous en conjure. »


          Du coin de l’œil, sans ralentir sa course, le colonel regardait un pauvre fou amoureux d’une vie si chère, si précieuse, si pure. Il fallait tout de même du cran pour dévoiler son humanisme exacerbé en pleine bataille. Cependant...
            Le Colonel Konamuri fronça les sourcils en constatant le sens de la plaidoirie du lieutenant colonel. En arriver à un grade aussi élevé avec ce genre de sentiment, ça tenait du miracle. Les officiers apprenaient très tôt qu'on n'obtenait jamais des résultats probants sans casser des oeufs. Certes, Konamuri n'était pas un adepte de la justice impartial et certains mots du lieutenant colonel résonnaient en son coeur. Mais malgré son grade, il n'avait aucun pouvoir. Tout ce plan, tous ces ordres ; ils émanaient d'une seule et même personne. Et c'est justement cette personne qui marchait dans leur direction, un sourire en coin, ayant entendu le principal.

            « Lieutenant Colonel Lawblood. Vous me … décevez. »

            Le Commandant d'Élite Aizen Hour, chef du QG de South Blue dépassa l'officier. En terme de hiérarchie, le Commandant d'Élite est inférieur au lieutenant colonel, mais Aizen s'adressait à Lawblood comme un commandant s'adressant à un matelot. Comme un officier s'adressant à un homme trop simple d'esprit pour comprendre la façon de penser qui sied aux officiers de la marine. Il contempla la lisière de la pénombre où les marines s'engouffraient à corps perdu. Konamuri restait en retrait, conscient de la force du Commandant d'Élite. De plus, c'était lui le chef dans ce QG et pas même un vice-amiral aurait pu mener sa loi bien longtemps en la présence du commandant d'Élite. Les Élites ont ce désavantage qui fait souvent leur force.

            « Je souhaiterais vous faire part d'une révélation surprenante. J'ai longtemps observé les révolutionnaires, et ce qui m'est apparu quand j'ai tenté de qualifier cette engeance, c'est qu'ils n'étaient pas réellement des êtres vivants... Tous les êtres vivants en ce monde ont contribué au développement naturel d'un équilibre avec le reste de la société, mais les révolutionnaires, eux, sont différents. Ils s'installent quelque part, et multiplie leur terrorisme, ils multiplient leurs actes terroristes jusqu'à ce que toutes les règles fondamentales de la société soient anéanties, et leur seul espoir de réussir à poursuivre leur lutte aveugle, c'est de se déplacer jusqu'à un autre endroit …
            Il y a d'autres organismes en ce monde qui ont adopté cette méthode, vous savez lesquels ?.. Les virus. Les révolutionnaires sont une maladie contagieuse, le cancer de ce monde, ils sont … la peste. Et nous, nous sommes l'antidote. »


            Les mains dans le dos, Aizen se retourna et contempla Soren dans le blanc des yeux. Son regard d'acier ne transpirait aucune pitié. Il en était dénué, sauf en cet instant précis où sa pitié allait vers le lieutenant-colonel, coupable de ce qui serait être de la haute trahison pour un Élite : la lâcheté.

            « La victoire ne sera obtenue que lorsque la révolution aura été éradiquée. Pas avant. Chaque révolutionnaire qui pourrait s'échapper sera un révolutionnaire de trop qui fera régner un peu plus la terreur parmi les gens innocents. À partir de combien d'orphelins, de veuves, de veufs et de familles brisés allez-vous changer d'opinion quand la nécessité de les éliminer rapidement ? Il vous faut y réfléchir rapidement, lieutenant-colonel. »

            Son sourire s'étira sur son visage qui trahissait une joie fanatique de Justice absolue.

            « Tous les marines sur cette ile sont conscients des risques et sont déterminés à être la main de la Justice. Il semblerait que ce ne soit pas effectivement le cas de tout le monde. »

            Son regard devint mauvais. Le dégout s'empara de ses traits. Il tourna le dos à Soren.

            « Puisque vous vous sentez incapable d'effectuer votre devoir, allez à l'arrière de nos lignes voir ce qu'on fait ces révolutionnaires à de valeureux marines. Allez les réconforter avec vos naïves paroles. Allez les bercer de vos douces illusions. Nous, nous avons un monde à pacifier. »


            Et il s'avança sans jeter un regard en arrière, mais il fut brusquement arrêté par Konamuri qui venait de s'entretenir à l'écart avec un messager. Le colonel paraissait inquiet.

            « Le dirigeable ! Il est possible que sa chute soit calculée ! »


            Le visage de Aizen fut déformé par la haine. Son regard passa un instant sur Soren comme pour le réprimander de lui avoir fait perdre un temps dorénavant précieux. Un peu plus, et il aurait pu l'accuser d'être un traitre.

            Ils pensent pouvoir s'échapper ?! À l'attaque ! Attaque totale ! Pas de quartier ! »

            Son ordre fut relayé rapidement. Avec Aizen en tête de la troupe, les marines s'approchèrent des révolutionnaires à un rythme d'enfer, laissant le lieutenant-colonel Lawblood derrière.

              Apres avoir déglingué le certain "Janai" et m’être fait à mon tour déglingué par le célèbre Mandrake.Apres avoir ramassé mes armes (et mes hommes),je repartit sur les décombres de l"explosions demandant au "doc" de mon unité d’essayer de sauver les plus de personnes possibles quelque soit leur camp.

              Le laissant la je déambulai sur dans la ville en essayant de trouver des survivants, après avoir envoyé deux, trois autres "doc"et les avoir envoyé sur le lieux de l’explosion Il y avait des cadavres partout, tant de morts unutiles d'un coté des hommes se battant simplement pour rendre le monde plus juste et de l'autre des hommes faisant simplement leurs devoirs,qui étaient les bons qui étaient les mauvais ? Mais étais se aussi simple .Un marin me trouva éssouflé.

              essieurs votre coéquipier des Dogs semble avoir besoin d'aide...suivez moi.

              En s'approchant j'entendis des éclats de voix,un homme criat qu'il fallait éradiqué tous les révolutionaires,n'en laissé aucun.Je dis à l'homme qui m'avait accompagné de transmettre le message à mes hommes fallait sauver les pauvre gars d'en face.
              Je le suivis et j'arrivai sur un Soren décontenacé. et assistai au massacre fait par d'autres marins.

              -quel gachis...tant de vies pour rien.
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              Sonné. Voilà à peu près comment n’importe quel homme aurait été après la rouste verbale qui venait de déferler.
              Sonné. Voilà à peu près comment Soren se trouvait à présent, les yeux hagards, le regard vide, la bouche entrouverte.

              Aizen Hour, le cerveau de l’opération, un homme que même le colonel Komamuri ne pouvait arrêter. Un guerrier sans cœur, un sociopathe rompu à l’art du combat, dénué de sens commun. Il n’était pas forcément en tort. Il était l’exemple même d’un étendard taillé dans le diamant mais sali par les rejets d’une communauté. Il était la face sombre de la marine, celle que son subordonné voulait emprisonner dans un écrin indestructible.

              Cette partie là, avilie et inconsciente, il ne pouvait pas la détruire. Elle se trouvait à présent bien trop près du cœur de chaque victime pour l’amputer sans plus de cérémonie. Non, il fallait tout refaire à la surface. Changer la mentalité d’un ordre entier. Sans renier les bienfaits qu’un Harvey Dent avait pu procurer. Mais comment un homme esseulé pouvait-il décemment changer cela ? Au delà d’un esprit cultivé, d’une âme brillante, une vérité demeurait : il n’avait que deux bras. Qui ne pouvaient décemment pas porter un si lourd fardeau tout seul.

              Yamamoto se chargea d’éclairer son esprit embrumé. Il avait un équipage qui luttait pour des valeurs. Des valeurs qui avaient des failles bien entendu. Mais qui réunissaient un groupe autour de leaders charismatiques, portés par un capitaine sans peur. Oui il n’était pas tout seul, tant de gens en ce monde voulaient aussi changer les choses. Il s’était fait une promesse quelques mois plus tôt. Il allait devenir fort. Assez pour que tous ses détracteurs soient forcés de jeter un coup d’œil à ses propositions. Devenir un fer de lance sans se renier, voilà ce qu’on pouvait appeler un challenge de taille.


              « Yama, tout sera bientôt fini, prépare tes hommes, nous n’allons pas tarder à partir. Et ne me suis pas. Pas cette fois. »



              Il fonça vers le lieu où les lueurs de la liberté le conduisirent. Il était et resterait un fidèle marine. Bien entendu. Mais il allait changer tout cela, il allait modifier une structure rongée par le vice pour faire se dresser un arbre magnifique, sain et pur. Quelques désobéissances n’y changeraient rien, sa Mère lui pardonnerait. Elle comprenait, comme d’habitude.
              Au fin fond des bas-fonds des tréfonds, le sang continuait de perler pour empoisonner un sol déjà au bord de l’agonie. Les révolutionnaires ne devaient pas être traités comme du bétail, ils restaient de fiers soldats égarés, marchant sur un fil invisible, arpentant un chemin sinueux. Mais avec un retour possible. La destruction elle n’engendrait que la destruction.

              Il rejoignit un flot d’hommes en première ligne. Aizen Hour et Komamuri étaient plus à l’est. Ils n’avaient pas de réel champ de vision de ce côté là. Il allait en profiter. L’air de rien.
              Se mettant en hauteur, il harangua la foule de soldats qui déversait sa rage vers un ennemi commun. En quelques secondes il put obtenir un semblant de silence.


              « Mes amis, mes frères, c’est la dernière ligne droite. En l’honneur de la Marine je vous demande de vous tenir debout ! Fiers et forts ! N’oubliez pas qui nous sommes ! »


              La plupart des soldats se tapèrent sur le cœur. Les paroles d’un haut gradé redonnaient toujours de l’espoir. Et du courage.


              « Nous avons perdu trop de nos fils, trop de nos pères, trop de nos frères. Ensemble, levons nos armes, et finissons ce que nous avons commencé ! »


              On dit que les choses ne marchent pas deux fois de suite. Pourtant quelquefois, le jeu en vaut la chandelle. Et la chandelle brûle très bien.
              Comme un seul homme, tous les guerriers levèrent leur arme. Comme un seul homme ils regardèrent tous celle que le lieutenant-colonel tenait au bout de son bras. Comme un seul homme ils furent tous sublimés devant les couleurs chatoyantes d’une Carlyle qui allait se mettre au travail.
              Ils foncèrent alors tous... dans la mauvaise direction. La dague illusoire avait fait effet, les sens avaient été altérés et grâce à Déesse l’effet fut immédiat.
              Cette percée eut comme conséquence l’entassement d’un grand nombre de soldats, s’emmêlant, tombant à la renverse devant l’affluence d’une partie de l’unité principale. La pluie continuait de couler, personne ne savait ce qui s’était vraiment passé.

              Personne ? Au loin, Jonas Mandrake semblait regarder le héros qui tentait un cessez-le-feu subtil. Avait-il compris quelque chose ? Il y avait plus important pour l’instant.
              Une partie des troupes perdit donc un temps considérable. Un temps qui fut mis à profit par les adversaires qui prirent de l’avance. Pourquoi ces hommes s’étaient-ils précipités dans la mauvaise direction ? Après un tel discours passionné ? Pas de preuves, pas de coupable, Soren rangea sa chérie. Après tout, une simple lame n’avait sans doute pas de tels pouvoirs.
                -Yama, tout sera bientôt fini, prépare tes hommes, nous n’allons pas tarder à partir. Et ne me suis pas. Pas cette fois

                Il jeta un coup d'oeil au sadique et s’élança dans la mêlée et commença un discours, je me détournai assez vite devinant ce qu'il allait faire.

                "Fais pas de connerie"

                Je me retournai et tombai sur un homme un couteau à la main, sans doute un révolutionnaire n'ayant pas fui assez tôt, je lui décrochai une droite avant qu'il ne puisse me pointer et l'envoya bouler à quelques mètres, faut pas faire chier un forgeron (Il est pas si fort que ca finalement le Mandrake).

                Un de mes gars parlaient à ceux qui étaient inconscient.

                -...Et donc Yama désarma Mandrake qui le désarma à son tour il se battirent furieusement, à la fin il envoya valser Yama et tomba à genoux larmoyant.

                -T'en as pas marre de raconter des conneries ?


                -Non

                je retournai voir le reste de mes hommes qui avait fais pas mal de soin à tous les survivants de l'explosions qui qu'ils soyent.Un de mes gars avala la clé des menottes suite à un sarcasme.

                J'enlevai mon propre manteau et l'envoyai à un de mes hommes.

                -On rentre à la maison les gars

                -Ton bras !

                -Ah oui j'avais oublié
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                Yukikurai et le groupe de révolutionnaire qui le suivait, avaient rattrapé au fur et à mesure d’autres des leurs qui se rendaient vers le point d’extraction. Le groupe qui avançait, avait considérablement grossis ce qui facilitait quelque peu leur fuite. Les valides qui rattrapaient les blessés, leur offraient une épaule pour s’appuyer et faciliter la progression. Au front de la fuite, il y avait des hommes qui faisaient le ménage en ouvrant le passage de la retraite. Ce qui fit le plus grand bien au moral des troupes, c’est la vue de l’ombre du dirigeable qui se distinguait de plus en plus derrière la pluie. Il se rendait bien au point d’extraction. A la vue de leur salut, la plus part des hommes furent boosté. Chacun se disant plus que quelques centaines de mètres et ils seraient à l’abri. Ils allaient enfin quitter cet enfer d’eau, de boue et de sang. Même le ciel pleurait cette tragédie avec force.

                Yukikurai, une fois que ses coéquipiers se retrouvèrent en sécurité au milieu du groupe qui avançait, se laissa redescendre vers l’arrière. En effet, c’était à l’arrière que c’était le plus dangereux. Les marines tentaient de les rattraper dans leur fuite effrénée. Quand un groupe de trouffion sortait du brouillard un peu par hasard juste à proximité des fuyards, Yuki profitait de leur surprise pour les ralentir et en mettre quelques-uns au tapis. Il se propulsait vers eux, utilisait son arme pour porter un Tenshi Kage sur un ou deux hommes. Puis, il distribuait quelques pains et quand ils reprenaient leurs esprits et tentaient de l’attaquer. Il se soustrayait à leur lame en tourbillonnant grâce à son Kitai et repartait comme il était venu, laissant derrière lui un groupe de soldat qui ne comprenait pas ce qu’il venait de se passer.

                Alors qu’il regagnait l’arrière du peloton après avoir donné un peu plus de temps à ses congénères, il vit une silhouette étrange qui se dirigeait pas dans la direction. Peut-être des marins qui retournaient à l’arrière vers la base, mais ce qui intriguait Bakasaru c’est qu’il se dirigeait vers la falaise et non le centre des terres. Vu que comme par magie, une partie des poursuivants avait changé de direction, offrant un répit supplémentaire aux révolutionnaires, Yuki sans vraiment s’en rendre compte obliqua en direction de l’ombre qu’il avait vue. Plus il se rapprochait, plus il avait le sentiment d’avoir bien fait. Il reconnut bien tôt la démarche de quelqu’un qui épaule un blessé qui a dû bien morfler. Celui qui était porté avait des habits qui faisaient penser à celui d’un assassin et Yukikurai n’en connaissait qu’un seul, Rafaelo Di Auditore. Il accéléra le pas pour arriver à portée de voix.

                « Hé ! Hého ! Qu’est-ce que vous faites ? C’est pas la bonne direction ! Le dirigeable est plus loin, par là. Rafa qu’est-ce que tu fous ? »

                Rafaelo ne sembla pas réagir et quant à la fille qui le portait, elle se retourna pour évaluer la menace et ne dut pas voir en notre bon forgeron une grande menace, car elle repartit en avant comme si de rien n’était. Yuki se rendit compte en pointant du doigt le dirigeable que celui-ci venait de se poser et que les premiers révo embarquaient. C’est vrai qu’à la vitesse où le duo avançait, il leur faudrait trop longtemps pour rejoindre le haut de la colline où était le point d’extraction. Ce n’était cependant pas une raison de vouloir se jeter de la falaise plutôt que de se faire prendre.

                Bakasaru les rattrapa, en effet, avec une facilité déconcertante. Il put ainsi constater que Di Auditore avançait en pilote automatique. Ce qui expliquait la lenteur de leur avance. Seules ses jambes semblaient fonctionner, il ne réagit pas aux questions qu’il venait de lui poser. En plus, il avait semble-t-il perdu une partie de son bras. Alors qu’ils aperçurent la falaise qui se dressait à une vingtaine de mètres, Yukikurai put voir en tournant la tête que le front des marines se rapprochaient dangereusement d’eux. Ils avançaient avec plus de vitesse et de conviction comme si leur leader c’était joint à eux pour le coup de grâce. Juste devant cette vague, comme surfant devant elle, il y avait un homme à la longue chevelure rousse qui le caractérisait. Mandrake fonçait dans leur direction avec quelqu’un sur son épaule.

                * Est-ce bien Mandrake ? Pourquoi vient-il dans cette direction ? Qui porte-t-il sur son dos ?*

                A peine avait-il eu le temps se poser ces questions qu’avec sa vitesse incroyable Mandrake était déjà à leur hauteur.

                « Tiens gamin ! Porte le, deux secondes et continue à avancer vers la falaise. »

                Sans plus de cérémonie, Yuki se retrouva avec le corps de Janai entre les bras. Il glissa son bras sous son épaule et avança péniblement en direction de la falaise. Si Jonas l’avait dit c’est qu’il devait avoir un plan. Voilà pourquoi Rafaelo allait dans cette direction, un conseil de Mandrake ne se refuse pas.

                « Et ! Mais tu es menotté. C’est pour ça que ça marche pas quand je mets ton bras au-dessus de mon épaule, moi ? Bon tant pis ça va pas être confortable, mais on a pas le choix. »

                Ils s’arrêtèrent et Yukikurai prit Janai sur son épaule comme un sac à patate. Il reprit son chemin en se demandant à quel point Mandrake était puissant, parce qu’il pesait son poids le Reizon. Jonas, lui, le portait et courrait à une vitesse que même au meilleur de sa forme le jeune homme ne pourrait atteindre. Tout ça pour dire qu’il n’avait pas plus vite Shainess et Rafaelo à présent.

                Le grand Mandrake, lui, se retourna et avec quelque coup de pied et de poing envoya une série de lames d’airs qui vinrent stopper l’avancée de la marine. Pas définitivement, mais au moins le temps que tout le monde atteigne le bord de la falaise.


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                "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
                • https://www.onepiece-requiem.net/t2613-fiche-de-yukikurai
                • https://www.onepiece-requiem.net/t2519-bakasaru-yukikurai-presentation-terminee
                Tout le monde était là. Tous ceux qui avaient pu en réchapper s'étaient regroupés autour du leader révolutionnaire qu'était Jonas Mandrake. Simple soldat ou assassin expérimenté, ils comptaient tous sur lui. Et Jonas ne faisait pas défaut à leur confiance. Avec une puissance inhumaine, il tenait à l'écart le gros des troupes de la marine alors que certains contingents étaient visiblement perturbés par des problèmes dans la chaine hiérarchique. Le révolutionnaire prit cela à son compte en imposant sa force aux autres contingents, mais ces derniers approchaient à grands pas. Il pouvait même voir le commandant Hour au loin. Bientôt, ils seraient sur eux.

                Mais c'était déjà trop tard. Mandrake se retourna un instant et sa bouche découvrit un sourire satisfait. Au bord de la falaise, les derniers révolutionnaires sautaient à bord du dirigeable qui était descendu avec la plus grande des discrétions, simulant sa manœuvre par quelques fumées faisant croire à diverses avaries graves. Sur sa droite, il ne restait plus qu'un groupe de révolutionnaire constitué de Janaï blessé, de la Ciphel Pol, de Rafalo et du jeune Yukikurai qui s'occupaient de Janaï. Il était temps pour eux de monter à bord, mais l'assassin lui indiqua, via la Ciphel Pol, qu'ils avaient un autre moyen de fuite. Dans un sourire, il indiqua le bas. Mandrake n'hésita pas. Il avait pleinement confiance en Rafeolo. D'un mouvement de main, il indiqua aux hommes du dirigeable de décoller, ce qu'ils firent rapidement tout en maitrisant l'engin malgré les fortes bourrasques de vent. Il continua sa défense héroïque jusqu'à ce que le dirigeable soit bel et bien parti ; les boulets ne pouvaient plus lui causer de dégâts importants. Le moment était donc venu pour lui de s'échapper. Lançant une dernière lame d'air, Mandrake s'approcha de la falaise et découvrit une barque au côté d'un navire de la marine. Il nota le chemin le plus facile d'accès avant de se retourner vers les autres.


                « Je prends Janaï. Sautez après cinq secondes après moi, à flanc de montagne. Janaï, je vais avoir besoin de toi. »

                « Tu peux compter sur moi, frère. »


                Une ultime lame d'air et Mandrake attrapa sans ménagement son coéquipier qui serra les dents pour ne pas gémir de douleur. Sans se retourner, le leader révolutionnaire sauta dans le vide. La chute fut rapide et ils parcoururent une vingtaine de mètres jusqu'à une petite terrasse rocheuse et en pente vers l'extérieur. Mandrake encaissa le choc de la chute tandis que Janaï, qui avait clairement compris les intentions de Jonas, posa la main sur le sol. En un instant, la terrasse entière devint un matelas. Jonas sauta alors vers la barque qui n'était plus si loin et il arriva dessus en la faisant presque chavirer. Il déposa Janaï dans les bras d'un révolutionnaire tandis qu'il constatait que les autres évadés atterrissaient bien sur le matelas improviser pour rebondir dans leur direction. Mandrake sauta pour attraper Rafaeolo qui était blessé, mais Yukikurai tomba directement dans la flotte. Heureusement, ils ne mirent pas longtemps à le récupérer. Mandrake jeta un regard vers Rafaelo.


                « Frère, si tu pouvais ... »


                L'assassin sourit et répondit à Mandrake par les actes. Un nuage de fumée s'éleva tout autour de lui, gagnant progressivement les bords de la falaise et le bateau, produisant un brouillard opaque pour les marines qui arrivaient alors en haut de la falaise.

                Pour Aizen Hour, c'était une scène d'horreur qui s'installait devant ces yeux. Les révolutionnaires partis. Mandrake disparut. Il maudissait déjà ces troupes de leur lenteur. Il se maudissait de sa certitude. Des têtes allaient tomber pour ce fiasco. Il les ferait payer. Tous. Tous ceux qui avaient fait capoter ce plan. Il devait y avoir des traitres. Forcément. Pour l'heure, le commandant d'Élite hurla d'un cri empli de rage et de haine. Et ce fut enfin le cri synonyme de victoire pour tous les révolutionnaires qui l'entendirent.

                Près du bateau qui les récupérait, Mandrake regarda une dernière fois l'ile avant de se retourner vers son ami Janaï qui souriait toujours dans la purée de pois. Il lui serra l'épaule, fraternellement.


                « Rentrons chez nous. »

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