Les histoires de croix sur les cartes, d'ongles encrassés de terre retournée et de coffres qui présagent fortune et mutinerie au sein des équipages de forbans, ça a toujours été une composante du folklore pirate. Dans tous ces racontars, ces rumeurs, ces visions de poivrots, il y en a une qui accorde tout le monde et a tant suscité les convoitises qu'aucune herbe l'a le temps de pousser sur cette terre constamment labourée. Ce morceau de caillasse qui était jadis une simple montagne au milieu de nulle part a pris le nom de celui qui l'a épousée quand il y a enfoui son immense fortune. L'île du Capitaine John.
Johnny a fait venir ici des centaines de milliers de personnes, et pas que des pirates. Au début ouais, c'étaient des criminels qui venaient ici. Faut dire que c'était une bonne planque et que les clébards ont plantés leurs os ici depuis quelques millénaires. Alors quand Johnny y a entreposé la pièce maitresse avant de claquer, t'imagines bien que les chiens se sont mis à chercher leur os dans les trous des autres. Sais pas comment c'était hiérarchisé à l'époque pour ne pas finir en carnage, mais la dernière cachette a fait couler du sang et s'entretuer plus d'un équipage. Les mecs devenaient dingues, c'est comme si on annonçait que la pierre épiscopale se trouvait dans ton jardin. T'aurais beau mettre des barbelés et tirer sur la fouler, la taupinière se mettrait en marche. C'est ce qui est arrivé ici. Les coffres ont appartenu aux premiers qui les trouveraient, tu pouvais graver tes initiales sur le cadenas, plus personne n'en n'avait rien à foutre. Ce gros coffre fort naturel a sombré et la montagne a pris la forme des cranes qui la couvraient. C'est ce que disent les bardes en tout cas, t'auras capté qu'il y a de métamphore là-dedans.
Quand les pirates en ont eu marre de se crever la panse pour quelques ronds, ils se sont barrés. Les coffres restants appartiennent à des rogers disparus et ce sont les civils et parias qui se sont mis à gratter pour leur fortune. Aucun n'a fini couvert d'or, du coup on a gardé l'histoire du Capitaine John comme un genre de symbole graalique que seuls les plus pieux s'évertuent encore à vouloir trouver. Un chose est sûre: Dieu existera cette semaine.
Fin aprem, début de soirée. Alors que le soleil file sous le drap de l'horizon sans se douter que sa donzelle est impatiente d'exposer sa lune à qui pointera du nez, des cris de joies saturés d'endorphine jaillissent de l'une des galeries. Alucard, un pirate dont la prime ferait un beau coffre pour els lieux, déclare avec quelques mineurs affiliés qu'il a découvert un coffre immense, grand comme une pièce et qu'il faut atteler des dizaines de coffres vides pour transporter le magot. Quelques mineurs dont barrage dans l'entrée de la galerie. Ils privatisent le couloir au nom de la Légion et quiconque osera passer la sécurité devra se frotter au pirate. Alucard est très connu aux Blues, mais sa réputation coule aussi sur Grandline depuis qu'il a massacré tous les habitants de Baterilla. Les mineurs ne forcent pas le passage, mais les langues se délient. Certains, frustrés de voir le trésor qu'ils estiment promis à eux-mêmes, trahissent humainement le secret des dieux pour filer vers une autorité jugée plus juste et partageuse: la Marine. "On a trouvé le trésor de John" disent-ils. Les gradés veulent des précisions, incrédules dans un premier temps. Puis le nom de la Légion tombe, ainsi que celui de Yukiji. Des étrangers reconnus pour leurs oppositions à la marine, c'en est trop. Qu'ils fassent escale, pourquoi pas. Il est délicat d'attaquer tout criminel en ces lieux où l'autorité n'a qu'un contrôle minime, surtout quand il s'agit de tels arrivants. Mais qu'il filent avec la raison de leur présence en ces lieux hostiles comme ça, par pur caprice divin, c'est intolérable. Les trois lieutenants albinos s'affairent. Les unités sont hâtées et les armes se saisissent dans une frénésie qui ne peut être due qu'à l'appel des sirènes d'or. Le Commandant n'en fait partie. pendant ces événements, il dort, encore et toujours. L'un des Lieutenants albinos consacre de précieuses minutes à vouloir le réveiller du bon pied tandis que les deux autres, épées plus brillantes que jamais, foncent dans les galeries avec deux grosses unités anti-émeute. L'objectif de la marine est d'éloigner mineurs et légionnaires afin de privatiser à leur tour le boyau où siège la légende qui fait des Edmond Dantès des comtes de Monte-Cristo.
Quand le gros des troupes dépêchées s'est introduite dans la zone de Yukiji, un énorme pierre scelle l'issue, une pierre que seul un puissant pirate ou deux puissants lieutenants pourraient avoir une chance d'ôter. Emmurés vivants dans un boyau obscur, les hommes en blancs auront pour tout éclat dans les yeux le reflet de la lame d'Alucard et ne crouleront que sous le poids des éboulement qu'il provoquera.
Moi, après avoir posé le gros rocher, je me tourne vers les troupes restantes. Fait assez noir et je fais la taille du couloir, la panique ne tarde pas à les gagner. L'un d'eux tente quand même de m'ajuster, mais je fais trembler le sol d'un pas combattif au point qu'il tire à côté. Pas le temps de recharger pour lui, un peton de quasi un mètre le compresse contre la roche et garantira à mes prochaines enjambées des morceaux rouges et fragments d'os. Ma grosse paluche noire d'ombres fauche les trois de la première ligne et les colle aux murs. Ca éclabousse et fait tomber des gros paquets de viande qu'on peut vaguement identifier s'ils sont reliés à des godasses. La terreur les gagne, le minotaure qui leur fait face est la vengeance de John, le châtiment de l'avarice, le courroux du dahaka.
Ils flottent.Ils flottent tous en bas.
Quand les humains parviennent à la lumière de la lune, leurs uniformes poisseux sont moins blancs que leurs yeux vide de toute raison. Monstre plus souvent mais aussi minotaure, homme cornu ou démon, tous les qualificatifs y passent. Le descriptif parvient aux oreilles du troisième Lieutenant, dernier frères albinos libre. Ses ordres sont clairs, la Légion les a piégés. Faisant confiance à ses deux sangs liés dans les mines pour s'occuper de la menace, il rassemble ses unités en vue d'une vague unique et implacable vers le navire des révolutionnaires. Si leur véhicule de transport est détruit, ils ne pourront fuir. A cette heure, le Lieutenant ignorait qu'on ne comptait pas sur autre chose qu'une totale annihilation de leurs forces.
Johnny a fait venir ici des centaines de milliers de personnes, et pas que des pirates. Au début ouais, c'étaient des criminels qui venaient ici. Faut dire que c'était une bonne planque et que les clébards ont plantés leurs os ici depuis quelques millénaires. Alors quand Johnny y a entreposé la pièce maitresse avant de claquer, t'imagines bien que les chiens se sont mis à chercher leur os dans les trous des autres. Sais pas comment c'était hiérarchisé à l'époque pour ne pas finir en carnage, mais la dernière cachette a fait couler du sang et s'entretuer plus d'un équipage. Les mecs devenaient dingues, c'est comme si on annonçait que la pierre épiscopale se trouvait dans ton jardin. T'aurais beau mettre des barbelés et tirer sur la fouler, la taupinière se mettrait en marche. C'est ce qui est arrivé ici. Les coffres ont appartenu aux premiers qui les trouveraient, tu pouvais graver tes initiales sur le cadenas, plus personne n'en n'avait rien à foutre. Ce gros coffre fort naturel a sombré et la montagne a pris la forme des cranes qui la couvraient. C'est ce que disent les bardes en tout cas, t'auras capté qu'il y a de métamphore là-dedans.
Quand les pirates en ont eu marre de se crever la panse pour quelques ronds, ils se sont barrés. Les coffres restants appartiennent à des rogers disparus et ce sont les civils et parias qui se sont mis à gratter pour leur fortune. Aucun n'a fini couvert d'or, du coup on a gardé l'histoire du Capitaine John comme un genre de symbole graalique que seuls les plus pieux s'évertuent encore à vouloir trouver. Un chose est sûre: Dieu existera cette semaine.
Fin aprem, début de soirée. Alors que le soleil file sous le drap de l'horizon sans se douter que sa donzelle est impatiente d'exposer sa lune à qui pointera du nez, des cris de joies saturés d'endorphine jaillissent de l'une des galeries. Alucard, un pirate dont la prime ferait un beau coffre pour els lieux, déclare avec quelques mineurs affiliés qu'il a découvert un coffre immense, grand comme une pièce et qu'il faut atteler des dizaines de coffres vides pour transporter le magot. Quelques mineurs dont barrage dans l'entrée de la galerie. Ils privatisent le couloir au nom de la Légion et quiconque osera passer la sécurité devra se frotter au pirate. Alucard est très connu aux Blues, mais sa réputation coule aussi sur Grandline depuis qu'il a massacré tous les habitants de Baterilla. Les mineurs ne forcent pas le passage, mais les langues se délient. Certains, frustrés de voir le trésor qu'ils estiment promis à eux-mêmes, trahissent humainement le secret des dieux pour filer vers une autorité jugée plus juste et partageuse: la Marine. "On a trouvé le trésor de John" disent-ils. Les gradés veulent des précisions, incrédules dans un premier temps. Puis le nom de la Légion tombe, ainsi que celui de Yukiji. Des étrangers reconnus pour leurs oppositions à la marine, c'en est trop. Qu'ils fassent escale, pourquoi pas. Il est délicat d'attaquer tout criminel en ces lieux où l'autorité n'a qu'un contrôle minime, surtout quand il s'agit de tels arrivants. Mais qu'il filent avec la raison de leur présence en ces lieux hostiles comme ça, par pur caprice divin, c'est intolérable. Les trois lieutenants albinos s'affairent. Les unités sont hâtées et les armes se saisissent dans une frénésie qui ne peut être due qu'à l'appel des sirènes d'or. Le Commandant n'en fait partie. pendant ces événements, il dort, encore et toujours. L'un des Lieutenants albinos consacre de précieuses minutes à vouloir le réveiller du bon pied tandis que les deux autres, épées plus brillantes que jamais, foncent dans les galeries avec deux grosses unités anti-émeute. L'objectif de la marine est d'éloigner mineurs et légionnaires afin de privatiser à leur tour le boyau où siège la légende qui fait des Edmond Dantès des comtes de Monte-Cristo.
Quand le gros des troupes dépêchées s'est introduite dans la zone de Yukiji, un énorme pierre scelle l'issue, une pierre que seul un puissant pirate ou deux puissants lieutenants pourraient avoir une chance d'ôter. Emmurés vivants dans un boyau obscur, les hommes en blancs auront pour tout éclat dans les yeux le reflet de la lame d'Alucard et ne crouleront que sous le poids des éboulement qu'il provoquera.
Moi, après avoir posé le gros rocher, je me tourne vers les troupes restantes. Fait assez noir et je fais la taille du couloir, la panique ne tarde pas à les gagner. L'un d'eux tente quand même de m'ajuster, mais je fais trembler le sol d'un pas combattif au point qu'il tire à côté. Pas le temps de recharger pour lui, un peton de quasi un mètre le compresse contre la roche et garantira à mes prochaines enjambées des morceaux rouges et fragments d'os. Ma grosse paluche noire d'ombres fauche les trois de la première ligne et les colle aux murs. Ca éclabousse et fait tomber des gros paquets de viande qu'on peut vaguement identifier s'ils sont reliés à des godasses. La terreur les gagne, le minotaure qui leur fait face est la vengeance de John, le châtiment de l'avarice, le courroux du dahaka.
Ils flottent.Ils flottent tous en bas.
Dernière édition par Minos le Sam 4 Fév 2012 - 4:36, édité 1 fois