Les choses s'enveniment. Au début, tout se passe bien. Une intervention de routine, ou presque. Se lever le matin pour honorer son uniforme du côté de Las Camp, c'est laisser tomber quelques gouttes de chlore dans une fosse sceptique. Mais il faut le faire et Hadoc agit sans lassitude ni résignation.
L'affaire du moment est une opération coup de filet. On réunit une bande de poissons dans un mêmebocal et on vide l'eau. Parmi les noms des interpelés, il y aura comme d'habitude des rusés qui dégotent un alibi, graissent les bonnes pattes ou obtiennent une peine avec sursis, tant la société a besoin d'eux pour évoluer. Mais il y aura aussi des nouveaux, des têtes inconnues, des étoiles montantes et des données en plus pour le service d'archives. D'habitude, on laisse Hadoc mener son affaire, jouer les blancs et remporter la partie sans trop de résistance. Aujourd'hui, l'adversaire du marine est le dieu du Changement et c'est à son tour de placer ses pions.
Une minute, une minute, c'est quoi ce bordel ? Qui est le responsable ?
Cette voix est celle du petit homme au sang partiellement originaire d'Alabasta qui pénètre dans la pièce avec une seconde vague de marines agissant comme si c'étaient eux qui venaient de lancer l'opération. Puisqu'il demande à parler au responsable, Gharr se démarque et lui fait face.
H:Colonel Hadoc, de la 407ème division de la Marine.
S: Et je suis le Commandant Seveda de la 80ème. Que faites-vous ici au milieu de ces messieurs Colonel ?
H: Nous procédons à une arrestation de masse, vous voulez participer ?
S: Vous plaisantez Colonel ? Je n'ai reçu aucun rapport concernant cette opération, encore moins la présence d'une autre division à Las Camp. Le Lieutenant-Colonel Gilroy a-t-il connaissance de votre présence ?
H: Négatif, mais je m’apprêtais à le contacter.
S: Ne vous donnez pas cette peine, je le ferai. dites-moi plutôt pourquoi vous pensez ses hommes criminels ?
H: ...
Commandant, avez-vous une visière rabaissée au point de ne pas voir de ring, de l'argent salle et ce qui ressemble à une réunion de criminels dans un endroit clandestin ?
"Un club privé, Colonel" affirme un homme aux costume et cheveux argentés. Il fouille un bref instant dans sa poche et tend un papier que consulte Gharr avant de le remettre à Seveda.
H: La papier de cette attestation vous appartient certainement plus que les billets qui ont servis à vous l'offrir.
F: Antonio Forelli, concessionnaire, brocanteur et agent immobilier. J'officie également en tant qu'avocat dans un cabinet privé, mais l'un de vos hommes vient de juger et condamner à mort mon client.
H: Quel amour des études monsieur Forelli, vous aurez droit à un examen supplémentaire dont la matière sera votre activité professionnelle des trente dernières années.
S: Colonel, vous n'êtes ni habilité à enquêter ici sans l'accord du Lieutenant-Colonel, ni en droit de proférer des menaces envers l'un de nos plus respectables concitoyens. A moins bien sûr que vous ne soyez un marine d'élite, ce qui serait une nouvelle fraiche pour ne pas être portée à ma connaissance.
Gharr fixe le Commandant avec mépris. Il est grotesque et se réfugie derrière quelques lois pour en violer d'autres. Se tournant vers Forelli, il ironise.
G: On dirait que vous aussi possédez un avocat. Commandant, faites sur moi un rapport diffamant si cela vous plait, les supérieurs devront trancher lorsqu'y sera couplé un compte rendu de vos agissements et les soupçons de corruption qu'ils veulent éviter, surtout dans une si grande ville. Ma signature en bas à droite devra leur rappeler l'identité d'un Colonel qui ne crie au loup que quand il en a reçu la morsure.
De fait, les loups sont en meute.
F: Colonel Hadoc, je ne tiens pas à être responsable de querelles entre services. Prenez les identités des gens présents et convoquez les au poste de la Marine dans les prochains jours. Ils collaboreront et vous aurez tout le temps nécessaire pour tirer les choses au clair.
Le marine honnête fixe les gens qui l'entourent. Il fait mine de ne pas reconnaître Judge qui peiner à rester conscient après son combat. Son oeil s'arrête sur l'autre combattant, visiblement très populaire sans pour autant être célèbre. Il demande à ce qu'on le réveille. Forelli sourit, songeant que cet acte est une façon de vouloir effacer les traces de son passage et présage sa fuite. En réalité, ce temps d'arrêt permet juste de construire une proposition faite à tous les criminels rassemblés.
H: Tirer les choses au clair, idée adoptée. Mais je suis volontaire pour travailler tard dès ce soir et éviter à tout ce monde d'interminables démarches et convocations. Le profil de votre établissement rend ma présence et tout ce que je pourrais découvrir caduques, puisque mes méthodes demeurent illégales. S'il était légitime que je sois là, les choses seraient différentes. Confirmez-vous Maître Forelli ?
F: Ce sont les lois.
H: Alors concluons dès à présent, que je puisse reprendre mon travail. L'un de vous m'a appelé par escargophone il y a une heure. Il m'a parlé d'un combat clandestin et de paris. Je lui ai répondu que ça ne pesait pas bien lourd, suite à quoi il a affirmé son envie de témoigner contre ces criminels. Il se savait en danger ce soir et requérait la protection de la Marine jusqu'à ce qu'il témoigne. Ce témoin n'était pas certain de ne pas avoir reconnus certains marines en civils parmi les clients, alors je n'ai pas pu avertir les autorités locales de cette descente. Il en allait d'une question de sécurité.
Ce témoin s'est engagé à témoigner et à me venir en aide d'un bout à l'autre de l'affaire et en échange je lui ai promis de toucher le tiers de la prime des criminels arrêtés qui devait normalement revenir aux marines. Quelques millions à vue d'oeil. Cela suppose également qu'il doive quitter cette ville à jamais pour éviter les représailles, mais il est certain que je lui ai affirmé que mon équipage s'occuperait personnellement de le conduire à la destination de son choix, fut-elle Grandline.
Avec qui ai-je eu cette conversation ?
L'affaire du moment est une opération coup de filet. On réunit une bande de poissons dans un mêmebocal et on vide l'eau. Parmi les noms des interpelés, il y aura comme d'habitude des rusés qui dégotent un alibi, graissent les bonnes pattes ou obtiennent une peine avec sursis, tant la société a besoin d'eux pour évoluer. Mais il y aura aussi des nouveaux, des têtes inconnues, des étoiles montantes et des données en plus pour le service d'archives. D'habitude, on laisse Hadoc mener son affaire, jouer les blancs et remporter la partie sans trop de résistance. Aujourd'hui, l'adversaire du marine est le dieu du Changement et c'est à son tour de placer ses pions.
Une minute, une minute, c'est quoi ce bordel ? Qui est le responsable ?
Cette voix est celle du petit homme au sang partiellement originaire d'Alabasta qui pénètre dans la pièce avec une seconde vague de marines agissant comme si c'étaient eux qui venaient de lancer l'opération. Puisqu'il demande à parler au responsable, Gharr se démarque et lui fait face.
H:Colonel Hadoc, de la 407ème division de la Marine.
S: Et je suis le Commandant Seveda de la 80ème. Que faites-vous ici au milieu de ces messieurs Colonel ?
H: Nous procédons à une arrestation de masse, vous voulez participer ?
S: Vous plaisantez Colonel ? Je n'ai reçu aucun rapport concernant cette opération, encore moins la présence d'une autre division à Las Camp. Le Lieutenant-Colonel Gilroy a-t-il connaissance de votre présence ?
H: Négatif, mais je m’apprêtais à le contacter.
S: Ne vous donnez pas cette peine, je le ferai. dites-moi plutôt pourquoi vous pensez ses hommes criminels ?
H: ...
Commandant, avez-vous une visière rabaissée au point de ne pas voir de ring, de l'argent salle et ce qui ressemble à une réunion de criminels dans un endroit clandestin ?
"Un club privé, Colonel" affirme un homme aux costume et cheveux argentés. Il fouille un bref instant dans sa poche et tend un papier que consulte Gharr avant de le remettre à Seveda.
H: La papier de cette attestation vous appartient certainement plus que les billets qui ont servis à vous l'offrir.
F: Antonio Forelli, concessionnaire, brocanteur et agent immobilier. J'officie également en tant qu'avocat dans un cabinet privé, mais l'un de vos hommes vient de juger et condamner à mort mon client.
H: Quel amour des études monsieur Forelli, vous aurez droit à un examen supplémentaire dont la matière sera votre activité professionnelle des trente dernières années.
S: Colonel, vous n'êtes ni habilité à enquêter ici sans l'accord du Lieutenant-Colonel, ni en droit de proférer des menaces envers l'un de nos plus respectables concitoyens. A moins bien sûr que vous ne soyez un marine d'élite, ce qui serait une nouvelle fraiche pour ne pas être portée à ma connaissance.
Gharr fixe le Commandant avec mépris. Il est grotesque et se réfugie derrière quelques lois pour en violer d'autres. Se tournant vers Forelli, il ironise.
G: On dirait que vous aussi possédez un avocat. Commandant, faites sur moi un rapport diffamant si cela vous plait, les supérieurs devront trancher lorsqu'y sera couplé un compte rendu de vos agissements et les soupçons de corruption qu'ils veulent éviter, surtout dans une si grande ville. Ma signature en bas à droite devra leur rappeler l'identité d'un Colonel qui ne crie au loup que quand il en a reçu la morsure.
De fait, les loups sont en meute.
F: Colonel Hadoc, je ne tiens pas à être responsable de querelles entre services. Prenez les identités des gens présents et convoquez les au poste de la Marine dans les prochains jours. Ils collaboreront et vous aurez tout le temps nécessaire pour tirer les choses au clair.
Le marine honnête fixe les gens qui l'entourent. Il fait mine de ne pas reconnaître Judge qui peiner à rester conscient après son combat. Son oeil s'arrête sur l'autre combattant, visiblement très populaire sans pour autant être célèbre. Il demande à ce qu'on le réveille. Forelli sourit, songeant que cet acte est une façon de vouloir effacer les traces de son passage et présage sa fuite. En réalité, ce temps d'arrêt permet juste de construire une proposition faite à tous les criminels rassemblés.
H: Tirer les choses au clair, idée adoptée. Mais je suis volontaire pour travailler tard dès ce soir et éviter à tout ce monde d'interminables démarches et convocations. Le profil de votre établissement rend ma présence et tout ce que je pourrais découvrir caduques, puisque mes méthodes demeurent illégales. S'il était légitime que je sois là, les choses seraient différentes. Confirmez-vous Maître Forelli ?
F: Ce sont les lois.
H: Alors concluons dès à présent, que je puisse reprendre mon travail. L'un de vous m'a appelé par escargophone il y a une heure. Il m'a parlé d'un combat clandestin et de paris. Je lui ai répondu que ça ne pesait pas bien lourd, suite à quoi il a affirmé son envie de témoigner contre ces criminels. Il se savait en danger ce soir et requérait la protection de la Marine jusqu'à ce qu'il témoigne. Ce témoin n'était pas certain de ne pas avoir reconnus certains marines en civils parmi les clients, alors je n'ai pas pu avertir les autorités locales de cette descente. Il en allait d'une question de sécurité.
Ce témoin s'est engagé à témoigner et à me venir en aide d'un bout à l'autre de l'affaire et en échange je lui ai promis de toucher le tiers de la prime des criminels arrêtés qui devait normalement revenir aux marines. Quelques millions à vue d'oeil. Cela suppose également qu'il doive quitter cette ville à jamais pour éviter les représailles, mais il est certain que je lui ai affirmé que mon équipage s'occuperait personnellement de le conduire à la destination de son choix, fut-elle Grandline.
Avec qui ai-je eu cette conversation ?