>> Baphomet
Pseudonyme : Baphomet Age: Euh ? 31 ans avant… et 5 ans maintenant… Soit 40 ans "humain" Sexe : Masculin Race : Chat cyborg Rang : Miaou-Spirit Métier : Cobaye/Navigateur Groupe : Marine, à son corps défendant… mais quel corps !!! Déjà un équipage : – A voir ? - But : Retrouver un corps humanoïde, son nom et tuer son « créateur ». Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Pas pour le moment Équipements : - Deux yeux permettant de voir la nuit et en infra-rouge, ainsi que les chaleurs - Des moustaches donnant des sens perceptifs sur-développés - Des bras télescopiques (max 1,50m) permettant de saisir des choses (pas de possibilité de griffes) - Servo-moteurs intégrés donnant une force décuplée (égale à celle d’un enfant de 10 ans). Itou pour l’agilité. - Ballon interne de bavouille acide (2-3 usages) - Ballon interne de pissou corrosive (2-3 usages) - Cartouches internes de pet – bombes fumigènes (4) - Pistolet 6 cartouches (canon via la bouche) - Capacité à parler - Puce électronique qui piste ses mouvements - Base de données intégrées, à télécharger dans les QG, avec des mots de passe données aux chefs d’équipe/commandant. Dommage, Baphomet n’a pas encore trouvé le moyen de les pirater pour se mater du pr0n. Codes du règlement (2) : Parrain : N/A |
>> Physique Un pelage noir avec juste des touches blanches au niveau des oreilles, des yeux noirs brillants, de fines moustaches, quatre sets de griffes et une capacité étonnante à ronronner sans s’étouffer… Baphomet est un beau spécimen mâle de l’espèce la plus commune des félins. Autrement dit, un chat. Mais quel chat! Son poil n’est pas particulièrement doux, et en général, si on y regarde bien, Baphomet ne ressemble à pas grand-chose. Pas vraiment miteux, pas totalement pouilleux, c’est juste un pauvre chat qu’on ne regarderait pas deux fois… De type chat de gouttière, il est spécialement commun : ni gros, ni grand. Terriblement banal avec ses 47 cm de long (+23 cm pour la queue) et ses 24 cm au garrot, le seul point remarquable est son poids qui atteint les 20-25 kgs. Mais bon, quand on a un squelette de plastique et de métal-alliage nouvelle génération, difficile de faire dans le poids plume. Sans parler de son équipement interne. Finalement, 30 kgs, ce n'est pas bien lourd. Certains chiens font bien le double, hein.... Son miaulement rauque n’est pas particulièrement mélodieux. Sauf si on est adepte de la scie musicale. Par contre, sa voix humaine, qui n'a absolument aucun relent de synthétisé, est grave, posée, modulée baryton. D'ailleurs, il chante très bien. Surtout pour un matou de cette taille. C'est toujours surprenant. Un chat qui parle, pourquoi pas, mais un chat qui chante? Que dire d'autre? Ses griffes sont acérées, tout comme son langage. Prompt à dégainer, bien que... bon, des griffures, ça fait mal sur le coup... mais est-ce mortel? Nan, pas vraiment... >> Psychologie En tant que chat cyborg, Baphomet n’a pas spécialement de besoins ou de psychologie. Son cerveau à moitié trifouillé réagi comme celui d’un chat : dormir, manger, pisser, se frotter contre une paire de cheville (ou de seins), faire ch*er son monde et recommencer à dormir. Ce qui reste d’humain en lui n’est pas mieux, avec deux buts dans la vie : se venger et faire ch*er son monde. Ah, s’il peut s’amuser au passage, il ne dit pas non. Cependant, difficile de s’amuser quand on se retrouve réduit à la taille d’un chat. Et puis, l’humour chat…. Ce n’est pas spécialement les mêmes références. Il ne lui reste donc que son ironie, sa langue acerbe et sa capacité à désarmer son adversaire par "mais tu ne vas pas me dire que tu te sens mouché par un chat, nan?", pour faire vraiment, mais vraiment ch*er son monde. Mais là, il excelle dans ce domaine. Étonnant, n'est-ce pas? Il faut dire qu'il a de quoi alimenter son moulin à paroles. Comment survivre sans système de self-défense quand on n'a plus de mémoire, plus de nom et un corps que vous savez être anormal, étranger, alors qu'il vous semble si naturel? L'attaque est la meilleure défense, la plupart des stratèges vous le dirons. Ceci dit, la plupart aura tort. Mais ça, c'est une autre histoire. Humour zarbe-amer, nerfs en pelote, constamment en train de se sentir moqué ou agressé, la vie de Baphomet est loin d’être facile. Tant que sensations pour un si petit corps qui n’est non seulement pas le sien, et en plus n’est que partiellement vivant. En gros, vous avez un matou d’humeur de chien… Mwahhaha ! Cependant, il ne faut jamais, ja-mais oublier que Baphomet est extrêmement intelligent. A l’instinct animal se marient parfaitement les connaissances d’un homme âgé qui a bourlingué. Méchant, vicieux, prêt à tout pour réussir et ne pas se faire pendre. De toute façon, il n’a pas grand-chose à perdre. Par contre, il a très bien compris que la Marine avait tout à risquer s’il devait mourir… ou pire, s’échapper. Patient, Baphomet avait appris à l'être. Après tout, n'était-il pas quasi-immortel, sous cette forme? Pour exercer son droit de vengeance, il était prêt à tout. Enfin, presque tout. Genre, tomber encore plus bas... si, c'était possible, et il le savait... Par exemple, la Marine se rendant compte qu'il avait retrouvé une partie de sa mémoire personnelle. Chat, Baphomet l'est tout même. A sa plus grande consternation, il faut l'avouer. Après tout, son cerveau n'était-il pas drogué à l'ADN de chat? Aussi, il lui arrivait souvent, très souvent, trop même, d'avoir en chat. Se mettre à ronronner par exemple. Il n'avait absolument aucun contrôle sur cette partie de ses cordes vocales. Se lécher les coucougnettes non plus, mais là, il n'avait pas encore tranché à savoir s'il était content ou dégoûté de pouvoir s'auto-nettoyer. >> Biographie Il fut un temps où il avait un corps. Il fut un temps où il avait une famille. Il fut un temps où il était humain. Il fut un temps où il avait un prénom et un nom. L’homme naquit d’un père et d’une mère, et dans une des familles nobles du monde. Dragon Céleste dès sa naissance. Sa vie n’aurait dû être que bonheur infini et Nirvana journalier. Mais tout cela est loin. Tellement flou. Juste des images. Même pas des souvenirs. Des fragments de rêve, peut-être ? Il faut dire… comment expliquer autrement que par un songe le fait qu’un Dragon Céleste devint pirate ? Et pas n’importe quel pirate, hum. Un primé, connu pour ses faits d'armes sur Grande Line ! Il faut dire qu’il n’avait pas fait dans la dentelle. Bon, tout bien considéré, c’était comme un enfant qui jouait à Godzilla, et vu son éducation, c’était plus des coups d’esbroufe, plein de théâtralité que de véritables attentats où les civils et Marines mourraient. Il y avait bien des morts, hein, mais le gros des dégâts étaient plutôt matériels: des entrepôts, des chantiers navals, des champs d'esclave... et parfois un manoir ou deux, préalablement vidé. Mais ce côté « débonnaire baroque » plut à la presse qui s’empara du sujet et fit de cet homme une sorte de… héros, à la fois craint et aimé. Un bouffon, donc… Cependant, les crimes perpétrés furent suffisamment pour qu’une flotte fût dépêchée à ses trousses, et malgré tout le savoir du pirate, elle gagna la course-poursuite. Il fut jugé et condamné. La mort n’était plus loin pour lui. Mais, en dépit de tous ses crimes, son sang n’était pas comme les autres. Un Dragon Céleste, même un rebelle, même un pirate, ça reste un Dragon Céleste. Hors de question de laisser la Marine procéder à l’exécution de l’un des héritiers des fondateurs du Gouvernement Mondial !! (c’est bon, tout le monde a suivi ?) Alors, le conseil des 5 étoiles dut intervenir pour contenter les deux parties. Celui qui avait fauté fut condamné à la prison à vie. Ce geste contenta les familles, tout de même honteuse d’avoir engendré un élément perturbateur. Au début, les aventures du « pirate » les avaient amusés. Captivés, même. C’était si… osé… romantique… comme dans les livres. Tellement peu… ordinaire. Mais voilà… ce qui était au départ un roquet avait pris du poil de la bête et avait démontré un appétit démesuré. Or, il était absolument impensable que la masse, le peuple, les petits gens apprennent que l’élite avait nourri en son sein un agitateur. Cela serait un emblème au combien précieux pour la révolution qui n’en finissait pas d’agoniser dans les ténèbres, ou la piraterie qui reprenait de plus en plus son souffle… Cependant, la Marine n’était pas un organe tortueux pour rien. A leurs yeux, il ne pouvait pas rester juste à pourrir dans une cellule aux frais des co-citoyens. En plus… du sang de Dragon Céleste ? Voilà des années, des décennies même, que les scientifiques tentaient de mettre la main sur ce liquide carmin, dont on vantait les propriétés « magiques », en dépit du bon sens biologique. Du sang, c’est du sang, non ? Alors, au détour d’un convoi de prisonniers, il se retrouva dans un lot, et échoua sur une table de dissection. Combien de temps cela dura ? Suffisamment pour le temps en devienne élastique, comme de la guimauve dans la machine, étiré sans que jamais le même bout ne repasse au même endroit. Combien de cris, de plaintes, de supplications ? Combien faut-il pour briser un homme, au point qu’il en oubliât son nom ? Au point que son esprit en vînt à considérer ses plus anciens souvenirs comme des rêves, puisqu’une scène où le soleil brillait et que le corps ne souffrait pas ne pouvait pas exister…. C’était un mirage, une illusion… ça ne pouvait être que ça! Les scientifiques finirent par mettre la touche finale à leur « chef d’œuvre ». L’injection d’ADN de chat dans un cerveau bien endommagé par les décharges électriques et autre joyeusetés, le tout dans un corps cybernétique… Celui qui devait mourir mais ne « pouvait » pas, devenait maintenant immortel. Un cyborg, si c’est bien entretenu, ça vit ad-vitam eternam. Particulièrement un chat, qui a neuf vies, c’est bien connu… Quand il reprit conscience, pour de vrai… il n’avait plus rien… Plus de nom, plus de passé, et surtout plus de futur… Juste des compétences et des savoirs, incrustés en lui, sans savoir où et comment il les avait acquis. Ce qui avait fait de lui un pirate reconnu, capable de s'infiltrer au sein d'une base marine pour la détruire de l'intérieur, en une gerbe explosive, ce qui avait de lui un des meilleurs navigateur de Grand Line, capable de semer pendant des semaines une flotte entière de Marines d'Elite acharnés, désireux de verser son sang... ça, oui, il les avait conservé. Mais maintenant il bossait pour l'autre côté, pour la Marine et le Gouvernement Mondial. Ô joie! Enfin, en théorie. Car malgré toutes les précautions prises par les scientifiques, il n’avait pas tout oublié d’avant. Le programme devait faire en sorte qu’il se rappelât de ses compétences et acquis, mais pas plus. Or, il restait des images rémanentes… Rien de bien précis, mais suffisamment pour que Baphomet commença à douter de ce qu’on lui avait dit. Et au bon du compte, il comprit qu’il y avait quelque chose de bizarre en lui… la façon dont les scientifiques le regardaient… comme s’ils craignaient quelque chose de lui… en lui… Non, il n’était pas né comme ça. Il y avait plus… Et non, il n’était pas le parfait petit soldat dévoué à la Marine. Au contraire… Depuis sa "mise en service", en tant que navigateur-espion-cobaye-peluche, Baphomet a rodé son numéro. Faire juste un peu plus que le minimum syndical, pour prouver qu'on est utile. Gagner petit à petit, sans attirer l'attention sur soi, des galons, jusqu'à devenir "autonome". Oh, Baphomet avait très bien compris qu’il était dans son avantage de faire le dos rond. De jouer le jeu. Mais il n'avait que trois objectifs en tête: retrouver sa mémoire et son nom, retrouver un corps digne de ce nom, et se venger... Déjà, se venger du crétin qui l’avait affublé d’un tel prénom… Ouais, bon, il n’était pas beau, ce corps de chat. Pas la peine d’en rajouter, non ? D'où il avait vu une tête de bouc sur ce museau? pff, abruti de marine, achète-toi des lunettes!!! Cependant, au fil du temps, les progrès faits au niveau de la mémoire se recensaient en peau de cacahouètes, et Baphomet prenait plaisir à faire ses missions toutes plus connes les unes que les autres. Tant que cela lui donnait de la liberté et la possibilité de naviguer en paix. Finalement, ce n'était pas mal comme vie. Et puis. Un chat comme vice-amiral. Nan, amiral en chef! ça, ça aurait de la gueule. Et je ne vous raconte pas la tête du Gouvernement Mondial. Pour sûr, le monde prendrait une nouvelle tournure... Enfin, qui vivra verra? Tiens, je crois que c'est l'heure de la sieste... *ronronronron * >> Test RP
[PS : je vais tenter, au cours de mes RPs avec Baph, de passer à une narration en « il » pour varier mon style et apprendre le style, vu que je ne fais que de la première personne depuis quelques années. Cependant, pour le test RP, je préfère tout de même le « je » pour bien poser le personnage. PS2 : je change le bol de lait pour un bol de viande, parce que le lait, c’est hyper mauvais pour les chats IRL et je ne peux pas, même dans un RP, faire du mal à un chat ^^] -« Rohh, ça va, il est pas mort, ton Brutus d’amour.. Je l’ai juste dressé… » Je m’arrête, pour rouler les yeux au ciel et souffler et prendre la pause qui va bien. Et surtout, pour examiner la tête du mec en face. J’adore ce moment. Celui où en face, ils réalisent que c’est moi qui viens de causer. J’eus mon sourire de chat, tout en petits crocs pointus… et je dus me faire violence pour ne pas me mettre à me lécher la patte. Instinct de malheur ! « Ben quoi, t’as jamais vu un chat parler ? » Et là, je vis mon interlocuteur se ruer vers la porte pour l’ouvrir à grands vents, uniquement pour tomber nez à nez avec les Marines venus récupérer la « cible », c’est-à-dire, moi. Il faut dire que je m’étais « perdu » depuis quelques heures. Je n’avais pas eu spécialement le choix. Mon système interne avait buggé. Je ne sais pas ce qui c’est passé. Enfin, si. Le dernier coup de balais administré par la brute de femme de ménage a dérangé quelque chose dans la délicate mécanique de mon corps physio-synthétique. Je vous jure, elle devait avoir du sang de géant. Et elle était aussi femme de ménage que je suis danseur de claquette. Ça se voyait à l’œil nu qu’elle n’avait pas fait la poussière sur les étagères depuis longtemps. Donc, pour éviter de me faire griller, j’avais dû fuir, en jouant au chat effarouché. Je fis le gros dos, crachai un peu et filai par la fenêtre… Sauf qu’entre-temps, mon ADN de chat prit le dessus sur mon cerveau humain et mes programmes de Marine… Je bondis de toit en toit, tel un félin que je-ne-vou-lais-pas-ê-tre. Mais allez combattre votre nature intérieure. Le temps que je reprisse les rênes de moi-même, j’étais totalement paumé et j’avais un mal de bide, je vous raconte pas… Et j’avais les oreilles qui crachotaient et les puces – électroniques, hein – qui dansaient la samba. Et tout ça arriva au moment où je sautais d’un toit à un autre et …. PATATRA !!!! Je tombai, comme une pierre. J’avais déjà une migraine pas possible, à m’auto-combattre, mais la sensation de vide eut le meilleur de moi-même. Je vomis, et je vous jure, vomir quand 50% de votre corps est tout sauf organique, la sensation est extrêmement désagréable et mon système eut un écran bleu de la mort. Ne restait alors en moi que la partie animale, qui agit comme bon lui semble : en l’occurrence, la recherche d’un endroit où se retaper une santé. Car la chute avait endommagée une papatte, l’estomac était toujours vide, et une frousse terrible. Ouais, les chats retombent toujours sur leurs pattes, ouais, mais bon, 7 mètres plus bas, ça te fait une belle jambe. Littéralement parlant. Et bien sûr, c’est là qu’il se mit à pleuvoir. C’est d’un cliché ! Sauf que la pluie, ça mouille… cliché ou pas cliché… Mon moi interne se traîna donc assez pathétiquement jusqu’au point « sûr » le plus proche. Une vieille bicoque qui n’avait pour elle que d’être pas trop loin et de ne pas sembler trop fuir. En fait, ce n’était pas si mal : un bon poêle émettait une douce chaleur à l’intérieur tout en évacuant dans le ciel noir de lourds nuages une épaisse fumée poisseuse. Juste ce dont j’avais besoin. Quand je repris conscience, j’étais toujours blotti sous le meuble où je m’étais glissé après m’être faufilé par un trou dans les planches de la porte. Je buggais toujours autant à l’intérieur, et donc j’avais l’impression d’être sur un tourniquet. Génial. Surtout qu’il pleuvait toujours autant… J’entrepris d’explorer ma cachette, pour bien prendre mes marques. Et ma propre faiblesse me trahit. Quand je me réveillais encore une fois, j’étais en mode crêpe sur une vieille couverture devant la seule source de chaleur de l’unique pièce de cet abri. Comment j’étais arrivé ici, à découvert, totalement sans défense ? Pas besoin de chercher loin. Le chat en moi était un idiot. Moi aussi, vous allez me dire, mais ça, c’est une autre histoire. Con de moi !! Soudain, la porte s’ouvrit et un homme rentra, menant par une chaine un gros chien muselé par un lourd réseau de liens de cuir. Un truc immonde. Les hommes ne se rendent pas compte à quel point les colliers, c’est chiant. Ça gratte, ça étouffe et c’est souvent très moche. Mais une muselière… Je me glissais sous le premier meuble venu… le poêle ! Con de moi bis !!! C’est bien quand on est devant, pas dessous ! Puta*n je suis en train de prendre feu moi !! Je pris sur moi. De toute façon, je suis déjà pété, donc quitte à aller au service après-vente, autant y aller pour de bon. Mais je comptais bien sortir de là dès que possible ! Dès que possible, hein ? Le mec pouponna son chien-chien, un molosse qui semblait à un croissement de rottweiler et de pit-bull. Enfin, je crois. J’ai la gueule d’un mec qui s’y connait en chien ? D’aaaaaccord, j’ai pas la gueule d’un mec, à la base. D’autant plus, donc ! Mais là n’était pas le but de la conversation. On parlait du mec et du chien. Il n’en finissait pas de l’installer et j’en finissais pas de cramer. D’après ce que le type disait, le molosse était un chien de combat, qui venait de gagner son dernier match en date. Un héros, une graine de champion. Ô joie, ô bonheur, ô félicité intense… Mais le pire était encore à venir. Le gars sortit un bol de viande pour le canidé. De la bonne viande fraiche, bien rouge, récemment coupée. Quel animal omnivore pouvait résister à ça ? Franchement ? Mon moi intérieur n’écouta que lui, le sale petit égoïste, et nous filâmes au bol pour s’empiffrer. Mais non !! Mâche, con de chat ! Tu vas nous filer la diarrhée !!! La surprise prit le chien comme l’humain, qui me regardèrent m’engloutir 1/3 du bol vitesse grand V avant que le poilu se mit à gronder. Le chien, hein, pas l’autre, même s’il avait de la barbe. Je répondis en feulant et en faisant le dos rond. Ouais, pas super impressionnant, je sais…. -« Hé, sale chat, casse-toi, ou Brutus se casse en deux ! » Oh, mais c’est qu’il a le sens de l’humour, le bonhomme. Pas moi. Mais c’est quoi, cette manie de se moquer des chats ? j’suis désolé, mais nous sommes petits, mais nous--- nous ? mais depuis quand je suis un chat, moi !!! Nan, je suis un homme ! Un vrai, un pur ! Avec un grognement bestial, je me jetai sur l’homme, toutes griffes dehors. Pendant ce temps, je tentai désespérément de remettre la machinerie interne au boulot. Quelque chose, il me fallait quelque chose ! Défendre mon honneur quoi ! Bien que, rapidement, mon honneur fut la dernière chose que je voulais défendre. Ma peau venait de faire une rentrée fulgurante au top 10 des abatis à sauver. Je finis par lâcher un pet fumigène. Bon, ce n’était pas ce que je voulais. Je cherchai plus la bavouille ou le pissou, mais on fait avec les moyens du bord. Je retombai au sol, pendant que l’humain crachait ses poumons, je me retournai vers le chien… Devant les animaux, tout est une question de charisme et de contrôle de soi. Si on montrait sa peur, on était foutu. Mais si on s’imposait, via le regard, c’était dans la poche. Chien contre humain-chat-cyborg… Dans la poche hein ? -« Couché Brutus ! » Mon ordre calqua, et mes griffes furent un éclair d’acier dans la fumée environnante. Brutus gémit et secoua la tête, pour calmer la douleur sur sa truffe. Je sautai sur son dos et je refermai mes pitits cros sur son oreille, mes pattes s’enfonçant dans sa nuque. Un massage ? J’aimerai bien. Dans le cas présent, je visai les muscles et les nerfs. « Couché, j’ai dit ! » Et il obéit. Pas le choix non plus. C’était ça ou la douleur. Or, le gros chien-chien, s’il est redoutable lors qu’il a été affamé et peut-être torturé (certains dresseurs n’hésitent pas à serrer les coucougnettes de leur bête juste avant le combat pour leur donner un coup d’adrénaline), une fois « chez lui », il est vidé de tout sentiment de combattivité. Un animal ne peut pas être méchant tout le temps. Bizarrement, on aurait pu croire qu’il serait sur la défensive quand il s’agissait de sa zone de confort, mais en fait, cette pièce n’était pas un endroit qu’il aimait. Là, il n’y avait pas violence, mais il n’y avait pas d’amour non plus. Quand la fumée se dissipa pour tout le monde, Brutus était couché en mode carpette, moi sur son dos, en train de me lécher la patte – beeeeeurk !!!! – et le clampin me regardai avec un air d’un ours qui va me bouloter vivant. -« Rohh, ça va, il est pas mort, ton Brutus d’amour.. Je l’ai juste dressé… » Je m’arrête, pour rouler les yeux au ciel et souffler et prendre la pause qui va bien. Et surtout, pour examiner la tête du mec en face. J’adore ce moment. Celui où en face, ils réalisent que c’est moi qui viens de causer. J’eus mon sourire de chat, tout en petits crocs pointus… et je dus me faire violence pour ne pas me mettre à me lécher la patte. Instinct de malheur ! « Ben quoi, t’as jamais vu un chat parler ? » Et là, je vis mon interlocuteur se ruer vers la porte pour l’ouvrir à grands vents, uniquement pour tomber nez à nez avec les Marines venus récupérer la « cible », c’est-à-dire, moi. Il faut dire que je m’étais « perdu » depuis quelques heures. 1624 : maintenant 1617 : mise en service du Cyborg Baphomet 1615 : capture du pirate-Dragon Céleste XXX 1584 : naissance de XXX |
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Informations IRL
- DC de Shaïness, donc rien de changé
Dernière édition par Baphomet le Lun 30 Jan 2012 - 20:25, édité 2 fois