Je viens d’arriver à Suna après quatre jours de voyage en mer. Voyage qui, au passage, m’a couté un bras et a mis ma patience à rude épreuve. En plus, d’être long et inconfortable, ces idiots ne m’ont servi quasiment que du poisson et il n’y avait pas une seule goute de lait à bord. Bref, maintenant c’est fini, je n’ai plus à les supporter.
Lorsque j’arrive dans le port, je remarque qu’il n’ait pas du tout comme les petits ports que j’ai connus durant ce premier mois d’aventure loin de ma famille adoptive. D’ailleurs je vois même un bateau entrain de s’approcher de l’île mais il est encore loin, de toute manière, j’ai besoin de me reposer un peu sur terre avant de reprendre la mer. Je ne porte donc que très peu d’intérêt à ce qui se passe au port.
Pour l’instant, je ressens le besoin irrépressible d’aller mettre mes pieds dans l’eau car, après tout, j’ai vécu 20 ans en me baignant tous les jours, je suis donc en manque de cette sensation. Je prends donc la direction de la plage, assez loin du port, et me trouve un endroit isolé pour y déposer mes affaires, enlever mes bottes et remonter mon pantalon à hauteur de genoux puis je me dirige vers la mer. A peine rentrée dedans, je sens déjà les bienfaits de ce contact si apaisant : je sens partir toute ma colère accumulée des derniers jours. J’ai envie de me baigner totalement, mais je sais très bien que je ne pourrai pas surveiller mes affaires si je le fais, du coup je me retiens mais me promets de le faire une fois que j’aurai trouvé une auberge ou poser mon fardeau.
Après ces quelques minutes de détente, je m’arrache enfin de cette mer que j’aime tant et reprends je chemin de la ville. Je passe devant le parc aquatique dont j’avais vaguement entendu parler sur le navire qui m’avait conduit ici. *Ҫa a l’air trop bien !!! Faut absolument que j’y aille au moins une fois !*
Toute excitée à cette idée, j’ai du mal à me concentrer sur ma recherche d’auberge, je perds donc un peu de temps à flâner sans trop m’occuper de ce qu’il se passe autours de moi. Pour dire, je remarque à peine que, comme toujours, les personnes que je croisse me regarde. Je fini tout de même par retrouver un semblant de sérieux et trouve une auberge où j’entre sans hésitation.
- Bonjour, je souhaiterai vous louer une chambre.
- Et bien, il m’en reste plusieurs, ça vous fera 9.000B la nuit.
Ayant toujours la tête un peu ailleurs, je sortie mon porte feuille et commença à compter la somme : *Mille, deux milles, trois milles, quatre milles, cinq milles… Merde ! C’est tout ! Raaaa, tout ça c’est de la faute à ces satanés rapaces du navire !* Je sens la colère me reprendre petit à petit, mais fais de gros effort pour garder le dessus.
- Haha, je suis désolée, mais je ne possède malheureusement pas une tel somme…
- Hum, je peux descendre à 8.000B mais c’est mon dernier prix ! J’ai besoin de gagner ma vie tout de même !
- Je comprends bien… Je suis désolée de vous avoir déranger pour rien…
Blasée, je le salue et pars.
De retours dans la rue, je marche sans but. Soudain, une pensée vient achever mon moral *Si ça se trouve, je n’ai même pas assez pour entrée au parc aquatique…*. Bref, je fini par arriver au centre ville. Je m’arrête un instant pour regarder le ciel, en quête d’aide, mais bien sur, rien ne vient. Faisant le tour des solutions, j’en viens à me dire *De toutes manières, je n’ai pas d’argent donc soit je dors dehors et ça je suis totalement contre, soit je trouve un pigeon pour me payer mon séjour… Ou sinon ! Je trouve une forge où proposer mes services ! Ҫa me parait bien ça !*
Je repris espoir et commence à chercher une forge, mais au bout d’une demi heure à tourner en rond, je ne trouve toujours rien. Prise un peu au dépourvu, je me pose sur un banc pour me reposer un peu et réfléchir. *L’idée était pas mauvaise je pense, encore aurait-il fallu qu’il y ait une forge… En tout cas, s’il y en a une, elle est bien cachée !*
Soudain, j’interromps le fils de ma pensée car je remarque que quelqu’un m’observe, un homme plus précisément. Il est assez beau dans l’ensemble, mais son expression est vraiment malsaine. De plus, il ne fixe pas mes ailes comme la majorité des passants, mais à l’air plutôt concentrer sur ma poitrine.
Il me répugne et j’ai envie d’aller lui mettre une bonne raclée, mais je me dis qu’il pourrait bien devenir mon pigeon. Prenant ma décision un peu à contre cœur, je le fixe à mon tour, essayant de l’attirer vers moi, ce qui marcha à merveille, même si l’homme a eu du mal à se décoller les yeux de mes seins.
- Et bien, ma jolie, que fais-tu seule ici, aussi bien équipée ?
Je comprends très bien la remarque perverse qui se cache dans cette phrase, et m’efforce de ne rien laisser paraitre. Je m’apprête à lui répondre lorsqu’un autre homme débarque de nulle part avec un air de preux chevalier et s’interpose entre mon pigeon, maintenant prêt à s’envoler, et moi.
Lorsque j’arrive dans le port, je remarque qu’il n’ait pas du tout comme les petits ports que j’ai connus durant ce premier mois d’aventure loin de ma famille adoptive. D’ailleurs je vois même un bateau entrain de s’approcher de l’île mais il est encore loin, de toute manière, j’ai besoin de me reposer un peu sur terre avant de reprendre la mer. Je ne porte donc que très peu d’intérêt à ce qui se passe au port.
Pour l’instant, je ressens le besoin irrépressible d’aller mettre mes pieds dans l’eau car, après tout, j’ai vécu 20 ans en me baignant tous les jours, je suis donc en manque de cette sensation. Je prends donc la direction de la plage, assez loin du port, et me trouve un endroit isolé pour y déposer mes affaires, enlever mes bottes et remonter mon pantalon à hauteur de genoux puis je me dirige vers la mer. A peine rentrée dedans, je sens déjà les bienfaits de ce contact si apaisant : je sens partir toute ma colère accumulée des derniers jours. J’ai envie de me baigner totalement, mais je sais très bien que je ne pourrai pas surveiller mes affaires si je le fais, du coup je me retiens mais me promets de le faire une fois que j’aurai trouvé une auberge ou poser mon fardeau.
Après ces quelques minutes de détente, je m’arrache enfin de cette mer que j’aime tant et reprends je chemin de la ville. Je passe devant le parc aquatique dont j’avais vaguement entendu parler sur le navire qui m’avait conduit ici. *Ҫa a l’air trop bien !!! Faut absolument que j’y aille au moins une fois !*
Toute excitée à cette idée, j’ai du mal à me concentrer sur ma recherche d’auberge, je perds donc un peu de temps à flâner sans trop m’occuper de ce qu’il se passe autours de moi. Pour dire, je remarque à peine que, comme toujours, les personnes que je croisse me regarde. Je fini tout de même par retrouver un semblant de sérieux et trouve une auberge où j’entre sans hésitation.
- Bonjour, je souhaiterai vous louer une chambre.
- Et bien, il m’en reste plusieurs, ça vous fera 9.000B la nuit.
Ayant toujours la tête un peu ailleurs, je sortie mon porte feuille et commença à compter la somme : *Mille, deux milles, trois milles, quatre milles, cinq milles… Merde ! C’est tout ! Raaaa, tout ça c’est de la faute à ces satanés rapaces du navire !* Je sens la colère me reprendre petit à petit, mais fais de gros effort pour garder le dessus.
- Haha, je suis désolée, mais je ne possède malheureusement pas une tel somme…
- Hum, je peux descendre à 8.000B mais c’est mon dernier prix ! J’ai besoin de gagner ma vie tout de même !
- Je comprends bien… Je suis désolée de vous avoir déranger pour rien…
Blasée, je le salue et pars.
De retours dans la rue, je marche sans but. Soudain, une pensée vient achever mon moral *Si ça se trouve, je n’ai même pas assez pour entrée au parc aquatique…*. Bref, je fini par arriver au centre ville. Je m’arrête un instant pour regarder le ciel, en quête d’aide, mais bien sur, rien ne vient. Faisant le tour des solutions, j’en viens à me dire *De toutes manières, je n’ai pas d’argent donc soit je dors dehors et ça je suis totalement contre, soit je trouve un pigeon pour me payer mon séjour… Ou sinon ! Je trouve une forge où proposer mes services ! Ҫa me parait bien ça !*
Je repris espoir et commence à chercher une forge, mais au bout d’une demi heure à tourner en rond, je ne trouve toujours rien. Prise un peu au dépourvu, je me pose sur un banc pour me reposer un peu et réfléchir. *L’idée était pas mauvaise je pense, encore aurait-il fallu qu’il y ait une forge… En tout cas, s’il y en a une, elle est bien cachée !*
Soudain, j’interromps le fils de ma pensée car je remarque que quelqu’un m’observe, un homme plus précisément. Il est assez beau dans l’ensemble, mais son expression est vraiment malsaine. De plus, il ne fixe pas mes ailes comme la majorité des passants, mais à l’air plutôt concentrer sur ma poitrine.
Il me répugne et j’ai envie d’aller lui mettre une bonne raclée, mais je me dis qu’il pourrait bien devenir mon pigeon. Prenant ma décision un peu à contre cœur, je le fixe à mon tour, essayant de l’attirer vers moi, ce qui marcha à merveille, même si l’homme a eu du mal à se décoller les yeux de mes seins.
- Et bien, ma jolie, que fais-tu seule ici, aussi bien équipée ?
Je comprends très bien la remarque perverse qui se cache dans cette phrase, et m’efforce de ne rien laisser paraitre. Je m’apprête à lui répondre lorsqu’un autre homme débarque de nulle part avec un air de preux chevalier et s’interpose entre mon pigeon, maintenant prêt à s’envoler, et moi.