Aaaaaah...
Ce silence, si berçant. Allongés dans mon petit rafiot, je voguai vers l'inconnu. J'allumai une de mes divines cigarettes aux quelles j'étaient devenu depuis tant d'années maintenant accros. Je pris une bouchée de leur breuvage attendrissant me revigorant, pour tout avaler. La propagation de cette fumée était de courte durée, elle venait se fixer dans mes poumons, à cette allure, je n'atteindrai pas les 50 ans, mais il y avait le temps, 32 ans, c'est pas comme si c'était demain. Non ?
Aillant pris un courant plutôt rapide sans pour autant être incontrôlable, il emmena en vers ma prochaine aventure. Depuis le début de mon périple, je procédai ainsi, même avant les évènements de Logue Town, lorsque je ne possédais qu'une barque miteuse. Droit devant au gré du vent me menant là ou je dois aller. Parfois j'avais de la chance et en quelques jours je trouvai une belle île où je restai quelques temps. Ou sinon, comme en se moment, le voyage durai éternellement et après seulement une semaine, une fois que j'ai faillis mourir de faim ou de soif, je trouvai une île. Mais pour le moment toujours pas d'île en vue; j'attrapai une vieille longue Vue que j'avais chiper je ne sais plus où, je ne sais plus quand et la déplia difficilement étant donnés quelle était rouillé et je regardai autour de moi pour vérifier qu'île ni avait pas l'ombre d'une île ou d'un bateau. Une fois avoir désespérément laissé mes espoirs s'effacer dans les lointains horizons, je tira vers moi mon sac de billets.
Même si le poids n'était pas excessif, rien qu'en tirant le sac je pouvais évalué la quantité de billets contenu dans mon sac. Comme ça, rien qu'au poids et à la taille du sac, je dirai approximativement que j'ai amassé trois ou quatre centaines de milliers de Berrys. A force de compter les billets à travers le monde et avec ou non le temps de vraiment les compter, j’avais développé une sorte de faculté qui me permettait de savoir combien il y avait de Berrys rien qu’en me basant sur la masse du tas de billets. Mais bon, j’avais le temps de compter mon argent billet par billet.
Je pris donc tout mon temps. Ouvrant avec soin mon sac, je fus presque éblouit par temps de billets verts. Laissant le sac ouvert je tâtai le bois du pont et trouva ce que je cherchais, un clou mal enfoncé. Je tirai dessus et une planche entière fut emmenée avec le petit bout de métal toujours planté vulgairement dedans. Mais sous cette planche ce n’était pas l’eau, il y avait une sorte de tapis de cuir qui recouvrait tout le double fond du bateau. Ainsi tout ce que j’y rangeai était à l’abri de l'eau et de l'humidité. Il y avait quelques dossiers où il m'arrivait de griffonner quelques idées de jeux, à peu près Dix Milles Berrys et puis... un sachet de large élastique.. Mon Argent était bien rangés par liasse tout au bout du double fond.
J'attrapai une poignée de billets, puis une autre, repris un billet de plus et enroula la liasse de billet dans l'élastique. J'aimais bien que les choses soit bien rangés. Mais cela dure assez longtemps, surtout sous ce soleil, je ne pouvais pas rentrer dans la cabine, car Mizore dormait dedans, et je ne suis pas un de ces conards profiteurs moi. J'enfile élastique autour. Je faisait des liasses de vingt-cinq billets, donc j'aurais pas mal de liasses à faire.
J'attrapa une nouvelle poignée de billet et tria le nombre de billet.
Tout en faisant cela, je pensais à mon passé. Cela faisait maintenant plusieurs années que maman était morte. Mais Okita, mon ancien maitre et patron, j'avais appris à oublier ma douleur, en m'entrainant jour et nuit. Je me souvenais de ce test simplet que j'avais réussi avec aisance, même si j'avais eu besoin de l'ami musclé pour l'armée royale, d'ailleurs c'était quoi son nom...? Ah oui, Zaraki, un mec assez instable, près à tout péter sur son passage. Enfin maintenant j'avais plus besoin d'aide, quoi qu'il me fallait quand même des Nakamas dans le genre prêt à tout, mais ça, c'était pour plus tard.
Il faut juste que je fasse de mon handicap, une qualité ou du moins une démarcation. Parce qu'avoir échapper à la marine, et avoir vogué jusqu'à Logue Town en barque, c'était fort, je pense même que Hiro Shima, un Marin contre qui je m'étais battu doit vouloir me revoir et m'envoyer dans les plus profondes cellules d'Impel Down, un gamin fort, ayant manger le fruit du Caoutchoutier, comme Mugiwara No Luffy, quelques générations au part avant. Moi et ce marin étions pourtant fait pour nous entendre, j'utilisais le style de Sanji, le Coq de Luffy, ils devaient être de bons amis. Fallait absolument que je le revois.
Mais bon qu'importe, je me suis toujours promis de retrouver Shinsen, car ça fait quelques années maintenant. Un jour, peut-être, quand je ne m'y attendrai pas, il apparaîtra devant moi. Et pour cela il faudrait que je fasse quelque chose de grand et que je passe de petit Pirate d'eau douce à SuperNova. Rêvé est beau, mais ça ne fait que passer le temps. D'ailleurs a force de réfléchir, je venais de terminer la dernière liasse que je déposa soigneusement dans la cale avant de la refermer. Avant de bailler bruyamment je regarda autour de moi, mettant ma main sur le front pour me protéger les yeux du soleil qui était quasiment à son zénith. Toujours rien en vue, c'était désespérant. Mais j'avais confiance, jusque là j'ai toujours trouver une île, je doute que East Blue me laisse mourir ici, tel un chien. Sur Grand Line je n'aurais pas été aussi sur de moi, mais sur une des Quatre Blues, tant qu'il y a du vent, on finis toujours sur une île. Mais jusqu'à ce que ma barque s'échoue sur une plage, je devais faire passer le temps, et quoi de mieux que dormir ? Me calant bien dans le fond de ma barque, je ferma les paupière et écouta le souffle du vent frapper ma voile.
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Plusieurs heures passent.
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Lorsque je me réveilla en sursaut, j'avais une lame sous la gorge et aux bas mots une quinzaine de fusil braqué sur moi.
- Pas cool comme révei...
- Ferme-la ! Comment t'es arriver sur cette île ? Q ui t'envoie ?T'es de la Marine ?
- Un Marine ? Moi ? Seul sur ma Barque ?
Je comprenais rien à leurs paroles et eux non plus je pense. Complètement affolés ils m'aboyaient des questions aux quelles ils avaient souvent déjà les réponses, ou sinon c'étaient des question complètement absurdes et sans intérêt. Moi, à peine réveiller, balbutiai des réponses un peu flou sans pouvoir m'empêcher de cracher des phrases un poil provocatrices. Ce n'était pas ma faute, encore ce coté joueur qui faisait son effet. Je testai leur courage, s'il serait capable de me tuer à cause de mon insolence. Mais ma conscience m'ordonnai d'arrêter pour ne pas y laisser ma gorge. Après plusieurs minutes de cacophonie de questions et de réponses hésitante, la lame se retira de ma gorge et on m'attrapa brutalement, en me faisant accélérer à grande allure de gros rochers qui menait sur l'île. Tout s'enchainait trop vite pour moi, j'avais besoin de m'assoir quelques secondes histoire de tout ranger dans ma tête. Mais à peine j'avais le temps d'ouvrir la bouche qu'un violent coup de poing venait me faire passer l'idée de protester.
Arriver en haut des falaises, je découvrit une île déserte. face à moi une gigantesque prairie de hautes herbes bien vertes avec quelques fleurs sauvages. Ça aurait été magnifique si je n'étais pas trainer par le col de ma veste escorter par une dizaine d'homme près à me tuer. Ils m'avaient pris mon paquet de cigarettes et semblait avoir aussi remonté mon rafiot, avec Mizore dedant, qui devait elle aussi dormir suite à la mauvaise semaine qu'on avait passé. Après avoir traverser un bon kilomètre à travers la prairie à avoir les hautes herbes et les ronces m'égratigner les vêtements et ma peau, la prairie laissa place à une grande forêt. Mais cette fois la marche fut courte, j'eus juste le temps de voir que la foret était sombre tellement les feuillage était épais. Nous arrivâmes au pied d'un gigantesque tronc d'arbre.
Alors que les hommes s'arrêtèrent d'un coup, un d'eux s'approcha de moi et me frappa violemment à la nuque et je m'effondra.
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Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Jeu 30 Déc 2010 - 20:31, édité 3 fois