Petit poisson deviendra grand

Dans un futur peut être proche, en direction d'une île située dans GrandLine une équipe piégea notre jeune héros dans une embuscade assez bien ficelé . Un énorme boom retentit dans les jolies rues de cette petite île . Un homme-poisson se dressait devant les simples humains de la marine, oui c'était bel et bien notre protagoniste préféré . Un homme de la marine avança d'un pas, il zozotait fortement et transpirait comme un bonhomme de neige sous les feux d'un Logia . Il eut quelques secondes d'hésitations puis il prit finalement la parole : «Ki...Kingyo Zetsudai, l'ombre sous-marine, celui qui coule aussi vite les bateaux qu'une torpille » Le ton était donné, ils avaient en face d'eux une personne à fort caractère, l'homme était capable de déchirer le corps de l'un de ses ennemis, on le surnommait aussi le requin des bars, King était un alcoolique affirmé qui n'aimait pas l'agitation, il suffisait que l'un des troufignons (ou aussi appelé viande bourré) vienne le chercher de trop près pour que ce dernier se retrouve dans le décor. Un vétéran de l'équipe s'approcha, celui-ci avait l'air beaucoup plus déterminé, cela se sentait dans ses yeux : il n'allait pas renoncer pour une stupide légende ou une stupide rumeur, il s'approcha calmement de la bête noire des navires et un long discours commença, cette prise de parole avait pour but de rassurer ses marines et aussi de décrire plus profondément la personne qu'ils avaient en face des yeux :


«N'ayez crainte, l'homme que vous avez en face vous n'est pas si terrible, comme vous le savez, il se nomme Kingyo Zetsudai (Poisson rouge immense), c'est un des jeunes Rookies potentiellement dangereux que chasse la marine. C'est un récidiviste dangereux qui manipule n'importe quel crétin de pirate à la recherche de la gloire, il est calculateur, machiavélique et cruel envers ceux qui défendent la loi et la justice. N'oubliez pas que c'est une brute sanguinaire qui n'a pas de foi, il serait capable de tuer n'importe quel marine même si ce dernier n'a pas d'arme . Il est peut - être rapide au niveau de ses réflexes, mais il a la fâcheuse habitude de jouer les escargots : comme je vous l'ai dit tout à l'heure cela fait partie de l'une de ses ruses, ce type me dégoûte. Kingyo est donc une personne lâche, il est tout à fait normal pour lui de tuer sa cible une fois qu'elle a le dos tourné, une fois qu'il sera au sol ne baissez en aucun cas votre garde ! Son point faible ? Je dirais qu'il a une trop grande confiance en lui, il s'expose à des choses beaucoup trop dangereuses et serait apte à sacrifier une partie de son corps pour vous emporter avec lui . Enfin bref il suffit de parler de lui et de ses éloges, préparez vos armes qu'on en finisse maintenant ! »


Notre jeune héros souriait, il était amusé de voir la peur se dégager de ce discours, il se mit alors à rire soudainement et commença lui aussi à préparer son argumentation : «Haha, alors celons vous je suis une bête sauvage, ça me paraît possible ouai . Par contre il y a une chose qui me dérange quelque peu, espèce de vieux marine ne me traites pas de lâche, je n'attaquerais jamais un homme à terre ou un soldat ayant le dos tourné et tu sais pourquoi ? Parce que je tue chacun de mes adversaires ayant une capacité de faiblard, c'est ça le combat, affronter des combattants plus ou moins fort pour jauger sa propre force jusqu'à trouver un rival et pour ensuite le dépasser . Vous, humains, vous n'êtes que des faibles à la recherche de préjugés, vous ne savez ni pardonner ni oublier et la preuve en ait : vous êtes tant fier de vos affiches de recherches ; vous êtes trop bornés pour connaître la personne dont vous haïssez tous les points de sa personnalité, seuls les élites pourront mettre fin à ma vie, dans le cas présent vous êtes trop faible, survivez et transmettez ce message : « Petit poisson deviendra grand ! » ». Il paraissait fou mais au fond il n'avait pas vraiment tord, le monde se déchirait à cause d'un stupide trésor, les gens étaient devenus haineux envers les pauvres pirates qui ne cherchaient que la liberté et le voyage, des groupes se formaient, plus fou et fort les uns que les autres, ne parlons pas de la marine qui recrutait tout et n'importe quoi; dans ce monde il n'y avait ni méchant ni gentil ce n'était qu'une nuance de gris et d'enflure .

C'était une belle journée, j'étais assit sur ma chaise fétiche et je regardais le magnifique paysage que m'offrait la nature . Oui c'est bel et bien moi le Rookie de la mer, Kingyo Zetsuday, vous vous attendiez à quoi ? Que je sois toujours désagréable et sur-actif ? Non cela fait bien longtemps que je n'ai pas embarqué sur un navire avec mes frères d'armes . Vous voulez donc une histoire mes chers petits diables ? Très bien, mais ne vous attendez pas à avoir toute l'étendue de mon histoire, je vais vous faire découvrir les prémices de ma destiné et cela juste pour vous faire envie . Débutons donc par le commencement si vous voulez bien : Je suis né d'une famille de charpentier dans une île de East Blue, je ne me rappelle pas vraiment du nom de mes parents, à vrais dire j'étais jeune et je n'ai pas vraiment vécu longtemps avec eux. Alors que je n'étais qu'un jeune et petit «Requin» je me perdis dans les profondeurs d'une foret, heureusement que je n'étais pas un petit humain, vous ne seriez surement pas né et je n'aurais pas put parler de cette histoire aujourd'hui . Pas la peine d'exagérer la chose, je réussis à survivre quelques jours en mangeant quelques champignons qui, par chance, n'était pas nocif, puis en «Dégustant» quelques insectes particulièrement dégueulasse . Un jour, alors que la nuit allait tomber, un gros humain vint me recueillir dans sa grande demeure, il était aimable mais quand je tournais le dos j'avais une petite impression de gêne. Il me fit manger comme trois hommes et m'entraîna étrangement aux arts martiaux ; j'étais beaucoup trop jeune et je ne me posais aucune question, mais finalement j'aurais pu me demander ce qui se passait, pourquoi un homme dont je n'avais rien demandé me renforcer autant ? Hé bien vous aurez la réponse un peu plus tard ! J'étais rêveur et à l'époque je souhaitais être marine pour voyager et chasser les vils pirates, en parlant de voyage : l'homme qui m'élever me faisait voir quelques beaux paysages, il m'apprit à lire et me forgea un esprit critique, au départ je me disais qu'il voulait surement que je devienne un espèce de fils spirituel, mais toutes ces excuses vinrent se terminer quand il m'emmena dans une île de vendeur d'esclave, même après 100 ans d'histoires contre l'esclavage il existait tout de même des personnes avec ce genre de vices, on m'enferma dans une cage et ... ZzZzZzZ...

«Grand-père... Héé oh réveilles-toi !»

Hum... ah oui en effet, donc comme je me disais, le vieil homme prit donc la peine de m'enfermer dans une cage, on aurait dit un animal qu'on présenterait dans un zoo, quand les rideaux s'ouvrirent, je pus voir à cette époque un tas de personnes de hautes renommés, il y avait des riches aristocrates, des pirates avec une énorme prime et bien d'autres personnalités extravagante. Les ventes commencèrent et je voyais mes «camarades» de cages partirent les uns après les autres ; le marché était essentiellement constitué d'enfants sans doute orphelin . Puis vint mon tour, un groupe de pirate prit à leur bord un grand nombre de gosses, je n'avais pas peur, mais j'avais surtout une haine contre ce genre de pirates . Ils nous prirent dans leur navire et nous dictèrent, à chacun, nos travaux respectifs. Ce fut alors le commencement d'une longue et fragile aventure, personnellement j'étais assigné à une tâche de larbin, mon travail était de nettoyer tout l'intérieur du bateau, vu mon état physique, je faisais cette requête avec une facilité et une rapidité impressionnante . Je me cachais alors dans une partie abandonnée de mon nouveau établissement et je regardais la mer, une mer que je ne pouvais pas visiter : vous savez c'est horrible d'être privé de son habitat naturel, je ne le recommande à personne. Ma nouvelle vie n'était pas si désagréable, nous voyagions bien et la plupart du temps nous ne prenions pas part aux batailles de ces vulgaires pirates, ils nous nourrissaient comme il le fallait et la majorité des enfants ne râlaient pas, il y avait quelques « chouineurs », mais ces soit - disant criminel ne leur en voulaient pas, je crois que c'est à partir de ce moment que je me suis attaché à ces braves voyageurs des mers.

«Tu as sympathisé avec tes ravisseurs ? »

Haha, en effet, à force de vivre avec eux, j'avais pris la mauvaise habitude de parler de la même façon qu'un jeune matelot, je crachais, je les imitais et il m'arrivait parfois de me battre . Je m'entraînais le soir en cachette pour avoir un jour l'occasion de me battre à leurs cotés. Les enfants qui partageaient ma chambre prirent peu à peu le goût de la piraterie, eux aussi voulaient se battre et assurer la nouvelle génération de cette équipage maintenant trop vieux pour être redoutable . Quand soudain un assaut vint décimer l'équipage, l'attaque avait été bien violente et les opposants n'avaient fait ça que pour une seule chose : l'argent qui se trouvait dans le coffre de notre équipe de choque . Le navire s'échoua sur une île complètement déserte, personne n'avait vraiment survécue, mais un petit groupe d'enfant c'était réuni ici . On avait, en quelques jours, construit une petite ville, notre organisation était parfaite et la nourriture était assez conséquente pour nous permettre de vivre . Je me fis donc des amis, que dis-je, des frères qui comptaient beaucoup pour moi, nous étions généralement tous unis contre la fin et les forts aidaient les faibles, personne ne pouvait vraiment dire que nous étions immatures, dans ces temps de crises nous nous étions transformés en de vrais hommes . Voilà ce que je veux vous enseigner les enfants, quoi qu'il arrive soyez toujours unis, ne vous disputez pas pour un rien, vivez au jour le jour et ne pliez pas contre des «dictateurs» de la pensée . Je sais, je sais ! Je semble un peu trop radoter, mais la suite de l'histoire devrait vous apprendre ce qu'est l'humilité... ZzZzZz

«Et vieux ! Continue l'histoire ! »

Hum... très bien très bien, alors que tout allait pour le mieux, une petite bande de gamins voulurent de plus en plus de biens, la nature humaine, même chez des enfants, ressortait automatiquement dans un cas de stress et de survie. Des disputes puis des crimes vinrent atteindre notre petite île de paradis. C'est ainsi que commença une longue bataille de 10 à 15 ans (J'avoue ne plus m'en rappeler, Kufukufukufu) . Bien sûr quand je dis bataille je ne parle pas d'un combat de barbare qui ne dure que quelques heures, mais d'un jeu de survies entre quelques gosses qui deviendront, à la fin, de jeunes adultes aguerri et puissant . Des alliances se firent entre les différents groupes de gamins et une mentalité de tueur s'installa dans cet endroit, nous nous étions transformés en bête sauvage et tout ce que nous avions construit avait été détruit . Quelques années plus tard, nous nous retrouvions, nous les survivants de cette crise pour une ultime confidence, je fis donc le premier pas, croisant alors les bras je dis d'une voix énergique : «Bien, mes frères, nous nous retrouverons quand nous serons plus fort. On se rejoindra à ...» . Voilà donc les débuts de mon histoire... vous me semblez bien impatient, mais si je ne vous dis pas tout, entre autre la fin de mon périple, il n'y aura plus de surprise Héhéhé.

Putain, me voici donc plus un sous en poche, je nageais comme à mon habitude dans les mers calmes de ma région natal. Étant un homme poisson, j'allais à la vitesse d'une petite barque poussé par un «Un poisson de locomotion». Je vous remets donc dans le contexte, j'étais revenu dans mon foyer habituel et comme toujours : je n'avais rien à présenter à la femme qui dirigeait cet endroit de malheur . Cette grosse femme me dit d'une voix agressive : «Saleté de fainéant, tu bouffes comme 50 personnes et en plus tu te permets de venir ici en touriste ?! Files ! » cette folle me mit un beau coup de pied au cul, me laissant alors la tête la première dans une rue froide et humide. Quand les nuits se passaient comme ça, j'allais souvent dans un petit bar à coter de mon foyer qui m'avait récemment banni, l'homme qui tenait ce bar c'était peu à peu fait à l'idée que je venais dans ce lieu pour boire et dormir gratuitement, vous savez un bon coup de pied dans la tête et la personne en face de vous change soudainement d'avis . Un, deux, trois voire même quatre, je les enchaînais les uns après les autres quand tout d'un coup, le dirigeant de ce saint endroit vint à ma rencontre, il sourit d'un air gêné et me dit avec un ton agréable et un petit peu protecteur : «Écoutes moi mon petit pote, ça fait un petit moment que je te connais et je vois de plus en plus que tu te fais renvoyer par l'orphelinat . Au sud de cette île, à quelques kilomètres, je connais un célèbre charpentier qui a besoin d'homme qualifier, tu pourrais travailler là-bas et rembourser ta dette ! » . C'était une bonne idée, si j'arrivais à accumuler assez d'argent je pourrais certainement payer cette vache pour qu'elle me laisse retourner manger dans sa baraque . C'est ainsi que le matin même je fonçai vers ce petit îlot pour mon premier emploi honnête :

«...Et c'est pourquoi je souhaite travailler à vos coter !»

Cette saleté de dirigeant friqué était assez compréhensible et il m'invita à prendre connaissance avec les autres membres du groupe, il y avait des personnes fortes parmi mes futurs collègues; je voyais cependant un regard haineux dans ce groupe, ils avaient peur, ils me redoutaient grandement et à vrais dire je m'en foutais un tout petit peu . Je commençai donc mon travail en tant que charpentier naval, je déplaçai de longue poutre jusqu'à un rassemblement d'autres pièces de navires, sans vous mentir, je dois avouer que voir tous ces navires me donnaient une envie énorme d'en prendre un en cachète et de parcourir le monde, malheureusement : j'étais assez dégourdit pour me perdre dans une plaine . Alors que je descendis la dernière poutre, une puis plusieurs poussières tombèrent sur moi, c'est alors que d'énormes débris s'affalèrent sur ma personne, un énorme « boom » interpella mes camarades de travail ; alors que les uns rageaient de me voir toujours en vie, d'autres se rangeaient de mon coté pour savoir si j'allais bien : «C'est bon les insectes, je suis un homme poisson, ce débris ne m'aurait rien fait !» Je regardais la trajectoire de ce soit-disant accident et je ne voyais aucune trace d'un présumé et potentiel assassin, un sourire s'afficha alors sur mon doux visage, que la chasse commence !

«Bahhh ça fait du bien de se reposer»

J'étais donc allongé sur le sol à boire un petit peu de boisson gazeuse, j'aimais bien le rafraichissement après les tâches difficiles. Je regardais le ciel tout en écoutant le bruit de la mer, je sentais les pas d'un simple humain, il s'approchait et avait l'air d'hésiter ... avec plus de précision j'entendais plusieurs pas, quand je ré-ouvris les yeux vers ces bruits je remarquai plusieurs charpentiers face à moi, ils avaient des visages secs et froids, même dans cette situation je dois vous dire que je n'avais en aucun cas peur. L'un de ces déchets prit la parole : « Espèce d'enflure de poissons, vous n'en avez pas assez de fouler nos terres, vous voulez nous prendre nos boulots et ruinaient nos hommes ?!». Divagation et accusation calomnieuse, je n'avais qu'une seule idée en tête : les tuer sans aucune pitié, mais une voix intérieure sonnait dans ma tête, elle me disait des conneries du genre 'Ne leur donne pas raison, ils n'en valent pas la peine', mais...mais j'avais tellement envie de leur prendre la vie ! Un homme m'attaqua à la tête, c'était une chatouille, mais je fis naturellement la comédie tout en tombant sur le sol, ce fit donc comme cela qu'un groupe de travailleurs vint m'attaquer au sol : ils étaient faibles et lâches . Le soleil se coucha et se fit depuis quelques temps que ces lâches étaient repartit, marchant alors vers le bureau du directeur, je demandai ma paye, l'homme en face de moi se mit tout d'un coup à rire, il essuya ses pitoyables yeux de ses larmes de rires et me dit dans la foulée :

«Hahaha, mais vous pensiez vraiment que nous allions vous payer ? Rien ne m'oblige à payer un homme – poisson, c'est dans le contrat non ? A moins que vous ne saviez pas lire ? »

Une rage incommensurable se dégageait en ma présence, je n'aimais pas qu'on se foute de moi et l'idée que de simples humains purent me berner m'agaçait encore plus. De petits rugissement sortaient à travers mes dents pointus et serrés, je ne pus m'empêcher, je devais faire ressortir cette rage au risque d'imploser. Ce fut d'un énorme cri que je choppai le directeur des charpentier par le cou, je le balançai alors contre son bureau, détruisant celui-ci en deux . Les ouvriers vinrent à sa loge et me virent fou de rage . Une seconde d'inattention suffit pour trancher tous ces fichus ouvriers, l'homme qui me devait de l'argent se plia devant ma force et il dit d'une voix apeurée : «C'est bon, prend l'argent dans ce coffre, mais ne me tue pas !», ce fut d'une joie magnifiquement non dissimulée que je pris mon petit butin, je n'allais pas tuer cet insecte qui rampait à mes pieds, je voulais qu'il dise à tous ses potes qu'il ne fallait pas chercher un homme - poisson... enfin c'est ce que j'aurais dit si cette merde n'aurait pas reprit la parole : «Allez, va-t-en saleté de poiscailles ! », je me retournai lentement, laissant apercevoir le sang qui coulait le long de mes lèvres et je dis d'une voix calme et froide : «Pourquoi faut-il toujours que les chiens aboient le plus fort » *Schlink* j'avoue que c'est surement le dernier bruit auquel il eut l'honneur d'entendre pendant son agonie ...