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Deuxième chapitre ; Bataille sur le Léviathan !

    Précédemment : Premier chapitre ; En route pour Grand Line !

    Le navire avait une allure dorénavant stable. Il eut juste une dernière secousse, mais plus rien. Le Léviathan venait de dompter Reverse Montain ! Mais non sans mal… Il avait prit gros au niveau des bastingages, tant et si bien qu’ils étaient à moitié amochés. S’ils n’avaient pas été en bois de première qualité, certainement qu’ils seraient complètement détruits à l’heure qu’il est. C’qui allait tout de même poser de gros problème. Et ça m’faisait vraiment, mais vraiment chier. Ma mine n’était plus inquiète… Elle était carrément froissée. Non pas à cause des piques acerbes de l’officier Solète qui faisait son show sur le pont, mais bien à cause des dégâts que nous avions accumulés durant le trajet de la montagne derrière nous. J’étais donc debout vers un rebord en constatant les dommages et m’demandant bien c’que j’allais faire, l’air toujours aussi grave. Fallait-il que je m’arrête ici en commençant des réparations immédiatement… ? Ou continuer ma route en les réparant dans le même temps ? La simultanéité était un risque à prendre, mais ne disait-on pas que prudence est mère de sureté ? Difficile choix que voilà quand on savait c’qu’était vraiment Grand Line. J’craignais un peu pour la suite. Alors que nous n’avions rien vécu encore… Mais ça risquait d’être intéressant tout ça ! Et ce n’était pas ce premier obstacle qui allait arrêter l’homme déterminé que j’suis. Cependant, il fallait tout d’abord maximiser ses chances de survie sur cette mer. Et ça passait par l’optimisation du navire qui devait être impeccable !

    • Préparez vous à faire escale ici le temps que log pose se charge. Prévenez les charpentiers et les scientifiques que des réparations s’imposent pour les bastingages ! Que ça…

    • CAPITAINE !!!

    • Qu’est ce qu’il y a ?

    • REGARDEZ, VERS LE PHARE DE GAUCHE !!!!

    Qu’avait dit l’un de mes sous-officiers en pointant l’horizon derrière moi. Le pauvre tremblait comme une vulgaire feuille morte sous l’emprise d’une quelconque brise. Et ce n’est que lorsque je vis clairement son expression, que j’pus ressentir toute la terreur qui l’animait. Il avait du apercevoir quelque chose de sérieux, de terrible… Et ce quelque chose n’me disait rien qui vaille. Comme la plupart des hommes, j’me retournai immédiatement vers l’endroit qu’il pointait, avant de constater un capharnaüm sans égal sur la terre du phare. J’fronçai tout d’suite mes sourcils et je me rapprochai une nouvelle fois du garde-corps abimé. Une goutte de sueur suintait le long de ma tempe gauche, signe même que l’image était sinistre, désolante. On aurait dit qu’un ouragan était passé par là, c’qui n’était pas impossible en soi sur ces mers imprévisibles. Tout était dévasté. Et par tout, j’parlais des constructions en bois qui avaient sans doute été ravagées par je ne sais qui/quoi. Il ne restait plus que des ruines encore fumantes. A croire que l’incident s’était déroulé il n’y a pas longtemps. J’aperçus aussi des restes de navires qui trainaient un peu partout autour du Léviathan, qui lui, continuait de longer doucement le cap des Jumeaux. L’horreur aurait pu simplement s’arrêter là, mais si elle avait tant suscité l’attention de tout un chacun, c’était bien à cause des cadavres qui jonchaient le sol en grand nombre. Que s’était-il passé ici ? Nous n’allions certainement pas tarder à le savoir…

    • CAPITAINE, VENEZ VOIR, DROIT DEVANT !!!! QUELQUE CHOSE FAIT SURFAAACE !!!

    Aussitôt, je m’avançai rapidement vers le centre du pont entre mes hommes qui regardaient maintenant droit devant. Les eaux du cap des jumeaux, soudainement soulevées avec violence, écumaient comme les fameuses vagues de la mer du triangle de Florian. Je serrai mes dents en voyant derrière un énorme rideau d’eau, une gigantesque ombre dépasser légèrement le bâtiment sur lequel nous étions, et ce dans un grondement sourd. Sous l’effet du nouvel invité surprise, la mer complètement agitée faisait dangereusement tanguer le bateau. Certains soldats ramassèrent leurs figures. D’autres plus prévenants s’accrochèrent fermement à n’importe quel objet. Quand à moi, j’étais toujours debout et j’avais sereinement croisé mes bras musclés sur ma poitrine. Ce truc qui émergeait allait morfler grave si jamais il nous cherchait des noises. Ce devrait être d’ailleurs le responsable du carnage que je vis tout à l’heure. Les victimes étaient certes des pirates (à supposer) mais cela m’faisait mal au cœur de voir autant de morts d’un seul coup. Et si mes soupçons étaient fondés, l’immense machin qui nous faisait dorénavant face allait vouloir nous faire subir l’même sort. Si seulement nous avions bien recouvert la quille de granit marin, nous aurions pu passer tranquillement… Mais voilà qu’un autre problème se présentait… Et il n’était pas des plus simples : En effet, l’eau coula abondamment d’la masse difforme, et laissa place à l’image d’un gigantesque monstre marin qui avait à peu près la même taille du Lev’. Il nous toisait de ses yeux rougeâtres. Et sur lui, trônaient une multitude d’hommes… Poissons…

    Spoiler:

    • BWABWABWAAAAA !!!! ET ON TOMBE SUR DES MARINES EN PLUS, SI C’EST PAS INTÉRESSANT TOUT ÇA !!!!

    Qu’est ce que des hommes poissons fichaient ici à l’extrême opposé même de leur île ? Va savoir… Toujours est-il que nous avions là un gros problème vu qu’ils n’étaient pas disposés à nous laisser partir. Il n’y avait qu’à voir comment ils ricanaient après la phrase de celui qui semblait être leur gourou, pour comprendre que bataille allait s’en suivre. Bizarrement, ces gars là ne semblaient pas vraiment effrayés par la taille du navire et par les multiples canons qui leur faisaient face. C’qui me rappelait un peu comment Grand Line pouvait être hard dans son genre, moi qui n’y avais plus posé le pied depuis plus d’une décennie. Fallait que je redescende un peu sur Terre. On était plus sur les blues où l’on pouvait pulvériser n’importe qui sur notre chemin ; Mais dans la cour des grands, où tout pouvait arriver. D’ailleurs, qu’est ce qui me prouvait que d’autres hommes poissons n’étaient pas entrain de détruire la quille ? Rien hein… ? Et c’est ça qui est le plus inquiétant. Mes soldats commencèrent à se repositionner rapidement en pointant la gueule de leurs fusils vers les nouveaux arrivants, mais en un clin d’œil, ces derniers disparurent pour ensuite se retrouver sur le pont après moult sauts agiles et prompts dans leur genre. Certains atterrirent tout juste derrière des hommes de grande importance, tels que l’officier Solète, Ceres ou encore Rain… Tandis que d’autres se tenaient devant la proue du navire d’où descendait leur chef. Une fois sur le pont, ce dernier leva ses poings palmés en l’air, avant de commencer à s’exclamer bruyamment pour que quiconque l’entende…

    Spoiler:

    • FISHER TIGER ! ARLONG ! HODY JONES ! TOUS CES VALEUREUX GUERRIERS ONT PAYÉS DE LEUR VIE !!! MAIS LA SOMBRE ET TRAGIQUE HISTOIRE DES HOMMES POISSONS S'ACHÈVE MAINTENANT !!! NOUS ALLONS MASSACRER TOUS LES HUMAINS ET LEUR MONTRER QUE NOUS SOMMES LA RACE SUPRÊME !!!! SURTOUT QUAND IL S’AGIT DES CHIENS DU GOUVERNEMENT, BWABWABWABWAAAAAA !!!!

    Si son discours enflamma ses sbires qui commencèrent à gueuler comme pas deux, mes hommes se retournèrent instinctivement vers moi. Pour ma part, j’avais allumé une cigarette et ce ne fut que lorsque je recrachai ma première bouffé que j’énonçai :

    • Faites gaffe au navire les gars et… NETTOYEZ-MOI CE PONT !!

    Mon ordre provoqua une vive réaction de mes hommes, qui se mirent à hurler avant de charger les poiscailles. Dès lors, des lames s’entrechoquèrent et des coups de feu se firent entendre…

    La première bataille du Léviathan avait commencé !

    Spoiler:



Dernière édition par Alheïri S. Fenyang le Dim 5 Fév 2012 - 17:33, édité 1 fois
      Nous voilà enfin arrivés au sommet de Reverse Mountain, c'est cette petite secousse qui nous l'a indiqué. Grand Line n'était pas connue de tout le monde, moi-même je n'y avais jamais mis les pieds et je pense qu'il en était de même pour une grande majorité dans ce gigantesque pavillon qu'on appellerait le Léviathan. D'après les multiples fracas et les quelques secousses ressentit, je m'inquiétais pour l'état de la quille. Bien évidement j'avais été mis au courant de l'efficacité, de la puissance et de la solidité, du navire le plus grand que j'avais rencontré dans toute l'histoire de ma courte carrière. Les flots était certes plus calmes, mais l'ambiance du Cap des Jumeaux, soit la deuxième étapes vers un monde nouveau et dangereux, était particulièrement morbide. Les choses commençaient à devenir sérieuses l'ampleur des dégâts était plus grande que prévue, nous valant un petit accostage dans le coin. Le Colonel Fenyang demanda :

      - Préparez à vous à faire escale ici le temps que log pose se charge. Prévenez les charpentiers et les scientifiques que des réparations s’imposent pour les bastingages ! Que ça…

      - CAPITAINE !!!

      - Qu’est ce qu’il y a ?

      - REGARDEZ, VERS LE PHARE DE GAUCHE !!!!

      Un officier du bateau avait momentanément coupé la parole du Colonel, j'espérais dans tout les cas qui ne s'agisse pas de quelque chose de grave. En effet sur notre gauche se trouvait un magnifique phare que je n'avais pas remarqué depuis tout ce temps. Ça lumière balayait de gauche à droite et inversement les horizons du Cap des Jumeaux, ce n'était pas pour nous montrer cela que l'officier tout tremblant avait pointé du doigt le phare, mais bien pour désigner le carnage qu'il y avait au pied de celui-ci. Le court d'eau était devenu une mer de débris, des millions de planche de bois flottaient et s'écartaient au contact de la quille du Léviathan. Pas de doute tout cela appartenait à un ancien bateau, son équipage n'avait surement pas survécu à l'assaut d'un terrible fléau qui avait fait d'eux qu'une bouché. Qui avait bien put faire ça ? La chose devait être énorme ou alors ils étaient nombreux, décidément Grand Line me donnait déjà la frousse.

      Le jeune moussaillon, qui tremblait toujours, s'écria lorsqu'il vit à la surface de l'eau une sorte d'ébullition apparaître, tout l'équipage mit son attention sur l'évènement assez intriguant d'ailleurs. Un grand voile d'eau s'abata sous un grand fracas sur la mer pour laisser paraître un énorme monstre marin. Si seulement le monstre des mers était venue seul mais non les coupables de ce carnage n'avaient pas bougés et tentait désormais de s'en prendre à nous. Les hommes-poissons, première fois de ma vie que j'en vois et il me semble si dangereux, l'un d'eux pris les reines et grimpa haut sur le crane de cette murène géante. Il voulait s'exprimer et adresser à tout les Rhino Storms la suite du déroulement.

      - BWABWABWAAAAA !!!! ET ON TOMBE SUR DES MARINES EN PLUS, SI C’EST PAS INTÉRESSANT TOUT ÇA !!!!

      Rien ne s'annonce en notre faveur, bon j'exagère bien sur il semblerait que nous sommes en majorité numérique mais niveau puissance j'en ai aucune idée. Tout les regards c'était fixé vers le Colonel Salem qui était le seul à pouvoir nous donner des ordres, sans oublier la jolie demoiselle Ceres O. Fall.

      - FISHER TIGER ! ARLONG ! HODY JONES ! TOUS CES VALEUREUX GUERRIERS ONT PAYÉS DE LEUR VIE !!! MAIS LA SOMBRE ET TRAGIQUE HISTOIRE DES HOMMES POISSONS S'ACHÈVE MAINTENANT !!! NOUS ALLONS MASSACRER TOUS LES HUMAINS ET LEUR MONTRER QUE NOUS SOMMES LA RACE SUPRÊME !!!! SURTOUT QUAND IL S’AGIT DES CHIENS DU GOUVERNEMENT, BWABWABWABWAAAAAA !!!!

      D'après l'ignoble homme-poisson nous étions des chiens ! Dire que les marins sont des chiens du gouvernement ne me plaît pas vraiment et je pense vraiment que cette histoire va mal terminer, je me trompe rarement sur ce genre de prédiction qu'il faudrait mieux malgré tout éviter des fois. Les Rhino's commençaient à sortir leur arme ainsi que nos futurs adversaires excités par le discours du chef de la bande. Tous c'était emparée du bateau, chacun avaient choisis leurs adversaires. - Faites gaffe au navire les gars et… NETTOYEZ-MOI CE PONT !! Enfin les nonchalances allaient pourvoir commencées, ont devait évidemment protégé le navire tout en nous battant pour la gloire et la survie des Rhino Storms. L'un d'eux, sortit de nul part, vint se planter fasse à moi. Il était grand, deux mètres environ, il n'avait pas d'oreilles mais de drôle de nageoires et semblait très puissant. Le seul fait de le voir fasse à moi me pétrifia tout en ayant la chair de poule, je compris très vite que j'allais littéralement en chier … il était bretteur à deux sabres.

      Spoiler:

      J'allais sacrément galérer avec mes deux seules jambes, mais j'avais pas le choix sur le coup j'allais devoir faire marcher mon cerveau, Pffiuu misère j'avais pas trop l'habitude de ça ! L'homme poisson s'appelait Viren, comment je le savais ? C'était tout simplement écrit sur l'un de ces sabres «  Vous allez mourir, grâce à L'homme-Poisson Viren » . Fallait juste qu'on m'explique qu'elle était l'intérêt de graver un sabre et surtout pour marquer cette phrase ? Bref, celui-ci débuta notre combat en tentant un coup de sabre au niveau de mon torse que j'évitai en reculant tout simplement, le pont du Léviathan était devenu une véritable zone de combat. Il ne fallait pas que je pense à autre chose et que je me concentre sur Viren, accélérant ma course vers lui je tentai une frappe dans la tête qu'il para avec ses deux sabres perpendiculaire à ma jambe.

      Apparemment du genre à vouloir prendre le déçu, il n'accepta pas trop le fait que ce soit moi qui lui envoie le coup et vint se placer derrière moi à une vitesse incroyable me tranchant en croix le dos, souffrant je m'écroulai violemment sur le sol et observa les autres combats autour, un marin venait tout simplement de se faire tuer sous mes yeux mais son pistolet roula vers moi. Dans un élan de folie je me retourna et cribla de balle l'homme-poisson plombé ! Celui-ci à son tour s'écroula au sol, mon chargeur de pistolet était désormais vide et Viren se relevait par la seul force de sa volonté dans le seul but de m'exterminer. Par contre il n'avait plus la possibilité de se servir de ces deux sabres tout comme moi j'avais terriblement mal au dos. Nous étions fasse à fasse affaiblis, cherchant un peu de sang pour remplacer le litre perdu. La même idée, un combat, un adversaire, un coup de poing simultané dans la figure de chacun, deux hommes qui s’écroulent pour de bon…

      A draw ...



    Dernière édition par Taiten Mashida le Ven 10 Fév 2012 - 14:26, édité 1 fois
    • https://www.onepiece-requiem.net/t9586-soul-silver
    • https://www.onepiece-requiem.net/t1448-mashida-taiten-dobutsu-no-kenri-termin
    Je v'nais d'laisser Rain à l'escouade des toubibs à l'étage B du bateau pour qu'il reprenne des forces. Je m'assis sur le tabouret à côté de la couchette où j'l'avais étendu pour attendre qu'il se réveil. Ça n'devrait pas être bien long, les gens récupèrent relativement vite dans notre monde, comme bénis par le ciel.
    Je posai un regard pensif autour de moi alors que le soleil d'après midi venait traverser les hublot et taquiner mon visage. Toute cette pièce, j'l'avais planifier, ordonnée et construite. J'avais fait importer des bois de finitions des jungles les plus profondes de South Blue pour accompagner les divins murs en bois d'adam ouvragés et sablés par moi et le reste de l'équip de charpenterie. J'savais aussi que, vue que c'serait l'infirmerie dans cette partie du bâtiment, j'avais fait renforcé les différentes structures de la coquille du Lév' sur cette zone pour ne pas mettre en danger les malades et blessés durant des probables combats ou des tempêtes en mer.
    Tiens, ça criait sur le pont, le banquet pour fêter la traversée de Reverse Mountain était donc déjà commencé?
    "ALLER ON Y VA!"
    -Nan Dark, on attend le réveil du lieutenant Rain, le médoc a dit qu'ce s'rait pas long.
    "M'en fiche de lui et t'es pas sa mère en plus alors grouille ton cul on s'pousse d'ici!"
    -Arrête un peu Dark tu sais qu'j'en ai marre de tes p'tits...
    J'm'étais arrêté de parler car j'avais aperçu une ombre cacher quelques secondes la lumière du hublot. Un goéland? Un poisson volant? Dans les deux cas, c'était pratiquement impossible. J'ouvrai lentement la lucarne pour passer ma tête à l'extérieur du hublot, un mauvais pressentiment en tête alors que l'air salin de la Baie des Caps venaient s'engouffrer dans l'infirmerie et caresser mes narines.
    J'eu cependant une très mauvais surprise alors que je passais la moitié de mon corps à travers le hublot. Du pont fondait droit vers moi un masse hors de contrôle. Je fus percuté de plein fouet par la masse visqueuse alors que je tentais désespérément de renter mon corps à l'intérieur du navire, j'entraînai alors le truc flasque dans mon mouvement. Nous nous retrouvâmes tout les deux dans l'infirmerie devenu fouillis de papiers et de meubles .
    Le truc était un homme-poisson, gros, visqueux, l'air renfrogné. Il avait du être lancé du pont supérieur dans un probable combat, à en croire que même pas après un jour sur la route de tous les périls, le Léviathan serait déjà en danger.
    Le truc se relevait, tout en me fixant d'un regard tueur. Il semblait affaiblit par un combat sur le pont, mais enragé. En le voyant, le premier truc qui me v'nait en tête s'était un genre de mollusque pas frais qu'on r'trouve parfois au marché de Shell Town. Un quoi? Un pétoncle voilà!
    Alors aussi bien l'appeler monsieur pétoncle. Monsieur pétoncle ne le savait pas encore mais, il allait se prendre une sale bourde. Sans perdre de temps je sautai sur mes pieds et chargeai mon adversaire.
    "Enfin un peu d'action! À l'attaque!"
    Je lui envoyai une bonne droite dans la figure, puis, le prenant à deux mains, l'enfonçai dans le mur par la tête. Il me fallait l'assommer le plus vite possible pour rejoindre le combat à l'extérieur. Alors que je lançai monsieur pétoncle dans le mur de l'infirmerie, celui-ci m'empoigna d'une de ses mains palmés pour faire un effet de transport du poids et me lancer à son tour dans la coquille du bâtiment. Aille. Il savait ce battre décidemment. Il riait maintenant d'un rire gras et grossier. C'n'était pas le temps de rire, et ce monstre allait payer pour ce qu'il m'avait fait.
    -Dark.
    "Pas de problème"
    J'activai le pouvoir caché que Dark pouvait me donner, ce pouvoir que Dark gardait toujours au fond de lui, pour ne l'utiliser qu'en dernier recours. Dark' Rage.
    Visuellement parlant, la Dark' Rage, c'tait pas très beau à voir. Le Double Face bicolore que tout le monde connais de réputation devient alors totalement noir, laissant de côté toute raison et attitude non-violente. C'est habituellement lorsque la Dark' Rage est activée que tu préfères ne pas être près de Double Face, car il pourrait aussi bien tuer son allié que son adversaire.
    Par chance ici, le seul allié, il gisait endormie dans une couchette de l'autre côté de la pièce. L'atmosphère autour était devenu tendu et lourde sous la libération de puissance dont je venais de faire office. Maintenant, je n'avais plus le contrôle sur la situation à venir, c'était lui où moi, et j'avais toute les chances de mon côté. Je chargeai tête baissée, projetant toute ma force musculaire vers le gros tas de monsieur pétoncle. Pourtant, ça c'était mal passé, le gros balourd amortit mon coup de tête avec sa graisse pour ensuite m'asséner plusieurs coups de poings à répétition, me faisant perdre l'équilibre. Je lui renvoyai alors mon poing dans la tronche pour l'amener avec moi dans ma chute, mauvais idée. Il esquiva mon coup et projeta son pied dans mon abdomen. Malgré ma force décuplé, je perdais le contrôle sur la situation, difficile à croire.
    Je me relevai de peine et de misère, je ne saignais pas, les démons et les monstres ça ne saigne pas. Cependant, mon honneur couvert par la Rage incontrôlée de Dark, lui il saignait.
    Sur ce coup là, ce serait ma charge ultime. Après, je n'aurais probablement plus assez de fore pour le vaincre. Je rassemblai mes dernières forces pour préparer un impact dangereusement élevé.
    Cet impact n'eu jamais lieu. La créature aquatique se racla la gorge et me cracha une bile corrosive au visage avant de me foutre au sol d'un coup de poing sous le menton, je fut alors tiré par les pieds et lancé à l'autre bout de la pièce.
    Dommage, j'aurais voulu protéger le lieutenant, espérons qu'il se réveil à temps pour vaincre l'homme-poisson, mes yeux se fermaient tranquillement alors que mon honneur blessé oubliait les évènements comme je perdais conscience.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t3486-fiche-de-double-face
    • https://www.onepiece-requiem.net/t3227-oswald-double-face-jenkins-t-as-un-probleme-avec-lui
    « Non, attendez, dégagez en fait. »



    D’un mouvement circulaire, Pénélope envoya une vague de Rankyaku balayer les imprudents venus visiter les alentours de sa haine indicible envers cette engeance de poiscailles dégénérées. Faire le ménage qu’il disait l’autre branquignol en chef, par-dessus la rambarde donc elle les envoya. Après, que l’on vienne l’emmerder parce qu’elle n’était pas serviable. Voilà, elle n’en laissa pas un de son côté, pas même pour faire une friture. Le chef, une grande gueule notoire, semblait exulter de voir ses amis les animaux planter leurs crocs dans les bras faiblards de quelques crétins de sous-fifres. Cela l’incommodait au plus haut point.


    Pénélope regardait donc autour d’elle pour constater que, globalement, la troupe avait les moyens de relever le défi. Cette contemplation ne fut interrompue que pour distribuer des pêches à quiconque passait dans son secteur, secteur qui finit par être rapidement déserté par les troupes ennemies. Il fallait encore qu’elle refasse le portrait à cette immondice bipède qui lançait ses larves amphibies sur le pont du Léviathan. À l’assaut elle partit, combattre la médiocrité de cette race prétendument supérieure.
    D’un Soru, elle se trouva à proximité du leader, un coup de genou, cuit à point et servi sur une sauce aux marrons alla défaire l’agencement des côtes de l’individu pendant que ses yeux se luxaient. Or, il s’avéra que cet homme-poisson était un fourbe de première catégorie doublé d’un enfoiré de classe mondiale. Non content de polluer l’insigne vaisseau de la présence de ses pairs, il érafla le pont dans sa chute. Ce que Pénélope mit sur son compte en présence de témoins :



    « Eh oh ! On fait attention à la charpenterie sous-espèce de merde ! »


    Sur cette provocation, un grand nombre d’assaillants convergea vers elle, abandonnant tout projet de conquérir le bâtiment pour se jeter sur sa personne. Cela en faisait beaucoup, même pour elle. Avec le renfort de leur meneur, revenu à la charge, le colonel fut submergé par les ennemis. Elle devint l’épicentre d’une distribution généreuse de gnons en tout genre et en reçu un bon compte. Cependant, elle faisait vaillamment face à ces grouillots et mettait des tartes à qui en demandait. Véritable virtuose des torgnoles, elle en offrit des pelletées à un public sans cesse renouvelé jusqu’à ce qu’un coude vienne percuter son flanc et qu’elle perde l’équilibre. Alors, on l’agrippa à douze pour la maintenir immobile pendant que la grosse pointure s’approchait d’elle résolument.


    Elle haïssait les hommes-poisson et pour une raison obscure, ceux-ci se confirmaient dans leur réputation d’enculés. Leur proximité lui était insupportable et ce contact qu’ils maintenaient avec son corps l’écœurait. Pourtant, elle n’arrivait pas à se libérer, si tant était qu’elle puisse matérialiser son exécration de cette espèce, celle-ci devrait se terrer dans des trous jusqu’à extinction de crainte de se voir poursuivre par une telle horreur. Les bruits de succion, l’odeur rance, l’humidité visqueuse de leur épiderme et leur faciès révoltant de laideur la poussaient dans une fureur inconcevable. Ces choses lui en imposaient, elles avaient le contrôle de ses mouvements et elles la cravataient sans qu’elle y puisse quelque chose. Être à leur merci rendait Pénélope folle de rage. Elle se débattait en mettant à contribution toutes ses ressources pourtant, la situation s’aggravait indéniablement. Une main palmée se dirigeait vers ses yeux. Ils voulaient l’éborgner ces salauds, ils voulaient qu’elle soit à leur botte, elle. Le temps se suspendit pendant que la course de cette pogne continuait. La haine de Pénélope avait maintenant atteint son paroxysme, elle s’apprêtait à rugir et à sourdre à travers tous les pores de sa peau. Elle se lovait en boule, en se nourrissant de toutes les frustrations et des toutes les horreurs qu’avaient subi la jeune femme. C’était le moment pour elle de sortir enfin ce qui germait en elle depuis qu’elle avait vécu des déceptions, depuis qu’elle avait une mémoire pour se remémorer ses échecs et ses défaites.



    « AAAAAAAAAAAAAAAH ! »


    Enfin, elle laissa place à toute cette énergie, il jaillit d’elle un bouquet lumineux, une éclosion de détestation palpable, une volonté de nuire condensée dans une force qu’elle ne se connaissait point, une force qu’elle ne s’était jamais soupçonnée. Ses ennemis volèrent en tous sens, la faisant se libérer de leur poigne. Elle, combattante hagarde, abrutie par l’effort, ne tenait sur pied que pour faire vraie sa vengeance et abattre sa vindicte sur celui qui tout à l’heure parlait bien haut et fort et qui maintenant reculait le visage tordu par la peur. Elle allait le faire plonger dans la terreur la plus absolue avant de le faire basculer dans le néant. Il se passa pas moins d’une vingtaine de secondes pendant lesquels Pénélope s’avançait le visage bloqué dans un rictus malsain vers son ennemi. Puis, il finit par heurter le garde-fou et elle arriva à son hauteur. Il ne défendait déjà plus, mettant en opposition ses deux mains devant son visage. Il ne voulait pas voir la lumière qui émanait de la main droite de l’officier. Son poing traversa de part en part le thorax de son ennemi avant de le faire basculer par-delà le navire.


    L’agent se retourna pour braquer ses yeux déments sur l’assistance, en quête d’une nouvelle victime. Cependant, l’affrontement se finissait déjà et la puissance qui l’animait retomba en la laissant pantelante. Elle s’allongea le dos posé là où son adversaire avait dit adieu à la vie et s’endormit tout aussitôt.


    Dernière édition par Pénélope Solète le Lun 27 Fév 2012 - 20:20, édité 1 fois
    • https://www.onepiece-requiem.net/t3228-penelope-solete-agent-du-g
    • https://www.onepiece-requiem.net/t3171-penelope-solete-secretaire-en-attente-de-validation-3-4
      J’étais pétrifié, sidéré, abasourdi même. Mes yeux s’étaient grandement écarquillés sur le colonel, et une grosse goutte de sueur avait perlé sur l’une de mes tempes. J’avais même dégluti. Et j’devais avouer qu’en dehors de ma surprise, naissait petit à petit, une grande crainte dans mon cœur. Comment était-ce possible ? Nul ne le savait. Toujours est-il que plusieurs individus avaient suivi la scène… Et de cette foule spectatrice, il ne restait que des marines. Tous les hommes-poissons qui la coincèrent auparavant, eurent à effectuer des vols planés avant de tomber par-dessus bord. Débarras nickel quand on y repensait. Le colonel venait d'rendre à la mer, ses précieux habitants. Lorsqu'elle finit par s’écrouler au sol après avoir froidement liquidé le capitaine poiscaille, j’eus une idée de la nature de son aptitude encore endormie. Je n’avais p’être jamais vu ce pouvoir, mais étant natif de Marineford, j’en avais beaucoup entendu parler : Cette énergie qu’elle avait émané avec véhémence ne pouvait être qu'une forme de Haki. Inévitablement. D’après ce qui se racontait un peu partout dans l’monde, rares étaient les personnes capables de le développer, même à ce stade. C’est dire que Solète était animée d’une grande volonté à servir la marine, la justice ! Un fait qui amoindrissait les suspicions que je nourrissais à son égard. Elle avait été incroyable et j’ne pouvais que la remercier face au nettoyage impeccable qu’elle effectua. D'quoi renforcer son statut de seconde du Léviathan, bien que son grade ne l'impose déjà.

      • CAPITAIIIIINE !!! LA BÊTE !!!!

      Un cri strident retentit avant que je ne m’arrête de rêvasser, revenant rapidement sur Terre. La bête hurlait horriblement, apparemment mécontente du traitement que nous avions affligé à ses maitres. C’était un sacré gros morceau quand on y regardait de plus près. Une sorte de roi des mers ? Probable vu sa taille comparable à celui du Léviathan. J’pestai en dégainant enfin mon meitou. La plupart de nos hommes sur le pont étaient complètement K.O. et il ne restait plus que moi et tous mes autres lieutenants. J’étais p’être apathique dans la vie de tous les jours, une véritable larve même -Mis à part au lit- mais j’me félicitais un peu d’avoir réussi à contenir le pouvoir de l’autre fofolle, sans quoi nous serions tous au fond de l’eau. En parlant des profondeurs, l’monstre marin s’amusait à plonger et à replonger dans l’eau, faisant dangereusement tanguer le vaisseau, c’qui était déjà incroyable de sa part. Mes hommes glissèrent un peu partout et beaucoup manquaient de tomber à l’eau, étant donné l’état piteux des bastingages. La situation devenait un poil critique… Et plutôt chiante pour moi. Il m’fallait calmer cette bête au plus vite, sans quoi mes rêves pour un monde meilleur s’effondraient. Après s’être déchainé de la sorte pendant près de deux bonnes minutes, le monstre marin refit surface et voulut se projeter sur le pont, gueule largement ouverte, quand…

      • BOMBARDEZ-LE ! MAINTENANT !

      Le timing était bon, car tout de suite après mon cri, les canonniers firent leurs boulots. Ils répondirent au monstre par plusieurs coups de canons dont les boulets partaient rapidement le heurter de plein fouet. Stoppée dans son élan, la bête commença à gigoter et ce n’est que lorsque la fumée des impacts autour d’elle se dissipa, qu’on pouvait voir qu’elle avait un œil en moins. L’animal saignait abondamment d’ailleurs et il avait l’air de beaucoup souffrir. J’souris avant de commencer à courir vers la proue du bateau. Mes soldats, conscients que nous avions une chance de vite finir ces combats ridicules, continuaient de pilonner l’immense poiscaille qui nous obstruait le passage. Ils stoppèrent les bombardements quand l’un d’eux m’vit prendre un superbe élan sur la proue, c’qu’il n’hésita pas à signifier à ses compères. C’est alors que j’effectuai un bond inimaginable vers la tête du gros gros poisson. Bizarrement, celui-ci malgré ses douleurs, me sentit arriver et n’hésita pas à foncer sur moi. Comme une toupie, j’tournai plusieurs fois sur moi-même avant de lui porter un gros coup de sabre au niveau de la gueule. La créature sentit passer l’attaque puisqu’elle grogna de douleurs, redressa sa tête et commença à tomber en arrière. C’est à ce moment précis que j’profitai pour... « ONOOOO !!! » Décocher une gigantesque lame de vent qui partit couper la tête de la créature en un seul coup, pendant que j’tombai à l’eau. L’clan des poiscailles était fini…

      Quelques temps plus tard…

      • Pfiiiiiouuuu !!!

      • Mes respects, capitaine !

      J’avais fini par remonter à bord en essorant mon manteau de marine. Une poignée d’homme vint m’accueillir avant que j’ne constate les dégâts. Mis à part quelques blessures superficielles et évanouissements, il n’y avait rien de très grave, heureusement. Seuls les bastingages me préoccupaient, mais on allait vite régler le problème, vu que Genzo se dirigeait vers moi. Vu le sourire qu’il affichait, c’qui était plutôt rare, j’devinai aisément qu’on pourrait reprendre la route sans plus tarder. L’amirauté nous attendait et il n’était plus question de les faire patienter encore, plus longtemps. Tout en restant torse-nu, j’fis une rapide inspection du pont en demander des nouvelles concernant l’intérieur. Mis à part quelques dégâts matériels minimes, il n’y avait rien d’alarmant. Un bilan positif sur presque tous les plans en somme. J’n’en étais pas peu fier. Il s’agissait maintenant de donner les dernières directives, mais bien avant, j’lançai un regard vers les cadavres qui jonchaient le sol du cap des jumeaux. J’levai aussi mon regard vers l’une des tours avant d’y voir un drapeau pirate. Ma mine se renfrogna… Les Mugiwaraï étaient passés par là. Avec un peu de chances, j’allais capturer ce trouble-fête qui m’avait glissé entre les doigts et le foutre au fond d’un trou. Même s’il était p’être adulé des populations, il n’en demeurait pas moins qu’il représentait une sérieuse menace pour l’ordre public. C’est d’ailleurs ce constat qui m’poussa à donner des directives pour gagner en temps :

      • Genzo ! Prévenez les autres scientifiques et charpentiers à notre disposition, et commencez à réparer les bastingages dès maintenant. Vous là, oui vous ! Transportez les blessés à l’infirmerie, que ça saute ! Ryuuzaki, ramène le colonel Solète à ses quartiers et veille à ce qu’elle récupère rapidement ! Appelez d’autres matelots, qu’ils viennent nous débarrasser des corps des hommes-poissons à la mer, on pas l’temps de les enterrer ! Appelez aussi Yokuke et aidez-le à remonter la viande du monstre pour en faire des réserves ! On s’bouge les mecs, plus vite que ça ! Hop hop hop !


      Je tapai dans mes mains et la fourmilière qu’était l’équipage des Rhinos Storm s’activa aussitôt. Plus motivés que jamais. A croire que Grand Line ne leur faisait pas peur. C’était très bien ! Et ça m’faisait sourire d’ailleurs. Les marines du Léviathan s’activèrent ainsi presque toute la journée. Mis à part les poiscailles, il n’eut aucun autre incident majeur, susceptible de nous inquiéter. Yokuke, l’cuisto en chef dépeça presque toute la bête et récolta de très bons morceaux, c’qui nous dispensait dorénavant de dépenser pendant au moins un mois dans les vivres. Il était très content quand j’le vis repartir à ses cuisines. C’est Taiten qui allait être content. En parlant de Taiten, lui et Oswald n’avait rien de très grave. Juste quelques bobos superficiels. Ryuuzaki vint également m’confirmer que le colonel Solète n’avait rien de trop grave. C’qui m’enchanta un peu au point de former un petit sourire. J’étais ensuite allé féliciter Rei puisque c’était elle qui avait supervisé les bombardements sur le monstre. Elle faisait du bon boulot et était toujours aussi belle, c’qui m’donnait des idées pour la nuit, huhuhu… Les réparations des bastingages avec Genzo et Rain allaient de bon train, quand Ceres m’approcha pour m’indiquer que son log pointait la première île. On était au crépuscule et la nuit approchait à grands pas. J’lui fis signe qu’on pouvait commencer à progresser et celle-ci courut immédiatement à la barre…

      • ON LÈVE L’ANCRE LES GARS ! DIRECTION LA PREMIÈRE ILE !

      Le Léviathan se mit à avancer sous les cris de mes hommes.

      L’avenir promettait.

      Spoiler: