Après une mission d'infiltration des plus dangereuses, Shoma avait réussi à récolter assez d'information afin de participer à cette petite rencontre qui aura lieu selon son défunt informateur à la crique du serpent bleue. Poursuivi par une bande de soldat très bien armé, Shoma n'avait pas eu d'autre choix que de supprimer ce dernier. Vivant, il représentait une mine d'information incroyable pour le pirate, mais avec des soldats à ses trousses, s'il laissait en vie l'indic, alors il risquait de tomber dans un piège où pire encore, le traitre aurait pu modifier le lieu du rendez-vous et ainsi faire des plans du pirate un fiasco. Shoma avait maintenant quatre jours afin de trouver cette crique. Se rendre au point de rendez-vous en quatre jours était tout à fait faisable pour lui, mais avant cela, il devait se débarrasser de son masque et trouver d'autres vêtements, après cela, il ferait en sorte de se faire oublier un moment. Laisser son masque derrière lui était impératif. Trop de monde l'avait vu et continuer à progresser à travers ce royaume avec signifiait pour lui son arrêt de mort. Il se retrouverait avec toutes les forces militaires du pays à son dos.
Après un demi-journée à courir, se planquer et sauter dans les différentes rivières qu'il trouvait, Shoma avait enfin réussi à quitter le domaine royal. En chemin, il avait fait la peau à quelques soldats, mais avait pris la peine de cacher les corps afin de ne pas donner de piste à suivre à ses poursuivants. Une fois la nuit tombée, il était exténué et avait besoin de repos. Ce n'était pas tous les jours qu'il devait fuir comme un vulgaire lapin qui se sentait pris en chasse par une meute de loup affamé. Tel un hibou, le jeune pirate se percha sur les branches d'un arbre qui culminaient à plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Dans son état, s'il se faisait prendre, il ne pourrait presque pas se défendre, alors au lieu de prendre des risques, il valait mieux jouer la carte de la discrétion jusqu'au bout et dormir là où personne ne pensera qu'il pouvait se trouver. La nuit se passa sans problème. Au petit matin, Shoma montant le plus haut possible et tentait d'apercevoir une maison où un signe d'activité humaine, mais rien. Il n'y avait rien mise à part des arbres et encore des arbres. Obliger de trouver une personne connaissant bien l'île et plus particulièrement les criques, il se remit en route, mais très vite, son estomac lui rappela qu'il avait beau être déterminé, il n'arriverait à rien s'il continuait son aventure le ventre vide.
Obliger de répondre aux besoins de son organisme, Shoma décida de mettre de côté son aventure afin de se nourrir. La forêt, bien que sauvage était un véritable trésor pour les ventres vides. Il y avait des baies, des fruits comestibles, des cours d'eau et mieux encore de la viande. De l'écureuil, du renard et même du sanglier. Le tout était de savoir s'y prendre afin de capturer ces bêtes de la forêt. Avant de se lancer à la poursuite de ces bêtes capables de vous dépecer un homme dans l'unique but de défendre ses petits, le jeune capitaine se mit à chercher des baies sauvages. Ces petits fruits à la fois juteux et nourrissant allait lui donner un petit coup de force afin de recharger ses batteries presque à plat. Au bout d'une minute de fouille, il trouva plusieurs buissons qui contenant assez de fruit pour se remplir la pense. Il en garda même une bonne dizaine de grappe qu'il plaça dans sa bourse vide. Il devait jouer l'économe. On ne sait jamais, en cas de coup de barre, il aurait de quoi se mettre sous la dent. Alors qu'il déposait sa dernière grappe au fond de sa bourse, un petit animal passa devant lui. Ce n'était pas un petit marcassin, ni un faon, mais un petit renard qui le regardait tout en montrant ses dents.
Que pouvait bien vouloir cet animal ? Pensait-il pouvoir manger de l'homme ? Il devait être fou où atteint d'une maladie dégénérative mentale, car il ne faisait clairement pas le poids. La bête insistait et se mit à grogner. Ce n'est qu'en entendant un petit gémissement qui provenait du buisson qu'il s'apprêtait à dépouiller de ses richesses qu'il comprit que la bête y avait laissé bien plus qu'un repas. Sa progéniture devait se trouver quelques parts sous cet arbuste planquer dans un terrier. Les animaux ont souvent un sens qui leur permet de sentir le danger et ainsi leur permettre d'éviter les prédateurs, mais quand leurs enfants étaient en danger, certains risquaient leur vie dans le but de faire fuir l'ennemi. Les intentions de cette petite créature avait beau être honorable, Shoma lui voulait se mettre sous la dent quelque chose de plus consistant que quelques baies sauvages.
Ni une, ni deux, Shoma s'occupa du petit félin. Il envoya un bout de son ombre tel un projectile et tua la bête sans la faire souffrir. Un coup et le tour était jouer. Dans ce monde sauvage, seul les plus forts subsistaient. Une seule bête comme celle-ci était suffisant pour lui, alors il laissa les petits à leur sort. Sans doute que leur mère n'allait pas tarder à rentrer de la chasse et s'occuperait d'eux. Une fois la viande capturer, Shoma s'enfonça dans la forêt, fit un petit feu à l'aide de pierre, tel un scout, puis dépeça la créature de sa peau et de ses organes qu'il n'allait pas manger. Il écrasa ensuite les baies dans sa bourse et saupoudra sa viande d'une sauce sucré à la baie sauvage. Le résultat était passable. Bien qu'un peu maigre, la viande était assez bonne pour un fuyard qu'il mourait de faim.
Après ce repas, Shoma pris bien soin de ne laisser aucune trace de son passage. Il pissa sur le feu afin de l'éteindre, puis se remit en route. Le temps jouait contre lui, il ne lui restait plus que trois jours. Quelques heures après son repas en pleine forêt, le jeune homme arriva au niveau d'un village. Il s'agissait du premier village qu'il voyait depuis qu'il avait quitte le château. Comme il avait prit la voie la plus longue, c'est-à-dire en passant par la forêt et en ne connaissant pas le chemin, il avait perdu du temps et de l'énergie, mais ce qu'il ne savait pas, c'est qu'en suivant le chemin principal, le village n'était qu'à cinq heures maximum du domaine royal. Comme il le pensait, les premiers villages, ceux qui bordaient les terres royales étaient sous hautes surveillances et les patrouilles de soldats y étaient plus importants.
Pour ne pas faire de vague, Shoma devait réussir à s'introduire dans le village, changer de vêtements et trouver une personne qui était en mesure de lui dire où se trouvait le lieu où il désirait se rendre. Après l'épisode du château, récupérer ce genre d'information était une tâche aussi simple que voler une sucette dans la bouche d'un nouveau né. Un pirate aussi rusé que lui, aurait vite fait d'entrer dans ce village, se servir et repartir tel un voleur.
Après un demi-journée à courir, se planquer et sauter dans les différentes rivières qu'il trouvait, Shoma avait enfin réussi à quitter le domaine royal. En chemin, il avait fait la peau à quelques soldats, mais avait pris la peine de cacher les corps afin de ne pas donner de piste à suivre à ses poursuivants. Une fois la nuit tombée, il était exténué et avait besoin de repos. Ce n'était pas tous les jours qu'il devait fuir comme un vulgaire lapin qui se sentait pris en chasse par une meute de loup affamé. Tel un hibou, le jeune pirate se percha sur les branches d'un arbre qui culminaient à plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Dans son état, s'il se faisait prendre, il ne pourrait presque pas se défendre, alors au lieu de prendre des risques, il valait mieux jouer la carte de la discrétion jusqu'au bout et dormir là où personne ne pensera qu'il pouvait se trouver. La nuit se passa sans problème. Au petit matin, Shoma montant le plus haut possible et tentait d'apercevoir une maison où un signe d'activité humaine, mais rien. Il n'y avait rien mise à part des arbres et encore des arbres. Obliger de trouver une personne connaissant bien l'île et plus particulièrement les criques, il se remit en route, mais très vite, son estomac lui rappela qu'il avait beau être déterminé, il n'arriverait à rien s'il continuait son aventure le ventre vide.
Obliger de répondre aux besoins de son organisme, Shoma décida de mettre de côté son aventure afin de se nourrir. La forêt, bien que sauvage était un véritable trésor pour les ventres vides. Il y avait des baies, des fruits comestibles, des cours d'eau et mieux encore de la viande. De l'écureuil, du renard et même du sanglier. Le tout était de savoir s'y prendre afin de capturer ces bêtes de la forêt. Avant de se lancer à la poursuite de ces bêtes capables de vous dépecer un homme dans l'unique but de défendre ses petits, le jeune capitaine se mit à chercher des baies sauvages. Ces petits fruits à la fois juteux et nourrissant allait lui donner un petit coup de force afin de recharger ses batteries presque à plat. Au bout d'une minute de fouille, il trouva plusieurs buissons qui contenant assez de fruit pour se remplir la pense. Il en garda même une bonne dizaine de grappe qu'il plaça dans sa bourse vide. Il devait jouer l'économe. On ne sait jamais, en cas de coup de barre, il aurait de quoi se mettre sous la dent. Alors qu'il déposait sa dernière grappe au fond de sa bourse, un petit animal passa devant lui. Ce n'était pas un petit marcassin, ni un faon, mais un petit renard qui le regardait tout en montrant ses dents.
Que pouvait bien vouloir cet animal ? Pensait-il pouvoir manger de l'homme ? Il devait être fou où atteint d'une maladie dégénérative mentale, car il ne faisait clairement pas le poids. La bête insistait et se mit à grogner. Ce n'est qu'en entendant un petit gémissement qui provenait du buisson qu'il s'apprêtait à dépouiller de ses richesses qu'il comprit que la bête y avait laissé bien plus qu'un repas. Sa progéniture devait se trouver quelques parts sous cet arbuste planquer dans un terrier. Les animaux ont souvent un sens qui leur permet de sentir le danger et ainsi leur permettre d'éviter les prédateurs, mais quand leurs enfants étaient en danger, certains risquaient leur vie dans le but de faire fuir l'ennemi. Les intentions de cette petite créature avait beau être honorable, Shoma lui voulait se mettre sous la dent quelque chose de plus consistant que quelques baies sauvages.
Ni une, ni deux, Shoma s'occupa du petit félin. Il envoya un bout de son ombre tel un projectile et tua la bête sans la faire souffrir. Un coup et le tour était jouer. Dans ce monde sauvage, seul les plus forts subsistaient. Une seule bête comme celle-ci était suffisant pour lui, alors il laissa les petits à leur sort. Sans doute que leur mère n'allait pas tarder à rentrer de la chasse et s'occuperait d'eux. Une fois la viande capturer, Shoma s'enfonça dans la forêt, fit un petit feu à l'aide de pierre, tel un scout, puis dépeça la créature de sa peau et de ses organes qu'il n'allait pas manger. Il écrasa ensuite les baies dans sa bourse et saupoudra sa viande d'une sauce sucré à la baie sauvage. Le résultat était passable. Bien qu'un peu maigre, la viande était assez bonne pour un fuyard qu'il mourait de faim.
Après ce repas, Shoma pris bien soin de ne laisser aucune trace de son passage. Il pissa sur le feu afin de l'éteindre, puis se remit en route. Le temps jouait contre lui, il ne lui restait plus que trois jours. Quelques heures après son repas en pleine forêt, le jeune homme arriva au niveau d'un village. Il s'agissait du premier village qu'il voyait depuis qu'il avait quitte le château. Comme il avait prit la voie la plus longue, c'est-à-dire en passant par la forêt et en ne connaissant pas le chemin, il avait perdu du temps et de l'énergie, mais ce qu'il ne savait pas, c'est qu'en suivant le chemin principal, le village n'était qu'à cinq heures maximum du domaine royal. Comme il le pensait, les premiers villages, ceux qui bordaient les terres royales étaient sous hautes surveillances et les patrouilles de soldats y étaient plus importants.
Pour ne pas faire de vague, Shoma devait réussir à s'introduire dans le village, changer de vêtements et trouver une personne qui était en mesure de lui dire où se trouvait le lieu où il désirait se rendre. Après l'épisode du château, récupérer ce genre d'information était une tâche aussi simple que voler une sucette dans la bouche d'un nouveau né. Un pirate aussi rusé que lui, aurait vite fait d'entrer dans ce village, se servir et repartir tel un voleur.