La rue demeurait plutôt calme, les commerces ouvraient leur stand de très bonne heure. On entendait de loin les claquements de pas de cours dont peu de gens se souciaient. Des regards furtifs sur la personne qui courait parfois mais rien de plus. L'individu était essoufflé et trempé, il avait combattu, nagé, sprinté comme un dingue pour arriver avant qu'il y ait trop de monde à Logue Town. Le pauvre venait d'échapper à la Marine de justesse. La vielle, il fut enfermé dans la prison de la Charlotte encré au large des environs. Après des efforts et de la vigilance, il prit ses effets personnelles et sauta dans l'eau pour rejoindre le rivage pendant que tout le monde dormait. Maintenant, il demeurait dans la grande rue et chercha de vu les voies qu'il voulait emprunter. Enfin arrivé à sa destination, il toqua bruyamment la porte tant recherché. Un peu comme s'il ne désirait pas qu'on le voit ce qu'il faisait. Quelqu'un vient aussitôt et ouvrit. Dans son grand étonnement cette personne encore en pyjama lâcha:
- Wohr ? Mais qu'est-ce que tu fous tout mouillé ??
- Chuuut!! Fais-moi rentrer s'il te plait, je cours un grand danger. J'aurais besoin de toi tout de suite.
- Rentre, je te passe une serviette.
Après s'être installé sur une table de la taverne encore fermé et au sec, Wohrwèlch ce précipita pour lui raconter sa mésaventure de la nuit dernière. Il parlait tellement vite qu'il avait du mal à enchaîner correctement les mots les uns derrières les autres. Son ami Masato ne savait trop où se mettre, il était un peu perplexe. Ce dernier répondit alors:
- Bon, si j'ai bien compris tu t'es foutu dans la merde à cause d'une embuscade qui ne t'était pas destiné et que tu as tué trois malheurs soldats de la Marine. Mais est-ce qu'ils vont te rechercher ? Le mieux, si tu as ta tête mise à prix, c'est que tu puisse rejoindre mes parents dans North Bleu. Ils sont vieux mais si tu y vas en mon nom, ils voudront bien t’accueillir. Mais ça ne va pas être facile, je le crains. Je ne vois pas d'autre solution, histoire qu'ils t'oublient un peu.
- Mouais, je ne suis pas convaincu, la Marine est partout je te le rappelle, donc ils me chercheront certainement partout de toute façon, je suis mal barré...
- Aller, ne fais pas cette tronche, ne soit pas aussi déprimé, je vais écrire une lettre à mon père après que j'ai ouvert le bar, d'accord ? Je t'offre, un morceau, va t'installer. Tu as pu sauver tes affaires au moins, c'est déjà ça...
Tandis que Masato préparer son auberge, Wohrwèlch vérifia que ses effets personnelles n'étaient pas abîmés, car au bord de La Charlotte il avait eu guère le temps pour ce détail. Manque de bol, l'eau de la mer avait probablement infiltré dans son sac. Ses livres moites laissaient couler des gouttes, ça pouvait coller. Alors, l'historien les posèrent sur la table pour les faire sécher. Le reste n'était pas trop touché.
Maintenant, le bar était enfin prêt à recevoir du monde, les habitués et les clients de passages venaient et circulaient. Il y avait déjà des vas et viens conséquents en l'espace d'une demi-heure. L'archéologue patienta en prenant le repas offert gratuitement par la maison. Il désespérait complètement, la peur que la Marine se pointe pour l'embarquer à nouveau le rongeait profondément. Il réfléchissait aussi comment ne plus échouer dans un combat et pensa à se faire forger une chaîne mais quand il pourra.
- Wohr ? Mais qu'est-ce que tu fous tout mouillé ??
- Chuuut!! Fais-moi rentrer s'il te plait, je cours un grand danger. J'aurais besoin de toi tout de suite.
- Rentre, je te passe une serviette.
Après s'être installé sur une table de la taverne encore fermé et au sec, Wohrwèlch ce précipita pour lui raconter sa mésaventure de la nuit dernière. Il parlait tellement vite qu'il avait du mal à enchaîner correctement les mots les uns derrières les autres. Son ami Masato ne savait trop où se mettre, il était un peu perplexe. Ce dernier répondit alors:
- Bon, si j'ai bien compris tu t'es foutu dans la merde à cause d'une embuscade qui ne t'était pas destiné et que tu as tué trois malheurs soldats de la Marine. Mais est-ce qu'ils vont te rechercher ? Le mieux, si tu as ta tête mise à prix, c'est que tu puisse rejoindre mes parents dans North Bleu. Ils sont vieux mais si tu y vas en mon nom, ils voudront bien t’accueillir. Mais ça ne va pas être facile, je le crains. Je ne vois pas d'autre solution, histoire qu'ils t'oublient un peu.
- Mouais, je ne suis pas convaincu, la Marine est partout je te le rappelle, donc ils me chercheront certainement partout de toute façon, je suis mal barré...
- Aller, ne fais pas cette tronche, ne soit pas aussi déprimé, je vais écrire une lettre à mon père après que j'ai ouvert le bar, d'accord ? Je t'offre, un morceau, va t'installer. Tu as pu sauver tes affaires au moins, c'est déjà ça...
Tandis que Masato préparer son auberge, Wohrwèlch vérifia que ses effets personnelles n'étaient pas abîmés, car au bord de La Charlotte il avait eu guère le temps pour ce détail. Manque de bol, l'eau de la mer avait probablement infiltré dans son sac. Ses livres moites laissaient couler des gouttes, ça pouvait coller. Alors, l'historien les posèrent sur la table pour les faire sécher. Le reste n'était pas trop touché.
Maintenant, le bar était enfin prêt à recevoir du monde, les habitués et les clients de passages venaient et circulaient. Il y avait déjà des vas et viens conséquents en l'espace d'une demi-heure. L'archéologue patienta en prenant le repas offert gratuitement par la maison. Il désespérait complètement, la peur que la Marine se pointe pour l'embarquer à nouveau le rongeait profondément. Il réfléchissait aussi comment ne plus échouer dans un combat et pensa à se faire forger une chaîne mais quand il pourra.
Dernière édition par Wohrwèlch le Sam 10 Mar 2012 - 12:09, édité 2 fois