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[Fiche d'île] L'Amerzone

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Amerzone
South Blue

► Taille Grande / Membre du Conseil des Nations / Non alignée / Climat Désertique / Île Dangereuse ◄

Protégée par Red

Population & Particularités

Découverte par le très moyennement célèbre navigateur Marijoen Amerzogi Vaspoussé, l'Amerzone est l'ile de toutes les désillusions pour le brave marin assoiffé de découvertes. Elle fut aussi la dernière découverte d'Amerzogi qui y trouva la mort quelques minutes à peine après lui avoir donné son nom. Lui épargnant heureusement la cruelle désillusion qui l'attendait au moment de l'exploration.

L'Amerzone est un territoire immense dont la plus grande partie n'est qu'un désert aride presque aussi sec que celui d'Alabasta avec des rochers à la place du sable, un paysage côtier couvert par une épaisse mangrove transformant l’accès à la terre en un chemin de croix dangereux et marécageux, une faune et une flore dont la taille n'a d'égale que la férocité...

Bref, selon la majorité des critères humains, L'Amerzone n'a rien d'une terre d'accueil agréable, elle se classerait même dans les coins les moins sympathiques de South Blue. Ce qui a contrario l'a très vite fait parvenir en tête de liste quand les nobles de Marijoa se mirent à chercher un coin éloigné ou ils pourraient se débarrasser et oublier simplement les trop nombreux détenus qui encombraient leurs cellules a la suite d'une énième révolte et d'une énième répression violente.

Les premiers colons à débarquer, ou plutôt à s'échouer sur l'ile dans des bateaux soigneusement sabotés pour ne pas aller plus loin étaient donc pour la plupart des rebelles, des libres penseurs, des anarchistes, des types en général totalement inadaptés à la vie dans un environnement aussi hostile que celui de l'Amerzone. Décimés par les fièvres, la famine et les animaux locaux, la première vague d’immigrant ne due sa survie qu'a l'arrivée d'une nouvelle race de prisonniers, nettement plus coriace ceux la, expédiés par un gouvernement qui après s’être débarrassé des opposants avait décidé d'appliquer aussi cette solution plutôt facile aux condamnés de droits communs.

Les bateaux suivants débarquèrent leur lot de criminels en tout genre dont même les prisons ne voulaient plus, récidivistes, meurtriers, violeurs, assassins. Des types suffisamment méchants pour faire reculer un fauve en lui montrant les dents et suffisamment endurcis pour tordre le cou à la main aux maladies et aux privations locales...

Et pendant qu'a Marijoa chaque nouveau changement de dirigeant générait ses propres séries de déportations, en Amerzone la vie s'organisait peu à peu pendant que les exclus apprenait doucement mais surement à domestiquer les cotés les moins agréables de leur nouveau territoire et se recomposait une société dure mais relativement viable...

C'est au moment de l’avènement du gouvernement Mondial que la situation de l'Amerzone devint celle qu'on lui connait aujourd'hui. Peu désireux de continuer sur la lancée des précédents maitres de Marijoa, le Gouvernement Mondial préféra envoyer un de ses représentants à la rencontre des prisonniers et de leur descendants, maintenant solidement installé sur leur ile, pour leur proposer de s’intégrer comme des milliers d'iles des Blues avant eux au nouvel ordre mondial. En échange évidemment de l'oubli global des origines de la population de l'Amerzone...

Aujourd'hui les particularités de l'Amerzone sont devenues la plus grande fierté de ces habitants. Leur ile est un trou ou personne ne mettrait les pieds pour un empire, mais c'est la leur, et le mépris que leur voue le reste du monde les indiffère complétement. Ils vivent dans une autarcie relative, échangeant ce qui leur manque contre les seules ressources que l'ile produit en masse, la viande de porc, les fayots et les types en armes. Les amerzoniens produisent aussi un alcool qui fait leur fierté à base de poudre noire mais le reste du monde l'a rapidement classé dans les produits impropre à la consommation et le gouvernement mondial en a interdit l'exportation.

  • Les locaux :
    Globalement la population Amerzonienne est une bande de culs terreux ignares, xénophobes et farouchement indépendantiste. De leurs ancêtres prisonniers ils ont gardé une rancœur tenace envers tout ce qui porte un uniforme, une absence totale de confiance envers tout ce qui n'est pas Amerzonien (Car si c'est Amerzonien, c'est bien), une notion très extensible de la propriété et du respect de la loi en générale et une fâcheuse tendance a croire que porter le plus d'armes à feu possible est la meilleure manière de se faire respecter. Ajouté à ça qu'ils parlent un idiome bâtard quasiment incompréhensible, qu'on les prétend globalement tous consanguins, et qu'ils ne sortent de leur ile qu'en bandes lourdement armés avides du moindre berry à racler et on comprend aisément pourquoi la majeure partie de la population censée des Blues les fuit avec application et s'en méfie comme la peste (Une peste qui non contente de tuer votre famille vous piquerait aussi vos meubles et tout ce que vous n'avez pas solidement ancré dans le sol)

    La population est divisée en trois groupes originaires des différents peuplements de l'époque de la colonisation. Ils vivent chacun dans un coin différent de l'ile et se détestent entre eux aussi volontiers qu'ils se serrent les coudes face à un étranger.

  • Les Zoniens :
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    Les zoniens vivent aux rares zones ou les colons ont réussi à vaincre les marais pour obtenir des accès à la mer et y bâtir des villes. Ce qui en fait les intermédiaires privilégiés avec le reste du monde et c'est donc naturellement parmi eux qu'on trouve le plus d'individus ayant déjà quitté l'ile. En conséquence ils constituent le groupe le plus riche et le mieux armé et leur capitale Freetown, est aussi la capitale officielle de l'ile.

  • Les Glaiseux :
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    Les glaiseux vivent dans les mangroves qui bordent la majeure partie de l'ile, contrairement aux zoniens ils s’accommodent parfaitement du bayou au point que les plus médisants de leur détracteurs n'hésitent pas à raconter qu'ils se reproduiraient avec les crocodrilles qui y grouillent. Ils sont encore plus pauvres que la moyenne de l'ile et il est impossible d'estimer leur population réelle.

  • Les Poussiéreux :
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    Enfin les poussiéreux sont les descendants des colons ayant poussé le vice jusqu'a aller s'installer dans le désert central de l'ile. Ils vivent au pied des quelques massifs rocheux ou l'ont peut trouver de l'eau et élèvent de gigantesques troupeaux de phacomochéres qu'ils revendent ensuite au zoniens qui les abattent.

  • Le fleuve Rouge :
    Le fleuve Rouge ne doit pas son nom à sa couleur, le limon qu'il charrie le rendant plutôt marron, mais à une vieille coutume locale datant de l'époque ou le GM décida de faire payer des impôts aux autochtones. Ravis de cette occasion, ceux  ci prirent l'habitude de pendre les collecteurs au dessus du fleuve avant de les saigner. Depuis, le cours d'eau s'appelle le fleuve Rouge, et les Amerzoniens ne paient plus d'impôts.

    En rejoignant la mer il traverse la ville de Freetown ou il ramasse suffisamment de déchets pour que son eau de devienne si épaisse qu'on dit qu'un agnostique pourrait le traverser en marchant, et que son empreinte fétide se prolonge dans la mer a plusieurs lieux de son embouchure.

  • Freetown :
    Plus grande ville d'Amerzone et donc capitale de l'ile par défaut, Freetown est un mélange cosmopolite, hétéroclite, bruyant, vivant reflet des différentes strates de gens qui l'ont construites et peuplés. Amas de taudis sordides pour les uns, magnifique pas vers l'avenir radieux de l'Amerzone pour les autres, Freetown est une ville toujours en pleine évolution. Essentiellement a cause du socle argileux sur laquelle est construite la ville, dont les bâtiments s'enfoncent peu à peu dans les profondeurs pendant que les habitants construisent et migrent vers les étages supérieurs, ce qui donne a la ville l'un des réseaux souterrains les plus passionnants des blues. Le bâtiment le plus impressionnant de la ville est l'Hotel Ricardo, demeure du King. Une monstruosité blanche, rose et dorée, plus proche d'une pièce montée de mariage que de n'importe quoi d'autre. La ville n'a pas de murailles ou de fort, pas plus que d'armée. Attaquer l'Amerzone c'est un peu comme tenter de dépouiller un sans abri alcoolique et armé. Beaucoup de risques pour pas grand chose.

  • La Casa Rojo :
    Officiellement "Ranch Désiré", la propriété que les locaux appellent plutôt la Casa Rojo, est le lieu de regroupement familial des parents plus ou moins lointain du Capitaine Red. Un ranch tout ce qu'il y a de luxueux et d’impressionnant, en tout cas pour les critères locaux, et qui a été entièrement payé par l'enfant prodige du pays. Ce qui, en plus de mettre le clan Désiré à l'abri du besoin, est aussi un bel exemple pour les locaux de la fortune qu'on peut gagner en mer et ramener au pays.

  • Les vaillants marins du fort Plud :
    Fidèle à l'accord passé à l'époque, la marine ne maintient aucune présence sur l'ile. Plus symbolique qu'autre chose, une faible garnison d'une centaine de marines sous la direction d'un unique commandant est stationnée sur un bout de rocher fortifié à quelques kilomètres en face du port de Freetown. C'est presque une colonie pénitentiaire et se voir assigné à Fort Plud est probablement la pire chose qui puisse arriver à un soldat.

  • Ceux qui mangent et qui piquent :
    Le moins qu'on puisse dire de la nature locale c'est qu'elle n'est pas accueillante du tout. En fait il n' y a que très peu de bestioles locales qui ne considèrent pas l'homme comme un casse croute ou une proie potentielle, et la flore est à l'avenant. Revue de détail de tout ce qui peut mordre, blesser ou mutiler le promeneur inconscient qui oserait se balader sans guide dans le coin...

    Faune et flore local :


Forces de l'ordre et respect de la loi

En l'absence de Marines, la loi est appliqué localement par des miliciens obéissant aux ordres des chefs locaux. Elle est un peu déroutante pour les étrangers et notamment très perméable au niveau de la notion de propriété. Il n'y a en fait qu'une seule chose à retenir, quelle que soient les circonstances, l'étranger à toujours tort.

Coté Marine, le fort Plud est un bastion délabré qui abrite une centaine de marins (6 dorikis, dont deux sous officiers à 10 dorikis) une sous division qui n'a même pas de numéro. Les hommes y sont indisciplinés, gras, souvent alcooliques et totalement inapte à la guerre comme à l'entrainement. Ils vivent au jour le jour dans le bordel le plus complet, ne portent jamais leurs uniformes ou leurs armes et n’interrompent leurs parties de carte que pour l'arrivée journalière du ravitaillement en tord boyaux qu'ils font minent de confisquer par habitude avant de le descendre sans sommation. Bref, la lie de la marine, ce n'est pas par hasard que le fort porte le nom du seul amiral à s’être fait viré de son poste.

Boutiques de l'île

New Head

Une innocente boutique Amerzonnienne de coiffure et de perruques, camouflant une équipe de dangereux assassins
► Amerzone / Taille Petite / Pirate / Possédée par Toji / Vente de Services

No Rest

Une innocente boutique Amerzonnienne de vente de viande de sanglier, camouflant une équipe de dangereux assassins
► Amerzone / Taille Grande / Pirate / Possédée par Toji / Vente de Biens

Smile's Paradise

Une innocent cabinet Amerzonnien de dentisterie et de prothèses dentaires, camouflant une équipe de dangereux assassins
► Amerzone / Taille Petite / Pirate / Possédée par Toji / Vente de Services



Historique & Évènements récents

 ► [1626] Anarchie musicale chez les Crasseux :
Si les talents musicaux du King de Freetown ne faisaient clairement pas l'unanimité chez les Zoniens, la démonstration des Musiciens de la Crasse, un groupe de jeunes anarchistes décidés à mettre fin à sa tyrannie musicale, en convaincra plus d'un que l'esprit de Soul King est toujours parmi eux. Forçant la main de leur maire par le nombre, ils ont transformé la torture de ses prestations en l'organisation régulière d'un festival de musique où tout le monde est invité à se produire... enfin juste entre-eux et avec lynchage d'étrangers à l'entrée. Xénophobes avant tout, avis aux amateurs !
Événement joué ici par Raphaël Andersen

Célébrité originaire de l'île

Red
Héros de la marine déchu

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Originaire de cette île putride, le jeune Red est un enfant turbulent, un peu comme tout les enfants d'ailleurs.. Si bien qu'on va très vite l'oublier sur l'île. Certains se souviennent simplement qu'il aimait lire et les aventures. C'est grâce à cette dernière qu'il quittera l'île en s'embarquant comme mousse à bord d'un navire. Après une longue carrière dans le Cypher Pol, il entre au service de la Marine où il gravira les échelons un à un.

La célébrité est un bon traitement contre les mémoires défaillantes. Beaucoup d'habitants se souviendront du petit Red en le voyant régulièrement dans les journaux. Les critiques sont partagés entre ceux qui se moquent de son choix de carrière et ceux qui, d'un soupir, lâche d'une voie monocorde "au moins, l'un de nous à réussi un truc dans sa vie.."

Mais sa brillante carrière s'arrêtera suite à une bavure et une évasion spectaculaire d'Impel Down. Trainé dans la boue au yeux du monde, sur son île, le petit enfant, est devenu grand et commence à intéresser les autochtones. Il revient désormais régulièrement dans les discussions et étrangement, une flopée d'anecdote, croustillantes ou non, jaillissent de la mémoire collective. Son dernier projet en cours récolte même l'avis plus que favorable des habitants de l'île qui suivent avec attention les nouvelles. Peut être pour en tirer un petit peu de pub ? Possible...
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Personnalités importantes

La garnison de l'Amerzone
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Les culs-terreux de l'Amerzone
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