>> Silver Jezebel
Pseudonyme : J., Jezy, Silver Age: 20 ans Sexe : Femme Race : Humain Rang : Métier : Navigatrice - Zoologue amateur Groupe : Pirate Déjà un équipage : But : Observer toutes les créatures marines des mers et océans, et peut-être en dernier temps, retrouver une certaine Jezebel senior. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : A méditer Équipements : Jezebel possède un sac contenant de quoi se sustenter : eau et fruits principalement ainsi que de quoi pouvoir dessiner. Ses différents calepins contenant les notes recueillies sur les créatures peuplant les eaux décrites par Eliass sont également du voyage. Des vêtements, soyons logiques, ça arrive de se changer tout de même et, finalement, une petite épée afin de se défendre si son prédateur a la taille d'un sanglier après, ses jambes font admirablement l'affaire. Codes du règlement (2) : Parrain : / |
>> Physique
Jeune bipède de son statut, il est subtil de supposer – à juste titre d’ailleurs – que la demoiselle possède au minimum une paire de jambes et de bras (ce nombre est toujours susceptible de varier suite à une amputation involontaire ou bien une excroissance des membres, allez savoir). Ainsi, du haut de ses longilignes gambettes qui lui assurent une vue des plus conséquentes sur le monde, elle peut tenir avec ses un mètre soixante-cinq. Petite femme deviendra peut-être plus grande ? Du moins, elle le souhaiterait très fort. Ses membres postérieurs lui confèrent ainsi une certaine endurance. Ses pieds, qui la font avancer sont, à son sens, ridiculement trop petits. Cependant, nul besoin de les cacher, personne ne s’attarde sur ce genre d’attributs, n’est-ce pas ? Et, au quel cas, l’intéressé serait très mal reçu ! S’il fallait la décrire plus en détail, il faudrait s’attarder sur ses bras qu’elle juge trop chétif alors que ses mains aux ongles acérés sont une de ses plus grandes fiertés. Quelques bagues en métaux peu précieux et autres tissus viennent orner ses doigts définitivement longs. Notons que sa carrure n’a rien de celle d’une athlète mais que qu’elle peut tout de même se montrer souple et agile. Ses épaules droites lui déplaisent, semblables parfois à celles d’un petit homme en pleine croissance. Ses poignets sont souvent bandés car la jeune femme n’est guère adroite quant il s’agit de faire attention à son épiderme. Pourtant, les quelques balafres bénignes qui hantent son corps ne sont que de maigres vestiges de sa maladresse, rien de plus. Une seule et unique cicatrice pourrait rappeler un cuisant échec, celle-ci barrant horizontalement sa nuque. Toute de long tendue, elle s’étend de la partie ouest à la partie est de sa nuque. Le métal irritant la dite balafre, Jezy ne peut habiller son cou de différents bijoux, même les plus obsolètes au risque d’une infection. Ce fait ne la dérange guère car, si par mégarde elle se voit munie d’un collier, ses cheveux n’auront de cesse de faire détaler le malheureux. En effet, belliqueux et altiers, ils n’apprécient pas la présence d’intrus sur leur territoire. Ils prennent un malin plaisir à se dandiner devant les yeux de la jeune femme et à s’entremêler dans le moindre de ses vêtements. Pourtant, elle ne peut se résoudre à les couper. Ce serait un crime, comme l’amputer d’un morceau d’elle-même. Ainsi, d’une chaud couleur cacao clairsemés de reflets acajou, ils descendent en cascade le long de sa nuque, traversant son échine et venant finir leur course au bas de son dos. Fastidieusement longs, ils sont cependant assez faciles à manier et se retrouvent tous les jours pris entre les élastiques, foulards et autres épingles à cheveux que Silver a réussi à conserver afin de les emprisonner en de longues tresses ou en une queue de cheval interminable. Hélas, quelques mèches échappent à l’œil assidu du soldat qui les tolèrent, pendantes sur le côté de son visage ou métamorphosées sous forme d’une légère frange ornant son front. Sa chevelure encadre les traits droits de son visage. Deux grands yeux, où il n’est pas si aisé d’observer une émotion distincte, éclairent son minois. D’une couleur verte claire, ils sont allongés par d’épais cils. Son nez qui finit sa course juste avant le tracé de sa bouche reste dans des proportions raisonnables. Cependant, sa bouche, traître de son état apparaît pâle et dénuée de chaleur. Heureusement, la lady possède un grain de peau plutôt hâlé ce qui rehausse l’effet intempestif de ses lèvres pâles. Laissons de côté ses oreilles, jugées immondes et qui n’auront même pas le privilège d’être agrémentées de boucles. Bien que le physique soit important, beaucoup se font une image d’une personne en se référant à leur attitude et style vestimentaire. Jezebel a le pas assez lourd, il faut dire qu’elle sait être discrète lorsqu’elle se fait pénitence mais, le reste du temps, on penserait à un mammouth dansant la polka lorsqu’elle s’avance vers vous. Néanmoins, tout cela à l’échelle humaine, restons lucide. Par contre, elle marche assez vite, il est parfois difficile de la suivre. Elle aurait aimé être de ces nobles héritières qui, la démarche et posture altière se pavanent avec aisance. Elle n’aura hérité que de la grâce d’un hippopotame qui tenterait de prendre des cours de ballet. Les poses féminines et autres déhanchés subtils ne vont pas de paire avec la brunette. Pourtant, ne vous déplaise, ses formes sont typiquement féminines. Peut-être que déguisée, on pourrait la classer au rang de clown mal coordonné, qui sait ? Dernière étape de notre excursion : le style vestimentaire. Attachez vos ceintures car c’est un festival de…banalité. Si on lui a pourtant inculqué les bases d’une garde robe bienséante, Jezebel devait dormir lors de ce cours. En effet, elle préfère les vêtements pratiques tels que des débardeurs et autres pantalons qui tiennent à la taille. Elle aime sentir la chaleur caresser ses mollets c’est pourquoi, lorsque le temps le permet, elle profite joyeusement du port de pantacourt. Concernant ses chaussures, de simples bottes à lacets ou même des sandales lui siéent à merveille. On peut ouïr quelques bracelets cliqueter le long de ses chevilles au rythme de sa démarche effrontée. >> Psychologie On ne peut décrire une personne tel un objet. Ce dernier est sans vie, non animé par quelques colères ravageuses ou mentalités aliénées. Ainsi, tentons d’offrir une description un temps soit peu honnête et qui pourrait englober la plupart des traits de caractère de Jezebel. Ce qui transparaît au premier coup d’œil reste son dynamisme, jamais à bâiller aux corneilles la petite. Elle n’apprécie guère la farniente et prend un malin plaisir à vous le faire savoir. D’ailleurs, il n’est pas rare qu’elle s’adonne à l’un de ses passe-temps préféré, à savoir vous asperger d’eau voire d’autres composés chimiques potentiellement irritables, si vous vous dorez un peu trop longtemps la pilule au soleil (ou même à l’ombre, enseveli sous la neige). Détail important, glacée l’eau, celle-là coule de source –notez le subtil jeu de mots-. La jeune femme reste une personne appliquée dans ce qui lui tient à cœur. Primo, tout ce qu’elle commence sera toujours terminé, même le plus immense des sandwichs crudités qu’elle ait décidé d’avaler. Il finira en phase de déglutition au fond de son estomac. Cependant, s’il faut qu’elle se fasse pénitence et prenne du temps pour s’occuper de vos besognes, vous risquez de vous retrouver avec quelques membres en moins. Il vous aurait donc suffit d’éviter de lui consigner des tâches qui sont votre de part vos attributions premières. Un autre point notable de sa personnalité serait sa capacité à rapidement cerner les personnes. Concernée, elle s'investie dans les conversations et se plaît à posséder une culture non négligeable sur beaucoup de points. Hélas, au regard du peu de notions qu’on lui a inculquées, elle ne comprend pas toujours de quoi il retourne bien que ses connaissances soient allégrement suffisantes pour la vie qu’elle mène. D’ailleurs, les savoirs qu’elle possède proviennent quasiment tous de récits ou livres dérobés en cachette à quelques niais savants. Imperturbable, il est très difficile de troubler sa quiétude. Il est couramment dit qu’il ne faut pas titiller l’eau qui dort, c’est exactement la même chose avec notre demoiselle. En effet, elle reste d’un calme olympien en toute situation, se jouant même de ceux qui tentent de la provoquer mais si, par mégarde, vous dépassez les limites, vous finirez probablement en barbecue pour monstres marins. Orgueilleuse et imbue d’elle-même, la donzelle ne l’admettra pas mais elle aime plaire à ceux qui l’estiment et se voir féliciter. Mettant un certain cœur à l’ouvrage, il faut que ses mérites soient loués et mêmes vantés. Hélas, elle n’a point été livrée avec l’option « vantardise » et ne saurait mettre en avant ses atouts, juste les acclamer dans la bouche d’autrui. Dire non…c’est tout un art. En serait-elle la détentrice ? Allez savoir. Elle se montre relativement ferme mais si vous suppliez, tirez sur la corde sensible et jouez de la mièvrerie, il semblerait qu’elle cède au final. Point en s’énervant mais en se résignant. Sa contribution vaut mieux que vos jérémiades et pleurnicheries de petit ours mal léché. La demoiselle serait-elle rancunière ? Certes oui, cela va de paire avec sa fierté mal placée. D’un autre côté, Silver n’a véritablement pas besoin de quelqu’un pour se gérer elle-même, la vie à la dure elle connaît, mettre la main à la patte également. Néanmoins, face aux dangers et multiples facettes qu’offrent les différentes routes maritimes, elle est bien contrainte d’évoluer au sein d’une communauté. Assez discrète, elle a du mal encore à trouver sa place n’ayant jamais réellement côtoyé un vrai groupe. Pourtant, à l’image des animaux fantasmagoriques qu’elle plussoie, ses facultés d’adaptation sont en constante évolution. Elle peut s’acclimater à divers types d’écosystèmes, dirons-nous. Être tantôt la proie, tantôt le prédateur, asseoir son autorité ou savoir rester dans les rangs. Ce qui nous emmène à un autre attrait de J. : sa logique. Il faut savoir manier cet art afin de ne point se perdre dans les méandres de l’être humain qui tente de vous berner à chaque seconde. Laisser croire que vous êtes le chassé alors que le prédateur a toujours été et restera à jamais vous. De ce fait, elle est très douée pour se sortir des combats sans porter un seul coup mais peut également en déclencher en apportant des éléments irréfutables pour que ses ennemis y soient contraints…au choix donc, tout est une question de paramètre. Si la résultante de la situation doit passer par un combat, provoquons-le sinon…tirons-nous quoi. La brune a un certain sens de l’honneur et de la loyauté. Attention, guère avec tous les êtres qu’elle côtoie mais envers ceux qu’elle qualifierait de supérieur. Ce n’est point une relation d’infériorité mais une reconnaissance des qualités d’un autre être, digne d’intérêt plutôt. Ce sentiment est sûrement le fruit de ses années de travail sous la tutelle de son père, reconnaître son supérieur, quand on en voit un. Elle apprécierait trouver un domaine où elle pourrait rivaliser et où c’est vers sa personne que l’on se tournerait pour bénéficier de judicieux conseils. Mais vogue sa vie, qui vivra pourra asseoir ce subtil dessein. Tout être possède une part malléable et abordable bien qu’entrecoupée par des recoins plus obscurs. Jezy ne s’attarde pas sur le malheur d’autrui. Chacun son fardeau comme on dit. Pour réussir : « soit t’es fort et vigoureux, soit t’es mort et malchanceux » comme disait son paternel. Faire couler le sang ne l’indigne pas tant que les tords sont prouvés. On ne donne pas sa vie en échange d’une cause perdue d’avance, on sauve sa peau avant tout. Elle ne niera pas non plus apprécier la souffrance et ne pas intervenir si vous décidez, un beau matin, de torturer l’un de ces démons jusqu’à son dernier souffle. Maintenant que nous avons traduit sa psychologie en caractères identifiables pour vous, chers lecteurs, penchons-nous sur quelques originalités qui la complètent. Toi qui risque de croiser son chemin, il faudra à tout prix éviter de la réveiller au petit matin. Son humeur, exécrable et odieuse pourrait te causer bien des maux. Grognon, notre petite nature n’apprécie point les réveils en fanfare, gare à tes miches si tu t’y essayes ! De plus, elle risque de te nommer continuellement « machin, bidule, truc ou chose », il lui faut un certain temps d’intégration afin de se souvenir d’un nom ou même d’un prénom. Néanmoins, elle associe rapidement une image à une personne et saura te reconnaître dans la foule (bien qu’en te surnommant « hé toi » ou autre familiarité plus discutables). Dotée d’un sens bien singulier de l’humour, elle se plait à parler par énigme parfois. Hélas, elle ne comprend pas toujours les blagues des autres alors qu’elle peut faire preuve d’un sens de l’humour souvent à toute épreuve. Étrange paradoxe. Elle arrive à faire rire les autres, sans s’en rendre compte la plupart du temps, par sa maladresse légendaire. Pourtant, J. ne pigera pas en quoi « pourquoi un corbeau ressemble à un bureau » puisse être risible. Quant à ses plus grandes passions, parlons-en ! Que je vous présente, les grandes, les affriolantes, les terrifiantes créatures venues tout droit des entrailles de la terre, à savoir sous les mers * roulement de tambour *, les animaux marins ! Mammifères, petits poissons cartilagineux, autres anémones ou gigantesques prédateur aux dents broyeuses de forme humanoïde, elle les aime tous, sans exception. Elles les apprécie vivantes mais également empaillées si ces belles amies lui montrent les crocs. Ainsi, elle ne mange point de viande et se rabat sur ce qu’il reste. Bien qu’elle tolère exclusivement les œufs. >> Biographie Adran Silver, petit homme de Loguetown n’était pas bien grand. En effet, avoisinant le mètre soixante, ses conquêtes restaient sommaires tandis que son talent proportionnellement à son quota de séduction, augmentait grandement. Son tracé fin, ses croquis représentatifs de la réalité et son sens inné de la déduction en firent un bon cartographe. Peut-être pas le meilleur car, il existe toujours une sorte d’ordre qui établit que chaque individu n’excelle jamais totalement dans son art mais tend toujours à s’améliorer, mais néanmoins un bon dans son domaine. Sa crinière brune contrastait avec ses lunettes, haut perchées sur son nez, le caractérisant si bien. Qui aurait cru que Jezebel, l’innocente lady parcourant les rues à la recherche d’une nouvelle boutique à explorer serait tombée sur l’atelier de Maître Silver ? Qu’ensemble ils se seraient mis pour ensuite sceller leur union ? En effet, la lady était belle, d’une affriolante beauté qui fait pâlir beaucoup d’hommes. Pourtant, son cœur, avide de sensations n’avait trouvé de réconfort auprès de ses pairs mais son affection s’était portée sur ce singulier personnage : Adran. Ils vécurent plusieurs moments doucereux bien que la fierté de leur couple resta la venue au monde leur petite princesse prénommée du nom de sa mère. Narcissique à l’extrême, elle pensait retrouver en l’enfant une seconde Jezebel, or la Jezebel initiale se trompait…lourdement. S’il y avait bien une chose pour laquelle Dame Silver se passionnait, c’était bel et bien le pomponnage en chef de sa grotesque face. Dotée de simples atouts naturels faisant d’elle une femme belle d’avance sans besoin d’apparats, son passe temps la conduisit à ressembler à un légume qu’on aurait affublé de vêtements. Sa peau prit certaines teintes qui feraient pâlir de jalouses les plus éminentes carottes, aubergines ou autres pamplemousses. Outre passons cet effort d’enlaidissement pour nous attarder sur certains supplices qu’elle fit subir à sa fille. Les vêtements ok mais les coiffures…Une banane à la place d’une queue de cheval, des brochettes de dinde cramée à la place des yeux, non vraiment, Jezebel junior ne pouvait supporter cela. Ainsi, elle se réfugiait bien vite auprès de son travailleur de père. Là, elle prenait un morceau de papier, un crayon et tentait de reproduire à l’identique les tracés qu’il avait déjà opéré sur de nombreuses cartes. Ainsi, elle en saisissait une au hasard et décidait de la retranscrire. La mistinguette ne comprenait guère de quoi il retournait mais les différentes courbes, formes et lettres qu’elle formait s’intégraient peu à peu à sa mémoire. Son père la laissait alors faire, fier qu’elle trouve un peu d’engouement dans ce qui rythmait ses journées. N’allez pas croire que tout soit noir, les choses se passaient bien en réalité. La petite ne reçut pas une éducation digne des plus grandes érudites, Jezebel senior préférant le découpage et collage de motifs floraux sur des pans de leur maison alors qu’Adran passait ses journées occupé avec ses fonctions. Alors, au milieu de tout cela, Jezebel développa un certain don pour le dessin. Et avec ce protagoniste commença réellement l’ascension de notre jeunette. Il se nommait Eliass, Eliass comment ? Hélas je sais pas ! Il venait des tréfonds des mers emmenant avec lui un savoir qui conquit aussitôt Jezy. Notons que c’est ce dernier qui la surnomma de cette manière, subtile façon d’écarter l’ascendance de sa mère sur sa petite personne. Avoisinant alors les sept ans, la petite femme heurta le bourru pirate dans la rue. Outre le fait qu’il aurait pu faire d’elle de la pâtée pour requin, l’enfant préféra s’intéresser à ce qui peuplait sa ceinture, différentes armes de diverses contrées. Les yeux flamboyants, elle annonça, inquisitrice : « C’est quoi ça ? Tu veux faire de la saucisse de crabe papi ? T’es venu charcuter la ville, c’est pas bien. » Suite à cette altercation des plus insensées, s’ensuivit le début d’une longue amitié. Le vieux loup de mer prit d’affection J. et nombreux furent leurs moments complices. S’il pensait trouver un enfant accomplie, une gamine entourée d’amie et instruite jusqu’à la moelle, il se trompait. Sachant à peine écrire le mot « sardine », le vieil homme vit là un moyen d’asseoir sa suprématie. Ces échanges profitaient aux deux, la miss gagnait en savoir tandis que le boucanier comptait ses aventures, plus rocambolesques les unes que les autres avec une fierté non dissimulée. L’orateur avait trouvé un public et l’apprentie un professeur bien que ce dernier se présentait plus comme un grand-père de substitution. Milady Silver guettait cela d’un mauvais œil. Eliass communiqua sa passion des diverses créatures peuplant les mers à son élève. L’engouement de celle-ci fut tel qu’il dut redoubler d’imagination pour tenter de décrire au possible les souvenirs de ces monstres pour que Jezebel les reproduise sur son calepin. Les dessins n’étaient guère très précis mais assez envoûtants pour que la belle se mette à rêver. Un beau jour, son mentor lui offrit un poisson, le plus laid des poissons, nous en conviendrons. Une tête en forme de balai brosse, un corps transpercé d’écailles déchirées aux couleurs verdâtres annonciatrices de régurgitation terminées par une nageoire à moitié tordue. Ce poisson fut son premier compagnon, un compagnon idéal. Il buvait avec elle, mangeait avec elle, dormait avec elle et même mordillait tout ce qu’elle osait mettre au dessus de son bocal. Bref, vous l’aurez compris, un ami un vrai et pour un enfant, c’est très prenant. Même qu’à force de le nourrir goulument, il deviendra bien appétissant. Jezebel senior n’a jamais supporté l’intrusion de ce vertébré téléostéen parmi ses pairs. D’ailleurs, le détachement de sa fille l’a même profondément vexé (tant et si bien qu’elle se pomponne désormais encore plus, la couleur jaunâtre ayant gagné son visage). Alors qu’elle passait par la chambre de sa progéniture, elle enfourna le bocal entre ses mains criardes pour l’emporter près des fourneaux. Là, après mûre réflexion, elle trouva le couteau adéquat et sortit la planche de circonstance. L’animal fut mis hors du bocal, ses nageoires étendues sur la planche. Son regard livide eut pour derrière vision la lame acérée de ce couteau de boucher lacérant son pauvre petit corps de créature sans défense. S’il avait pu pensé, il aurait désiré encore enfourner dans son petit estomac l’un des succulents mets proposés par sa maîtresse chaque jour (reste des repas immondes préparés par Jezebel senior). Hélas, il ne trône aujourd’hui plus qu’au rang de poisson assassiné par la cruelle belle-mère. Paix à son âme. Implorons une minute de silence pour que l’âme du défunt puisse renaître, loin des eaux de cette marâtre. Ainsi, lorsque l’heure du repas arriva, la fille s’empressa de se mettre derrière son assiette. Portant la première bouchée à ses lèvres, ses yeux s’attardèrent sur l’étrange couleur des écailles qui luisaient dans l’assiette en guise de décoration. N’avalant point sa part, sa mère, attablée à côté fut obligée de sortir de table afin d’éponger les miettes du pauvre poisson cuisiné que sa fille avait recraché. Elle ne l’avait pas loupé, quelques morceaux de chair dégoulinaient encore sur les cils de l’épouse Silver. « Tu es une vilaine maman. Tu as mangé mon poisson…mon pauvre petit poisson. » Les assiettes furent retirées par Jezebel qui s’empressa de recueillir leur contenu au sein du bocal où séjournait auparavant son défunt ami. Une cérémonie fut proclamée en son honneur, on l’enterra près de l’océan, là où Eliass l’avait trouvé. Dès lors, la brune ne mangea plus jamais un seul animal, toutes races confondues. Les années passèrent apportant avec elles leur lot de changement. Son père décida qu’il était temps qu’elle fasse quelque chose de ses dix doigts. Néanmoins si sa femme n’était pas réellement pour - préférant faire de leur fille une ménagère hors paire à vendre à un riche épouvantail venu non pas pour conquérir son cœur mais sa capacité à s’occuper de sa vieille carcasse – elle ferait avec. Alors du moment où elle n’eut plus comme préoccupation, sa fille, dans son foyer, elle s’adonna à un autre de ses passes temps, s’en aller. Porte claquée, vaisselle brisée, elle ficha le camp au bras d’un saltimbanque grassouillet confondant le mot enfant à celui de nourriture. La première fois où il avait aperçu l’adolescente, il avait cru à un animal qu’on dépècerait afin de mieux le consommer. Adran n’avait pas rechigné. La lady en manque d’aventure avait choisi, qu’elle s’enfuit donc avec son amoureux des matelas défoncés sous son imposante bedaine, cet homme au regard plus goguenard qu’un pingouin ayant perdu la banquise, ce mécréant aux pieds puants…Qu’ils partent et ne reviennent pas. Etrangement, l’absence de sa mère ne posa aucun problème à J., au contraire même. Si elle aidait son père à l’atelier, désireuse d’en savoir plus sur le but final de ses cartes, elle demanda des explications à Eliass. Celui-ci, détenteur d’un petit navire de fortune lui expliqua les prémices et choses essentielles à savoir sur la navigation. Evidemment, point expert dans le domaine, il se révéla que Silver fusse très douée pour comprendre le sens du tracé des cartes, restant dans le secteur de Loguetown, évidemment. Peu à peu la demoiselle gagnait en assurance, toujours assez solitaire mais réellement épanouie. Hélas, sa vie n’avait pas grande saveur. Que ferait-elle de plus ici une fois l’âge mûr entamé ? Enchaînée à son père, aux conversations d’Eliass, à leurs sorties en mer, à ce majestueux dauphin aperçu l’autre fois lui donnant envie d’en découvrir plus. Non mais sérieusement, allait-elle devoir rester dans ce trou paumé à avaler des crudités toutes desséchées préparées pas un père absent ? Savant mais guère présent. Un Eliass quasi incompétent qui s’adonne aux joies des douces donzelles afin de redorer son âge plus qu’avancé contre quelques poignées de berry. Mouais, ça s’annonçait plus que folichon tout ça. Un soir, une nouvelle leur parvint. Jezebel senior avait été capturée par Saltimbanque l’empâté du popotin. Il s’était enfui on ne sait où demandant une rançon à la famille de sa douce, croyant probablement qu’ils étaient riches. Archi faux. Les manières de la miss avaient dû traduire une certaine qualité de vie qu’ils n’avaient pourtant pas. A cette annonce, la brune eut envie d’éclater d’un rire des plus tonitruants qu’il soit, afin d’éviter pareil affront, elle préféra mastiquer un pan du rideau pour ne pas laisser déborder son hilarité naissante. Cela affecta pourtant énormément Adran. Il ne se nourrissait plus, délaissant ses activités, préférant un pichet de bière à une discussion raisonnée en compagnie de sa fille. Il fallait agir…partir, sortir. Tout mais pas ça. Sa tête allait exploser. Alors, les idées peu claires après une nuit agitée à finir la bouteille de bière de son paternel, Jezebel prit le large. Réquisitionnant le rafiot d’Eliass pour cause de force majeure, elle s’en fut. Où ? Chercher Saltimbanque qui put des pieds ? Peut-être. Rechercher sa mère ? Oh, elle saura bien se retrouver seule, comme une grande fille qu’elle est. Néanmoins, elle s’en fut, sans se retourner. D’abord pour elle, ensuite pour les monstres marins, ça vaut le coup non ? Puis en dernier encore pour les créatures aquatiques. Notamment pour son défunt ami le petit poisson, découvrir son monde et pourquoi pas y poser ses bagages. C’est ainsi que débuta sa vie d’itinérante pirate sans grande expérience, préférant la torture à avaler un morceau de viande, vouant une admiration sans bornes à ses carnassiers bouffeurs de nobles gentilshommes et croyant que seule, elle parviendrait à quelque chose. Elle est pas belle la vie ? >> Test RP
Ses yeux s’étaient arrêtés, figeant avec eux l’image de cet affriolant monstre venu du fin fond des eaux. Il transparaissait de grâce aux milieux des autres mammifères peuplant les abysses. Celui-là restait néanmoins inconnu au bataillon des créatures déjà observées par la donzelle. Jamais une telle beauté n’avait brûlé ses pupilles, jamais pareille magnificence n’avait côtoyé son périmètre, là, elle tenait une occasion en or. Et si la simple vue d’une nageoire hors de l’eau peut susciter un tel engouement, attendez de voir sa réaction face à notre zigoto entier en face de ses mirettes. Aux oubliettes les quelques Dents de Sabres, Phacochères marins ou autres Requins Baleines qu’Eliass avait évoqués dans ses récits ! Le tapis rouge semblait enfin se dérouler sous ses maladroits pieds : la dite créature flamboyait au firmament comme un pot de glace attirant le plus gourmand des petits enfants. Hélas, en tant que femme primaire et insouciante, Jezebel avait utilisé les dernières miettes de papier pour colmater une légère fuite au niveau de ce maudit rafiot qui lui servait d’embarcation. Au départ, elle avait pensé s’étouffer avec afin de sombrer parmi les flots, emportée au loin au milieu de ce monde marin qu’elle affectionne tant et finir engloutie par l’un de ses animaux qu’elle voudrait domestique. Mais, l’apparition fantasmagorique de son nouveau chouchou avait tout changé. Ni une, ni deux, la belle s’était précipitée récupérer ses quelques brins de feuilles pour y reproduire la nageoire caudale du gros Poisson. Ce qu’elle ne vous dira guère c’est que la fuite, c’est du fil dentaire ou du moins, son équivalent One Pieceien qui la provoqua. Pourquoi ? Parce qu’après avoir avalé quelques fruits, on se doit de posséder une hygiène buccale irréprochable. Ainsi, l’objet avait heurté la barque en un endroit plus que sensible. Tant pis, elle eut assez de bon sens pour faire machine arrière. Dès lors, le rafiot ne l’importait plus. Un seul but irriguait ses neurones : dessiner ce joli animal. Pour se faire, Silver rebroussa chemin et s’en retourna vers le port. Là, elle s’exécuta au pas de charge, tel un lion lancé à l’assaut d’une gazelle. Ses mouvements devinrent pressants, presque suffocante, elle parvint devant le magasin d’intérêt. « Bonjour, du…hem..mateaurial déééé…plongée. » Ajouta-t-elle, éreintée après le sprint qu’elle venait d’effectuer. Bon, son discours n’était pas très concis et, si l’homme l’avait sûrement arnaquée en lui vendant plus que raison, elle en bouillonnerait de colère un autre jour. Pour l’instant, la zoologue jeta les berrys quémandés sur le comptoir et s’en fut vers son butin. Si l’effronté n’osait montre son petit popotin au dessus des eaux, elle irait le trouver dans sa tanière. « Ca va être ta fête truc muche, prépare-toi. » Ayant regagné le ponton et donc sa valeureuse embarcation prête à braver les tempêtes, J. s’aventura en son sein prévoyant une longue ballade en mer. Hélas, le vent avait tourné, les eaux alors clémentes préférant devenir source de tourment. S’il fallait qu’elle brave un cyclone ou même un sandwich poulet/bœuf et autres bovins pour parvenir à son but, elle s’y plierait. Évidemment l’innocent vertébré avait regagné le large ce qui l’obligea à ramer telle une asservie sous les ordres d’un bourreau sans cœur. Ses bras semblaient ne plus rester dans leurs orbites tellement ses mouvements se voulaient rapides. Pourtant, tout n’allait pas rester si simple. Elle entendait au loin les râles lancinants de la créature, appelant probablement amoureusement Jezy qui s’en faisait d’avance une joie. Les vagues se multiplièrent, repoussant peu à peu le rafiot vers son point de départ. A entendre les cris de son amoureux transi, il devait bien se trouver à plusieurs centaines de mer sous les eaux. Qu’à cela ne tienne, la midinette se saisit du matériel de plongée fraîchement acheté pour…piquer une tête au milieu des flots à la poursuite d’un individu certainement pas aussi civilisé qu’elle le pense. Qui partirait chasser une bête de probablement trois ou quatre mètres de haut qui beugle comme un troupeau de cent vaches. Bon…partir le chercher pour le manger passe encore mais pour…l’observer ? Faut-il être à ce point débile pour s'adonner à ce passe temps ? Il faut croire que Silver a reçu un coup de marteau à la naissance pour être aussi délibérément niaise. Alors, ainsi bercée par le cours de l’eau, elle s’engouffra sans honte aucune sous la surface. Petite sirène trop perchée pour comprendre le danger, droguée au monstre marin, sûrement siphonnée à cause de son régime végétarien partie à la recherche de son ami le crabe Sebastien. Elle n’eut pas longtemps à attendre pour apercevoir Polochon aux prises avec des centaines de ses semblables. Poissons de cinquante centimètres de diamètre qui gambadaient joyeusement en chœur au fond du plancton, dirigés dans son sens. Etaient-ils voraces ? Allaient-ils la cisailler de leurs dents en carton patte ? Si tel était le cas, Jezebel aurait au minimum perdu et au maximum vécu assez pour mourir bêtement. Heureusement pour elle, ils ne s’en prirent ni à sa chair ni à ses os mais bel et bien à ses cheveux. Sa longue tignasse accentuée par le courant marin traînaillait à sa suite. Les plus vifs des poissons se jetèrent dessus mordillant de leurs mâchoires playmobile les différentes mèches. Jez tira, beugla au risque de s’étouffer et finit par sortir victorieuse. Malgré tout, les vicelards s’étaient bien embarqués cinq centimètres de ses précieux cheveux. Un miracle ! Ils l’aimaient et la voulaient. M’enfin, ne nous attardons point sur ces insignifiants poissons pour revenir à notre créature. Le courant marin fut tel que notre héroïne dut s’accrocher à un rocher pour ne pas être emportée au loin. C’est à cet instant précis que le géant des mers décida de faire son apparition. D’une suave teinte aubergine, plusieurs pustules perlaient à la surface de son corps. Tout de long, on aurait pu le confondre avec un large serpent si sa tête n’avait été assimilable à celle d’un sanglier. Drôle de mélange, vous en conviendrez. Ses pattes, terminées par deux ongles formant un arc de cercle, dégoulinaient. Un curieux liquide jaunâtre s’écoulait raréfiant la végétation autour du dit mâle. Ses airs prépondérants, son port altier et sa démarche goguenarde en faisaient obligatoirement un mâle. Une femelle aurait été plus sensuelle comme un vers de terre vraiment très grand qui se dandine pour on ne sait quelle parade nuptiale. Là, il semblait plus rentre dedans que : « viens me faire un câlin ôôôô mon beau monstre marin. » Mais rien ne put altérer l’émerveillement de la jeune femme, ni l’odeur nauséabonde se dégageant des charognes qui trônaient fortuitement au sein de sa tanière, ni des râles gargantuesques de cette chose. Silver était sous le charme pour les années à venir. Il fallait remonter, elle ne pouvait rester ici surtout qu’elle sentait approcher un poisson torpillant de sa queue l’eau avoisinante, ami ou ennemi, elle préférait sauver sa peau pour consacrer sa vie à propager l’image de ce délectable monstre. Battant des bras tant que possible, raide comme un piquet afin que son ascension soit fulgurante, il fallait qu’elle regagne son maigre vaisseau. Les idées bien au chaud, le temps au dehors avait viré de bord. Les nuages avaient investi le ciel, propriétaires momentané des lieux. Cela ne facilita pas la tâche pour que Jezebel nage jusqu’à son rafiot. Une fois parvenue à celui-ci, elle s’exécuta. Assise en tailleur sous l’orage qui menace de gronder, sous les flots ballotant son radeau on ne sait où, sa seule préoccupation fut de coucher sur le papier les quelques minutes de sa faramineuse observation en soupirant. « Pourquoi l’humain ne peut-il pas être aussi beau ? » Ainsi, la petite sirène avait retrouvé Polochon et désormais l’un de des deux badauds suivant aveuglément la méchante Ursula. Peut-être, dans un avenir très proche comblerait-elle ses attentes en côtoyant le second ? |
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Informations IRL
Prénom : Cat.
Age : 20 ans
Aime : Les petits monstres, le chocolat, lire, écrire, Jared Leto, ma couette, l'ice tea et puis je pense que la liste serait longue pour tenir ici ><.
N'aime pas : La viande, la médisance, la mort, le noir, les objets mal alignés et les fourmis volantes.
Personnage préféré de One Piece : Sanji, Robin
Caractère : De ce côté-là, y'a pas grand chose à dire. Relativement, je suis très sociable, assez partageuse, un peu trop bonne poire (mais je me soigne), très très très râleuse et j'aime beaucoup avoir le dernier mot.
Fais du RP depuis : Trop longtemps. 6/7 ans si mes souvenirs sont exacts avec des longues pauses dont je reviens d'ailleurs. Donc, réellement 4 ans.
Disponibilité : Très variable. Je dirai tous les jours niveau passage. Quant à mes posts, ça devrait tourner autour d'un minimum de deux par semaine à une quantité astronomique par jour xD (au bon vouloir de mes futurs camarades de rp cependant).
Comment avez vous connu le forum ? Vous êtes très bien placés dans Google.
Dernière édition par Jezebel Silver le Mar 21 Fév 2012 - 18:55, édité 5 fois