>> Lithios D Ryushi
une image 200*300 | Pseudonyme : Ryushi Age: 21 ans Sexe : Homme Race : Humain Rang : j‘aimerais briguer une place dans la Marine d’élite Métier : Groupe : Marine Déjà un équipage : But : Pour l'instant : retrouver son frère Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : J'aurais bien voulu attraper le Logia du Feu, mais je crains que ce ne soit pas possible (même s'il était libre, ça m'aurait pris un paquet de temps, en plus) Équipements : j'y réfléchis Codes du règlement (2) : Parrain : Yukisame |
[center]>> Physique
Ryushi, malgré ses cheveux blancs, a une apparence beaucoup plus jeune que son âge véritable, due à la maladie hormonale qui se trouve être la même que celle de son frère Yukisame. De ce mal découle une malformation physique qui lui donne l’air d’avoir seize ou dix-sept ans au lieu de vingt-et-un. Il n’est pas extrêmement grand (1m76), ni très massif (68 kg), paraissant assez fin, voire gracile mais possède néanmoins une force étonnante.
Il a deux cicatrices : une sur le milieu du dos, horizontale et plutôt profonde, et une balafre rouge vif sur le visage, en forme de croix.
Ses yeux n’ont rien à envier en terme d’originalité à sa chevelure : le jeune homme est vairon.
Son œil droit est bleu turquoise, contrastant avec son œil gauche, rouge écarlate. Ces étranges couleurs apportent une profondeur peu commune à son regard naturellement froid.
Toujours imberbe, il prend soin de son apparence (sans sombrer dans la vanité), et donc ne paraît pas souvent négligé, malgré le fait qu’il se soucie assez peu de ce que pensent les autres de son physique.
Généralement, il se vêt d’un pantalon noir et d’un débardeur de la même couleur, rajoutant à l’occasion une veste de couleur bleu foncé.
Il bouge toujours de façon assez brusque, voire abrupte, se déplaçant de la même manière, et ne semble presque jamais apathique.
Il porte une boucle d’oreille rouge vif, sur laquelle on peut constater qu’il y a une sorte de « natte » qui la prolonge.
>> Psychologie
Ryushi est un jeune homme à l’intelligence particulièrement pénétrante : il est excellent stratège et assez familier de la psychologie en général, d’où le fait qu’il sache donc plutôt bien décrypter les signes d’émotions. C’est notamment pour cette raison qu’il aime bien jouer aux jeux d’intelligence (les échecs, par exemple).
Etant donc doté d’une bonne intelligence stratégique, il sait reconnaître la valeur de ses ennemis, même les plus répugnants, et il sait également reconnaître les signes d’une défaite.
D’un naturel porté sur la gentillesse, Ryushi a horreur de faire du mal sciemment à qui que ce soit. Il a cependant besoin d’être manipulateur, parfois cruel quand il y est obligé, mais malgré tout sa nature profonde le pousse à la justice. Il ne fera jamais de mal, même à un Pirate, si celui-ci n’a commis aucun acte répréhensible, à moins d’avoir la preuve qu’il veuille en commettre un.
Doté d’une grande générosité, ce jeune homme n’hésite cependant pas à tuer, voire à torturer dans les cas extrêmes, s’il s’aperçoit que son but premier est menacé, malgré la répugnance que peuvent lui inspirer ces actes.
Il a également un sens très profond du devoir, ce qui le pousse à obéir à des ordres qui ne lui plairont pas forcément, sauf, bien évidemment, quand ces ordres vont directement à l’encontre de ses objectifs (par exemple tuer son frère).
En effet, sa volonté est inébranlable et généralement seuls les lois physiques ou la mort peuvent l’empêcher d’accomplir quelque chose qu’il veut vraiment faire.
Il n’est pas doté d’un courage extraordinaire, mais lorsque sa détermination prend le dessus sur son esprit, il peut se montrer d’une témérité si extrême que certains considèreraient ça comme du suicide pur et simple.
Il sait se détendre, boire, ou rire avec des amis, mais la plupart du temps, il préfère se concentrer sur ses objectifs en général, et celui-ci en particulier : retrouver son frère.
Sa loyauté envers ses alliés n’a d’égale que sa détermination à vaincre ses ennemis. Il s’emporte assez rarement, mais sa fureur est sans commune mesure avec sa gentillesse naturelle. Plutôt réservé, il préfère en général rester discret et n’aime pas attirer l’attention. Pas forcément insensible aux charmes féminins, il estime cependant qu’il est plus intelligent d’éviter de le montrer que de l’afficher.
Il déteste les Capitaines Corsaires, les considérant comme des criminels arrivistes et arrogants, mais aussi les Dragons Célestes, qu’il méprise pour les mêmes raisons. L’esclavage le dérange également, même s’il se voit obligé de supporter ce genre d’injustice puisque faisant partie de la Marine.
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>> Biographie
Ryushi naquit sur une île de South Blue, dans une zone assez dangereuse, même pour cette partie du monde qui est pourtant réputée comme étant un repaire de brigands. Il était le cadet d’une fratrie composée de deux garçons et d’une fille. Leurs parents gagnaient tant bien que mal leur vie en faisant commerce de bois, car par bonheur, ou par malheur puisque les pirates attaquaient fréquemment cette île, leur habitat n’était pas dépourvu de boiseries, matériau suffisamment recherché (pour la construction des navires, évidemment) pour attirer le Gouvernement comme les criminels. Malgré les affrontements fréquents, les trois jeunes gens avaient toujours réussi à survivre, ainsi que leurs parents lorsque Ryushi atteignit ses seize ans.
Sa grande sœur, de deux ans, son aînée, était la seule à ne pas être atteinte par la maladie hormonale dont souffraient ses deux frères. En effet, Ryushi et son jeune frère Yukisame, de deux ans son cadet, souffraient d’une maladie qui ralentissait leur développement corporel. Fort heureusement, leurs parents arrivaient à gagner suffisamment d’argent pour, en plus de subsister plus ou moins confortablement, leur fournir des médicaments qui évitaient les désagréments. Ryushi, comme Yukisame, avait donc l’air légèrement plus jeune que son âge, sans pour autant qu’on le remarque véritablement.
Ils vivaient donc plus ou moins heureux, avec leurs parents, sur cette île, souffrant parfois des dommages collatéraux des combats, lesquels étaient généralement essuyés par les marines, qui préféraient ne pas voir leur réserve de bois s’épuiser.
Ils leur arrivait fréquemment de discuter de leur avenir, même s’ils en parlaient moins en grandissant. Yukisame parlait de devenir cuistot, et Ryushi parlait de devenir marine, tout comme sa grande sœur.
Leur avenir semblait suffisamment assuré pour qu’ils réussissent à faire ce qu’ils espéraient, mais un jour eut lieu ce que certains conteurs particulièrement portés sur le tragique appelleraient « le drame » :
Ryushi se promenait, seul, le long de la plage, observant la Mer, et se disait en son for intérieur :
*Un jour, je ne me contenterai pas de protéger de petites îles. Il faut que j’entre dans la marine d’Elite, mais pour ça, il faut que je m’entraîne, et pas qu’un peu.*
Observant l’horizon dégagé, le jeune Ryushi se demandait s’il pourrait un jour avoir la volonté suffisante pour entrer dans la Marine d’élite. Il avait demandé à quelques marines de sa connaissance de lui en parler, ils avaient répondu qu’il avait « intérêt à s’accrocher » s’il voulait vraiment en faire partie, car d’après eux, « entrer dans l’élite était super dur », du moins à ce qu’ils avaient entendu dire. Il se demandait donc s’il avait l’intelligence et la force nécessaire pour le faire…
Puis soudain, à l’horizon, il vit plusieurs formes mouvantes qui filaient droit sur leur île…
*Des bateaux* pensa-t-il…
Ryushi plissa les yeux, essayant de savoir – par atavisme – s’il s’agissait d’un ou plusieurs vaisseaux, et s’ils étaient amicaux ou non… Ayant du mal à distinguer le nombre de navires et leurs pavillons, il haussa les épaules et s’assit sur la plage, pour observer la mer, un de ses loisirs favoris (le bruit de la mer l’aidait à réfléchir).
Au bout d’un certain temps, il leva de nouveaux les yeux, et constata que les navires étaient une flotte peu importante, une dizaine de navires tout au plus. Plissant les yeux, il parvint à distinguer le pavillon, noir et comportant une tête de mort.
*Des Pirates !* pensa-t-il, alarmé. Mémorisant le pavillon, il courut rejoindre sa ville natale pour expliquer aux marines de la base ce qu’il y avait vu. Il ne courut pas plus de cinq ou six minutes, l’île n’étant pas des plus grandes. Quand il arriva vers la base, il vit tout de suite un marine de sa connaissance, courant vers l’intérieur du bâtiment. Il fonça vers lui et le retint par la manche en lui disant :
-Des Pirates ! je les ai vus sur la plage !
-Je sais ! dit-il, haletant Nos guetteurs viennent de me prévenir ! Je vais voir le Colonel ! toi, vas voir ta famille et dis-leur de ne pas bouger de leur maisons ! Ces Pirates sont plus dangereux que d’habitude, il va nous falloir des renforts d’une autre base !
Ryushi voyait parfaitement que le pauvre marine était terrorisé. Il suivit donc son conseil, et courut au milieu des passants, pendant que ceux-ci prenaient conscience du danger qui les guettait. Arrivant chez lui il s’assura que ses parents et sa fratrie étaient bien tous présents à l’intérieur du domicile familial. Son père lui dit :
-Eh bien ! Tu es tout essoufflé ! Tu as couru depuis la plage ?
-Des Pirates ! cria Ryushi Plus dangereux que d’habitude, ceux-ci, enfin, d’après la marine !
Sa famille réagit donc au quart de tour. Habitué à ce genre d’évènements, ils s’occupèrent donc de tout ce qui relevait de la protection des meubles et de la maison en elle-même, notamment de calfeutrer portes et fenêtres…Une fois les « préparatifs » achevé, ils descendirent vers la cave, toujours selon la réaction coutumière face aux attaques qu’ils devaient avoir. D’après les rares bribes de sons qu’ils pouvaient entendre, ils pouvaient en conclure que le combat qui faisait rage à la surface était particulièrement violent et sanglant.
Longtemps ils attendirent, dans les rares cris étouffés qu’ils pouvaient capter, transis de peur à l’idée que les Pirates puissent tuer un des leurs. La clameur du combat décroissait petit à petit. Ils n’auraient su dire combien de temps ils avaient passé dans leur propre cave, serrés les uns contre les autres et mourant d’angoisse. Jamais ils n’avaient éprouvés une sensation aussi forte, et ils ne pensaient pas pouvoir avoir plus peur, du moins jusqu’au moment où ils entendirent des vitres brisées aux étages supérieures, puis des voix inconnues et brutales, ce qui laissait à penser que les Pirates étaient parvenus à gagner le combat. Ryushi chuchota :
-Le Marine à qui j’ai parlé m’a dit qu’ils allaient appeler des renforts…Tout n’est pas perdu !
Aucun ne lui répondit. Ils semblaient croire que, même si Ryushi ne racontait pas un mensonge pour les rassurer, les renforts allaient arriver trop tard pour qu’ils puissent espérer ne serait-ce que rester en vie…
Puis, lorsqu’ils entendirent un Pirate crier quelque chose à propos d’une cave, ils frissonnèrent de peur…Ils entendirent les Pirates descendre, puis il virent une dizaine de silhouettes qui éclairaient la cave avec une simple bougie.
-C’est toi, le bûcheron ? grogna le plus grand…
-Oui…que me voulez-vousrépondit le père de Ryushi, tremblant de peur.
-Ok.. continua le Pirate d’une voix râpeuse Tu bosseras pour nous, maintenant !
Quoi ? Il n’en est pas question ! Je ne travaillerais pas pour des Pirates ! répondit le père d’un ton ferme et coléreux.
‘M’en doutais soupira le Pirate. Et il est inutile de te convaincre par la force hein ? Dans ce cas, mes gars et moi, on va s’amuser un peu… gronda le Pirate avec un sourire mauvais.
Ryushi commençait à avoir peur, pour lui évidemment, car il n’avait pas l’envie de mourir torturé, mais aussi pour sa famille, qu’il craignait de voir mourir dans les mêmes conditions…
Le Pirates s’avança vers la famille et arracha sa mère à l’étreinte de ses enfants, pendant qu’un autre Pirate prenait son père et lui plaquait un couteau sur la gorge. Puis le Pirate se tourna vers Yukisame, son jeune frère, avec un sourire cruel.
Tu aimes tes parents, mon garçon ? Si tu veux qu’ils vivent plus de dix minutes, il te faudra tuer ton frère …
Sa sœur hurla de rage et se jeta sur le Pirate qui tenait sa mère, mais un autre criminel l’intercepta en lui donnant un formidable coup de poing, qui la fit tomber à la renverse, et heurter le mur. Ryushi vit que sa sœur ne bougeait plus. Il était étrangement calme, malgré la gravité de la situation.
*Est-elle morte ?* se demanda-t-il avec un certain – et étrange – détachement.
Le Pirate, qui avait fixé sa sœur, fit revenir son regard sur Yukisame, qui paraissait atterré.
-Rectification, mon garçon, si tu veux que tes parents vivent, tu devras tuer ton frère aîné…
Un des Pirates s’avança vers son frère et lui tendit un couteau, qu’il prit, par automatisme, comme une machine. Pendant ce temps, le pirate qui avait parlé en premier prit un couteau et le plaqua sur la gorge de sa mère.
Ryushi se tourna vers son frère cadet, et lui dit, en le fixant droit dans les yeux et lui dit :
-Tue-moi !
Ryushi ressentait une pointe de panique, qui oppressait de plus en plus sa poitrine. Il fixait son frère, qui était sur le point de fondre en larmes. Le Pirate élargit son sourire et dit d’une voix moqueuse :
-Mais oui, mon garçon, tue-le…
Ryushi s’avança vers son frère, mais le Pirate, croyant certainement qu’il allait sauter sur lui, donna un coup de couteau vers Ryushi, qui sentit une forte douleur sur la joue. Du sang coulait de la blessure, comprit-il en voyant des taches rouges s’étaler sur le sol. Le Pirate cria, fort mécontent :
-Dépêche-toi, vermine ! Ou je te jure que je l’égorge !
Yukisame avait l’air perdu. Le Pirate gronda de rage, raffermit sa prise sur le couteau, le leva et le planta en plein dans la gorge de leur mère.
Yukisame et Ryushi affichèrent tous deux, en même temps, une expression horrifiée : leur mère était morte ! A présent, ils craignaient que les Pirates ne s’en prennent à leur père…Ryushi sentait la peur lui comprimer les organes, et il captait chacune des pulsations de son sang dans son corps.
Fixant son frère, il lui dit :
-Yukisame, s’il te plait…en lui lançant un très léger et rapide clin d’œil.
Ryushi espéra que Yukisame avait compris. Il s’y connaissaient un peu en matière de combat, et il venait de demander à Yukisame de le blesser de façon à ce que les Pirates le croient mort. Yukisame s’avança, les yeux brouillés par les larmes. Autour d’eux, les Pirates ricanaient et lui lançaient, pour certains, des insultes, pour d’autres, des encouragements. Ryushi sentit sa blessure à la joue le piquer. Il comprit qu’il était également en train de pleurer. Soudain Yukisame fonça sur Ryushi. Celui-ci ne sut jamais ce qui s’était passé précisément, mais tout ce qu’il savait, c’est que lorsque Yukisame lui eut donné un coup de couteau, il sentait une douleur effroyable au milieu du dos. Ryushi s’effondra et perdit conscience.
Yukisame, tremablant, s’adressa donc au Pirate :
-Voilà…C’est fait…Vous pouvez relâcher mon père, s’il vous plaît ?
Le Pirate ricana :
-Parce que tu y croyais ? Désolé de te décevoir, mon garçon…
Le Pirate fit un signe à son compagnon, lequel planta son couteau dans la gorge du père de Yukisame. Les Pirates rirent en voyant le jeune homme s’effondrer sur place. Ils ne se presseraient pas pour l’achever, pensaient-ils. Soudain, Yukisame se leva d’un bond, donna un coup de son couteau sur l’un des Pirates, qui s’effondra, mort, parvint à passer la porte, et monta les marches.
Yukisame courut de toutes ses forces, voyant les Pirates, ahuris par sa course, qui pillaient la ville. Le jeune homme parvint à courir vers la plage, où il était toujours poursuivi. Heureusement, il était rapide pour un garçon de son âge et de sa constitution. Il vit, en même temps que les Pirates, les voiles de la Marine apparaître. Comme les pirates, il ralentit une fraction de seconde, mais à l’inverse de ces mêmes Pirates, il courut vers l’eau pour nager vers les bateaux Marines, pendant que les Pirates couraient vers la ville pour annoncer l’arrivée des renforts de l’armée.
Lorsque le jeune homme arriva vers les navires, il cria. Les marines le hissèrent donc à bord d’un de leurs bâtiments après avoir vérifié (d'un simple regard) qu’il n’était pas un Pirate.
-Quelles est la situation ?lui demanda le Commandant du navire.
Yukisame tenta tant bien que mal de lui dire ce qu'il savait. Quand il eut fini, le Commandant lui tapota l’épaule et le fit conduire vers le médecin, lequel lui conseilla de se reposer.
Lorsque les Marines débarquèrent, les Pirates étaient près à les « accueillir ». La bataille fut au moins aussi violente que la précédente, à ceci près que les Pirates perdirent le combat cette fois-là.
Les marines furent ensuite chargés de transporter les survivants blessés (car, évidemment, aucun n’était indemne) sur leurs navires afin de les conduire vers l’hôpital le plus proche. Parmi ces blessés figuraient Ryushi et sa sœur, qui bien qu’encore inconscients n’étaient pas encore morts. Hélas pour eux, ce n’était pas le cas de leurs parents.
L’escadre fit donc route vers l’hôpital le plus proche. Malheureusement, en route, ils furent pris ans une tempête, qui coûta la vie à plusieurs hommes. Lorsque Ryushi s’éveilla de son inconscience, il s’aperçut en tout premier lieu qu’il ne pouvait plus marcher
*Yukisame a dû trancher les nerfs* se dit-il, avec un certain calme pour quelqu’un qui se voyait condamner à la paraplégie. Puis il s’aperçut que sa sœur était encore inconsciente, et ne tenta pas de la réveiller, cherchant plutôt du regard son jeune frère. Un marine le vit et lui dit :
-Tu es enfin réveillé ? Qu’est-ce que tu cherches ?
-Mon frère ! répondit le jeune homme.
Le Marine s’approcha et lui di dit :
-Ton frère, c’était le jeune gars aux yeux violets ?
-Oui.répondit Ryushi, craignant le pire à la vue de l’expression du Marine.
-Il a été emporté par une vague. On ne l’a pas retrouvé. Je suis désolé…
Ryushi réfléchissait. Il était arrivé à l’hôpital, sans autre encombre que de ne pas pouvoir marcher et d’avoir perdu quasiment toute sa famille. Il commença à réfléchir.
*Tout cela ne serait pas arrivé si j’étais marine d’élite* se dit-il.
Il se fit donc la promesse solennelle qu’il intégrerait le rang des Marines d’élite, et qu’il retrouverait son frère si celui-ci n’était pas mort. Mais pour l’instant, il était allongé sur un lit d’hôpital et sa sœur était à côté du sien, toujours inconsciente. Un médecin arriva et lui dit :
-Bonne nouvelle ! Tes nerfs n’ont pas été entièrement sectionnés, seulement endommagés ! Tu pourras remarcher, même s’il te faudra un bout de temps et une sacrée rééducation !
Ryushi réfléchit de nouveau, en souriant au médecin. Il pourrait marcher ! Donc son espoir d’intégration de la Marine d’élite pouvait être théoriquement réalisable. Ryushi réfléchit plusieurs heures avant de sombrer à nouveau dans le sommeil. Puis soudain, il sentit que quelqu’un le secouait :
-Tu as vu ou est passée ta sœur ? Tu as vu où elle est partie hurla le médecin qui lui avait annoncé la « bonne nouvelle »…Ryushi jeta un coup d’œil vers le lit de sa sœur et blêmit. Il était vide.
-Non…souffla le jeune homme.
Ryushi réfléchissait. C’était son truc, ça, de réfléchir, même si ce n’était guère réjouissant pour la plupart du temps. Après des mois de rééducation, il avait réussi à remarcher, et avait commencé à s’entraîner. Il avait demandé et réussi à entrer dans la Marine d’élite, au début en tant que Nouvelle Recrue, évidemment.
Il était monté de quelques grades, et avait passé diverses épreuves de force avec certains Pirates. Aujourd’hui, à 21 ans (malgré le fait qu’il paraissait en avoir 16, à cause de sa maladie puisqu’il ne prenait plus de médicaments depuis « le drame »), il venait de recevoir une nouvelle affectation. Il se demandait si cette mutation allait ou non le rapprocher de son frère.
*Espérons…*
POST-SCRIPTUM : il y a peut-être quelques imprécisions dans l’histoire, car je n’ai pas eu accès à la fiche de présentation de Yukisame. Je précise aussi ne pas avoir noté de grade sur ma fiche car si je ne m’abuse, mon grade sera déterminé par le niveau de ma présentation… ?
>> Test RP
On peut dire que je ne me suis pas ennuyé ! Pendant toute ma formation, j’en ai subi, des blessures et des égratignures. Mais il faut reconnaître que ça n’a pas laissé place à l’ennui. C’est forcément la première fois que je m’ennuie depuis des années ! Sans doute depuis que je suis sorti de ce fichu fauteuil roulant où j’ai passé un an et demi après un certain événement…
Ceci pour signifier, vous l’aurez compris, que je m’ennuie. J’avais oublié à quel point c’est…eh bien, ennuyeux ! Donc, dis-je (ou plutôt pensé-je), je m’ennuie. Pourquoi ? La réponse n’est pas très difficile : j’attends.
Oh, je ne suis pas seul, une vingtaine, peut-être une trentaine (il faut dire que je ne me suis jamais préoccupé du nombre que nus étions) de futurs Marines d’élite attendent dans la salle…J’ai l’impression qu’ils éprouvent eux aussi cette horripilante torpeur qu’est donc l’ennui, et qu’eux aussi ne l’ont pas éprouvée depuis le début de leur formation. Il faut dire qu’en ce centre de formation de South Blue, on a jamais, ou presque, une minute à consacrer à son plaisir personnel. Tout est fait pour nous maintenir sous pression…
Nous étions répartis en plusieurs groupes, pour divers « entraînements », lorsqu’un instructeur est venu nous chercher, et nous a demandé de le suivre dans cette salle, avant d’aller chercher un autre groupe. Bien entendu, nous nous sommes ennuyés (j’ai l’impression que je ne répéterais jamais assez ce mot, qui paraît d’une affligeante banalité lorsqu’il est prononcé quand on « s’amuse », et qui se révèle l’être lorsque on éprouve directement ce qu’il est, c’est vraiment monstrueux !) dès ce moment.
Mais je ne crois pas qu’il soit très judicieux de citer pendant des heures et des heures des litanies de lamentations diverses, sous prétexte que j’ai envie de faire quelque chose (même dormir me conviendrait !) et que je n’en ai évidemment pas le doit !
Continuons donc le récit. Donc, cet instructeur est venu, et nous a annoncé qu’un officier de la Marine d’élite venait inspecter les jeunes recrues et que l’examen commencerait donc très bientôt, sans doute même en sa présence. C’est drôle : la période la plus stressante, la plus excitante, en somme celle qui exacerbe le plus les sensations diverses que l’on éprouve habituellement au cours de notre formation est précédée d’un temps de battement, qui se révèle être un vide complet. Je vois certains de mes camarades dont le regard commence à se faire pour le moins vitreux.
Je me demande si ce fichu officier de la Marine d’élite dont on nous rebâche les oreilles n’a tout bêtement pas oublié son « rendez-vous avec les jeunes recrues », qui n’est rien d’autre qu’une sélection. J’espère, tout du moins qu’il vaut le détour, cet officier ! On verra bien…
Ça fait quand même près d’une demi-heure qu’on attend ! Il exagère, tout officier qu’il soit. Je sais bien que je ne devrais pas manquer de respect, même en pensée à un officier, mais je ne vois pas comment, et surtout pourquoi je m’en empêcherais !
Tiens ? Du nouveau ? Il est enfin arrivé ? Il n’a pas l’air très puissant…Un type assez grand, avec des cheveux noirs et des yeux noirs. Un mètre quatre-vingt-cinq ? Plutôt mince…Il a l’air vraiment blasé, voire apathique ! Cela dit, on m’a suffisamment dit qu’il ne fallait pas juger les gens sur leur apparence. Je vois d’ailleurs qu’il porte un sabre à la ceinture…
–Bonjour, jeunes gens ! lance-t-il d’une voix légèrement traînante. J’ai peine à croire qu’il soit officier, ce type ! Enfin, j’attends de voir avant de jauger l’homme dans son ensemble. Je suis le commandant Marek Streeger, de la Marine d’élite.
J’entends des murmures dans la salle. Je m’en fiche un peu, à vrai dire, mais ils sont justifiés. Marek Streeger, le Commandant d’élite. Tout le monde dit qu’il fait partie des meilleurs sabreurs du monde J’ai bien fait de ne pas m’arrêter à son physique, parce que niveau esthète, on a vu mieux ! Mais un Marine d’élite n’est pas censé être particulièrement beau, juste redoutable…
Je me demande ce qu’il va nous imposer. Sans doute le truc classique : le tournoi éliminatoire, afin de regarder les niveaux de chacun et son intelligence stratégique…En tout cas, c’est ce que je ferai. Ah ! Il reprend la parole ! C’est amusant comme le silence s’est fait d’un seul coup !
–Je viens examiner les progrès des jeunes recrues que vous êtes. J’espère que l’un d’entre vous intégrera mon unité. Mais là n’est pas la question. Je dois d’abord vous préciser que vous vous affronterez en tournoi !
Et voilà ! Je l’avais parié ! Donc, on va bien devoir s’affronter en tournoi. C’est la stratégie la plus sûre. Autour de moi, aucuns de mes camarades ne semble surpris.
–Ah ! J’oubliais ! Vous avez une arme imposée : le sabre…
Le sabre ! Surprenant, mais pas en ma défaveur. J’ai toujours été un bon élève en la matière, même lorsque j’étais plus jeune, du temps ou mes parents étaient encore en vie…
Une heure plus tard, le tournoi a commencé, dehors, où on nous a fait déplacer. Sous l’œil critique du Commandant, plusieurs de mes camarades se battent en duel. On nous a remis un sabre juste avant qu’on entre en lice, un sabre de très bonne facture, il faut reconnaître ! Mais bon, on va quand même m’obliger à affronter des gens que je peux considérer, sinon comme des amis, du moins comme des camarades. Je me demande qui je vais affronter…Enfin, mes camarades et moi considérons que ce Commandant est une chance inespérée (ou presque !) de faire nos preuves. Par conséquent, nous allons tous essayer de l’impressionner…
Chacun des jeunes Marines d’élite qui est passé dans « l’arène » a essayé de mettre tout en œuvre pour gagner. Jusque là, il n’y a eu aucun match nul. Certains ont même essayé de combiner leurs techniques au Rokushiki, dont on nous dit qu’il pourra nous être utile (alors qu’on ne nous en a enseigné que les notions les plus basiques !)
Enfin, je commence à dériver dans ma pensée. Il faut que je me concentre sur mon objectif principal : à savoir combattre un sabre !
–Lithios (D) Ryushi !
Mince, c’est moi ! (sans blague !). je me précipite donc vers le terrain, en compagnie de mon adversaire. Je me souviens de lui. On se croisait de temps en temps, et il nous est même arrivés à l’occasion d’être partenaires d’entraînements ! Pas suffisamment de fois pour que j’analyse correctement son style à l’avance. Je jette un regard furtif vers le Commandant, qui nous examine d’un air intéressé. Je fais face à mon adversaire, ma lame bien en main. Nos regards se croisent, puis le duel d’escrime commence.
Je sens la poignée de cuir et de métal qui commence à s’humidifier sous la transpiration. Je sens les chocs que je donne avec ce sabre. Je sens le sol sous mes pieds et la sueur qui coule de mon front. Et surtout, j’analyse le style de mon adversaire. Il a envie de me désarmer, pas de me blesser. Je ne sais pas si je peux dire « grossière erreur », ou si je suis un monstre sans cœur, toujours est-il que je préfère le blesser (pas le tuer, ni le mutiler, ni même le blesser trop grièvement, juste le blesser assez pour qu’il abandonne le combat…)
Soudain, je vois une ouverture dans son jeu de lame(s) ! Je me dépêche d’en profiter, il n’yen aura peut-être pas d’autre ! Mon sabre se fraye un chemin jusque vers sa poitrine, que j’effleure pour lui faire légèrement mal. Cela produit l’effet que j’escomptais : il sursaute, son sabre se désaxe légèrement, et j’abats donc le plat de mal lame sur sa main. Son sabre tombe par terre, comme ceux des neuf marines défaits avant lui. Au final, le duel n’aura pas été très contraignant, même si j’ignore combien de temps exactement j’ai combattu. Une minute ? Dix minutes, une heure ? Je regarde le Commandant et je souris à son œil approbateur, comprenant qu’il nous englobe tous les deux, pas seulement moi. Je dois reconnaître que mon adversaire est loin d’être un mauvais escrimeur !
Une bonne demi-heure de plus, et plusieurs duels sont passés. Comme il s’agit d’un tournoi, il est évident que d’autres duel vont suivre ! Mais bref, Je regarde donc les styles de tous mes adversaires potentiels. Il n’yen a pas un pareil que l’autre : il y a toujours au moins quelques petites différences. Toujours est-il que ça ne va pas être facile de retenir tous ses styles différents ! Mais j’essaye tout de même, sait-on jamais ? Ma mémoire visuelle retiendra peut-être les coups qu’il faut porter ?
Je me demande bien quand je passerais de nouveau…Tiens ! Ma cicatrice sur le dos me fait de nouveau souffrir ! C’est bien le moment ! Je me demande parfois ce que j’ai fait à des divinités potentiellement existantes ce que je leur ai ait pour mériter ça ? C’est sans doute qu’ils sont cruels. Et voilà qu’on me rappelle sur le terrain. Rien à faire, ça passe pas. Tant pis, je vais combattre avec. Si je veux être marine d’élite, il faut être prêt à souffrir, et basta pour mon mental !
Je me retrouve face à un nouvel adversaire, ou plutôt une nouvelle adversaire... Même manège…Les regards, le sabre, le coup d’œil vers le commandant, puis le combat ! Elle est plus coriace…Je sens encore plus ma cicatrice dans le dos…Et puis son style de combat vise à me blesser, voire à me tuer ! Heureusement que je sais me défendre ! Aïe ! Je sens une vive douleur sur le poignet droit. Est-ce que j’ai lâché mon sabre ? Non ? Je recule vivement, puis j’entame un mouvement vertical de mon sabre. Elle lève le sien pour parer au dernier moment, puis faire sans doute glisser sa lame sous la mienne et me la faire voler. Je dévie l’angle de la trajectoire de cinq degrés vers l’extérieur, et je fais passer ma lame sous la sienne. Oh, un sabre qui s’envole ! Je suis donc qualifié…Bon sang, ma cicatrice me fait un mal de chien…c’est peut-être le stress ? Heureusement que mon poignet me fait moins mal…
Je suis toujours sur le terrain…Je viens de perdre la finale de justesse…J’ai un paquet de blessures plus ou moins douloureuses…Il faut dire qu’il y avait interdiction de se faire soigner avant la fin de ce tournoi…J’ai quand même apprécié le regard approbateur que le Commandant m’a lancé, à moi et à quatre autres jeunes recrues, juste après la finale…
Il se lève, et emporte ses notes et son sabre. Il semble satisfait d’avoir pu évaluer nos compétences, tant combatives que stratégiques ou analytiques…
Il discute avec nos instructeurs, sans doute de qui il a remarqué les prestations…En ce moment je suis plutôt occupé à calmer les angoisses d’un de mes amis :
–Tu crois qu’il discute de qui il va renvoyer ?
–Mais non ! A mon avis, c’est tout l’inverse ! Il doit décider de qui il va…je ne dirais pas engager, mais…quelque chose dans ce genre là, tu vois ?
–Je ne sais pas si j’ai été très bon, durant le tournoi…
Là, il commence à m‘agacer un peu. Comment veut-il que je le sache ce que pense ce grand escrimeur d’une jeune recrue ?Même pour moi, je ne saurais pas dire s’il m’a vraiment remarqué, où si j’étais juste un « potentiel moyen »…
–Je ne suis pas télépathe ! Si je savais ce qu’il pensait, je n’en serais pas là ! Et puis, je n’ai pas toujours été bon durant le tournoi…
Le commandant nous a tous fait rassembler. Il va donc s’apprêter à nous faire un « discours » ou tout au moins il va prononcer un mot…
–J’ai pu constater que, dans l’ensemble, vous aviez tous le niveau requis pour devenir Marine d’élite, à des rangs différents évidemment…Vous allez donc recevoir d’ici peu une affectation vous indiquant l’équipage dans lequel vous devrez vous trouver….
En orateur avisé, il marque une petite pause afin de s’attirer la concentration totale de tous. On sait qu’il a quelque chose à dire d’important, mais…quoi ?
–J’ai cependant remarqué que certains d’entre vous ont une bonne aptitude au combat ou à l’analyse de sang-froid…Je ne vous cache pas que ces personnes seront recommandées en « haut lieu »…peut-être même intégrée à mon unité…
Son regard semble s’arrêter par moments sur certains d’entre nous…J’espère faire partie de ceux dont il a parlé…
[HORS RP] : je précise que je n’ai pas mis d’étoiles pour les pensées car il n’y a justement que les pensées de mon perso…Si ça ne va pas, merci de le préciser, j’éditerai mon post et je fera attention aux RP suivants^^
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Informations IRL
[list]Prénom : Victor
Age : 16 ans
Aime : l'épique, le métal symponique, Bob Lennon, JDG, les manga, lire, dormir, manger
N'aime pas : mon frère, les kikoos, le rap, le langage sms
Personnage préféré de One Piece : Ace
Caractère : (définissez vous en quelques mots) tendances à la prétention et à la suscpetibilité heureusement de plus en plus rares)
Fais du RP depuis : en solo depuis novembre 2009 (j’ai écrit plusieurs histoires avec un copain), sur les forums depuis un peu plus d’un an
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif)Soirées (sauf vendredi) et week-ends, sans compter les vacances scolaires
Comment avez vous connu le forum ? Yukisame est un de mes meilleurs amis (IRL, j’entends^^) qui me l’a fait connaître
PS : Pour le titre, il s’agit d’une convention entre Yukisame et moi, au cas où vous vous poseriez la question^^
Dernière édition par Lithios Ryushi le Dim 25 Mar 2012 - 17:28, édité 15 fois