Stark Lazar
Pseudonyme : Hilarious. Age : 21 ans. Sexe : Homme. Race : Humain. Rang : Selon le jugement du Staff. Métier : Navigateur. Groupe : État Major de la Marine. Déjà un équipage : Aucun. But : Amasser toujours plus de Berrys, faire couler un maximum de sang, Pirates comme Révolutionnaires. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Chemical Juggling : Cette capacité spéciale permet de généré des orbes de gaz chimique hautement explosifs avec son corps. Ces orbes s'enflamme au contact de l'air et explosent dès qu'elles rencontrent un obstacle solide. A noter que le possesseur de cette capacité spéciale n'est pas immunisé contre ses propres explosions. Équipements : Deux pistolets à silex. Codes du règlement (2): Parrain : Aucun. |
Physique
L'on pourrait croire avoir affaire au diable, si je n'avais pas une chevelure aussi noire que l'ébène, coiffée d'une façon bien ridicule, c'est le cas de le dire. Il faut bien avouer que le style dégarni sur les côtés, c'est relativement peu attrayant. D'autant plus que contrairement à ce que l'on pourrait s'imaginer, une telle coiffure peu ordinaire ne demande aucun effort à l'entretient. C'est naturel, peu de cheveux sur le devant et tout particulièrement les côtés. Deux pics de cheveux se dressant vers l'arrière, là aussi, à droite et à gauche de mon crâne. Le meilleur reste à venir, avec cette magnifique et unique mèche de cheveux qui ne retombe pas en plein milieu de la tronche, mais qui s'élève à plusieurs centimètres dans les airs, sans jamais retomber. À moins d'avoir la brillante idée d'y balancer de l'eau dessus ou que je tombe à la flotte, rien n'en viendra à bout. Il faut dire que j'en suis tout particulièrement fier, penser à la couper ne m'effleurerait même pas l'esprit. Si encore ce n'était que cela, la forme avec laquelle elle se présente aux gens, reste également bien extravagante. Toute partie constituant ma physionomie se termine immanquablement sous l'aspect d'une pointe, que ce soit la coiffure, le nez, les oreilles, le menton, les lèvres, un véritable diable. L'on s'imaginerait pouvoir s'entailler le doigt en frôlant l'une de ses parties du visage si aiguisées. Non, je n'ai pas d’explication à ce phénomène très... pointu ! Cela ne constitue pas de toute manière, le point fort de mon aspect physique. Ce teint anormalement pâle en revanche... Avouez que j'ai quand même de la gueule avec cette tonne de peinture blanche sur la tronche ? Hein ? Allez, ne faites pas les timides, je sais que j'ai l'air d'un revenant ainsi. Depuis tout gamin je me trimbale ce triste teint maladif sur moi, cela devenait tellement insupportable à la longue, quitte à être aussi pâle que la mort, autant pousser la chose à son paroxysme. J'me trouve vachement mieux ainsi, au moins, l'on ne s'imagine pas un seul instant que c'est naturel, du moins c'est le résultat recherché. C'bien dans cette optique j'ai ajouté une dose de rouge à lèvre noir à mon sourire, pour le contraste saisissant. Figurez-vous qu'il renforce un certain air de sadisme bien présent en moi. L'on dit souvent que les clowns effraient les enfants plus que toute autre chose, certains en développent une phobie, c'est uniquement parce qu'ils n'ont pas encore rencontrés Lazar Stark. Il existe sans aucun doute une ressemblance frappante entre eux et moi, maquillage grotesque aux couleurs tape à l’œil, uniforme extravaguant, ces derniers sont cependant bien moins cruels que je le suis. Je vous en expliquerai les raisons un peu plus tard. Passons à la façon dont je m'habille, mon style vestimentaire. Être issu d'une noble famille, qui n'a pas à se préoccuper de son argent, a son lot d'avantages, aussi cela se ressent sur mes vêtements. Tous valant une petite fortune qu'un simple civil avec un métier minable ne pourrait s'offrir. Un costume dont les dimensions ont été faites sur mesure, le rendant impeccable sur ma personne une fois revêtit. Et même si la pigmentation qu'il détient n'est pas au goût de tous, la veste et le pantalon arborant un mauve des plus raffiné, le gilet quant à lui se rapproche du vert. Sans oublier le ravissant petit nœud papillon reprenant le coloris de la veste. Enfin, pour en finir avec cette description qui n'en finit plus, sans doute avez-vous remarqué mes mocassins bicolore ? Noir et blanc, encore. Payé une petite fortune pour avoir ces trucs-là. Ne reste plus qu'à souligner la présence de gants blanc sur mes mains, d'un style très chic, évitant ainsi de me salir les mains inutilement. Je n'aime pas me salir, tout particulièrement les mains. Psychologie
Cette phrase en elle-même résume mon état d'esprit permanent. Je tue, cherchant souvent la pire des manières pour le faire, de l'odeur du sang s'échappant des plaies de mes victimes, je m'en délecte. Alors comment ? Pourquoi ? De quelle manière, me demanderez-vous, un passionné du meurtre a pu s'engager dans la Marine sans se faire refouler ? Eh bien... vous le saurez en temps voulu, pour le moment, revenons-en au sujet abordé plus haut, à savoir ma passion pour la mort. Je n'ai pas toujours était habité par l'envie de tuer, de faire du mal, il fut un temps où je me trouvais être un homme honnête, défenseur de la bonne cause au possible, ne faisant pas de mal sans raison. Qu'il est loin ce triste temps... que voulez-vous ? J'étais jeune à l'époque ! Je la nomme de différentes façons, la période de paix, la période blanche, la période propre, la période où aucun sang ne venait entacher mes gants blancs. Je n'étais pourtant pas quelqu'un d'agréable avant cette fameuse nuit. Ce côté sadique sommeillait déjà en moi, tout simplement que mon esprit parvenait à le réprimer à l'époque. Enfin, c'est du passé désormais, je suis un homme du crime aujourd'hui. Et pourtant, je sers la Marine, l’État Major censé représenter la loi dans ce bas monde. Un métier tout aussi passionnant et distrayant que le meurtre, c'est qu'il y en a des choses à faire dans cette faction ! Depuis que je l'ai intégré, bien avant l'accident, je n'arrête pas de me faire chier à chercher à me distinguer, imaginant différent actes de bravoures qui m'aideraient dans cette optique. Et pourtant, rien ! Le néant le plus total, que dalle ! Ils se sont bien foutu de moi au domaine familiale, m'assurant un avenir glorieux si je rejoignais les troupes de l’État Major. Et la gloire, même après avoir perdu la moitié de mon cerveau, je peux vous assurer que j'en ai toujours une aussi grande soif ! Malheureusement, étant d'un naturel peu patient et surtout, ayant un besoin monstre de me défouler en permanence, j'ai dû m'assurer une petite activité sur la durée suffisamment déroulante. Rien de tel qu'une bonne mise en scène sanglante ! J'vous jure, cette sensation que soudain, toute cette pression accumulée retombe enfin, au fur et à mesure que ma victime se déverse de son sang, sous mon regard fasciné. Je n'y peux rien, je suis comme un drogué, je tombe tellement vite en manque de ma dose d'hémoglobine, je n'arrive pas à me contrôler. Le pire dans tout cela, c'est qu'il me faut agir dans l'ombre, élaborer des plans toujours plus grandioses pour piéger une autre personne, mettre fin à ses jours dans la plus grande discrétion. Pourquoi ? C'est très simple, je crains quelque peu que mes supérieurs n'approuvent pas totalement mes actes. La peur d'être relevé de mes fonctions, une chose impensable, une situation tellement angoissante que rien de l'imaginer, j'en perds la tête. Aussi dur soit-il de l'admettre, que ma force et mes services soient reconnus ou pas, je m'en contrefiche désormais. Ce que je souhaite, tout simplement vivre ma vie, en profiter du mieux que possible. Une place confortable au sein de la Marine y contribuant fortement, je ne permettrais à quiconque de détruire ma position actuelle, allié comme ennemi. Pourquoi vouloir mettre un terme à une série de jours si délicieux ? Ce serait complètement absurde. Et puis il y a l'argent, les Berrys, une vraie petite merveille que d'en posséder à ne plus savoir qu'en faire. Je baigne dedans depuis que je suis tout gamin, pourtant, je n'arrive jamais à en être rassasié. C'est comme abattre une personne, quel pied que de pouvoir tenir dans ses mains ne serait-ce qu'un moindre et unique petit Berrys. À la vue de ces pièces, j'en deviens fou. Du sang coulant à flots, des Berrys par millions, une Gloire monumentale, ne serait-ce pas ce à quoi aspire un corsaire ? Exactement l'affreux ! Pourquoi je n'en suis pas devenu un ? C'est intriguant, n'est-ce pas ? Moi-même j'aime m'imaginer une vie faite de pillages, viols et bagarres entre dangereux forbans. Non, je plaisante, je me foutais de toi ! * léger ricanement * Sérieusement, j'ai une tronche à faire partie de cette bande de ratés ? De types puant le rhum à des kilomètres, ne sachant pas se tenir car ayant oublié ou n'ayant jamais eu en tête les bonnes manières ? Je ne crois pas... Il est clair que mes méthodes se révèlent parfois peu orthodoxes, néanmoins, contraire à ces vulgaires écumeurs des mers de pacotille, j'ai à disposition un vocabulaire riche et varié, qu'il me suffit de vouloir employer pour me démarquer bien distinctement de ces ivrognes. Je crois que vous l'aurez compris depuis le temps, je ne supporte pas les Pirates, ils me répugnent, clairement. Voici l'une des principales raisons qui fait que je n'ai jamais souhaité en devenir un concrètement, vivre dans la crasse, très peu pour moi. De la révolution, je ne vous en parlerais même pas, ces vermisseaux n'en valent pas la peine. Ma vision de la hiérarchie ? Eh bien, disons simplement que tous les moyens sont bons pour se faire bien voir. Biographie
C'est donc à l'intérieur ce fameux manoir que j'ai grandi, que j'ai été élevé avec la meilleure des éducations qu'il est possible de fournir. Il faut dire que je représentais la relève aux yeux de mon père. Celui qui, à sa mort, reprendrait la direction de l'entreprise, apportant son savoir faire et faisant en sorte d'étendre l'influence de l'entreprise Stark aussi loin que possible. Le pouvoir, la richesse, la renommée, trois choses essentielles pour un Stark digne de ce nom. J'ai compris très jeune ce que l'on attendait de moi, je me devais de prendre la voie de père et de mes ancêtres ayant foulé le sol de Nancia Town avant moi. Devenir quelqu'un à mon tour, laisser mon empreinte sur South Blue, la manière importait peu tant que le résultat se révélait convainquant. La formation s'étendit sur toute mon enfance et mon adolescence, seize années passèrent, durant lesquelles, les nombreux professeurs engagés par mon père m'inculquèrent tout un savoir énorme qui au départ, me paraissait bien trop important pour être mémorisé à jamais. Et pourtant... je m'en sortis admirablement bien, surpassant même mon paternel, il faut dire que tout cet univers me passionnait. Les réceptions de quelques représentants de la Marine de South Blue, les négociations avec les clients, toutes ces petites choses que l'on appelle les affaires, j'en étais féru. Sur ce point-là, aucun doute, le sang des Stark coulait bel et bien dans mes veines. Une vie pleine de délices, peu de choses me résistait à l'époque, l'argent suffisant généralement à venir à bout du moindre de mes caprices. Je n'étais pour autant pas le seul à jouir de la fortune de la famille, Rose Stark, plus jeune que moi, y avait le droit également, même si pour une fille, cela ne se déroulait pas exactement comme pour un homme. Nous étions destinés à des places de premier ordre dans les Blues, tandis qu'elles étaient destinées à épouser un homme dont la renommée et la richesse pouvait contribuer au bon déroulement des ambitions de la famille. Un avenir guère attrayant pour une jeune fille comme Rose, cela me faisait mal au cœur de la savoir si malheureuse, je ne pouvais néanmoins rien y faire. J'avais remarqué depuis un bon moment la façon dont elle avait d'assister à mes activités, la sentant clairement plus attirée par ces dernières, qu'elle pouvait bien l'être par ses propres occupations. Bien que cela m’attristait de la savoir si peu joyeuse, il n'y avait pour le moment aucun autre moyen que de suivre le destin qui nous était tout tracé. J'arrivais pratiquement au bout du mien, plus qu'une ultime épreuve à accomplir avant de rentrer définitivement dans le monde des affaires. Dernier obstacle me séparant de mes ambitions et non des moindres, le service militaire au sein de la Marine. Une formation devant se dérouler sur trois années, l'idée étant d'acquérir un état d'esprit de fer, une volonté à toute épreuve, mais également de faire parler des Stark à travers mes actions. Je m'engageais donc dans la Marine lorsque j'eus atteint mes seize ans, laissant derrière-moi une mère anxieuse quant à la survie de son fils, une sœur désespérément seule et malheureuse et un père confiant en la réussite de son jouvenceau. Ma destination fut le Quartier Général de South Blue, lieu où mes trois prochaines années s'écouleraient en grande majeure partie. Une base installée en bordure de mer, sur une petite île paisible et baignant dans la chaleur apportée par le soleil, à mon arrivée, ce fut un lieu de vacances qui s'imprégnait dans mon esprit et déjà, je m'imaginais passer des vacances inoubliables. Quelle connerie ! Ce fut les trois plus horribles années de ma vie d'avant, trop doux, trop stupide, manquant de volonté, mes vacances se transformèrent en cauchemars. Il faut dire que s’imaginer recevoir un traitement de faveur par les officiers, simplement parce que son paternel est un riche d'une île peu fréquentée, c'est vraiment ridicule. J'ai commencé au rang le plus bas et ennuyeux qui puisse exister chez les Marines, à savoir, simple Mousse. Condamné à vivre dans les locaux du côté Ouest de l'île, les raisons m'ayant été brièvement expliquées, une querelle interminable entre soldats du QG et la hiérarchie le faisant tourner. Soldats de base, Officiers Supérieurs et fonction Gouvernementale de la base serait séparée en trois blocs bien distincts. Le genre de conflit qu'un type de passage et n'étant que peu informé ne cherche pas à comprendre et encore moins à être impliqué dedans. Débuta ma première année dans une atmosphère tendue, atmosphère m'ayant au départ paru étrange, m'imaginant presque que l'on ne voulait pas de moi ici, avant de finir par comprendre au bout de quelques semaines que cela était parfaitement banale au QG. Mes journées se résumaient à un entraînement intensif toute la matinée, des cours sur différentes choses qu'il est bon de savoir lorsque l'on prend la mer, l'organisation de la Marine etc. Le soir, jusqu'à l'heure du coucher, les Mousses s'occupaient aux tâches ingrates que l'on leur refilait, moi y compris. Pénible dans un premier temps, ce train de vie qui était désormais mien finit par m'intéresser. Je découvrais autre chose, plus douloureux pour le corps et l'esprit, mais également plus sain. Au terme de ma première année, j'en avais totalement oublié ce pourquoi j'étais venu ici, n'aspirant plus qu'à me faire une place parmi les autres, devenir un des leurs à part entière. Un objectif atteint lors de ma montée en grade au rang de Matelot 3ème Classe. Une promotion symbolisant un an de dur labeur au service du Gouvernement, certains jours s'étaient révélés plus éprouvant que d'autres, mais le résultat final en valait largement la peine. Fier de moi et des progrès accomplis, de la 3ème Classe à la 1ère, il ne me fallut pas plus de quelques mois pour balayer l'écart m'en séparant. J'avais littéralement changé d'attitude, de façon de voir les choses, mes ambitions également nouvelles, me poussèrent à convoiter le titre de Caporal. Pour cela, j'allais devoir me montrer plus efficace et dévoué à la justice que je pouvais l'être jusqu'à présent. Cette chance de prendre du grade une fois de plus se présenta quelques mois plus tard, l'un des Sergent en activité au QG de South Blue devait prendre la mer dans une semaine, amenant avec lui un groupe de Marines de son choix. Je fus l'un d'eux, un choix inattendue, mais qui me permettrait de prouver ma valeur. Avant de quitter la terre ferme pour de longues semaines de navigation, j'envoyais un courrier au domaine familiale, expliquant ma situation à ma famille et prévenant que mes permissions me permettant de me retrouver avec eux quelques jours, n'auraient pas lieu jusqu'à mon retour. J'en avais mal au cœur pour Rose, qui allait se sentir bien seule sans moi, mais je ne pouvais faire autrement. Nous prenions donc la mer en fin de semaine, après avoir préparé le navire et régler quelques affaires au Quartier Général. L'amorce d'un long voyage sur l'Océan de South Blue, durant lequel je reçus une formation de navigateur, du moins, les bases à connaître lorsque l'on se tient à la barre. Le reste vint avec la pratique, au fil des jours qui s'écoulaient, ma maîtrise se perfectionnait et diriger le navire ne fut bientôt plus un problème. Il faut dire que mon instructeur était un expert en la matière, ses conseils étant d'une grande aide, mon envie de bien faire et de réussir me poussant à me surpasser, je ne pouvais que réussir. De là, au cours des différentes missions accomplies aux côtés de mes compagnons et du Sergent Cross, mes responsabilités au sein de l'équipage commencèrent à prendre de l’ampleur. De tous les matelots sur son navire, c'est envers moi que le Sergent Cross avait le plus confiance, cela se faisait ressentir un peu plus à chaque journée qui défilait. Je devenais lentement une sorte de bras-droit pour cet homme que je respectais plus que tout, ayant appris à le connaître durant notre périple à travers South Blue. Il me transmettait ses ordres, que je transmettais au reste de l'équipage en m'assurant que ces derniers les respectent bien, donnant des conseils ou apportant mon aide lorsque je sentais que cela devenait nécessaire. En quelque sorte, j'étais devenu un véritable Caporal dans mon rôle au sein de ce navire, tous les autres me respectaient comme tel, se pliant à mes ordres sans que soit nécessaire d'élever le ton. La seule chose qui ne faisait pas de moi un Caporal à part entière, mon grade qui n'avait évolué, restant au stade de Matelot 1ère Classe. Chose qui ne dérangeait personne, qui allait changer, le Sergent préférant attendre encore un peu de savoir ce que je valais réellement. Mes aptitudes à gérer tout ce petit groupe dans une situation délicate par exemple. Le genre de situation où le danger est présent à chaque instant, où ça pète dans tous les sens, que le sang coule à flots et qu'on tente de réfléchir à la meilleure des solutions pour triompher en évitant un maximum les pertes humaines. Oui, à l'époque, j'opérais de cette manière, avec un esprit protecteur envers les autres bien stupide. Une façon de voir les vies humaines qui aura failli causer ma perte. C'était un jour en mer ordinaire, du moins à son commencement. Nous nous dirigions droit vers une île dont le nom nous était inconnu, le but étant de s'y aventurer afin d'explorer plus en profondeur le coin. Cela faisait partie de notre longue mission s'étalant sur plusieurs semaines, jusqu'ici pas de soucis à se faire, nous n'étions plus très loin de l'île, une affaire de kilomètres dirons-nous. Les ennuis commencèrent lorsque cette espèce de monstre marin surgit des entrailles de la mer avec une tentative inattendue d'avaler le mat de notre navire dans son élan. Chose qu'il fit remarquablement bien, sur ce point, aucune critique à formuler. Le seul soucis dans cette histoire, c'est que cet abruti venait de réduire à néant nos espoirs d'atteindre l'îlot mystérieux. Le genre de coup qui ne plaît à personne, encore moins au Sergent Cross. Du coup, bien qu'il soit quelqu'un de calme et aimable, l'Sergent il n'a pas apprécié et je ne vous raconte pas l'état dans lequel il s'est mis. Plus important encore, si l'Boss est un mec bien, il n'en reste pas moins un véritable colosse à la force démesurée. Nous nous trouvions à l'intérieur de sa cabine lorsque l'attaque est survenue, un matelot est alors entré en catastrophe, balbutiant une attaque d'un monstre marin inconnu venant de sectionner le mât principal. L'abruti... il est fragile l'Sergent, ce genre de mauvaises nouvelles, il faut lui annoncer avec douceur ! Pas en entrant comme un abruti et lui déballant cash qu'il règne une véritable panique sur le navire. Résultat, on a eu le droit à une colère monstre de Cross, des ordres vociféraient à mon encontre et une explosion du mur de la cabine face à nous, cédant sous la masse du colosse. L'enfoiré... il aurait au moins pu faire l'effort de sortir par la porte plutôt que de défoncer le mur ! Un type dont la fureur rivalise sans nul doute avec celle de ma mère lorsque cette dernière m'avait surprise à épier ma sœur Rose prenant sa douche, j'étais jeune à l'époque ! Bref, la rage du patron a tendance à l'aveugler dans des cas épineux comme celui-ci, du coup, son ordre qu'il m'avait balancé " LAZAR ! REGROUPE LES HOMMES POUR UN ASSAUT EN FORCE CONTRE CE SALE POISCAILLE DE MERDE ! " Ces paroles sonnèrent différemment dans mon esprit. N'ayant aucune envie de me fracasser bêtement la tronche contre une bête dont l'aspect m'était encore inconnu, puisque je n'avais toujours pas quitté la cabine éventrée, j'eus tout le loisir de réfléchir à une stratégie plus intelligente. L'idée a fini par germer dans mon esprit quelques minutes après. Un plan ingénieux qui éviterait des pertes humaines et matérielles aussi stupides que pour un bourrinage en masse. Une manœuvre dont je fus affreusement fier jusqu'au moment où je me suis retrouvé sur le pont, face à la bête qui continuait son travail. Un véritable carnage, les canons tiraient autant que possible, les matelots luttaient avec leurs maigres sabres face aux terribles pinces géantes de l'animal. Et enfin le meilleur pour la fin, j’apercevais sur ce qui s'apparentait à la carapace de la monstruosité, le patron, hurlant sa rage contre cette dernière, lui administrant des coups d'une rare violence. En résumé, une foire inimaginable dont nous ne pouvions en sortir indemne. J'ai tenté en vain d'établir un semblant d'ordre et de stratégie au sein de l'équipage pour mettre au point mon plan, mais que dalle. Tout a alors pris fin de mon point de vue lorsque l'une des pinces géantes de l'animal est venu s'écraser sur ma tronche, m'enfonçant à travers les planches du pont, me faisant chuter au niveau inférieur, inconscient. La suite, mystère. Ce que je sais, c'est que le Sergent Cross est venu à bout du monstre marin, que le navire a terminé en miettes et que quelques-uns de nos hommes furent tués lors de cette attaque. Pas moi ! Je fus un survivant, échouant sur l'île que nous devions découvrir avec l'équipage, alors plongé dans un coma qui s'éternisa sur toute une longue année. À mon réveil, je me trouvais dans une chambre d'hôpital intégrée au QG de South Blue, un vase contenant des fleurs sur la table de chevet à mes côtés, enveloppé par de fins draps blancs. La suite, un véritable calvaire. La famille tout d'abord prévenu de mon réveil, fit le déplacement jusqu'ici. S'ensuivit alors quelques anciens camarades et autres conneries du genre. Je précise bien anciens oui. Je ne saurais vous expliquer pourquoi, mais lorsque je fus sorti de mon coma, mon cerveau semblait avoir été retourné. Un tout nouveau Lazar Stark s'éveillait, un nouvel homme bien loin de ressembler au précédent. Test RP Caporal Stark Lazar, non mais quelle classe ! Un tout nouveau grade, pour un tout nouveau départ, je ne pouvais espérer mieux à mon réveil. Durant combien de temps j'avais espéré acquérir ce rang, continuant d'offrir le meilleur de moi-même, servant au mieux au sein de l'équipage du Sergent Cross. Quelle ordure ce type... Reconnaissant de mes efforts qu'il se disait, un très bon Marine qu'il m'estimait être, aucune promotion pour autant n'était jamais venu appuyer ses dires, c'était tellement mieux de continuer de m'exploiter ! Tellement longtemps à suer pour lui, jamais je n'ai vu de récompense pointer le bout de son nez, jamais rien autre que des mots n'est venu en guise de remerciement, sale type qu'il est. Cet incapable, il s'est foutu de moi tout ce temps ! Et moi, incapable d'ouvrir les yeux, m'était fait utiliser aussi intensément que possible, jusqu'à saturation. Un sombre idiot aveuglé par son désir d'offrir ses services aux autres, par sa soif de gloire. Pour autant, même le plus serviable des hommes arrive à saturation tôt ou tard, quel qu’en soit l'élément déclencheur, cela se produit inévitablement. La personne déraille complètement, devenant alors méconnaissable, nourrissant alors une haine sans précédent envers les coupables de son changement. Je suis l'une de ces personnes, depuis mon accident, j'ai vu la lumière, tout m'est alors apparu clair. Je ne dois plus être un objet entre les mains de ces faibles. L'inversion des rôles, le faible devient le fort, le fort devient le faible. Pour l'instant, je ne suis pas un être fort, du moins, hiérarchiquement parlant. Il me reste encore bien des paliers à franchir, j'en ai parfaitement conscience. Dans un sens, mon objectif n'est pas différent de celui de l'ancien Lazar, le changement s'opère dans les moyens employés pour y parvenir. Manipulation, trahison, meurtre. Un cocktail horriblement efficace ! Trois ingrédients majeur dans la réalisation de mon plan, venant épicer le tout d'une façon si merveilleuse. Vraiment, j'aime le nouvel homme que je suis devenu ! Mais revenons-en au présent désormais, la nouvelle qui vient de tomber sera forte utile pour illustrer mes précédents propos. Dans mon étroit bureau acquis lors de mon ascension au rang de Caporal, assis inconfortablement dans un fauteuil d'une laideur épouvantable. Un dossier entre les mains, mes yeux parcourent une troisième fois ce dernier, la lecture de son contenu ne cessant d'étirer un sourire satisfait sur mon visage. Vous n'imaginez pas combien j'apprécie les nouvelles toutes fraîches du matin. Voilà bien des mois que je suis Caporal, gardant mon affectation au Quartier Général de South Blue, opérant de la plus compétente des manières qui puisse exister. L'erreur n'est désormais plus admise, les quelques hommes sous mon commandement l'ont parfaitement assimilés, rendant ma tâche plus agréable. J'ai horreur de devoir compter sur une bande d'incapables, je ne veux que les meilleurs à mon service. Il y a bien trop à perdre pour prendre le risque de laisser des incompétents exécuter mes ordres. Je m'assure des compétences de chacun d'une manière bien personnelle, qui ne m'a jamais faite défaut jusqu'ici. Ce dossier en est la preuve, l'on fait appel à mes services pour une opération contre la Révolution, passage en grade à la clé, une source de motivation au combien importante. Les hauts fonctionnaires m'envoient soutenir une action de grande envergure menée contre les hommes constituant la Révolution, ces rats qui ne devraient pas exister. Ma fonction sera d'apporter mon aide à l'élaboration de différentes stratégies visant à s'emparer d'une cellule sous le contrôle de ces chiens, renfermant un nombre conséquents de Marines. Une mission dont le but premier ne constitue pas la libération de ces hommes. Après tout, pourquoi s'épuiser à libérer des types n'étant pas assez puissants pour se protéger eux-mêmes ? Tous ont failli aux missions qu'ils ont reçus, ils ne méritent pas le soutien de l'état Major de la Marine, qu'ils crèvent au fond d'une geôle m'importe peu. Le véritable objectif dans l'assaut mené contre cette prison réside dans le message à faire passer par le biais de nos actions. Que ces chiens de révolutionnaires comprennent qu'ils ne peuvent pas impunément se soulever face au pouvoir en place. Qu'ils ne sont rien d'autres que des rats que l'on ne se gênera pas pour écraser de la pire des manières qui subsistent dès lors que l'on en aura l'occasion. Que l'on me procure l'opportunité de dévoiler mes talents de stratège lors de cette importante mission me ravit au plus haut point. Ils n'en seront pas déçus, parole de Stark. Cette mission se révélait être une véritable aubaine, à moi d'en profiter. Seul point négatif et non des moindres, Chris Crunch. L'autre type ayant reçu le même courrier que moi, l'autre type qui tenterait d'obtenir cette promotion. Le genre de gars parfaitement capable d'envoyer valser vos projets à des kilomètres de là tant son talent rivalise avec le vôtre. Un duel de stratège ? Intéressant. Il va donc me falloir m'assurer de l'échec de Chris, tout en faisant en sorte de briller par l'intermédiaire de plans d'attaque hors pair. J'imagine déjà l'épuisement qu'un tel accomplissement demande.
- Compris Patron ! Un bref échange avec mes hommes par le biais d'un vieil escargophone, je ne cesse de quitter du regard le document, tandis qu'un court instant plus tard, l'on frappe à la porte. Les quatre d'hommes de main entrent une fois en avoir reçu l'autorisation, tous restent silencieux et viennent se placer face à mon bureau. Tous savent pourquoi ils sont là, le seul fait d'avoir réuni ce quatuor dans mon bureau annonce la réalisation d'une action délicate. J'ai confiance en chacun des Marines sous mes ordres, tout particulièrement en ces quatre-là. La raison en est des plus évidente, ce ne sont pas de véritables Marines dans l'âme. Certes, ils sont considérés en tant que tel, mais en aucun cas ils n'envisagent une carrière militaire à long terme au service de l'état Major. Je me suis chargé de la sélection de mes hommes, eux, je les ai trouvés sur les différentes îles de South Blue. Les deux frères Bob et Sleigh tenaient un bar/restaurent n'étant en réalité qu'une couverture abritant leur véritable activité, la gérance d'un bordel. Le coup classique, l'étage du dessus, le restaurant, celui du dessous, le bordel. J'ai connu cet endroit par pur hasard, alors que je traquais une jeune demoiselle tout à fait charmante m'ayant repoussée honteusement dans une ruelle. Apprendre qu'elle était une prostituée m'avait d'abord secoué, si même une femme en faisant son métier ne voulait pas coucher avec moi, malgré la proposition d'une importante somme d'argent, j'avais des soucis à me faire...Enfin bref, les frères n'avaient pas vraiment eu le choix quant à l'idée de me suivre. Crusty lui, est un ancien comique raté avec un sérieux penchant pour la violence et l'alcool. On décelait en lui un certain humour, clairement. De quoi pouvoir amuser la foule et gagner un paquet de Berrys avec quelques tours à mourir de rire. Ce qui a causé sa perte ? Dans ce domaine, il faut savoir rester calme lorsque le peuple n'apprécie pas votre humour et commence à vous huer, vous insulter et voir même, balancer des fruits pourris à travers la tronche. Rester serein, il se trouve que ce n'est pas dans le vocabulaire de notre ami Crusty, du coup lui rendait les fruits pourris à coups de poing dans les dents. Pas franchement la meilleure des réactions... Du coup, il s'est peu à peu retrouvé sans public, et comme tout homme dans la merde, il a noyé son chagrin dans l'alcool. C'est là que moi, tonton Lazar j'suis apparu, le sortant de ce merdier ! Trish, c'est la touche féminine de la bande ! 'Fin femme c'est vite dit, moi j'ai plutôt tendance à la prendre pour un mec. Souvent, j'me surprends à parler de ce quatuor comme étant exclusivement constitué de types virils, souvent quand Trish se trouve à mes côtés quand cela m'arrive, elle me le fait amèrement regretter. Son histoire à la demoiselle à forte poitrine, est particulière, du coup j'prendrais pas la peine de la dévoiler aujourd'hui. M'enfin, revenons à cette histoire d'action contre les rats révolutionnaires. Un silence de mort s'était installé depuis quelques secondes déjà, tandis que je restais pensif, face à mes quatre plus fidèles Marines. L'impatience se lisait sur leurs visages, ils devaient brûler d'envie de recevoir l'ordre de mission et les consignes allant avec. Cette attente insoutenable, je m'en délectais et ils le savaient bien. C'est qu'ils commencent à me connaître depuis le temps ! La torture mentale tant avec mes soldats qu'avec des personnes extérieures à mon unité, je m'en régale. Finalement, je décidais de rompre le calme, désireux tout autant qu'eux de passer à l'action.
Cette question posée, ma main se resserrait sur le pistolet dans la poche intérieure de ma veste. Qu'allaient-ils me répondre ? Rien, bien évidemment, aucun membre de cette unité n'était pris d'amitié pour personne n'étant sous mon commandement. C'le genre de sentiment qui ruine l'être humain à long terme, autant dire que je n'en veux pas. Sourire satisfait au coin des lèvres, je poursuivais.
Aucune, naturellement. Il me semblait avoir été assez clair et tous ne doutaient pas de recevoir un complément d'informations d'ici les prochaines vingt-quatre heures. Le temps que je planche plus sérieusement sur un plan d'attaque, sur d'éventuelles actions de sabotage, l'anticipation des possibles mouvements de mon adversaire du jour. L'étude de son dossier, la cueillette d'informations concernant la personne à laquelle on doit se mesurer est indispensable si l'on veut s'assurer d'une victoire écrasante. Toutes ces petites choses mises en place, les heures me séparant de mon jour de gloire s'étant écoulées, c'est d'un air jovial que j'apparaissais au petit matin. D'une bonne humeur paraissant bien anormale si l'on me connaissait un tant soit peu, l'on sentait qu'aujourd'hui s'annonçait comme une journée bien particulière. Mon jour de gloire est arrivé ! Enfin, passons le déplacement ennuyant jusqu'à la fameuse prison, toutes les conneries qui vont avec, le nombre de Marines engagés dans la bataille, pour en venir directement à ce qui nous intéresse. Voici venu le temps, de faire couler le sang ! Que ce soit indirectement ou de ses propres mains, le plaisir n'en reste pas moins divinement puissant ! Par le biais de stratégies venimeuses, je rendrais celles de Crunch foireuses ! Enfin, nous nous trouvions face à la prison qui serait bientôt prise d'assaut, croulant alors sous les attaques de centaines de Marines désireux d'en découdre avec les rebelles. Cette saleté de Crunch ne manquait pas à l'appel, bien malheureusement. Quelle joie d'admirer la beauté d'un tel spectacle ! Vous auriez dû voir cela, sous les ordres de l'Adjudant-Chef Freeze Duncan, nous ne relèverons pas l'affreux nom de ce type, la charge étaient donnée. Le genre d'action peu efficace car peu subtile. En gros, cela revenait à dire " CHARGEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEZ ! Et démerdez-vous pour trouver un moyen de pénétrer à travers les défenses adversaires. " Sérieusement, qui a donné un grade aussi important à un mec pareil ? La charge du bourrin n'est pas la stratégie d'attaque la plus à même de donner un résultat concluant lorsque l'on veut reprendre un bâtiment aussi immense que cette prison. En revanche, comme moyen de diversion, l'on ne peut faire mieux. Je commence à comprendre pourquoi l'on m'a envoyé ici, F.Duncan n'est pas du genre à réfléchir avant d'agir. Heureusement que les autres semblaient avoir une confiance inébranlable en ce type, on serait mal barré le cas contraire...
Sur ces mots, la véritable bataille s'enclencha. Celle opposant deux êtres de puissance égale, animé par un désir de progression gigantesque. Seul nos âmes étaient différentes. Plus sombre encore que l'obsidienne pour l'un, aussi pâle que la lune pour l'autre. La première demi-heure, rien d'important ne se déroula. Comme il fallait s'y attendre d'une telle opération, tout se jouerait sur les talent stratégiques de ceux la contrôlant. Sous les directions de mon opposant, un groupe de Marines tentait de fracasser les portes du bâtiment carcéral, à l'aide d'un imposant bélier. Ils ne tarderaient pas à venir à bout de l'entrée principale. Je ne m'affolais pas, aucun de mes hommes ne tentèrent de les en empêcher, cela allait nous aider pour la suite. Sans le vouloir, Crunch ouvrait la voie à mes hommes. Comme convenu quelques heures auparavant, Bob s'introduira dans la prison, établissant alors le contact avec les rebelles. Ce qu'il fit avec succès une fois l'accès aux cellules débloquée. Bien que débarquant à la suite d'une vingtaine de Marines cherchant à renverser les révolutionnaires, Bob n'aurait aucun mal à se faire admettre parmi eux. C'mec avait la tronche d'un type détestant le Gouvernement, pas d'un gars bossant pour ce dernier. Si cela ne suffisait pas, les arguments préparaient à l'avance seraient convaincants eux. Personne ne résistait à l'idée de pouvoir anticiper chaque mouvement de son adversaire, chose rendue possible grâce à cette combine. Le Caporal Crunch ordonnait, Trish et Sleigh transmettaient à Crusty, qui assurait le relais de l'information à travers l'escargophone, tout droit vers le pénitencier, à l'attention de ce cher Bob. Ce dernier n'avait plus qu'à fournir les renseignements au groupe dirigeant le bâtiment assaillit, qui avait dès lors tout le loisir d'établir une stratégie de défense adéquate à la situation. Ainsi se déroula l'opération sabotage des plans du sous-officier, durant de longues heures, qui furent certainement les plus pénibles pour notre homme. Quelle joie de le sentir à bout de nerfs, capable de péter un plomb à la moindre remarque moqueuse de ma part. Large sourire sadique sur le visage, contemplant l'état psychologique lamentable du Caporal, j'imaginais l'immense peine qui devait l’accabler suite à un échec aussi violent. Comme un bon coup d'une barre faite en acier trempé dans les dents ! Le genre qui met hors d'état de nuire pendant le reste de la journée, éparpillant le reste de tes dents sur le sol, pendant qu'un flot de sang s'écoule d'entre tes lèvres. J'en riais aux éclats, me frottant les mains. Dans peu de temps, tout cela serait terminé. Cela n'avait pas été de tout repos, élaborer pareilles coups bas est toujours horriblement stressant. L'angoisse de se faire attraper et finir au trou, j'en suis tout épuisé. La première phase de mon plan achevée, la seconde ne tarda pas à se mettre en place. Dans un premier temps, enterrer plus bas que terre les restes de Crunch devant les autres officiers assistant à l'opération. Le discréditer totalement afin de s'assurer qu'il ne revienne pas dans la course au dernier moment. Lourd moment pour le pauvre homme encore troublé par une défaite si amère, complètement jouissif pour ma part qui l'écraser sous une montagne de reproches et de railleries. Le misérable humilié, il ne restait plus qu'à convaincre les officiers de mes compétences évidentes par le biais de ma propre intervention. Pour en finir définitivement avec cette cellule et garantir à tous que le message voulant être transmis soit bien clair, j'avais l'idée imparable pour ce faire. Anéantir purement et simplement ce pénitencier, le réduire à l'état de poussière qu'une rafale de vent emporterait hors de cette île. L'on ne veut pas de pourritures contre le Gouvernement ici, d'autant plus lorsque ces derniers se permettent de retenir prisonnier nos hommes. Un affront devant être puni de la pire des manières, la mise à mort de ces ordures. Seul le sort des Marines retenus à l'intérieur de l'édifice était un problème. Chose que l'on ne manqua pas de me faire remarquer, mais à laquelle j'opposais une réponse toute simple. Si ces Marines en étaient venus à se faire avoir par les rebelles, c'est qu'ils étaient trop faibles pour défendre cette île. Ils ne valaient rien, ne méritant donc pas d'être délivré. Qu'ils crèvent avec ces faibles de rebelles, cela fera de la place pour de véritables soldats. Un point de vue qu'ils eurent du mal à accepter, me trouvant quelque peu cruel et indifférent quant aux sorts des prisonniers Marines. Pour autant, cela garantissait une victoire écrasante et transmettait un message en béton pour le reste de rebelles dispersés sur l'île. Quiconque s'élevait contre le Gouvernement finissait en miettes, broyé par la puissance des hommes œuvrant pour le bien de ce monde. Ils finirent donc pas me donner le feu vert, acceptant mon projet de démolition. Tout était déjà en place, explosifs éparpillés tout autour de la structure du bâtiment pénitencier. Assez de charges explosives pour faire sauter un QG de la Marine, alors une vulgaire prison déjà amochée par l'affrontement... Le signal fut donné, une formidable explosion se déclencha, réduisant dans son intégralité la prison, annihilant la moindre existence coincée à l'intérieur. Ces misérables pensaient détenir un avantage certain en se retranchant dans cette prison, cela avait causé leur perte. L'opération se révélait finalement être un succès, quelque peu souillée par le sang, mais seul le résultat final importait. L'unité Bloody n'avait subi aucune perte, j'avais remporté le duel face à Crunch, démontré mes talents à tous, pas étonnant que quelques jours après l'action, une nouvelle lettre me fut parvenue. Quelques mots pour me tenir informé de la nouvelle promotion dont j'étais le bénéficiaire, mon ascension continuait.
Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas. |
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Informations IRL
- Prénom : Guillaume.
Age : 16 ans.
Aime : J'aime tout particulièrement le rp, les univers sur lesquels j'y prends du plaisir sont variés. Le rugby également, parce que c'est toujours bon de souffrir durant 80 minutes °° L'alcool aussi, normal. Dormir. Sortir entre potes et toutes les autres choses d'un gars de mon âge !
N'aime pas : La face de Boogie °° Répondre à ce genre de questions, les présentations rp. Les endives et les tomates !
Personnage préféré de One Piece : Euh... personne en particulier.
Caractère : Calme et aimable °°
Fais du RP depuis : 3 ans.
Disponibilité : 5/7.
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Dernière édition par Stark Lazar le Mer 7 Mar 2012 - 15:17, édité 35 fois