Bonjour à tous. Ce personnage est donc le double compte de Bishop.
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Informations IRL
Voir Bishop !
La fiche est terminée, vous pouvez faire péter le Test ! En espérant que ça vous ait plu et que vous vous êtes pas fait chier.
Merci. A vous les studios.
>> Kagejin Ryuken
Pseudonyme : / Age: Trente balais Sexe : Homme Race : Humain Rang : / Métier : Police secrète Groupe : Révolution Déjà un équipage : Solitaire But : Instaurer la paix Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : A priori pas grand chose, p'tet que ça changera quelque peu avec le temps Équipements : On verra ça en même temps que la FT Codes du règlement (2) : ... oh oui ♪ Parrain : / |
>> Biographie Tout d'abord, je vais te raconter mon histoire. Car si tu lis mes descriptions en premier, tu risques d'être spoilé sur ce qui va suivre. Et j'commence aussi par cette partie parce que je suis un marginal, un gars pas comme tout le monde, et parce que j'aime faire chier. J'voudrais aussi t'faire un topo du présent. Je me fais appeler Ryuken Kagejin ou alors par plein d'autres noms, j'ai trente piges, ma principale passion c'est la recherche d'information, n'importe laquelle et j'suis un révo, à peu près, j'ai presque ça dans le sang. T'as pas besoin de plus de détails pour l'instant, ça arrivera au fur et à mesure. Maintenant, si tu le veux bien, j'vais t'conter ma vie. Tout commence donc en 1603, année durant laquelle je viens au monde en tant que Mashimi Takoha. Tu comprends maintenant pourquoi j'ai ce pseudonyme de Kagejin. Mashimi pour un révolutionnaire trentenaire, ça l'fait pas. Mes parents étaient tout les deux de bons révolutionnaires. Mon père était un homme de terrain et ma mère y travaillait en tant qu'infirmière. Depuis tout petit donc, je baignais dans cette atmosphère, je connais le milieu, j'étais destiné à faire changer les choses. Avant même que je ne sois né, tout avait été prévu. J'aurai un enseignement digne des plus grandes institutions, je serai entrainé au combat, à l'assassinat, à l'infiltration, à l'espionnage, à la recherche d'information, aux relations diplomatiques, etc. Bref, je devais être l'exemple même du futur de la Révolution. D'après ma mère, je n'ai pas eu une enfance de rêve, mais je n'étais pas à plaindre. Grâce à dix années de bons et loyaux services, on avait accepté que mon père soit déplacé dans un nouveau service. Il travaillait alors dans une section pépère, du boulot certes, mais sans danger. Cela lui permit ainsi de rester avec sa famille. Bien entendu, un homme de terrain restant un homme de terrain, il retourna au front quelques années plus tard, une fois que le petit Mashimi fut assez grand. Ma mère quant à elle, arrêta son job d'infirmière pendant plus d'un an. Les chefs rebelles avaient mis à disposition tout le nécessaire afin que je grandisse dans un environnement sain. Bien entendu, je ne me rappelle de rien et je ne pourrais pas vous dire si tout ceci est exacte mais connaissant la Révolution, cette version des choses doit être assez rapprochée de la réalité. De ma première à ma troisième année, je connus plusieurs nounous, détail sans importance, et on m'introduisit dans la vie de tout les jours. J'allais à la crèche afin de ne pas rester reclus chez moi et afin de rencontrer d'autres enfants. J'étais un bambin normal. Personne n'aurait pu dire que le petit Mashimi Takoha était un gosse de révolutionnaire. J'dois vous avouer que rien de vraiment emballant se passa durant ces deux années. Mais le jour de mon troisième anniversaire fut un petit tournant. Le premier jour d'école. Une école normale, avec d'autres enfants normaux. Mes parents avaient proposés à leurs supérieurs que j'aille au minimum un an à la maternelle avant de retourner au QG. Ces derniers acceptèrent bien entendu l'offre et je me développai dans cette petite ville dont je n'ai jamais su le nom. Je commençai à tisser des liens amitiés, liens bien vite brisés. Une fois de plus, aucun évènement majeur n'est à déclarer. Un an plus tard, il était temps pour moi de rejoindre les rangs. Trois précepteurs se chargèrent de mon éducation, comme si un seul ne suffisait pas. Pour ne pas changer, les quatre années qui passèrent furent chiantes. Selon moi, on commence véritablement à vivre à l'âge de dix ans. Avant cela, tu ne fais qu'apprendre les bases, on te prépare à l'avenir sans trop vraiment te préparer finalement. C'est pourquoi on va éclipser cette partie de ma vie. Car ça te fera aussi chier à toi d'entendre qu'à moi de le raconter. La dizaine donc. Mashimi avait bien grandi. Entre 'l'école', les entrainements et les moments où je devais manger et dormir, je n'avais pas trop de temps libre. Et le peu de repos qu'il me restait, je le passais à errer à la base. Je parlais avec les différentes personnes qui y travaillaient, je m'intéressais à ce qu'ils faisaient, je découvrais des tas de trucs, ... Je lisais des livres aussi, de toute sorte, sur l'histoire, les arts martiaux, la géographie, la science. J'avais envie d'être intelligent, de connaitre un maximum de choses, de pouvoir raisonner comme un adulte. Je voulais avoir la tête bien faite et la tête bien pleine. Je fis des progrès remarquables. Ce que je préférais ? L'infiltration et la discrétion. Etre invisible, inaudible, pouvoir se faufiler partout où l'on le souhaitait, cela allait être l'histoire de ma vie, je le savais. On tenta de me faire manier l'épée, la lance, la masse mais ce n'était pas mon style. J'étais de la vieille école. Les poings et la tête, y'a rien de mieux. Pendant les six années qui suivirent, je pris mon pied, au sens figuré bien entendu. Tout le monde à la base me connaissait et m'appréciait. J'étais le chouchou des femmes, le petit frère de certains, presque le fils pour d'autres. Je devenais de plus en plus fort, de plus en plus performant, de plus en plus intelligent, de plus en plus ... Mon éducation se poursuivait dans les meilleurs conditions possibles. On me laissait choisir quoi faire et quand le faire, avec certaines limites tout de même. Quand mon père rentrait de mission, je passais un maximum de temps avec lui. Il me racontait ce qu'il avait fait, je lui racontais comment se passer mes entrainements. Je ne pouvais espérer meilleur style de vie. Une fois la maturité acquise, la formation changea. Toutes les choses un peu trop gore pour un gamin de dix ans me furent montrées. Comment tuer quelqu'un, comment le faire parler, l'esclavage sur l'Archipel Shabondy, le pont de Tequila Wolf, etc. Je détestai la Marine et le Gouvernement. Je souhaitais la paix de ce monde. Même si tout cela allait changer par après. A seize ans, j'étais un homme, j'étais prêt pour le grand saut. Je n'étais pas vraiment un tueur, je n'étais pas un bagarreur extrême, je n'étais pas un beau-parleur. Je n'étais malheureusement pas le révolutionnaire parfait mais j'étais bon dans mon domaine. La recherche d'information, c'était mon truc. Je n'avais aucune expérience du terrain mais je savais que c'était cela que je voulais faire. Se faire passer pour quelqu'un que l'on est pas, prendre une personne en filature, pénétrer dans un bâtiment sans déclencher l'alarme, voler des documents top secret, torturer un type pour le faire parler. Tout cela me procurer de l'excitation. Et c'est donc à seize ans que ma première mission me fut affectée. La tâche était simple, je devais me renseigner sur un dénommé Vince Papale. Il me fallait connaitre sa vie, son quotidien, ses habitudes. Il était - peut-être - une menace pour la Révolution. J'appris plus tard que ce gars n'était en fait qu'un père de famille sans histoire. Ce travail n'était qu'un stupide test, une perte de temps. Mon rapport le concernant étant complet, on m'accepta dans la police secrète en tant qu'apprenti. Durant les deux ans à venir, je passerai le plus clair de mon temps en compagnie d'un tuteur, d'un maître. Il m'apprendrait les ficelles du métier et les trucs qu'on apprend pas à l'école. Il faut forger pour devenir forgeron. Harry Fitzgerald, c'était son nom. Il avait une belle réputation. On disait de lui qu'il ne faisait pas parler ses proies mais qu'il les faisait chanter. Petite touche d'humour qui s'avéra finalement incroyablement véridique. J'appris plus avec ce type en deux ans que durant les seize années précédentes. On enchainait des travaux faciles, certains moins que d'autres, mais jamais des missions de niveau trop élevées. Harry était également une personne qui pouvait lire les sentiments d'un individu rien qu'en regardant son comportement. Il essaya de m'apprendre les expressions faciales, corporelles ou gestuelles mais ce n'était pas vraiment ma spécialité. J'étais coupé de ma famille et croyez-le ou non, j'avais souvent un pincement au cœur le soir en m'endormant. Certains mois paraissaient en valoir quatre et d'autres passaient aussi vite qu'une semaine. C'est cela la vie de la police secrète, des hauts et des bas, du mou et de l'action, du lent et du pas lent. J'effectuai finalement notre dernière mission en solo. Cette fois-ci, plus question de Vince Papale mais plutôt d'un plan pour subtiliser de l'argent d'un convoi. Cette action semblait plutôt faire partie du ressort d'une bande de criminels de bas étage mais l'argent alimentait directement les caisses des nobles. Une fois le fourgon dévalisé, cinquante pour cent de la marchandise pour la révolution, l'autre pour le peuple. Pour cela, étude du trajet, des personnes impliquées, du matériel à utiliser, etc. Une semaine pour réaliser un plan infaillible. La pression n'avait jamais été aussi intense. Si je surmontais cette épreuve, je pourrais me considérer comme rebelle. Mes parents seraient fier de moi. La vie serait belle. Le temps passa vite, trop vite. Le jour-J approcha. Le plan mis en place avait été vu, revu et revu encore, sans cesse. Et comme un plan ne se déroule jamais parfaitement, il fallut improviser sur le tas. Heureusement pour moi, l'attaque du convoi fut un succès. La totalité de la marchandise avait été saisie et ce, sans qu'aucun mort ne soit à déplorer. Une fois l'argent remis, j'étais devenu un révolutionnaire, un vrai. Les personnes que j'avais côtoyé durant ces dix-huit bougies étaient toutes contentes pour le petit Mashimi. Car, qu'on se le dise, à ce moment là, ils me voyaient toujours comme le marmot, le gosse qui restera à jamais gosse dans leur mémoire. Il fallait changer tout cela. Montrer au monde que je n'étais plus le gamin qu'ils avaient connu. La première étape du nouveau moi fut bien sûr une nouvelle identité. Je pensais que mes parents seraient déçus par ce comportement, par mon changement de nom, mais il s'avéra qu'eux aussi avaient fait la même chose, une bonne trentaine d'années auparavant. Il ne me fallut pas une éternité pour me trouver un pseudonyme. Kagejin, l'homme de l'ombre. Pour le prénom, j'optai pour Ryuken. Kagejin Ryuken, c'était décidé. Il fallait ensuite s'attaquer au look. Une tenue qui puisse aller à un homme toujours dans l'ombre, une tenue sans trop d'excentricité, une tenue ne gênant en rien mes mouvements, une tenue qui imposerait une sorte de crainte à celui qui la verrait, une tenue qu'un détective pourrait porter. Quelque chose de discret mais de marquant, la tâche était ardue. Sur ce coup, je demandai conseil à mon père, il avait toujours les bonnes réponses à mes questions. Dès l'instant où je lui dis ce dont j'avais besoin, il trouva la perfection même. Il partit et revint quelque instant plus tard, un sac à la main. A l'intérieur de celui-ci je trouvai un imper de couleur brune, un chapeau assortit, des gants en cuir noir et une cagoule blanche, tâchée de noir. Une fois le manteau enfilé, je me sentis Kagejin. Et le sentiment s'amplifia lors de la mise de la cagoule. Cet accoutrement transpirait la Révolution, JE transpirai la Révolution. Cette apparence fit son effet. J'avais grandi. Et puis les années passèrent, passèrent. J'enchainai les missions. A peine une tâche terminée, il m'en fallait une nouvelle. J'explorai le monde, je réalisai mon rêve. Pendant cinq ans, j'obéissais au doigt et à l'œil. Je n'étais plus un homme, j'étais une machine. J'ai fait des choses dont je ne suis pas spécialement fier, des choses que je ne ferais plus jamais de ma vie. Je n'étais qu'un toutou qui voulais de la reconnaissance. Le plan de la Révolution fonctionnait à merveille. Mais un jour, je pris conscience de ma transformation. Un peu tard certes, mais mieux vaut tard que jamais. Je ne me rappelle plus l'exact contexte du moment où je me suis mis à réfléchir sur ce que j'étais en train de faire mais ce fut un choc. Cela devait être lors d'une mission où les affaires avaient plus ou moins mal tournées et où je m'étais remis en question. Mais comment avais-je pu être aussi crédule, aussi naïf. Comme si le but réel de la Révolution était la paix sur terre. Au fond de moi, je suis sûr qu'un gouvernement constitué de révolutionnaires serait bien pire que l'autorité actuelle. Toute ma vie semblait n’avoir été qu'un échec. Mon but avait changé, je ne voulais plus suivre aveuglément la Révolution, je voulais rétablir la paix sur cette planète. Rêve complètement stupide, totalement irréalisable mais j'y croyais, et j'y crois encore. Ma haine envers la Marine s'apaisa légèrement. Vers mes vingt-trois ans donc, ma vie changea, je choisissais moi même mes missions. Je prenais mes distances envers certaines personnes. Je resterai à jamais dans la Révolution car c'était l'institution qui me permettrait de rétablir l'ordre dans ce monde mais je ne serrai plus jamais esclave de cette organisation. Depuis ce jour, je me considère donc comme un révolutionnaire, mais pas à cent pour cent. J'ai d'ailleurs foutu en l'air certaines missions visant des personnes que je jugeais juste, bonne, utile pour mon but à atteindre. Mon art du déguisement et de l'imitation m'aida à jouer mes plusieurs rôles sans jamais me faire prendre. Aujourd'hui, je chasse toute personne qui se trouve être une menace envers la société. J'applique ma justice. Marin, pirate, civil voir même rebelle dans une moindre proportion, tout y passe, personne n'est épargnée. Pour parvenir à cette utopie de monde sans guerre, je dois dans un premier temps gravir les échelons. Une fois que je serai la pièce maîtresse, je changerai la mentalité de mon armée. La piraterie sera totalement écrasée, je collaborerai avec les vrais soldats de la Marine et les corrompus, les mauvais seront rayés de mes plans. J'ai encore du temps devant moi mais je me dois de faire au plus vite. Je suis pour l'instant considéré comme un danger pour l'humanité et les choses ne risquent pas d'aller en s'améliorant mais j'ai foi. Le monde a besoin de changement, et j'en serai l'instigateur. Je m'appelle Kagejin Ryuken. Et ceci est mon histoire ! >> Physique Mon physique ? Je pourrais te le décrire, comme je ne pourrais pas le faire. Tout d'abord parce que je peux ressembler à ce que je veux. Des cheveux blonds, roux, noirs ou bruns ? Sans problème. Une simple teinture et le tour est joué. Un vrai jeu d'enfant. Pour les yeux, une paire de lentille et voila. Je peux me laisser pousser la barbe, la moustache, me faire des multitudes de coupes. Tu pourrais me croiser plusieurs fois en une heure sans jamais me reconnaitre. Je peux même me travestir si la situation l'exige. Cette faculté que j'ai à me métamorphoser en quelqu'un d'autre est un véritable don. Cela m'est d'une énorme aide lors de mes missions. Le physique est une chose tellement importante. Le premier avis que l'on se fait d'une personne, c'est en regardant son visage. C'est pourquoi je réfléchis toujours quant au choix d'une nouvelle face. Je favorise les cheveux blonds, le visage rasé, les traits fins pour la sympathie ; une coupe noire, une barbe fine et bien taillée pour quelqu'un de plus sérieux ; des lunettes pour l'intelligence. Tout est pensé, calculé afin d'optimiser les chances de succès. Aucune variable aléatoire, que du contrôle. La deuxième appréciation se base sur les vêtements. Et mon armoire à fringues ferait pâlir une gonzesse. Là encore, il faut bien choisir quel habit prendre pour quelle situation. Une tenue décontractée, une tenue sérieuse, une tenue d'un mec intelligent et j'en passe. Une fois de plus, des couleurs vives pour les gars sympa, plus ternes pour les sérieux. Des costards, des jeans/t-shirts, des uniformes, des sweet capuches, ... toute une gigantesque collection d'accoutrement. Je m'adapte. Je suis un véritable caméléon. Je suis plus crédible déguisé en toi que tu ne l'es toi-même. On arrive ensuite au reste. C'est-à-dire la taille, le poids, la carrure, la forme des mains ou que sais-je. Pour la taille, difficile de la modifier comme je le voudrais mais mon mètre soixante-quinze d'origine se trouve dans la normalité, ce qui est idéal. J'ai déjà essayé des talonnettes mais le résultat n'est que peu concluant. C'est pourquoi je ne joue pas vraiment sur cet aspect. Le poids par contre n'est pas un obstacle. Prendre ou perdre des kilos n'étant pas chose ardue, je m'adapte également sur ce point. J'évite du moins de jouer l'homme d'un quintal car maigrir de quarante livres nécessite un certain temps. Je reste une fois de plus dans une norme située entre la soixantaine et la quatre-vingt dizaines de kilo. Pour la musculature enfin, j'entretiens mon corps chaque jour. Il serait dommage de perdre mes capacités au combat. Je favorise le style musclé mais pas trop. Les armoires à glaces et les maigrichons, ce n'est pas trop mon truc. Maintenant, on va quand même passer au véritable moi. En commençant par la tenue. Car mon visage sera la dernière chose que tu sauras. Je n'ai toujours pas changé depuis ma vingtaine. Un pull banal, un pantalon banal, un imper marron, un chapeau de la même couleur, des gants de cuir et une cagoule blanche avec une sublime tâche noire. L'homme discret mais pas trop. Le détective, le gars sérieux, la terreur. Tel est Kagejin. Et enfin, tu vas découvrir le visage de Mashimi Takoha, l'ancien moi. Si je me cache, ce n'est pas parce que je suis moche ou difforme, ni parce que mon visage rayonne la beauté absolue. Car sous le masque se cache le faciès d'un homme qu'on croise dans les rues. Cheveux mi-longs dans les tons bleus-noirs et yeux bruns, on ne peut pas dire que je me démarque vraiment. Je dois même dire que je suis plutôt beau-gosse et que c'est du gâchis que de revêtir cette cagoule. Je pense que nous allons nous stopper là car tu en sais déjà beaucoup.
>> Psychologie Et on termine en beauté. Mon caractère, ce qui a fait de moi l'homme que je suis. Comme la plupart des rebelles, je pourrais te dire que je suis une bête enragé, un haineux mais non. Je me considère avant tout comme quelqu'un de réfléchi. C'est pour moi la plus grande qualité que l'on puisse avoir. Un minimum de sagesse et d'intelligence permettant de faire de nous des êtres humains. Pendant tant d'années, j'ai suivi les ordres comme un robot, une machine. J'avais un cerveau, j'étais intelligent mais je ne réfléchissais pas dans le bon sens. A quoi bon être un puits de science sans conscience ? Mais une fois le pièce tombée, une profonde remise en question m'a remis dans le droit chemin. Utiliser son cerveau en tant qu'homme avant de l'utiliser en tant que révolutionnaire. Avec le recul, je me dis que c'est mon éducation qui a fait en sorte que je ne sois qu'un mouton. Je me demande même ce que je serais devenu sans lucidité. On m'aurait transformé en cyborg, m'ôtant toute notion de bien, de mal, de juste. Mais le principal c'est qu'à présent, j'ai ma propre opinion, et je suis capable de réfléchir. Je me considère également comme faisant partie des gentils, bien que ma situation actuelle prétend le contraire. Il y a du mal partout, chez les pirates, chez la marine, chez la révolution. La pire espèce étant tout de même les nobles. Je me dis juste, bon mais il n'empêche que je suis parfois obligé de faire des choses contraire à l'éthique. La torture d'un homme, le meurtre, la violation de propriété, le vol, tout cela n'est que délit. Mais des délits nécessaire pour atteindre mon idéal. J'ai un code, je ne torture ni enfant, ni femme, sauf cas exceptionnel. Je ne martyrise que ceux qu'ils l'ont mérité. J'aide le pauvre et l'opprimé, j'aide les soldats de la marine quand ceux-ci doivent faire face à une bande de pirates sanguinaires. J'aide également certaines personnes qui sont dans le collimateur de la révolution, des hommes influents qui pourraient mettre à mal notre chère organisation mais qui n'ont rien de mauvais au fond d'eux. Les bons doivent survivre, les mauvais mourir. Dit comme cela, je parais aussi crédible qu'un enfant de dix ans mais c'est la vérité. Rétablir la paix et l'équilibre dans ce monde, rien de plus précieux à mes yeux. Voila donc mes deux principaux qualificatifs : réfléchis et juste. Rassurez-vous, je ne suis pas que cela. Je suis aussi "adaptable". Car le déguisement est une chose mais la personnalité également. Je suis capable de jouer les personnes cultivées, diplomatiques tout comme les idiots. Je peux être la sympathie ou l'antipathie. Je peux entretenir un discours crédible qui soit contre la Marine, la Révolution ou les pirates. Je peux être le romantique, le dragueur, visant à séduire pour une femme pour lui soutirer des informations. Je suis capable de penser et d'agir comme un soldat mouetteux. Le mensonge c'est ma vie et je mens comme je respire. C'est un truc naturel chez moi. Pour trouver d'autre adjectifs me concernant, je dirais que je suis discret et plutôt solitaire pour le moment. Moins tu en sais, mieux je m'en porte. Assez brute de décoffrage quand je porte mon masque. Direct, franc, je n'hésiterai pas à dire ce que je pense, même si cela peut faire mal. Beau-parleur bien entendu, qualité requise pour faire un futur chef. Comme tu as pu déjà le lire, j'aime l'action. Ambitieux, trop ambitieux et doux rêveur termineront cette liste. En espérant que tu ais saisi le personnage. Kagejin le vrai-faux révolutionnaire. >> Test RP
Début d'année 1620, Chojuka Island, une petite ruelle. J'étais en train de suivre un homme. Il souhaitait rentrer dans les rangs, devenir un rebelle officiel. J'étais en charge d'enquêter sur lui pendant une journée entière et mon rapport le concernant, ferait, ou non, de lui un futur collègue. Vingt-quatre heures, c'était peu. D'habitude, je prenais en filature les potentielles recrues pendant plus de trois jours. Il y avait donc deux possibilités qui s'offrait à moi. Soit le type était reconnu, fort, révolutionnaire dans le sang et cette journée n'avait pour but que de confirmer rapidement les impressions. Soit il n'avait quasi aucune chance mais un rapport était nécessaire afin de savoir ce qui clochait. J'avais donc fait mes recherches. L'homme, qui se faisait appeler 'The Gronk', se nommait en réalité Osi Umenyiora. Ses parents n'étaient que de simples civils, sans histoire. Son choix pour la rébellion s'expliqua par le fait que l'homme voulait se venger des autorités. Il avait été reconnu, à tort, coupable d'un crime et passa un certain temps en prison. Des années durant donc, sa rancœur envers le gouvernement ne fit qu'augmenter. Ce point était parfait pour nous rejoindre. Pour les rejoindre. Car il ne servait pas mes objectifs à moi. Inutile d'en vouloir à la terre entière pour cette erreur. Même si je peux bien entendu comprendre son ressentis. Il partait donc avec un handicap. J'aimais faire ce job de reconnaissance. Il me permettait d'effectuer un premier tri. Si je ne voulais pas d'une personne, il me suffisait de la déclarer 'non-apte' à rejoindre notre compagnie. Mes rapports n'avaient jamais fait l'objet d'une remise en question. On me faisait confiance, à moi, le gosse qui était fait pour servir la Révolution et j'en profitais. Cela faisait déjà une dizaine d'heures que je filais 'The Gronk'. Rien d'intéressant n'était à déclarer, rien de compromettant non plus. Le mec s'étant déjà levé un peu tard. Pour le coup, j'avais décidé de la jouer normale. Cheveux court brun et tenue décontractée. J'étais un 'touriste' qui se baladait tranquillement. Les premières lignes de mon bref rapport s'écrivaient déjà dans ma tête. Si l'homme ne faisait rien, je ne pourrais me prononcer et une enquête ultérieure serait nécessaire. Une perte de temps par conséquent. J'espérais donc qu'un truc se passe, quelque chose qui ferait tache dans mon rapport, une chose rédhibitoire quant à l'entrée dans la révolution. Il me fallait juste attendre, et pourquoi pas, provoquer le destin. Sur le coup de midi, il s'arrêta pour manger un bout. Je fis de même. Deux soldats de la Marine étaient également en train de casser la croute. Une occasion rêvée. Si je faisais en sorte de commencer un conflit entre eux et mister Gronk, j'écrirai dans mon rapport que la recrue n'était pas assez intelligente pour dissimuler son jeu, pour gérer ses sentiments, pour garder son sang-froid. Le problème était donc le suivant : comment faire pour que ceux-ci en viennent à se battre ? Jeter quelque chose sur l'objet de mon enquête en faisant croire que c'était l'acte des soldats était trop simple. Seul quelqu'un de totalement stupide tomberait dans ce piège. Et il n'avait pas l'air d'avoir le QI d'une moule. Il me fallait être fin et inventif. Mais une difficulté supplémentaire vint s'ajouter. Une femme, jolie certes, m'interrompit dans ma réflexion. "Salut. Je m'appelle Trisha. Ca te dit un peu de compagnie ?" Elle venait tout ruiner mais je ne pouvais la rejeter. Je suis un gentleman. Les affaires se compliquaient mais j'avais l'habitude d'improviser. Il me fallait à présent me créer une nouvelle identité, une nouvelle vie, tout en continuant de cogiter sur le plan à mettre en œuvre. Une équation se mit en place. Si l'homme réussissait ce test, je devrais continuer à le suivre jusqu'aux coups de minuit. Il me faudrait également dire à cette demoiselle d'aller voir ailleurs si j'y étais et je n'étais pas trop emballé quant à cette option. S'il ratait, l'enquête était terminée. Les aiguilles tournèrent. L'heure était à l'action. J'avais fait en sorte de finir mon repas avant qu'il ne le finisse lui. Les deux soldats n'ayant toujours pas bouger de leur table. Je réglai l'addition, la double addition, gentleman, et sortis de l'endroit au bras de cette Trisha. Seulement, avant de quitter les lieux, j'avais fait tomber mon portefeuille juste sous le nez de ce cher Osi. Acte délibéré bien entendu. Je m'étais aussi arrangé pour que l'objet soit dans le champ de vision des mouetteux. Je marchais lentement. A défaut de voir, il fallait que j'entende tout ce qu'il se passait. Les pieds d'une chaise frottèrent le sol. Des mouvements se firent entendre, le portefeuille se décolla du sol. Aucune parole, aucun bruit de pas dans ma direction. L'ex-futur recrue se rassit. Je venais de gagner ma bataille. "Monsieur, que faites-vous ?" A en juger par la voix, c'était un des deux militaires qui parlait. Il y allait avoir de l'action. Je pourrais tout de même juger les aptitudes physiques du bonhomme. Je m'arrêtai et me retournai. Les deux marins étaient debout, Osi avait toujours le cul confortablement posé sur la chaise. Je ne vous ais toujours pas décris 'The Gronk'. Il me dépassait d'au moins vingt centimètres pour vingts kilos de plus. Une belle musculature mais un cerveau, semblait-il, un peu en dessous. Dommage. Son visage inspirait la peur, il transpirait la rage. Lorsqu'un des deux marins fut assez proche, Osi se leva d'un bond et lui mit une pèche pleine de puissance. Le coup n'était pas excessivement rapide mais ultra-puissant. L'autre homme reçut le même traitement. Deux bonshommes gentils mais faibles. Osi me regarda ensuite, bien dans les yeux. Il n'avait pas l'intention de me rendre mon bien et c'était tant mieux. Trisha me serrait le bras. Si seulement elle avait su. Je la regardai dans les yeux, lui tapai sur l'épaule et m'avançai ensuite vers l'objet de mon enquête. La main tendue, j'attendis un geste de sa part. Un crachat, tout ce que je reçus. Je me tenais droit et attendis encore. Dix. Toujours rien. Neuf. Il leva sa tête un peu plus, pour bien me regarder de haut. Huit. J'ouvrai l'autre main, je lui laissais une seconde chance. Sept. Toujours le même état d'esprit. Six. Il craquerait à deux. Cinq. Je poussai un soupir. Quatre. Il renifla un gros coup. Trois. Deux. Gagné. Il tenta un coup de boule. Si je n'avais pas de réflexes, j'aurai probablement était pulvérisé. Mais voila, il était tombé sur le mauvais gars. D'un coup de pied de la jambe droite sur le côté de son genou, je lui fis sortir un petit 'Argh'. J'aimais cela. Il s'essaya à une bonne droite, comme celle qu'avait ramassé ces pauvres soldats. Nouvelle esquive vers la droite et deuxième coup au même endroit. La douleur se fit plus intense. La rotule devait être mal en point. Je me saisis ensuite de son bras et le retournai comme une crêpe, à la manière d'un judoka. Son dos vint heurter une table qui se brisa sous le choc. Je mis mes pieds de par et d'autre de son corps et l'étranglai à l'aide de ma main droite. Son cou était large et j'avais du mal à serrer mais mon but n'était pas de le tuer. J'approchai ma bouche de son oreille et lui glissai quelques mots. "On ne décide pas de rentrer dans la Révolution, c'est elle qui vous choisit. Et tu viens de rater. Lamentablement." La colère franchit un pallier. Il semblait à deux doigts de perdre ses nerfs. Un direct du droit de bonne puissance dans la gorge le ferait souffrir pendant un temps suffisant. Suffisant pour partir d'ici. Je pris mon portefeuille et le sien par la même occasion, que je lançai en direction du serveur. Il comprit de suite que c'était pour les dommages occasionnés. Une fois tout cela fait, il était temps de prendre du bon temps. Passer pour une sorte de héros auprès de Trisha me vaudrait certainement des points. Et comme je n'avais pas prévu de rentrer avant le lendemain, j'avais du temps à perdre. Je m'excusa auprès d'elle pour ce dérangement. Elle avait des paillettes dans les yeux. Osi essaya bien de se relever mais son genou ne lui permettait pas de faire un pas. By-bye The Gronk. Concernant le rapport, un torchon ferait l'affaire. Il ne valait pas la peine que je m'étende à son sujet. Pour leurs idéaux, à eux, il aurait certainement fait un révolutionnaire moyen mais je n'en avais pas besoin. Et c'était comme cela que ça marchait avec Kagejin. Si tu souhaitais être un de mes collègues, il te fallait être intelligent, bon combattant mais le principal, il fallait avoir des opinions semblables aux miennes. Faire des rapports, c'était pas la chose que je préférais mais c'était utile pour le futur. C'est pourquoi j'acceptais cette tâche à l'occasion. Comme tu peux le voir, je suis pas le révolutionnaire parfait d'un point de vue Révolution mais je suis parfait pour l'humanité. Je me jette pas des fleurs, je suis pas vantard, c'est juste la réalité et il ne faut pas avoir peur de dire la vérité ... |
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La fiche est terminée, vous pouvez faire péter le Test ! En espérant que ça vous ait plu et que vous vous êtes pas fait chier.
Merci. A vous les studios.
Dernière édition par Kagejin Ryuken le Dim 19 Fév 2012 - 13:19, édité 2 fois