Aaaaaah...
Ce silence, si berçant. Allongé dans mon petit rafiot, je vogue vers l'inconnu. J'allume une de mes divines cigarettes auxquelles je suis devenu depuis tant d'années accros. Je prends une bouchée de leur breuvage attendrissant me revigorant, pour tout avaler. La propagation de cette fumée est de courte durée, elle vient se fixer dans mes poumons. A cette allure, je n'atteindrais pas les 50 ans, mais il y avait le temps, 21 ans, c'est pas comme si c'était demain. Non ?
Cigarette au bec, chevelure balayé par les vents marins, me tenant fièrement sur la figure de proue du Lady Million, je semble être un valeureux pirate qui débarque sans foi ni loi sur une petite île où je suis connu de tous. Et évidemment c'est le cas, car j'en avais sans doute impressionné plus d'un sur les dernières îles où j'avais posé mon pied. Logue Town, Sirup, Shell Town et bien d'autres avaient souffert de ma venue. De plus mon caractère commence à être connu et la ville sait pertinemment que l'argent déborde de ses caisses.
***
Je pose le pied sur la petite île, pas d'histoire, je paye l'emplacement du navire. Pour l'instant rien de bien grave, c'est un village apparemment sans histoire. Néanmoins, je descends son chapeau pour bien cacher mon visage. Pas deux fois la même erreur. La colonel de Logue Town m'avais demandé bien trop d'investissement et le sang qu'il avait fait couler de mon nez m'avait presque valu de tomber dans les pommes. Alala, sacré travelo. D'un pas lourd je m'engouffre dans la ville, suivi de Num's, le bonhomme avec les cheveux vers qui vêtit une blouse blanche.
« Ils font surement partis de la bande qui nous arnaquent... »
« Ce sont des amis de Hugues, satanés truands ! »
« Encore des enflures de brigands à tous les coups. »
Notre arrivée ne passe pas inaperçue et toute le village commence déjà à s'activer. Certains se barricadent dans leurs yourtes, d'autres préparent leurs armes, mais le seul endroit ici qui nous accueillera quoi qu'il arrive, c'est bien la taverne. L'intérieur du bâtiment en lui-même est d'un ridicule flamboyant. Une décoration criarde parsemée de trophées de pêche et de chasse en tout genre sur des murs en pierre mêlés de bois. C'est un véritable affront à Mère Nature que de bâtir un tel endroit à partir de ses matériaux si prometteurs... La peinture du bois composant la charpente du bar est d'un brun tirant sur un vert que certains enfant qualifieraient de "caca d'oie". Mais le qualificatif "bouse immonde" serait plus adéquat.
Nous prenons soin de nous asseoir à une table peu en vue du reste de la salle, pour mieux observer et tenter de capturer des bribes de conversations qui pourraient se révéler intéressantes. En effet nous cherchons quelque chose. Nous avons appris qu'ici se faisait le meilleur scotch d'East Blue, et nous aurions bien voulu en prendre pour notre voyage sur Grand Line, et ce n'est pas faute d'avoir essayer d'acheter du rhum dans les autres villes, mais les citadins appelaient immédiatement la marine, juste le temps pour l'équipage de prendre notre jambes à notre cou.
Évidemment ici il n'y a pas de marine. Jamais il n'y aura de marine dans une petite bourgade comme celle-ci. Et encore moins des chasseurs de primes. Par contre...
Après quelques heures passées dans la taverne, je peux assembler les pièces du puzzle. Apparemment, une bande de malfrat fait payer une taxe aux habitants de l'île. Des taxes exorbitantes à raison de trois cents mille berrys par mois et par famille. Et demain, cela ferait apparemment un an qu'il se trouve sur cette île.
Mais ce sont des pirates non des sauveurs, ils n'ont pas le temps pour ça. A moins que...
Trois mécréants entrent dans la taverne, un lourd silence se fait. Arme à la ceinture, et regards sombres font fuir la moitié des nobles villageois qui viennent se noyer dans l'alcool faute de pouvoir payer la taxe du boss des trois gus. Bien sur, ceux qui restent ne manquent pas de se faire insulter au passage, mais qui dit taxe aux villageois, dit taxe aux voyageurs. S'asseyant à notre, le plus à gauche tiens son arme, le plus à droite tend une main et l'homme au centre se permet ce qu'il ne peut se permettre.
« C'est 200 000 si vous voulez sortir vivant d'ici. »
Phrase de trop ? Peut être bien.
Ce silence, si berçant. Allongé dans mon petit rafiot, je vogue vers l'inconnu. J'allume une de mes divines cigarettes auxquelles je suis devenu depuis tant d'années accros. Je prends une bouchée de leur breuvage attendrissant me revigorant, pour tout avaler. La propagation de cette fumée est de courte durée, elle vient se fixer dans mes poumons. A cette allure, je n'atteindrais pas les 50 ans, mais il y avait le temps, 21 ans, c'est pas comme si c'était demain. Non ?
Cigarette au bec, chevelure balayé par les vents marins, me tenant fièrement sur la figure de proue du Lady Million, je semble être un valeureux pirate qui débarque sans foi ni loi sur une petite île où je suis connu de tous. Et évidemment c'est le cas, car j'en avais sans doute impressionné plus d'un sur les dernières îles où j'avais posé mon pied. Logue Town, Sirup, Shell Town et bien d'autres avaient souffert de ma venue. De plus mon caractère commence à être connu et la ville sait pertinemment que l'argent déborde de ses caisses.
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Je pose le pied sur la petite île, pas d'histoire, je paye l'emplacement du navire. Pour l'instant rien de bien grave, c'est un village apparemment sans histoire. Néanmoins, je descends son chapeau pour bien cacher mon visage. Pas deux fois la même erreur. La colonel de Logue Town m'avais demandé bien trop d'investissement et le sang qu'il avait fait couler de mon nez m'avait presque valu de tomber dans les pommes. Alala, sacré travelo. D'un pas lourd je m'engouffre dans la ville, suivi de Num's, le bonhomme avec les cheveux vers qui vêtit une blouse blanche.
« Ils font surement partis de la bande qui nous arnaquent... »
« Ce sont des amis de Hugues, satanés truands ! »
« Encore des enflures de brigands à tous les coups. »
Notre arrivée ne passe pas inaperçue et toute le village commence déjà à s'activer. Certains se barricadent dans leurs yourtes, d'autres préparent leurs armes, mais le seul endroit ici qui nous accueillera quoi qu'il arrive, c'est bien la taverne. L'intérieur du bâtiment en lui-même est d'un ridicule flamboyant. Une décoration criarde parsemée de trophées de pêche et de chasse en tout genre sur des murs en pierre mêlés de bois. C'est un véritable affront à Mère Nature que de bâtir un tel endroit à partir de ses matériaux si prometteurs... La peinture du bois composant la charpente du bar est d'un brun tirant sur un vert que certains enfant qualifieraient de "caca d'oie". Mais le qualificatif "bouse immonde" serait plus adéquat.
Nous prenons soin de nous asseoir à une table peu en vue du reste de la salle, pour mieux observer et tenter de capturer des bribes de conversations qui pourraient se révéler intéressantes. En effet nous cherchons quelque chose. Nous avons appris qu'ici se faisait le meilleur scotch d'East Blue, et nous aurions bien voulu en prendre pour notre voyage sur Grand Line, et ce n'est pas faute d'avoir essayer d'acheter du rhum dans les autres villes, mais les citadins appelaient immédiatement la marine, juste le temps pour l'équipage de prendre notre jambes à notre cou.
Évidemment ici il n'y a pas de marine. Jamais il n'y aura de marine dans une petite bourgade comme celle-ci. Et encore moins des chasseurs de primes. Par contre...
Après quelques heures passées dans la taverne, je peux assembler les pièces du puzzle. Apparemment, une bande de malfrat fait payer une taxe aux habitants de l'île. Des taxes exorbitantes à raison de trois cents mille berrys par mois et par famille. Et demain, cela ferait apparemment un an qu'il se trouve sur cette île.
Mais ce sont des pirates non des sauveurs, ils n'ont pas le temps pour ça. A moins que...
Trois mécréants entrent dans la taverne, un lourd silence se fait. Arme à la ceinture, et regards sombres font fuir la moitié des nobles villageois qui viennent se noyer dans l'alcool faute de pouvoir payer la taxe du boss des trois gus. Bien sur, ceux qui restent ne manquent pas de se faire insulter au passage, mais qui dit taxe aux villageois, dit taxe aux voyageurs. S'asseyant à notre, le plus à gauche tiens son arme, le plus à droite tend une main et l'homme au centre se permet ce qu'il ne peut se permettre.
« C'est 200 000 si vous voulez sortir vivant d'ici. »
Phrase de trop ? Peut être bien.
Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Mer 29 Fév 2012 - 17:30, édité 5 fois