Une mission de chaire & de sang.
Par Renji T. Shûkurô
Par Renji T. Shûkurô
Comme à mon habitude je passais du bon temps dans un bar, sorte de saloon qui cette fois-ci se trouvait dans la ville de Logue Town, ville d'East Blue que j'avais rejoins par le biais d'un bateau de marchandises seul moyen de m'échapper de ma précédente destination. Il y avait cette femme, danseuse et chanteuse qui venait se faire désirer au près des vieux macros en chaleur sur un fond de piano. Elle était habillée d'un corset montrant chaleureusement ses atouts, qui allait en faire baver plus d'un, d'un superbe jupon en dentelle et de ses portes-jarretelles. Il est vrai que cette femme avait un certain charme, mais il n'était pas le moment pour que je me focalise sur la bonne chaire féminine, même si celle-ci restait fort attirante.
Trois~Quatre bières venaient de passer et voilà que le bar commençait à fermer, j'allais devoir plier les gaules sans savoir où j'allais finir la fin de la journée. Logue Town je connaissais mais pas suffisamment pour mis aventurer comme un mec du coin. Sabre accroché à mes hanches, je sortis du saloon et m'étira de tout mon corps faisant craqué ma colonne vertébrale qui c'était tassé à resté assis sur ces grands tabourets de bar. Dans la rue, surement en direction de son chez-soi, il y avait la jeune danseuse du saloon ,elle marchait cachée sous son grand chapeau de plumes, mais un détail me tracassais que faisait ces deux hommes derrière la jeune demoiselle, en effet mes craintes allaient être fondées sous mes yeux. Le jeune femme allait se faire violer là par deux hommes aussi dégueulasse que de la bouffe des îles célestes.
Si il y avait une chose que j'aurais voulu faire disparaître à tout jamais c'était bel et bien le viole. Voir cela se passer sous mes yeux me mis hors de moi et ainsi je sortis mon sabre de son fourreau. Elle se débattait des ses deux agresseurs qui commençaient à lui arracher ses vêtements. Pour prendre par surprise les deux pourritures je me cachais dans l'ombre du bâtiment qui surplombait la rue où nous nous trouvions. Le premier se prit mon pied en pleine figure, tout droit sortit de l'ombre, et termina sa chute dans un des murs, l'autre surprit se retourna apeuré et me menaçait avec son terrible petit couteau. Sans oublier ce qu'il allait faire à cette pauvre femme je lui fonça dessus et vins lui débarrasser d'un terrible fardeau, sa tête roulait dans la rue désormais loin de son corps.
Débarrassé d'un premier, mais l'autre n'était maintenant plus sonné par le choc contre le mur qu'il avait reçu. Il me prenais trop de temps, il était temps que je mets fin à ces assassinats. L'homme plutôt énervé de voir son ami en deux morceaux fonça tête baissé, le couteau ramassé par terre de son acolyte en main, pour venir me planter mais je réussi à l'éviter en me décalant sur le coté. L'homme était maintenant déséquilibré et facile à terminé c'était mon sabre qui finissait le travaille en venant transpercer le cœur de celui-ci. La femme était tremblante et semblait choqué de voir un tel massacre sous ses yeux. Je lui fit signe que je ne lui voulait aucun mal, je mettais promis un jour de ne jamais touché aux femmes sauf en cas extrêmes. Après s'être réajustée elle se releva et avec une voie tremblotante me dit :
- Vous ... vous m'avez sauvé ! Comment vous remerciez jeune homme ?
Jeune homme !? Flatteur merci ! Par contre j'avais horreur qu'on parle de héros … « vous êtes mon sauveur ! » était une réplique assez chiante au bout d'un moment. Après réflexion j'me dit qu'elle pouvait certainement m'aider.
- Hum, j'ai nul part où dormir s'oir vous pouvez peut être me guider quelque part !?
La jeune femme semblait reprendre doucement ses esprits et me fixait d'un regard désireux, elle me proposa de la suivre. La suite se passait chez elle,cette femme vivait seul dans une sorte d'appartement avec un seul lit, elle me proposait de dormir ici ce soir, mais une chose m'interpella … Il y avait qu'un seul lit et nous étions deux. En effet je vous laisse deviner la tournure de la soirée, des caresses, des baisers dans le coup et la suite vous la connaissez ! La nuit fut rude, sa chevelure blonde sur mon corps restera un bon souvenir de cette nuit torride. Le lendemain la page devait être tourné, je devais partir avant que la belle femme, endormie et enroulée dans ce fin drap de soie, se réveille.
Avec tout ces changements de programme j'en avais presque oublié ma véritable mission. Un haut placé m'avais ordonné d'assassiner un jeune révolutionnaire, récemment arrivé dans notre organisation, qui semblerait-il ait quelques rapport avec la Marine, chose qui pourrait mal finir si rien n'était fait. D'après les descriptions il s'agissait d'un jeune homme brun qui techniquement et physiquement serait totalement inoffensif. Des rumeurs disaient que celui-ci trainait beaucoup au alentour de la grande place publique. Je me dirigea donc dans cette direction dans le but simple de l'exterminer, une mission simple que je devais rapidement finir pour me débarrasser de cette fichue tache.
Encore une journée de merde à attendre pendant des heures qu'un homme se pointe, j'avais pas eu le temps de réfléchir à une façon de chopper le gaillard facilement avec mes conneries de la veille. Du coup me voilà comme un abruti à attendre de le voir, autant vous dire que se n'a pas été d'la tarte. Lorsque je repéra notre bon vieux novice je le suivis jusque dans une rue où personne ne pouvait nous voir. Le révolutionnaire semblait surpris d'être suivis, il me fixait sans comprendre son interpellation.
- Qui êtes vous ? Que me voulez-vous ?
Ces paroles m'emmerdaient déjà rien que par le fait de les entendre.
- Bon Joe l'embrouille je vais faire court. Les gars y ton choppé tes magouilles avec les pourritures marines et je suis venu pour te tuer capiche !?
A ma plus grande stupéfaction je ne vis aucun changement sur son visage, ni même un soupçon d'angoisse était apparu. Alors que je sortais mon sabre de son fourreau, celui-ci plus puissant qu'il avait été décrit vint me planter avec son sabre lui aussi, il c'était déplacé aussi vite que l'éclair apparemment nous avions tous été dupe et trompé par cette escroc qui se faisait passer pour un moins que rien. Au final je me suis endormi sous le manque d'hémoglobine, ma première claque, ma première défaite, pour le reste seul l'hôpital connait mon sauveur … et je dirais pas se mot deux fois.