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Un Meitou au monastère

Suna-Land, encore et toujours... A force de mes alentours entre les différentes mers, je commence à trouver que le Sud n'est pas un si bel endroit. Pour moi, rien ne vaut le Nord.
Mais alors, pourquoi est-ce que je me sens irrémédiablement attiré vers cette île ? Si je m'écoutais, je poserais mes valises dans North-Blue et continuerai mon initiation là-bas. Mais je sens que si je le fais, je vais passer à côté de quelque chose.

J'ai compris depuis quelques temps qu'il s'agit de Cassandre, ma seule amie, resté ici, à South-Blue. Je me dois de la retrouver avant un quelconque changement de mer. Je lui ai fait une promesse, et pour rien au monde, je ne la briserai.

Ma petite embarcation à voile approche des côtes. Je vois au loin les nombreux toboggans et les grandes structures de loisirs installées de ce côté de l'île. Je contourne cette masse par l'Est : ce n'est pas de ce côté que je veux arriver.

Le versant opposé de l'île m'apparait au bout de trois-quarts d'heure de navigation. Ce flanc là est recouvert de montagne, et on peut apercevoir une étrange structure en forme de palais miniature : un monastère, que j'avais aperçu à l'un de mes premiers passages sur l'île.

Qu'est-ce qu'un monastère fait donc sur une île comme Suna-Land, capitale de l'amusement, lieu tout sauf humble ? Et bien il faut savoir que la bâtisse a été construite bien avant l'arrivée des toboggans de Végapunk, et que les moines n'ont nulle part ailleurs où aller : ils sont les derniers représentants d'une obscure branche du christianisme, prônant une maîtrise parfaite des arts martiaux afin de pouvoir défendre les pauvres et les faibles. Des mecs plutôt cool en somme, mais auxquelles il faut éviter de se frotter.

J'avais prévu de faire une pause de quelques semaines dans ce lieu de calme et de paix. Après tout les évènements que j'avais vécu, il était temps pour moi de faire une pause. J'avais libéré affronté un Marine gradé, libéré une île de la Mafia, combattu un maréchal et un Marine d'élite, survécu à un duel avec un cyborg, escaladé l'arbre Torino, mon corps me suppliait d'arrêter de mettre ma vie en péril, du moins pendant quelque temps. Et vu mon état de fatigue assez avancé, j'étais très enclin à l'écouter.

Mon navire touche enfin la terre ferme. A l'aide d'une corde, je l'attache à un rocher afin qu'il ne parte pas à la dérive. J'entame alors ma marche vers le Monastère...

_____________________________

Depuis la montagne, deux moines en robe rouge cramoisi observe la petite embarcation qui fait voile en leur direction. L'un des deux hommes semblent très âgé : son visages ressemble à un champs aprs le passage des bœufs, pleins de sillons. Quelques mèches de cheveux gris dépassent encore de son crâne ridé. L'autre moine est, quant à lui, beaucoup plus jeune : on lui donne tout juste une vingtaine d'année. Ses cheveux blonds retombent en cascade sur ses épaules.

Le cadet se retourne vers le vieil homme :

-Vous êtes certains qu'il s'agit de lui, père Brahms ?

-Il semblerait... Je sens émaner de lui une grande pureté. Nous serons fixés lorsque nous le verrons bien...


Les deux hommes continuèrent d'attendre. Au loin, la barque à voile faisait les dernières manœuvres pour un accostage correct. Une fois que le bateau entra en contact avec le sol, un jeune garçon aux cheveux blancs en descendit. Le père Brahms reprit la parole :

-Pas le moindre doute, mon fils, c'est bien lui. Retourner au monastère prévenir vos frères que celui que nous attendions est arrivé.

-Et vous, père Brahms, qu'allez vous faire ?

-Moi ? Je m'en vais l'accueillir comme il se doit...


_____________________________

J'étais maintenant à une petite vingtaine de mètres des portes du monastère. Devant celle ci se tenait un vieil homme en robe rouge. Alors que je m'approchais, il me salua de la main et me dis :

-Bienvenue dans l'humble monastère de l'île de Suna, mon fils. Je suis le père Brahms, l'abbé de ces lieux. Puis-je connaître les raisons de votre venue ?

Et ben... C'était ça un moine combattant ? J'étais un peu déçu... Je m'attendais quand même à un mec plutôt balèze, même vieux. Là, j'avais en face de moi un vieillard courbé par les ans.

Je lui réponds sur le ton le plus cérémonieux et le plus poli qu'il me soit possible d'adopter :

-Je suis venu ici dans le but de me reposer de mes nombreuses aventures. Aussi, je viens vous demander l'hospitalité pour un certain temps, mon père.

Le vieillard se retourne vers la porte, ouvre une espèce de trappe coulissante et chuchote quelques mots au portier. Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre, et le père Brahms m'invite à le suivre à l'intérieur du monastère.

-Si vous voulez bien me suivre, mon jeune ami...

Je lui emboîte le pas. J'arrive dans une cour magnifique, entouré de couloirs extérieurs qui donnent sur des artères permettant de s'enfoncer plus profondément dans le monastère. Le lieu est immense : je pense qu'une centaine d'hommes pouvait prendre place en cet endroit sans être incommodé par le manque de place.

La cour est complétement herbue. Des moines qui s'entraînent au combat en suivant les mouvements que leur indique un autre religieux, face à eux. Ils doivent être tout au plus une vingtaine...

Je sens que le père Brahms est bizarre : il ne me quitte pas des yeux, comme si il avait peur que je disparaisse. Un comportement étrange qui me mets mal à l'aise.
Nous pénétrons dans un couloir sombre éclairé par quelques lanternes. Sur les murs, je peux voir des fresques représentant des épisodes bibliques. Sauf à un endroit. A la place, se trouve une étrange inscription :

Lorsque les temps seront sombres
Et que l'équilibre de la foi sera menacé
Un jeune garçon sortira de l'ombre
Et se déclarera maître de la légendaire épée
Le bras armé, son esprit pur recouvert
D'un nouveau voile de pureté
Il ira porter l'épée au quatre coins du monde
Et portera ainsi, avec lui, la volonté du Seigneur.

Nous ressortons finalement sur une réplique miniature de la cour principale. Mais les couloirs extérieurs, cette fois, ne mènent pas sur d'autres couloirs : ceux-ci donne directement sur des portes. Le père Brahms m'informe :

-Voici les chambres que nous mettons à disposition des étrangers qui voudraient séjourner parmi nous. Choisissez quel sera la votre et mettez-vous à l'aise. J'enverrai un moine vous prévenir lorsque le repas sera servi. En attendant, reposez-vous bien.

Le vieillard s'incline légèrement et commence à rebrousser chemin. Il s’interrompt et se retourne vers moi :

-Au fait, quel est votre nom ?

-Yukisame. Yukisame Pandora.

Le religieux hoche la tête repart de là où il est venu. Je me dirige vers la chambre la plus éloignée du couloir et ouvre la porte.

L'intérieur est très sobre : des meubles en chênes et des murs en pierres. Une table, un lit, une commode et un fauteuil (qui n'est, lui, pas en chêne) constitue le seul mobilier. La fenêtre apporte la lumière de l'extérieur et donne une vue sur les montagnes.

Je pose les quelques bagages qui me reste, range mes habits dans la commode et me jette sur le matelas du lit : voilà longtemps que je n'ai pas dormi dans une chambre digne de ce nom !

Je regarde le plafond gris et repense au comportement du père Brahms : qu'avais-je de si particulier pour qu'il s'intéresse à moi de telle manière ?

_____________________________

Le père Brahms est troublé... Il a ressenti une chose étrange chez les jeune garçon : une tâche d'une grande noirceur souille sa pureté...

Il va retrouver Pierre, le jeune moine qui l'a accompagné à l'extérieur tout à l'heure. Celui-ci est, comme à son habitude, fourré dans la bibliothèque. Il sort le nez de son livre et voit le trouble qui habite le cœur de l'abbé.

-Qu'y a t-il donc, mon père ? Un problème avec le garçon ?

-En effet, mon fils... J'ai cru tout à l'heure qu'il s'agissait d'une âme pure par excellence. Or, il s'avère qu'il possède aussi une grande part de ténèbres. Très enfouie, certes, mais elle est bien présente, et forte.


Le jeune moine est pensif : le garçon lui paraissait à lui aussi parfaitement correspondre.

-Je pense que ce garçon n'est pas celui que nous attendions, est le temps presse. Je crois que tout ne soit perdu...

-Mon père, je pense au plus profond de moi que ce garçon est celui que nous cherchons. Je vais vous proposer quelque chose : nous allons garder ce jeune homme avec nous quelques jours et continuer de l'examiner. Si, au bout de cinq jours, nous ne sommes pas fixés, nous lui ferons passer le test de l'épée par un moyen détourné.

-Tu sais que mettre le Poing de Dieu entre des mains mauvaises pourrait avoir de terribles conséquences ?

-Je le sais bien...


Le regard de Pierre se perd au loin...

-Mais je suis certain que nous ne courons aucun risque.



Dernière édition par Yukisame le Dim 26 Fév 2012 - 17:13, édité 1 fois
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Voilà donc maintenant cinq jours que je suis au monastère... Finalement, je me sens plutôt bien ici.
Les lieux respirent la paix et lasérénité, ça change de ce que j'ai connu durant les derniers mois qui ont été plutôt intenses. Au bout de cinq jours déjà, je me sens mieux que je ne me suis jamais senti. Encore une semaine à ce rythme et même La Route de Tout les Périls ne paraîtrait pas si terrible !

Mes journées sont rythmés par différentes activités : je me lève très tôt le matin pour participer au déjeuner avec la trentaine de moine qui habite le monastère. Je pars ensuite à l'entraînement avec les autres, en tant que simple spectateur : le premier jour, j'ai voulu essayer d'y participer, mais ce type d'entraînement ne me convenait pas le moins du monde : aucun contact, que des exécutions de coup dans le vide. Je ne voyais pas comment un homme pouvait être formé au combat de cette manière, mais bon, ça, c'est leur problème. Moi, je me suis déjà battu et je connais ma valeur.

Après le déjeuner, j'aide les moines cuisiniers aux corvées de vaisselles et de nettoyage de la salle à manger. Cela les gène un peu qu'un invité s'occupe de ce genre de tâches, mais si je ne le faisais pas, je crois que c'est moi qui serait gêné : bien qu'on ne me demande pas de payer mon séjour, je me sens obligé de le faire. Et comme je n'ai que peu d'argent, je rends service du mieux que je peux.

Une fois les corvées faites, je file à la bibliothèque rejoindre un jeune moine du nom de Pierre, avec lequel je me suis lié d'amitié. Je lui racontes mes aventures à travers les mers, lui me raconte sa vie ici, qu'il n'échangerait pour rien au monde. Je sens néanmoins que quelque chose le dérange ici, mais je n'ai pas réussi à lui faire dire de quoi il s'agit.

Pierre m'a beaucoup enseigné sur la religion. Il a commencé à m'en parler quand j'ai fais la remarque qu'il n'y avait pas de messe ni de prières collectives. Il me répondit que les pratiquants de sa religion n'avait pas besoin de célébrer leur Dieu, puisque leurs actes quotidiens étaient eux-mêmes une célébration. La prière n'avait pas besoin d'être à temps fixe : on ne parlait à Dieu que lorsqu'on en ressentait le besoin. Aussi, les pratiquants non-moines était très discrets, et peu de gens dans leur entourage connaissait leur pensée religieuse.

Je ne m'étais jamais vraiment intéressé à la religion. Pour moi, quand on mourrait, une partie de notre être appelé "l'âme" se séparait de notre corps et s'envolait vers un monde meilleur où l'on retrouvait tout nos proches qui nous avaient quittés. Mais ça s’arrêtait là. J'avais déjà même du mal à comprendre le principe de "mort" me concernant. Je ne pouvais pas admettre qu'un jour, je cesserais d'exister et que les gens finiraient par oublier mon existence.

Mais Pierre réussi à éveiller mon intérêt pour le domaine théologique. Il me lut des passages de la Bible, me raconta la création du monde, l'Apocalypse à venir et beaucoup d'autres choses. Je le laissais parler, je ne croyais pas en ce qu'il croyais, mais l'histoire biblique était très belle à entendre lorsqu'elle était bien raconté. Et Pierre était un excellent conteur.

Vers 18 heures 30, je quittais Pierre et filais au cuisine pour aider les cuisiniers à préparer le repas. Ceci ne tarissaient d'ailleurs pas d'éloge quant à mon talent derrière les fourneaux, et les autres moines semblent aussi apprécier ma cuisine.

Me voilà donc au matin du cinquième jour. Assis sur une chaise, je regarde les moines s'entraîner. Un livre est posé sur mes genoux. Sur ce livre se trouve une feuille et dans ma main, je tiens un crayon. J'essaie d'immortaliser ce paysage si simple mais si beau de la cour par un dessin.

Alors que je me concentre pour représenter le couloir qui se trouve à l'extrême opposé de l'endroit où je suis assis, je sens une main se poser sur mon épaule.
Je me retourne : ce n'est que Pierre, qui me sourit.

-Dis-moi Yukisame, tu peux venir un instant ?

J'acquiesce de la tête. Je me lève, pose la feuille sur la chaise la cale avec le livre pour ne pas qu'elle s'envole. Je mets mon crayon dans ma poche et rejoints Pierre, à côté duquel se trouve le père Brahms. C'est le vieillard qui prend la parole.

-Yukisame, nous avons besoin de votre aide pour un petit déménagement. Nous gardons dans les sous-sols du monastère un sabre très ancien du nom de Gen'kotsukami. Nous voulons le déplacer et le mettre dans la bibliothèque, afin qu'il soit plus en vue des moines. Voulez-vous bien nous aider ?

L'abbé ment très mal, c'est clair : il faut aussi dire que c'était contraire à sa religion, le mensonge. Mais on voyait tout de suite dans son ton et dans sa manière de bouger quand il parlait que ce qu'il disait était faux. Toutefois, ne considérant pas le religieux comme un homme dangereux, je lui réponds par l'affirmative et suis les deux hommes dans un couloir que je n'avais jamais emprunté.

Contrairement aux autres qui sont plats ou qui monte légèrement, ce couloir descendait. De plus, ce n'était pas vraiment un couloir à proprement parler : il s'agit en fait d'un long escalier qui s'enfonce dans les profondeurs.

Je m'attends à ce que les parois soient de plus en plus humides au fur et à mesure de notre descente. Or, il n'en est rien : l'escalier est même parfaitement sec.
Au bout d'un moment, nous nous trouvons face à une lourde porte de bois massif. Le père Brahms tire une grosse clé de la poche de sa robe et déverrouille la serrure. La porte glisse parfaitement sur ses gonds, comme si elle était entretenu souvent, et nous entrons tout les trois dans la pièce.

A l'intérieur, le spectacle est impressionnant : un grand puits creusé dans le plafond passe à travers le roc de la montagne pour faire parvenir les rayons du soleil dans la salle. En son centre, trône un sabre aux grandes proportions soutenus par un piédestal en métal peint en noir.
Je regarde l'arme, impressionné :

-La vache ! Cette épée fait presque ma taille !

Pierre me regarde en souriant, le regard que porterais un grand frère sur son petit frère émerveillé par l'une de ses œuvres :

-Elle est chouette hein ? Regarde, elle est un peu particulière : sa garde et celle d'une épée à deux mains, mais sa lame est typiquement celle d'un sabre ! Et ne te fie pas à sa grande taille : il paraît qu'elle est aussi légère qu'un simple sabre !

Je continue à contempler Gen'kotsukami : le forgeron qui avait créé une lame aussi extraordinaire devait avoir un talent de fou !

Le père Brahms me tire de ma réflexion :

-Yukisame, vous allez prendre l'épée. Pierre et moi nous chargerons de soulever le socle. Vous nous guiderez dans l'escalier.

-Ça marche !


Je m'apprête à prendre l'épée. Ce n'est pas tout les jours qu'on a l'occasion de toucher une lame de cette qualité !

Je tends ma main vers la garde. Au moment où ma paume entre en contact avec la poignée, je suis ris de vertige. J'ai soudain l'impression d'être avaler par la lame.

Je tombe en avant, comme au ralenti...

__________________________

Je me réveille lentement, très lentement. Je baigne dans la plénitude et la sérénité. J'aimerais que le temps défile plus lentement, que tout devienne lent histoire que je puisse profiter de l'instant présent.
J'ouvre peu à peu les yeux. Malgré la forte luminosité, je ne cille pas. C'est comme si ici, rien ne pouvait me faire de mal, même pas un flash dans les yeux dès le réveil.

En tentant de me relever, je me rends compte que toute tentative sera vaine : il est dur de se lever lorsqu'on a rien de stable sous soi. En effet, je flotte dans un univers d'un blanc immaculé et monochrome.

Quoi que cette dernière mention est à enlever maintenant : trois mètres devant moi commence à se dessiner une silhouette d'homme, qui se précise au fur et à mesure.

J'ai finalement en face de moi un homme grand et fin. Il a de longs cheveux bruns et une barbe drue lui mange le menton. Son visage est bienveillant, il a la tête du type auquel tu peux faire tout de suite confiance, même si tu ne le connais pas.

Je pose finalement l'éternel question que l'on doit poser aux inconnus :

-Qui vous êtes ?

-Moi ?


L'homme part alors dans un grand éclat de rire, comme si je venais de lui sortir la blague la plus coquasse qui lui ait été donnée d'entendre.
Je constate que nos voix sont comme amplifiées : j'ai l'impression de parler dans une grotte, ce qui est troublant étant donné l'impression d'infini qui émane de cet endroit.

L'homme se calme finalement. Il me regarde droit dans les yeux et continue de sourire :

-Je suis Dieu.

Je reste quelques instants indécis face à cette réponse surprenante. Dieu ? Il est sérieux, ce type ?
Je me remémore alors tout les événements qui se sont produits jusqu'alors : l'abbaye, le sabre Gen'kotsukami,... Kami signifiant Dieu, ce pourrait-il que cette lame ait été... Bénie par Dieu ?

Après toutes mes intenses réflexions, j'en viens à la conclusion que le type qui est en face de moi est peut-être bien Dieu.

-Et ben putain... T'as le mérite d'être direct, toi, au moins.

L'homme se remet à rire. Puis il me dit :

Tu es un enfant bien étrange...

Dieu commence à s'éloigner en reculant, puis il s'immobilise. il semble regarder au loin. Moi, je ne vois que son dos.
J'essaye, en battant pitoyablement des bras et des jambes, de me ramener à son niveau. Une fois ce dur travail accompli, je lui demande :

-Et dis-moi, Dieu, qu'est-c'que j'fous là, en fait ?

-Et bien, tu es là pour me voir !


Petit moment de silence...

-Et... Tu pourrais pas être un peu plus explicite ? Pasque moi, c'genre de phrase courte qui veulent dire plus que ce qu'elles disent, j'ai un peu de mal, tu vois ?

-Ben quoi ? Tout le monde imagine que Dieu, c'est un mec super zarb' qui parle en énigmes. J'vais pas casser le mythe quand même !

-Ben ouais mais là, on est que tout les deux, donc au pire, c'est pas super grave. Et puis, moi, les clichés, ça m'emmerde.

-Ah ! Ça fait plaisir de parler avec quelqu'un d'un peu censé ! Je t'avoue que le vie de Dieu, c'est super chiant en fait. Faut s'donner un style, si tu réponds pas à chaque prière, les gens font le gueule, se détournent de toi, écoute du métal et devienne sataniste... C'vraiment pas fun...
-Ah ouais, j'imagine. Dur, mec, j'compatis... Mais tu peux m'explique comment j'ai atteris là ?

-Ben c'est simple : quand t'as touché Gen'kotsukami, t'es parti dans ta tête, tout simplement.

-Donc, en gros, t'existes pas ?

-Si, bien sûr que j'existe ! Mais le "moi" que tu vois là n'est pas le vrai "moi". Je ne suis qu'un "moi" que tu as crée dans ton esprit pour contextualiser ta foi, parce que si il n'y avait pas eu de "moi", t'aurais pas put devenir mon émissaire !

-...

-T'as pas compris ?

-Nan.

-Bon, grosso modo, Dieu existe, mais je ne suis pas ce Dieu-là. Moi, je suis l'image que tu te fais de Dieu, pour que tu puisses t'attacher à mon image. Parce que au moment où tu as touché la lame, tu as acquis la foi. Du coup, tu dois porter mon message sur Terre.

-Ah ouais, là j'comprends ! Donc en gros, j'suis le nouveau Jésus ?

-On peut voir ça comme ça... Bon, on a plus beaucoup de temps, donc tu veux bien me laisser finir sur une phrase cliché ?

-Ouais, vas-y, pas de problème.


Dieu se racle la gorge, il tousse ensuite une ou deux fois pour stabiliser sa voix. Il tend alors sa main vers moi et, tel un prophète, déclame :

-Va, Yukisame, rejoins le monde des hommes, et apporte à la Terre entière mon message ! Il n'est nul besoin de parole, tu n'auras besoin que d'une chose : ton sabre, Gen'kotsukami.
Apporte mon message aux hommes !


Je sens comme un gouffre s'ouvrir soudain sous moi, et j'ai l'impression de chuter dans le néant. Je veux pousser un cri, mais il reste coincé dans ma gorge.

Je me redresse brusquement, haletant et en sueur. Je suis de retour dans la salle du sabre.
Pierre et le père Brahms me regarde, inquiet. Je me retourne vers eux et leur dis :

-Dieu m'a parlé !
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Je suis à l'infirmerie du monastère. Sur une chaise à côté de mon lit se tient Pierre. Le père Brahms se tient quant à lui devant la fenêtre. Les deux sont songeurs.

Je viens de finir de leur conter ma rencontre avec Dieu. Pierre reste sans voix face à ce récit, et l'abbé réfléchis intensément. Il se retourne finalement vers moi et me dis :

-Tu dis que tu n'as pas vu le "vrai" Dieu, ce qui est tout à fait normal. Mais cette apparition si forte d'une image que tu as de Dieu, c'est tout simplement incroyable ! Pour moi, tu es l'élu, celui qui doit répandre la foi en Dieu sur Terre par ses actions d'éclat !

Une belle image de Dieu ? C'est ce qu'il croit : je lui ai bien dit de quoi nous avions parlé, mais je ne lui
ai pas dis de quelle manière.
Toutefois, il s'est véritablement produit un changement en moi : je crois avoir été touché par la foi... Moi qui n'avais pas de religions, je le sais maintenant : je crois en Dieu.

L'abbé reprend la parole :

Cela dit, j'ai perçu une grande part d'ombre en toi. Et cela m'inquiètes : qui sait ce que tu sera capable de faire si nous te confions Gen'kotsukami et qu'il s'avère que c'est ton côté obscur qui reprends le dessus...

Je décide d'intervenir à ces propos :

-Je ne vois pas quelle ombre je peux avoir en moi : du plus loin que je me souviennes, j'ai toujours agis en faveur du bien en quand ce n'était pas le cas, ce n'était pas non plus pour le mal. Il se peut que cette part obscure vienne de mon passé, que j'ai oublié, mais si c'est le cas, j'ai changé depuis, et cette part obscure ne fait plus partie du Yukisame que vous avez sous les yeux !

Pierre prit la parole à son tour :

-De plus, Yukisame correspond exactement à la prophétie : "un jeune garçon", "maître de l'épée", "son esprit pur recouvert d'un nouveau voile de pureté",... Tout cela correspond exactement à ce qui lui est arrivé !

La mystérieuse inscription était donc une prophétie me concernant ?
Le père Brahms reste cloitré derrière son mur de pensée, mais Pierre n'as pas fini d'enfoncer le clou qui le fera céder :

-Mon père, de toute façon, nous n'avons plus vraiment le choix. L'urgence de la situation nous oblige à lui remettre le sabre et à nous battre à ses côtés.

L'abbé soupire. Quand à moi, je le regarde sans comprendre.

-Quelle urgence ?

Le religieux s'approche de moi. Il soupire à nouveau et m'explique :

-Vois-tu, depuis quelques mois maintenant, le monastère est en proie aux attaques des brigands des montagnes. Un certain nombre d'entre nous sont déjà mort.
Le chef des brigands nous a lancé deux jours avant ton arrivée un ultimatum : si au bout d'une semaine nous n'avions pas quitté le monastère, la nuit serait pour nous la nuit du massacre. Ces brigands pensent que nous cachons des trésors inestimables dans nos sous-sols. Mais à part Gen'kotsukami, il n'en est rien. Et comme tu l'as sûrement compris, cette situation correspond à une phrase de la prophétie : "Lorsque les temps seront sombres".
Ce soir, l'ultimatum expire, et c'est pourquoi Pierre pense qu'il est nécessaire de te donner le sabre dès maintenant.


Le vieillard me regarda droit dans les yeux, dans les siens brûlaient une flamme ardente :

-Yukisame, ma décision est prise : je te donnerai le sabre. Il se peut que ce soir je meurs. Mais je te préviens, si jamais tu utilises cette arme à mauvais escient, je rejetterais ma place du paradis et je viendrais te hanter jusqu'à ce que tu deviennes fou !

______________________________

La nuit est maintenant tombé. Autour de moi, je ne peux voir que des moines aux crânes rasés et aux visages déterminés. Mes cheveux long et mon flegme naturel devait passer bizarrement au milieu de cette étrange assemblée.

L'après-midi a été aux préparatifs d'avant bataille. Pendant que je m'entraînais à manier le sabre, les moines avaient continuer leur entraînement et monté des barricades dans la cour et devant la porte. Ce dernier point m'étonna d'ailleurs, aussi demandais-je à Pierre à quoi pouvait bien servir cet amoncellement derrière la porte.

-Nous supposons que les brigands vont attaquer avec un bélier pour forcer la porte. Alors, nous n'allons quand même pas leur simplifier la tâche !

Étant donné qu'aucun des moines ne maniait le sabre, je dus me familiariser seul à Gen'kotsukami. Cette lame était très étrange : elle faisait presque la taille d'un homme, mais comparé à sa longueur, elle ne pesait rien !
Sa garde permettait de mes deux mains dessus, ce qui me donnait la possibilité de faire des moulinets beaucoup plus aisément. J'en convins aussi que les fauchages serait beaucoup plus impressionnant avec cette arme : on voyait tout de suite que Gen'kotsukami avait été forgé aussi bien pour le duel que pour le combat de masse.
Je pouvais par contre faire une croix sur les techniques désarmement fine, comme "Échec et Mat", la longueur et la largeur de la lame ne me permettant pas de faire des manœuvres aussi précises...

Bien que le chose ne fut pas aisée, je suis maintenant prêt à me battre.

L'attente et longue et pénible, beaucoup d'entre nous se demandent si ils ne sont pas en train de vivre leur dernière nuit. Certains prient, d'autres se concentrent sur la porte. C'est une chose que j'aime dans cette religion : l'absence de prière obligatoire.

Nous sommes disposés de manière assez particulière : face à la porte se trouve trois rangées de hautes barricades, qui recouvrent la largeur de la cour, impossible donc pour un éventuel assaillant venant de la porte des les contourner. Sur chaque ligne est disposé un certains nombres d'hommes : sur la première ligne, onze, sur la deuxième quinze et la cinquième cinq, cette dernière ligne n'étant constitué que des moines les plus âgés, dont le père Brahms. C'était une stratégie étrange dont je ne comprenait pas la subtilité, mais n'étant pas tacticien, je préférais faire confiance aux prêtres.

Je suis sur la première ligne en compagnie de Jean. J'ai appris plus tôt dans l'après-midi qu'il était le meilleur combattant parmi les moines, ce qui était plutôt rassurant.

Le bruit des vagues en contrebas me paraît beaucoup plus fort qu'à l'accoutumée. Au loin, les étoiles disparaissent peu à peu : le ciel se couvre, et on va sûrement être bon pour une rincée...
J’aperçois soudain un mouvement en haut des murs du monastère. Qu'est ce donc ? Mes yeux scrutent l'obscurité pendant quelques secondes, puis je me retourne vers Jean, posté sur ma droite :

-Dis-moi, Jean, j'peux te poser une question ?

-Oui, bien sûr, vas-y...

-On a pas d'alliés imprévus et furtifs comme des ninjas prévus aux programmes ?

-Ben... Non, pourquoi ?

-Boarf, dans c'cas, ta théorie sur le bélier est foireuse : ils sont déjà là, et ils ont des grappins.
lui dis-je en pointant du doigt les premières silhouettes qui apparaissent en haut des murs.

C'est le signal. Jean, qui supervise les opérations, nous crie de nous préparer au combat et déjà, les premiers brigands saute des murs pour atterrir à trois mètres de nous.

Ça va être funky !

La première vague de brigand s'élance sur nous, et le premier brigand s'en prend à Jean. Je m'apprête à l'aider, mais je n'en ai pas le temps : déjà, un adversaire me fait face. Du coin de l’œil, je vois que mon intervention aurait été superflue : le premier assaillant gît déjà à terre, le crâne éclaté par un coup de bâton. Je pense que j'peux laisser Jean se débrouiller tout seul.

Je décide de faire peur aux brigands qui vont arriver avec une action sauvage sur mon premier adversaire : un premier coup de pied dans le poignet luit ôte son sabre des mains, puis une attaque en deux gestes : coup descendant vers le bas, et je lui tranche le bras. Je m'abaisse, entraîner pas le mouvement de la lame, puis je me redresse brusquement. Coup horizontal : je le décapite. La tête vole et le corps a déjà touché terre alors que la tête continuer de tournoyer dans les airs.

Je sens une légère nausée m'envahir : j'éprouve toujours autant de répugnance à tuer un homme... Mais il fallait bien ça pour semer le trouble chez nos adversaires.
D'ailleurs, ça a l'air de fonctionner : la deuxième vague de brigands évite de me prendre pour cible et préfère attaquer les moines, dont trois déjà sont passés de vie à trépas. Quelques adversaires se sont engouffrés dans la brèche créée dans nos lignes et s'attaquent au second groupe. Je commence à peine à me retourner que trois brigands, profitant de mon moment d'inattention, s'attaque à moi. J'évite de justesse un premier coup de gourdin qui me visait à la nuque et me retourne, afin de découvrir qui m'attaque. Manque de bol, je tombe sur trois grosses brutes de deux mètres de haut.

*Là, ça sent l'sapin...*

Je pare le gourdin du premier avec la lame de Gen'kotsukami. Le deuxième brigand vise mes pieds et je saute pour éviter l'attaque. Malheureusement, le bâton du troisième vient me cueillir au ventre en plein vol et m'envoie deux mètres en arrière. J'arrive à conserver mon sabre en main et me redresse, à genoux. Les trois brutes me refoncent déjà dessus.

Et v'lan ! Vas y que j'te charcute du tendon ! Deux des brigands tombent à terre. Le fauchage dans les jambes, y a qu'ça d'vrai, l'ami.
Mon dernier adversaire tente d'abattre son gourdin vers moi. Je roule sur le côté gauche, me relève, fait faire un demi tour à ma lame pour qu'elle soit pointée dans mon dos et recule vivement. Je sens comme une résistance, ponctué d'un cri de douleur. Je retire la lame de la masse molle dans laquelle elle est enfoncé et je crois entendre un bruit de chute. Celui-là, j'aurais plus à m'en occuper.

Quelques gouttes commencent à tomber du ciel, puis c'est l'averse. La visibilité, déjà mauvaise, devient quasiment nulle. De plus, le sol glissant n'est pas pour nous arranger.

J'ai l'impression que la seconde ligne tient bien grâce à son effectif plus important. Ma ligne, par contre, a beaucoup plus mangé : nous ne sommes plus que six debout, Jean et moi compris. Les brigands ne s'occupent même plus de nous et nous contourne afin de s'en prendre aux hommes à l'arrière. Et nous ne pouvons pas nous permettre de les prendre en chasse sur la courte distance qui sépare les deux barricades : si on tourne le dos à la vague des assaillants, on est mort. Et ça, c'est pas forcément c'qu'on recherche...

Je suis aux prises avec un petit homme armé de deux poignards. L'enfoiré saute partout et me nargue avec ces deux armes, ça en devient rageant.
Et voilà, ça y est, première blessure sérieuse du combat : l'un des deux couteaux s'enfonce complétement dans ma cuisse. Je lance un grand cri de douleur, de ma vie, j'ai rarement eu aussi mal.
Je me retrouve à genoux, et je lâche Gen'kotsukami par terre afin de pouvoir presser ma blessure de mes mains. J'en pleure tellement la douleur est lancinante. Au dessus de moi, le brigand aux poignards élève ses armes dans le but de m'administrer le coup de grâce. C'est la fin de l'aventure pour moi.

*Mon Dieu, pardonnez-moi mes péchés avant que je ne rejoigne votre royaume...

Je ne dois la vie qu'à Jean, qui s'est retourné pour me venir en aide. Il donne un grand coup de son bâton dans les côtes du brigands. Un craquement sinistre se fait entendre. L'homme n'a pas le temps de crier : le moine lui a déjà brisé la nuque. Il se penche vers moi et me tend la main pour m'aider à me relever.

Il s'effondre soudain : un coup de gourdin l'a atteint au visage. Le brigand à l'origine de l'attaque tente de lui refrapper le crâne, mais j'ai eu le temps de ressaisir ma lame, et je pare le coup à six centimètres de l'oreille de mon ami. Le brigand me remarque alors, mais je lui plante mon sabre dans la jambe. Il tombe en avant, et Gen'kotsukami s'enfonce dans son front.
Je retire ma lame de sa boîte crânienne et réussit tant bien que mal à me relever. Je me rends alors compte que je suis tout seul sur la première ligne, et que la dernière vague des brigands est passé. Je peux laisser Jean ici, il ne risque plus rien.

J'avance lentement en boitant vers la seconde ligne, qui s'en tire vraiment très bien : le combat en est à onze moines contre vingts brigands. J'arrive dans le dos de ces derniers et aucun d'eux ne semble m'avoir vu venir. J'avise un moine en mauvaise posture face à deux brigands. Je viens à l'arrière des malfrats et leur balance un grand coup de sabre latéral dans le dos. Touchés à la colonne vertébrale, le premier tombe. Le deuxième se tient douloureusement les côtes. Un coup de genou de ma jambe valide dans la mâchoire suffit à l'envoyer au pays des songes. Je prends place dans la ligne des défenseurs et reprends le combat en évitant de trop solliciter ma jambe blessée.
Mais déjà, les moines prennent l'avantage numérique. Des rayons de soleil orangés commence à percer le ciel nuageux. Le combat m'a fait perdre toute notion du temps. Il est aussi possible que j'ai perdu connaissance en sauvant Jean, tout à l'heure.

A l'aube, il ne reste plus un brigand debout. Le sol est encombré par les cadavres et les blessés.
Au fond de la cour, je vois le père Brahms qui me fait un signe. Je lève Gen'kotsukami en signe de victoire : nous avions vaincu.

Et je tombe en avant, l'abysse s'ouvre devant moi et je perd connaissance...

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J'espère que me réveiller dans une infirmerie ne va pas devenir une habitude. Sinon, elle va être gaie ma vie d'aventurier.
Et, comme précédemment, Jean et le père Brahms veillent à mon chevet.

-Alors Yukisame, tu as bien dormi ?

-Moarf, ça va. Par contre, j'ai encore ma jambe qui me latte !

-Ce qui est normal, vu la profondeur de la blessure. Tu as été bon pour quinze points de suture.

-Quinze ? En effet, c'est balaise...

-Aussi balaise que ta performance de la nuit dernière, n'est ce pas ?

-J'avoue ! J'pense que j'me suis plutôt bien débrouillé !


Une question me vient alors à l'esprit, parfaite pour casser l'ambiance joyeuse qui règne ici :

-On a subi beaucoup de pertes ?

-Quinze moines sont morts... Et je pense que le bilan aurait été bien plus lourd si l'héritier de Gen'kotsukami n'avait pas été là...


Je réfléchis à ce nombre... La moitié des moines est donc morte... Un compte énorme...
Je comprends enfin les mots du père Brahms :

-Ah ! Ça y est ? Vous m'considérez enfin comme le porteur légitime de Gen'kotsukami ?

-Après ce que tu as fait pour nous, le doute n'est plus permis. Félicitations, Yukisame ! Le Meitou Gen'kotsukami est maintenant tien !

-Sérieux ? C'vraiment un Meitou ?

-Oui, c'est l'une des 50 lames de qualités supérieure. Ce qui explique en partie sa solidité à toute épreuve et son poids.

-Trève de bavardages ! Yukisame, tu es attendu par les moines. Alors lève toi maintenant !


J'arrive à me tirer du lit, mais faire ne serais-ce qu'un pas est une torture. Le père Brahms me tend des béquilles et passe devant Jean et moi. Nous le suivons à travers les couloirs du monastère et arrivons devant l'imposante porte de la salle à manger. L'abbé frappe trois coups à la porte, l'ouvre et annonce :

-Mes fils, celui que vous attendiez !

Nous rentrons dans la salle. Les moines, qui étaient tous à table, se lèvent et clame d'une même voie :

-GLOIRE A DIEU ET A SON PALADIN, LE JEUNE YUKISAME !

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.: Fin :.
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