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La boite de Pandore

Precedently

Près d'une semaine que je suis dans mon atelier sur notre très cher Blue Moon, c'est plutôt calme comme endroit, aucun forban, ni marine n'est venu me déranger dans ce jolie bateau, peut-être bien parce que j'ai enlever notre beau pavillon et que j'ai marqué sur une banderole, bateau contaminé par des Rats. Encore quelques coups de marteau et j'aurai bientôt finis une pièce qui me servira pour une future invention...khaa ! Quand pourrai-je me reposer ! Fuuuu....Ma foi, je ne suis pas le plus à plaindre...Je pense à Lion qui est en train d'aménager une forge pour notre ange attitrée, je parie qu'il fait ça pour l'avoir dans son lit...M'enfin, c'est normal, sa beauté est incomparable, c'est tout juste un ange tombé du ciel.

Je souffle un bon coup et achève ma pièce, je sors prendre l'air et en étirant mes bras, je m'aperçois qu'ils ne sont plus aussi musclés qu'avant, normal, ça fait bien longtemps que je me suis pas battu ou entraîné...Bon, pour reprendre du poil de la bête, il me faudra un bon katana...Voyons voir ce que j'ai amassé en vendant les miens, il y'a quelques temps...Haa, il me reste plus que 900.000 Berry's ! Je vais en direction de ma chambre et check ma réserve...1, 2...199...801...Je retiens 2, je rajoute 5...3 M 174.901...J'ai de quoi me payer un log pose, un bon sabre et de quoi manger pour une semaine...Hâte de commencer mon entraînement...

Sac en main, je lance un salut de la tête à mon cher Lion qui est toujours dans ce bateau lui disant : Sort donc un peu te rafraîchir les idées...Je descends du bateau essoufflé...Oulala, ça va pas bien mizu, je crois que ça va être dur de reprendre du poil de la bête, Dohahaha...Quelques mètres plus tard, j'aborde un vieillard...

Héé ! Monsieur ! Crie-je avec un grand sourire...

L'homme se retourne et recule pas à pas, en bégayant...

Cé..cé...c'est ! Ce pi-pi-piRATE ! MIZUKAWA SUTERO ! Au SECOURS ! ON VA TOUS MOURIR !

A peine, ai-je le temps de répondre qu'il a disparu...Vieux fourbe ! Je me demande comment m'a t-il reconnu...Je fais comment pour savoir où puis-je acheter un log Pose, maintenant ! ..Ah je sais, je vais dans un bar et je vais demander là bas, y'a sans doute quelques bons hommes qui sauront.

J'essuie la sueur de mon front de ma main gauche et ouvre la porte du saloon via ma main droite, un bonjour illuminé d'un grand sourire, je marche en direction du comptoir...Observant les quelques tables, je m'aperçois que tous le monde me regarde bizarrement, j'entends des chuchotements se faufiler de chaise en chaise. Je regarde le barman en train d'essuyer ses verres, d'un geste brusque, il sort un fusil et le braque sur moi !

On veut pas d'ennuis ici ! Dégage de là pirate !

Comment ça ? Pas d'ennuis ? Ce que je déteste le plus au monde, c'est les cons de ton genre, se croyant fort avec un simple fusil...Tu crois m'effrayer ? Et puis, comment un vieux bougre comme toi, peut-il être sur que je suis un pirate ?

D'un geste de la tête, il me montre le mur derrière lui...Oh putin de Wakam le rouge ! Mizukawa Sutero ? 70 Millions de Berry's ? !

C'est donc pour cela que vous vous méfiez de moi ? Pour cela que vous me dégagez d'ici ? Non mais sérieusement ? Je veux juste savoir où se trouve une boutique d'armes dans le coin !

Donnant du pep's à ma voix, le barman recule et charge son fusil...Je tremble comme une feuille frappé par le vent hivernal...Je tremble de rage, j'ai envie de l'attraper, l'étrangler et le martyrisé pour qu'il se souvienne de ne jamais braquer une arme sur un pirate, surtout quand ce pirate est désarmé. Ma respiration s'accentue, pourtant je reste immobile, je recule même, le fixant du regard, je m'apprête à sortir de son bar...Par la moustache de Wakam le bleu, qu'est ce qui m'arrive ? Je m'apprête à franchir le seuil de la porte quand soudain un homme vêtu d'une sorte de robe noire m'interpelle avec un large sourire et un faciès qui m'a tout bonnement l'air de dire : Tu vas pas t'en sortir comme ça...

Il arme son poing, je sens la bourrasque de vent souffler sur mon visage, par réflexe, j'évite son attaque et attrape son bras puis l'écrase petit à petit, le mec s'agenouille et crispe de douleur...

Qui es-tu pour oser lever le bras sur moi ? Piètre vaurien ! Dis-je avec la rage que j'ai gardé en moi...

Tout à coup, les gens se lèvent, sortent leurs armes et le barman me vise. Je les regarde tous la tête penchée et dit...

Essayez et je vous promets que je vous enterrerai tous vivant !


Dernière édition par Mizukawa Sutero le Sam 7 Avr 2012 - 22:30, édité 2 fois
    Quelques jours plus tôt

    Me voilà en pleine fuite dans la forêt, comme un lâche, je cours sans savoir où je vais tout en slalomant entre les arbres, sautant par dessus les petits ruisseaux. Certaines branches me fouettes avec l'élan, j'en reçoit une dans le cou, juste à côté de la pomme d'Adam mais continue. Il faut que je m'éloigne et trouve un endroit isolé où je pourrais me calmer et réfléchir à ce que je viens d'apprendre. Voilà bien cinq bonne minutes que je cours et je commence à fatiguer sérieusement. Tiens, cette arbre à l'air bien grand, je vais aller dessus. Agile comme je suis, je grimpe sans problème à environs trois quart de l'arbre et m'installe tranquillement sur une branche qui à l'air assez solide. Enfin, je peu souffler un peu. Mais qu'est-ce que j'ai fais bordel ? Pourquoi est-ce que j'ai... merde, mais quel con je suis ! A mon âge, je ne peux me permettre d'avoir un enfant. Je ne suis pas prêt bordel... Pas maintenant ! Comment est-ce que je vais faire pour m'occuper d'un gosse alors que je suis pirate ? C'est insensé, je ne peux pas ! Merdeuh ! Père, mère... aidez moi, je vous en supplie, montrer moi le bon chemin, donnez moi de votre sagesse ! Que dois-je faire maintenant ? Je ne peux laisser Riya comme ça, j'en suis conscient, mais je ne peux renoncer à ma nouvelle vie maintenant. J'ai toujours rêvé de devenir pirate et de voyager à travers le monde, aujourd'hui, mon rêve à commencé, je vie librement, j'explore petit à petit les différents endroits avec mon équipage. L'équipage... je dois veiller sur lui, c'est grâce à lui que je suis en vie aujourd'hui. En plus, mon nouveau rang ne facilite pas les choses, maintenant que je suis second... Un enfant... il ou elle va porter mon nom, celui de Kazumi. Raaaa, je ne sais plus quoi penser. Riya va surement vouloir le garder, elle va me demander de rester j'en suis sûr. Comment dois-je faire ? Je peux vivre l'esprit tranquille avec une tel responsabilité. Enfin je dis ça, mais je ne sais même pas ce que c'est que d'être un père, d'élever un enfant. Et puis, avec ce foutu gouvernement sur le dos... ils viendrons me tuer, tuer Riya et l'enfant, tout comme ils ont fait avec mes parents. Non, je ne peux rester ici ! C'est trop dangereux et...

    Après m'être calmé et avoir réfléchis à tout çapendant une bonne vingtaines de minutes, je redescends de l'arbre et marche lentement en direction de chez moi. Je devrais aller voir Riya avant, mais tant-pis je préfère ne pas la voir pour le moment. Un peu près dix minutes de marche et me voilà devant chez moi, la veste sur une épaule, la cravate défaite et quelques boutons ouverts. J'espère qu'elle n'est pas là, j'ai...

    - Où est-ce que tu étais passé ? T'es con, ne me laisse plus toute seule comme ça !

    Misère, elle m'attendait ! A peine le temps de me retourner qu'elle passe dans mes bras et m'enlace. Très calme, au point même de la déprime, je ferme les yeux et me contente d'attendre les bras à sa taille. Voyant qu'il est trop tard pour l'éviter, je lui prends la main et commence à marcher vers le port. C'est le grand vide dans mon esprit, je ne pense à rien, vraiment à rien. Il faut que je discute avec elle, mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ? Enfin, comment vais-je lui dire ? Comment va t-elle réagir si je lui dis ? Bon, je me perds encore dans mes pensées. Une fois au port, je m'installe sur le rebord des quais, prêt de l'eau, des vagues. Elle fait pareille et me fixe en attendant de voir ce que je vais faire. Après avoir pris mon souffle, je la regarde droit dans les yeux et lui dis.

    - Je ne veux pas d'enfant ?
    - Quoi ? Mais... mais tu...
    - Je suis pirate Riya ! Et puis, je suis trop jeune pour ça et toi aussi !
    - Pourquoi tu dis ça ? Ce n'est pas toi qui me disais que tu voulais une grande famille ? Que tu voulais pleins d'enfants plus tard ?
    - Oui je l'ai dis ! D'ailleurs je suis toujours du même avis.
    - Eh bien alors ? Tu l'as même dis tout à l'heure à la tombe de tes parents. Tu disais ne vouloir quitter le monde sans y laisser un descendant.
    - Écoute, je suis le second de l'équipage et je dois suivre mon équipage sur Grand Line. J'aime cette équipage, c'est ma nouvelle famille.
    - Ta famille ? Et moi alors ?
    - Toi...

    Voyant que je me suis arrêté de parler, elle comprends que je ne porte pas autant d'estime pour elle qu'elle ne le croit. C'est vexant je le reconnais, mais dans une situation pareille... La voilà qu'elle se lève les larmes aux yeux. Elle lève la mains, je la fixe pour lui montrer que je ne riposterais pas, que je la laisserais faire, mais elle se décourage et s'en va en trottinant. Je reste assis là à contempler les vagues qui s'écrasent sur les quais.

    Quelques jours plus tard !

    Me voilà en pleins travaux sur le Blue Moon. En effet, Izya m'a demandé de lui construire une forge sur le navire. Il faut que je rénove un peu le navire, que j'enlève les moteurs qui ne font que ralentir le navire étant donné qu'ils ne fonctionnent pas. Mizu m'a demandé de préparer le navire pour grand Line, cela nécessite donc un agrandissement des stocks pour le métal, le bois, les vivres, les armes... Je profite du moment pour remettre à neuf et solidifier le galion. Heureusement que je connais le responsable du port, car sans ça, jamais de la vie je n'aurais pût envisager de tels travaux. Nous nous sommes arrangé avec lui Mizu et moi pour le payer à notre retour de Grand Line. Il a été un peu contre au début, mais vu qu'il me connait bien et qu'il était un ami à mon père, il a finalement accepté de nous fournir la totalité des matériaux nécessaire pour mes travaux. Bien évidemment, si nous revenons saint et sauf, nous lui reverserons le double des frais qu'aurons couté les travaux !

    Cela fait donc trois jours que je travaille sans arrêt accompagné de mes deux amis Mugen et Shinji qui m'ont proposés leur aide. Nous travaillons à longueur de journée et rentrons dormir le soir venu. Pour le moment, nous avons déjà démonté les moteurs avec Shinji. Mugen s'est occupé de réparer les endroits les plus endommagés ! Viens maintenant le tour de la forge d'Izya. Nous réfléchissons avec Izya et mes deux collègues à la façon la plus simple de la construire. Il faut qu'elle ait accès au stock de fer facilement. Après quelques temps de réflexions, les plans sont faits et les travaux commencent. Deux jours passent et je sent la fatigue peser petit à petit, mais mon métier me rends heureux, je suis d'humeur euphorique lorsque je construit des choses nouvelles sur un navire. Donc peut importe les difficultés physique, je ne lâche jamais et me donne au maximum. A un moment de la journée, Mizu qui passe ses journées sur le navire aussi, passe me voir un instant.

    - Sort donc un peu te rafraîchir les idées

    C'est vrai qu'il n'a pas tord, mais j'ai un mois pour finir tous mes travaux. Je lui fais signe que je suis d'accord avec lui et reprends mes travaux.



    Dernière édition par Lion le Lun 12 Mar 2012 - 0:20, édité 1 fois
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2877-fiche-du-lion
    Mon coeur bat à vive allure, tout bouillonne dans ma tête, j'ai qu'une envie...les exterminer un par un, j'attends un simple geste de leur part, mais il y'a quelque chose qui m'empêche d'agir immédiatement...Depuis quand ai-je développé une conscience dans ce genre de situation ou est-ce de la prudence ? Plus on a soif d'expérience, plus on fonce tête baissé et dès qu'on grandit, on acquière cette prudence...Dois-je analyser en détail la situation ou éclater ses faces de rats un à un sans le moindre remord ?

    Une trentaine de personnes armés de couteaux pour la plupart, seul le barman pourrait me faire bobo, je ne vois qu'une solution potable. Envoyer l'homme qui a grillé mon céder le passage, en direction du mec qui pointe un joujou sans considération des moindres conséquences que ça peut lui causer...Vlam ! Je prends un léger élan et balance le corps toujours animé de cet homme qui m'a tenu la grappe pour rien, le barman surpris, tire ! Un cri se fait entendre...Quel crétin, il a tiré sur un de ses clients. Les autres gars regardent le gérant, puis là ils doivent sans doute regarder la porte...Je dis ça, parce qu'avec ses conneries, j'ai eus l'occasion de prendre la fuite incognito...Il faut vite que je trouve une boutique sur cette île dites paradisiaque et qu'ensuite je m'en vais à la plage, lieu de mon futur entraînement.

    Je n'arrive toujours pas à apercevoir une boutique potable, je traverse deux rues et puis trois autres, j'arrive à un petit boulevard à l'opposé des toboggans de Suna Land. Un boulevard qui donne sur cinq avenues...J'arrive pas à m'en sortir avec tout ce foutoir...Y'a une sorte de fanfare sur l'avenue qui se trouve tout à ma droite, un tas de gens arrivent...De peur de me faire reconnaître par le peu de sécurité qu'il y'a je prends la première à gauche et continue tête baissé...Finalement, je vais relevé ma tête, si je veux trouver quoi que ce soit, hihi. Quelques instants plus tard, J'arrive jusqu'au bout du périmètre de la ville...Toujours rien ! Tiens une épicerie ? Je vais demander à la gérante, qui sait ! Et puis y'a pas plus pipelette que les épicières, c'est connu. J'entre avec un bonjour et un sourire au coin des lèvres. L'endroit est vide, il n'y a que la caissière qui es en train de lire un journal récent...Jolie jeune dame qui plus est, de fines courbes, brunes aux yeux bleus avec un jolie minet, j'en suis tout émoustillé et j'en oublie même le pourquoi je suis rentré ici...

    J'aperçois en première page : La mort de White Basara, membre du conseil 5 ! Elle pose délicatement son journal et me regarde dans le blanc des yeux...

    Bonjour à toi Pirate, que puis-je faire pour toi ?

    Encore quelqu'un qui me connait, Par la barbe de Wakam le rouge ! Comment se peut-il que tous le monde sache mon nom...

    Je voudrai simplement trouver une boutique d'armes, s'il vous plait.


    Comme vous le voyez, ici on ne vend pas de ce pain là...Mais vu comme vous avez été poli, je vais vous orienter vers un petit marché noir, c'est à l'autre avenue...vous allez tout au bout en sortant à droite, vous prenez à gauche, vous longez puis prenez à gauche, ce sera à 100 mètres, une grande porte noire.

    Oh merci de m'avoir aidé, je vous le revaudrai ! Y'a moyen de savoir les dernières rumeurs qui courent ? J'ai été dans un bar pour en repêcher, mais on m'a tout simplement fait sortir dehors.

    Etonnant, pour un pirate primé de 70 Millions...Vous n'avez pas l'air aussi méchant...

    Etonnant que vous ne vous êtes pas enfuit par la porte de derrière...

    Je sais me défendre, pas besoin de s'enfuir dans ses cas là...Haha.

    Quelques sourires échangés, elle me révèle qu'une place de capitaine corsaire est à pourvoir, un certain krabbs en aurait le monopole. Qu'un fruit du démon est sous la main des mafieux et selon ses sources, ils le vendent à plus de 100 Millions de Berry's, qui paierait pour une malédiction pareil ! A bientôt ! Que lui dis-je en plongeant mes yeux sur son regard. Quelques minutes plus tard, après avoir bien marché, je me retrouve face à cette grande porte noire...Je toque, puis tout à coup, ça s'ouvre comme par magie. J'aperçois quelques hommes vêtus de noire et une longue table, le coin est sombre, un étrange personnage habillé en costume blanc me fait signe d'avancer...''Mélissa vous a parlez de nous, je suppose'' me dit-il. Je lui dis que oui via un hochement de tête.

    Je lui demande un sabre de bonne qualité, il tend sa main vers moi et frotte son pouce et son index...Du fric ? Oh que t'en auras ! Montre la marchandise coco lui fais-je comprendre d'un hochement de tête, toujours. Il claque des doigts à l'un de ses hommes et quelques minutes plus tard, l'homme en question revient avec une grande caisse dans ses bras. Le silence est d'or, l'argent est roi. J'examine du toucher tous les sabres, je le regarde au fond des yeux lui faisant comprendre mon envie de tester un katana en particulier...Je fais quelques mouvements de base et le repose, sans équilibre, aucune finesse, un modeste sabre comme les autres. Soudain, y'en a qui m'interpelle, je le prends des mains et l'homme en blanc se met enfin à parler...

    Bon choix, monsieur ! Le Yubashiri est une des 50 lames supérieures, elle appartenait à un pirate renommée avant qu'elle ne tombe dans l'oubli, son tranchant est redoutable...Je vous l'offre à 4 Millions de berry's.

    Je hoche de la tête et sort ma bourse de mon petit sac...Je lui tends l'argent, tandis qu'il commence à compter, je sors le katana de son beau fourreau, je le salue et admire la courbure de la lame...L'homme en blanc me fait un signe de la tête, je lui fais de même et sort de la bâtisse. Content de mon affaire, je me dirige au port en prenant les petites rues pour pas tomber sur les ''gros bras''.

    Il y'a bien, une chose qu'il me faut pour vraiment commencer mon entraînement et c'est une chose qui m'est très chère...Mon armure que j'ai enterré à Logue Town, j'ai encore 3 bonnes semaines devant moi, je pense qu'un allé-retour durera une bonne semaine. J'aperçois au loin le Blue Moon, je souris bêtement à cause de la banderole et va chercher Lion...Ah enfin ! Le voilà !

    Écoute Lion, je dois partir sur East Blue, précisément à Logue Town, tu connaîtrais pas quelqu'un pour m'y emmener ? Je reviens dans une semaine !






    Dernière édition par Mizukawa Sutero le Lun 26 Mar 2012 - 17:59, édité 1 fois
      Nous travaillons à trois pour la forge dans une ambiance joyeuse mais sérieuse quand même. Ça me rappelle les vieux jours, les moments que je passais avec eux, les délires que j'ai eu en construisant d'autres navires ici même ! Alala, c'est bien cette époque. Mon père était là lui aussi, il nous enseignait les meilleurs méthodes, les meilleurs façons de faire telle ou telle chose. Il nous apprenait ça dans la bonne humeur, mais n'hésitait pas à gueuler lorsque ça n'allait plus. Mugen était souvent repris par mon père... c'était marrant de le voir faire n'importe-quoi quand il venait de commencer. Ah les beaux jours ! Ça me manque un peu quand même, mais bon au jour d'aujourd'hui, je ne peux plus revenir en arrière. J'ai une nouvelle vie et je compte bien la savourer pleinement. Je vais faire le maximum pour que ce navire résiste le plus possible sur Grand Line, mais viendra le jour ou j'en construirais un nouveau. Ce jour-là, je construirais un des meilleurs vaisseau que cette terre n'ait connu ! Oui, je le ferais et nous voyagerons à travers le globe. Ce même navire serait tellement puissant que rien qu'en le voyant, l'ennemi changerait de cap de peur de finir coulé ! Même à Water Seven, l’ile d'où mon père vient reconnaitrait notre navire comme un chef-d’œuvre !

      Environs une heure après que Mizu soit parti, je le vois remonter sur le pont. Son visage montre un certain enthousiasme. Qu'est-ce qu'il a fait encore ? Ah tiens... il porte un sabre. D'où est-ce qu'il sort ça ? Je devrais lui poser la question.

      - Écoute Lion, je dois partir sur East Blue, précisément à Logue Town, tu connaîtrais pas quelqu'un pour m'y emmener ? Je reviens dans une semaine !
      - Logue Town ? Qu'est-ce que tu veux foutre là-bas ? C'est une ville remplis de marine, et... et puis nan enfaite, tu as surement une bonne raison d'y aller. Les gars, vous connaissez quelqu'un qui compte aller sur East Blue ?
      - East Blue... hmm, dis Mugen, y'a pas l'autre bourge à qui on a réparé son Brick qui habite viens de là-bas ?
      - Machin Dawson là ? Comment tu sais qu'il viens d'East Blue ?
      - Baaa, sa femme n'arrêtait pas de lui dire qu'elle préférait largement South Blue qu'East. Tu ne te souviens plus ?
      - Ah oui c'est vrai ! Ba vous n'avez qu'a lui demander quand est-ce qu'il part. Il disait qu'il partirait une fois les réparations du navire terminés.
      - Et vous avez terminé ?
      - Ouep ! La semaine dernière. C'est le navire là-bas regarde !
      - Bon ba voilà Captain', la chance te souri ! Au faite, pas mal ton sabre. Même si je n'y connais rien, il est class !

      Suite à notre conversation, Mizu s'en va, surement trouver le propriétaire du Brick. En tout cas, ça va être l'occasion pour lui d'avoir une surprise à son retour. Il va voir combien son galion va être beau ! En tout cas, j'ai quelques idées pour son design, car bon, à la base, on l'avais construit pour des pirates avec mon père, mais le bateau est resté entre nos mains suite à leurs arrestations. Et puis, ce n'est pas comme si c'était un galion de haute qualité. C'est le genre bas-de-gamme qu'on faisait au port. Bon, il est temps de reprendre le boulot. Nous continuons la construction de la forge avec mes collègues mais plus comme tout à l'heure. Je change soudainement d'attitude lorsque je vois Izya passer en bas. Ses cheveux rouges m'ont rappelé Riya. Il faut que je trouve une solution. Je médite tout en travaillant, je suis concentré, dans mes pensées. Cette enfant, elle va le mettre au monde, c'est obligé ! Je la connais bien, elle aime les enfants, je les aiment aussi, mais là c'est tout autre chose. Je n'ai jamais éprouvé de réel sentiment pour elle, nan j'ai seulement veillé à passer de bons moments avec. Elle m'aime, je le vois, elle me le dis souvent, mais moi non. Enfin, je l'aime bien, c'est une fille bien, mais je n'ai jamais songé à vivre ma vie avec, à lui faire un enfant. En faire ma femme... c'est... qu'est-ce que je raconte ? C'est hors de question, je ne peux me contenté d'une seul partenaire toute une vie durant, c'est tout simplement impensable pour moi ! Mais en même temps, je me sens bien avec elle, je suis libre de tout et elle n'est pas si difficile. Mais bordel, il y a pleins de lady mieux qu'elle dans ce monde, je ne peux pas me privée de les connaitre. Pff, je ne sais plus quoi faire. Un enfant... et comment est-ce que je vais faire pour l'élever ? Je suis pirate moi, elle va devoir s'en occuper seule de cette enfant ! Ahhhh, j'en ai marre !

      - Kan ? Tout va bien ?
      - Unh ? Euh ouais, t'inquiète. Je réfléchissais juste à des trucs ! Ne faites pas attention à moi, on a du boulot.

      La fin d'après-midi approche et nous rentrons tous chez nous. Tous le monde crèche chez moi en attendant les rénovations du navire. Du coup, Yukisame nous prépare de délicieux repas chaque jours. Il est vraiment très bon en cuisine et c'est un brave type. A premier vu d’œil, il fait gamins, mais en lui parlant de temps à autres, je remarque qu'il a plutôt une bonne mentalité. On discutent ensemble certains soires, lorsque c'est calme à la maison. A mon avis, on va vivre de bon moments ensemble. Oui parce que premièrement, on a besoins d'un cuistot et il cuisine vraiment bien. Deuxièmement, parce que je vais parler de lui à Mizu, je l'aime bien et j'aimerais qu'il reste avec nous. En tant que second de l'équipage, j'ai le droit de donner mon avis et d'influencer le capitaine. D'ailleurs, je ne l'ai pas revus depuis tout à l'heure, il est peut être déjà parti ? Bref, ce soir j'ai envie de sortir un peu, de me divertir. Étant donné que je n'ai pas encore pris ma douche, je vais aller nager un peu à la plage avant que le soleil ne se couche. Cela fait bien longtemps que je ne me suis pas baigné.

      J'arrive à la plage et comme tout les jours, les touristes ne manquent pas ! J'aperçois les belles filles en bikini, les gros pervers qui matent à longueur de journées et les sportifs qui jouent au beach-volley. Tiens c'est une bonne idées ça !

      - Salut les gars ! Je peux me joindre à vous ?
      - Euh... ba ouais va s’y, remplace moi je suis nul de toute façon. Je les fais perdre...
      - Ah ouais ? Et bien je vais essayer de faire mon possible pour rattraper les points perdu !

      La partie commence et d'entrée de jeu, je m'impose dans le groupe en montrant ma supériorité en agilité et surtout, en beach-volley ! J'ai passé toute mon enfance sur cette plage, à jouer, à charmer les filles... bref je montre à ces messieurs qui est le chef et que leur "beau goss attitude" devant leurs copines peut prendre fin. Je sens le dégout des mecs en face au fil des points que je marque ou fais marquer. Mes coéquipiers eux sont plutôt ravis par contre. Nous jouons pendant une bonne vingtaine de minutes, puis j'annonce mon arrêt. Les mecs me remercient pour la partie ou leçon si je puis me permettre pendant que je ramasse ma serviette. Je m'écarte un peu des filets et pose mes affaires à un endroits où le monde est moins présent. Ah, c'est le moment de sauter à l'eau et de se détendre.

      Isolé des cries des touristes, je suis à un peu plus de cinquante mètre de la plage et profite des derniers rayons du soleil pour me détendre dans l'océan. Ah quel pieds après toute une journée de travail ! Je passe un peu de temps dans l'eau puis rejoint la côte sablée pour me sécher. En sortant de l'eau, je remarque une magnifique lady qui me fixe. Ce regard, je le connais, la plupart des filles que j'ai connus me l'on faites. J'attrape ma serviette et commence à me sécher. Une fois sec, j’estime qu'il est temps d'aller voir cette fille. Je m'installe à ses côtés, engage la conversation, elle me répond avec le sourire. Nous commençons à discuter un peu quand soudain, un mec se plante devant moi. Apparemment, il connais la fille que j'ai abordé. En effet, il me regarde même méchamment.

      - Je peux t'aider ?
      - Ouais, tu ferais bien de bouger ton cul d'à côté de ma copine !
      - Arrête, il n'a rien fait. On discutait simplement.
      - Ça ce n'est pas très poli de ta part.
      - Ah ouais ? Et qu'est-ce que ça peut te faire si je suis poli ou non ?
      - Eh bien... je n'aime pas trop les connard de ton genre tu vois ?!

      Voyant que je réponds à ses menaces, il me saute dessus et commence à m'étrangler. Nina, sa copine, commence à crier et essayer de le calmer, mais c'est trop tard, il a déjà osé s'attaquer à moi ! J'attrape son bras gauche des deux mains et l'enlace avec la jambe droite pour lui faire une clef. La tête contre le sable, il est incapable de faire quoi que se soit et me supplie de le lâcher. Plutôt viril devant sa copine n'est-ce pas ? Lui qui voulais jouer au nerveux n'est plus crédible du tout ! Je lui met une grosse claque dans la nuque histoire qu'il comprenne que je ne suis pas le genre de mec qu'il croit et le relâche. Je n'ai pas la tête à me prendre le chou avec le copain d'une fille que je connais à peine. Tant pis, je suis fatigué donc je rentre chez moi. Heureusement pour lui qu'il n'a pas essayé de m'avoir en traitre, il aurait passé les pires vacances de sa vie !


      Dernière édition par Lion le Lun 12 Mar 2012 - 0:18, édité 1 fois
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2877-fiche-du-lion
      Après la fête, c'est la défaite. Une expression qui avait pris tout son sens, le lendemain matin de la soirée où la doctoresse avait bu comme un trou. Elle chercha dans sa boite à pharmacie un sachet d'aspirine, le mit dans une verre remplit d'eau et le bu d'une traite en faisant la grimace. Elle se mit ensuite à faire du ménage dans sa chambre. Rien de tel qu'un bol d'air frais pour se remettre d'aplomb. Elle enfila alors ses vêtements et ses chaussures, pris son sac à dos remplit de provisions, du moins de quoi ne pas tomber en hypoglycémies et s'en alla en laissant un mot sur sa porte :

      " Je suis partie me promener, si vous avez le moindre soucis et besoin de médicaments, c'est ouvert et vous savez où se trouve ma boite à pharmacie. Je vous demande qu'une chose: la ranger après ! Allez à tantôt ! Bises ! Lula "


      Elle flâna dans les rues, s'arrêta dans une épicerie afin de faire le plein en légumes et fruit. Puis elle s'arrêta dans un bar, qui vu l'heure, était très désert et elle commanda un jus de tomate. Le barman, l'a regarda d'un air crédule, mais quand elle insista, il finit par lui offrir ce qu'elle demandait.

      - Voyez ma p'tite dame, j'ai pas l'habitude de c'genre d'commande ! Chez moi c'est plutôt les poivrot qui viennent! Alors vous comprenez que ça m'surprend ! Déjà qu'une donzelle comme vous, bien mignonne comme tout vienne dans mon troquet, toute seule et qu'en plus elle vienne commander un verre ! C'est pas tous les jours que ça arrive ces trucs là !


      La doctoresse l'écouta rapidement d'une oreille semi-attentive et fini rapidement son verre. Puis elle paya sa consommation, en laissant un pourboire au serveur et s'en alla en silence.

      -Mais c'est qu'elle est généreuse en plus la tite dame ! Si je n'avais pas ma Frénégonde ! Ma femme adorée, j'vous aurais bien demandé de m'épousailler ! Mais j'ai mon fils, Gédéon, un beau parti ! Célibataire ! Un homme, un vrai comme son papa ! Vous formeriez un très beau couple tous les deux ! Et puis ma Frénégonde et moi, on s'fait vieux, vous voyez ! Être grands parents, ça nous rendrait vraiment heureux.


      - Vous êtes très gentils de me proposer cela, mais je ne suis pas intéressé. Je passe mon temps à voyager et je ne tiens pas à me poser. Et puis ne pensez-vous pas que votre enfant soit assez grand pour trouver lui même la mère de ses enfants ? Allez je vous laisse, bonne journée Monsieur !


      - Vous êtes vraiment chou, vous pouvez revenir tant que vous voulez ma tite dame !

      Elle passa une bonne partie de la journée et de la matinée à se balader ainsi. Il faisait presque nuit quand elle retourna sur le navire.

      Elle s'endormit enfin, paisiblement, heureuse de pouvoir récupérer sa forme. Le reste du mois, se déroula dans la routine la plus totale. Entre petites blessures qu'elle devait soigner, ménage de sa chambre, conversations avec les autres Shinos, et ses balades, elle avait perdu un kilo. Pas de quoi en faire tout un fromage. Un bon repas avec le cuistot et tout redeviendrai comme avant.

      Elle aurait pu profiter de ses moments libres pour avancer dans son projet, mais elle ne voulait pas que les membres de l'équipage prennent des risques par sa faute. Et comment leur expliquerait-elle les raisons qui la pousse à agir ainsi ? Il était encore trop tôt pour cela.
        Un mois tranquille s'écoula à Suna-Land. Il faut dire que je n'étais pas très impliqué dans les préparatifs de notre départ pour Grandline. Je plaignais des types comme Lion et ses amis qui devaient s'occuper de la réparation du navire. Ou bien Lulla, qui soignait toute les petites blessures (ben ouais, y a toujours des risques de se blesser sur un chantier !). Et Izya, qui participait à l'élaboration de la nouvelle forge. Moi, je me contentais de leur préparer leur repas de midi et un dîner copieux quand ils rentraient le soir chez Lion. S'ensuivait des longues soirées de fêtes et de discussions.

        On pourra me traiter de feignant, mais ce n'est pas faute de m'être proposé plusieurs fois pour aider aux réparations. On m'a tout simplement dis que j'avais d'autres choses à faire. Sûrement mon physique de gosse qui ne leur inspirait pas confiance, il s'inquiétait sûrement pour moi. Bien que je leur ai précisé, ils avaient sûrement déjà oublié que j'avais dix-neuf ans...

        De ces refus répétés me vinrent des questions que je me posais. Étais-je vraiment prêt à partir à l'aventure avec des pirates. L'épisode de l'attaque avortée du QG, que j'avais tenté tant bien que mal de supprimer de ma mémoire, revenait de manière récurrente dans mes pensées. Le souci, à ce moment là, c'était que je ne connaissais pas ma véritable force. Je me savais supérieur aux hommes lambda de ce monde après tout ce que j'avais traversé, mais qu'étais-je finalement face à des pirates qui avaient vécu tant d'aventures en groupe ? Je me considérais à ce moment-là comme le plus faible des nakamas.

        Pour éloigner ces sombres idées, je m'entraînais beaucoup au maniement de Gen'kotsukami, mon Meitou. J'avais par contre appris par je-ne-sais-plus-qui que Mizukawa était plutôt hostile à toute forme de religion. J'avais donc décidé de m'entraîner en cachette et de ne pas ébruiter mes convictions religieuses. Peut-être en parlerai-je un jour à une personne de confiance.

        Dans cette catégorie, le mieux placé à l'heure actuelle est Lion, le second de l'équipage. Je l'apprécie beaucoup, et je crois que c'est réciproque. Je le considère un peu comme un grand frère que je n'ai pas eu (du moins, à ma connaissance). Mon humeur n'étant pas des meilleurs, c'est souvent grâce à lui que je retrouvais le sourire.

        Mais voilà, toujours ce foutu doute qui me revenais en tête et qui me plombait le moral. Je crois que j'aurais put quitter l'équipage si, peu avant notre départ, un événement très inattendu qui aurait put tourner de manière tragique n'était pas survenu...
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        La seconde semaine commence et je sais qu'elle ne va pas être de tout repos. Nous avons déjà pas mal avancé avec mes amis mais il nous reste du pain sur la planche. Le grand four a été construit par Shinji et moi en veillant bien à ce qu'elle puisse l'utiliser sans danger de provoquer un incendie dans le navire. Je lui ais fais une bonne cheminée afin que la fumée soit aspiré au maximum. L'espace qu'on a prévu pour son atelier est plutôt pas mal ! C'est qu'elle est plutôt exigeante... à un tel point qu'elle s'est occupé elle même des structures métalliques. Mugen lui a même réussi à finir tous les plans de travail ce week-end tellement il est content de retravailler avec moi ! Hmmm, il est vrai que c'est plutôt bien de se retrouver ainsi. Nous sommes tout les trois très heureux de travailler ensemble et j'ai bien ma petite idée pour le retour à Mizu.

        Bon, en ce début de semaine, nous allons continuer l'atelier afin de le finir le plus rapidement possible. Pour ce, nous devons faire un passage ou plutôt des escaliers qui mènent au sous-sol, soit au stock d'armes, de métal et de matériel de construction ! Justement, maintenant que j'en parle, je vais dans les semaines à venir devoir m'occuper des stocks du navire. Pour aller sur Grand Line, il faut déjà que le navire soit prêt, sinon ça ne sert à rien de se lancer. J'ai appris ça par mon père et des pirates qui passaient faire réparer leurs navires. Ils m'ont toujours dit qu'il fallait un navire bien chargé en nourriture et en matériel de construction pour pouvoir survivre sur ces océans pleins de dangers. Aujourd'hui, commencent comme convenu avec Izya les entrainements. Je lui ai demandé de m'enseigner les bases du combat à l'épée au cas où j'en aurais besoins. Nous avons prévu de les faire tous les jours de cinq heure à six heures dans un coin tranquille de l'île à l'abri des gens.

        Quelques jours passent et l'atelier est quasiment fini, il nous reste plus que les décorations. Mes deux amis s'occupent de solidifier les murs du navire en commençant par les stocks. Nous avons dû casser pas mal de murs depuis le début des travaux car j’estimais qu'ils n'étaient pas en bonne état. Le restant de la semaine se déroule ainsi et nous finissons par arriver au week-end. Après deux semaines complètes de dur labeur, je décide de laisser les travaux en suspens pour les deux jours à venir et reprendre seulement le lundi. Nous avons qu'un mois pour refaire le navire, mais il ne faut pas abuser non plus, nous sommes humain et malgré que nous soyons passionnés par notre métier, il faut que nous nous changions les idées de temps en temps car ça pourrais devenir plutôt stressant au bout d'un moment. J'avoue personnellement faire des rêves dans lesquels je me vois construire... j'ai même frapper Riya dans mon sommeil ! Ah oui, ce que je ne vous ais pas dis, c'est que depuis deux semaines, j'ai beau me donner à fond dans mon travail, je n'arrête pas de penser à cette enfant que porte Riya. Je réfléchis beaucoup à ce que je dois faire,à ce qui serait le mieux... j'essaye de prendre du recule et accepte de plus en plus au fil des jours cette idée de devenir père. Je suis allé la voir un soir. Au début, sa mère me regardait d'un air vraiment méchant, ce qui est toujours le cas, mais c'est beaucoup moins méchant depuis que je dors chez elle. Nous passons pas mal de temps à discuter avec Riya et j'ai décidé qu'il était temps de mettre les choses au clair car je vois bien dans ses regards, dans son attitude qu'elle essaye d'aborder le sujet, mais qu'elle n'ose pas trop me connaissant. Je lui annonce en ce vendredi soir que je suis prêt à être le père de son enfant, que je veux qu'il porte mon nom. Par contre, je lui dis bien que je ne pourrais rester sur Suna étant donné que je suis pirate. Ce serait trop dangereux pour elle et l'enfant s'ils nous accompagnaient sur le Blue Moon. C'est pourquoi, je lui promet que je passerais le plus souvent possible et qu'un jour, je m'occuperais d'eux ! Bien sur, c'est facile à dire, mais je ferais tout mon possible pour revenir sur Suna de temps à autre. Bref, les nouvelles lui font plaisir et nous décidons de passer le week-end à deux !




        Dernière édition par Lion le Dim 18 Mar 2012 - 20:18, édité 1 fois
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        1 Semaine s'est écoulé depuis que je suis parti à East Blue, ça passe tellement vite que j'ai l'impression de n'être resté qu'une journée. Toujours avec cette armure sur moi, je commence à avoir chaud. Oui, le soleil tape fort et la carcasse faite de fer n'arrange pas. La chaleur à l'intérieur est cuisante, j'en transpire. Ma foi, l'avantage, c'est que personne ne risque de m'attaquer étant donné que je suis qu'une boite de conserve, je ne peux qu'attiser la curiosité des passants.

        La cloche du bateau retentit, je crois bien que je suis arrivé ! Aaaah, écartant mes bras au ciel, baillant comme un bon gros chat très pacha, j'admire les rayons de soleil de cette petite île. Je remercie le bon vieux navigateur qui m'a prit dans son bateau et je vais marcher le long du port pour revoir le Blue Moon, il m'a manqué ce sacré navire. J'espère que mes nakama's vont bien.

        Sur mon chemin, je remarque quelques marines, quelques agents du gouvernements, tous me regardent d'un air méfiant mais sans plus. Faut croire qu'avec cette carcasse, je passe pour un guignol mais au moins, j'ai pas de problèmes. Cela me dégouterai bien d'écraser ses petits moucherons, surtout que ce serait d'un ennui. Après ce que j'ai vécu à East Blue...

        Mes pensée s'évaporent à la vue de ce bateau qui est en construction...Wow, Lion il avance bien dans les préparatifs, le sourire au lèvres je cours pour monter à bord et regarder de prêt toutes les modifications ! Quand tout à coup les jeunots, vieux amis de Lion se manifestent. Halte que j'entends. Non mais ? Je les fixe du regard sans réciproque de leur part vu que je suis sous mon armure. Et je mets la main sur mon soit disant menton. Comme ça, je peux pas rentrer sur mon propre navire...Intéressant. Je vais user de leur ignorance pour tester leur fidélité. Si pour eux, je suis un étranger, est-ce qu'ils défendrons le Blue Moon du plus profond de leur âme si je les attaque ?

        Je ricane légèrement et dégaine d'un seul geste mon meitou. Pointant le bout de ma lame sur leur tête, je les mets sous une condition de contrainte. Leur première réaction a été de se reculer et de serrer les poings. Bien courageux ses petits, ils savent qu'avec leurs bras, ils ne pourront pas faire face à une épée et quand même... Ils se préparent à riposter. Sur la défensive, l'un des deux fait un signe bizarre avec ses yeux. Une stratégie ? Je presse le pas et essaie de cogner l'un deux du bout du coude. Très légèrement...Je veux pas les tuer. Un bref instant, quand j'ai été plongé dans mon analyse, celui qui n'a pas été visé par mon coude, sort un marteau qui était apparemment à sa portée de main. Je ressens la pression de l'air qui s'abat sur moi, du bras gauche je stoppe net son attaque. Non seulement, ils sont courageux. Ils sont malins ! Dohahahaha

        A mon rire, j'enlève mon casque et montre mon minois, pris de stupéfaction, ils se frottent la tête. Vous avez fait du bon boulot, dis-je. J'enlève entièrement mon armure et demande aux deux si la salle de bain peut être accessible ? Penchant ma tête à la diagonale, je me mets à penser qu'un système horizontal peut être plus pratique, économe et bien plus rapide pour se laver. Je rajouterai quelques fonctionnalités, je crois bien avoir déjà vu ce système quelque part sur les blues...oui...Comment ils l'appelaient déjà...Mmm...

        Laissant tomber chaque bout de mon armure dans le sol, je me retrouve torse nu. Les deux charpentiers n'arrêtent pas de me reluquer...Serait-ce mes bandages, mes vieilles blessures de guerres ou bien mon tatouage de dragon qui attirent leur attention ? Je recherche mes affaires, mais rien...Ha je pense qu'il a mis nos affaires dans sa petite maison le petit Lion, je sors donc du bateau torse nu, récupérant l'autre moitié de mon armure. Quelques temps plus tard, j'arrive chez mon second, je me prends une petite bière bien fraîche et part chercher des habits un peu plus convenables. Une petite chemise, une belle cravate. Marchant dans le couloir à l'étage, j'aperçois un objet qui m'intrigue, une canne rose ? C'est bien beau. Prenant avec moi cette accessoire, je sors me prélasser au soleil, tout en admirant le ciel bleu azur.


        Dernière édition par Mizukawa Sutero le Ven 30 Mar 2012 - 2:40, édité 4 fois
          Un mois venait de s'écoulé, la chaleur s’intensifiait de jour en jour, les bars s’ouvrait à la vitesse de la lumière et les belle filles sortaient les plus belles tenues qu’elles avaient dans leur garde robe … mais cela ne m’attirait pas, oui, vous avez bien entendus, j’étais trop préoccupé en ce moment. Je passe des journées entières à lire des bouquins sur des armements à feu sur notre très cher bateau, qui lui se refait une petite beauté grâce à Lion et ces camarades. Mon attention était surtout portée sur une arme à feu long rifle qui pourraient bien me servir tout au long de mon périple. Elle est parfaite pour un tireur comme moi, une semi automatique avec une bonne cadence de tir et d’après le bouquin, cette arme est légère. Elle me correspond vraiment bien, mais le problème c’est que je n’avais pas un rond, donc je peux faire une croix sur l’achat de cette arme. Cependant, j’ai toujours la solution de l’a monter moi-même ce qui va me prendre un temps considérable, mais je serais d’autant plus fier de moi. Il faut que je commence par trouver une décharge mécanique … ce n’est pas gagné dans cette ville. Il serait plus raisonnable d’aller demander à Lion. De manière que je qualifierais de …. Fantomatique, je me retrouve derrière ce dernier qui est toujours penché dans ces activités.

          - Heuu … Lion, excuse moi de te déranger, mais j’aimerais savoir si tu connais une décharge. Un endroit où je pourrais trouver des pièces d’armes démontées ? Et puis en passant je lui demande aussi : Tu as pensés à un endroit calme sur le bateau dont je pourrais travailler tranquillement ?

          Eh bien oui, si je n'avais pas un petit établi pour ranger mes outils et placer mes pièces, je ne vois pas comment je peux mettre en oeuvre un tel projet sans avoir un petit coin. A la réponse de ce dernier, je m'engage en ville en suivant l'itinéraire qu'il m'avait donné. Ma tenue vestimentaire est vraiment spéciale comme à mon habitude. Un long manteau noir qui cache la majeure partie de mon corps et mes gants blancs qui me donnent un aspect « légèrement sympathique » ce n'est pas habillé de cette façon que je vais attirer les belles demoiselles de cette île, enfin bref c'est le cadet de mes soucis à l'heure actuel. Au croisement de la rue, j'aperçois une banderole qui stipule avec précision qu'on pouvait trouver de tout dans cette décharge ... j'espère bien, car sinon je serais dans l'obligation de faire des choses pas très bien pour acquérir cette arme, je ne veux pas attirer l'attention des habitants de cette île donc j'essaye d'agir comme un bon citoyen de Suna Land, même si cela semble plutôt précaire. En entrant dans le ... magasin ? Enfin dans ce qu'on peu appeler ainsi, je remarque deux choses qui m'ont frappé dans l'oeil. Premièrement l'absence totale de personnel, deuxièmement la quantité effroyable de décharge sachant que Suna Land n'est pas une grande île. Je me mets donc à la recherche de ressorts, de canons usés ect. Je n'allais pas de main morte avec les objets qui volaient à chaque fois qu'elle ne correspondait pas à mes critères. Après quelque minute de recherche, un doigt me tapote le bas du dos à plusieurs reprises, sur le coup de la peur je me retourne en pivotant mon pied droit pour être prêt à attaquer avec le gauche, mais personne ... Je n'avais pas rêvé, quelqu'un m'avais bien touché le dos ! Je ne suis pas fou !

          - Plus bas ! Beaucoup plus bas ! Han ! Un nain ! C'était la première fois que j'en vois un, un petit rictus illuminait mon visage en voyant cette petite créature qui n'avait pas l'air très contente d'ailleurs. J'espère qu'après la pagaille que vous êtes en train de faire, vous aurez le temps de prendre quelque seconde pour ranger ?

          Kyaaa !! La pagaille ! Mais il est fou ! il y avait déjà une pagaille pas possible lorsque je suis venu, ce nain veut se payer ma tête ? C'est hors de question que je prenne le temps de ranger « ce foutoir international » avec ce nain de pacotille. Il a vu marqué pigeon sur mon crâne ... Mon visage n'avait plus la même lueur qu'il y a quelque seconde, je bouillonne de l'intérieur comme une grosse marmite qui est sur le point d'exploser, mais j'essaye de rester lucide face à la situation qui ne tournait absolument pas en ma faveur. Je ne veux pas lui montrer que je suis en colère, cela serait salir mon image.

          - Désolé je n'aurais pas le temps de vous aidez. Ce dernier me coupe littéralement la parole pour me répondre : Oh ! Que si, vous allez trouver le temps pour m'aider à ranger, dans le cas contraire je serais obligé de garder tous vos objets trouvés.

          - Espèce de satané nain de service ...
          - Vous avez dit quelque chose ?
          - Non, j'ai dit que ma main me sert de vice.
          - Ah bon ? Je serais étonné de voir ça !
          - C'est un art du grand "oeil de lynx" qui reste encore un mystère ! Ah ah !


          Quoique je me fou vraiment de lui, je n'avais pas trouvé mieux comme phrase pour ne pas lui divulguer la vérité. Il me rappelle un type de mon village, un petit gros du nom de Rufus. Je pouvais vraiment lui faire gober tout ce que je voulais et il me croyait sur parole à croire que je ne mentais jamais. Après m'avoir en quelque sorte forcé la main pour que je reste un peu plus tard, ce dernier s'installe à mes côtés en me regardant chercher mes objets.

          - Alors, comme ça tu veux te fabriquer une arme à feu ?
          - J'ai l'air d'une personne qui veut tricoter ?


          - Eh bien oui figure toi, je te vois bien en robe sur une chaise à côté de ton beau feu de bois, ahaha !!! Je sens qu'il ne va pas terminer sa soirée en vie s'il continue comme ça, je bouillonne toujours au vu des propos qu'il me sort. Tu ne veux pas te frabriquer une canne plutôt ? Aaaaahahaha ! Je n'en peux plus, d'un geste fluide j'attrape le cross de Tenshi fermement en pivotant sur moi-même pour me retrouver en face de ce guignol l'arme pointée sur lui. Ce que je n'avais pas prévu c'est qu'il pointait lui aussi une arme à feu dans ma direction.

          - Des ressources le nain.
          - Lorsqu'on est petit, on doit savoir se défendre.

          La tension commence à se faire ressentir, ce n'était plus la même atmosphère plaisantin, a tout moment l'un de nous deux pouvait appuyer sur la détente pour éliminer son adversaire, mais je pense qu'on n'était pas idiot à ce point pour s'entretuer comme ça pour une chose aussi futile.

          - Alors « red hair », tu as peur ?
          - Pas du tout ... et toi le nain ?
          - J'en ai connu des plus coriaces que toi, crois moi. Aller baisse ton arme.

          Donc il faisait semblant de me chercher pour analyser ma réaction ? Il veut me tester ou quoi ? Qu'est-ce qu'il me veut ? Je remets Tenshi dans mon holster sans ne rien dire d'autre, je continuais à chercher dans les décombres sur le regard amusé du nain. J'avais l'impression qu'il me connaissait, mais moi je ne l'ai jamais vu auparavant, peut être dans mes cauchemars.

          - Tu es l'enfant de l'île oubliée de South blue, le dénommé oeil de lynx, Tokigawa Mizuki. Tu as quitté ton village jeune lors d'une attaque de pirate. On dit que ton masque a été arraché à l'un de ces pirates qui ont laissé ton père pour mort. Je crois que c'est que des rumeurs, comment un enfant pourrait tuer des pirates ?

          Dit-il en se levant de sa chaise. Mes yeux ont faillit sortir de mes orbites, ce dernier vient de retracer mon parcours en un claquement de doigt comme s'il avait vécu cela à mes côtés ... impossible, personne n'était au courant de cette histoire à par moi et mon mentor. J'essayais à tout prix d'oublier ce passage de ma vie qui m'avait permis de savoir me débrouiller dans la vie plutôt que prévu, mais cet individu venait de tout remettre carte sur table. Je continue de chercher en ne portant pas une grande importance à ces dire, enfin en apparence seulement.

          Quelque heure plus tard, j'avais réuni un tas de bric à brac qui allait sans aucun doute me servir durant cette aventure, je ne m'étais toujours pas remit des derniers mots du nain ... d'ailleurs je ne l'ai pas vu depuis. Qu'est-ce qu'il préparait encore ? J'ai la possibilité de m'enfuir comme un voleur ou d'honorer ma promesse qui n'était pas voulu. Après avoir enlevé ma longue veste noire, j'entame mon nouveau boulot de la journée, voir de la soirée vu la montagne à trier et ranger cela allait me prendre minimum un jour. Cela allait aussi me permettre de connaître un peu plus le nain de service, d'ailleurs il était de retour avec de gros verres remplies de bière ... à croire qu'il avait tout prévu depuis le début. Je ne daigne même pas le regarder sous peur de vouloir l'écraser comme une puce. Le tas de débris ne baissait pas d'un poil, j'avais vraiment l'impression de perdre mon temps à ranger. L'homme me fait signe de venir m'asseoir à ses côtés. Je n'allais pas refuser, quoi de mieux qu'un petit repos bien mérité ?

          - Il est à toi le beau galion que je vois au port tous les matins ? Je t'ai aperçu deux fois dessus. Dit-il d'un air surpris.
          - Non, il est à mon capitaine.
          - Ton Capitaine ? Tu es devenu un pirate ?
          - En quelque sorte ... pourquoi toutes ces questions ?


          - Tokigawa Mizuki Je te connais mieux encore que tu te connais. C'est bizarre ... on discute depuis tout à l'heure et tu n'as même pas voulu connaitre mon nom ? Il se mit à rigoler comme un pauvre petit guignol, moi pour ma part je commence à boire le breuvage qu'il venait d'apporter. Mon nom est Haro le nain, enfin c'est comme ça qu'on m'appelle sur cette île depuis que je me suis installé ici, mais mon vrais nom est Haroshi Mizuki , frère de Yoroshi Mizuki. Je te laisse deviner le reste.

          - Haroshi, Yoroshi .... Mizuki ? Oui et alors ? Nous n'allons pas faire tout un drame parce que tu portes le même nom de famille que moi. Je ne réalisais pas encore que c'était mon oncle, mais après avoir terni la conversation dans un silence plat, mon cerveau se mit en route pour enfin comprendre. Quoi !!!! Toi ! Le nain ! Tu as aussi travaillé avec mon père ?! Encore à côté de la plaque ...

          - Décidément je ne savais pas que ton cas était aussi désespéré que ça ... je suis ton oncle triple imbéciles !!!!!

          Quoique c'est vrais, je n'avais pas fais le rapprochement, enfin bref cela n'a aucune importance, je dois me remettre au boulot et rentré au plus vite. J'ai assez perdu de temps ici.


          Dernière édition par Tokigawa Mizuki le Mar 17 Avr 2012 - 17:08, édité 2 fois
            Nous voilà le lundi de la troisième semaine des travaux du galion. En ces deux semaines passées, nous avons vraiment bien avancé dans les travaux avec mes amis, mais je prévois encore une à deux semaines pour rénover ce navire afin de naviguer confiant sur Grand Line. Cette semaines va surement être la plus difficile pour nous étant donné que pas mal de murs ont étés cassés. En effet, j’ai refait un peu les plans de l’intérieur du Blue Moon. Nous aurons des chambres plus spacieuses et de plus grands stocks. Bien sûr, étant donné que nous allons voyager sur Grand Line, les possibilités de recruter du monde sont fort probables. Ce n’est pas comme si l’espace manquait sur un galion, plusieurs chambres vides seront disponibles pour les futurs nakamas. Enfin voilà, pas mal de choses encore sont à faire sur ce navire et je compte bien m’y remettre maintenant que mes batteries sont rechargées. Ce fut un excellent week-end passé avec Riya mais maintenant, il est temps d’aller travailler.

            En ce matin de reprise, je croise Mugen alors que j’arrive devant le navire. Il est débordant d’énergie et ça c’est bon. Je reconnais bien là mon vieil ami Mug’ ! Apparemment, Shinji va avoir du retard aujourd’hui à cause de son petit frère qui s’est fait mal je ne sais où ! Tant pis, nous allons commencer sans lui. Nous commençons par descendre le matériel nécessaire du pont vers l’intérieur tout en se racontant notre petit week-end. Le pauvre me raconte comment Mizu les a surpris sur le navire hier. Oui, il est rentré hier et d’ailleurs avec une armure… plutôt bizarre pour un pirate n’est-ce pas ? Enfin bref, je trouve quand même bizarre qu’ils soient sur le navire alors que nous étions censés ne pas travailler pendant deux jours. J’en profite donc pour lui demander car ça m’intrigue un peu… il me répond donc qu’ils étaient venus dix minutes afin de discuter de la façon de construire un mur… enfin, parler boulot quoi ! C’est un peu bête je trouve, mais compréhensible en même temps… Nous sommes tellement à fond dans nos travaux que ne pas y penser toutes les dix minutes nous est impossible. C’est ça la passion, l’amour d’un métier qu’on a choisi ! Voilà, tout le matériel nécessaire est en bas, nous pouvons donc commencer. Shinji nous rejoins au bout d’une demi-heure et les travaux reprennent de façon très efficaces. A un moment de la matinée, Tokigawa, notre tireur d’élite me surprend après s’être faufilé dans mon dos tel un chat qui chasse discrètement sa proie.

            - Heuu … Lion, excuse-moi de te déranger, mais j’aimerais savoir si tu connais une décharge. Un endroit où je pourrais trouver des pièces d’armes démontées ?
            - Ah gouge !! Préviens quand t’arrive hahaha… Une décharge tu dis ? Eh bien il n’y a qu’une décharge sur Suna et tu y trouve vraiment tout ! D’ailleurs… non rien tu verras bien par toi-même ! Pour y aller, tu te diriges vers les parcs aquatiques. Lorsque tu seras à un peu prêt cinquante mètres de…. Tu verras, c’est sur ta droite. Impossible de la rater !

            Me faisant signe qu’il a bien compris ce que je lui ai expliqué, il ajoute.

            - Tu as pensés à un endroit calme sur le bateau dont je pourrais travailler tranquillement ?
            - Travailler ? Ah oui, un petit atelier quoi ! Eh bien, étant donné le manque de temps, je n’ai pas songé à vous demander s’il vous fallait quelque chose de particulier, mais ne t’inquiète pas, il y aura pleins d’endroits libres sur le navire. S’il le faut, je te construirais ça sur mesure, mais seulement une fois qu’on aurait pris la mer !

            Il repart le sourire aux lèvres, mais reviendra-t-il avec après avoir connu le nain ? Il va surement croire que c’est mal rangé et va foutre le bordel, puis il va se taper le triage… Tant mieux, ça l’occupera. Je reprends les travaux et continue à renforcer les murs porteurs du navire. A trois, nous avançons vraiment vite par habitude de travailler ensemble. Les jours passent, le navire se consolide de l’intérieur comme de l’extérieur. La coque, les mâts, les barrières, les manœuvres, haubans,… tout le bâtiment mais aussi les parties servant à manœuvrer sont revus. Les jours s’enchainent, quelques connaissances du port viennent nous prêter mains forte, heureusement d’ailleurs ! Arrive le week-end, mais pas de repos pour nous ! Nous sommes en tout sept personnes sur le chantier et la rénovation est quasiment finie ! Bien évidemment, les personnes qui se sont ramenés ont voulu nous aider car apparemment, le travail manquait un peu au port. Personnellement, j’en connais trois qui travaillaient avec une autre équipe du port. L’autre qui reste est apparemment une connaissance à Mug’ qui est arrivé il y a peu sur Suna. Bref, ce fut une semaine plutôt chargé et je dois avouer que l’ambiance joviale qu’il y avait les semaines passées n’était pas autant présente cette semaine-ci ! Sans journée de pause, nous attaquons la quatrième semaine de chantier, mais cette fois-ci à cinq personnes. Deux sont retournés au port, apparemment le navire de la marine qui est arrivé hier a besoins d’entretien.

            La boite de Pandore 116890Layonework
            Bon, cette semaine va être un peu plus physique pour les membres de l’équipage qui pour la plupart, ne font pas grand-chose de leurs journées ! Maintenant que le navire est bien solide et que l’intérieur est bien fini, il reste plus qu’à s’occuper des surfaces à repeindre et de quelques petites bricoles à droite à gauche. Bien évidemment il faut nettoyer l’intérieur comme il le faut avant de s’installer dedans. Ensuite, il faut remplir les stocks de nourriture, de munitions, de matériel de construction… enfin les préparatifs quoi ! Bien évidemment, après tout le travail intense qu’on a eu à faire, les membres de l’équipage vont largement participer capitaine compris ! On n’est pas venu beurrer du beurre non de dieu ! Les jours s’enchainent et les préparatifs sont bientôt tous finis à leur tour. Au jeudi soir, tout est enfin fini ! Tout le monde peux souffler un grand coup après encore une dure journée de portage. En même temps, certains manquaient un peu de muscles, je pense que ça aurait été un bon entrainement pour eux ! Nous allons finalement tous chez moi pour nous reposer. Nous avons convenu de profiter d’encore un week-end à Suna avant de prendre la mer le dimanche soir.
            • https://www.onepiece-requiem.net/t2877-fiche-du-lion
            Il était déjà deux heures du matin, la nuit était sombre, le calme plat dans la ville de Suna. Le seul bruit qu'on pouvait entendre venait de moi. Le rangement continuait de plus belle, je n'avais qu'une idée en tête s'était de foutre le camp de cet endroit. Malheureusement, mon oncle n'était pas du même avis. On aurait dit qu'il voulait me garder le plus longtemps possible dans ces lieux. Je jette un oeil dans sa direction ... le nain dormait comme un petit bébé, son ventre rempli de bière qui prenait du bon temps et un filet de salive qui coulait le coin de sa lèvre droite. Ignoble type ! Et dire que ce nain fait partie de ma famille, cela m'exaspère encore plus. On est en plein milieu de la nuit et je n'ai pas encore trouvé le sommeil. Plus les heures avançaient et plus je me transformais en zombie. Tout à coup, des hurlements, des personnes qui parlaient fort comme s'il était midi. Cela venait ternir le silence dans lequel Suna était plongé. Curieux, je mets mon nez dehors ... je pense que ma curiosité me perdra un jour.

            - Oh ! Gamin ! Tu ne veux pas t'amuser un peu ? Dit l'homme qui n'avait pas une allure très net. Je pense qu'il a un petit peu trop bu.

            - Non merci, je m'amuse déjà très bien tout seul.

            Un autre homme sort de l'obscurité dans le même état que le premier pour m'adresser la parole.- Comment peux-tu t'amuser dans un endroit pareil. Hein ? Aller vien avec nous, on va te montrer la belle vie, des femmes à en faire pleuvoir !! ahah !

            Il a bien dit des femmes à en faire pleuvoir ?! Une image de milliard de femmes vint frapper mon esprit légèrement pervertie avec les années. Des blondes, des brunes avec des formes différentes. Des poitrines à faire exploser leurs bustiers. Le rêve de tout homme bien constitué ! Il avait trouvé les mots justes pour me convaincre de partir avec eux. Alors que j'étais sur le point d'aller récupérer ma veste, une voix se fit entendre derrière moi.

            - Non ! Il ne bouge pas d'ici ! Il doit finir ce qu'il a commencé. Cette énergumène m'a foutu un bordel à l'intérieur, il doit réparer ses dégâts.

            - M...Mais !

            - Il n'y a pas de « mais » qui tienne ! Je ne te lâcherais pas tant que tu n'as pas fini !

            La tête dans mes chaussettes, je retourne travailler l'air dépité. Il venait de briser mon rêve en une phrase. Je n'allais jamais partir d'ici. Certes le boulot avance bien, mais c'est ce nain qui ne veut pas me lâcher. Ce dernier reprend sa place de plus belle en me fixant en train de faire son sale travail tout en grattant son gros bide, à croire qu'il attendait un gosse ...

            - Ton père et moi, nous étions inséparables. Avant que je quitte l'île, on s'était fait une promesse. Il pris une pause dans son explication qui me passe littéralement au-dessus de la tête, je ne veux pas l'écouter me parler de mon père. On c'est promis de se retrouver sur grand line un jour où l'autre. Tu n'étais qu'un môme dans le temps. A cette époque, tout le monde ignorait que tu allais devenir un pirate pervers qui ne pense qu'aux femmes au point d'oublier ces promesses.Il descend de sa chaise et dans un miracle les plus fou, ce dernier vient me donner un coup de mains. Un sourire était à peine visible sur mon visage de mort-vivant. Tu vas peut-être m'écouter comme ça, sale gosse !

            C'est ainsi qu'il me raconte les mésaventures qu'il a eu à cause de mon père, apparemment on se ressemblait terriblement. Il était aussi coureur de jupon que moi à son époque avant de rencontrer ma mère. Je ne pouvais imaginer cela. C'est hallucinant, les personnes peuvent changer du jour au lendemain sans s'en rendre compte. Pendant que je l'écoutais, j'avais la brève impression qu'il voulait me dire quelque chose tout en hésitant un petit peu. Quelle était cette chose ?

            Le soleil commençait à montrer le bout de son nez, nous avons travaillé toute la nuit ! Le résultat était plus que concluant ! J'ai enfin fini !!!!! Yatta !!! Je contemple mon travail, les bras sur les hanches le regard relevé d'un air dominant. Un énorme sourire au visage qui ne fait qu'accentuer la joie du moment ! J'étais enfin libre et cela semblait rendre mon oncle assez triste. Il ne voulait pas le montrer, mais je le ressentais. Sans un mot il disparaît en dessous de son comptoir. Que faisait-il encore ? Il sort de sa « cachette » avec un fusil long rifle à bandoulière en le pointant dans ma direction d'un air assez menaçant. Je le fixe en fronçant légèrement les sourcils ... il plaisante j'espère ...

            -Tu es prêt à crever avorton ?

            - Qu'es-ce que tu me fais le nain ? Dépose ça il vaudrait mieux pour toi.

            - Toi alors tu ne manques pas de culot !


            Il s'approche de moi avec son aura meurtrière, pour en fin de compte me tendre le fusil ... C'est une blague ? je suis venu dans ces lieux pour me construire une arme comme celle-ci et lui il me l'offre ? A ce moment-là, deux sensations traversaient mon esprit. La première sensation était celle de la perte de temps total ! Et la deuxième était une joie immense de ne pas avoir dépensé une fortune pour avoir ce fusil. Je saisis l'arme pour le porter.

            - Je plaisante ! Un petit souvenir de ton passage à Suna ! N'oublie pas ton vieil oncle sale gosse. Ramène aussi ton sac et que je te reprenne plus à foutre le bordel ici !

            Dit-il en hurlant sur moi, malgré tout, sa mine était joyeuse en me regardant m'éloigner de son repère. Cette rencontre allait rester graver dans ma mémoire à jamais. L'homme qui m'a apprit énormément de choses sur mon père. Le signe de main autoritaire de ce nain, marquait surement la fin du chapitre de Suna. Il était maintenant tant de reprendre la marche en avant. J'avais un rêve à accomplir et j'espère que ce tas de bric-à-brac allait me servir dans cette aventure.

            *j'ai complètement oublié de lui dire que son père est toujours en vie. Malgré ça, il aurait du mal à reconnaitre son cher papa qui a énormément changé depuis cet incident... seul Yoroshi pourrait l'amener à le reconnaître. Les retrouvailles risques d'être mouvementés*

            Il retourne dans sa décharge en souriant à l'idée de cette rencontre. BAM ! Ce dernier se prend le pied sur un ressort qui le fait trébucher. Il termine sa course sur l'étagère qu'il venait tout juste de ranger avec Toki ... je ne vous raconte pas la suite. Tokigawa Mizuki !!!! Revient ! Tu as encore du travail ici !Malheureusement pour lui et heureusement pour moi, j'étais beaucoup trop loin pour l'entendre. De retour au bateau ! Ça m'avait manqué ! L'ambiance chaleureuse qui règne à bord. Ils sont tous actives, on ressent vraiment que c'est la grande ligne droite. Je ne vais pas rester les bras croisés à les regarder ! Je dépose mes affaires dans un local et commence à porter les caissons qui venaient par dizaines. La nourriture, les munitions, tout y passaient. Je quitte une décharge pour me retrouver en plein milieux de préparatifs, sachant que je n'ai pas encore dormi. Ma tête devait être méconnaissable, mais peu importe. Je me dois de donner un coup de main. Après ce dur labeur, je retrouve le calme chez Lion. Il ne restait que trois petits jours avant de prendre la mère. Je suis épuisé, mais en même temps impatient de découvrir la mer.