- C’était calme. Trop calme. Bien trop calme. Même s’il y avait tout d’même du monde sur les berges de l’île Cactus. Whiskey Peak qu’elle s’appelait. Le fief d’une multitude de chasseurs de primes. Si l’accueil qu’on réservait aux pirates qui avaient la malchance de s’aventurer dans les environs était chaleureux en tous points, pour nous, c’était bel et bien le contraire. Lorsque le Léviathan accosta les côtes de l’île dans un léger brouillard, j’pu distinguer les visages fermes et anxieux de certains habitants depuis l’pont. Nous n’étions certainement pas détestés, mais nous n’étions (apparemment) pas aimés par ces gens qui nous observaient en silence. Au moins une centaine de personnes, c’qui n’était pas négligeable. Pour ma part, j’m’en foutais un peu. Tant que ces gens nous laissaient tranquille, l’temps que le log pose de Ceres se charge, il n’y aurait pas de pépins. J’n’étais pas venu pour empiéter sur leurs plates bandes, ou pour les gêner dans leur exercice, parce que mine de rien, ces chasseurs nous aidaient véritablement dans la lutte contre la piraterie. Il me fallait cependant parler au chef des lieux, histoire d’utiliser quelques terrains vierges. J’avais beaucoup d’idées en tête, et j’voulais aussi confirmer certains points comme le pouvoir mystérieux de l’officier Solète ainsi que l’infiltration du Cipher Pol Ryuusaki. J’n’allais pas lui en porter rigueur. Du moins pour l’instant. Parce qu’une fois sur Marineford, j’pouvais vous promette que ça allait barder !
- Spoiler:
- Rp collectif qui s'adresse à tout l'équipage. C'est une petite trace de notre présence sur l'île. Ce rp est un passage "obligatoire", et juste un post de votre part suffira. L'ordre n'est pas imposé : Vous pourrez poster ici avant comme après votre rp d'entrainement avec mes PNJ. L'essentiel est que j'le conclurai par notre départ. A vot' guise donc.
• Je voudrais voir le maire de la ville, s’il vous plait.
• Suivez-moi, colonel Fenyang.
Tiens… Mon identité était connue sur cette île ? Sympa. C’est dire que je jouissais d’une réputation dont je n’avais pas soupçonné l’ampleur, un seul instant. M’enfin bref. L’important n’était pas. L’plus important, était que malgré mon statut de marine, les chasseurs de primes m’ouvraient leurs portes. Dans la foule, j’vis même des visages souriants… Et beaucoup de belles filles. Ma nuit promettait d’être merveilleuse. C’que j’espérai vraiment vu que depuis quelques jours, j’étais sevré de relations sexuelles. C’était différent de la ville de Shell où j’avais toutes mes maitresses à ma disposition et ce 24 heures sur 24. En suivant le premier homme qui m’accueillit mes hommes et moi, j’eus une certaine nostalgie vis-à-vis de la cité que je protégeai il n’y a même pas un mois de cela. Elle me manquait un peu, même si j’savais que le retour à la case départ n’était plus possible. J’étais dans un tournant décisif de ma carrière professionnelle et une simple erreur pouvait m’être totalement fatale. Dure la vie d’marine hein ? Ouaip. L’était dure. Nous arrivâmes finalement devant une maisonnée plutôt coquette avant que l’homme devant moi n’y entre et m’y fasse signe d’entrer. A mon tour, j’ordonnai à mes lieutenants de m’attendre dehors, avant de pénétrer sereinement les lieux. L’intérieur était plutôt pas mal. La décoration m’rappelait un peu la maison de mon enfance, à Marineford. J’y sentais un peu comme chez moi… Quoique ce n’était qu’une simple impression…
• C’est vous le fameux Colonel dont tout l'monde parle ?
• Qui sait… Il y a tellement de colonels au sein de l’État Major. Ravi de vous rencontrer en tout cas.
Et la discussion s’en suivit.
Une demi-heure plus tard…
C’est tout souriant que je sortais de la maison du maire. L’big boss du coin quoi. J’ne saurai décrire cet homme, mais vu qu’il m’avait donné les permissions que j’voulais, j’pouvais dire de lui qu’il était plutôt cool. Après, c’était bel et bien ma seule impression. Deux de ses lieutenants se chargèrent d’aller informer les autres habitants de la ville, pendant que je repartais au navire avec mes hommes. Selon ses dires, le log pose se chargeait en une demi-journée seulement sur cette ile. Une aubaine ! J’prévoyais donc notre départ dans les deux jours qui suivraient. Histoire de ne pas perdre trop de temps. Même si pour l’instant, il m’fallait aller m’occuper de certains cas particuliers d’mon équipage. Et leur annoncer certaines choses. C’est tout rapidement que je remontai dans le navire qui avait maintenant jeté l’ancre. J’fis réunir toutes les têtes importantes de ce navire, pour leur expliquer c’qui allait s’passer durant les deux jours sur l’île. Pendant qu’ils affluaient dans une salle spécialement apprêtée pour ce genre de réunion, j’fumai une clope sur le pont en regardant les charpentiers monter sur le pont pour réparer complètement les bastingages, c’qu’ils n’avaient fait que de moitié. Faire des réparations en pleine mer était chose plutôt compliquée, il fallait l’reconnaitre. C’est sur cette pensée que j’abandonnai l’pont pour aller m’engouffrer moi aussi dans la salle de réunion. Toutes les personnes que j’avais sollicitées, étaient présentes. Bien…
• J’ne serai pas très long. Juste pour vous dire que le maire de la ville nous a donné l’autorisation de circuler librement sur l’île. Je sais pertinemment que nous n’avons pas besoin de cette permission, mais j’tenais à accentuer mes respects les plus sincères pour les chasseurs de primes qu’ils sont. Ce geste d’approche symbolise un peu ledit respect que j’ai pour eux. Aussi vous demanderais-je d’ne pas faire de folies ici. J’ne tiens pas à c’qu’on fasse mauvaise impression et c’est très important pour notre faction. Autre chose. J’ai décidé que certains passeraient quelques heures d’entrainements physiques. Après la prestation pathétique de la plupart d’entre vous au cap des jumeaux, j’ai décidé d’vous remettre à niveau. Grand Line, c’est pas les blues et j’espère que vous comprenez cela. Mes lieutenants et moi-même viendront vous voir individuellement et vous les suivrez pour commencer un entrainement spécifique. Merci de votre compréhension et au boulot tout l’monde !
Des questions ? J’n’en attendis pas. Puisque presque aussitôt, j’étais sorti de la salle, suivit par mes trois lieutenants.