>> Vayne Jules
Pseudonyme : The Question Age: 21 ans Sexe : Homme Race : Humain Rang : P.I. Métier : Détective et Vigie Groupe : Marine Déjà un équipage : But : Devenir le meilleur enquêteur du monde Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Sûrement le Mantra, la capacité idéale pour un investigateur. Équipements : Trois Saï, une loupe, des petits sacs en papier, un calepin et un crayon. Codes du règlement (2) : ...oh oui ♪ |
>> Physique *Peuleu peuleu peuleu ! Peuleu peuleu peuleu ! Katcha...* Allô, Jules Vayne à l'écoute. Bonsoir madame. Ne parlez pas si fort, je vous entend très bien. Comment ? Un recensement pour la Marine ? Bon et bien je suis là...au revoir. Hein ? Vous voulez des détails sur moi ? Mon apparence ? Mon histoire ? Oh, mais je peux vous renseigner. C'est très simple, toutes les informations que vous cherchez sont à Marineford dans un dossier à mon nom, sur ce au revoir...Et si je répond comme vous le voulez, vous arrêterez de m'agresser les tympans avec votre voix de crécelle... alors allons-y ! Que voulez vous savoir en premier ? A quoi je ressemble ? Et bien, j'ai un physique assez moyen si je puis dire. Un bon mètre quatre-vingt pour environ soixante-quinze kilos et cent vingt-deux grammes. Si je suis musclé ? Disons plutôt que pour un Marine, ma carrure est dans les minimas requis. Oui, voilà j'ai un physique assez svelte, quelques poils blonds sur le torse, douze sur le pectoral droit contre quatorze sur le gauche, et une belle cicatrice toute ronde au niveau des abdominaux, un deuxième nombril en quelque sorte. J'habille généralement le tout d'un costume blanc et noir tout en sobriété et classe. Cravate d'une première couleur, chemise d'une autre, pantalon avec la teinte de la cravate tombant au dessus de mes chaussures réglementaires et imperméable lui aussi en accord avec mon pantalon. Ce dernier est maintenu par une ceinture en cuir qui porte aussi deux de mes trois armes de services, des Saï. Oui, je manie ses drôles de poignards, plutôt bien d'ailleurs. Avec eux, je peux me battre au corps à corps, à distance et briser les lames des bretteurs un peu trop sûr d'eux. Où je porte le troisième ? Ça c'est un secret. Non, pas dans les poches intérieures de mon imperméable, elles sont remplient de sacs en papier, d'une loupe, d'un calepin et d'un crayon que j'utilise pour l'un de mes métier...en effet, je suis vigie, mais aussi détective. Non, pas là non plus et oui, c'est normal que votre Den-den Mushi soit en train de grimacer...perverse...Si je porte un vêtement de couleur bleu de la Marine, non mes pupilles suffisent. Tiens en parlant de mes yeux, je vais vous faire un rapide tour de mon visage ovale. J'ai un menton fin et pointu, une large bouche permettant une grande variété d'expressions allant de la perplexité au soupir de dépit...oui le genre de soupire de dépit que je fais maintenant. Mon nez est plutôt fin et retroussé, mes yeux, comme dit plus haut, sont azur, mais aussi assez grand. Enfin, mes cheveux blonds et mi-longs sont coupés à la manière d'un casque, frange comprise. Oui, je sais, c'est moche, mais il faut bien un petit détail ridicule quand on veut devenir un personnage l'univers One Piece, et comme je ne suis pas adepte des sourcils en vrilles... Vous ne comprenez pas ce que je viens de dire ? Normal, le quatrième mur nous sépare sur ce coup-là. >> Psychologie Tiens, c'est moi ou je vous entend de moins en moins bien ? Vous êtes actuellement sous un tunnel ? Passionnant...oui, j'ai ponctué ma phrase par un soupir. Bien, j'imagine que maintenant vous voulez passer à mon profil psychologique ? Eh oui, je ne suis pas enquêteur pour rien...pour faire simple, j'ai un rêve : devenir le plus grand détective du monde. Comment ? Il y a plein moyens de le devenir, en arrêtant le chef des Révolutionnaires, en trouvant le One Piece ou All Blue, que sais-je encore ? Pour le reste, on peut qualifier mon caractère en trois mots simples : observation, déduction et intuition...Voilà, c'est fini, passons à l'histoire...quoi ? Vous voulez que je développe ? Ah misère. Commençons par l'observation. J'ai le sens du détail, on pourrait même dire que je suis perfectionniste...ou maniaque. Je regarde, écoute, hume ou/et touche mon environnement ou mes interlocuteurs avec précision, cherchant à déceler des informations pouvant m'être utiles dans le futur. Durant mon enfance, j'ai travaillé chacun de mes sens et je continue à m'entraîner régulièrement pour les perfectionner encore et encore. Ainsi, j'ai appris à deviner quand on me ment ou qu'on cache quelque chose. Oui, c'est pratique que l'on soit détective ou vigie. De plus, mon côté observateur fait de moi un homme de peu de mot, calme et patient, un solitaire dirons certains, un rustre dirons d'autres...oui, c'est aussi pour ça que je veux écourter cette entretient au plus vite. Ensuite, passons à la déduction. En fait, il s'agit de mon intellect. Oh, je n'ai pas la prétention de dire que je suis l'homme le plus intelligent du monde ou même un grand stratège. Disons simplement que je suis assez malin pour interpréter les données fournies par mon sens de l'observation et trouver la solution à différents problèmes. je suis aussi assez psychologue pour arriver à bluffer efficacement ou devenir le mobile de quelqu'un. Bien sûr, j'essaie de cultiver cet esprit de plusieurs manière, en lisant, mais pas au point d'être un rat de bibliothèque, en apprenant de mes erreurs, même si j'en fais peu, ou même en écoutant simplement les autres. Si je suis prétentieux, on l'est tous un peu ma chère. Certes, je peux parfois paraître arrogant, mais je connais mes limites et je m'entraîne avec détermination pour les repousser. Oui, il arrive qu'on me traite de calculateur et mon côté solitaire peut me rendre parfois froid ou distant, mais il m'arrive de rire aussi...bon ça fait peur aux enfants, mais c'est déjà un rire. Enfin, l'intuition. Vous savez comment différencier un bon détective d'un excellent détective ? Par son flair, son sixième sens, ses tripes. Quand son instinct lui dit que quelque chose cloche, l'excellent enquêteur sait exactement que c'est le cas. Si je suis un excellent enquêteur ? Non, loin de là. Toutefois, comme pour mes cinq sens, je travaille mon intuition, j'apprends à l'écouter, à la suivre. Parfois ça marche, parfois non, mais je ne désespère pas d'atteindre un fort aux de réussite un jour ou l'autre. Oui, vous avez remarqué, je ne tiens rien pour acquis ou innée. Je fais partit de ceux qui pensent que travailler dur avec la bonne méthode peut vous mener n'importe où. Ainsi, même mon flair de détective est souvent mis à l'épreuve. Comment ? Non, je n'ai pas vraiment une âme de guerrier. Je suis de ceux qui n'aiment pas se battre, ou même tuer, pour le plaisir, je suis un investigateur avant tout. Néanmoins, si on me cherche des crosses ou que j'ai reçu l'ordre de combattre, je le fais méthodiquement, frappant avec précision et usant de mes qualités pour trouver les faiblesses de l'ennemi ainsi que le déstabiliser ou le vaincre grâce à elles. Non, obéir à des ordres ne me dérange pas vraiment, sinon je ne me serais jamais engagé dans la Marine. Ah et avant que nous allions plus loin, je tiens à préciser que le seul moment où je ne suis pas méthodique, c'est quand je mange, oui je suis un goinfre et il m'arrive parfois de picoler pas mal. De plus, comme vous l'avez remarqué plus tôt, je passe le quatrième mur de temps à autres...vous ne savez pas ce que ça veut dire ? Ne vous en faites pas, ceux qui nous lisent le savent...oui, je sais que nous sommes en pleine conversation escargophonique...laissez tombé va. >> Biographie Comment ? Répétez, il y a de friture sur la ligne et mon den-den mushi grimace. Vous voulez connaître mon histoire ?...Oui je viens de soupirer...bon vous voulez la version courte ou l'autre ? J'aurais dû m'en douter, les pipelettes dans votre genre ne se sentent bien qu'après avoir passé plus d'une heure au téléphone, hein ? Bien, commençons par le commencement. Je suis né il y a environ vingt ans dans un endroit reculé de North Blue appelé Uso no Shima, aussi surnommé l'île du mensonge. C'est un petit bout de terre tempéré et fertile où il fait bon vivre, si on excepte la fâcheuse habitude que la totalité des habitants ont à mentir presque constamment. Oui, c'est étrange mais ils ne peuvent faire autrement. Le souverain de la région, le Roi des Menteurs, a mit en application une loi forçant toute personne souhaitant vivre sur son royaume à raconter des bobards à longueur de journée. Il s'agit en effet d'une constitution pour le moins stupide, mais durant les six premières années de ma vie, je m'en fichait pas mal, surtout que le seigneur de l'île était mon père. Eh, doucement, ne criez pas comme ça, les yeux de mon escargophone ont faillis sortir de leur orbite. Oui, du sang royal coule dans mes veines, comme dans celle des dizaines d'autres enfants illégitimes que le Roi des Menteurs à eut sur l'île. Il était un incorrigible coureur de jupon et devait avoir une bonne centaine femmes différentes, chacune pensant évidemment être la seule et unique. D'un seul coup, on comprend plus facilement l'existence d'une telle loi obligeant l'usage du mensonge, n'est ce pas ? Bref, comme je l'ai dit un peu plus tôt, toutes ces histoires de mensonges ne me dérangèrent pas beaucoup. Ma mère, une pêcheuse de premier ordre, s'occupait bien de moi, m'éduquait correctement dans une petite maison non loin de la plage et me racontait de temps en temps des histoires sur les bienfaits de la vérité. Quant à mon paternel, il m'offrait un cadeau de temps en temps et me laissait jouer dans son palais avec d'autres enfants, qui étaient, d'après ce que j'appris beaucoup plus tard, ma flopée de demi-frères et demi-sœurs. J'étais heureux à l'époque, je ne me souciais guère des méfaits d'une civilisation basée sur l'affabulation et j'écoutais les récits de ma mère plus pour l'action que pour le côté "bienfaits de la vérité". Je me contentais simplement de vivre en toute innocence...avant que mon petit monde ne finisse par s'écrouler suite à un évènement tragique. Quelques semaines après mon sixième anniversaire, le Roi des Menteurs passa un accord à mots couverts avec plusieurs équipages pirates du secteur. Contre une part de leur butin, le souverain leur permettait de se cacher dans la forêt de Kyogi, un bois tranquille où ma mère et moi aimions nous promener...Et si...vous avez compris...Etant au courant des rumeurs concernant la venue de pirates, ma mère demanda à la capitaine de la garde royale, et accessoirement l'une de ses meilleures amies, si la forêt était restée sûr. L'officier lui mentit alors en lui expliquant que tout allait bien à Kyogi. Vous devinez la suite, nous sommes partis nous promener, rassurés, nous sommes tombés sur des pirates et ma mère fut abattue. Et moi ? J'eus la chance d'être assez petit pour me cacher dans une souche d'arbre mort. J'y suis resté caché pendant deux jours, sanglotant en silence et maudissant les deux responsables de la mort de ma mère : le pirate et le mensonge. Ce dernier faillit d'ailleurs avoir ma peau quand un chasseur me retrouva et me tira une balle dans le ventre, pensant que j'étais un lapin menteur, une espèce endémique de l'île qui aime prendre l'apparence d'être humains pour ne pas se faire chasser. Heureusement, alors que je perdais mon sang, mon "sauveur" réalisa son erreur et m'emmena à l'hôpital le plus proche. Qu'en j'y repense, je m'en veux presque de ne pas avoir apprécié l'ironie de la situation. Ensuite ? Est ce que j'ai survécu ? Ben non et vous êtes en train de téléphoner à un squelette Yohohoho...évidemment que je m'en suis sorti, même si j'ai passé quelques semaines à l'hôpital. Durant mon séjour, je commençais à fomenter ma vengeance contre le premier de mes ennemis ; le mensonge. Ainsi, quand je me suis enfin rétabli et que je suis allé me recueillir sur la tombe de ma mère, je pris la décision de combattre les bobards et les affabulateurs. Malgré mon jeune âge, je me lançai donc dans une guerre sans merci, osant dire à ma maîtresse que 2 2 est égal à 4, affirmant à une vieille dame qu'il faisais beau dehors et qu'elle n'avait pas besoin de parapluie et avouant à Miss Uso qu'elle était un vrai laideron. Oui, je sais, maintenant ça parait assez risible, mais quand j'étais petit, il s'agissait déjà de grandes batailles. Bon, en grandissant, j'ai haussé la difficulté et, profitant de mon laissé passé dans le château royal, je cherchai à dévoiler tous les petits secrets de la cour. Ce comportement me valu plusieurs séjours dans les geôles. Grâce à mon statut, je ne restais pas plus de quelques jours à chaque fois, même si s'était assez dur à supporter pour moi. En effet, plusieurs mois après la mort de ma mère, le Roi, sous la pression de la Marine, cessa tout marchandage avec les pirates, préférant les capturer et garder tout leur butin pour lui. Ainsi, à chaque fois que je me retrouvai derrière les barreaux, c'était en compagnie de flibustiers. Histoire de ne pas parler avec cette racaille, je restais assis dans mon coin à les observer, encore et encore. De cette manière, je commençai à développer un certains sens de l'observation et de la déduction, écoutant leurs différents accents, sentant leurs odeurs, repérant les divers types de terres accrochés à la semelle de leurs bottes ou les traces de poudres sur leurs manches. J'ai continué mon petit manège jusqu'à mes quinze ans, usant de mes entraînements dans les geôles pour dévoiler d'autres mensonges, de plus en plus important, au sein du palais. Quoi ? Pourquoi ai-je arrêté à partir de quinze ans ? La puberté sans doute...et un autre évènement bien particulier. Un jour, la rédactrice en chef d'un journal nommé "la voix de la vérité" me contacta et me proposa du travail dans son canard. D'abord méfiant, j'ai mené ma petite enquête...oui en gros j'écoutai les ragots colportés par les piliers de bar... et j'ai découvert que tout le monde trouvait que le journal n'était qu'un tissu d'affabulations, ce qui, dans un pays où le mensonge est roi, était plutôt bon signe. Ainsi, j'ai fini faire de ma guerre un métier, certes mal rémunéré, mais c'était plutôt sympa. J'ai commencé là-bas, comme tout journaliste débutant, à la rubrique nécrologique et je peux vous assurer que, dans l'île du mensonge, savoir qui était vraiment mort pouvait satisfaire n'importe quel petit détective en herbe. Entre les faux morts, les faux vivant ou encore les vrais morts-vivants, je m'amusais comme un petit fou. D'ailleurs, durant mes deux ans dans le journal, mon envie de vengeance contre les menteurs s'adoucit et fut petit à petit remplacé par les joies, ainsi que la curiosité, que pouvaient générer mes enquêtes. Je passais ainsi du petit soldat naïf à l'investigateur avisé. Comment ? Oui, mon expérience journalistique ne durant que deux années. Pourquoi ? Car un jour, je voulu prendre du galon. Voulant passer à autre chose que la rubrique nécrologique, je pris sur moi de résoudre un mystère plus important. Et ma cible fut alors mon propre père, le Roi des Menteurs. Depuis plusieurs mois déjà, il apparaissait de moins en moins en publique. Un comportement étrange pour un souverain omniprésent pendant des années. Au début, je soupçonnai une maladie qu'il aurait contracté et caché aux yeux de ses sujets, puis, en le croisant à une soirée mondaine donnée en son honneur, j'ai compris que mon père avait été remplacé par un imposteur. Même s'il lui ressemblait comme deux gouttes d'eaux, l'homme qui se faisait passer pour le Roi des Menteurs ne marchait pas, ne parlait pas, ne mangeait pas et ne triturait pas ses longues perruques blondes de la même manière que le vrai. Bien sûr, pas mal de personnes, ma rédactrice en chef la première, me prirent pour un fou, mais j'avais bien l'intention de leur prouver mes allégations. J'entrepris donc de suivre mon père, ses conseillers, même les membres de sa garde rapprochée. Je récoltais des indices, récupérais des témoignages et fourrais mon nez n'importe où. Ma tactique finit par payer et je découvris la tombe de mon vrai paternel, cachait au fond du cimetière municipal avec l'épitaphe suivante "Au plus mauvais et pingre des clochards de Uso". Comment je savais qu'il s'agissait de la tombe de mon père ? N'oubliez pas que nous sommes sur l'île du mensonge...voilà...l'épitaphe veut en fait dire tout le contraire. Bien sûr que je suis allé en parler à ma rédactrice en chef et là, l'impensable se produisit. La patronne de "la voix de la vérité" savait depuis longtemps que le Roi était mort. Elle m'avait donc menti depuis le début ! Arrêtez de hurler à chaque fois que vous êtes surprise, mon den-den mushi et moi tenons à nos tympans. Oui, j'ai eut un choc. Elle m'expliqua alors qu'elle avait gardé le secret pour le bien de l'île. Si jamais le peuple apprenait la mort de leur seigneur, avec le nombre d'enfants illégitimes pouvant prétendre au trône, le pays plongerait rapidement dans une guerre civile dévastatrice. Ainsi, les conseillés du Roi embauchèrent un acteur pour le remplacer, préserver la paix et le mensonge. Après ça ? et bien j'ai pris la décision de quitter l'île pour trouver un moyen de parcourir les mers afin de perfectionner mon art de l'investigation et, à terme, devenir le meilleur enquêteur du monde,ainsi que retrouver le pirate ayant tué ma mère. Afin de réussir dans cette tache colossale, je me suis engagé auprès des seuls personnes que je pense être les garants de la vérité et de la justice dans le monde, la Marine. J'ai fais mes classes, appris à me battre en me spécialisant dans le maniement de Saï, et user de mes qualités sur un navire en prenant le poste de vigie. Voilà maintenant quatre ans que je voyage dans North Blue , que je suis prêt à vivre de nouvelles aventures et que je m'apprête à raccrocher car cet entretient n'a duré que trop longtemps... *Katcha* >> Test RP Mais qu'est ce que je faisais là, entrant dans un restaurant de bord de mer en compagnie d'un Colonel de la Marine d'élite et l'un de ses lieutenants ? Moi qui allait passer cette magnifique journée ensoleillée sur la vigie du "Jawbreaker", faisant route vers Grandline. J'avais dû jouer des pieds et des mains réussir à faire parti de cet équipage et enfin me lancer dans la cours des grands. Seulement voilà, quelques minutes à peine avant de partir, mon capitaine est venu me voir pour m'annoncer qu'un officier d'élite me demandait à Dinquérec, une petit île située plus au nord. Ce dernier avait apparemment une mission d'importance à me confier. Je dus alors prendre un autre bateau et, ni une, ni deux, je me suis retrouvais à l'intérieur d'une auberge de North Blue remplis de Marines pendant que le Jawbreaker faisait route vers Reverse Mountain. Bien sûr, je rageais, mais intérieurement seulement. Il ne fallait pas non plus me mettre un officier à dos si je voulais un jour voir Grandline. Accompagné du Colonel Lullaby, une jeune femme aux longs cheveux bruns, au regard dur et au nez rouge, et du sergent Pan, un culturiste chauve d'environ un mètre cinquante dont les narines rougeoyaient aussi, je suis allé me laver les mains et m'assis à une table. Un serveur avec un léger embonpoint dressa rapidement la table et nous fournit des menus. Je jetai un rapide coup d'œil sur les cartes des mets, découvrant que la spécialité de l'établissement était le poisson grillé. Tandis que je m'apprêtais à choisir une petite salade pas très chère, l'officier en chef prit la parole pour la première fois depuis notre rencontre. En effet, lors de mon arrivée au port, seul le sergent Pan prononça quelques mots, se présentant succinctement ainsi que sa supérieure hiérarchique. Tout le reste du trajet se fit dans le mutisme le plus total, aucune explication sur ma venue ou sur la fameuse mission. Je me suis même demandé si Colonel en question n'avait pas du sang Tenryubito dans les veines et refusait d'user ses cordes vocales pour un pauvre soldat dans mon genre. Je fut donc légèrement rassuré quand elle déclara d'une voix étrangement rauque : "Je vous en pris, prenez ce que vous voulez, c'est moi qui régale." "Merci, Mon Colonel." Répondis-je en posant le menu. "Je prendrais la farandole de saumon grillé aux herbes du soleil." Le plat le plus consistant et, accessoirement, le plus cher. Pour une fois qu'un supérieur m'invitait à manger, je n'allais pas me priver...comme je n'allais pas me priver de remettre mes couverts correctement. En effet, dans son empressement, le serveur avait mal positionné mon assiette. Au lieu d'être à deux centimètres du bord de la table, afin d'éviter que les miettes tombant de la bouche se retrouve par terre ou sur la nappe en dentelles blanches, il l'avait mise à au moins cinq centimètres. Je n'osais même pas parler du couteau et de la fourchette, qui n'étaient pas vraiment positionner parallèlement l'un à l'autre. Ne me lisez pas avec de si gros yeux, j'ai toujours été un peu maniaque, c'est tout. Tandis que je réinstallais mes ustensiles, le Colonel Lullaby repris la parole pour, enfin, me parler de cette fameuse mission de première importance. Au préalable, elle prit bien soin de regarder par dessus son épaule pour vérifier que personne, parmi les clients et les marines en permissions ne l'écoutait. En même temps, pourquoi venir dans un endroit publique quand on veut garder une conversations secrète ? Enfin bref, comme j'avais envie de voir un jour Grandline, je me suis tût et j'écoutais tout en replaçant précisément mes couverts. J'en profitais aussi pour m'occuper de ma serviette blanche pliée dans mon assiette. Ainsi, je la dépliai, vérifiai minutieusement qu'elle était bien propre avant d'en choisir précisément un coin et de le passer délicatement dans le col de ma chemise. Enfin, pour rendre le tout présentable, je m'appliquai à la lisser avec mes deux mains. Bien sûr, je ne tardai pas à sentir les pupilles saphir de ma supérieure me foudroyer, bientôt suivit par sa voix de fumeuse invétérée : "Dites-donc, vous m'écoutez ?" "Affirmatif, Mon Colonel." Répondis-je calmement. "Ah ? Et qu'ai-je dis, alors ?" "Vous avez parlé d'un révolutionnaire au visage caché portant le nom de Hareng et sévissant sur cette île, de tous ses alliés qui vous embrouillent en mettant son masque, du fait qu'un membre du gouvernement est prévu de visiter l'île dans une semaine, et ensuite vous avez bifurqué sur la difficulté d'élever des chèvres sur les îles-célestes, sûrement pour vérifier si je vous écoutez." Tandis que les pupilles de Lullaby et Pan s'écarquillèrent, je souriais en voyant le repas arriver. Eh oui, j'avais beau être concentré sur la tenue de ma table, je gardais toujours une oreille attentive aux paroles de ma supérieure. Cette dernière attendit que le serveur nous serve avant de s'en remettre et de demander à son sergent de me montrer quelque chose. Pendant qu'il cherchait dans ses poches, je me frottait les mains en humant le plat rempli de tranches de saumon posé par le garçon de table. Soudain, une drôle d'odeur m'agressa les narines. Surpris, je reculai la tête avant de renifler une seconde fois mon déjeuner. Par chance, le fumé véhément avait laissé la place à une bonne odeur de poisson grillé. Juste après, Pan retrouva le document qu'il devait me remettre et me le tendis en déclarant : "Tenez, voici un descriptif du vrai Hareng. Il date d'une de ses premières apparitions, à l'époque où personne ne cherchez encore à l'imiter." Doucement, je saisis le morceau de papier sur lequel était noté des mensurations approximatives et un portrait robot du révolutionnaire masqué sûrement dessiné par un enfant de trois ans. Après avoir pris connaissance de tous les détails, je rendis le document à Pan qui cru bon d'ajouter : "Bien sûr, à part le masque, toutes ses informations peuvent être dépassées depuis le temps. Après tout, si le vrai Hareng est un enfant en pleine croissance ou à grossis." "Non, je ne pense pas car..." Sous les yeux pleins d'attentions de mes interlocuteurs, je pris soigneusement mon plat à deux mains, le humai une nouvelle fois avec délicatesse, ouvris la bouche et...vidai la totalité des saumons dans mon gosier. J'en mis partout sur ma serviette, la table et, bien sûr, ma bouche. Ensuite, je mâchai mon contenu buccal bruyamment avant de l'avaler, d'éructer un bon coup et reposer le plat vide à sa place. Enfin, je saisis un petit morceau de serviette encore immaculé et l'appliquai doucement sur mes lèvres tout en reprenant la parole : "Les enfants rêvent tous d'être pirates, marines ou hommes-poissons, pas révolutionnaires." "Je ne le crois pas." Fit à son tour Lullaby. "Vous venez de passer une demi-heure à installer vos couverts minutieusement, tout ça pour vous goinfrer comme un porc." "Ah ! Pardon Mon Colonel, vous vouliez goûter de mes saumons ?" Et là, ce fut le drame. Tout en parlant, j'eus la mauvaise idée de soulever mon plat vide. Sur une table aussi exigüe que la notre, le plateau ne manqua pas le verre de vin que venait de se servir ma supérieure, en reversant son contenu sur ses vêtements albâtres. Elle se leva alors brusquement en retenant un cri de stupéfaction. De mon côté, je me confondais en excuse et voulus l'aider à nettoyer. Seulement elle me repoussa et, pris de dépit, j'eus la seconde mauvaise initiative d'écarter les bras pile au moment où le serveur arrivait à notre table, lui collant un coup d'avant-bras dans le ventre. Sous la douleur, le garçon renversa un plateau avec de la vaisselle sale. Je voulus donc m'amender et l'aider à ramasser ce qui n'avait pas cassé, mais, en me baissant, je heurtai le crâne du pauvre homme qui avait eut la même idée que moi. Nous nous redressâmes d'un bond en nous frottant le sommet de la tête. Je sentis alors ma supérieure me fusiller du regard avant de déclarer : "Raah, j'en ai assez ! Soldat Vayne je vous conseil de réussir cette mission dans les délais, sinon vous ne quitterez jamais cette île ! Partez maintenant ! Pan, accompagnez-le !" En quelques secondes, sans même avoir eut droit à un dessert, le sergent et moi-même nous retrouvâmes dans la rue. Je vous garantis que voir le visage du Colonel devenir rouge tomate était plus motivant qu'il n'y paraissait au premier abord. Nous ne tardâmes donc pas à commencer les investigations et tenter de sauver mes espoirs de passer un jour Reverse Mountain. La plus grande qualité d'un enquêteur a été, est et sera toujours la patience. Alors que nous marchions vers la sortit du petit village portuaire de l'île, je m'efforçais de le faire comprendre au sergent Pan. Le pauvre homme, sûrement autant sur la sellette que moi dans cet affaire, voulais à tout pris me montrer les différents lieux où le vrai Hareng avait commis ses exactions. Certes, observer les scènes de crimes avaient toujours d'une importance capitale, mais j'avais envie avant tout de visiter la région, d'en savoir un peu plus sur la mentalité des habitants et de leurs habitudes. Ainsi, j'allais pouvoir collecter les indices les plus utiles à l'enquête sur les scènes de crime et, surtout, pouvoir tranquillement digérer le saumon grillé. Seulement, Pan joua de son grade pour que je le suive jusqu'au lieu des méfaits du Hareng le plus proche au pas de course. Suite à une bonne demi-heure de marche soutenue, et quelques brûlures d'estomac plus tard, nous arrivâmes sur un large chemin en terre en lisière d'un petit bois ainsi que gardé par trois Marines au nez pourpre. Tout en se frottant vigoureusement le crâne, Pan finit par me dire : "Voici le chemin où a eut lieu le dernier forfait du vrai Hareng. Il y a trois jours, il a attaqué et volé un convoi de ravitaillement de la Marine avec plusieurs de ses alliés. Nous avons essayé de conserver l'endroit en l'état." "Je vois que vous avez déjà suivis plusieurs pistes, sergent." Lançai-je alors en désignant des empruntes de pas quittant une partie du chemin où avait vraisemblablement eut les combats et se dirigeant vers la forêt. "Oui, mais ça n'a rien donné." "Bien sûr, sinon vous n'auriez pas eut à m'appeler." Faisant fit du regard noir que le petit chauve me lançait, je me mis à explorer la scène de crime. Pendant plus d'une heure, j'étais penché en avant, laissant le soleil pilonner ma pauvre nuque et, surtout, ne trouvant presque aucun indice exploitable ou sortant de l'ordinaire. Il y avait bien une concentration pour le moins inhabituelle de pinces à linge par terre, mais elles appartenaient aux Marines nouvellement arrivé sur l'île. En effet, la forte et constante odeur de poisson pouvait affoler les narines des non-initiés, ce qui expliquait aussi pourquoi la plupart des militaires présent avait un nez rougie et des pinces à linge accroché à leurs manches. Bref, la première scène de crime fut une impasse, comme toutes celles que nous allâmes visiter dans l'après-midi. Le seul fait que l'on pouvait tirer de cette série de recherches vaines et d'insolation était que, sous son nom stupide, le Hareng était intelligent. En plus de ne laisser aucune trace de ses exactions, il faisait en sorte qu'elles ne soient pas entachées par des cadavres, permettant ainsi à sa prime de ne pas augmenter trop vite et mettre des officiers trop puissants sur son dos et celui de ses alliés. Il était aussi assez malin pour récupérer des informations confidentiels lui permettant d'attaquer les convois marines sans trop de problèmes. Je vous l'accorde, cette première après-midi ne fut pas vraiment fructueuse. Peu d'indices, beaucoup trop de suspects et un coup de soleil plutôt douloureux. Heureusement, le lendemain fut bien plus riche en informations, même si, pour le sergent Pan, ce fut très, mais alors très, ennuyeux. En effet, nous passâmes toute la journée à faire le tour de l'île, discuter avec les habitants, observer les différents paysages et tenter de flairer la piste du Hareng. Ma manière d'avancer, un petit peu hasardeuse aux yeux du chauves, ne fut pas vraiment un succès à ses yeux. En fait, il a dû soupirer une bonne centaine de fois de l'aube jusqu'au crépuscule et quand, enfin, nous nous rendîmes au restaurant de bord de mer pour faire notre rapport à Lullaby et, accessoirement, tous les Marines venu passer leur permission là-bas, Pan me dénonça : "Mon Colonel, je crains qu'à ce rythme nous ne puissions un jour trouver le Hareng." "Et pourquoi ça, sergent ?" "Parce que cet idiot de Vayne a passé tout la journée à faire le touriste sur l'île !" Répondit-il excédé. "Ce petit voyage eut peut être l'air inutile pour vous, sergent." Me défendis-je en m'asseyant au comptoir. "Mais il m'a permis de résoudre cette affaire." "Comment ?!" J'avoue, dés que j'ai entendu le ton ahuri du chauve, j'eus un léger sourire amusé, mais je me suis dépêché de l'intériorisé pour me retourner et expliquer, à la stupeur générale, que j'avais découvert la planque du Hareng. Je demandai ensuite une carte de l'île pour exposer ma théorie. A l'aide de mon crayon fétiche, j'entourai les différentes scènes de crimes auquel j'ajoutai d'autres gribouillages ponctués de raisonnements logiques, désignant une petite cabane abandonnée au centre de l'île. Il ne m'en fallut pas plus pour convaincre le Colonel Lullaby de préparer un assaut sur le bâtiment : "Qu'un bataillon entier soit prêt pour demain matin ! Nous cueillerons ce vermisseau de révolutionnaire dès l'aube !" "Si vous me permettez, mon Colonel. Je ne pense pas que ce soit une très bonne idée." "Ah bon ? Vous êtes un conseiller stratégiques maintenant ?" "Je dis juste qu'utiliser autant d'hommes pour capturer un unique criminel risque de faire croire à la population que les révolutionnaires sont une réelles menaces dans la région. Or, si vous ne l'arrêtez qu'avec deux ou trois soldats, il paraîtra moins dangereux." "Oui, mais s'il tente de s'échapper ?" "Voyons, sergent, ils ne s'attend sûrement pas à voir des Marines débarquer juste devant sa porte, il est trop arrogant pour ça." Apparemment, mes arguments furent une nouvelle fois suffisant pour convaincre Lullaby d'agir à ma manière et une courte nuit de sommeil plus tard, je me retrouvai de nouveau dans le restaurant en compagnie du Colonel et d'autres officiers et sous-officiers responsables de la base Marine de l'île. En rentrant à cette dernière, j'avais réussit à convaincre ma supérieure de mettre le QG de l'opération dans le restaurant, histoire qu'elle puisse immédiatement annoncer l'arrestation du Hareng à la populace. Pour la première fois de ma vie, je fut alors invité à la table d'opérations de ma hiérarchie. Seulement, je préférai rester un peu en arrière, au comptoir près du tavernier et de son serveur. Être trop près d'autant de galons pouvait me donner le tournis. En tout cas, les officiers n'y étaient pas allé de main morte niveau logistique. Ils avaient fait installé une grande table avec une carte de l'île un Den-den mushi directement relié aux deux membres du commandos envoyé là bas. Ainsi, ils pouvaient nous faire par de l'avancée de leur mission en direct : "Colonel, nous sommes en place et nous apercevons le suspect. Il dort dans un hamac à l'extérieur de la cabane. Quels sont vos ordres ?" Grésilla la voix du soldat à travers l'escargophone. "Saisissez-le ! Ne lui laissez aucune chance de s'échapper !" "A vos ordres." S'en suivi une série de bruits plus ou moins reconnaissable et mettant sous tension la grande majorité des militaires présents. Au bout de quelques minutes, le commando fit son rapport : "Colonel, nous avons un problèmes, c'est un leurre...attendez, voilà le Hareng qui sort de la maison...et un autre qui arrive par le chemin...et encore un autre...nom d'un pirate borgne, ils sont des dizaines !" Rapidement, Lullaby ordonna la retraite de ses hommes. Ils étaient visiblement tombés dans un piège tendu par le révolutionnaires. Ses yeux saphir posé sur la carte, le Colonel frappa violemment du poing sur la table. Le Hareng s'était encore jouait d'elle et ça ne lui avait pas du tout plus. Un état d'esprit qui ne s'arrangea pas quand le garçon et le patron du restaurant tentèrent d'éviter de pouffer de rire et que je décidai de déclarer, l'air de rien : "Vous avez décidément bien joué le coup." Comme un seul homme, tous les officiers présent dans la pièce me foudroyèrent du regard. Accoudé au comptoir, je restais resté calme, détendu, si j'avais pu avoir un café, j'en aurais sûrement bu une goutte pour avoir l'air encore plus cool. Seulement, je dus me contenter de ces quelques paroles : "Ce n'est pas à vous que je parles, mon Colonel, mais au véritable Hareng !" D'un mouvement sec, je tournai la tête et me mis à fixer le serveur tout souriant. Enfin, il le fut un peu moins quand il comprit que je l'accusai lui. D'abord surpris, il ne manqua pas d'éclater de rire en félicitant mon imagination. De leur côté, les militaires, sauf Lullaby et Pan, prirent aussi ma révélation pour une simple blague. De mon côté, j'ai gardé un visage froid et sérieux, me redressant avant que le Colonel ne m'interpelle : "Mais vous avez perdu l'esprit ! Il s'agit d'un simple garçon de table pas d'un révolutionnaire dangereux !" "Un simple garçon de table qui a quitté l'entreprise de pêche familiale pour venir travailler ici, un lieu où tous les Marines en permission viennent boire et causer, quelques jours à peine avant la première apparition du hareng. Sans parler du fait que cette fameuse entreprise familiale avait fait faillite quelques années plutôt, quand le porte de la Marine ses installé sur leur territoire de pêche." Répondit avant de jeter un coup d'œil vers Pan en souriant."Vous voyez, ça peut servir de faire le touriste quelques fois." "Et ?" Ricana l'accusé. "Même si les Marines ont ruinés ma famille, ce travaille paye bien mieux grâce aux pourboire militaires. Je ne vois pas pourquoi je m'en prendrai à la main qui me nourris ?" "Et moi j'ai du mal à voir pourquoi vous avez quitté votre si cher boulot deux heures en avance hier soir, juste après mes révélations ? Oui, comme j'ai du mal à dormir durant mes enquêtes, j'en ai profité pour vous surveiller de loin." "Enfin, vous délirez ! Il peut simplement être l'un de ses fans." Me lança le sergent."D'après l'affiche que nous avons de lui, le Hareng est plus maigre et plus petit." "Oh, pas si vous lui enlevez les semelles compensées qu'il a dans sa chaussures." Expliquai-je en pointant les pieds du suspect de l'index avant de saisir l'un de mes Saï. "Et le faux ventre en silicone qu'il porte..." M'interrompant d'un geste rapide, j'utilisai la pointe acérée de mon arme pour trancher le haut du serveur et trois bons centimètre de son bide. Sur le coup, beaucoup de personne sursautèrent, pensant voir les intestins du suspect tomber sur le plancher ciré. Je devais avouer que, pendant quelques secondes, je retins mon souffle, espérant ne pas avoir éventré un innocent. Heureusement, la seule chose qui tomba par terre était une gelée transparente qui retira son sourire au Hareng et le fit se mettre en joug par tous les Marines du bâtiment : "Comment avez-vous su qu'il portait cette prothèse ?" Demanda alors Pan. "L'accident lors du déjeuné il y a deux jours, sergent."Comprit Lullaby en se tournant vers moi. "Vous saviez qu'il était le Hareng depuis tous ce temps ?" "J'ai eut quelques doutes en effet et la supposition de Pan à propos de l'exactitude des informations le concernant m'a donné cette idée." "Ouah ! Vous êtes même allé jusqu'à faire semblant de lui donner un coup de tête pour vérifier s'il portait une perruque ?" "Non, là c'était vraiment un accident." Bravo sergent, il avait réussit à réveiller la douleur de cette bosse. Alors que je la frottais, des soldats s'approchèrent du révolutionnaires qui, étrangement, ne résista pas. A quoi bon en même temps ? Vu le nombre d'officiers présents face à lui, il devait savoir qu'il n'avait aucune chance. Néanmoins, alors qu'il était menotté avec du granit marin, il me dit : "Vous êtes plutôt malin. Comment avez-vous commencer à me suspecter ?" "Simplement à cause de votre pseudonyme et de mon flair." L'éclairai-je. "Certes, pas mal de choses ridicules et illogiques arrivent dans One Piece, mais délaisser les habituels surnoms cool, comme l'ombre rouge ou super dragon, pour le hareng, c'est qu'il y avait bien une raison." Alors que tout le me regardai d'un air interdit, je préférai préciser ma pensée au plus vite : "Quand vous m'avez servis le plat il y a deux jours, votre bras sentait le hareng. En faisant le tour de l'île, j'en ai aussi profité pour renifler par-ci par-là. J'ai alors découvert que vous étiez le seul à puer précisément ce poisson. Cette caractéristique vient peut être du fait que vos parents étaient reconnu pour leur pêche au hareng." "Je suis vraiment étonné." Me dit-il. "A part les pêcheurs, personne n'a jamais distingué mon odeur de celle des autres." "C'est sûr, avec l'odeur constante de poisson qui règne sur l'île, il est difficile pour les novices de reconnaitre un fumet d'un autre. J'aurais aussi très bien pu passer à côté, si ma mère n'avait été un excellent pêcheur." Dans un soupire de dépit et un léger ricanement, le hareng fut emmené par les Marines et le Colonel Lullaby me félicita, avant de me donner la note de son teinturier pour son uniforme tâché de vin. Quelques jours plus tard, je quittai enfin l'île et j'appris, une fois rentré dans ma garnison, que le hareng avait réussit à s'échapper. Il avait dû avoir prévu son évasion avant même son arrestation et pas sûr que ça aller aider mon hypothétique avancement. Du moins, je pouvais toujours rêver d'aller sur Grandline et devenir le plus grand détective du monde. |
Informations IRL
- Prénom :Euh
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Aime : Pleins de choses !
N'aime pas : Pleins choses aussi !
Personnage préféré de One Piece : Raah, c'est trop dur de ne prendre qu'un seul personnage, même les Den-den mushis et Mr 4 sont super dans ce manga !
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Euh...je ne mord pas ?
Fais du RP depuis :Quelques temps déjà
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) 4/7
Comment avez vous connu le forum ? Un top site (ils sont très utiles l'air de rien)
Dernière édition par Jules Vayne le Mer 7 Mar 2012 - 22:48, édité 13 fois