Le Deal du moment : -19%
PC portable MSI Gaming Pulse 16” -Ultra7 155H ...
Voir le deal
1299 €

Un cimetière ou les corps s'amoncelle [PV: PNJ Rayken, Mizukawa Sutero]

Je ne comptais plus les jours, oui, la flemme, comme d’habitude. Il faut dire que depuis que j’étais au service de la marine j’avais développé cette magnifique particularité chez moi. C’est fou ce que l’on s’ennuie quand on ne peut pas faire ce que l’on veut. Je soupirais les mains dans les poches. Je n’avais vraiment pas de chance. Si seulement j’avais pu m’échapper le jour où j’avais retrouvé mon apparence, enfin mon apparence, une apparence digne de ce nom plutôt. Mais je n’en avais pas eu le temps, à peine dégagé du viseur de Satoshi, je me retrouvais déjà face à plusieurs marines qui me tenait en joue. Personnellement je m’y attendais mais je dois dire que j’aurais préférais que cela se passe autrement. Je secouais la tête en essayant de ne pas repenser au passé et appréciais la douce brise du vent sur mon visage. Il faut avouer que lorsque l’on est coincé par la marine, on finit par apprécier toute les petites choses qui nous entourent. Notamment le vent, ce vent qui donne l’impression d’être libre, qui balaye rapidement l’odeur puante de la marine et de l’autorité dans laquelle je baigne depuis d’innombrable jour.

Ma main gauche trembla dans ma poche, elle s’agite, seul, je la retient. Depuis quelque temps je n’ai qu’une envie, tuer. Et je ne peux pas. Le meurtre est une drogue, enfin pour moi. Lorsque je commence, je ne peux plus m‘arrêter, et lorsque j’arrête, je n’ai qu’une envie : recommencer. Et ce n’est pas avec la marine que je peux assouvir ce désir. De plus en ce moment j’étais excité. Oui, cela faisait un moment que je n’avais plus tué et cette fin de journée s’annoncer particulièrement rouge. Et pour cause, l’informateur de l’équipage avait fini par entendre des rumeurs sur la localisation du repère de révolutionnaire. Des rumeurs qui c’étaient confirmé quelques minutes auparavant lorsque j’avais fini de faire parler la source. Maintenant il fallait tuer.

L’unique chose appréciable dans ce boulot, est de faire parler les sources. Tous les moyens sont bon et je les utilise tous. Je peux y passer des heures d’affiler, faisant tenir la victime entre la vie et la mort, tant qu’elle peut parler, tout est bon. Je marchais donc en direction du cimetière, le lieu d’où, d’après la source, devait se dérouler une réunion de la révolution très importante se soir même. Du moins, la révolution du coin, après à savoir si elle était reliée au reste, le chef nous le dirait après être passé sur ma table. A moins que je trépasse en cour de route. Ce qui serait une chance pour lui. D’ailleurs je me demande souvent pourquoi je suis toujours en vie, je passe toujours en premier et pourtant, je parviens à survivre. Et encore une fois, aujourd’hui, j’étais en apparence seul, cible facile à éliminer. Trois bâillements plus tard, je me retrouvais à l’entrée du cimetière. Je souris. Un lieu magnifique, il n’y aurait même pas besoin de faire d’effort pour enterrer les victimes. En dehors du faite de creuser, les corps seraient déjà sur place. Magnifique, tout simplement magnifique. Au fond de mon esprit, l’idée germa que les révolutionnaires avaient choisi cette endroit uniquement pour cela. J’éclatais de rire.

Absolument pas discret, mon nez me disait que j’allais encore me faire engueuler et comme le « Colonel » Rayken ne parle jamais, ce serait sans doute un marine à la noix qui s’en chargerait. Mais pour le moment ce n’était pas encore arrivé. Je m’avançais lentement en suivant les indications de la source. Dépassement des cinq première rangées de pierre tombal, on tourne à droit, puis à gauche, encore à gauche puis à droite puis tout droit, on fait demi-tour et on tourne à droit cinq mètres plus loin. On revient en arrière et on tourne quatre fois à gauche à 90° pour atterrir devant un caveau d’une taille conséquente. Je maudis la source en me disant qu’il aurait aussi bien pu me dire qu’il s’agissait d’un énorme caveau avec une goule taillé juste devant. Je grognais et sortis les mains des poches.
    Precedently

    Le bateau arrive enfin en bord de côtes, je sors de ce moyen de transport en prenant un grand bol d'air frais, belle matinée pour Logue Town. Jute après avoir sorti ma petite tête de blond, j'aperçois une dizaine de marines sur le quai...zut alors, ça grouille de cons par ici ! C'est malin ça, maintenant que je suis primé, je peux pas me permettre de me faire repérer sinon, j'ai les officiers au cul. Je vais attendre la tombée de la nuit avant de sortir de ce trou...Comme ça j'irai discrètement chercher mon armure au cimetière, le temps de la déterrer et de revenir pour partir à Suna Land que personne ne me verra ! Attends une seconde, je me la trimbale comment l'armure ? C'est assez lourd et ça fait du bruit, si je la mets...Je verrai bien ça dans le tas...Aller, un petit somme !

    Je me réveille soudainement, c'est le crépuscule, moment idéal pour sortir sans trop agiter la mobilité des troupes ennemies. Toujours accompagné de mon petit sac à dos et de mon nouvel allié, yubashiri qui fait parti des 50 lames supérieurs, je me dirige à l'est de l'île, là où se trouve un cimetière, je vais peut être voir des fantômes là bas. Youhouuuu !

    Quelques minutes plus tard, je me rends compte que mon enthousiasme peut m'attirer des ennuis...Putin de marines qui se trouvent dans mon chemin, ils sont sept veillant devant l'entrée du pont. Un pont que je dois traversé pour me rendre là où je dois aller. Je garde mon calme, j'analyse chaque geste de leur part, impossible de continuer sans passer inaperçu, au mieux, j'arrive à les anéantir avec pas mal de blessures, au pire j'arrive à les anéantir avec pas mal de blessures après qu'ils ont sonné l'alarme. Il n'y a qu'un moyen, essayer de les avoir d'un coup avec une lame tranchante...Katana mon ami, fait de moi un vainqueur.

    Dragon Slash !

    Je me mets en position, je lève délicatement mon meitou et tranche l'air pour envoyer une vague horizontale sur les 7 marins...Un lourd sifflement s'entend, la couleur bleu de l'air tranché les éblouis, sur ce pont, nous entendons tous le cri solidaire de ces marines agonisant sur le coup de l'attaque. Je m'avance peu à peu et je m'aperçois que trois gars ont survécu...à terre en train de ramper, mais ils ont survécu. Aucun dommage collatéral, j'en ai de la chance, je m'imagine bien en train de traversé jusqu'à l'autre bout à la nage...le con !

    Ce n'est pas votre faute, c'est le destin...Je vais épargné vos vie, faites que vos camarades soient juste blessés...D'habitude, je vous aurais tué sans le moindre regret...Qui sait, ce qui cloche dans ma tête...Dohahaha


    Je m'approche encore plus et pique leurs armes ainsi que leur escargophone et continue mon chemin dans l'ombre jusqu'au cimetière.

    A quelques mètres près du cimetière, l'escargophone de la marine retentit...Pelup Pelup Pelup...

    Matelot James Skar ! J'attends votre rapport depuis 10 bonnes minutes ! Je vous enverrai une troupe marine dés que nous auront la certitude qu'un groupe révolutionnaire se trouve dans le coin...

    Je raccroche ! Mais qu'est ce qui ce trame dans ce bled ? Faut vite que j'aille chercher mon dû et me casser d'ici de l'autre coté, ouais je vais faire le tour de l'île, ça m'évitera de tomber nez à nez face à une troupe ennemi...Enfin le voilà, le cimetière. Bon maintenant, je vais chercher la tombe du soldat inconnu...Je cours dans tous les sens pendant au moins quelques minutes, essoufflé, je mets mon genou à terre et lis sur la pierre tombale qui se trouve devant moi...Soldat Inconnu...Je me mets à creuser, encore et encore, hein ? J'entends du bruit, je ne suis plus tout seul...Un fantôme ? AAAAAAAh ! Non, ça peut pas être possible, reprends toi Mizu. Tiens, c'est qui ce gringalet qui court dans tous les cotés ?

    Bref, j'arrive enfin au cercueil, j'y sors mon armure et par malchance, cette carcasse de fer, fait un bruit monstrueux...Oup's !
      Ma main gauche se posa sur le sabre accroché à ma ceinture. Oui, j’allais l’utiliser et cette fois il trancherait la chaire. Je ne connaissais pas les victimes et je m’en foutais complétement. Oui, les morts ne parlent pas et n’accuse pas. Tuer un inconnus, je dois dire que cela me réjouit. Je souris doucement en serrant la poignée de mon sabre et m’approchais du caveau.

      jin'soku

      Je dégainais mon sabre le plus rapidement possible et tranchais la pierre devant moi en diagonal. Trois coups rapides suivirent et un bruit de métal ne retentit pas loin de moi. Je sursautais. Ce n’était pas le bruit de la pierre. Oui, du métal et de la pierre, sa fait pas le même bruit, logique. Je me retournais donc vers la source du bruit alors que le caveau s’effondrait en plusieurs morceaux à côté de son emplacement d’origine. Lentement, je me dirigeais vers le bruit qui semblait très proche, s’il s’agissait des révolutionnaires entrains de fuir, je pourrais leur tomber dessus et les éliminer. Tous, lentement. Je souris en avançant entre les tombes sans chercher à me cacher. De toute façon je ne suis pas quelqu’un de très imposant ce qui fait que je suis naturellement plutôt discret. Je revenais sur mes pas. Oui, parce que le bruit venait de la d’où je venais. Je soupirais, si ma source c’était trompé, il subirait encore pire que ce que je lui avais déjà fait. Et j’aperçu ma cible potentiel.

      Tête blonde, il enfilait une armure devant une tombe qu’il venait apparemment de creuser. Cette personne n’était apparemment pas un révolutionnaire, simplement un pilleur de tombe, à la limite un pirate. Quelqu’un qui venait d’enfreindre la loi en fait. Peut-être que j’allais pouvoir m’amuser. Je me mis en vue avançant lentement vers cette personne. Il m’aperçut et se mit en position de défense. Je souris, ma lame pointé vers le sol, ainsi, je montrais que je ne voulais pas me battre. Oui, je pouvais me servir de lui. Pour une fois je ne serais pas en première ligne. Et puis la tête que j’avais entraperçue me disait quelque chose. Mais il y a tellement de blond dans le monde qu’au final, je ne savais pas de qui il s’agissait. Je murmurais juste de façon à ce qu’il m’entende.

      -T’aurais pas dû faire ça, maintenant, ta plus qu’à m’aider.

      En fait je ne savais même pas s’il avait fait quelque chose de mal, si cela se trouvait creuser une tombe était parfaitement autorisé. Mais au final, je m’en fichais. Avec son armure il pourrait sans aucun doute résister aux balles. Et moi, en me cachant derrière lui, je pourrais avancer tranquillement dans le repère des révolutionnaires.

      PS: j'ai dit que tu m'était une armure vue que tu a répondue en disant sa avant que j'ai fini ^^.


      Dernière édition par Shippû Kurushimi le Ven 2 Mar 2012 - 9:52, édité 1 fois
        J'ai comme entendu des sons bizarres en foutant tout ce vacarme ! Vite, j'enfile mon armure...Pas très confortable, putin ça fait encore du bruit. Bref, j'empoigne mon katana et me prépare en me mettant sur la défensive...

        Aaaah....Me voilà doté d'une armure toute de fer, dire que cette merveille est restée ici pendant si longtemps. Cette protection construite par ma bien aimée sent un peu le renfermé. Esquissant un sourire en souvenir de l'amour de ma vie, je constate que je ressens des trucs hallucinants...J'ai comme l'impression qu'elle est là, je sens son âme, je vois son sourire. Dohahaha

        Bref, les paroles d'un homme m’interrompent. Il me dit clairement que je n'aurais pas dû faire ça, mais faire quoi exactement ? L'aider ? Est-ce bien du désespoir que je décèle d'après le ton de sa voix ? Remontant a la surface, je constate que j'ai perdu toute souplesse...Je regarde sa manière de se positionner, sa lame au sol...Mais qu'est ce que fout un type pareil, ici ?

        T'aider ?

        Me voilà revenu à la terre ferme après avoir été six pieds sous terre. Je me demande encore ce que ce garçon fout là...Peu après, je comprends que je vais être dans une sacrée merde. L'appel provenant de l'escargophone, la petite troupe devant le pont, lui...Hein ? Mais qui est cette silhouette derrière lui au loin, j'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. A peine ai-je cligné des yeux que cette masse se retrouve tout prêt de nous.

        Ce soir, on a le droit à un retour à la vie des morts de ce cimetière, hahaha...Quoi qu'à la gueule qu'il tire, je dirais plus qu'il tiens du zombie qu'autre chose. des sortes de cornes sur la tête ? Une belle épée accrochée à sa taille. Au vue de mon analyse, c'est loin d'être un civil.

        Un vent souffle sur cet endroit, un bruit de drapeau flottant dans les airs se fait entendre. L'homme, la bête, le mort vivant ou le zombie, qu'importe ses origines...Son manteau éclairé par la pleine lune représente le symbole de la justice !

        Nul doute possible, c'est un marine. Pas n'importe quel marine...Sa tête me dit vraiment quelque chose...Rayken ! Colonel Rayken l'implacable ! Depuis quand un colonel de ce gabarit traine dans les cimetières de Logue Town ? ! Sous ma carapace métallique, j'éprouve une sorte de peur et de méfiance. J'ai appris que ces deux ressentiments ne sont pas contradictoires. Je recule d'un pas décidé et me met en position de combat...

        J'ai entendu des belles histoires sur lui, cet enfoiré de marine a tué le rêve de liberté de nombreux pirates, ce mec...ce mec ! Je vais le buter ! Je perds instantanément mon sang froid et j'en ai rien à foutre ! Je ne suis pas con et lui non plus, me voir avec un katana en main, il s'est toute de suite dit que je suis un ennemi....Implacable comme il est, j'en doute pas et à sa place, je penserai pareil...Me concentrant un minimum, je prépare une onde tranchante sur sa gueule...Je respire un bon coup et dégaine mon meitou, un sifflement se fait entendre, une lueur bleu se dirige au dessus du garçon et effleure la tête du colonel. Je l'ai bien sûr fait exprès, c'est le signal de départ d'un affrontement colossal...Un combat au sommet !

            Le Colonel Rayken avait été dépêché sur Logue Town pour endiguer les rassemblements néfastes de révolutionnaires. Le cimetière semblait être l'endroit de la prochaine réunion de ces conspirateurs. L'implacable avait à disposition une troupe de marine qu'il avait décidé d'utiliser à bon escient. Il scinda donc la troupe en différents groupes gérés par deux responsables bien à l'abri dans le QG. Les informations étaient relayées par escargophone de telle sorte que le colonel était capable d'être informé de la situation, de donner des ordres et d'agir lui même sur le terrain en même temps. Il faut dire que Rayken n'était pas surnommé l'implacable pour rien, il ne reculait devant rien pour parvenir à ses fins et sa volonté était devenue légendaire au sein de la marine.

            En officier roué dans la gestion des troupes il avait fait encerclé le cimetière et espérait obtenir des informations de ces hommes afin de rallier rapidement les positions susceptibles d'abriter des révolutionnaires. Le colonel avait déjà prit place dans le cimetière et attendait que quelque chose se passe. Son armure impeccable luisait comme un sous neuf et lui conférait une silhouette des plus glaciale. Il tenait une épée dans sa main droite et tapotait sa jambière du plat de sa lame, signe manifeste d'agacement. L'implacable n'aimait pas attendre, surtout lorsqu'il s'agissait d'effectuer son devoir.

            Soudain son escargophone sortit de sa torpeur et sa bouche se mit en mouvement avec une frénésié peu commune même chez ces animaux.

              -« Colonel nous avons perdu le contact avec la troupe quatre qui était présente sur le pont, nous n'avons pas encore dépêché des hommes sur place mais nous n'avons plus aucun contact depuis au moins dix minutes ! »

            Rayken regardait son appareil de communication fixement. Il se leva et écouta encore quelques secondes les plaintes de ses subordonnés.

              -«... ...»

            Le guerrier mit fin à la conversation sans un mot et se mit en route avec calme. Il progressait rapidement à travers le cimetière traversant les allées telle une véritable machine de guerre. L'on entendait très aisément le bruit métallique de ses pièces d'armure s'entrechoquant les unes contre les autres, cette musique macabre était toujours annonciatrice de grands malheurs pour les hors la loi qui l'entendait. Mais pour l'instant la dernière résidence des habitants de Logue Town était toujours silencieuse et Rayken commençait à se demander si la troupe quatre n'avait pas des problèmes d'escargophone...

            Pourtant arrivé non loin du pont où devait se trouver une partie de ses hommes, le colonel constata la présence de deux individus inconnus. L'un deux portait, comme lui, une armure ; ce qui ne manqua pas d'éveiller l'intérêt de l'implacable. Ayant toujours son arme en main il tenta de trouver des réponses. Mais contre toute attente l'homme en armure débuta les présentations d'une manière bien hostile en envoya une lame d'air. Rayken jaugea la trajectoire de l'attaque et ne bougea pas d'un cil tandis que l'onde tranchante passait au dessus de son heaume.

            Il était maintenant certain que les personnes devant lui méritaient un châtiment pour leur audace. Il fallait abattre les individus qui pensaient pouvoir se mettre en travers de la route de la justice !

            Et Rayken envoya lui même deux lames d'air tranchantes qui se dirigèrent vers les deux individus. Les ondes progressaient avec célérité tout en tournoyant sur elles mêmes dans une danse aussi belle que dangereuse.
            Je ne sais pas pourquoi, j'ai soudain hérité d'une âme de bon samaritain, sans doute parce que les membres de mon équipage me procure un effet positif. Il y 'a quelques temps j'aurai jamais fais la chose que je suis en train de faire à l'instant. Sauver la vie d'un pauvre inconnu. Sous ma petite carcasse, j'aperçois deux belles ondes tranchantes qui viennent directement vers nous. Une réponse rapide au signal de départ que j'ai donné il y'a quelques secondes.

            Je plonge donc juste après avoir entendu le sifflement des ondes tranchantes venant de l'implacable et pousse le petit jeunot pour qu'il ne se prenne pas l'attaque. J'essaye maintenant de me relever pour contrer le colonel mais le temps ne joue pas en ma faveur, genoux à terre, regardant l'attaque se rapprocher de moi de très près, j'ai bien peur d'après mes calculs que l'action que j'ai a faire ne sera la dernière avant que l'impact ne soit.

            C'est là que je met devant moi ma lame de qualité supérieur pour essayer de minimiser les dégâts...ça m'apprendra à essayer de sauver la vie d'un étranger. Je n'arrive pas à éviter la première lame tranchante qui me traverse de part la gauche, mon armure se voit décarcasser puis je ressens une douleur qui me paralyse quelque peu...Putin, cette force !
            Distrait par le fait que sa première attaque m'ai touché, la deuxième vient taper ma lame et m'envoie valser quelques mètres plus loin !

            Me relevant avec un peu de difficulté, je constate que l'armure que je porte n'a d'aucune utilité dans ce combat. Il arrive à transpercer cette carcasse de fer, sans ajouter le fait que je ne suis plus aussi agile qu'auparavant. Je l'enlève donc avant qu'une autre attaque ne viennent me fendre la gueule.

            Spoiler:

            Sourire aux lèvres, je commence à réveiller mon coté bestiale après avoir aperçu le sang coulé le long de mon bras, je saisi mon index droit et essuie le long de mon membre supérieur jusqu'à porter mon doigt aux lèvres, je lèche ce gout macabre, je ricane et me ressaisi. Pointant le bout de ma lame en face de ma cible, je commence à me concentrer et d'un geste du bras droit, je resserre mes biceps...Je commence à trancher l'air cinq fois, dessinant sur la surface de l'air un jolie pentagone qui va se diriger tout droit sur cette ordure de marine...

            SPIRIT Slash !


            Le marine ! La prochaine fois que tu m'attaque de cette manière, finis le boulot et tue moi si tu ne veux pas crever !

            Si t'as envie de mourir, j'ai déjà préparé ta tombe, bien qu'un zombie comme toi n'en a pas besoin...
              Il me répondit, un mot unique, reprenant exactement la fin de ma phrase en m’interrogeant. C’était suffisant il était intéressé. Je m’apprêtais à lui dire de me suivre lorsqu’il s’agita. Il n’y avait aucun bruit et je ne voyais aucune raison de s’inquiéter. Le vent souffla faisant s’agiter mes cheveux. Je soupirais lorsqu’il bougea. Rapidement, il dégaina son arme, une arme magnifique et une lame d’air passa au dessus de ma tête. Impressionné je ne réagis même pas me retournant afin de la voir bougeait. Et la ma réaction ne ce fis pas attendre. Rayken était la. Je blêmis, il n’avait rien à faire la, je n’avais pas trahit, je n’avais pas fait d’écart. Bon d’accord je m’étais légèrement éloigné de la cible mais quand même. Je suis sensé avoir la possibilité d’agir à peu près comme je veux. Le pire fut sans doute qu’il attaqua, de la même façon que l’inconnue. Et que j’étais dans les cibles. Avant que je ne puisse réagir, l’inconnue me projeta à terre et je m’étalais lamentablement en lâchant mon arme. D’un seul coup, je ne contrôlais plus les évènements. Et cela m’agaçais prodigieusement. La Marine avait trahit. C’était à mon tour.

              Apparemment, celui qui m’avais jetée à terre n’était pas avec la marine, il semblait la détesté. Après tout il ne l’aurait pas attaqué. Je me relevé et remarquer qu’il avait enlevé son armure. Mais aussi. Qu’il léchait sa main recouverte de sang. Je souris, il me plaisait. Lentement, je m’écartais de lui. Non que j’avais peur, simplement que je ne voulais pas être prit dans une de ses technique. Et vue que son sabre s’agitait en l’air formant un pentagone, cela ne présageais rien de bon. Il parla et immédiatement, je décidais de trahir la marine. Oui, c’était le moment ou jamais. Je savais parfaitement que ma lame ne pourrait pas atteindre l’implacable. Ce qu’il fallait, c’était le gêner. Apparemment, celui qui comptait le combattre semblait être sur de pouvoir le battre. A moins qu’il soit simplement complètement fou. Dans les deux cas, il fallait l’aider. Je continuais de m’éloigner et couper la première pierre tombale que je croisais. Je posais mon sabre au sol et attrapant a pleine mains la pierre froide, je la projeter après deux ou trois mouvement de balancier, sur notre adversaire. Rapidement, je préparais plusieurs autres pierres prête à être lancer. Je ne pensais pas vraiment lui faire du mal avec ce genre d’attaque, simplement le gêner, l’obligeait à faire attention à plusieurs choses en même temps. Oui, il avait deux adversaires.
                  L'attaque avait fait mouche et ce succès fut accueilli de manière très calme par Rayken. Selon lui il était évident qu'il allait toucher... Son adversaire était déjà ensanglanté dès le premier coup de semonce, il était évident que l'affrontement allait rapidement se clore. Plus surprenant, il constata la présence de Kurushimi auprès de l'inconnu. Rayken ne savait trop que penser mais rapidement les réponses vinrent à lui. A une attaque de lames d'air, le blessé répondit par une attaque du même type. Les attaques formèrent un pentagone que l'implacable, en épéiste de haut niveau, jugea plus que convenable. Il se décala rapidement malgré son imposante armure qui semblait en définitif ne pas l'incommoder outre mesure.

                  Il tendit une main gantée de fer vers les deux hommes et constata avec stupeur qu'un roc se dirigeait vers lui. Un coup violent de son épée suffit à régler ce problème et par la même éclairer la position de Kurushimi vis à vis de lui. Une nouvelle fois Rayken tendit sa main vers les deux hommes et leur fit signe de se stopper instamment. Sa gestuelle n'étant pas des plus évidentes à comprendre il attendit quelques secondes un éventuel signe de la part de ces deux adversaires. Estimant qu'il avait attendu suffisamment longtemps il décida de les stopper par lui même, lui évitant ainsi un mal de crâne trop important.

                  Rayken prit le parti de combattre au corps à corps afin de ne pas laisser davantage les deux gaillards réaliser des attaques à distance. Il courut donc vers ses adversaires et montra par la même une vitesse impressionnante qui dénotait totalement d'avec son imposante armure. Il fut rapidement sur les deux adversaires et délivra à Shippu un violent coup de pied avant de se tourner vers l'inconnu bretteur. Il lui fit rapidement comprendre qu'il y allait avoir de la casse en faisant courir son pouce le long de sa propre gorge.

                  Une fois chose faite il tourna rapidement la tête vers le pirate qui devait normalement être de son côté, il n'était pas suffisamment proche pour l'inquiéter pour le moment. Il faut dire que son coup de pied était loin d'être mauvais... L'implacable avait délivré une attaque furieuse à ce pirate qui venait de le trahir alors qu'il lui avait accordé une clémence digne du plus sympathique de tous les marines.

                  Se tournant vers Mizukawa il l'attaqua sans plus attendre, enchainant silencieusement les attaques de taille.