Je ne comptais plus les jours, oui, la flemme, comme d’habitude. Il faut dire que depuis que j’étais au service de la marine j’avais développé cette magnifique particularité chez moi. C’est fou ce que l’on s’ennuie quand on ne peut pas faire ce que l’on veut. Je soupirais les mains dans les poches. Je n’avais vraiment pas de chance. Si seulement j’avais pu m’échapper le jour où j’avais retrouvé mon apparence, enfin mon apparence, une apparence digne de ce nom plutôt. Mais je n’en avais pas eu le temps, à peine dégagé du viseur de Satoshi, je me retrouvais déjà face à plusieurs marines qui me tenait en joue. Personnellement je m’y attendais mais je dois dire que j’aurais préférais que cela se passe autrement. Je secouais la tête en essayant de ne pas repenser au passé et appréciais la douce brise du vent sur mon visage. Il faut avouer que lorsque l’on est coincé par la marine, on finit par apprécier toute les petites choses qui nous entourent. Notamment le vent, ce vent qui donne l’impression d’être libre, qui balaye rapidement l’odeur puante de la marine et de l’autorité dans laquelle je baigne depuis d’innombrable jour.
Ma main gauche trembla dans ma poche, elle s’agite, seul, je la retient. Depuis quelque temps je n’ai qu’une envie, tuer. Et je ne peux pas. Le meurtre est une drogue, enfin pour moi. Lorsque je commence, je ne peux plus m‘arrêter, et lorsque j’arrête, je n’ai qu’une envie : recommencer. Et ce n’est pas avec la marine que je peux assouvir ce désir. De plus en ce moment j’étais excité. Oui, cela faisait un moment que je n’avais plus tué et cette fin de journée s’annoncer particulièrement rouge. Et pour cause, l’informateur de l’équipage avait fini par entendre des rumeurs sur la localisation du repère de révolutionnaire. Des rumeurs qui c’étaient confirmé quelques minutes auparavant lorsque j’avais fini de faire parler la source. Maintenant il fallait tuer.
L’unique chose appréciable dans ce boulot, est de faire parler les sources. Tous les moyens sont bon et je les utilise tous. Je peux y passer des heures d’affiler, faisant tenir la victime entre la vie et la mort, tant qu’elle peut parler, tout est bon. Je marchais donc en direction du cimetière, le lieu d’où, d’après la source, devait se dérouler une réunion de la révolution très importante se soir même. Du moins, la révolution du coin, après à savoir si elle était reliée au reste, le chef nous le dirait après être passé sur ma table. A moins que je trépasse en cour de route. Ce qui serait une chance pour lui. D’ailleurs je me demande souvent pourquoi je suis toujours en vie, je passe toujours en premier et pourtant, je parviens à survivre. Et encore une fois, aujourd’hui, j’étais en apparence seul, cible facile à éliminer. Trois bâillements plus tard, je me retrouvais à l’entrée du cimetière. Je souris. Un lieu magnifique, il n’y aurait même pas besoin de faire d’effort pour enterrer les victimes. En dehors du faite de creuser, les corps seraient déjà sur place. Magnifique, tout simplement magnifique. Au fond de mon esprit, l’idée germa que les révolutionnaires avaient choisi cette endroit uniquement pour cela. J’éclatais de rire.
Absolument pas discret, mon nez me disait que j’allais encore me faire engueuler et comme le « Colonel » Rayken ne parle jamais, ce serait sans doute un marine à la noix qui s’en chargerait. Mais pour le moment ce n’était pas encore arrivé. Je m’avançais lentement en suivant les indications de la source. Dépassement des cinq première rangées de pierre tombal, on tourne à droit, puis à gauche, encore à gauche puis à droite puis tout droit, on fait demi-tour et on tourne à droit cinq mètres plus loin. On revient en arrière et on tourne quatre fois à gauche à 90° pour atterrir devant un caveau d’une taille conséquente. Je maudis la source en me disant qu’il aurait aussi bien pu me dire qu’il s’agissait d’un énorme caveau avec une goule taillé juste devant. Je grognais et sortis les mains des poches.
Ma main gauche trembla dans ma poche, elle s’agite, seul, je la retient. Depuis quelque temps je n’ai qu’une envie, tuer. Et je ne peux pas. Le meurtre est une drogue, enfin pour moi. Lorsque je commence, je ne peux plus m‘arrêter, et lorsque j’arrête, je n’ai qu’une envie : recommencer. Et ce n’est pas avec la marine que je peux assouvir ce désir. De plus en ce moment j’étais excité. Oui, cela faisait un moment que je n’avais plus tué et cette fin de journée s’annoncer particulièrement rouge. Et pour cause, l’informateur de l’équipage avait fini par entendre des rumeurs sur la localisation du repère de révolutionnaire. Des rumeurs qui c’étaient confirmé quelques minutes auparavant lorsque j’avais fini de faire parler la source. Maintenant il fallait tuer.
L’unique chose appréciable dans ce boulot, est de faire parler les sources. Tous les moyens sont bon et je les utilise tous. Je peux y passer des heures d’affiler, faisant tenir la victime entre la vie et la mort, tant qu’elle peut parler, tout est bon. Je marchais donc en direction du cimetière, le lieu d’où, d’après la source, devait se dérouler une réunion de la révolution très importante se soir même. Du moins, la révolution du coin, après à savoir si elle était reliée au reste, le chef nous le dirait après être passé sur ma table. A moins que je trépasse en cour de route. Ce qui serait une chance pour lui. D’ailleurs je me demande souvent pourquoi je suis toujours en vie, je passe toujours en premier et pourtant, je parviens à survivre. Et encore une fois, aujourd’hui, j’étais en apparence seul, cible facile à éliminer. Trois bâillements plus tard, je me retrouvais à l’entrée du cimetière. Je souris. Un lieu magnifique, il n’y aurait même pas besoin de faire d’effort pour enterrer les victimes. En dehors du faite de creuser, les corps seraient déjà sur place. Magnifique, tout simplement magnifique. Au fond de mon esprit, l’idée germa que les révolutionnaires avaient choisi cette endroit uniquement pour cela. J’éclatais de rire.
Absolument pas discret, mon nez me disait que j’allais encore me faire engueuler et comme le « Colonel » Rayken ne parle jamais, ce serait sans doute un marine à la noix qui s’en chargerait. Mais pour le moment ce n’était pas encore arrivé. Je m’avançais lentement en suivant les indications de la source. Dépassement des cinq première rangées de pierre tombal, on tourne à droit, puis à gauche, encore à gauche puis à droite puis tout droit, on fait demi-tour et on tourne à droit cinq mètres plus loin. On revient en arrière et on tourne quatre fois à gauche à 90° pour atterrir devant un caveau d’une taille conséquente. Je maudis la source en me disant qu’il aurait aussi bien pu me dire qu’il s’agissait d’un énorme caveau avec une goule taillé juste devant. Je grognais et sortis les mains des poches.