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Un nouveau ! Bizutage tiiime ! [FB 1623]

Année 1623 ~


Journée ensoleillée, ciel à l’abri de tous nuages, peu de vent, la journée parfaite pour tout enfant normalement constitué souhaitant jouer, sortir ou s’amuser dehors. Ce qui était bien entendu le cas pour Uriko, de sortie avec des amis se promenant dans le paisible village de Kawai, discutant calmement. C’était bien de sortir avec ses amis, mais Uriko aimerait quelque chose de plus excitant… Mais dans un village aussi calme que le sien, il se passait rarement des choses intéressantes, mais c’est aussi ça qui fait son charme.

Et le voilà, assis sur un rocher, en train d’écouter des histoires plus ou moins intéressantes de son groupe d’ami tout dégustant sa savoureuse sucette à la fraise et au lait (Les parfums des bonbons, c’est suuuper important !). C’est dans ces moment- là qu’Uriko admirait tous les gens qui voyagent sur les mers en quête d’aventure. Il en rêvait lui aussi, mais ces parents ne le laisseraient sûrement pas partir… Du moins pas encore, pas à son âge… Cependant, n’allez pas croire à cause de cela que ce qu’il fait sur Shimotsuki le désintéresse totalement ! Car il est très impliqué dans les conversations avec ses amis, pour preuve :

« Mais oui t’as raison ! Les mamans elles ont comme un super pouvoir ! On peut pas leur mentir ! Je crois qu’elles peuvent lire dans les pensées ! »

Sujet du jour : Les parents. Les quotidiens des gens ordinaires n’allaient parfois pas plus loin que cela… Mais il suffisait que quelque chose de nouveaux fasse irruption pour que les choses deviennent plus intéressantes et que les comportements changent, par exemple… L’arrivée d’un inconnu qui ne passe pas inaperçue, surtout avec les yeux de lynx d’Uriko.

« Eeeeh ! Regardez ! Y a quelqu’un ! Il a des cheveux rouges ! »
« Ou ca ?! Ah mais oui ! C’est un nouveau ? Un étranger ? »

L’avantage de petites communautés comme celle de Kawai, était que les gens se connaissaient pratiquement tous entre eux ! Il ne fallut que l’arrivée d’une nouvelle personne dans le village pour que les enfants ne stoppent leurs conversation et laisser parler leurs imagination. Ce gars-là pourrait très bien être un chasseur de primes voguant de mer en mer ! Une personne dans la marine venant des villages voisins pour faire une petite patrouille peut être ! En tout cas, il n’avait pas l’air d’être un pirate et tous pensaient bien qu’il n’en était pas un… Après tout… Il avait pas la méchante tête, ni la barbe, ni de crochet ou de perroquet qui parle… (C’est très stéréotypé…). Bref, peu importe qui il était, si il venait d’ailleurs… Ca voulait sûrement dire qu’il avait des histoires ou des aventures à raconter ! Il en fallait peu pour mobiliser nos petites troupes… Et avant même de pouvoir rajouter quoi que ce soit, les voilà en train de courir dans sa direction l’interceptant dans sa démarche.

« Ouiii c’est bien un nouveau ! »
« Dites, vous êtes de la marine ? Il est où votre uniforme ? »
« Vous avez des histoires à raconter ? »
« Wouaaah ses cheveux sont vraiment rouuuges ! »
« Dîtes vous avez des bonbons ? »

Imaginez vous un moment, vous marchez tranquillement quand une horde de 7 enfants se mettent à vous encercler de toutes part, vous posent plusieurs questions à la fois, se mettent à vous toucher les cheveux et se mettent à vous faire les poches… Il y a de quoi se sentir un peu déstabilisé, perdu, ou encore en colère… De nos jours, les enfants sont des rapides, ils agissent avant de parler… Enfin quand y a pas les parents à côtés ! Mais alors qu’un des gamins s’était mis à lui tapoter les vêtements pour vérifier si il n’avait pas de bonbons, il découvrit avec surprise…. Un mini couteau dissimulé sous sa veste ! Il ne fallut qu’un fragment de seconde plus tard pour que tous les enfants se mettent à paniquer !

« Aaaaah ! Il à des couteauuux ! »
« Un méchaaant ? Un pirate ! Un bandit ! Un voleur ! »

Les accusations fusèrent les unes après les autres, et sans même chercher à savoir quoi que ce soit d’autres, tout le groupe se mirent à prendre la poudre d’escampette en criant comme si c'était la fin du monde, ils étaient partis aussi vite qu’ils étaient arrivés… Tous sauf un… Uriko bien entendu… Celui-ci sortit presque de nulle part, un petit sabre en bois, il l’avait pris avec lui aujourd’hui... Après tout c’est un élève de l’école au sabre fin de maître Chun tout comme son père ! Et son frère qui est dans la marine lui a aussi appris beaucoup de choses ! Celui-ci brandit son épée de bois vers l’inconnu qui se dressait devant lui.

« Maman m’a toujours dit de me méfier des inconnus ! Et si l’inconnu il porte des armes sur lui alors encore plus ! Attention ! Uriko… Bah… Bah il sait se défendre ! D’abord ! Alors laisse mes amis tranquilles… S’il vous plaît ? »

N’allez pas croire qu’Uriko est un grand héro courageux non plus… Il est encore jeune, il a aussi peur que ses amis, peut être moins quand même, mais ici, les seuls à pouvoir porter des armes blanches étaient les marines et les disciples des autres écoles… Or il n’avait ni uniforme de marine ni sabre…


Dernière édition par Uriko le Lun 10 Sep 2012 - 22:55, édité 2 fois
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Spoiler:

La mer, quand on veut rentrer chez soi, c'est chiant. Voilà jusqu'où Grey avait poussé son raisonnement après des journées à ne rien faire sur l'immense étendue bleue qui devait le ramener à la maison. Mais des transactions commerciales dépendaient la prospérité de son île, alors il avait embarqué sur un navire avec certains de ses compagnons pour protéger les marchands. Ce qu'on ne lui avait pas dit, c'était que si il n'y avait personne à croiser, ça devenait rapidement ennuyeux ! Tous ceux de son île, ils les retenaient ! C'était un gros voyage à travers les Blues, avec beaucoup de marchandises, mais très peu d'action. Quand ils avaient accostés à West Blue, là au moins, il y avait eu du combat, mais la monotonie du voyage lui avait déjà fait oublier l'excitation du moment passé. En plus, devoir passer de Blue en Blue, ça demandait un nouveau bateau, donc attendre à terre que les formules administratives en finissent. Un poids supplémentaire, en plus de veiller sur leurs "trésors". Hé oui, aller se balader dans Las Camp pendant une transaction n'avait pas été du goût de tous, aussi avait-il été de corvée de surveillance pratiquement tout le temps depuis.

Pour ce que Grey en savait, le bateau était à présent dans les mers de l'Est. Ils devaient faire le plein de provisions avant de se rendre sur le lieu de leur dernière escale commerciale. Et justement, l'île qui servait d'intermédiaire était en vue. Le garçon espérait que le temps de se fournir en nourriture, il pourrait aller vagabonder un peu. Tout ce qu'il désirait, c'était pouvoir se délier les jambes en faisant plus de dix mètres sans être arrêté par la proue ou la poupe. Ah, que son île lui manquait !

Il fallut bien encore vingt minutes avant de pouvoir mettre pied à terre, mais qu'est-ce que c'était plaisant ! Le port n'était pas bien grand, mais on notait la présence de quelques soldats ici et là. La Marine protégeait donc ces gens. Mais pas l'île de Grey... Enfin, il fallait aussi dire que East Blue avait la réputation d'être la mer la plus faible parmi les quatre. Les renforcements militaires étaient peut-être accrus pour cette raison. Quoi qu'il en soit, le garçon aux cheveux rouges n'avait pas de soucis à se faire, il n'était pas une de ces vermines des mers qui pillait et tuait tout sur son passage.


- Ohé, Grey !

Le garçon se tourna vers son camarade qui l'interpellait depuis le pont du bateau.

- Hum ?

- Si tu veux aller te balader, tu peux. On ne devrait pas avoir besoin de surveillance ici. Et aussi, le Capitaine me fait te dire qu'on ne repart pas avant demain. Alors prends ton temps.


Un sourire se dessina sur le visage de Grey ! Il avait tellement espéré entendre ces mots ! Enfin, surtout le fait de ne pas devoir garder leur moyen de transport. Mais avoir une journée à terre n'était pas mal non plus. Il n'en fallut pas plus pour que le jeune homme s'éclipse sans demander son reste.

- Ok, à plus tard !

Grey n'était pas inquiet pour sa "survie". Il savait parfaitement se débrouiller pour trouver à manger, d'autant plus qu'on avait remis à chaque membre de l'expédition une bourse avec un peu d'argent dedans. Autant dire que sa journée était assurée sans encombres. Arrivé à la fin du port et donc au début du village, des soldats arrêtaient les nouveaux venus pour les contrôler. Il n'y avait que deux personnes devant Grey. Un gars assez costaud, aux cheveux noirs, un pantalon tout aussi noir, et un t-shirt blanc, qui portait deux sabres au côté, à côté duquel attendait un type plus maigrichon, des cheveux longs aux reflets violets, accoutré dans un kimono bleu marine.

- Lui, c'est bon, il ne porte pas d'arme, par contre, vous, vous avez deux sabres. Venu affronter un Maître du Dojo ?

- Et comment !, gueula l'un des fouillés. Je me suis beaucoup entraîné ! Je suis sûr de les battre !

L'un des soldat rigola gentiment, et laissa passer le duo. Quand ils furent assez loin, les soldats échangèrent entre eux avant de passer à la fouille de Grey.

- Ahah, encore un qui vient tenter sa chance. En général, ils repassent par ici la tête basse bien assez vite. Heureusement que les Maîtres sont assez généreux pour ne pas trop les esquinter, sinon, on devrait créer un cimetière uniquement pour les challengers. Bon, à toi mon garçon !

Oui, le "mon garçon", était à destination de Grey. La différence d'âge avait beau être nette entre le soldat et le voyageur, ce dernier n'appréciait pas tellement cette appellation. Mais il n'allait pas s'énerver pour si peu. Les soldats notèrent rapidement les couteaux à la ceinture du jeune homme, ainsi que ses lames fixées à ses avant-bras. Par méfiance, l'un des Marine porta la main à son sabre.

- T'es bien armé dis donc. On peut savoir ce que tu viens faire en ville ?

Le jeune homme aux cheveux de feu se serait bien contenté de répondre qu'il n'allait que se promener et découvrir les environs, mais dans ce cas, les soldats risquaient de lui demander de déposer son attirail ici et de le récupérer à son retour. Or, sans son équipement, il se sentait comme nu. Mieux valait broder un petit mensonge.

- Je viens pour... affronter un Maître de Dojo.

- Encore un ? Tu sais, ils sont forts, tu devrais y réfléchir quand même.

- C'est tout réfléchis, assura le garçon.

- Bon, il y a un Dojo un peu plus loin dans le village. Tu nous diras comment ça s'est passé à ton retour, même si en général, on devine facilement comment ça a tourné.

Puis les deux soldats se mirent à rire après avoir échangé un regard. Visiblement, il en passait du monde qui repartait la queue entre les jambes. Quoi qu'il en soit, ils laissèrent passer Grey, qui put continuer son chemin.

L'excuse étant passée comme une lettre à la poste, c'était l'heure de l'exploration. A première vue, un village comme il en existe beaucoup. De petites maisons rangées d'un un ordre plus ou moins défini, avec son lot de commerçants en tout genre. A l'exception d'un bâtiment, qui faisait vraiment à part. Une belle bâtisse en bois assez haute avec écrit en gros "Dojo". C'était donc l'attraction locale. Mais ils se battaient avec des sabres à l'intérieur, donc pas le même style que Grey. Aussi ne chercha-t-il pas à se renseigner davantage sur les pratiques du coin. En passant à côté, quelque chose fut éjecté en dehors de l'école de combat. D'un coup d'oeil, le jeune homme constata qu'il s'agissait de celui qui avait clamé haut et fort pouvoir battre le Maître au point de contrôle. Son acolyte arriva en courant près de lui, et l'aida à se remettre. Il n'était pas mal en point, mais son honneur avait morflé. Une voix, provenant de l'intérieur, en rajouta une couche, avec un simple "Que je ne te revoie que quand tu sauras te battre". Y'avait pas à dire, la discipline des sabreurs était rude, sans détours.

Le type à terre remarqua que Grey l'observait, mais ne fit aucun commentaire. De son côté, le voyageur poursuivit sa route. Au loin, plus en hauteur, on pouvait apercevoir les contours d'une autre infrastructure. Ce fut là que décida de se rendre le jeune homme. Sur le chemin, il ne croisa pas grand monde, et à peine plus qu'une patrouille de soldats, en nombre réduit. Soit cette île était rarement la cause de problèmes, soit il y avait un sérieux manque de sécurité. Mais il y avait fort à parier que c'était la première hypothèse. En même temps, pour vouloir s'en prendre à une île pleine de Marine et d'épéistes, il fallait pas être net. Et c'est sur ce genre de réflexion que notre explorateur arriva vers un autre village, nommé Kawai. Le nom n'était pas terrible selon Grey, mais bon, il n'y vivait pas...

Il pénétra dans le village, et moins de cent mètres plus tard, il était entouré d'enfants, tout fou fou et curieux de voir un étranger aux cheveux rouges débarquer. Si le jeune homme n'avait rien contre les bambins, il fallait avouer que ceux-là étaient vraiment collants, et un peu sans-gêne. Ils n'avait pas hésité à soulever la veste d'un inconnu sans lui demander son avis. Et bien entendu, ils avaient vu les couteaux, ce qui ne manqua pas de les faire paniquer. Cela fit rire Grey, alors qu'ils détalèrent dans tout les sens. Au moins, il ne les avait plus dans les pattes. Sauf un. Lui s'opposait au jeune homme, avec un sabre en bois.


« Maman m’a toujours dit de me méfier des inconnus ! Et si l’inconnu il porte des armes sur lui alors encore plus ! Attention ! Uriko… Bah… Bah il sait se défendre ! D’abord ! Alors laisse mes amis tranquilles… S’il vous plaît ? »

Il fallait saluer son courage, à ce môme. Se dresser contre un adulte avec rien d'autre qu'un beau bout de bois, tout les enfants ne le faisaient pas. La preuve, le reste de la bande avait déserté en ne voyant que des couteaux. Encore heureux qu'ils n'aient pas vu les lames sur les bras de Grey ! Quoiqu'il en soit, le voyageur n'avait pas pour projet de se battre contre un enfant. Ca ne servait à rien, c'était une perte de temps, il n'avait rien contre lui, et surtout, il risquait de se mettre l'île à dos. Pas besoin de ça ! Sinon, l'équipage marchand ne le laisserait plus mettre un pied sur la terre ferme après ça.

Donc, comme il avait prévu de le faire avant d'être importuné par la petite bande, il poursuivit sa route, sans accorder plus d'attention à... Uriko ? Drôle de nom. Quand il passa près de lui, il lui tapota l'épaule sans pour autant s'arrêter.


- Courageux, petit, t'es quelqu'un de confiance.

Après quoi il continua son bonhomme de chemin, certain que la parenthèse "les enfants de Kawai" était refermée.


Dernière édition par Grey le Lun 16 Avr 2012 - 17:10, édité 3 fois
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Tout ira bien… Uriko est très fort donc il peut battre ce méchant bonhomme, enfin probablement que non… Mais on ne saura pas sans essayer après tout ! Et avec encore plus de chance peut-être qu’il s’en ira, parce qu’Uriko il a dit « s’il vous plaît », et la politesse c’est super important lorsqu’on veut quelque chose ! Mais apparemment il avait pas entendu… Ou alors il refusait, celui-ci se mit à avancer dans sa direction… Le jeunot serra son sabre prêt à donner un coup mais c’était bien la seule chose qu’il était capable de faire, il tremblait trop pour pouvoir bouger convenablement… Etrangement… Au fur et à mesure qu’il avançait, il ne sentait toujours pas en lui d’intention d’attaquer ou même une mimique qui lui disait qu’il allait faire quelque chose… Ce fut suffisant pour qu’il ne lance pas d’attaque désespéré.

Et il a bien fait ! Parce que l’étranger ne lui fit rien, au contraire, il se mit à lui tapoter l’épaule et à le complimenter. Courageux ? Lui ? Ca lui fait très plaisir ça… Donc… Est-ce que cela voulait dire que cette personne c’est un gentil en fait ? Uriko baisse son sabre, se retourne et regarde lentement le bonhomme s’éloigner au loin… Peut être qu’il s’agissait d’un chasseur de primes… Ou d’une personne cherchant à défier un maître avec son propre arsenal ? Quoi qu’il en soit, il semblerait bien qu’il l’ait un peu vite jugé…

Aussitôt, Uriko courut après l’inconnu avant de lui attraper la manche pour le retenir et capter son attention, généralement, ça marche à tous les coups. Il ne fallut que cela pour qu’il perde toute méfiance, l’intuition d’Uriko pour ce genre de choses est plutôt bien développée.

« Euh… Bonjour… ? »

Certes il avait attiré son attention… mais il n’avait pas réfléchi précisément à ce qu’il voulait lui dire et faire… Et durant ce temps il tentait de trouver une manière de se présenter et de faire les salutations, devait-il faire comme si rien ne s’était passé ? Ou bien essayer de présenter des excuses ? Et pourquoi pas les deux ? Mais dans ce cas… Est-ce qu’il faudrait se présenter et s’excuser ou alors s’excuser puis se présenter ? Et pendant qu’il réfléchissait à cela, une bonne demi-minute s’était déjà écoulé sans que le jeunot ne dise quoi que ce soit... Et finalement…

« Euh… Euh ! Désolé ! Je pensais que M’sieur rouge c’était un méchant ! Mais en fait, z’êtes super gentil et super cool ! Et pis et pis… Moi je m’appelle Uriko ! J’ai 13 ans ! Si vous voulez je peux vous faire visitez mon village ! Dites, vous venez d’où ? Vous vous appelez comment ? Vous venez affrontez un des maîtres ? Vous voyagez beaucoup ? Est-ce que je peux vous tutoyer ? Tu es fort ? Ah ! Dis ! Pour m’excuser ! Tiens, tu veux une sucette ? »

Eh bah…. Heureusement qu’il lui a proposé une sucette car autrement, la parade des questions aurait pu continuer encore un bon moment… Dès qu’Uriko est décoincé, il devient très bavard… Encore plus lorsqu’il s’agit d’une personne qu’il trouve charismatique. Il est curieux, surtout à propos de l’inconnu. On pouvait voir en lui des yeux pétillants comme remplit d’étoiles, et un sourire qui en dit long sur ce qu’il est en train de penser.

Et donc, il se mit à poser son sabre en bois de côté, avant de chercher dans ses poches la fameuse sucette. Il en attrapa trois avant de les tendre à M’sieur Rouge (Nom provisoire).

« Tu préfères quel parfum ? Fraise, cola ou alors pomme verte ! Hmm… Mais moi j’aime bien la fraise… Est-ce que je peux la garder ? Oh… Mais peut être que M’sieur Rouge il aime bien la fraise aussi… Hmm… Ca se partage une sucette ? Ptet que si on la casse… Mais après c’est plus une sucette… Gnioon…. »

Sachant qu’il n’a même pas répondu sur le fait qu’il veuille ou non une sucette… Le petit Uriko commençait à s’avancer un peu trop… Il peut même devenir un peu gênant quand il est comme ça… Surexcité comme une petite puce, en même temps… Il était motivé par quelque chose en se comportant de cette manière…

« Bon… Si tu veux je te donne la fraise ! Alors… Est-ce que tu veux bien être ami avec moi ? J’ai jamais eu d’ami étranger… Comme ça je pourrais même te montrer tous les super coins secrets du village ! Et je peux même t’apprendre les techniques qu’on m’a apprises ! On dirait pas comme ça, mais mon frère il m’a dit que j’étais super doué ! »

Et qu’il ne se mette pas à l’ignorer ou quoi que ce soit du genre, autrement vous risqueriez de vous l’Uriko hystérique (Ah il ne l’est pas déjà ?) ou encore un Uriko à moitié en colère… En tout cas, il est maintenant impossible de se débarrasser de lui…
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Finalement, peut-être qu'il aurait dû l'assommer le môme, parce que là, il avait pris la confiance ! Juste parce qu'une grande personne ne lui avait pas fait de mal et distribué un compliment, l'enfant ne le lâchait plus. Et ça commençait à devenir... un peu pénible. C'est pourquoi Grey n'essaya pas d'en placer une pendant que Uriko débitait son monologue. Il le laissa parler, encore parler, jusqu'au passage sur l'amitié. Ce gamin voulait qu'un étranger devienne son ami ? Mai sil ne connaissait pas Grey ! Comment pouvait-il être aussi naïf ? En tout cas, le voyageur aux cheveux de feu ne se rappelait pas être aussi amical envers ceux qu'il n'avait jamais vu. Mais il connaissait également l'importance pour les jeunes d'être entourés. Grâce à sa formation au combat, Grey avait trouvé des amis, mais ça avait pris un peu de temps.

- Ahah, tu es super doué, hein ? Je n'en doute pas, mais...

Grey ne put continuer sa phrase, à cause d'un fauteur de troubles, plus bruyant qu'autre chose. En fait, il s'agissait du mec qui avait perdu tout à l'heure. Il venait d'arriver dans le petit village de Kawai, suivis de son acolyte, qui essayait de le calmer.

- Celui-là... celui-là, il va morfler !

Son pas était de plus en plus rapide. Il avait l'air pressé de faire morfler quelqu'un. Voulait-il se venger après sa défaite rapide contre le Maître du village précédent ?

- Mais ! Attends ! Tu ne devrais pas te battre juste après avoir..., commença l'acolyte.

- Avoir quoi ?!, gueula l'épéiste en se retournant vers son ami.

- Euh... après avoir... trébuché pendant ton combat., fit l'autre en baissant les yeux.

- Tu vas voir, reprit le combattant, cette fois, je vais l'avoir. Celui d'ici est plus faible !

Son ami ne répondit rien, il se contenta de le suivre quelques pas derrière. En passant devant Grey et Uriko, le sabreur lâcha un regard mauvais au plus jeune. Que cherchait-il ? A l'impressionner ? Il n'avait pas réussis à défaire un Maître, alors il répandait sa haine sur ceux qu'elle pouvait toucher ? Grey préféra ne rien faire, et se contenta de les laisser partir au village, alors que son acolyte laissa échapper un faible "Excusez-nous".

- Tu vois, ce que je voulais te dire, c'est ça. Que tu sois super doué, d'accord, mais il ne faut jamais s'en vanter, on ne peut que s'attirer des problèmes. Lui par exemple, il s'est dit être fort, et pourtant il vient de subir une belle défaite. Laisses les autres te juger comme bon leur semble, ce qui compte, c'est ce dont tu es réellement capable de faire.

Alala, mais qu'est-ce qui lui prenait de faire une petite leçon existentielle à un gosse qu'il n'avait jamais vu il n'y avait même pas dix minutes ? Avec ça, Uriko se persuaderait encore plus que Grey était déjà un ami acquis. Il fallait qu'il comprenne qu'on ne pouvait pas se fier à n'importe qui, juste parce qu'il avati une bonne tête. Sinon, il tomberait de haut quand il verrait qu'on s'était moqué de lui, qu'on l'avait utilisé comme un jouet qu'on allait jeter aux ordures.

- Au fait, tu peux garder ta sucette, je n'aime pas spécialement ça.

Voilà, Grey avait été poli, il avait parlé un peu avec lui, avait gentiment refusé le cadeau du petit, c'était bon, non ? Il avait le laisser tranquille maintenant ? Il fallait une diversion, un truc pour le faire partir, pour que le jeune homme puisse tranquillement reprendre sa ballade.

- Tu sais, tu devrais peut-être aller voir ton frère, lui dire que tout va bien pour toi. Vu comme tes copains sont parti tout à l'heure, ils peuvent lui avoir dit que tu étais prisonnier. Je suis sûr qu'il est inquiet pour toi. Alors... à la prochaine.

Mais quel plan magistral ! Uriko n'avait plus qu'à aller retrouver sa famille, et perdre Grey de vue. Sauf que du coup, le touriste aux cheveux rouges ne pourrait pas passer sa journée à Kawai. Il y avait trop de chances que le môme le retrouve au détour d'une rue. Ce n'était pas une grande ville après tout ! Dans ce genre de coin, tout le monde connaissait tout le monde, aussi, un inconnu au cheveux rouges, ça passait pas inaperçu, et Uriko serait vite renseigné. Tant pis. Grey irait juste passer une tête du côté du Dojo, voir si il était aussi impressionnant que celui de l'autre village, après quoi, il irait voir ailleurs. En tout cas, il était temps de presser le pas, et de mettre un peu de distance entre cet enfant à la fois curieux et bavard, et lui.


Edit : j'ai rajouté une/deux lignes de descriptions sommaires des bonhommes dans mon post précédent, au point de contrôle.
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[Désolé du retaaard ! éè]

Uriko attendait une réponse de Monsieur Rouge, c’est qu’il avait monopolisé la parole l’espace d’un instant… Et juste quand enfin le gosse put ouvrir la bouche qu’il se fit interrompre immédiatement… En fait sur le coup il n’avait pas vraiment compris pourquoi, il dut pour cela suivre le regard de m'sieur rouge pour voir ce qu’il fixait, il s’agissait de deux personnes… Là encore des inconnus, ils affluaient aujourd’hui… Le jeunot aurait bien voulu les saluer mais ils n’avaient pas l’air d’être de bonne humeur… Ils ont perdu face à un des maîtres ? Pourtant le plus grand d'entre eux a l’air très musclé… Mais si il pense pouvoir battre Maître Chun c’est raté, y a pas plus fort que lui ! Plus fort que son papa même !

D’ailleurs, même si il avait laissé tomber l’idée d’aller à leur rencontre pour les saluer, ce fut en fait eux qui s’étaient approchés d’eux, ils venaient dire bonjour ? Uriko ne savait pas vraiment ce qu’ils voulaient, mais le plus grand le fixait d’un air qui n’avait pas l’air amical du tout… Il avait quelque chose sur la tête ? Uriko ne put s’empêcher de regarder à droite et à gauche, ne sachant pas si il était bien la chose ou la personne qu’il fixait… Mais vraisemblablement c’était le cas… Et aussi vite qu’ils étaient arrivés, ils s’en allèrent… Ils étaient vraiment bizarres ces deux-là…

Finalement, Monsieur rouge avait maintenant l’occasion de finir ce qu’il avait à dire, prenant les deux gugusses de tout à l’heure comme exemple… Pourquoi est ce qu’il lui faisait la morale ? Il a fait quelque chose de mal ? Ou alors c’est des leçons de vie comme on lui enseigne en permanence… On aurait dit son frère… en beaucoup moins classe… Oui car son frère c’est le meilleur d’abord. Mais si il lui enseigne des choses ça veut dire que c’est une bonne personne… Bien… Il s’en doutait déjà mais au moins il est plus gentil qu’il le pensait ! Aussi se contenta t-il simplement de hocher la tête. Et sans crier gare, voilà que l'étranger décide de prendre congé lui conseillant de rentrer… Il a l’impression d’être rejeté (Ce n’est pas qu’une impression…) Par contre… Hors de question qu’il le laisse partir car maintenant c’est à son tour de lui faire la morale ! Aussi couru t-il derrière lui, lui attrapant le bras entier.

« D’accord M’sieur Rouge ! Et maintenant c’est à Uriko d’apprendre des choses à Monsieur Rouge ! Tu sais, quand y a quelqu’un qui te pose une question poliment ! Eh bah faut lui rendre la politesse en prenant le soin de répondre à sa question ! Mais t’as rien répondu ! En plus je me suis présenté tout bien ! Mais toi tu ne m’as même pas dit ton nom ! Et avant de faire la morale à quelqu’un et bah au moins il faut se présenter ! Surtout si on devient ami ! Et puis quand on offre quelque chose à quelqu’un c’est pas respectueux de refuser ! Et puis tu dis que t’aimes pas mais t’as même pas goûté ! C’est mes sucettes spéciales ! En plus à la fraise c’est la meilleure ! Elles ont pas le même gout que les autres ! Voilà comme ça, Monsieur Rouge a enseigné quelque chose à Uriko et moi j’ai enseigné quelque chose à Monsieur Rouge ! On est quitte ! »

Il parle vraiment beaucoup… En même temps il ne pouvait réagir autrement vu que le rouquin était resté complètement indifférent à toutes ses questions, la technique du « je change de sujet » ne marche pas avec lui (Il voit le mal partout…). Mais ne voyez pas en ça une quelconque provocation, son ton n’était pas supérieur, au contraire, il l’avait dit avec sourire sur une intonation joyeuse, avec l’espoir de pouvoir lui apprendre quelque chose !

« Noooon ! Je veux pas rentrer ! Mes amis ont même pas dû remarqué que j’étais resté ! En plus mon frère il est pas là ! Il est dans la marine ! J’veux rester avec M’sieur Rouge ! Sinon j’hurle au méchant et le village il va te chasser ! »

C’était quoi ce chantage soudain ? Entre « amis » on ne devrait pas faire ce genre de choses… Mais Uriko est prêt à tout pour avoir ce qu’il veut, c’est ça la vie des enfants gâtés ! C’est son coté diabolique qui ressort (Parce qu’il en a un ?).
Celui-ci n’allait pas lâcher son nouveau passe temps, aussi se mit-il à défaire son emprise de son bras, et sans même lui laisser le temps de répondre, celui-ci voulait lui montrer qu’il était sérieux !

« Tu me crois pas ? C’est Maman qui m’a enseigné ça quand j’ai besoin d’aide ! Hum hum ! A L’AIIIIIIIIIIIIIDE AU SECOUUUUUUUUUUUURS !!!!!! AU VIOOOOOOOOOOL ! ON VEUT ME TUEEEEER !!! AAAAAAAAAAAAAAHHHH ! »

Voilà qui était radical, quand sa mère lui apprend quelque chose c’était pas à moitié… Sérieusement, au viol aussi ? Bah pourquoi pas après tout, ça a le mérite d’être très méchant ça… Bien entendu, s’il continuait à crier de la sorte, quelqu’un finirait sûrement par l’entendre… Uriko attendait juste qu’il se décide à le faire taire d’une manière ou d’une autre et qu’il accepte de rester avec lui et sinon… Bah c'est qu'il est un peu bête ! Le garçon savait bien qu’il n’était pas une mauvaise personne, ce dernier ne devrait logiquement pas agir de manière violente, c’est bien pour cela qu’il en profite.


Dernière édition par Uriko le Mar 22 Mai 2012 - 1:49, édité 2 fois
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Spoiler:


Grey, qui s'était cru débarrassé pour la journée, venait de se faire attraper le bras par Uriko. Visiblement, il n'avait pas bien pris le fait de se faire envoyer paître. En fait, le voyageur n'avait pas pensé que l'enfant verrait à travers son petit manège. Il était plus intelligent que ce que Grey croyait. Mais, au final, ce n'était qu'un gamin. La preuve, il s'emballait bien vite dans son petit speech déballé à toute vitesse. Grey eut d'ailleurs un peu de mal à tout saisir, mais globalement, il en retira qu'Uriko n'avait pas apprécié qu'un adulte, enfin un jeune adulte du moins, lui fasse la morale alors que lui-même en avait dit assez peu sur sa personne. Et en plus, Grey ne s'était pas montré très amical ! Dans le fond, le gamin n'avait pas tort. Il fallait dire qu'après avoir été de corvée de surveillance de bateau pendant un long moment, retrouver sa liberté, mais se la voir de nouveau bridée par un enfant curieux, ça pouvait peser.

Une fois terminé, Uriko enchaîna directement sans laisser Grey en placer une. Un frère dans la Marine alors. Bof, ce n'était pas comme si il allait rappliquer et prendre un jeune homme en chasse pour ne pas avoir fait ami-ami avec le petit frère hein ! Du moins, il l'espérait... Mais non, ça n'arrivait que dans les histoires ce genre de truc ! Du moins, il l'espérait.... Et puis, Uriko était prêt à hurler pour que Grey se fasse chasser. Mais il n'oserait pas le gamin ? Du moins...


*Il l'espérait ! Ca va, on a compris ! Passe à la suite !*

Bon, bon... Alors que le jeune homme avait espéré que l'enfant la jouait au bluff, Grey réalisa bien assez vite qu'il n'en était rien ! Déterminé, le môme inspira profondément avant de lâcher son appel de détresse. Il y cria bien fort pour que toute l'île puisse entendre, et il ne mâchait pas ses mots ! Il accusait carrément l'étranger de viol ? Mais ça n'allait pas du tout !

*Mais, ce gosse... !*

Il fallait que le garçon aux cheveux rouges fasse quelque chose ! Sinon, il serait pris en chasse, peut-être par les meilleurs combattants de l'île, plus la Marine ! Et si jamais il s'en sortait, il se verrait condamner à la surveillance du bateau jusqu'au retour de leur île ! Et après ça, plus jamais on ne l'autoriserait à en sortir !

Alors que la déchéance de sa vie défilait devant ses yeux, Grey prit une décision. En fait, c'était plus un réflexe qu'un geste réfléchi, mais ça se passa très vite. Il plaqua sa main contre la bouche d'Uriko qui essayait toujours de faire sortir des sons. Heureusement, on ne l'entendait plus. Grey regarda tout autour de lui. Il n'y avait personne pour le moment. Le problème, c'était que si quelqu'un avait entendu, et qu'il était en chemin, en voyant Grey et sa main plaquée contre Uriko, il penserait à mal. Deuxième étape donc ! Grey mit son doigt sur sa bouche pour explicitement montrer au petit qu'il fallait arrêter de vouloir cirer à tord et à travers. Mais juste lui montrer ne serait pas suffisant.

- Chuuuut ! Pitié tais-toi ! Arrête de crier, ok ? Tu peux rester avec moi, alors s'teu plaît arrêtes !

Dire que le voyageur était en panique ne décrivait pas vraiment la réalité. C'était le niveau au-dessus. Il suffirait qu'il s'attire encore un seul problème pour ne plus jamais être libre. Alors il fallait vraiment qu'il la ferme ce gosse ! Voyant que l'enfant s'était calmé, Grey prit le pari d'ôter sa main pour voir. Et ça alla. Mais il devrait mettre le paquet pour être tranquille. Aussi, dès que le jeune homme comprit qu'Uriko attendait quelque chose de part, il n'eut d'autre choix que de faire preuve de bonne volonté.

- Je... tu peux m'appeler Grey.

Et vraiment parce qu'il ne voulait pas risquer une autre crise, le voyageur choppa la sucette rouge de la main de l'enfant, en retira rapidement la papier, et la fourra dans sa bouche. Même si il faisait de son mieux devant Uriko pour paraître aux anges d'avoir un délice de fraise sur son palais, il ne pouvait masquer qu'à moitié une grimace et une petite larme le long de son oeil gauche. Il n'aimait pas la fraise... La faute à son enfance, et autres gamins. Ils n'avaient pas arrêtés de charrier Grey sur ses cheveux rouges. Et quel aliment était rouge ? Les fraises ! Donc, alors que ça n'avait aucun rapport, ils n'avaient pas cessé de l'embêter sur le fait que si ses cheveux étaient comme ça, c'était parce qu'il mangeait que des fraises, et si Grey avait le malheur d'en manger une, on lui tombait dessus et les moqueries repartaient de plus belle. Il avait donc "appris" à ne pas aimer ça, et au fil du temps, cela avait réellement fini par le dégoûter.

- J'avais envie d'aller voir comment était le Dojo de ce village. Tu... tu veux venir ? Me le montrer ?

Et qu'on aille pas dire après que Grey ne faisait aucun effort ! Parce que là, il était au top du top ! Il donnait le meilleur de lui-même pour éviter d'être puni à vie. C'était à se demander qui était l'enfant dans l'histoire ! Mais il n'avait pas le choix. Se coltiner le gamin était nécessaire. Au moins, le môme était seul, et non pas avec toute sa bande d'amis. Quoique, à lui tout seul, c'était déjà une sacrée pipelette. Bon, il faudrait faire avec, hein ! Peut-être ne pourrait-il pas rester bien longtemps, si sa mère le faisait chercher par exemple... L'espoir fait vivre !
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[Pas grave ^^ ]

Et on continu de bien monter dans les aigus ! C’est pas très viril mais ca fait plus de bruit ! Il aurait pu faire carrière dans l’opéra avec cette voix là… Et il est sûr qu’il aurait pu porter sa voix encore plus loin si m’sieur rouge ne l’avait pas fait taire. Il était sûr qu’il allait faire ça, tout marche selon les plans d’Uriko (On croirait presque qu’il est maléfique tourné comme ça…). Et là encore, notre jeune garçon avait vu juste, il était vraiment gentil, il n’a pas réagi violemment et apparemment ne souhaitait pas s’attirer non plus des problèmes. Il se sent un peu mal tout de même d’abuser de cela… Après tout il n’avait rien demandé et voilà que le plus agité des gamins se met à lui tomber dessus… Était-il pris de culpabilité ? Hmm… Naaaan, et puis quitte à commencer quelque chose autant le finir !

Ainsi, une fois qu’il était libéré de l’étreinte de l’étranger, un visage souriant pouvait se faire voir de notre protagoniste. Il avait eu ce qu’il voulait, une fois de plus. Et notre gamin préféré pouvait enfin savoir le nom de son nouvel ami ! Grey, un nom assez… Simplet… Ca colle pas à sa tête en plus. Il s’attendait à quelque chose de plus classe… Mais qu’à cela ne tienne, il peut toujours lui trouver un surnom plus cool !

« Ouaiiiis ! A partir de maintenant on est inséparable ! Et entre ami on peut s’appeler par des surnoms ! Donc je vais t’appeler… Hum… Grigris ! Oh… Et pourquoi pas Grougrou ! Oh oui ! Ca colle mieux avec tes cheveux ! ha ha ! »

Pour le meilleur et pour le pire… Et surtout pour le pire bien sûr, sinon ce serait pas drôle. Et sans crier gare, Grougrou se mit à lui piquer une de ses précieuses sucettes divinement bonnes. Finalement il avait accepté d’en prendre une ! C’bien, gentil Grougrou. Mais attention à pas être gourmand, les autres sucettes sont à lui, pas touche. Force était de constater que sa sucette avait eu son effet sur le jeune homme, celui-ci avait la larme à l’œil.

« T’as vu, elles sont trop bonnes pas vrai ? Mais c’pas la peine de pleurer tu sais… Quand t’es heureux faut sourire voyons ! Et pis si tu veux je peux t’en acheter d’autres après ! Mais c’est bien parce que c’est toi hein ? »

Est-ce qu’être aussi familier en si peu de temps était-il même possible ? Et outre le fait qu’il ait complètement compris de travers la réaction de Grey, il semblait empirer les choses, pourtant le but premier était de lui faire plaisir avant tout…
Mais passons à autre chose, notre nouvel ami avait une requête à formuler, il voulait qu’Uriko l’accompagne visiter le dojo…

« Hm… Nan. »

Voilà qui était bien direct, tous les efforts fournis par m’sieur rouge pour paraître gentil réduit en poussière. En vérité Uriko ne voyait pas grand intérêt à lui montrer quelque chose comme le dojo, il y passait très régulièrement et il y avait beaucoup de choses qui pourrait être intéressant non seulement pour Grougrou mais aussi pour Uriko. Le gosse tourna en rond quelques secondes… Semblant réfléchir…. Puis finalement, finit par attraper le bras de Grey, l’entrainant dans sa marche.

« Moi j’aimerais faire autre chose, mais si Grougrou il veut voir le dojo bah je lui fais quand même la visite ! Maman elle m’a dit faut toujours être gentil avec les invités ! »

Comprenez par cela, invité dans le village. Uriko n’est pas si terrible que cela en vérité, c’était sa manière de faire des concessions, Grougrou il connaissait pas le village après tout, il s’improvisera guide touristique, ça peut aussi être amusant. Le dojo n’était pas loin, et au bout de quelques minutes on pouvait déjà l’apercevoir. Uriko ne relâcha pas son emprise pour autant, il avança jusqu'à l’entrée avant de finalement se tourner vers ce cher Grougrou (C’est ptet un peu tard mais… C’est vachement ridicule comme surnom…).

« Dis tu veux faire quoi ici ? On peut pas entrer en plein milieu du cours ! Mais si tu veux, moi je peux te montrer ce qu’on y pratique ! Ou tu préfères attendre ? Ou visiter ? »

Puis venant de se rendre compte de quelque chose, il fit un signe au jeune homme pour lui dire d’attendre, sans même que celui-ci ne put lui répondre que le jeunot s’était mis à se précipiter à l’intérieur avant de revenir quelques secondes plus tard, sabre en bois en main.

« J’ai oublié mon sabre là-bas… Du coup j’en reprends un ! »

Il n’en aurait pourtant pas forcément besoin… Mais tout laissait penser qu’il voulait vraiment lui montrer ce dont il était capable. Comment allait réagir Grougrou ?
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Ouf, pour le moment, Grey était sauvé. Le gamin se criait plus, et mieux encore, il avait l'air content. Content que son "nouvel ami" l'ait accepté pour la journée, et qu'il ait mangé sa sucette. Alala, décidément, à cet âge, on se contentait de peu. Même s'il en coûtait à Grey de se coltiner un môme, qui par conséquent le privait à moitié de sa liberté, il fallait bien avouer que ce n'était pas le pire enfant qui soit. Bon, il était un peu bavard quand même, et puis... Grougrou ?! Non mais c'est quoi ce surnom débile ?! Quel rapport avec les cheveux ? Pas moyen de rester avec un garnement pareil ! Il allait le massacrer oui ! Non, du calme ! Il fallait rester..concentré. Ne pas s'énerver, jouer à l'indifférent. Peu importe l'appellation, Grey savait très bien qui il était, lui. Voilà... détendu. Ce n'est qu'un enfant, il ne réalise pas vraiment qu'un surnom qui ne plaît pas est agaçant. Peut-être qu'il suffirait de lui en parler pour... Non, si il se vexait, et qu'une autre crise de chialerie se déclenchait, ça pourrait devenir mauvais, quelqu'un pourrait entendre cette fois. Retour à la stratégie de l'indifférence donc. Poker Face.

« Moi j’aimerais faire autre chose, mais si Grougrou il veut voir le dojo bah je lui fais quand même la visite ! Maman elle m’a dit faut toujours être gentil avec les invités ! »

*Grrr, pas moyen, il va s'en prendre une !*

Ahem... A grand renfort de "penses à ta liberté", et de "zen-attitude", Grey parvînt à se contenir tant bien que mal, sans qu'Uriko ne s'aperçoive de rien. Au moins, le petit servait un minimum à quelque chose. Parce que si le voyageur avait été seul, il aurait pris à droite au lieu de gauche au croisement qui s'offrit à eux assez rapidement. Pourtant, le sens de l'orientation de Grey était loin d'être mauvais. Uriko devait l'avoir perturbé... Arrivés près du Dojo, force était de constater qu'il était moins impressionnant que celui du village précédent. Cela avait-il un rapport avec le fait que le Maître de ce lieu d'apprentissage et de combat était moins fort que l'autre ? C'était du moins ce qu'avait avancé un peu plus tôt l'inconnu venu défier les sabreurs de l'île. Uriko voulut savoir pourquoi Grey était intéressé par cet endroit, mais presque sans attendre de réponse, il s'était lancé à l'intérieur, avant de revenir quelques instants plus tard, équipé d'un sabre en bois.

*Mais pour quoi faire ? Qu'est-ce qu'il s'imagine le môme ?*

- Je voulais juste voir à quoi ça ressemblait, par rapport à celui de l'autre village. Il est plus petit... M'enfin, peu importe l'endroit après tout. Moi, j'ai bien appris le combat dans une grotte, fit-il pour répondre à la question de tout à l'heure.

Malgré le fait de ne pas vouloir se battre, contre un enfant de surcroît, Uriko avait cependant cette petite étincelle dans les yeux, qui avait l'air de vouloir dire "J'vais te montrer ce que je peux faire". Encore une particularité due à l'âge. Quand on était très jeune, on aimait prouver de quoi on était capable, et ce, qu'on soit réellement capable de quelque chose ou non. Grey était donc bien embêté. En coller une au gamin ne lui déplairait pas, mais d'un autre côté, si il le faisait pleurer, il risquait encore d'entre crier au viol, juste par contrariété. Sauf que si il se défilait face à Uriko, ce dernier risquait soit de harceler Grey pour se battre, soit encore cirer au viol pour que le voyageur se plie au caprice, ou pire, qu'Uriko traite pour le reste de la journée Grey de poule mouillée. Et si le jeune homme aux cheveux rouges n'était plus un enfant, il n'en aimait pas moins qu'on dise du mal de lui à tord et à travers. Problème insoluble en apparence...

*Hmmm... que faire ?*

Pour méditer convenablement sur cette question, Grey s'était mis en mode "réflexion", à savoir, les bras croisées, les yeux fermés, et la tête penchée sur le côté. Pour peu, on aurait pu apercevoir de gros points d'interrogation au dessus de sa chevelure rouge. Finalement il se résigna. Il allait accepter le défi de l'enfant. Juste esquiver quelques coups, lui en donner un ou deux, pas trop fort, et s'arrêter là. Oui, voilà quel était son plan d'action.

- Bon, d'accord, montres-moi ce que tu sais faire, souffla Grey, exaspéré.

Tranquillement, Grey se mit en position de combat. Mais il n'était pas vraiment dans une position parfaite de garde, il avait juste les jambes un peu pliées, était à demi de face par rapport à Uriko, et avait levé les bras histoire d'avoir l'air en défense. Il n'y aurait probablement pas besoin de plus. Et il était hors de question de se servir de ses lames cachées, ni de ses couteaux. Désirant en finir au plus vite, Grey fixa l'enfant intensément, et d'un mouvement de doigts, lui fit signe d'approcher. Un grand classique des scènes de combat. Signe qu'il était sûr de lui.
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Hmm… Il voulait juste voir la taille ? Tout ce chemin pour ça… Il aurait pu simplement lui poser la question, il est cool mais un peu bêbête. M’enfin, c’est mignon (Et c’est lui qui dit ça ?). Le fait qu’il apprenne le combat dans une grotte confirmait bien ses pensées, il est un peu tête en l’air, c’est pas pratique de s’entraîner dans une grotte sombre et étroite… Il manque de bon sens quand même… Il est peut-être pauvre… Ah, mais dans ce cas s’entrainer sur un terrain plat et à la lumière est tout aussi possible… Oui… Il doit être bêbête…
Mais qu’importe, Uriko serra son petit sabre en bois, puis releva la tête vers Grougrou. Ils étaient des amis très proches maintenant, donc il n y avait pas besoin de mots pour qu’ils se comprennent, juste un simple regard. Pour preuve, Grey avait immédiatement décrypté ce que le môme avait en tête. Les liens d’amitiés, décidément, c’est quelque chose d’incroyable. Maintenant, ils n’avaient plus qu’à laisser parler leurs sabres à leurs places, ça c’est quelque chose de méchamment cool et typiquement cliché.

« Ouaiiiiis ! Tu vas voir, chuis un bon élève ! »

Même si il n’est pas très à l’aise dans les combats de sabre, il faut malgré tout avouer qu’il apprend relativement vite et que ses réflexes sont plutôt bons. C’est un bon apprenti malgré les apparences. Aussi commença t-il à se mettre en position, en tout cas elle était drôlement bizarre la posture de Grougrou… Ah… Peut-être qu’il aurait dû lui donner un sabre en bois ? Mais… Si il en voulait un il le lui aurait sûrement demandé avant.

« Euh… Grougrou ! T’as pas le droit d’utiliser tes armes qui coupent ! »

C’est un entraînement hein ? Ce n’est pas qu’il doute du bon sens de son nouvel ami… Mais il est un peu bêbête comme on l’a déjà dit… Donc mieux valait prendre ses précautions, il aimerait pas se faire découper… Maintenant que c’était fait, il pouvait de nouveau se reconcentrer. Sa posture lui offrait plusieurs opportunités vu que son opposant laissait sa garde ouverte. Grougrou lui fit signe qu’il semblait prêt, bien.

Uriko, serra son sabre, puis le brandit en l’air au niveau de son épaule gauche, celui-ci avançait de léger pas rapide et furtif, puis rapidement changea la position de son sabre, le traînant au sol violemment, prêt à lancer son attaque. Sa technique était parfaitement exécutée, elle n’avait aucune imperfection… A un détail prêt.

« Woooaaaah !!!! Une peau de banane ! »

Il n’en fallut pas plus pour que notre petit homme se mette à glisser majestueusement sur ce détritus fruitée avant de tomber en avant, tête la première sur un rocher. Alors que sa technique avait été bien faites et qu’il avait fait preuve d’une grande classe, voilà que tout était réduit à néant par une peau de banane (Ne me demandez pas ce que fait une peau de banane en plein milieu de l’entrée d’un dojo… ) !

Avant même qu’il n’ait pu faire quoi que ce soit qu’il était déjà à terre allongé… Celui-ci se redressa pour se mettre sur ses genoux… Il avait honte… Et surtout mal, il était tombé sur un gros cailloux, comme par hasard… Sonné par cet impact, il finit tout de même par toucher l’endroit qu’il avait heurté, situé sur son front, au-dessus de l’arcade sourcilière droite. Ce contact provoqua une vive douleur chez l’enfant, qui stoppa net son geste… C’est lorsqu’il vit une petite tâche de sang sur son doigt que les larmes commencèrent à couler…

« Du sang…. Aie… Ghh.. Agh… Bouhou…. Ugh… Ouhaaaaa ! *Snif* Aie… Uuuugh…. Bouhouuu ! *hic* »

Bien sûr dans cette situation, la seule chose que pouvait faire Uriko, c’était pleurer, heureusement pour Grey, normalement, il y a deux cas lorsqu’Uriko se met à pleurer, soit il se met à crier, soit il pleure en silence. Grougrou pouvait donc s’estimer heureux que l’enfant ne rameute pas une partie de la population… Ou pas, car un jeune étudiant du dojo se mit tout juste de sortir du dojo, quelle coïncidence !

« Hein ? Uriko ? Qu’est-ce que tu fais là ? Hm… Hé ! Ca va ?! Oh… Du sang ? »

Ce jeune homme se mit alors à regarder les éléments qui se présentaient à lui afin d’en tirer une conclusion évidente… Uriko, a terre avec une blessure sur la tête… Un sabre en bois du dojo traînant par terre à côté de lui et en face… Un parfait inconnu, qui ne venait pas du village… Aucun doute, c’était lui qui avait agressé le pauvre enfant.

*Uriko n’est pas du genre à user de son sabre à tort et à travers… Il a du chercher à se défendre… *

Le disciple semblait mécontent de la situation actuelle, et sans même chercher à comprendre quoi que ce soit qu’il fixa sérieusement le roux. Uriko était très apprécié des gens qu’il connaissait et donc d’une bonne partie du village, s’en prendre à lui qui était si innocent n’était pas facilement pardonnable, surtout venant d’un étranger. Et c’est en haussant la voix qu’il lui adressa la parole :

« Je ne sais pas qui tu es ! Mais ici nous n’acceptons pas la violence gratuite ! Pour t’en prendre à cet enfant… Tu dois vraiment être sans cœur… Qu’est ce que tu es ? Un pirate ? Un bandit ou peut être… un de ces marines se croyant intouchable… »

Le ton étant monté, plusieurs autres élèves commencèrent à sortir de l’établissement, se demandant quel était ce raffut… La situation leurs fût expliquée très rapidement, tout ce qui était à retenir c’est que quelqu’un avait attaqué Uriko… Et que ce quelqu’un, c’était cet inconnu à la chevelure rouge. Les réactions fusèrent, on ne s’attaquait pas à un disciple du dojo impunément sans en subir les conséquences. Tous les regards pointèrent vers Grey.

« S’en prendre à Uriko comme cela, il ne mérite pas de combat juste, mettons nous y tous ensemble. »

Et sinon, du côté d’Uriko, il était toujours en train de pleurnicher dans son coin sans même se soucier de quoi que ce soit d’autre que de la douleur qui le martyrisait… Mais là encore, heureusement pour Grougrou, les disciples vétérans n’étaient pas en face de lui et certains étaient encore dans le dojo en plein milieu du cours. Le combat All VS Grougrou allait pouvoir commencer !


Dernière édition par Uriko le Ven 4 Mai 2012 - 15:09, édité 1 fois
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Grey avait acquiescé quand le môme lui avait précisé de ne pas utiliser ses armes qui coupent. Evidemment qu'il ne s'en servirait pas contre un enfant ! Surtout un qui ne l'effrayait pa sle moins du monde. Alors qu'il s'était mis en "pseudo-position" de combat pour contenir les "assauts" du gamin, Grey réalisa bien vite que ça n'en avait même pas valu la peine. Uriko s'était élancé, tout confiant, contre le voyageur, pour au final, faire quoi ? Glisser sur une peau de banane et tomber ? Il n'était pas croyable celui-là ! Le jeune homme n'eut même plus la force de rester en garde face à cette déchéance. Mais il y avait encore pire. En se remettant assis, Uriko avait réalisé qu'il saignait, et commença à pleurer. Devant ce spectacle, Grey ne put que s'écraser la main sur le visage, et expirer un grand coup. La peau de banane avait fait plus de dégâts que n'avait prévu d'en faire le jeune homme au final...

*Mais qui c'est qui m'a refourgué un comique pareil ?*

Non, sérieusement, il n'en revenait pas ! Un gamin qui se prétendait fort, armé d'une épée - bon, en bois- et qui finissait à terre tout seul. Et qui pleurait en plus ! Après tout, un enfant restait un enfant. Enfin, Grey savait que lui n'aurait pas pleuré pour si peu au même âge. Alors qu'il s'apprêtait à aider Uriko à se relever, un jeune habillé d'un kimono sortit du Dojo, et tomba sur Grey, un inconnu pour lui, face à un enfant en pleurs. Grey suivit le mouvement des yeux de l'apprenti épéiste, qui se posèrent sur l'enfant, l'arme en bois, et enfin, sur un étranger aux cheveux rouges... Avant d'avoir pu dire quoi que ce soit, le ton était monté, d'autres jeunes s'étaient pointés, et ils faisaient maintenant face à "celui qui devait payer". Dans le lot, aucun ne devait dépasser les 16 ans. Mais ils possédaient tous leur sabre en bois, un bois dur, qui devait faire mal si on le prenait dans le corps...

- Mais, je n'ai...

- Economises ta salive, enfoiré !, lâcha un des jeune qui lança son assaut.

Grey esquiva dans un premier temps, mais le jeune fut suivit par deux autres, et il ne pourrait pas se contenter d'éviter à tout va. En fait, à chaque esquive qu'il réalisait, et qu'un des gamins sortait du cercle qui s'était formé peu à peu, un autre passait à l'attaque. Donc bientôt, le voyageur dut parer avec ses bras. Oui, des bras contre des sabres en bois, normalement, il n'y avait pas photo, les pauvres parties de chair et de sang ne pourraient pas opposer une longue et bonne résistance. Sauf qu'accrochées à ces bras-ci, il y avait les lames cachées, en métal. Masquées sous la veste du combattant, on avait juste l'impression que la douleur ne l'atteignait pas, et qu'il pouvait encaisser encore et encore les coups. Le bruit n'aurait pas dû sonner très naturel, mais il y avait tellement de brouhaha à cause des jeunes qui criaient que personne ne remarquait rien.

- Mais arrêtez... Vous n'avez pas compris... Je... N'ai rien... Fait !

Juste qu'à maintenant, il s'était contenté d'esquiver et bloquer les attaques de quatre à cinq jeunes simultanément. Mais pour bien se faire comprendre, et parce qu'à la longue il risquait de prendre un sale coup, déjà qu'un l'avait effleuré, en criant le dernier mot, le "Fait !", il avait repoussé de ses mains deux de ses opposants qui tombèrent au sol sur les fesses. Grey ne voulait vraiment pas les blesser, mais pas au risque de se faire lui-même massacrer. Ce qui serait déjà arrivé depuis un bail si il n'avait pas subi ce genre d'entraînement étant plus jeune.

Le silence revînt, tout s'était arrêté. Ils regardaient tous leurs amis par terre, alors que celui qu'ils voulaient punir d'avoir blessé Uriko était encore debout, lui. Mais l'un de ceux qui s'était stoppé en voyant ses amis au sol reprit ses esprits, et donna un bon coup dans la jambe du jeune homme aux cheveux rouges. Ce coup-ci, Grey le sentit passer. En ressentant la douleur, il comprit quelle idée ça avait été d'esquiver au maximum jusqu'à maintenant. Mettant un genoux à terre, douleur oblige, Grey allait devoir sortir une de ses lames et faire peur à ses apprentis épéistes si il ne voulait pas finir roué de coups. Cependant, ce ne fut pas nécessaire. Car deux visages pas inconnus de Grey et d'Uriko venaient de faire leurs apparitions.


- Bwahaha... Je viens ici pour affronter un Maître de Dojo, et tout ce que je vois, c'est une bande de mômes qui se mettent à 15 pour un malheur clampin ! Si c'est pas malheureux !

Grey, comme les autres, gardait le silence. Devant eux venaient d'arriver le type qui avait déjà pris sa rouste contre un Maître de Dojo, et son... ami, ou plutôt, son larbin. En tout cas, impossible de se tromper sur les individus, un type au cheveux noir, un t-shirt blanc, et deux sabres ? Oui, c'était lui, Quand à l'autre, toujours le même kimono et cet air désolé qu'il affichait en permanence. La différence, cette fois, c'était la bouteille que l'épéiste tenait dans sa main.

*Lui, il a fait un détour par le bar*

- Bon, maintenant, on se casse les mômes. J'viens pour vot' Maître. Dites-lui que je veux me battre.

- Que se passe-t-il ici ? Que signifie ce rassemblement ?

Comme un seul homme, tous tournèrent la tête vers l'entrée du Dojo. Il y avait un jeune en kimono, mais plutôt de l'âge de Grey, donc la vingtaine, qui attendait les bras croisés. Ce n'était quand même pas lui, le Maître du Dojo ? En tout cas, si il se dégageait un petit quelque chose de lui, rien de ce qu'on pourrait attendre d'un Maître.

- Un autre gamin ? Bwarf... Va chercher ton Maître, que j'lui règle son compte.

- Le Maître n'est pas là pour le moment. Je suis le Gardien du Dojo jusqu'à son retour.

- Quoii ?! J'ai pas envie d'attendre moi ! Va le chercher, où qu'il soit ! Et ensuite, je le mettrai à terre ! Mouhahaha !

- Je n'aime pas votre attitude, ni votre ton. Vous n'êtes pas digne d'affronter le Maître, et encore moins à l'intérieur de notre Dojo.

Pour être honnête, Grey était du même avis. Ce type ne méritait pas d'obtenir ce qu'il voulait. Sauf qu'il ne semblait pas d'humeur à vouloir partir.

- Dans ce cas, qui osera affronter le grand Otawa ?!


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Uriko ne se préoccupait pas tellement du combat qui opposait les disciples du dojo à Grougrou… A vrai dire il était encore occupé à pleurer, et personne qui venait le soigner… Ni même personne pour le consoler… Si son frère avait été là il aurait été sûr qu’il serait allé mieux directement… Il aurait bien voulu soutenir Grougrou dans la proclamation de son innocence, sauf que faut pas lui en demander trop à notre petiot. Morale de l’histoire ? Toujours jeter les détritus à la poubelle. Ca cause du tort à tout le monde…… Dans tous les sens du terme.

Mais alors que le combat faisait rage entre Grey et les amis d’Uriko, que les deux bonshommes avaient finis par repointer leur nez de nouveaux, et vu l’attitude du gros bonhomme, il semblerait que ce ne soit pas pour les saluer, il était vraiment malpoli, en tout cas il avait une tête qui lui revenait pas en fin de compte… Et c’est là que notre bon enfant se rendit compte de quelque chose, Grougrou, bah il est plutôt fort en fait ! Mais il s’est quand même pris un coup au final… Ca prouve que si Uriko avait eu l’occasion de l’approcher, il aurait pu lui donner un bon coup aussi.
Et là encore, une autre personne venait de sortir du dojo… Oh, il le connaît lui ! C’est Hato, un ami à son frère ! Il est plutôt bon aussi et Uriko l'apprécie beaucoup ! C’est pas le meilleur mais il est fort ! Alors si Uriko a bien saisi la situation, le gros bonhomme il cherche à affronter le maître ? Bouarf, il a aucune chance ! Maître Chun il est trooooop fort d’abord. Finalement, Uriko se remit sur ses deux pattes, s’approchant du gardien du dojo, lui agrippant la manche, les yeux larmoyant et le fixant avec une moue triste. Le gardien se mit alors à sa taille avant de lui dire d’une douce voix :

« C’est bon, on va te soigner d’accord ? Sois un grand garçon, ne pleure pas. »

C’est sur ses paroles rassurantes qu’Uriko avait hoché la tête doucement, le jeune homme finit par lui tapoter légèrement la tête avant de lui faire signe de rentrer à l’intérieur où on pourra le traiter. Enfin, il se releva, fixant sévèrement le groupe entier, il avait changé subitement son attitude, et parlait d’un ton plus strict et monotone.

« A tous ! Je vous prie de ne plus causer de tel raffut devant l’enceinte du dojo ! Quant à vous… Nous ne sommes habituellement pas du genre à refuser les demandes, aussi, c’est moi qui m’occuperais donc de vous personnellement, ici même. »

Mais revenons du côté d’Uriko ~

« AAaiieuuuh ! Bouhou… Ugh… »
« Voilà voilà, c’est bon. »

L’alcool désinfectant… Ca fait vraiment mal… Uriko déteste avoir mal… Mais au moins maintenant ça va mieux… Il a un gros pansement en coton ! Ca fait classe aussi ! Fini le gros chagrin, on peut de nouveau jouer avec Grougrou ! Revanche ! Ah, mais il faudrait qu’il dise aux autres que Grougrou c’est pas un méchant aussi. C’est donc en pleine forme et guéri que notre jeune adolescent sorti du dojo, et à sa surprise, juste au moment où il revint sur scène, qu’un de ses confrère venait d’être projeté au sol… Mais qu’est-ce qu’il se passait ?

« Ugh… »
« Mouhahaha ! Trop faible ! Les gens de ce dojo sont vraiment faibles ! Amenez-moi le maître ! »

Uriko s’approcha et aida à relever le disciple, il s’agissait de celui qui avait pris la défense d’Uriko contre Grey et non pas du gardien. Hélas, l’enfant ne connaissait pas vraiment le contexte, comment est-ce que cela avait-il fini par une confrontation entre ces deux-là ? Quoi que… Uriko connaît bien le caractère de son ami, il est fonceur, il s’est ainsi sans doute proposé pour combattre la vermine.

« C’est pour ça que je souhaitais m’en occuper personnellement… »

Uriko n’aimait pas qu’on dise du mal de ses amis et du dojo, en plus il n’aimait pas non plus cet air supérieur qu’il se donnait… Mais comment est-ce que son collègue avait fait pour se faire battre ? Voilà que Hato était embarrassé maintenant, bien, il est temps pour Uriko d’entrer en action ! Celui-ci emprunte un des sabres d’un de ses amis qui assistait à la scène en spectateur, avant de contourner la foule pour se positionner derrière le gros méchant Otawa qui ne le remarquait pas du tout, trop occupé à rire diaboliquement, seul son complice avait pris note du gamin. Uriko brandit alors son sabre en l’air avant de l’abattre violemment par surprise sur la tête du grossier personnage. Sous l’impact du coup, celui-ci se recroquevilla sur lui-même en se tenant la tête ornée désormais d’une jolie bosse. Sous le regard des autres disciples stupéfaits. Et c’est empli de colère que l’étranger se retourna vers Uriko, enfant ou non, il allait devoir payer. Sur le coup, Uriko n’avait pas vraiment réfléchit, il avait juste envie de lui donner un coup… Mais il est vraiment plus grand que lui, il fallait penser à une stratégie de repli. Celui-ci se réfugia ainsi immédiatement derrière le dos de son nouveau meilleur ami, Grey.

« Grougrou, protège-moi. »

C’est au plus grand de protéger les plus faibles c’est bien connu, en plus Grey il est fort donc il peut le protéger. Et visiblement, ce Otawa n’était pas très futé, il répondait immédiatement à la provocation d’Uriko, il voulait juste se venger de cette humiliation, sauf qu’en prenant Grey comme protection, il était maintenant la « personne qui cherchait à le protéger ». Et pour en rajouter une couche, Uriko rajouta de l’huile sur le feu, hors de question que Grougrou se défile !

« Prends-garde Gros méchant ! Grougrou c’est le plus fort d’abord, il a même dit que t’es pas super fort non plus puisque t’avais perdu tout à l’heure ! »

Il fallait avouer… Ce n’était pas un mensonge mais ce n’était pas non plus le genre de choses qu’il devrait dire. Maintenant Grougrou n’avait plus d’autre choix que de prendre parti ! Il n’allait quand même pas laisser un pauvre enfant s’occuper seul d’un gros gaillard comme lui ? Et quitte à choisir, il préfère que ce soit Grougrou plutôt que de déranger les autres disciples. Et pis de toute manière, entre ami, on doit s’entraider, c’est la règle de base ! Sinon t’es pas un vrai ami.


Dernière édition par Uriko le Lun 14 Mai 2012 - 12:00, édité 1 fois
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Grey n'était plus qu'un témoin de tout ce qu'il se passait à présent. Dès lors que cet Otawa s'était ramené pour défier le Maître du Dojo, on en avait complètement oublié la présence du garçon aux cheveux rouges, qui, soit dit en passant, n'avait pas arrêté de se masser la jambe depuis le coup qu'on lui avait donné par derrière. C'était vachement douloureux mine de rien ! Pour oublier les cris d'alerte que lui envoyait son corps, le voyageur essayait de se concentrer sur ce qui se déroulait devant lui. Après qu'Uriko soit ramené à l'intérieur pour soigner son petit bobo, les choses étaient allées très vite. Le Second du Maître s'était dit prêt à relever le défi, mais l'un des disciples l'avait devancé. Et pas n'importe lequel ! Il s'agissait de celui qui avait rameuté toute la troupe pour passer Grey à tabac. Il avait le sang chaud celui-là.

- Attends, Hato ! Non seulement il a dit du mal du Maître, mais il nous a en plus traité de gamins lâches ! Je vais lui faire payer ses paroles !

L'ennui, c'était que le Otawa, bah, il n'avait pas tort... Le jeune et ses potes s'étaient tous mis contre Grey pour l'avoir. En plus, c'étaient des gamins... Mais il avait aussi craché sur le Dojo, donc l'affrontement était en partie légitime. Comme Grey n'avait encore jamais vu se battre le challenger, il était difficile d'émettre un pronostic sur le vainqueur. En revanche, il avait aperçu, et évité, quelques mouvements du jeune escrimeur. Il était trop direct dans ses assauts, manquait de finesse. Il valait mieux que le Otawa ne soit pas trop bon, au risque de causer quelques soucis à l'offensé. En tout cas, devant la détermination dont faisait preuve l'élève, le Gardien du Dojo ne put refuser sa demande, mais lui demanda de réfléchir une dernière fois, et que lui-même, en tant que Senior, pourrait mettre un terme à tout ceci dans la minute.

- Non, je vais m'en charger ! En gaaarde !

Et voilà que l'élève s'avance vers son adversaire, tout confiant, en position d'attaque. Otawa, toujours bouteille en main, se baissa pour éviter le premier coup de sabre, sans trop de difficulté apparemment. Mais le jeune ne se découragea pas pour autant, après un rapide pas en arrière, il revînt à la charge, visant le tronc de l'adversaire. Otawa ne chercha pas à esquiver cette fois, mais à la place, il tira à moitié son épée de son fourreau, juste de quoi faire barrage à l'arme du disciple. Ce dernier fut choqué de la facilité avec laquelle il venait d'être arrêté. Et, comme pour en rajouter encore un peu, le challenger but une nouvelle gorgée de sa bouteille, tout sourire.

- Quoi ? Ce n'est pas possible...

La colère montait chez le disciple. Il n'arrivait pas à comprendre qu'il était moins fort. D'abord ne pas pouvoir toucher Grey, puis ce type, c'était plus qu'il ne pouvait en supporter. Et le Gardien du Dojo le savait.

- Arrêtes ! Laisses-moi prendre la suite !

Mais le Gardien ne put même pas faire deux pas que le jeune retournait au combat, lâchant la bride à sa rage. Ses coups étaient loin de manquer de puissance, mais à quoi cela servait-il quand on ne pouvait pas toucher sa cible ? Parce que le Otawa, il avait sorti son sabre maintenant, et même si il n'utilisait pas le tranchant, il déviait aisément les tentatives d'assaut contre sa personne. Puis, il en eut assez. Après une dernière parade, il lança sa bouteille à son compagnon resté en retrait et sortit sa seconde épée. Otawa fit lâcher son arme à son adversaire en deux coups, toujours sans utiliser le tranchant des lames, et encore trois cous plus tard, en frappant à divers endroits du corps, dont un finish par un coup de pied en plein dans le ventre, le disciple était à terre.

- Ugh…

- Mouhahaha ! Trop faible ! Les gens de ce dojo sont vraiment faibles ! Amenez-moi le maître !

Ca n'avait pas traîné ! Maintenant, le Dojo avait un nouvel affront à laver ! Alors qu'Otawa rangeait ses sabres, les autres jeunes s'étaient lentement reculés depuis la fin du combat. Ils avaient compris qu'ils ne faisaient pas le poids contre lui. Qui oserait prendre les choses en mains ? Sûrement le Gardien, il n'y avait que lui. Si c'était lui qui surveillait le Dojo en l'absence du Maître, c'était qu'il avait un bon niveau en principe. Il pourrait remettre les pendules à l'heure. Sauf que non, quelqu'un d'autre allait s'en charger. Quelqu'un qui, en principe, si il avait eu la présence d'esprit de penser aux conséquences, ne s'en serait jamais mêlé. Mais de qui se moque-t-on ? Allons ! On parle d'Uriko bien entendu ! Réfléchir posément à ce qui se passait après, c'était pas son style! Au mieux, on pourrait mettre ça sur le compte de sa jeunesse...

Toujours est-il qu'il s'en prit à Otawa, de dos. Il n'était pas si fou que ça non plus le gamin, il savait que de face, il ne se serait jamais approché si près avec son épée en bois. Là, par derrière, pour un bonhomme suffisant comme Okawa, le coup passa. Comme un gros coup de bâton, qui faisait bien mal. Grey en savait quelque chose ! Mais la douleur, si elle était affreuse et persistante, en causait pas de réels dommages, surtout quand elle venait d'un môme. L'autre effet, hormis la douleur ? La rage d'avoir été humilié par un enfant. C'était là l'effet secondaire le plus marquant et dévastateur, qui ne se priva pas de contaminer le challenger !

Hors de lui pour avoir été frappé par un enfant du Dojo, un des "faibles", il se retourna en un instant, et de sa grande main, chercha à attraper Uriko avec violence. Il le rata de peu, mais n'essaya pas de retenter sa chance immédiatement, car le gamin avait déjà trouvé son plan de secours ! Se cacher derrière... ?


*Bibi...*

Exactement ! Et non content d'avoir trouvé un abri, Uriko ajoutait de l'huile sur le feu ! On voyait bien qu'au rythme où allaient les choses, ce ne serait pas lui qui devrait se battre, mais Grey ! Et il aurait été idiot de croire que parce que la colère le possédait, Otawa n'écoutait plus. Il avait parfaitement entendu les paroles du petit. D'un coup, les yeux de l'épéiste avaient changé de cible. Lentement, ils étaient remonté du gamin vers son protecteur.

- Alors comme ça, je suis une merde ? Tu t'es regardé, gringalet ?

Le jeune homme ne répondit pas du tac au tac. Il aurait bien aimé dire qu'il n'avait rien à voir avec ce qui se passait ici, qu'ils avaient qu'à régler ça entre eux. Mais derrière lui se tenait Uriko. Un enfant qui avait eu le courage de défier à sa manière celui qui déshonorait son Dojo, alors que d'autres restaient les bras croisés. Pour le reste, les dernières paroles du môme n'étaient pas fausses. Grey avait bel et bien dit du type en face de lui que ce n'était pas un champion, contrairement à ce qu'il aimait croire. Il n'avait plus le choix à présent, il était impliqué, alors autant le faire bien. Il posa sa main sur la tête de Uriko, pour lui faire savoir qu'il était avec lui, avant de reporter son attention sur Otawa.

- Ouais. J'ai dit que tu t'étais fait rétamer... comme une merde.

Otawa sortit de nouveau ses sabres. La fureur s'était emparée de son visage. Cette fois, il était dur d'envisager qu'il ne se serve que du plat de ses lames. Instinctivement, Grey sortit ses propres lames de combats, fixées à ses avant bras. Sa posture de combat n'avait plus rien à voir avec celle qu'il avait adopté pour tester Uriko. Non, ce coup-ci, c'était vraiment dans le but de se défendre. Ses lames étaient relevées, prêtes pour contrer et si nécessaire, ou possible, attaquer derrière. La foule autour avait encore reculé de quelques pas. Si le Gardien du Dojo n'intervenait pas, il n'en avait pas moins une main sur son sabre, qui était tout sauf en bois lui aussi. Au cas où Uriko risquait d'être touché peut-être ?

- Je peux encore te laisser sans une égratignure, gamin.

*Encore !*

C'était la deuxième fois aujourd'hui qu'on le traitait de gamin ! Il avait plus de vingt ans tout de même ! Que le soldat ce matin dise de lui qu'il était jeune, d'accord, l'écart d'âge était conséquent, mais entre Otawa et Grey, il n'y avait même pas huit ans ! C'était vraiment prétentieux, et le jeune homme n'aimait pas ça.

- Ravales tes paroles. Si tu t'excuses à mes pieds, alors je te pardonnerai, et tu pourras te barrer en courant.

- Je n'ai aucune intention de changer ce que j'ai dit. Et puis, je suis déjà blessé, un des jeunes m'a donné un bon coup dans la jambe gauche avant ton arrivée. Mais t'en fait pas, ce sera suffisant pour m'occuper de ton cas.

Voilà, l'agacer encore un peu. Otawa était déjà rouge de colère, cramoisi même. Ses poings serraient ses sabres de plus en plus fort, il serrait les dents. Sa haine transpirait par les pores de sa peau. Un poil plus de colère, et il passerait à l'état de bête sauvage.

- En fait, je pense qu'il m'a déjà infligé plus de dégâts que tu ne seras capable d'en faire.

Bingo ! Otawa lui fonça dessus comme une vraie bête, sabres au premier plan. Ils s'écrasèrent lourdement sur les lames de Grey, faisant crisser le métal. L'adversaire du jeune homme était plus lourd que lui, aussi avait-il besoin de tout son poids et ses forces pour ne pas ployer sous l'ennemi. Tant bien que mal, Grey le repoussa. Le garçon aux cheveux rouges avait vu sa façon de se battre, et si en force brute il perdait, en usant de finesse et d'agilité, il trouverait le chemin de la victoire. Seul bémol dans tout ça, forcer sur sa jambe réveillait la douleur du coup de sabre en bois reçu plus tôt. Tant pis, il faudrait faire avec.

Quoi qu'il en soit, pas moyen de rester sur la défensive. Grey se lança à son tour à l'assaut. Il essayait de ne pas trop appuyer sur sa jambe gauche, aussi ses attaques et feintes partaient plutôt par la droite. Sauf que le type, même si ce n'était pas un champion, et bien qu'il soit aveuglé par la colère, notait cette tendance à vouloir enfoncer son flanc gauche. Il aurait peut-être fallu l'énerver encore un peu avant de lancer la contre-attaque... Mais même en ayant conscience que Grey cherchait à épargner au maximum sa jambe gauche, ça ne laissait pas tant d'ouvertures que ça à Otawa pour attaquer. Jusqu'au moment où, voulant reculer pour éviter un des sabres, Grey posa le pied sur le pire cauchemar de Uriko. Oui, il glissa sur...

- Woooaaah ! Une peau de banane !

Et Otawa profita de cette ouverture pour placer son coup de sabre, qui offrit une belle entaille bien saignante dans le corps de Grey. Plus que de la douleur, le jeune homme éprouvait de la honte pour s'être fait avoir de la sorte. Il s'était moqué du gamin pour ça ! Qu'est-ce que ça faisait de lui ? Mais si seulement il n'avait eu que cela à penser ! Son adversaire arrivait avec le second sabre, pour le second coup. Impossible pour Grey de tenter quoi que ce soit dans sa posture tombante, en pleine chute. Il était foutu !
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Il savait bien que Grougrou n'allait pas le laisser tomber ! C’est au tour de son ami de prendre le relais, il fera une bouchée de ce gros méchant ! Otawa s’étant tourné vers son nouvel adversaire, Uriko se mit sur le côté avec les autres élèves, plus précisément aux cotés de Hato, c’est une personne que le jeune garçon admire. Et durant la confrontation, il va encourager Grougrou de son mieux comme un véritable petit fanboy ! Mais comme avant chaque combat, les deux protagonistes se faisaient face l’un à l’autre, se fixant droit dans les yeux et entamant une courte discussion avant de se lancer dans la bataille, ce serait pas un vrai combat si il n y avait pas au moins ça.
Et c’est en les écoutant que le gamin put constaté à quel point Grougrou, il est vraiment cool. Son regard s’illuminait à chacune des répliques purement stéréotypées qu’il lançait à son opposant, il est tellement fier d’avoir un ami comme lui ! Tandis que sur l’autre manche, le gros gaillard était plutôt du genre à répondre facilement aux provocations, fonçant tête baissée vers l’adversité sans réfléchir. Le combat avait donc commencé par son offensive. Uriko pouvait donc entamer ses cris de pom-pom boy.

« Ouaiiiis ! Vas-y Grougrouuu ! Fight ! C’est toi le meilleur ! Buuut ! One out ! »

Même si les encouragements laissaient un peu à désirer, c’est l’attention qui compte… Mais les choses ne se passaient pas vraiment comme Uriko l’imaginait… Force était de constater que Otawa avait l’avantage, son style de combat bien que primitif semblait oppresser malgré tout le jeune homme qui lui restait bien trop sur la défensive, ses quelques tentatives d’attaques ne semblaient pas porter leurs fruits… Aurait-il sous-estimé cette brute sans cervelle ?
Mais le pire restait à venir, Uriko venait de remarquer quelque chose, il devait prévenir son ami au plus vite avant de subir un destin ô combien tragique. En effet, tandis que Grey repoussait les attaques, il n’avait pas pu se concentrer sur son environnement… Plus précisément sur ce qui traînait au sol. Une peau de banane ! Celle même qui avait fait tomber Uriko au combat.

« Grougrou attention ! Il y a une… »

Trop tard, les dés étaient jetés, le pauvre roux glissa sur le détritus. Si seulement Uriko avait pris le soin de la jeter à la poubelle cela ne serait pas arrivé… Mais c’est sans remords que l’ennemi lança malgré tout son attaque, profitant de cette opportunité ! Et il semblait vouloir continuer. Ce n’était pas juste ! Pouce ! On réclame un temps mort ! Il pourrait au moins attendre qu’il se remette en position pour un combat équitable non ? Devant autant de lâcheté il se devait d’intervenir ! Il ne laisserait pas son ami se faire enchainer par ce lourdaud ! Le petit avait déjà accouru lorsqu’il vit que Grougrou avait marché sur la peau de banane. Et avant qu’il ne puisse se prendre le second coup, il sauta littéralement sur le malchanceux.

« NYAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH ! »

C-C-C-Combo breaker ! Ouf, Uriko avait réussi à déplacer Grey afin de lui faire esquiver le coup de justesse, la chute fut un peu brutale vu qu’il lui avait sauté dessus, et malgré un atterrissage brusque, il ne s’était pas fait trop mal en tombant au sol, il faut dire qu’il était tombé sur Grey et que son corps avait bien amorti sa chute. Mais l’espace d’un instant, Uriko a bien cru qu’il allait y passer… C’était le risque, mais tout s’est bien passé au final heureusement. Mais il semblerait que Otawa ne soit pas satisfait de l’intervention de l’enfant. Et sans même laisser de répit à nos deux protagoniste qu’il reprit de nouveau son offensive.
Uriko fit preuve de réactivité et se releva rapidement, cependant, en tombant sur Grougrou, Uriko avait donné un choc supplémentaire à sa jambe gauche. Grey ne pouvait donc pas se relever aussi vite pour se mettre à esquiver de nouveau les coups de l’assaillant. Uriko prit donc l’initiative de se saisir de la jambe droite de Grey pour le traîner violemment à même le sol, lui permettant une fois de plus d’esquiver un coup de celui-ci… Bien sûr, le méchant n’allait pas s’en arrêter là, et avait immédiatement réagi en conséquence puisqu’il poursuivit le duo en lançant une seconde attaque, qui cette fois-ci Uriko aurait bien du mal à faire esquiver Grey. Mais Uriko avait désormais une arme redoutable à proximité.

« Counter Banane ! »

Uriko n’avait pas lâché son sabre en bois de ses mains, aussi par une habileté étonnante, le jeunot déplaça la peau de banane à l’aide de son bout de bois pour la mettre sur le chemin de l’adversaire… Le plan fut un succès. Il semblerait que personne ne puisse s’opposer à cette peau de banane. La king banane. Il y a cependant un détail qui avait échappé à notre enfant stratège qui n’avait peut-être pas si finement bien joué. Otawa avait fait une plus belle glissade que prévu et sa chute était orientée vers… Grougrou et lui-même. C’était maintenant 90 kilos de muscles dont au moins 2 kilos de chocolats qui s’écrasait sur Grougrou… Oui car entre temps, Uriko était passé en mode « chacun pour soi » et s’était fait la malle. La collision entre les deux fut brutale… Uriko avait mal pour eux… Mais il n y avait pas de temps à perdre. Le petit homme attrapa la peau de banane avant de la donner à un des élèves.

« Tu peux la mettre à la poubelle s’il te plaît ? »

Voilà une bonne chose de faites… Et maintenant… Il allait devoir faire face au méchant pour de vrai cette fois… Parce que le vilain gaillard avait de nouveau reporté toute son attention sur Uriko. Et visiblement, il était furieux, ses muscles ressortaient sur sa peau, tandis que son visage était rougie par la colère, de même que les veines de son visage qui accentuait son énervement. Il fallait dire que jusque là… C’était sans doute le combat le plus ridicule qu’il ait été donné de voir pour nos disciples du dojo.

« Ooh… Hmm… Maintenant qu’il est épuisé, j’ai peut-être une chance non ? »

L’air désinvolte de l’adolescent était la goutte en trop qui faisait déborder le vase, pour une raison étrange, ce gamin le mettait hors de lui. Celui-ci poussa un cri sauvage avant de bondir sur lui prêt à le réduire en charpie, peu importe qu’il ne soit qu’un enfant. Uriko recula vivement afin de garder une certaine distance entre lui et son opposant, tandis que l’adversité commença à donner ses coups. C’est dans la plus grande surprise que les spectateurs purent admirer Uriko en train d’esquiver et parer les attaques adverses.
Dans les rangs des spectateurs, se tenait Hato qui observait ce qui se passait depuis le début, lâchant un très bref rire discret, tandis qu’il parlait à lui-même… Ou plutôt qui voulait se faire entendre de Grey (Oui il est toujours là !).

« Hm… Il n’en a pas l’air comme ça… Mais Uriko est un très bon élève du dojo, qui bénéficie en plus de conseils et d’entraînement particulier auprès de son frère, lui-même excellent combattant. »

Il ne faut jamais juger un livre sur sa couverture comme le dit si bien le proverbe. Cependant, Uriko s’étonnait aussi lui-même d’être apte à esquiver et parer toutes les attaques reçues, la colère excessive et l’alcool rendait les coups peu fluides, peu réfléchies qui les rendaient plus simple à parer. Mais il était temps pour le jeunot de passer à l’offensive, il montrerait de quoi il est capable à Grougrou ! Que lui aussi il est fort ! Et profitant d’une attaque lente de l’ennemi, Uriko esquiva rapidement l’attaque avant de repousser à l’aide de son arme, le second sabre de l’opposant, avant de rapidement donner un coup, en plein sur le visage. Le coup déstabilisa quelque peu celui-ci et il semblait avoir mal d'où le fait qu'il ne bouge plus… Mais il reprit rapidement ses esprits, semblant encore plus en colère… Uriko tourna la tête vers Hato et Grougrou.

« …… J’ai mis toutes mes forces dans ce coup… Comment qu’on fait pour le mettre à terre ? »

Uriko était un bon élève, avec une bonne technique… Mais il manquait cruellement de force, et face à un réel adversaire il ne pouvait pas vraiment le mettre Ko, surtout avec un sabre en bois. La brute chargea de nouveau sur le pauvre enfant qui ne pouvait désormais qu’esquiver et parer les coups avec même une plus grande difficulté, la colère rendait lisible ses mouvements mais amplifiait sa force. Parer les coups devenaient de plus en plus laborieux.

« Grougrouuuuuu à l’aiiiiiiiide ! »

Appel de détresse, Uriko ne pouvait rien faire en l’état actuel des choses, surtout avec un sabre en bois… Uriko cessa de parer les attaques, le combat se transforma en course-poursuite, Uriko abandonna la confrontation pour se mettre à courir. De son côté, Hato affichait une mine embarrassée, il venait de vanter les mérites d’Uriko pour finir par en arriver là.


Dernière édition par Uriko le Dim 27 Mai 2012 - 12:08, édité 3 fois
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Ca arrivait ! Grey avait déjà pris un coup de sabre, mais il sentait venir, dans l'incapacité totale d'esquiver. De son point de vue, le voyageur voyait toute la scène un peu au ralenti. Il ne pouvait rien faire, mais c'était là. Ca se rapprochait de plus en plus, et l'inévitable se produisit... Une petite boule de nerfs lui sauta en plein dans le bide ! Grey eut l'impression que ses yeux quittaient leurs orbites, tandis qu'Uriko tombait en même temps que celui qu'il avait poussé. Si le fait de recevoir un môme dans le ventre quand on avait déjà une taillade fraîche au même endroit, savoir qu'on tombait en arrière ne remontait pas le moral. Car Grey savait comment ça allait se passer ! Et comme il l'attendait, la chute fut rude, très rude. Sans oublier que le gamin s'était étalé sur la personne qu'il avait poussé, en tapant à tout hasard... dans la jambe blessée ? Evidemment ! C'était toujours comme ça que ça se passait. Le seul endroit endommagé qu'il ne faudrait pas aggraver est toujours une cible de choix. Néanmoins, le garçon aux cheveux rouges réalisa le plus important. Uriko l'avait sauvé d'une sale blessure saignante supplémentaire. Si il avait la ferme intention de le remercier, il ne put malheureusement pas.

- Mer...waaaaah !

Pas le temps pour ce genre de civilité ! Le combat continuait de plus belle, et Otawa était de plus en plus furieux. Il n'appréciait pas qu'un enfant lui tienne tête. Uriko, beaucoup plus vivace que Grey, attrapa la jambe droite de ce dernier pour lui faire esquiver l'assaut ennemi qui arrivait. Si l'épée ne toucha pas le jeune homme, Uriko, et sa maladresse enfantine, fit cogner la tête de son ami contre le sol en le tirant. Une belle bosse ! Une ! Les mains sur la tête, Grey ne vit pas le nouveau plan du môme, à savoir envoyer la banane pour que l'adversaire glisse aussi dessus. En revanche, ce qu'il vit, c'était la masse de son ennemi filer droit sur lui, alors, qu'il tentait de se relever ! En recevant 90 kilos sur le coin de la tronche, tout ce que put faire Grey fut un...

- Bweeerg !

Avant de retourner dire bonjour à la pelouse. Il était sonné le pauvre voyageur... Imaginez un jeune homme au sol, la langue dehors, les yeux tournant en spirale. Ajoutez des cheveux rouges flamboyants, et vous obtenez Grey ! Un coin de son cerveau fonctionnait encore malgré tout, et le peu de choses que pouvait penser cette petite partie intacte, c'était :

*Mais c'est quoi ce combat de clowns... ?*

Grey étant laissé pour mort, le challenger était déjà reparti se mesurer à Uriko. Doucement, le jeune homme se relevait, en position assise faut pas déconner non plus, essayant de ne pas ouvrir davantage sa blessure au ventre. Sa jambe ne le gênait pas trop. La douleur ventrale prédominait. C'était que ça picotait cette petite coupure ! Deux jeunes du Dojo vinrent avec des bandeaux sur le champ, ordre du Gardien, et pendant qu'ils enroulaient un beau turban autour de la taille du garçon aux cheveux rouges, le Maître en Second ne se priva pas de vanter les mérites du petit élève qui osait affronter un adversaire faisait plus de trois fois son poids et quatre fois sa taille. Alors qu'on pensait sa blessure, Grey put constater qu'effectivement, le mioche se débrouillait mieux qu'il ne l'avait d'abord cru. Il esquivait et parait habilement les attaques de son adversaire. Il avait de la technique.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et c'est encore plus vrai à l'âge d'Uriko. Quand finalement le gamin réussit à dévier pour contre-attaquer, le résultat ne fut pas celui escompté. Certes, le sabre en bois frappa le visage du challenger, mais les petits bras de l'enfant ne possédaient pas la puissance nécessaire pour mettre au tapis un colosse comme son ennemi. Enfin, colosse pour Uriko, parce que Grey, il était du genre grand, et Otawa ne l'impressionnait pas. Toujours était-il que Grey ne faisait plus parti du combat là, c'était l'adulte contre l'enfant, et le vent tournait. Aussi put-on trouver un aspect comique à voir Uriko crier en courant pour sauver sa peau. Hato et le garçon aux cheveux rouges échangèrent un regard, l'embarrassement était de mise...


Cependant, Uriko ne pourrait pas échapper indéfiniment à son adversaire, qui lui courrait après. Grey posa sa main sur l'épaule du jeune qui enroulait les bandages. C'était le signe de s'interrompre. Quelque chose de plus urgent était sur le feu. L'enfant courrait vers son "protecteur", mais Otawa gagnait de plus en plus de terrain. A ce rythme, Uriko ne pourrait pas se cacher derrière son ami à temps. C'était donc à cet ami de combler la distance ! Grey se propulsa en avant avec ses bras et l'aide des jeunes du Dojo. Il avait mal, mais il était lancé. Leur ennemi n'avait d'yeux que pour sa petite proie, il ne vit par conséquent pas arriver le coup de poing qu'il se mangea dans l'estomac. Ce coup le stoppa net, sauf que ce ne serait pas suffisant. Toujours porté par son élan, le jeune homme enchaîna avec d'autres coups à divers endroits sensibles du corps de l'adversaire. Un oeil extérieur aurait pu croire voir un garçon en train de frapper un sac de sable !

Otawa tomba sur ses fesses, choqué de cette avalanche de coups. Il avait lâché ses sabres aussi. Signe que les attaques n'avaient pas été vaines. Par contre, il se relevait encore. La rage étant désormais son expression moteur, il se jeta à corps perdu sur Grey. Ce n'était pas très réfléchi. Si le jeune homme l'avait voulu, il aurait sorti de nouveau ses lames cachées et aurait tranché net cet imprudent. Le garçon aux cheveux rouges ne pouvait cependant pas bien se déplacer, aussi, sur une jambe, la gauche restant en l'air pour maintenir un équilibre, il attendit son adversaire. Il allait le recevoir dans cette position incongrue. L'épéiste, désormais à mains nues, ne réfléchissait même plus si c'était une honte ou pas qu'on le reçoive de cette manière. Il s'en fichait ! Mettre en charpie, voilà ce qui comptait ! Il balança ses grosses paluches comme pour étrangler Grey, mais ce dernier les dévia à l'aide de ses bras, pour immédiatement enchaîner avec le tranchant des mains au niveau du cou d'Otawa. Cela calma la brute, mais il ne fallait pas négliger les autres zones sensibles à frapper. Voilà pourquoi Grey avait déjà préparé son bras droit vers l'arrière, pour venir donner un coup fort et précis au niveau du sternum. Respiration bloquée, ça s'annonçait plus que mal pour le fou furieux. Et afin de le finir en beauté, le jeune homme, de sa main gauche, envoya un coup de paume dans le menton, tel un uppercut, qui fit basculer en arrière son ennemi dès lors vaincu. Le bonhomme s'écroula sur le dos, les bras écartés.

- Pffffiouuu..., souffla Grey en se posant sur le sol. Il se sentait déjà poisseux !

Ah, zut, le bandage se teintait déjà de rouge, c'était pour ça. Il faudrait le changer ! En même temps, le jeune homme ne s'était pas tenu tranquille. A peine emballé qu'il était retourné se battre, pour aider Uriko. D'ailleurs, Grey le regardait, ce petit bonhomme qui s'était extrêmement bien débrouillé pendant le combat. Hato avait eu raison, en disant de l'enfant qu'il était un très bon élève. Et les bons élèves, ça se félicitaient !

- Bien joué Uriko, c'est notre victoire à tous les deux !
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[Retard, Pardon ! Post moyen, Pardon² ! >< ]

Cette course poursuite aurait pu être amusante si ce n’était pas cette brute qui le poursuivait, car si on oubliait le contexte, cela s’apparentait un peu à un jeu de trappe-trappe. Mais sachant que c’est sa vie qui est en jeu, Uriko préfère ne pas prendre le risque de se faire attraper, aussi avait-il changé sa direction pour se diriger vers son ami de toujours : Grougrou. Et heureusement, son ami avait compris le message, le relais est passé, le jeune enfant aurait droit à un repos bien mérité. Et il fallait avouer que pour une entrée en la matière, Grougrou avait fait fort avec un coup de poing suivi d’un enchainement de coup… Et notre petit Uriko se demande bien pourquoi s’était il donné tant de mal avec ses armes si il savait se battre à mains nues et qu’est ce qui l’empêchait précédemment de combattre aussi bien… Il ferait mieux de jeter ses armes à la poubelle alors… Même si il fallait avouer, encore une fois, sa posture laissait un peu à désirer… Mais ce qui compte c’est le résultat final donc pourquoi pas… C’était tout de même un peu rageant que Grougrou se débarrasse de cette brute en un tour de manche alors que le pauvre enfant ne pouvait pas faire mieux…

D’ailleurs… Le Grougrou il a beaucoup de sang qui coule… Est-ce que… La blessure était aussi profonde ? En y repensant… C’est une chance que l’enfant ne se soit pas fait toucher par les attaques du méchant… Mais maintenant tout était fini, le méchant était à terre… D’ailleurs comment on en était arrivé là ? Tout s’est enchaîné plutôt vite…. Mais, malgré les compliments que lui faisait Grey, Uriko n’avait pas l’impression d’avoir aussi bien combattu que son camarade… Mais il fallait soigner avant tout cette blessure ! Voir tout ce sang rendait Uriko inquiet.

« Grougrouuuuuuuu ! Naaaaan ! Tu saignes beaucouuup ! Hatooo ! Dis… Dis… Grougrou il va mourir ? Je veux pas que Grougrou il meurt… Bouhouuu ! »

N’ayant jamais quitté le cocon familial et n’ayant combattu qu’avec des sabres en bois tout le long de sa vie, il n’avait pour ainsi dire jamais vu autant de sang de sa vie… Sauf une fois quand sa mère s’était coupé le doigt en faisant la cuisine, Uriko avait aussi paniqué à ce moment-là rassurez vous. Mais avant que notre petit enfant ne commence à paniquer davantage, Hato s’était rapproché en lui tapotant la tête et le rassurer que son ami n’allait pas mourir et que ce n’était pas grave… Grand soulagement, et en une fraction de seconde, le jeunot était passé de la tristesse à un état stable.

« C’est vrai ? Grougrou il va pas mourir ? Mais… Mais… Va falloir beaucoup d’alcool pour désinfecter ! Ouuh… J’aimerais pas être à ta place Grougrou… »

De nouveau l’esprit tranquille, le petit homme réalisa enfin qu’ils avaient mis KO le challenger et que son ami l’avait complimenté sur le fait qu’ils l’avaient fait ensemble ! Uriko a pu montrer qu’il ne mentait pas et qu’il était un bon élève… En revanche, Uriko pointa du doigt un point intéressant concernant cette bataille.

« J’ai pas un seul bobooo ! Merci Grougrou ! Maieuuuh…. Combattre à deux contre un… C’est pas très juste… Mais c’pas grave ! On a gagné ! »

La vérité sort de la bouche des enfants, à la base Otawa devait affronter un des disciples du dojo pour remplacer le maître et montrer la puissance du dojo… Or, en l’occurrence dans le cas présent, ils se sont mis à deux pour y venir à bout, dont Grougrou qui est un étranger. Cela n’allait pas donner la meilleure des réputations à l’école si ces informations venaient à se propager… Il ne restait plus qu’une solution… Eliminer les témoins ! Les faire disparaître une fois pour toute, il pourrait aller jeter le corps de la brute dans une rivière, quant à son complice on pourrait le faire cuir au barbecue dans le but de le faire taire à tout jamais… Vous l’auriez deviné, Uriko se fait de nouveau des films. En vérité, Uriko n’a pas de sens de l’honneur ou autre bêtises du genre, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il avait sauté sur Grougrou pour le sauver, se mêlant de ce combat, aussi injuste soit la peau de banane.
Mais maintenant que tout était fini, il fallait éclaircir les choses, Uriko se mit à côté de son ami avant de fixer du regard tous les élèves du dojo présent, et de s’incliner poliment.

« Grougrou c’est pas un méchant, c’est mon ami ! Donc faut pas le frapper ! »

C’était maintenant que le jeune garçon expliquait la situation afin d’éclaircir la situation par rapport à ce qui s’était passé précédemment, lorsqu’ils s’étaient tous retournés contre Grey. Même si avec la démonstration qui a suivi, tous les doutes s’étaient déjà envolés, ils étaient d’ailleurs hautement impressionnés de la performance d’Uriko, dont ils ne connaissaient pas le niveau, bernés par l’attitude innocente du gamin lors des leçons. Mais maintenant que les choses devenaient plus calmes les élèves se mirent à s’incliner envers Grey pour témoigner leurs excuses.

« Voilaaa ! Maintenant on peut aller jouer de nouveau Grougrou ! Faut que je te fasse visiter encore pleiiiins de trucs ! Mais d’abord viens ! On va te soigner ! »

Et comme si de rien n’était, Uriko revint à sa vie active tandis que les élèves, tout en présentant à la fois excuse et salutations aux deux garçons, seul le gardien était resté. Il fallait bien que quelqu’un emmène la brute qui traînait au sol, et personne d’autres que son complice ne pouvait le faire… Il allait ensuite accompagner Uriko et Grey.
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Toute la fin du combat s'était déroulée en silence, tension au maximum oblige. Mais la pression était relâchée désormais. Grey bougeait le moins possible, tandis que les deux élèves qui lui avait fait son premier bandage était en train de le défaire, pour évaluer au calme les dégâts. L'entaille n'était pas belle à voir, et le sang coulait toujours. Uriko s'en inquiétait d'ailleurs. Il était encore vachement jeune, voir tout ce liquide rouge se déverser ne devait pas faire partis de ses habitudes. Tandis que les dernières bandelettes étaient arrachées du corps de Grey, ce qui le faisait grimacer, Hato rassurait l'enfant sur l'état de son ami aux cheveux rouges. Le Gardien du Dojo était resté imperturbable pendant toute la durée du combat. Mais il ne fallait pas s'y tromper. Ce n'était pas qu'il n'en avait rien à faire d'Uriko, et peut-être même de Grey, juste qu'il leur avait laissé leur chance. Car le voyageur l'avait vu. Pendant un moment, Uriko était en danger, et pendant ces instants, Hato avait posé sa main sur son arme. Si il avait jugé que la vie de l'élève était vraiment menacée, il aurait bondit. Sauf qu'il ne l'avait pas fait. Dans quel but ? Pour entraîner le garçon au combat réel ? Impossible à savoir...

Uriko se calmait peu à peu. Jusqu'au point de rappeler à ses camarades de ne pas essayer de faire du mal au voyageur aux cheveux rouges, parce que ce n'était pas un ennemi. Mais ça, ils devaient l'avoir compris à présent. Après tout, ne s'était-il battu aux côtés de l'enfant ? C'est ainsi que les élèves s'inclinèrent tour à tour devant Grey, lui présentant leurs excuses. Quand tout le monde fut rentré au Dojo, il ne restait que Hato, Grey, et Uriko devant l'entrée. Mais aussi le combattant au sol, ainsi que son ami. Cet ami s'excusa platement pour la gêne occasionnée, et commença à tirer son lourd ami KO. Il avait du mal le pauvre, et il avançait lentement. Mais il fut rapidement hors de vue, au détour d'un bosquet d'arbres.

Quand Grey, Uriko et Hato furent à l'intérieur du Dojo, on leur prépara une tasse de thé, tandis que du monde s'occupait de guérir au mieux la blessure de leur nouvel ami. Le saignement fut d'abord stoppé, ensuite, comme l'avait dit le môme, on appliqua une généreuse quantité d'alcool désinfectant sur la blessure, qui fit serrer les lèvres au patient, avant d'effectuer deux, trois autres actions que Grey ne voulut même pas regarder. Et tout se termina par le traditionnel bandage, mais en version 2.0, mieux fixé, plus souple. Uriko avait envie de traîner son camarade dans les environs, ça se voyait. Mais Hato lui déconseilla de le faire. Il valait mieux que le patient reste au calme, en bougeant le moins possible. Histoire de distraire Grey, le Gardien du Dojo lui proposa d'assister à une séance d'entraînement, mais juste regarder, bien entendu. Le jeune homme aux cheveux rouges préférait toujours faire plutôt que contempler, mais là, vu qu'il n'avait pas le choix, autant prendre ce qu'on lui proposait. Les élèves lui firent donc une démonstration de l'art du combat de la façon dont on le concevait ici. Et quand la séance fut terminée, beaucoup des jeunes rentrèrent chez eux. Hato resta, mais pas Uriko, il était trop jeune cela va sans dire , et les deux plus vieux débutèrent une conversation sur le combat. Comment Grey avait-il appris à se battre ? D'où venait-il ? Pourquoi avoir choisi un style à deux lames sur les avant-bras ? Tant de question donc le blessé s'efforça se donner une réponse.

Le soir venu, Hato proposa d'héberger le visiteur pour la nuit, préférant qu'il ne se déplace pas trop. De toute façon, Grey ne serait pas retourné au bateau. On lui avait donné le droit de s'en éloigner une journée, il n'allait pas s'en priver ! Le Dojo disposait d'une réserve de nourriture, et ce fut là-dedans qu'ils trouvèrent leur repas. Le reste de la soirée se passa tout aussi calmement, et sans trop tarder, ils se couchèrent, car le lendemain, Grey devrait retourner à son bateau, pour reprendre la mer.



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Dans le village de Shimotsuki, au même moment de la nuit, dans une pièce faiblement éclairée, un grand homme baraqué criait sur l'autre, plus fin et calme. Otawa avait recouvré ses esprits. En face de lui, son camarade aux cheveux longs, n'avait pas l'air d'avoir peur du tout. Il n'avait pas cette expression de faiblesse et de victime qu'il avait eu sur le visage toute la journée. Il était beaucoup plus neutre, les bras croisés, et son regard, plus froid.

- Qu'est-ce tu dis ? Comment ça j'ferai pas l'affaire ?!, beugla Otawa.

- Qu'est-ce que tu ne comprends pas là-dedans ? C'est pourtant clair, on se passera de toi et de tes maigres capacités, lâcha l'autre sur un ton cassant.

Otawa n'en revenait pas que celui qu'il considérait comme un larbin lui parle de cette façon, et pour lui dire qu'il était nul, en plus !

- Pardon ? J'crois que tu oublies à qui tu t'adresses ! Je te signal que l'Organisation m'a remarqué, et toi t'étais là que pour observer ! Alors tu vas gentiment dire à tes patrons que tout s'est passé comme il fallait, sinon, il pourrait t'arriver deux ou trois bricoles. Tu vois ce que je veux dire ?

- J'ai compris l'idée... Mais ça ne changera rien à mon rapport. L'Organisation s'est trompée à ton sujet, tu ne vaux pas un clou. Les deux gamins qui t'ont éclaté ont l'air d'avoir plus d'avenir. Je les garderai à l'oeil, eux. Toi, tu peux partir. Sois déjà content que je t'ai ramené ici, et pas laissé étendu sur le sol. J'ai dû te trimbaler comme un vieux sac, passant pour une merde aux yeux de tous.

- Tu dépasses les bornes ! J'vais t'apprendre à respecter le grand Otawa !

Ni une, ni deux, le colosse dégaina ses sabres, et fonça sur son svelte adversaire. Otawa voulut trancher dans le tas son opposant, mais jamais il ne se serait attendu à être contré comme il le fut. Cet homme qui n'avait fait que lui suivre comme son servant toute la semaine, se laissant bousculer, sans jamais riposter, venait d'arrêter deux sabres à mains nues. Il avait, avec ses doigts, attrapé les lames en les pinçant si fort qu'Otawa en était immobilisé. Il ne pouvait plus ni rétracter si faire avancer ses armes.

- Mais... c'est quoi... ce bordel ?

- Tu es vraiment un abruti de première n'est-ce pas ? Tu croyais vraiment que pour te juger, l'Organisation allait laisser un petite créature faible à tes côtés ? Ce n'était qu'un rôle que j'ai joué ! Retiens bien ceci, seuls les forts peuvent juger de la force !

- Enfoiré... Tu t'es foutu de ma gueule... Vous... vous êtes foutu de moi !

- Ca, c'est ma réplique. On t'a laissé ta chance, et tu as perdu contre deux jeunes, dont un enfant. Tu t'es fait ridiculiser par l'un des Maîtres, quand à l'autre, ça n'aurait pas été mieux. On t'a demandé une victoire, une seule, et ça n'a été que défaite sur défaite. Comment quelqu'un comme toi pourrait nous rejoindre ?, fit-il en lâchant les deux lames, envoyant rouler au sol Otawa qui avait tiré de toutes ses forces pour se dégager.

- Je n'en resterai pas là !, rétorqua le colosse en se relevant. Quand j'aurai quitté l'île, je vous dénoncerai à tous ! Et je vous détruirai !

- Parce que tu penses encore pouvoir quitter l'île ?, s'étonna faussement le garçon svelte. Je t'ai laissé ta chance, je t'ai dis de débarrasser le plancher. Mais tu m'as attaqué. Maintenant, c'est trop tard, ajouta-t-il avec un sourire malfaisant sur le visage.

Otawa déglutit péniblement, il avait réalisé l'erreur qu'il avait commise. La peur avait remplacé sa rage.

- Nan, attends, je plaisantais ! Je voulais pas dire ça ! Je...

Trop tard, son adversaire courut dans sa direction, et lui sauta dessus.

- Attends ! Waaa !!! ...

Le vent déplacé par l'assaut éteignit la bougie dans la pièce. Le cri qui raisonnait laissa sa place au silence. La nuit reprenait son droit d'absolution. A l'extérieur, la ruelle était déserte. La porte de la petite maison s'ouvrit, une ombre en sortit. Elle grimpa rapidement sur un toit, et sauta de maison en maison, sans le moindre bruit. Enfin, elle s'immobilisa sur la plus grande toiture du village. De là-haut, l'ombre, qui n'était autre que l'homme aux cheveux longs, dominait tout. Son regard se porta au loin, vers le village de Kawai, où se trouvait un certain Dojo.

- Uriko... Grey... Je suis certain que nos chemins se croiseront à nouveau, ce n'est qu'une question de temps.

Puis l'ombre disparue dans la nuit noire...


Dernière édition par Grey le Lun 4 Juin 2012 - 11:42, édité 1 fois
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Ca n’allait pas… Non ça n’allait pas du tout ! Uriko il était resté pour jouer avec Grougrou ! Mais le Grougrou en question il voulait (pouvait) pas jouer avec lui ! Il aime bien l’entrainement mais là, visiter le village et montrer plein de choses c’est mieux ! Parce qu’après ils auront pas le temps ! C’est à cause de Hato ça… Méchant fallait pas t’en mêler c’est pas juste ! Il veut garder Grougrou pour lui tout seul ! Oui, car en plus d’être méchant il était infidèle, vilain Grougrou ! Comble du bonheur, Hato allait l’héberger chez lui. Uriko voulait l’inviter en premier ! Ah mais il sait pas si Maman et Papa accepteront… Mais le gamin aurait bien voulu dormir avec eux aussi… C’pas juste, c’est toujours les grands qui peuvent s’amuser… Lui aussi quand il sera grand il voudra faire ce qu’il veut. Oui, il va partir à l’aventure. Si il devient Marine et rejoint son frère alors ses parents accepteront sûrement de le laisser partir.

Quoi qu’il en soit, vint les moments des séparations et de rentrer à la maison. C’est vrai que Grougrou il doit se reposer… Uriko sait bien se comporter lorsqu’il le faut, il ne faut pas le pousser à bout de force et faire son caprice maintenant… Et puis ils pourront sûrement se voir le lendemain…

« NAAAAAAAAAAAAAAAAANNN ! Je veux jouer avec Grougrou et Hatooooeuuuuh ! C’pas juuuste ! Laissez-moi venir avec vouuuus ! Bouhouuuuuu ! Je serais saaaage ! Promiiiiis ! S’il vous plaît…. »

Le jeunot s’était agrippé à la jambe de Hato pour l’empêcher de partir, il avait pas le droit de prendre son Grougrou ! C’était son toutou ami à lui ! Malheureusement, Hato était bien une des rares personnes à savoir résister au charme et caprice du jeune garçon. Le gardien du dojo attrapa ainsi le petit homme par la taille le soulevant pour le remettre sur ses pieds, s’agenouilla à sa taille et juste quelques mots remplis de bons sens avaient suffit à calmer l’enfant. Face à cette attitude digne de Super Nanny, Uriko ne pouvait que se résigner… Bien qu’un peu triste il rentra chez lui, s’il fait trop tard, Papa et Maman risquent d’être inquiet… Ah... Mais il faudrait trouver quelque chose pour leur expliquer la raison de ce pansement sur son visage, autrement, les pauvres parents risqueraient de se mettre dans tous leurs états... C'dommage, il aimerait pouvoir se vanter de cette "blessure de guerre"...

De retour à la maison, la première chose qu’Uriko fit était d’aller se chercher un bon jus de fruits. Sa mère avait pressé des fruits ce matin et avait laissé un pichet de coté pour des petites soifs. Le jeunot attrapa le pichet et versa le nectar étant à l’intérieur dans un verre transparent. Ceci de fait, il souleva le verre, posa le pichet et se mit à boire le liquide orangée. Cela lui fit le plus grand bien, le verre s’était rapidement vidé, Uriko décida ainsi de renouveler l’action en reprenant le pichet et de verser une nouvelle fois du jus de fruits dans son verre transparent et se mit à… Hmm ? Oui c’est peut-être un peu inintéressant en effet… Procédons à une ellipse temporelle.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

« JAJAM IL PEUT PARLER BIEN ?! »

Et il croyait qu’il allait passer à côté de cela ? C’est mal connaître… Ah… Non, Ellipse beaucoup trop longue… On la refait. Pouf pouf.

« NAAAAAAAAAAAAAAN ! Grougrouuuuu ! Menteuuuuur ! *Snif* Bouhou… T’avais… T’avais promis qu’on resterait ensemble pour toujouuurs ! Les meilleurs amis du monde ils doivent rester ensembleuh.. Gnioon… Qu’est-ce que je vais faire sans mon meilleur ami après Stella, Lionel, Luke, Mina, Loni, Axel et Ruka ? »

Bah oui, restons logique, Uriko a déjà un bon nombre d’amis… La différence avec Grougrou est qu’il est plus un modèle, un genre de toutou protecteur plutôt qu’un des amis avec qui il joue. Un peu comme Hato est le substitut de sa figure fraternel en l’absence de son grand-frère. Et qui sont donc deux choses plutôt différentes… Chose que le jeunot ne peut pas réellement comprendre encore…
L’enfant se tenait avec Hato devant l’entrée du village, celui-ci agrippé à un des bras du jeune roux, comme pour l’empêcher de partir. D'ailleurs... Quand est-ce que Grey lui avait promis qu'ils resteraient ensemble pour toujours ? Enfin bref... Le fait est qu'il y a une chose dont il était presque sûr malgré son âge et sa mentalité enfantine. C’était que si son ami partait, il n’aurait presque aucune chance de le revoir… Dans son village, il n y avait que très peu de départs… La seule personne à qui il tenait réellement et qui était parti était son grand-frère, la différence étant qu’il revenait quelquefois… L’enfant n’était pas encore résolu à le laisser partir, voilà pourquoi il pleurait, un de ses caprices, comme à son habitude.

« J’ai même pas eu le temps de te faire visiter tout le village ! Reste encore avec nous ! S’il te plaît ! Au moins jusqu’au soir ! S’il te plaît… Grougrouuu… Je veux encore jouer et m’entraîner avec toi… *Snif* »

Il le regardait avec un regard larmoyant, essayant de l’influencer pour que peut-être celui-ci se résigne à rester un petit peu plus longtemps à Kawai. Hato de son côté ne savait pas trop s’il devait intervenir et calmer de nouveau le jeune garçon ou non… Il affichait néanmoins sa gêne, se grattant le derrière de la tête.


Dernière édition par Uriko le Lun 4 Juin 2012 - 21:32, édité 1 fois
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Le soleil n'était levé que depuis une heure et demi quand Hato réveilla Grey. Après avoir baillé à s'en décrocher la mâchoire, le jeune homme se leva, s'étira, non sans une grimace à cause de sa blessure, puis fila sous la douche. Il défit tout ses bandages, regarda les marques laissées par son adversaire de la veille, et constata qu'en fin de compte, les dégâts étaient moins importants qu'à première vue. Avec un peu de chance, il pourrait camoufler tout ça ! Tant mieux, sinon, il risquait de se faire harasser de questions à son retour a bateau.

*J'pourrais me faire massacrer surtout...*

Oui, revenir de deux escapades couvert de blessures ne faisait pas bon genre. Ses camarades lui fileraient bien une correction même, non seulement pour s'être encore attiré des ennuis, mais en plus pour avoir subi les coups ennemis ! C'était une honte pour l'un des meilleurs combattants de l'île de revenir blessé ! Il fallait cependant savoir que le monde était grand, et les adversaires puissants, partout. Si Grey avait été si fort que ça, il n'aurait pas mis deux secondes à se débarrasser d'Otawa. Mais là, sans le coup de la banane, il lui aurait fallu quelques minutes de plus. Il ne doutait pas qu'il en serait venu à bout, juste moins facilement. Comme quoi, on n'était jamais assez fort ! Grey se voyait déjà reprendre son entraînement sur le bateau, puis, de retour sur North Blue, dans sa chère forêt !

Ses bandages refaits, camouflés par ses vêtements, le voyageur était prêt à partir. Uriko et Hato étaient devant la sortie de Kawai. Ils étaient venu dire au revoir à Grey. Hato, en adulte réfléchis, restait calme. Normal, puisque lui, il venait avec Grey. Il devait aller chercher le vrai Maître du Dojo au port. Ce n'était pas la même chose pour l'enfant. Il voulait vraiment que son nouvel ami reste pour toujours. Mais ce n'était pas possible. Et de toute façon, Grey n'était pas sûr d'en avoir envie. Si il commençait à apprécier le gamin, il n'en restait pas moins collant et bruyant. Uriko, il fallait l'avoir, mais à petites doses. Il fallait partir désormais. Juste le réconforter une dernière fois, et s'en aller.


- On verra tout ça une prochaine fois. Deviens très fort, et on se fera un combat pour voir tes progrès. En attendant, sèches tes larmes, entraînes-toi avec ton Maître, et quand tu seras plus grand, voyages un peu. A la prochaine, Uriko.

Et Grey s'en alla, prenant la route dans le sens inverse de la veille. Il retournait à Shimotsuki, qu'il atteint plus rapidement que ce qu'il pensait. Cette fois, il discutait avec Hato, le temps passait peut-être plus vite . En retournant vers le port, une flopée de personnes étaient rassemblées devant une façade de maison. Grey se fichait un peu du dernier potin local, aussi décida-t-il de ne pas s'attarder en chemin. Hato, lui, alla quand malgré tout y jeter un oeil. Grey regagna donc le port, et arriva au barrage de Marines. Le voyageur, qui s'attendait à ce qu'on le laisse passer tranquillement, et éventuellement que les gardes blaguent, vu qu'il quittait les lieux, fut bien surpris d'être arrêté, et mis en joue par les soldats.

- Ne bouges pas gamin ! Tu mets tes mains en l'air, on va procéder à une petite fouille.

- Quoi ? Mais que...

Sans le temps d'en demander plus, un Marine procédait à une fouille corporelle, un peu brutale. Il toucha la blessure du jeune homme, ce qui le fit se crisper un peu. Ce détail n'échappa pas au militaire. Il souleva le t-shirt de l'étranger, qui révéla à tous son bandage tout frais.

- Comment tu t'es fait ça ?

- Je me suis battu.

- Où ça ?

- Euh... au Dojo de Kawai.

- C'est le Gardien du Dojo qui t'a fait ça ?

- Non, lui ne m'a rien fait. C'est un autre type, avec deux sabres. Il était devant moi quand je suis arrivé hier.

- Ca ressemble à la description qui nous a été faite Chef !, lâcha un autre soldat présent.

- Oui, en effet. On va le garder quelques temps, passez-lui les menottes.

- Pardon ? C'est quoi cette histoire ? J'ai un bateau à prendre ! Je n'ai rien fait de mal ! Ce n'était que de la défense !

Juste avant de se faire passer les menottes aux poignets, Hato arriva.

- Qu'est-ce qu'il se passe ici ?

- Hato !

- Bonjour Hato. Désolé, mais ceci ne vous regarde pas. Ce jeune homme est suspect dans une affaire.

- Je suppose que ça a un rapport avec l'homme qui gît deux rues plus haut.

- Oui, mais ça ne vous concerne pas. C'est l'affaire de la Marine.

- Hato, qu'est-ce qu'il se passe ?, réussit à placer Grey.

- L'attroupement de tout à l'heure, c'est parce qu'ils ont retrouvé Otawa. Il est mort.

Grey fut choqué de cette nouvelle. Il ne portait certes pas l'individu dans son coeur, mais de là à le vouloir mort... Et donc, les soldats croyaient qu'il était le coupable ? Encore une drôle d'embrouille.

- Vous le connaissiez, Hato ?

- Si on veut. Il est venu importuner notre Dojo, et le jeune homme que vous essayez de menotter s'est battu pour le faire partir, en protégeant un des élèves. Est-ce ce genre de garçon que vous voulez arrêter ?

- Et qui nous dit qu'il n'a pas décidé d'en finir cette nuit ?

- Parce qu'il a passé la nuit avec moi, au Dojo. Vous devriez plutôt interroger le compagnon de votre cadavre. Un maigrichon, des cheveux plutôt longs. Il devrait vous aider.

- Oui, je me souviens, mais nous ne l'avons pas retrouvé.

- En tout cas, Grey n'a rien fait.

- Je vais vous croire Hato, si vous vous portez garant...

Les soldats cessèrent de braquer leurs jouets sur le garçon aux cheveux rouges, et se retirèrent petit à petit.

- Merci, Hato, sans toi...

- On va dire que c'est une petite compensation pour ton aide au Dojo. Maintenant, tu devrais partir, avant qu'ils ne reviennent à la charge.

- Ouais... Entraînes bien Uriko !

Puis Grey alla retrouver son bateau, ses camarades étant déjà sur le pont. Quand le jeune homme monta à bord, l'un de ses compagnons lui demanda de faire toute une série de gestes pour vérifier qu'il n'avait pas faire le trouble-fête. Grey les réalisa tous, et se retînt de grimacer pour les plus dures. Epreuve passée avec succès, à la prochaine escale, il aurait le droit de mettre pied à terre !

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Non mais vraiment ! Ce qu’il peut-être impoli et bête ce Grougrou ! Il sait même pas dire au revoir correctement ! Si Uriko devait devenir plus fort, Grey devait devenir en tout cas plus sensible. Aucune tristesse sur son expression, aucune marque d’affection, ni câlin, ni tapotage sur la tête ou l’épaule, ni même simplement lui serrer la main. Le jeune homme n’avait pas présenté d’excuses non plus, il pourrait au moins faire semblant d’avoir l’air triste, au moins Uriko y aurait cru. En plus de ça il lui avait même pas proposé de l’accompagner jusqu’au port… Cela rendait l’enfant encore plus triste… Et voila que le rouquin était parti aussi vite qu’il était arrivé, laissant Uriko sur le carreau tout seul…

« Idiot ! Sans cœur ! Pas beau ! Méchant ! Idiot ! Insensible ! »

L’enfant devait externaliser immédiatement les émotions de frustrations qui s’emparaient de lui… Le pauvre aurait au moins voulu quelque chose de plus… Touchant… Là, il a l’impression que Grougrou il l’aime pas… C'est le genre de choses que le garçon comprend pas… Le petit a pourtant été adorable, gentil et généreux avec lui… Aucun doute, cela venait de Grougrou… Peut-être que celui-ci était trop timide ? C’est vrai qu’il se donne un air cool malgré tout… Mais même c’est pas une raison ! Un jour Uriko il partira en mer et il retrouvera Grougrou ! Ils pourront jouer ensemble à nouveau et d’ici là, il sera devenu peut-être un grand Marine comme son frère ! Mais… Vu comme ça, le jeune risque d’attendre vraiment longtemps avant de partir à l’aventure… Et puis, il y a des marines qui restent dans des bases aussi, ce serait pas bien si on lui attribuait ce genre de poste… Il faudrait qu’il réfléchisse à une autre option… Quoi qu’il en soit cette petite expérience avec Grougrou est une chose qu’il ne risque sûrement pas d’oublier. Comme quoi, les étrangers sont toujours intéressants.

« Un jour je serais plus grand et plus fort et plus cool que Grougrou ! D’abord. Mais ce serait bien que Grougrou il m’attend un peu aussi… »

Uriko s’était vite remis de ses émotions… On en croirait presque que toute la scène mélodramatique lors des séparations n’étaient en vérité que du cinéma… Les enfants sont parfois durs à comprendre… Lorsque Hato reviendra, il lui demandera de l’aider à s’entrainer pour pouvoir plus vite partir en mer… Et à son frère aussi d’ailleurs. Grougrou il ne se bat pas avec des épées… peut-être que lui aussi pourrait se développer son propre style, c’est vrai qu’il aime pas trop les combats au sabre… Pire, les vrais sabres ça fait peur, c’est lourd, c’est grand (pour un enfant) donc pas pratique et en plus y a un fourreau avec… Les épées en bois c’est pas solide et ça fait pas assez mal… En plus Papa l’a grondé hier soir parce que l’épée avec laquelle il a combattu lors de l’affrontement avec Otawa s’est cassé… en plusieurs morceaux et c’est la famille qui doit rembourser… Il a de la chance qu’il ait tenu jusque là d’ailleurs… Ptet qu'il pourrait essayer un style comprenant la maîtrise de peaux de bananes ?

Bref, tout ça pour dire que cette expérience lui donne l’envie de devenir plus fort pour pouvoir partir à l’aventure. Un nouvel objectif aussi… Il était temps de rentrer à la maison, il s'est levé au plus tôt pour voir son nouvel ami... Mais du coup il ne sera pas resté bien longtemps, il faut rattraper le temps perdu, c'est que pour le coup, l'enfant avait des heures de sommeil à rattraper.

« Au revoir Grougrouuuuu ! »

Il ne lui avait pas dit en face... Pas de temps... Un peu triste sur le coup... Mais maintenant il se sentait mieux. Grougrou il avait dit : "A la prochaine", donc ils vont se revoir, c'comme une promesse. C'est tout de même amusant de changer de quotidien une fois de temps en temps...



[Post un peu inintéréssant en soi, mais c'est pour bien conclure ! ]
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