- LEVEZ L’ANCRE !!! HISSEZ LES VOILES !!! APPORTEZ LE THE DE MONSIEUR CEHEF !!!
ça crie, ça hurle, ça vous fait un bruit pas possible. Mais j’en ai rien à branler ! J’suis enfin sur un bateau ! Et pas sur n’importe lequel, sur celui d’Hassan Céhèf ! Le grand Tégévé ! Bon ok, il est inconnu au bataillon, mais c’est le kiff total ! Bon, revenons un peu à ce qu’il se passe. Là, on est en train de partir. Enfin. Faut dire que la petite grève improvisée du navigateur ne nous a pas aidée à démarrer. C’est donc avec un retard de quelques heures et un navigateur flambant neuf, l’autre ayant été rejoindre les poissons, que nous prenons enfin la mer. Cette fois, pas de cale pleine de poissons puants ! Non, juste le pont et son putain de plancher. Faut que ça brille. Ouai parce que j’suis embauché, mais pas pour rien foutre qu’ils m’ont dit. Alors j’fais ce que je peux et je frotte. C’est le seul truc qu’ils ont trouvé pour moi. Le ménage. Pour pouvoir voguer sur les mers, j’suis obligé de me reconvertir en femme de ménage. Ou plutôt en « technicien de surface » comme l’a dit Hassan. L’enfoiré.
P’tit à p’tit, j’commence à m’intégrer. Enfin presque. Les autres marins m’appellent plus « le poussin » depuis qu’j’ai sorti ma trancheuse un soir ou ça sentait le bizutage. Quelques bleus par là, quelques coupures par ci, rien de grave. Mais ça a permis de créer des liens entre nous. Le pied ? La galère ouai. J’ai pas ma place dans c’t’équipage de cinglés ! Z’imaginez même pas toutes les pauses qu’ils prennent pour « boire le thé » ! C’est hallucinant ! Pendant un moment ils ont même voulus me faire essayer le costume de pingouin. Mains, comme par hasard, il a disparu après qu’j’ai été désigné pour la corvée de lessive. Trop con hein ? Du coup j’fais un peu tâche. Parce que, eux, ils sont presque tous habillés pareil.
Cela dit, nous faisons quand même route à bonne allure. Nous sommes peu nombreux, le bateau est petit, mais nous avançons rapidement. La petite goélette fonce, fend la mer avec aisance et je ne pourrais pas vraiment m’plaindre de la qualité des navigateurs. S’ils n’étaient pas aussi souvent en grève ils pourraient même être vachement forts ! D’ailleurs, tandis que je récure une énième fois les sols, v’là qu’la vigie s’écrie :
- Reverse Montain en vue ! Tout le monde sur le pont, préparez-vous aux manœuvres ! Rangez les tellières en porcelaine !
Pas con comme ordre ça. Parce que, mine de rien, ça commence à tanguer. Même un gars aussi mauvais que moi en navigation remarque que l’courant commence à nous emporter de manière assez violente et qu’le mec à la barre y peut pas grand-chose ! J’entends quelqu’un crier « ACCROCHEZ VOUS ! » et j’m’accroche au premier truc qui passe : mon balais. Puis j’me rends compte de ma connerie et j’le balance pour attraper un cordage. Le cordage c’est le bien. Ça permet de ne pas rejoindre papa Samehada trop vite.
Le bateau prend un max de vitesse, il monte, il grimpe, il affronte cette montagne à la con ! J’savais pas c’que c’était qu’ce truc avant. Maintenant j’me demande comment on peut y aller en étant conscient de ce qu’on fait. Parce que les rochers là, oui là sur les côtés, bah ils ont l’air bien durs. J’veux pas imaginer ce qu’il se passerait si on en touchait un. J’veux pas. J’y ai pensé. Merde.
- Ma p’tite maman !
C’est dommage que l’danger de mort soit si proche. Parce que n’empêche, maintenant qu’on a fait la moitié. Ben c’est beau. On est au-dessus des nuages ! Ouai, au-dessus des nuages ! J’me dis que si je lâche ma corde j’suis mort, mais c’est quand même magnifique ! D’ailleurs la vision du sommet est assez spectaculaire. Les courants font gicler de l’eau qui gèle instantanément à cause de la température incroyablement basse à cette altitude. Et vu d’en bas, ça fait des reflets de toutes les couleurs ! Un arc-en-ciel !
- RAAAAH J’EN AI RECU DANS L’ŒIL
Un arc-en-ciel qui crève des yeux. Bon dieu, si c’était une femme je l’aurai épousée. Sauf qu’au lieu de l’épouser, j’passe au travers et j’suis pris d’un petit coup de froid. Sauf que j’y fais pas trop attention. J’suis plutôt concentré sur le fait que le bateau vient de s’envoler. CE CON DE BATEAU NE TOUCHE PLUS L’EAU !
- C’est pas censé être sur l’eau un bateaaaaaaaaaaaaaaaaauuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu…
On tombe. On chute. On dégringole ! Fallait bien que ça arrive. J’avais espéré que non, mais d’façon je suis certain que le mec qui s’appelle Destin s’est penché au-dessus de mon berceau et a dit : « Toi tu vas en chier dans la vie. ». Pour preuve, quand on reprend contact avec les flots, c’est mon cordage qui rompt. Devinez qui vient de faire la rencontre avec le mur en bois de la cabine de la manière la plus violente qui soit ? C’est moi ! Au moins, là, j’ai plus à m’inquiéter. Encastré comme je suis dans l’bois, j’suis certain de plus bouger.
J’sens un dernier choc sur le navire, puis c’est le calme. J’ai mal. Mais on est arrivé et, accessoirement, on n’est pas mort. J’sors du mur, l’air de rien. J’vérifie que j’ai rien de cassé, et par chance, j’ai rien de cassé. Ma trancheuse a quand même eu l’obligeance de m’éviter le plus gros de l’impact. C’est un bonne petite trancheuse de tête ça hein.. Le mur, lui, n’peut pas en dire autant. Disons, que mon passage sur ce bateau ne passera pas inaperçu. En fait, même qu’il ne passera pas du tout inaperçu. Sauf pour le gars qu’est mort en se prenant une trancheuse sur la gueule. Lui il a certainement rien vu v’nir. Moi, à vraid dire, j’m’en branle un peu. Faut dire qu’un type en plus ou en moins sur ce bateau de pingouin, j’m’en tamponne l’oreille avec une babouche ! C’est dire !
Mais c’est pas le cas de tout le monde apparemment.
- Zut. Notre charpentier vient de décéder.
- Y s’est passé quoi ?
- Il s’est pris un objet contondant sur le visage mon ami.
- Quoi comme ?
- Un vil mécréant avec un sabre de barbare peut être ? (Bizarrement, j’commence à me sentir visé)
- Il a buté Tim !
- On dit qu’il a « tué » Tim. C’est bien moins vulgaire. Néanmoins, Sieur Céhèf pourra peut-être juger de la culpabilité de notre vil personnage ci-présent.
Bon alors, je peux me permettre un petit commentaire ? Toi, oui toi avec ta façon de parler qui trouerai le cul à un mec qui en a pas. Ben on t’a rien demandé ! FERME TA GRANDE GUEULE ! Note de l’auteur : Cette petite réflexion intérieure se traduit pas un bon coup de plat de sabre sur la trogne de ce foutu pingouin.
- Mais il est cinglé ! Cap’taine !!!
- C’est ça, appelle ta maman.. Commence à m’casser les bonbons s’t’équipage de tantouzes endimanchées..
Tchac tchac tchac. Trois coups de sabres viennent mettre à genoux les types qui m’entourent. Ça a pas l’air de plaire au petit gros qui vient ramener sa fraise :
- Allons allons ! Pas de violence entre gentlemen ! Je n’ai pas vu de signe de défi.
J’regarde le capitaine de ce rafiot. Il me regarde. Je regarde le p’tit machin qui lui sert de fils à ses côtés. Il me regarde aussi. Je regarde à nouveau le capitaine. Puis je souris. Un sourire mauvais. Du genre qui veut tout dire. Du genre qui veut dire que j’connais son point faible et que je n’hésiterais pas. Il comprend. Je comprends qu’il a compris lorsqu’il dit :
- Ce n’est rien. Calmez-vous mes amis. C’est un malentendu. Reprenez vos postes, nous voguons jusqu’au cap des jumeaux !
Je souris. D’un bon sourire cette fois. Puis je suis le capitaine jusque dans sa cabine. Un petit endroit qui ferait tripper les historiens, mais qui me donne envie de vomir mon goûter. Il s’installe, et envoie son fils dans le placard qui lui sert de « chambre ». Il se pose à son bureau et sort une tasse. Il fait pas de thé, mais il se sort une tasse. Y vont finir par me contaminer.. Bref, il prend la parole après un trop long silence.
- Taisou.. Hum hum.. Comment dire ? Il n’est pas difficile de comprendre que mon équipage ne pourra pas supporter de faire toute la traversée avec un olibrius tel que vous. Il est encore plus facile de comprendre que vous ne vous sentez pas.. « Chez vous » ici. C’est pourquoi vous conviendrez que mon offre retse des plus avantageuses. Nous vous emmenons au cap des jumeaux. Une fois là-bas, vous quittez l’équipage. Sans faire de grabuge. Est-ce correct ?
Crève sale ***
- Tout à fait. Je n’aurais su proposer mieux.
Des fois je me déteste.
En attendant, j’approche du cap des jumeaux. Rien ne pourra plus me barrer la route maintenant. Même si je vais me retrouver seul comme un con sur une île dont je ne connais rien. Le plan me semble vachement bien foutu ! Enfin presque.. Maintenant que j'y pense..
Et merde..
ça crie, ça hurle, ça vous fait un bruit pas possible. Mais j’en ai rien à branler ! J’suis enfin sur un bateau ! Et pas sur n’importe lequel, sur celui d’Hassan Céhèf ! Le grand Tégévé ! Bon ok, il est inconnu au bataillon, mais c’est le kiff total ! Bon, revenons un peu à ce qu’il se passe. Là, on est en train de partir. Enfin. Faut dire que la petite grève improvisée du navigateur ne nous a pas aidée à démarrer. C’est donc avec un retard de quelques heures et un navigateur flambant neuf, l’autre ayant été rejoindre les poissons, que nous prenons enfin la mer. Cette fois, pas de cale pleine de poissons puants ! Non, juste le pont et son putain de plancher. Faut que ça brille. Ouai parce que j’suis embauché, mais pas pour rien foutre qu’ils m’ont dit. Alors j’fais ce que je peux et je frotte. C’est le seul truc qu’ils ont trouvé pour moi. Le ménage. Pour pouvoir voguer sur les mers, j’suis obligé de me reconvertir en femme de ménage. Ou plutôt en « technicien de surface » comme l’a dit Hassan. L’enfoiré.
P’tit à p’tit, j’commence à m’intégrer. Enfin presque. Les autres marins m’appellent plus « le poussin » depuis qu’j’ai sorti ma trancheuse un soir ou ça sentait le bizutage. Quelques bleus par là, quelques coupures par ci, rien de grave. Mais ça a permis de créer des liens entre nous. Le pied ? La galère ouai. J’ai pas ma place dans c’t’équipage de cinglés ! Z’imaginez même pas toutes les pauses qu’ils prennent pour « boire le thé » ! C’est hallucinant ! Pendant un moment ils ont même voulus me faire essayer le costume de pingouin. Mains, comme par hasard, il a disparu après qu’j’ai été désigné pour la corvée de lessive. Trop con hein ? Du coup j’fais un peu tâche. Parce que, eux, ils sont presque tous habillés pareil.
Cela dit, nous faisons quand même route à bonne allure. Nous sommes peu nombreux, le bateau est petit, mais nous avançons rapidement. La petite goélette fonce, fend la mer avec aisance et je ne pourrais pas vraiment m’plaindre de la qualité des navigateurs. S’ils n’étaient pas aussi souvent en grève ils pourraient même être vachement forts ! D’ailleurs, tandis que je récure une énième fois les sols, v’là qu’la vigie s’écrie :
- Reverse Montain en vue ! Tout le monde sur le pont, préparez-vous aux manœuvres ! Rangez les tellières en porcelaine !
Pas con comme ordre ça. Parce que, mine de rien, ça commence à tanguer. Même un gars aussi mauvais que moi en navigation remarque que l’courant commence à nous emporter de manière assez violente et qu’le mec à la barre y peut pas grand-chose ! J’entends quelqu’un crier « ACCROCHEZ VOUS ! » et j’m’accroche au premier truc qui passe : mon balais. Puis j’me rends compte de ma connerie et j’le balance pour attraper un cordage. Le cordage c’est le bien. Ça permet de ne pas rejoindre papa Samehada trop vite.
Le bateau prend un max de vitesse, il monte, il grimpe, il affronte cette montagne à la con ! J’savais pas c’que c’était qu’ce truc avant. Maintenant j’me demande comment on peut y aller en étant conscient de ce qu’on fait. Parce que les rochers là, oui là sur les côtés, bah ils ont l’air bien durs. J’veux pas imaginer ce qu’il se passerait si on en touchait un. J’veux pas. J’y ai pensé. Merde.
- Ma p’tite maman !
C’est dommage que l’danger de mort soit si proche. Parce que n’empêche, maintenant qu’on a fait la moitié. Ben c’est beau. On est au-dessus des nuages ! Ouai, au-dessus des nuages ! J’me dis que si je lâche ma corde j’suis mort, mais c’est quand même magnifique ! D’ailleurs la vision du sommet est assez spectaculaire. Les courants font gicler de l’eau qui gèle instantanément à cause de la température incroyablement basse à cette altitude. Et vu d’en bas, ça fait des reflets de toutes les couleurs ! Un arc-en-ciel !
- RAAAAH J’EN AI RECU DANS L’ŒIL
Un arc-en-ciel qui crève des yeux. Bon dieu, si c’était une femme je l’aurai épousée. Sauf qu’au lieu de l’épouser, j’passe au travers et j’suis pris d’un petit coup de froid. Sauf que j’y fais pas trop attention. J’suis plutôt concentré sur le fait que le bateau vient de s’envoler. CE CON DE BATEAU NE TOUCHE PLUS L’EAU !
- C’est pas censé être sur l’eau un bateaaaaaaaaaaaaaaaaauuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu…
On tombe. On chute. On dégringole ! Fallait bien que ça arrive. J’avais espéré que non, mais d’façon je suis certain que le mec qui s’appelle Destin s’est penché au-dessus de mon berceau et a dit : « Toi tu vas en chier dans la vie. ». Pour preuve, quand on reprend contact avec les flots, c’est mon cordage qui rompt. Devinez qui vient de faire la rencontre avec le mur en bois de la cabine de la manière la plus violente qui soit ? C’est moi ! Au moins, là, j’ai plus à m’inquiéter. Encastré comme je suis dans l’bois, j’suis certain de plus bouger.
J’sens un dernier choc sur le navire, puis c’est le calme. J’ai mal. Mais on est arrivé et, accessoirement, on n’est pas mort. J’sors du mur, l’air de rien. J’vérifie que j’ai rien de cassé, et par chance, j’ai rien de cassé. Ma trancheuse a quand même eu l’obligeance de m’éviter le plus gros de l’impact. C’est un bonne petite trancheuse de tête ça hein.. Le mur, lui, n’peut pas en dire autant. Disons, que mon passage sur ce bateau ne passera pas inaperçu. En fait, même qu’il ne passera pas du tout inaperçu. Sauf pour le gars qu’est mort en se prenant une trancheuse sur la gueule. Lui il a certainement rien vu v’nir. Moi, à vraid dire, j’m’en branle un peu. Faut dire qu’un type en plus ou en moins sur ce bateau de pingouin, j’m’en tamponne l’oreille avec une babouche ! C’est dire !
Mais c’est pas le cas de tout le monde apparemment.
- Zut. Notre charpentier vient de décéder.
- Y s’est passé quoi ?
- Il s’est pris un objet contondant sur le visage mon ami.
- Quoi comme ?
- Un vil mécréant avec un sabre de barbare peut être ? (Bizarrement, j’commence à me sentir visé)
- Il a buté Tim !
- On dit qu’il a « tué » Tim. C’est bien moins vulgaire. Néanmoins, Sieur Céhèf pourra peut-être juger de la culpabilité de notre vil personnage ci-présent.
Bon alors, je peux me permettre un petit commentaire ? Toi, oui toi avec ta façon de parler qui trouerai le cul à un mec qui en a pas. Ben on t’a rien demandé ! FERME TA GRANDE GUEULE ! Note de l’auteur : Cette petite réflexion intérieure se traduit pas un bon coup de plat de sabre sur la trogne de ce foutu pingouin.
- Mais il est cinglé ! Cap’taine !!!
- C’est ça, appelle ta maman.. Commence à m’casser les bonbons s’t’équipage de tantouzes endimanchées..
Tchac tchac tchac. Trois coups de sabres viennent mettre à genoux les types qui m’entourent. Ça a pas l’air de plaire au petit gros qui vient ramener sa fraise :
- Allons allons ! Pas de violence entre gentlemen ! Je n’ai pas vu de signe de défi.
J’regarde le capitaine de ce rafiot. Il me regarde. Je regarde le p’tit machin qui lui sert de fils à ses côtés. Il me regarde aussi. Je regarde à nouveau le capitaine. Puis je souris. Un sourire mauvais. Du genre qui veut tout dire. Du genre qui veut dire que j’connais son point faible et que je n’hésiterais pas. Il comprend. Je comprends qu’il a compris lorsqu’il dit :
- Ce n’est rien. Calmez-vous mes amis. C’est un malentendu. Reprenez vos postes, nous voguons jusqu’au cap des jumeaux !
Je souris. D’un bon sourire cette fois. Puis je suis le capitaine jusque dans sa cabine. Un petit endroit qui ferait tripper les historiens, mais qui me donne envie de vomir mon goûter. Il s’installe, et envoie son fils dans le placard qui lui sert de « chambre ». Il se pose à son bureau et sort une tasse. Il fait pas de thé, mais il se sort une tasse. Y vont finir par me contaminer.. Bref, il prend la parole après un trop long silence.
- Taisou.. Hum hum.. Comment dire ? Il n’est pas difficile de comprendre que mon équipage ne pourra pas supporter de faire toute la traversée avec un olibrius tel que vous. Il est encore plus facile de comprendre que vous ne vous sentez pas.. « Chez vous » ici. C’est pourquoi vous conviendrez que mon offre retse des plus avantageuses. Nous vous emmenons au cap des jumeaux. Une fois là-bas, vous quittez l’équipage. Sans faire de grabuge. Est-ce correct ?
Crève sale ***
- Tout à fait. Je n’aurais su proposer mieux.
Des fois je me déteste.
En attendant, j’approche du cap des jumeaux. Rien ne pourra plus me barrer la route maintenant. Même si je vais me retrouver seul comme un con sur une île dont je ne connais rien. Le plan me semble vachement bien foutu ! Enfin presque.. Maintenant que j'y pense..
Et merde..