Aux profondeurs des abimes, insondables ténèbres,
Repose le sot, inconscient du destin qui l'attend.
Au fond du gouffre dantesque, il se lève et ressent
Le calme mortel qu'interrompt le souffle des arbres
Gelés dans la tourmente de leurs souvenirs passés,
Ci gisent les trompeurs, par leurs écorces enchainés.
Coupable du pire des crimes, le sot se ballade et voit
Son passé ressurgir, dans son esprit, devant ses yeux.
Ces visages aimés d'amis ou famille disparus
Se souviennent à lui les morts, tous ceux
Qui, de par ses mains, ont leur ultime souffle rendu.
Ils le jugent traitre, mais le sot reste sourd à leurs voix.
Il est attiré par une lueur apparaissant
Au loin. Il s'en approche et décèle le porteur
De cette étoile céleste, astre flamboyant
Qui illumine le bois des corps, qui se tendent vers elle.
Ces traitres qui, vivants, avaient abandonné les leurs
Sont désormais, dans leur mort, privés de la flamme si belle.
Même le porteur, pourtant proche, ne semble pas ressentir
Sur sa peau la douce chaleur de son propre fardeau.
Ainsi est punis, après avoir vu sa mort venir,
Qui tire profit abusant de la confiance d'autrui.
Bien que coupable de tels crimes s'échappe le sot,
Il voit derrière le porteur une voie par laquelle il fuit.
Chemin escarpé quittant la forêt des corps gelés,
Sentier oublié, que nul n'a jamais emprunté
Est foulé par une âme mortelle pour la première fois,
Le sot commence son ascension le long de la voie.
Repose le sot, inconscient du destin qui l'attend.
Au fond du gouffre dantesque, il se lève et ressent
Le calme mortel qu'interrompt le souffle des arbres
Gelés dans la tourmente de leurs souvenirs passés,
Ci gisent les trompeurs, par leurs écorces enchainés.
Coupable du pire des crimes, le sot se ballade et voit
Son passé ressurgir, dans son esprit, devant ses yeux.
Ces visages aimés d'amis ou famille disparus
Se souviennent à lui les morts, tous ceux
Qui, de par ses mains, ont leur ultime souffle rendu.
Ils le jugent traitre, mais le sot reste sourd à leurs voix.
Il est attiré par une lueur apparaissant
Au loin. Il s'en approche et décèle le porteur
De cette étoile céleste, astre flamboyant
Qui illumine le bois des corps, qui se tendent vers elle.
Ces traitres qui, vivants, avaient abandonné les leurs
Sont désormais, dans leur mort, privés de la flamme si belle.
Même le porteur, pourtant proche, ne semble pas ressentir
Sur sa peau la douce chaleur de son propre fardeau.
Ainsi est punis, après avoir vu sa mort venir,
Qui tire profit abusant de la confiance d'autrui.
Bien que coupable de tels crimes s'échappe le sot,
Il voit derrière le porteur une voie par laquelle il fuit.
Chemin escarpé quittant la forêt des corps gelés,
Sentier oublié, que nul n'a jamais emprunté
Est foulé par une âme mortelle pour la première fois,
Le sot commence son ascension le long de la voie.