>> Tachibana Keichi <<
La bête sans la belle | Pseudonyme : Le charpentier Age: 22 ans Sexe : Homme Race : Humain Rang : - Métier : Charpentier/Ingénieur Groupe : Civils Déjà un équipage : Aucun But : Faire vivre son échoppe, aider à subvenir aux besoins de sa famille, faire des profits. Éventuellement se rendre à Water Seven pour y rencontrer les grands du monde de la charpenterie. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Je vise le fruit Inu Inu no mi - Modèle Chien (Golden Retriever) pour un aspect purement rp. Équipements : Le kit du parfait petit charpentier/menuisier Codes du règlement (2) : Parrain : - |
>> Physique Le blé des champs en guise de crinière. Arborant une allure fière doublée d'une musculature de pierre. Keichi est un homme qui prend soin de son corps et vit bien ses jeunes années. Vingt-deux ans est son âge réel, même si plusieurs sont trompés de par carrure d'armoire à glace. Teint de pêche, sa peau laisse néanmoins paraitre de rares cicatrices ou entailles ici et là. La charpenterie et la menuiserie comportant évidemment certains risques. Sur la draperie du visage, deux puits de cobalt ont été aménagés tirant leur origine du patrimoine génétique. Un grand et solide blond aux yeux bleu pour ceux en appréciant tout le style. Dans ses deux abîmes azurées, une présence pénétrante est souvent constatée. Un tempérament calme, l'oeuvre faciale s'efforce souvent de diffuser bien que froncement de sourcils et crispation de la mâchoire ne soient pas toujours déviés. Beau gosse pour les uns, simple paon pour les autres, sa beauté réside dans l'oeil de celui qui regarde. Évidemment, le succès est généralement proportionnel au nombre de représentantes de la jante féminine. Posture droite et posée, visage haut et torse bombé, c'est ce qui s'appelle respirer la fierté. Reflet de vérité ou déguisement étoffé? Les vêtements ne sont pas si importants. Une chemise par ici, un pantalon par là et voilà le résultat. Certains de ses articles devenant d'ailleurs souvent superficiels lorsque vint le temps de travailler sous le regard cuisant du soleil. Le passage de torse habillé à torse dénudé n'est donc pas à écarter. Blanc, noir, rouge, vert... les limitations au niveau des teintes sont plutôt faibles. Tant que ça couvre ce qui nécessite d'être couvert, le reste n'est que question de goût. Botte de travail, souliers ou sandales, tout dépend d'un lieu et d'une situation. Des coups de coeur? Plusieurs accessoires pouvant être portés au sommet du phare humain tel que bandana ou casquette. Les boucles d'oreilles, c'est pour les fillettes. Son t-shirt blanc et rouge, un justaucorps, semble souvent ressortir du lot. Le reste, on se contente de l'agencer à ce qui a déjà rejoint l'épiderme. Besoin de s'attarder sur les marques de sous-vêtements? Non? Alors, cela clôture donc le tout, pour le moment. >> Psychologie L'impassibilité est un état d'esprit dans lequel, le concerné intériorise ses émotions pour ne laisser transparaitre qu'un masque dénudé d’expression à son vis-à-vis. Une toile dénudée de couleurs et sentiments ne vous laissant contempler que la froideur translucide de l'indifférence. La plus grande difficulté de cet art étant de le maintenir constamment. Keichi n'a pas la prétention de postuler à ce niveau et pourtant, si un tempérament devait lui être associé, ce serait certainement celui-ci. Peu causant, vous auriez probablement plus de chances de sympathiser avec un huitre. Ou une pomme pour ceux qui ne seraient pas trop du type fruit de mer. Cette image colle à la peau du charpentier qui conserve son peu de courtoisie que pour ces quelques clients. Un grondement venant parfois prévenir les situations propices à l'agacement ou l'énervement. De rares salutations d'un geste la main pour les personnes appréciées et un bon coup de poing sur le nez pour les indésirés. Ceci est probablement la manière la plus généralisée pour se représenter ce personnage aux allures aussi ternes que la glace est froide. Pourtant, masque étant synonyme de façade et façade étant ce que tous premiers venus verront, il existe des traits de caractères bien plus poussés chez le fils des Tachibana. Lorsque l'on transgresse les limites de la première impression, il est possible de découvrir chez lui des aspects de sa personnalité beaucoup plus profonds et humains que ceux précédemment décrits. En outre, la patience, une noble vertu, semble exclue de son panel de connaissance. Impulsivité étant bien plus à sa mesure. La réflexion n'est pas inconnue, mais ne s'affiche pas en grand alliée. Comme frère et soeur, orgueil et susceptibilité se partagent une place de choix en son être. La rancune ne cède toutefois pas sa place de choix si aisément. Seul les plus tenaces et méritants auront une véritable chance que de contempler l'étendue de ses bons côtés. La vallée du coeur étant protégée par plusieurs murailles de caractère. Amitié et honnêteté sont des mots riches de sens et lourds de responsabilités auxquelles le travailleur tient dur comme fer. Trahir ce genre d'idéaux étant demandé à goûter l'acier de ses poings. La sensibilité existe même chez les plus durs d'entre nous et c'est de cette faiblesse que tant à ce préserver l’artisan. Mais peut-être pas autant que de l'emprise physique de ses êtres ignobles et perfides que sont les femmes. >> Biographie Le commencement, souvent usé en synonyme de toutes choses en ce bas monde. Du plus grand des mammifères au plus insignifiant des poissons en passant par les formes de vies inanimées, tous on vu le jour à un moment ou à un autre. Entamant ainsi, le premier chapitre de leur propre histoire. Un récit palpitant semer d'obstacles, d'embûches et de bons moments qui, pour la plus part, ne déprendraient en grande partie d'eux-mêmes. Après tout, qui pourrait bien être mieux placé que le héros pour décider de la suite de son roman? Ils sont des millions à naitre chaque année, mais aujourd'hui, nous ne nous intéresseront qu'à l'un d'entre eux. 21 Novembre 1602 Une nouvelle flamme prend naissance sur le flambeau de l'humanité. Petit, chétif, pesant quelques livres à peine, la progéniture de la famille Tachibana commence dès cet instant sa lutte pour la survie suite à un accouchement prématuré. Il, car il s'agit bien d'un garçon, est alors gardé en observation dans la demeure du médecin pratiquant, en compagnie de sa mère. Trois jours lui seront nécessaire à sa santé pour se stabiliser. Du premier au troisième jour, l'enfant passe de damné à miraculé. Au jour de sa naissance, il apparait comme une cause perdue, et pourtant, trois jours suffirent à contredire les pronostiques. Certains vantent le médecin, celui-ci remercie les dieux, la mère donne le mérite à son petit trésor, mais lui sait très bien que c'est la présence protectrice de cette femme qui lui a insuffler la force de vivre. Tout ça de par de simples mots, de nobles gestes et le doux amour. Bases fondamentales de la vie, unique bouée de sauvetage pour le petit. Une seule chance, peu de conscience. Une décision menant soit à la fin, soit à la poursuite. L'âge n'étant point une excuse, il saisit simplement l'opportunité de continuer. L'an 1612 Notre rescapé est désormais un solide petit bonhomme de neuf ans, bientôt dix et il y tient, installé avec sa famille dans le village de Sirup sur East Blue. Le gamin vit désormais des jours heureux en compagnie de sa meute de quatre personnes. Kana, Mafuyu et Mitsumi étant respectivement sa mère et ses deux soeurs. Tout comme leur aîné, les jumelles étaient le résultat d'une aventure d'une nuit. Kana n'avait jamais su rencontrer l'homme de ses rêves. Ainsi, elle s'était résolue à fonder sa propre famille d'elle-même. Une sacrée preuve d'égoïsme? Un manque de jugeote? C'est bien possible. Pourtant, il ne lui est pas possible de croire qu'il s'agisse d'une regrettable erreurs. Ces demi-portions sont tout à ses yeux. Ils ont beau être ignares, énervants et turbulents, il lui est impossible de ne pas les aimer d'avantage à chaque instant. Ses petits astres formant la constellation de sa vie et le firmament de sa fierté. Pour en revenir au petit héros, ce dernier se faisait très bien à leur nouveau lieu de vie. Ici, ils ne subissaient plus les reproches quant aux fondations de leur famille. L'an 1617 Âgé de quinze hivers, monsieur Tachibana commence à s'intéresser davantage aux femmes de son entourage ainsi qu'aux métiers pratiquer par les divers artisans de son village. Une d'en elle se révèle particulièrement douée pour attirer le regard des jeunes hommes et marque plusieurs points dans son coeur. Sophia Delabois est une de ses nymphes dont les marins rêvent. La femme fatale, elle porte peu de vêtements et on aime ça. Toutefois, Kei ne se fait pas d'illusion, il sait qu'il ne l'intéresse pas. Difficile de l'ignorer puisque, à l'unique occasion qu'il avait eut de lui faire la cour, elle s'était moquée de lui. Le sceau d'eau viciée lui tombant sur la tête à ce moment-là n'avait évidemment pas aider son élan d'amour. Il n'en faut pas plus pour briser l'orgueil pensez-vous? Vous avez raison. Le pauvre Roméo ayant éviter de croiser la demoiselle pendant prêt de deux semaines et rougissant en sentant son regard sur lui pendant deux suivantes. Puis, sans crier gare, c'est la villageoise convoitée qui fait le premier pas. D'abord, une discussion, s'en suit une autre, puis une première sortie. C'est lors de cette dernière, en directe de la plage, qu'il lui déclare à nouveau sa flamme. Un feu d'artifice composé de syllabes et voyelles s'envolent alors de sa bouche pour lui dire "Je t'aime". L'amante le fait taire rapidement, car à ses mots l'intérêt elle ne trouve pas... ses lèvres sont son unique obsession. Son coeur le prince souhaite emplir, son corps la princesse veut obtenir. Une belle et douloureuse aventure d'une nuit. À plusieurs reprises l'amoureux tente de se rapprocher, mais après cette union corporelle, la belle ne cesse de le repousser. La chasseuse a déjà son trophée, pourquoi donc continuer? Jours et semaines furent nécessaire pour accepter la réalité. Homme n'avait été que pion sur l'échiquier... L'an 1618 Sophia est vestige du passé. Le jeune adulte a fini de s'abattre pour elle. Ce n'est simplement pas la bonne. Plus aucun sentiment pour elle? Si... encore un peu. Heureusement, le travail du bois détourne désormais son esprit de ce genre de pensées. La menuiserie étant la nouvelle corde à son arc. Presque un an déjà qu'on lui a dit "te voilà devenu apprenti!". De fil en aiguille, l'étudiant compte passé maître. De cet art, il veut faire profession. Sans compter que cela se révèle souvent utile pour les travaux de maison. Les petits travaux sont souvent à faire quand les berrys n'y sont pas. Alors que l'artisan travaille le dossier d'une chaise, une main se pose sur son épaule. Le ciel de ses yeux se détourne de sa tâche un instant pour l'apercevoir avec surprise. Une diablesse dotée d'ailes blanches. Sophia... Pourquoi vient-elle encore le tourmenter? Cette fois, elle dit venir s'excuser et justifier son attitude. Problèmes familiaux et santé sont à l'honneur. Ça tient la route, mais peut-il se permettre de la croire? Peut-être que oui... L'espoir revient et se concrétise par un baiser! Et est de nouveau brisé, lorsque, ce soir-là, il l'entend, à un autre homme, prononcer ses mots qu'il croyait lui être dédié... Ceci marqua sa dernière année passée sur l'île de Sirup. L'an 1622 Cela fait plusieurs années que Keichi a quitté la demeure familiale pour venir se poser à Logue Town. Au début, cela n'avait commencé que comme une simple intention d'apprendre le métier de charpentier. Les hommes de ce domaine étaient très bien payés et le jeune homme souhaitait contribuer au confort de sa famille. Cependant, la morsure de la ville lui fut fatale et le courage de retourner dans une petite bourgade ne lui vint jamais. Le charpentier, désormais confirmé, préféra ouvrir son échoppe directement dans la ville du commencement et entreprit de faire acheminer une partie de ses revenus à sa famille. S'il ne faisait pas fortune, il n'était toutefois pas un démuni. Côté sentimental, ses quatre années ne l'avait pas gâté. Soit on s'intéressait uniquement à ses muscles, soit on voulait s'en servir pour payer toutes les sorties. "Aussi vrai que l'océan est vaste, les femmes sont fourbes" fini-t-il par se convaincre... Pourtant, la chance lui sourit enfin. Par un beau jour de l'été 1621, alors qu'il se promène sur le long des quais, il fait la rencontre d'une jeune femme. Belle à en faire pleurer les sirènes, il ne peut s'empêcher de l'admirer. Un torrent bouclé aux couleurs jet cascade tout autour de son visage et le long de ses épaules. Une paire de verres finement taillés couvre le doux regard noisette de l'enchanteresse. Elle le remarque. L'espion panique. La beauté lui sourit. L’ensorcelé devient gaga. Cela marqua le début d'une nouvelle relation. Célaine avait tout pour plaire et Keichi sentait qui lui plaisait aussi. Cependant, une ombre s'afficha au tableau. Une ombre qui ravit à nouveau sa dulcinée au pauvre homme. Un compétiteur. Non, pas un compétiteur, ce n'est pas le bon mot... Car ce type avait déjà gagné. Célaine lui annonçant qu'elle le quittait pour un premier amour. Prétextant que si leur attachement commun était fort, il n'était rien en comparaison de celui qu'elle partageait avec ce nouveau venu. L'an 1624 Aujourd'hui, dans la vie de notre charpentier, peu de choses ont changées. Son échoppe est toujours fleurissante et il lui arrive encore de retourner à Sirup pour visiter sa famille. Sa vie est désormais consacrée à son travail. Il n'a plus eu de relations avec une femme depuis Célaine et ne semble pas être en voie d'accorder de nouveau son amour, ni même son amitié, à une femme. Le chagrin ayant fini par se transformer en amertume, l'amertume en haine et la haine en dégoût, le simple touché des femmes le révulse. La chose s'apparenterait presque à une phobie des femmes à la différence qu'il ne craint que les contacts physiques avec ses dernières. Cette situation ayant eu l'avantage de le consolider dans ses compétences manuelles, le charpentier caresse désormais le rêve de se rendre un jour sur la célèbre île de Water Seven pour y perfectionner son oeuvre avec l'aide des plus grands qui soient : les travailleurs de Galley-La compagnie. >> Test RP Sur une chaise, un homme est avachit. Pieds posés sur la table de travail, regard absent, tout laisse supposer que son esprit s'est évadé. À une longue journée de dur labeur, il repense. À son échoppe, de nombreux poissons viennent s'acculer, cependant, ils ne sont rien en comparaison de la dernière prise. Le filet de son entreprise a toujours fait mouche, pourtant, jamais sur quelque chose d'aussi gros. Une barque trouée, un voilier amoché ou une antiquité à remettre en état sont choses courantes. Du simple gagne-pain quotidien est pourtant surgit un requin. Un requin du nom de "gros client" accompagné par de "grands projets". Des modifications sont alors demandées. Le tout pour une somme ridiculement élevée. Presque trop beau pour être vrai, dire non à un tel contrat n'est que pure folie. Une signature ici et là et le voilà engagé. Plusieurs jours sont alors uniquement consacrés à cet accomplissement. Aujourd'hui, la tâche est arrivée à termes. Ce soir sera nuit de paie. Pourtant, quelque chose sème la zizanie dans ce soudain enrichissement. Le doute. Qui est donc cet homme? Le travail est onéreux, où peut-il avoir dégotté une telle somme? Était-il l'unique fournisseur de la somme ou étaient-ils plusieurs à effectuer le paiement? Que de questions qui ne sont, malheureusement, rejointes que par très peu de réponses. Toute hypothèse peut avoir sa part de vérité, mais n'indique pas où elle se trouve. Ce contexte est louche, mais l'appât du gain est prenant. Même avec de l'écart, le charpentier voit bien qu'il s'est montré négligent. En y repensant, il espère faire pencher la balance pour l'une ou l'autre des options qui lui sont possibles. ~~~~~~~~~~ Il y avait de cela quelques aubes, cet homme s'était présenté. L'échoppe ouverte depuis une heure à peine, Keichi le voyait comme étant son tout premier client. Le commerçant n'avait pas pour habitude de détailler ses visiteurs, pourtant, celui-ci valait le coup d'oeil. Grand à vous en donner le vertige, ce type semblait fait tout en longueur. Bras, jambes, thorax semblaient tous avoir pris modèle sur une tyge de bamboo. La tête venaient contrastée en s'imposant tel le melon au milieu des raisins. Une belle figuration de la taille de cette dernière par rapport au reste du corps. Inutile de dire que le gabarit était en soi du genre unique. On était certes habitué à en voir passer de toutes les couleurs dans le coin, mais ce type battait des records. Pourtant, l'artisan ne laissait pas l'ombre d'un sourire transparaitre sur son visage et cela bien malgré cet aperçu grotesque. Il était ici pour offrir ses services et non pas pour s'amuser des étrangetés que la galerie avait à offrir. Déployant un ton qu'il espérait plus accueillant que son inexpressive personne, le blondinet déclarait : -Bienvenue au "Wooden Gates". Puis-je vous être utile? -Oui... je suppose. Vous êtes bien ce charpentier dont on commence à entendre chanter le nom en ville? -Je ne perd pas mon temps à écouter les bardes, mais je commence à me faire connaitre, ouaip. Si c'est un bras costaud et un résultat en bonne et due forme que vous escomptez, vous êtes à la bonne porte. À ces mots, un sourire étiré, pour ne pas dire déformé, apparait sur le visage du demandeur. Une série de dents blanches, imposantes et incroyablement bien alignées, se dévoilait au tenancier du commerce. C'était sous le nez crochu de cet individu que se formaient les mots de la réponse qui suivait. -Bien. Bien! Comme j'ai trouvé chaussure à mon pied, il ne me reste plus qu'à passer commande non? J'aurais quelques modifications à établir sur l'une de mes nombreuses embarcations. J'ai évidemment de quoi satisfaire honorablement vos honoraires. Ce gars avait une drôle de manière de s'exprimer. Souvent revenait de l'avant les images dans ses paroles. C'était toutefois une tout autre image qui attirait l'oeil. Depuis qu'avait été mentionné le mot honoraire, les yeux de "l'employé" ne semblaient plus vouloir se détacher de ce qui venait juste d'apparaitre comme une évidence. L'attrait énoncé était dirigé sur une simple mallette noire à l'allure plutôt soignée. Intérêt pour ce boitier haute qualité? Non. Pour son contenu optionnel, oui. "L'acheté" n'allait pas être déçu. Comme il s'en était douté, de nombreuses liasses de berrys étaient alignées à l'intérieur du caisson. À cela, s’ajouterait quelques paroles : -La moitié pour payer les frais de matériaux que je vous remets dès maintenant et la seconde moitié lorsque le boulot sera accompli. -Hum et si je refuse de travailler avant d'en voir la totalité? -Alors, vous passerez à côté d'une chance de vous en mettre plein les poches. Sans compter que je n'aurai qu'à aller cogner à une autre porte qui, elle, saura saisir la gloire en main. La proposition était tentante et toute logique ou suspicion étaient momentanément écartés de par l'occasion présentée. Une telle chance, il avait bien raison, ne se présenterait peut-être pas de nouveau avant des années. Il aurait été fou de refuser et avait donc décidé de jouer intelligent. Tout du moins, dans sa conception de l'intelligence. Il acceptait, finalement, le boulot sans poser plus de questions dénudées de liens avec les détails des travaux à accomplir. ~~~~~~~~~~ Plus Keichi y repense, plus l'imprudence lui semble venir de ce type que du contrat lui-même. Il avait baissé sa garde si rapidement devant le budget, que l'idée de ce questionner sur le "qui" de l'histoire. L'arsenal caché et la coque renforcée n'ont rien d'illégaux, c'est la manière dont on en fait usage qui peut l'être. Et si ce type se veut encore plus malhonnête que ce que sa tête ne le laisse croire? D'un autre côté, c'est faire beaucoup de suppositions uniquement sur son physique... Une impasse est ce qui s'apparente le plus au dilemme actuel. Croire son client et recevoir le montant dû ou éviter le risque et dire adieu aux berrys que cela représente. Tout dire à la marine est envisageable, mais le simple fait d'avoir accompli les travaux peut déjà se retourner contre lui. Reste alors l'option du sabotage dont les seuls risques sont les représailles et la possibilité d'entacher son nom face à un client honnête. D'un autre côté, la loi a toujours été respectée sous son toit. Désire-t-il changer quelque chose à cela? Secondes, minutes et heures passent et défilent avant que la décision ne soit prise. Une fois chose faite, il ne reste plus qu'à conclure cette journée. C'est au quai, près du bateau, qu'il attend. Méfiance est toujours de premier ordre, si bien qu'il préfère être près de son oeuvre pour qu'il ne soit pas envisageable de partir sans passer par lui. Accroupit, au-dessus des vagues, ce seul spectateur regarde la mer valser au rythme imposé par le vent. L'ingénieur naval se surprend à être bercé par ses deux entités. Eau, tiède et limpide - vent, chaud et léger, caressant tout deux son corps de par et d'autres. L'un s'infiltre entre les orteils de ses pieds en douceur. Le second fait voleter ses mèches avec lenteur. Le plus marquant est toutefois l'addition d'un poids supplémentaire sur son épaule gauche. Un simple regard en coin suffit à dévoiler une main étroite. Un deuxième pour en reconnaitre le possesseur. Le client est là. -Heureux de vous revoir très cher. -Ouais, ouais... vous avez eu le temps d'inspecter les travaux? -Oh oui! Je ne suis pas un expert de la charpenterie, mais je suis pleinement satisfait des nouveaux atouts de mon navire! Le restant des berrys est à vous donc! Vous pouvez compter. S'il se sent titiller à l'idée de prendre les comptes devant le client? Pas le moins du monde. Le charpentier a ses intérêts et monsieur y veille. Après avoir vérifié par deux fois, le maître artisan se déclare finalement satisfait. L'individu, tout de blanc vêtu, s'apprête alors finalement à quitter en bons termes lorsque notre acteur principal décide que tout n'est pas encore terminé. -Attendez, Belial! J'aurais encore quelques mots à vous dire. Le client, entendant son nom de famille l'interpeller, se retourne et arque un sourcil derrière ses lunettes fumées. Ces dernières l'évitant d'être aveuglé par la silhouette déclinante qu'offre l'astre du jour depuis sa position. Que pouvait-il donc rester à ce dire entre ses deux hommes? L'un ne semblant pas plus émotif que l'autre sur les grands au revoir avec une faible connaissance pour cause. -Allez-y, je vous écoute. -Ces travaux que j'ai fait pour vous. Vantez-en le mérite. Je suis fier du travail que j'ai accompli et je veux que tous vos collègues et amis soient mis au courant. Je refuse que mon travail soit attribué à qui que ce soit d'autre et cela, peu importe la raison. L'individu échappe alors un sourire, en véritable conflit avec sa longue tignasse noire bouclée. -C'est noté, messire Tachibana-san. Je vous dis donc "à une prochaine fois". Peut-être. Sur ses mots, les deux humains se séparent. Keichi prend-t-il un risque ce jour-là? Oui. Il en est d'ailleurs pleinement conscient. Toutefois, chacune des solutions qui étaient à sa disposition en comportaient. Kei n'a fait qu'arrêter son choix sur l'une d'entre elles en misant sur l'ouverture d'un possible marché incluant des clients plus fortunés que la norme de son magasin. Audacieux et dangereux, mais qui ne prend pas de risque prend néanmoins celui de ne jamais progresser. N'étant pas encore aux arrêts, la décision ne semble pas lui avoir coûté sa liberté jusqu'à maintenant. Espérons que cela continue dans cette direction. |
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Informations IRL
[list]Prénom : Ayame
Age : 22 ans et toutes mes dents ~
Aime : Manger! Le Sport! Le Rp! La roussattitude!
N'aime pas : Le fromage, allergie oblige ~
Personnage préféré de One Piece : Nami sans hésitation même si Brook a un charme incontournable
Caractère : Émotive - Impulsive - Énergique - Déterminée - Fofolle - Casse-pieds - Créative
Fais du RP depuis : 6-7ans approximativement
Disponibilité : Variable de 3 à 7 selon les semaines et horaires
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Dernière édition par Tachibana Keichi le Ven 23 Mar 2012 - 20:38, édité 4 fois