L’année 1622. Ile du Karaté. 5H du matin
Une brume épaisse semblable à une purée de pois avait gagné la surface de l’île. Un temps hors du commun pour une contrée méridionale habitué à des températures bien plus estivales. L’histoire de cette île était connue de par le monde, la renommée et la virtuosité de ses maîtres karatékas n’étaient plus à démontrer tant ils ont su marqués de leurs empreintes l’ère sous laquelle ils vivaient. Ray Baka, Erya Kuchiki, autant de noms qui avaient hissé les arts martiaux à un niveau bien supérieur au simple entendement des hommes, ils avaient réussi l’exploit d’ériger leurs pratiques au rang d’arts artistiques à part entière, peaufinant leurs techniques jour après jour en vue de développer leurs propres styles de combat et écoles d’apprentissages. Ces êtres, unanimement respectés par la marine et le gouvernement mondial, avaient en de nombreuses occasions contribuées à la formation martiale d’officiers et de jeune recrue en temps de guerre. De nombreux officiers, encore en poste aujourd’hui leur sont redevables de leur enseignement et leur vouent une reconnaissance éternelle, ces officiers perpétuent la légende de ces grands maîtres en narrant l’histoire de ces illustres personnages aux enfants désireux de rentrer dans les rangs du gouvernement et de la marine.
Kaitô ne faisait pas exception à la règle. Natif de South Blue, l’île du karaté avait toujours suscité son admiration depuis qu’il était gosse, elle était le théâtre de rumeurs et d’histoires en tous genres qui cultivaient l’aura mystique qui se dégage de cette île. Kaitô était persuadé que ces maîtres spirituelles avaient une grande idée de la justice et de ses principes. Ils mettaient leurs enseignements au service d’êtres bienveillants, formaient des disciples pour perpétuer leurs combats contre le mal sous toutes ces formes. Ces actes constituaient des preuves formelles et authentiques de leur profond respect pour la justice. L’agent au service du gouvernement voulait voir de ses propres yeux les prouesses de ces quelques élus et s’assurer que les histoires qu’on lui avait narrées durant toute son enfance s’avéraient véridique. Il envisageait aussi secrètement d’éveiller son esprit à ces arts martiaux totalement inédits avec l’un des descendants des grandes figures du karaté.
« L’île est en vue.»
Le port d’amarrage n’était plus qu’a quelques nautiles de sa position actuelle. L’agent fit un bref signe de main à l’équipage du vaisseau, leur signifiant qu’ils devaient se préparer à accoster incessamment sous peu. L’amarrage était imminent, le contingent local occupait désormais l’embarcadère. Les quelques soldats qui accompagnaient Kaitô s’étaient regroupés sur le pont, attendant les directives de ce dernier. Ils étaient particulièrement anxieux et nerveux, l’accompagnement d’un agent du gouvernement est toujours délicat pour un marine inexpérimenté, les bavures et les déséquilibres comportementaux qui caractérisaient certains agents avaient forgé une image plus que préoccupante de ces hommes d'armes au service du gouvernement. Tantôt obsessionnel, tantôt lucide, ils inspiraient la crainte ou la confiance auprès des marines qu’on avait placé sous leur commandement temporaire. Kaitô n’était pas de la trempe de ces agents là, ces hommes-ci étaient précieux, ils avaient un savoir-faire certain et des familles qui les attendaient à leurs retours de mission, il ne comptait pas les utiliser comme chair à canon pour son bon plaisir. Bientôt Kaitô et les marines procédèrent à l’arrimage du bateau, posèrent pied sur le ponton et se firent accueillir par la faction locale. Il confia aux marines les plus expérimentés la surveillance du navire et laissa quartier libre aux autres mousses et matelots. Le gouvernement mondial avait volontairement prévenu les marines de l’arrivée de Kaitô, il ne s’était pas rendu en ces lieux pour honorer un ordre de mission, il n’avait pas reçu d’affectation particulière, il y consacrait uniquement quelques jours vacants dans son emploi du temps. 5H du matin, l’aube allait incessamment se lever et dissiper cette bruine humide. Kaitô décida de se diriger vers le centre-ville afin de se documenter sur les dojos et leurs adeptes.
Une brume épaisse semblable à une purée de pois avait gagné la surface de l’île. Un temps hors du commun pour une contrée méridionale habitué à des températures bien plus estivales. L’histoire de cette île était connue de par le monde, la renommée et la virtuosité de ses maîtres karatékas n’étaient plus à démontrer tant ils ont su marqués de leurs empreintes l’ère sous laquelle ils vivaient. Ray Baka, Erya Kuchiki, autant de noms qui avaient hissé les arts martiaux à un niveau bien supérieur au simple entendement des hommes, ils avaient réussi l’exploit d’ériger leurs pratiques au rang d’arts artistiques à part entière, peaufinant leurs techniques jour après jour en vue de développer leurs propres styles de combat et écoles d’apprentissages. Ces êtres, unanimement respectés par la marine et le gouvernement mondial, avaient en de nombreuses occasions contribuées à la formation martiale d’officiers et de jeune recrue en temps de guerre. De nombreux officiers, encore en poste aujourd’hui leur sont redevables de leur enseignement et leur vouent une reconnaissance éternelle, ces officiers perpétuent la légende de ces grands maîtres en narrant l’histoire de ces illustres personnages aux enfants désireux de rentrer dans les rangs du gouvernement et de la marine.
Kaitô ne faisait pas exception à la règle. Natif de South Blue, l’île du karaté avait toujours suscité son admiration depuis qu’il était gosse, elle était le théâtre de rumeurs et d’histoires en tous genres qui cultivaient l’aura mystique qui se dégage de cette île. Kaitô était persuadé que ces maîtres spirituelles avaient une grande idée de la justice et de ses principes. Ils mettaient leurs enseignements au service d’êtres bienveillants, formaient des disciples pour perpétuer leurs combats contre le mal sous toutes ces formes. Ces actes constituaient des preuves formelles et authentiques de leur profond respect pour la justice. L’agent au service du gouvernement voulait voir de ses propres yeux les prouesses de ces quelques élus et s’assurer que les histoires qu’on lui avait narrées durant toute son enfance s’avéraient véridique. Il envisageait aussi secrètement d’éveiller son esprit à ces arts martiaux totalement inédits avec l’un des descendants des grandes figures du karaté.
« L’île est en vue.»
Le port d’amarrage n’était plus qu’a quelques nautiles de sa position actuelle. L’agent fit un bref signe de main à l’équipage du vaisseau, leur signifiant qu’ils devaient se préparer à accoster incessamment sous peu. L’amarrage était imminent, le contingent local occupait désormais l’embarcadère. Les quelques soldats qui accompagnaient Kaitô s’étaient regroupés sur le pont, attendant les directives de ce dernier. Ils étaient particulièrement anxieux et nerveux, l’accompagnement d’un agent du gouvernement est toujours délicat pour un marine inexpérimenté, les bavures et les déséquilibres comportementaux qui caractérisaient certains agents avaient forgé une image plus que préoccupante de ces hommes d'armes au service du gouvernement. Tantôt obsessionnel, tantôt lucide, ils inspiraient la crainte ou la confiance auprès des marines qu’on avait placé sous leur commandement temporaire. Kaitô n’était pas de la trempe de ces agents là, ces hommes-ci étaient précieux, ils avaient un savoir-faire certain et des familles qui les attendaient à leurs retours de mission, il ne comptait pas les utiliser comme chair à canon pour son bon plaisir. Bientôt Kaitô et les marines procédèrent à l’arrimage du bateau, posèrent pied sur le ponton et se firent accueillir par la faction locale. Il confia aux marines les plus expérimentés la surveillance du navire et laissa quartier libre aux autres mousses et matelots. Le gouvernement mondial avait volontairement prévenu les marines de l’arrivée de Kaitô, il ne s’était pas rendu en ces lieux pour honorer un ordre de mission, il n’avait pas reçu d’affectation particulière, il y consacrait uniquement quelques jours vacants dans son emploi du temps. 5H du matin, l’aube allait incessamment se lever et dissiper cette bruine humide. Kaitô décida de se diriger vers le centre-ville afin de se documenter sur les dojos et leurs adeptes.
Dernière édition par Atsuji Kaitô le Jeu 29 Mar 2012 - 16:52, édité 2 fois