« - C’est une blague ?
- Vous ferez ce qu’on vous dit de faire et puis c’est tout.
- Non, mais déconne pas, je ne vais pas aller dézinguer un contre-amiral en plein Marie-joie, Mère.
- Ah non, je suis votre supérieur et je ne vous permets pas. Ne m’appelez pas mère.
- Je pourrais vous appeler Père, mais c’est pas un peu chaud niveau gonades ? »
Quelques mètres plus loin.
« - J’avais oublié ces claques, donc en gros, c’est un traitre et je dois le cramer. Mais bon, s’il est coupable, c’est pas plus facile de l’arrêter et de le traduire en cour martiale ? Il n’y a pas moyen de m’éviter le meurtre chez l’amirauté ?
- C’est un trouduc de traitre, mais, on ne peut pas le mettre officiellement aux arrêts et ce parce qu’on n’a pas de preuves pour l’instant.
- Alors, je vais les chercher et je vous les ramène, ces preuves.
- Bon, d’accord, tu m'apportes ces preuves, mais, là aussi, je suis obligée, tu le butes quand même.
- Admettons, je fais comment pour m’en sortir derrière ? J’explique aux trois amiraux en présence que c’est pour faire plaisir à maman.
- Tu te démerdes, je ne vais pas te torcher le cul non plus.
- Signe-moi cet ordre de mission et je veux une promotion après.
- Je ne te signe rien et tu dégages.
- Si tu ne signes pas, je ne fais pas la mission.
- Mais, c’est de l’insubordination !
- Ce n’est pas ça du tout puisque je n’ai pas d’ordre officiel.
- T’as pas confiance en moi ?
- Pas la moindre once de confiance, en effet. D’ailleurs, tu m’envoies raccourcir un haut gradé, je ne vois pas ce que t’as fait pour mériter que j’aie foi en toi.
- Quand je pense à tout ce que j’ai fait pour toi, sale gosse.
- Question de point de vue, quand on sait que la seule fois où t’es restée plus de dix minutes en ma compagnie c’était pendant ta grossesse, on se demande ce que j’ai bien dû te coûter en efforts.
- Pénélope ! Arrête d’être insolente et pose ce presse-papier, je te vois en train de le glisser dans ta manche.
- Mais il est magnifique et tu ne t’en sers même pas !
- On en a déjà parlé, tu fous la paix à mes affaires et tu vas bosser et prends ce papier à la con. C’est tout ce qu’il y a de plus officiel, je te demande du haut de mon autorité d’aller dégommer un haut membre de la marine. Ça ne te servira à rien avec la marine, par contre. Et d’ailleurs, tire-toi, tu me files de l’urticaire. Tâche quand, même de pas clamser, que je ne passe pas pour une mauvaise mère. Et mange mieux que ça, t’es affreuse à force de crever de faim, c’est pas comme ça que tu vas te trouver un homme.
- Parle pour toi !
- Quoi ?
- J’ai dit bonne journée.
- C’est ça, reste pas là, j’ai à faire. »
Eh ben, je ne suis pas dans la merde, moi. Je fais comment pour prouver que c’est un méchant le gars ? D’ailleurs, ce n’est pas tellement ça le problème, ça ne va pas être facile de le tuer. Imaginons qu’il ne soit pas un manche, s’il voit venir la tentative d’assassinat je vais morfler sévère. À l’amirauté, ils ne recrutent pas du glandu de base. À ce niveau, si je dois le combattre, il va me démolir. Alors, je peux toujours tenter le poison et la dague dans le lit, mais faut pas que ça fasse un pli. Y a toujours cette probabilité qu’il me repère et tente de me tuer. En plus, il paraît qu’il possède un putain de pouvoir qui lui permet de voir les coups venir. Quoique ça a l’air d’être une grosse connerie. C’est pas une cartomancienne le gars, c’est probablement un mensonge de ma salope de mère destiné à m’emmerder.
« - On ne parle pas de sa mère comme ça !
- Écoute Rapporteur, c’est pas ma journée, si t’es venu m’apporter une aide concrète je t’écoute. Si par contre, tu viens me bourrer le mou avec tes conneries, t’es poliment prié d’aller te faire foutre.
- Malotrue ! Butorde, harengère, poissarde !
- Le premier, je connais, mais les trois derniers, jamais entendu. Bon, bon, bref. Je suis désolée, voilà. J’aurais pas dû, j’ai du boulot, alors sans vouloir te commander, tu peux me laisser ?
- J’accepte vos excuses et je vous quitte drapé dans le mépris que je porte à votre langage ordurier et à votre éducation négligée. »
C’est pas du tout ça qui va me faire avancer, bon, il va falloir que je me renseigne un peu.
Ah ! Ouais, d’accord, donc je n’ai aucune chance en fait. Ces glands-là arrivent même à repérer les gens qui leur veulent du mal sans interrompre leurs parties de coinche. Je fais quoi ? Je lui demande s’il veut me laisser le suicider ? Ah tiens, ils ont quand même une faiblesse, là ici, machin, blablabla, le mantra nécessite un état d’esprit serein et une concentration de tout instant, aussi il est incompatible avec le sommeil et les troubles de l’humeur. C’est quoi déjà le mantra ? Ah, oui, je suis con, c’est pareil que le Haki de l’observation. Donc, je dois gagner sa confiance et l’approcher dans son sommeil ou alors lui pourrir la vie pour le faire déprimer.
« - Tu vas vraiment essayer de gagner la confiance de quelqu’un ?
- C’est quoi cette question de merde, tu insinues quelque chose ?
- Je n’insinue rien du tout.
- Tant mieux parce que je croyais.
- Je suis certain de mon fait, t’en es incapable.
- D’où tu tiens ça ?
- Allez, cite-moi quelqu’un qui te fait confiance et les autres esprits ne comptent pas ! »
On s'est quand même regardés pendant quelques minutes. Je n'ai pas trouvé. J'ai tenté un ou deux noms et je me suis arrêté avant de les dire. Finalement, la liste des gens qui me font confiance n'est pas très longue. Je dirais qu'elle n'a même pas lieu d'être. Ce n'est pas pour autant que j'ai apprécié la remarque totalement déplacée et hors de propos de Stylo.
« On fait comment pour pourrir la vie de quelqu’un ? »
- Vous ferez ce qu’on vous dit de faire et puis c’est tout.
- Non, mais déconne pas, je ne vais pas aller dézinguer un contre-amiral en plein Marie-joie, Mère.
- Ah non, je suis votre supérieur et je ne vous permets pas. Ne m’appelez pas mère.
- Je pourrais vous appeler Père, mais c’est pas un peu chaud niveau gonades ? »
Quelques mètres plus loin.
« - J’avais oublié ces claques, donc en gros, c’est un traitre et je dois le cramer. Mais bon, s’il est coupable, c’est pas plus facile de l’arrêter et de le traduire en cour martiale ? Il n’y a pas moyen de m’éviter le meurtre chez l’amirauté ?
- C’est un trouduc de traitre, mais, on ne peut pas le mettre officiellement aux arrêts et ce parce qu’on n’a pas de preuves pour l’instant.
- Alors, je vais les chercher et je vous les ramène, ces preuves.
- Bon, d’accord, tu m'apportes ces preuves, mais, là aussi, je suis obligée, tu le butes quand même.
- Admettons, je fais comment pour m’en sortir derrière ? J’explique aux trois amiraux en présence que c’est pour faire plaisir à maman.
- Tu te démerdes, je ne vais pas te torcher le cul non plus.
- Signe-moi cet ordre de mission et je veux une promotion après.
- Je ne te signe rien et tu dégages.
- Si tu ne signes pas, je ne fais pas la mission.
- Mais, c’est de l’insubordination !
- Ce n’est pas ça du tout puisque je n’ai pas d’ordre officiel.
- T’as pas confiance en moi ?
- Pas la moindre once de confiance, en effet. D’ailleurs, tu m’envoies raccourcir un haut gradé, je ne vois pas ce que t’as fait pour mériter que j’aie foi en toi.
- Quand je pense à tout ce que j’ai fait pour toi, sale gosse.
- Question de point de vue, quand on sait que la seule fois où t’es restée plus de dix minutes en ma compagnie c’était pendant ta grossesse, on se demande ce que j’ai bien dû te coûter en efforts.
- Pénélope ! Arrête d’être insolente et pose ce presse-papier, je te vois en train de le glisser dans ta manche.
- Mais il est magnifique et tu ne t’en sers même pas !
- On en a déjà parlé, tu fous la paix à mes affaires et tu vas bosser et prends ce papier à la con. C’est tout ce qu’il y a de plus officiel, je te demande du haut de mon autorité d’aller dégommer un haut membre de la marine. Ça ne te servira à rien avec la marine, par contre. Et d’ailleurs, tire-toi, tu me files de l’urticaire. Tâche quand, même de pas clamser, que je ne passe pas pour une mauvaise mère. Et mange mieux que ça, t’es affreuse à force de crever de faim, c’est pas comme ça que tu vas te trouver un homme.
- Parle pour toi !
- Quoi ?
- J’ai dit bonne journée.
- C’est ça, reste pas là, j’ai à faire. »
Eh ben, je ne suis pas dans la merde, moi. Je fais comment pour prouver que c’est un méchant le gars ? D’ailleurs, ce n’est pas tellement ça le problème, ça ne va pas être facile de le tuer. Imaginons qu’il ne soit pas un manche, s’il voit venir la tentative d’assassinat je vais morfler sévère. À l’amirauté, ils ne recrutent pas du glandu de base. À ce niveau, si je dois le combattre, il va me démolir. Alors, je peux toujours tenter le poison et la dague dans le lit, mais faut pas que ça fasse un pli. Y a toujours cette probabilité qu’il me repère et tente de me tuer. En plus, il paraît qu’il possède un putain de pouvoir qui lui permet de voir les coups venir. Quoique ça a l’air d’être une grosse connerie. C’est pas une cartomancienne le gars, c’est probablement un mensonge de ma salope de mère destiné à m’emmerder.
« - On ne parle pas de sa mère comme ça !
- Écoute Rapporteur, c’est pas ma journée, si t’es venu m’apporter une aide concrète je t’écoute. Si par contre, tu viens me bourrer le mou avec tes conneries, t’es poliment prié d’aller te faire foutre.
- Malotrue ! Butorde, harengère, poissarde !
- Le premier, je connais, mais les trois derniers, jamais entendu. Bon, bon, bref. Je suis désolée, voilà. J’aurais pas dû, j’ai du boulot, alors sans vouloir te commander, tu peux me laisser ?
- J’accepte vos excuses et je vous quitte drapé dans le mépris que je porte à votre langage ordurier et à votre éducation négligée. »
C’est pas du tout ça qui va me faire avancer, bon, il va falloir que je me renseigne un peu.
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Ah ! Ouais, d’accord, donc je n’ai aucune chance en fait. Ces glands-là arrivent même à repérer les gens qui leur veulent du mal sans interrompre leurs parties de coinche. Je fais quoi ? Je lui demande s’il veut me laisser le suicider ? Ah tiens, ils ont quand même une faiblesse, là ici, machin, blablabla, le mantra nécessite un état d’esprit serein et une concentration de tout instant, aussi il est incompatible avec le sommeil et les troubles de l’humeur. C’est quoi déjà le mantra ? Ah, oui, je suis con, c’est pareil que le Haki de l’observation. Donc, je dois gagner sa confiance et l’approcher dans son sommeil ou alors lui pourrir la vie pour le faire déprimer.
« - Tu vas vraiment essayer de gagner la confiance de quelqu’un ?
- C’est quoi cette question de merde, tu insinues quelque chose ?
- Je n’insinue rien du tout.
- Tant mieux parce que je croyais.
- Je suis certain de mon fait, t’en es incapable.
- D’où tu tiens ça ?
- Allez, cite-moi quelqu’un qui te fait confiance et les autres esprits ne comptent pas ! »
On s'est quand même regardés pendant quelques minutes. Je n'ai pas trouvé. J'ai tenté un ou deux noms et je me suis arrêté avant de les dire. Finalement, la liste des gens qui me font confiance n'est pas très longue. Je dirais qu'elle n'a même pas lieu d'être. Ce n'est pas pour autant que j'ai apprécié la remarque totalement déplacée et hors de propos de Stylo.
« On fait comment pour pourrir la vie de quelqu’un ? »
Dernière édition par Pénélope Solète le Dim 8 Mai 2016 - 16:46, édité 6 fois