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Le Majestueux Canard

>> Un canard


Le Majestueux Canard Sans_t14

Pseudonyme : Il ne possède pas encore de surnom
Age: 3 ans
Sexe : Un canard est un mâle
Race : Un canard est un canard
Rang : Le Majestueux Canard

Métier : Un canard est un fermier, spécialisé dans l'élevage, mais il aime bien les champs de blé aussi. Il aime aussi chanter.
Groupe : Pirate
Déjà un équipage : Pas encore créé, mais oui
But : Rassembler l'élevage d'animaux de la ferme ultime

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Technique de combat à mi-chemin entre la danse classique et des coups de ninja
Équipements : Non

Codes du règlement (2) :

Parrain : Nop

>> Physique

Magistralement déposé au milieu d'un savant assemblage de couleurs -ne servant qu'à le rendre plus impressionnant encore- il était contorsionné dans une position difficilement imaginable et tout aussi compliquée à décrire. Avec ses courtes, mais assez puissantes pour soutenir plusieurs fois leur poids, jambes relevées pour se rapprocher de la tête, on pouvait penser qu'il dormait. Sa tête quant à elle fixait un point inexistant, donnant une éternelle impression d'absence d'esprit. Les yeux, vides d'expression ou d'une quelconque trace d'intelligence, ne bougeaient pas, tel deux idiots de même poids, de même taille, de même force et de même absence de plumes tentant de se repousser l'un l'autre en continuant de courir même après s'être percutés. Tout comme il n'existe pas d'explication à comment deux idiots de même poids, de même taille, de même force et de même absence de plumes se sont retrouvés au même endroit à vouloir se foncer dedans, on ne sait vraiment d'où vient l'absence de cerveau que semble témoigner le regard de l'animal. Peut-être un gène transmis par la famille. Peut-être une véritable absence de cerveau. Chose totalement symbolique, il est évidemment impossible de vivre aussi longtemps que le protagoniste de cette description sans système nerveux. D'ailleurs l'oiseau ne pourrait pas non plus vivre sans le tube digestif, se trouvant à peu près sous le cerveau, qui lui sert à avaler sa nourriture. Nourriture qui sera ensuite digérée par un estomac, un peu plus petit que la moyenne de son espèce, mais pas assez pour être considéré comme une déformation. Ne nous arrêtons pas sur le coeur qui me semble pourtant étrange, malheureusement je ne possède pas assez de connaissance en ce domaine pour établir un quelconque diagnostique. Le reste est tout ce qu'il y a de plus banal dans un organisme de volatile, des poumons et différents machins permettant de ne pas être mort. Les idiots de même poids, de même taille, de même force et de même absence de plume -qui au fur et à mesure de l'avancée de cette description semble comprendre qu'ils ne pourront pas bouger s'ils continuent, contrairement aux yeux du héros qui ne bougeait toujours pas- partage encore une autre similarité avec la créature : ils sont plus forts que la moyenne. Ses muscles le prouvent, il est bien plus puissant physiquement que ses amis de la basse-cour. L'être volant (autrefois) gardait un certain charme, même dans une telle situation, privée d'un atout indéniable pour son espèce. Car, encore une fois comme les deux idiots de même poids, de même taille et ainsi de suite -qui s'étaient finalement excusés poliment et étaient repartis dans des directions différentes- l'animal n'avait aucune plume.
Une certaine fougue semblait ressortir de la scène, sans doute provoquée par le canard nageant au milieu des herbes aromatiques, donnant l'impression qu'il retrouvait son milieu naturel. L'animal dans toute sa beauté, faisant ce qu'il faisait le mieux. Dans ce cas être mort.

C'est ainsi que le père d'un canard se fit manger par un couple de vieux paysans. Un canard lui ressemble en tout point, à part qu'il a, lui, des plumes.

>> Psychologie

Aussi évident que cela puisse paraître, un canard est un canard. Ca n'a peut-être pas une place très importante dans sa psychologie, mais par contre c'est le point le plus important dans la psychologie des autres. Le fait qu'il soit un animal apporte un regard différent de la part de ses interlocuteurs. Ils ont tendance à répondre "Est-ce que ce canard vient de parler ?" au lieu de se concentrer sur ses mots. Une autre sale habitude, directement amenée par le monde de One Piece, étant une envie de l'attraper et le foutre sur un barbecue. Déjà tout le monde sait qu'un canard est bien meilleur laqué, mais en plus, personnellement, si je crois un canard dans la nature, mon premier réflexe ne sera pas de le bouffer. Malheureusement ceci est une description psychologique de mon personne et non de ma personne.

Aspect inévitable de la morale : un canard est incroyablement con. En premier lieu parce qu'il a la capacité de réflexion et le cerveau d'un canard banal. Ensuite parce qu'il a été élevé par une famille de vieux fermier dont la seule activité culturelle était de faire les mots-croisés catégorie "enfants" dans le journal du patelin. Ainsi, comme beaucoup de fermiers et une majorité des animaux de la basse-cour, notre protagoniste aime les bêtes. Toutes sortes de bestioles, mais en particulier les vaches. Calmez vos ardeurs, c'est un amour entièrement platonique.

Niveau amour, notre héros n'est pas développé. Effectivement, suite à un accident détaillé dans l'histoire, l'animal s'est découvert une phobie pour les canards. Ceci rend difficile une quelconque rencontre avec une femelle et, encore plus, un accouplement. Heureusement la volaille ne compte pas avoir de rejetons, en bon rockeur qui se respecte. Car oui, un canard est un chanteur. Je dis rockeur car c'est ce qui décrit le mieux son comportement lorsqu'il chante, mais il n'a, en soit, pas de style particulier. Grâce à un long et difficile apprentissage, notre protagoniste est capable de chanter tout type de musiques. Plus que le chant, le pirate possède un amour (non platonique cette fois) pour la danse. Il en a d'ailleurs fais son style de combat, qui est comparable à l'art des ninjas. En gros il bondit par tout en donnant des coups de pattes étonnements puissants. Étonnements puissants grâce à ses longues heures d'entraînement à la danse.

Enfin un canard ne possède pas particulièrement de sens de l'honneur, de l'amitié ou ce genre de conneries. Pour lui tout ce qui compte c'est sa personne et son bétail. S'il arrivait à comprendre comment fonctionne le principe du marché, il n'hésiterait sans doute pas à vendre ses compagnons contre un élevage ou des graines. Côté pratique d'avoir un canard dans un équipage, il ne se nourrit que de graines et d'eau fraîche. Malheureusement son absence de mémoire à court ou long terme l'empêche de se souvenir qu'il ne doit pas boire l'eau de mer. Le forban passe donc une bonne partie de son temps malade.

Un canard est un connard.

>> Biographie

Il est conseillé de lire le premier paragraphe au début de la musique et, si possible, le lire en 56 secondes très exactement


A l'arrière du village, caché derrière un gros bâtiment, se trouvait un simple tas de paille. Aucune attention n'y était portée. Même le père de l'enfant qui allait y naître s'en désintéressait. Préférant manger avec ses vieux potes. A vrai dire, la mère elle même était absente. Pourtant, un fabuleux destin allait commencer dans cette cour de ferme. Le destin magnifique d'un être extraordinaire. Le début de ce destin fut marqué par la fin d'un autre. L'oeuf entourant le nouveau-né venait de mourir dans un minuscule craquement, tout en lâchant un "monde de merde". Ce monde, il n'avait pas eut le temps de le connaître, emporté trop tôt par cette chienne de vie. Il ne pourrait jamais traverser les magnifiques champs de son île natale, dévorer un cochon entier, tomber amoureux, vivre la vie qu'il avait le droit de vouloir. Tout d'abord parce qu'il venait de se briser. Ensuite parce qu'il n'était qu'un oeuf. Au milieu de ce pathétique cadavre, un petit corps commençait à bouger. Il tentait de battre des ailes, sans véritable réussite. Il voulait lever la jambe. Il n'y arrivait pas. Puis finalement le réflexe vint. L'animal se trouvait debout, levant sa courte patte dans un effort surhumain, il se déplaçait. Plusieurs secondes séparaient chacun de ses pas, mais il avançait bel et bien. C'était ça l'important. Finalement, il s'arrêta. Leva difficilement la tête. Alors, un canard regarda devant lui, jetant son regard dans l'avenir et dans l'incroyable destin qui l'attendait.

UN CANARD : UNE HISTOIRE DE PASSION, DE TRAHISON, DE RÉUSSITE, DE DOULEUR ET DE VOLAILLE


Dans la vie il y a les humains et le reste. Un canard eu le malchance de naître dans la deuxième catégorie. Le début de son existence fut d'ailleurs marqué par le malheur. Au moment où notre héros daignait sortir de sa coquille, son père était attrapé, alors qu'il mangeait tranquillement des morceaux de graines. Finalement, l'animal fut dévoré par le couple de paysans possédant la ferme. La mère de notre protagoniste quant à elle, se retrouva embarquée dans une histoire de complot de la basse-cour à grande échelle, et on entendit plus jamais parler d'elle. Ainsi un canard se retrouva seul au monde. Pendant 5 minutes. Puis le couple de paysans précédemment cité le remarqua. Un canard qui vient de naître c'est mignon. Mais un canard lui était bien plus que ça. N'importe quel tueur-ayant-perdu-sa-famille-dans-une-terrible-attaque-de-bandits-élevé-dans-la-guerre-et-la-douleur-jurant-de-détruire-le-monde-pour-se-venger voudrait l'attraper et le serrer dans ses bras pendant des heures. Et tout le monde sait que ce genre de personnage n'aime pas beaucoup serrer des choses dans leur bras pendant des heures. Ainsi, les paysans, attendris, décidèrent de ne pas laisser le petit canard seul et de le garder chez eux. Ils acceptèrent même de ne pas le manger, aujourd'hui ou plus tard. Ce qui était un très grand effort pour deux campagnards un peu clodos sur les bords.

Nous arrivons à un point de l'histoire où il est nécessaire de préciser certaine chose. Tout d'abord, qui sont Jean-Henry Roberto Nart et sa femme Jean Henry Roberto Ramastagranoquorgatan ? Des paysans. Pour les quelques lecteurs ne comprenant pas quel cliché j'invoque en disant simplement "des paysans", je parle ici des types bourrus, hurlant souvent, vaguement clochards, sales, violents, pas très bavards et assez antipathiques. A vrai dire, la seule fois où Jean-Henry Roberto (le mari) avait montré une certaine forme de sympathie, était lorsqu'il avait découvert que Jean-Henry Roberto (la femme) ne pourrait pas avoir d'enfant. Pas particulièrement parce qu'il appréciait les enfants, c'était même le contraire. Non, tout simplement pour avoir quelqu'un à qui donner la ferme à la fin de sa vie, et à qui transmettre ses valeurs. Ce jour, Jean-Henry Roberto (le mari encore) avait laissé échapper ces mots :

"J'donnerai tout pour qu'l'univers veuille bien eu-m'donner un fils, nonddiou. J'serai meume près à n'pas transfiller mon nom, j'lappeulerais com'mon vieux père, Inkan !"

Le deuxième point important est que notre protagoniste n'avait jamais vu de canard de sa courte vie. Les seules choses qu'il avait vu se déplacer étaient un ver de terre et un humain. Puisque s'associer à un ver de terre réveillait chez notre héros un certain sentiment d'égo brisé, il en conclu qu'il était un homme. Ceci dura pendant un an. Durant cette période, les deux paysans avaient sympathisé avec l'animal qui était devenu un membre à part entière de la famille. Jean-Henry Roberto lui apprenait à s'occuper des animaux, en particulier de l'élevage de vaches, quant à Jean-Henry Roberto, elle s'occupait du reste. Le reste, pour deux fermiers, étant faire à manger et crier sur à peu près tout. L'oiseau était particulièrement doué pour cette deuxième action. Bien sûr il se contentait d'émettre de simples "COIN" plutôt que des véritables paroles, mais c'était déjà ça. Finalement, au fil des mois, l'animal apprit même à comprendre, en gros, les mots sortant de la bouche de ses "parents". Et, dans un effort survolaille de ressembler aux autres humains, il commença à parler. Le cerveau de notre héros n'était bien sûr pas encore assez développé pour créer ses propres phrases, mais il avait retenu celles des péquenots et les avait associées à certains sentiments ou envies. Ainsi il possédait un grand nombre de "phrases-types".

Seulement un jour, un canard décida qu'il en avait assez. La vie était sympathique sur cette petite île avec ses parents adoptifs, mais il avait des rêves de grandeur. Parcourir le monde, devenir connu dans tous les océans. La gloire était l'une des seuls ambitions que notre héros arrivait à comprendre. C'était donc logiquement la seule qu'il ressentait. Ainsi, un matin, il se leva normalement, mais, au lieu d'aller ouvrir aux bêtes, il se dirigea vers le port. Il s'envola sur une barque abandonnée et la décrocha. Regardant dans l'infinie, pour la deuxième fois un canard plongeait ses yeux dans l'avenir, partant à la poursuite de son destin.

"Heula attend donc mon p'tit ! Pourquoi donc que tu t'barres ?!"

Jean-Henry Roberto (la femme) était arrivée avec son mari sur le port, ils avaient eu un étrange pressentiment qui s'avérait réel. Le mari n'avait pas voulu venir au départ, la dernière fois que sa femme avait eu un tel pressentiment, ils s'étaient retrouvés perdus avec une vache morte au milieu d'une quelconque mer avec pour seul véhicule un morceau de bois. Cette fois il se félicita de l'avoir suivie.

"Bah qu'est-ce tu fais donc ?! Moi qui croyais qu'tu nous aimais bien ?! J't'considérais presqu'com'mon fils ! R'viens ! T'es mon fils ! T'es Inkan Nart !"

LA PARTIE OU ON PART A L'AVENTURE ET OU ON COMBAT



C'était bien sympa de partir à l'aventure, mais maintenant un canard ne savait pas quoi faire. Il n'était jamais parti à l'aventure avant. Ainsi notre héros se contentait d'avancer sur sa barque, en oubliant (puisqu'il se prenait pour un homme) qu'il pouvait voler et donc qu'une barque lui était inutile. L'animal, ne sachant pas vraiment quoi faire pendant que son bateau avançait, restait debout sur la proue, le regard toujours plongé vers le destin. Soudain un grand BOUM résonna. La coque de la minuscule embarcation venait d'exploser dramatiquement, on entendait presque le résonner. Alors qu'il pensait approcher de sa fin, légèrement prématurée, un canard découvrit avec effroi qu'il était un canard. Il arrivait à flotter sur l'eau, pire encore, il aimait ça. En plus de cette terrible nouvelle, notre protagoniste comprit que ce n'était pas un accident. Il n'était pas très malin et ne connaissait pas grand chose, mais il savait que l'eau n'explose pas. En tout cas pas toute seule. Après plusieurs minutes à nager tranquillement sur la mer, en se questionnant sur le pourquoi du comment de qui de quand de l'explosion, un canard se souvint que les canards peuvent voler. Il essaya de décoller. Il ne réussit pas à décoller. Même si notre corps est fait pour ça, ce n'est pas non plus instinctif. Faut s'habituer pour réussir à bien voler.

Une petite ellipse plus tard et un canard avait finalement trouvé la terre. Il n'était pas moins perdu pour autant. Quand on est de la volaille, c'est difficile de trouver dans repaires dans une ville. Surtout quand la ville en question est la plus grande de West Blue. De sa vie dans un village de péquenot, notre protagoniste avait retenu une chose : quand un voyageur arrive sur une île, il va à la taverne. Un canard ne savait pas vraiment ce que l'on fait à la taverne, mais tant pis. Il était un voyageur maintenant. Il devait faire comme les autres voyageurs. Seulement un léger détail l'empêcha d'atteindre la taverne. Une deuxième explosion.
Heureusement, un homme se jeta sur un canard pour le sauver du souffle en feu. Il semblait avoir prédit l'attaque. Notre héros ne s'en préoccupa pas, il était bien trop content d'avoir échappé deux fois à la mort. Il ne fit pourtant pas le lien avec le premier incident. Des trucs qui explosent en ville il y en a plein, c'est différent de la mer.

"P'tain j'ai risqué ma vie pour un canard ?! De loin tu ressemblais plus à un gamin, sans doute ta manière de te déplacer..."

"Va-t-elle me donner à boire la grognasse ?"


Tel était la phrase type de notre protagoniste pour exprimer une envie de boire. Ayant vécu avec un couple de vieux paysans, les phrases qu'il avait associé à des envies n'étaient pas forcément des plus subtiles. On peut même dire qu'elles étaient tout le contraire de subtile. Entendre l'animal parlait étonna l'homme. Puis il se souvint qu'il vivait dans le monde de One Piece, là où il y a des étoiles de mers stylistes parlantes. Ainsi il décida de payer un verre à son nouvel ami. Ellipse taverne.

"Et donc tu sais pas qui pourrait en vouloir à ta vie ? C'est quand même étrange ce genre d'explosion..."
L'homme ne laissa pas à un canard le temps de plonger son bec dans le breuvage. Il donna un gros coup de poing dans le verre qui s'explosa au sol.
"J'crois bien avoir vu le barman déposer quelque chose dans ton verre..."
Pour allier les gestes à la parole, il attrapa l'homme, âgé de la quarantaine, par le col et le colla contre le mur
"MON PETIT PERE, TU VAS ME DIRE QUI T'AS CHARGE DE FAIRE CA ET TOUT DE SUITE"

"Je je je je je je... c'... c'est la... c'est le complot de la basse-cour !"

"Le quoi ?"

"Je peux rien dire... si je parle le complot va me faire... éliminer"

"Et t'as plus peur de qui, le complot qui est loin, ou moi qui suis juste devant toi, charogne ?!"

"S'il vous plait..."

"NON FAUT ARRETER CA, CA DEVIENT VRAIMENT TROP CON ! QUI EST L'ENFOIRE QUI FAIT CE BRUIT ?!"

"C'est moi... pardon"
Se dénonça l'un des clients avec un air désolé.
"TU TE BARRES, TU SORS DE LA TAVERNE"
"D'accord..."

Se contenta de répondre le client avant de quitter la pièce, toujours en arborant son air désolé. Alors, l'homme (celui qui aidait un canard) remarqua que le barman en avait profité pour se tirer. Il se tourna donc vers l'animal.
"Bon bah, content d'avoir pu aider, mec, enfin non, animal... non c'pas très sympa ça, j'trouverai bien une appellation si on se recroise un jour ! A plus"

Puis il quitta à son tour la taverne et un canard ne le revit jamais.

Un peu étonné de la tournure que prenait les évènements et sans vraiment comprendre ce qu'il lui arrivait, un canard s'éloigna à son tour de l'établissement. Il marchait de nouveau dans la rue, seul, en espérant ne pas se faire exploser une troisième fois. Sans s'en rendre compte, notre protagoniste avait quitté la ville pour rejoindre le peu de nature de l'île. Il se baladait désormais dans une sympathique prairie, ou en tout cas une prairie agréable, puisque je ne suis pas sûr que les étendus d'herbes soient particulièrement sympas. Soudain (sans bruit dramatique cette fois) une vache arriva. Au départ un canard se demanda ce que celui pouvait signifier, une vache ne fait pas vraiment parti de la basse-cour, puis il remarqua un poulet qui traînait à la droite de l'animal. Il avait étonnement coiffé ses plumes en arrière, sans doute avec un quelconque gel de monstre marin. A la gauche du bovin se trouvait un lapin qui mordillait simplement une cigarette. Il n'avait pas l'air de savoir comment s'en servir puisqu'elle n'était pas allumée, mais cet accessoire lui donnait tout de même une certaine classe. Enfin, sur le dos de la vache, se dressait un impressionnant dindon. Il portait un chapeau noir qui ne faisait que le rendre encore plus imposant.

"Mais c'est quoi ce bordel, c'est pas du tout le canard qu'on recherche !"

Prononça le dindon, avec un étonnant accent italien, en regardant de haut notre protagoniste.
"Bah, vous nous aviez pas dit un canard, boss ?"
"Y a pas qu'un seul canard sur cette île bande de crétins ! Vous voulez que le grand complot de la basse-cour passe pour une bande de gros abruti ou quoi ?! Désolé mon petit... Allez on se casse"

LA PARTIE AVEC DU ABBA



Un canard s'élançait avec grâce des les airs, retombant tout aussi gracieusement sur le sol (s'en s’étaler lamentablement donc), puis repris avec un deuxième entrechat. Il portait un magnifique justaucorps rose, spécialement adapté à son apparence de canard. Les ailes tendues en arrière, il se laissait entièrement porté par la musique. Son corps ne lui appartenait plus, il était contrôlé par les ondes sonores émises depuis le Den Den Mushi. Notre protagoniste tournillait, bondissait, retombait, courait à travers la pièce. A ce moment, il était la Dancing Queen. Il était la jeune fille magnifique dansant pour oublier ses problèmes et échapper au contrôle de ses parents, de sa famille, de l'école, de la société. A part qu'un canard n'était pas une jeune fille, et n'avait aucun problème impliquant des parents, de la famille, l'école ou la société. Par contre les cannes le trouvaient assez magnifique. Seulement il était absolument incapable de rester en compagnie d'un autre membre de son espèce. La découverte de son identité avait était associée à l'immense explosion, rendant un canard phobique des canards. Il ne pouvait supporter d'en voir ou même d'en entendre parler. Heureusement quand il faisait de la danse classique, aucun animal ne le dérangeait.

Une petit explication s'impose.

Après avoir croisé le chemin du grand complot de la basse-cour, un canard avait quitté la ville. L'île en réalité. Il ne savait toujours pas où aller, mais il savait qu'il ne voulait pas rester dans une ville. Ce genre d'endroit ne lui plaisait pas vraiment. Ainsi après quelques évènements inintéressants, notre héros se retrouva dans un petit village. Il marchait de porte en porte, en espérant que quelqu'un lui donne à manger. Finalement, une vieille femme vivant seule accepta de l’accueillir. Ils devinrent amis et notre protagoniste décidé de rester chez elle quelque temps. Seulement, en découvrant la danse, ce "quelque temps" pris la forme d'un an. L'aventure avait quitté son esprit, désormais l'animal avait des rêves de gloire et de danse. Fait intéressant, les nombreux exercices que notre héros s'infligeait lui avait permis de devenir bien plus fort. Il était maintenant capable de combattre en bondissant puis en frappant avec ses puissantes pattes.
Un jour, un homme qui passait par là regarda par la fenêtre. Il aperçu le canard, se jetant de toute sa force d'un point à un autre. Ce jour ci, il n'y avait pas de musique, le Den Den Mushi avait été retrouvé mort, écrasé à côté d'une table. Alors l'oiseau chantait, une chanson qu'il avait appris par coeur au fil du temps. L'homme fut bluffé. Il n'avait jamais vu une si belle voix. Niveau danse c'était déjà impressionnant, mais un canard chantant ainsi, c'était tout simplement magistrale.

"Hé le canard !"
Cria l'homme tout en entrant par la fenêtre
"Je suis Alfred De la Courte Barrière Bleue-Turquoise-Mouais-On-Dirait-Plus-Du-Vert ! Je viens de gagner plein d'argent et j'ai décidé de devenir producteur ! C'est Dieu lui même qui t'as mis sur mon chemin... écoute petit, on peut faire de grandes choses toi et moi ! Deviens chanteur, je te produis, tu pourras même danser si tu veux... peut-être pas ce genre de truc classique, mais tu seras l'un des grands de ce monde mon vieux ! T'en dis quoi ?"

"Tant que j'dois pas laver le cul d'une vache"
"Hein ?"
"C'est comme ça qu'il dit oui, il ne parle qu'avec des phrases toutes faites"
"Génial ! Partons tout de suite ! Un grand futur nous attend !"

Alors notre héros fit ses adieux à son institutrice et quitta l'île.

Notre héros se retrouva donc sur le navire de son nouvel ami, ce dernier tentant de faire la discussion. En voyant que un canard n'était pas du genre à beaucoup parler, il lui raconta plutôt comment il en était arrivé là. Il commença par narrer l'histoire de "la fois où j'ai gagné tout c'fric", pour le citer.

Alfred marchait tranquillement dans la rue, il ne semblait rien demander à personne, et personne ne semblait lui adresser la parole. En même temps, on n'aime pas beaucoup parler aux clochards dans la rue. C'est plutôt mal vu par la société. Le futur producteur avait l'habitude de regarder le sol en marchant, au cas où quelqu'un aurait fait tomber une pièce, ou quoique ce soit de valeur. En plus de ne fonctionner quasiment jamais, cette technique de déplacement entraînait beaucoup de désagréments. Effectivement, tout être marchant sans regarder devant lui, dans une fiction, finira forcément par percuter quelqu'un. C'est l'une de ces règles inévitables du fictif. Ainsi Alfred percuta un type. Vous devez tous connaître l'effet que ça fait lorsque l'on percute quelqu'un ? Maintenant imaginez que ce quelqu'un fait trois mètres, porte un tronc d'arbre sur son épaule et arbore une grande barbe brune. Ouaip, c'est pas très agréable. Le grand bonhomme se tourna lentement vers notre pauvre clodo et beugla :

"BWAHAHAHAHAH T'ES PAS UN P"
"Oh ta gueule Sam, tu veux pas t'arrêter deux minutes de hurler comme un connard, pauvre tâche ?"
"BON LA GAMINE SI TU VEUX PAS TE RETROUVER SUR L'ÎLE D'A CÔTÉ AVEC UN TRONC PLANTÉ DANS LA FACE, TU VAS PAS COMMENCER"


Au côté du grand Sam Goss se trouvait la petite Paprika Niji. Une femme tout ce qu'il y a de plus banale dans un shonen, long cheveux chatain, une poitrine assez imposante, une certaine beauté. A vrai dire, la seule caractéristique que la Niji ne semblait pas partager avec une héroïne lambda était sa capacité à être une incroyable chieuse. Elle avait aussi l'habitude d'insulter à tout va. Pirates connus il y a plusieurs années, les deux criminels parcouraient désormais la mer ensemble. Fait intéressant puisqu'ils étaient absolument incapable de se supporter. La seule raison pour laquelle ils s'étaient rencontrés était leur "ancien" capitaine Nora Niji [pour plus d'infos sur le Nora Niji en question, voir l'histoire de Ging "BAM" Dong]. Frère de Paprika, il avait permis aux deux pirates de vivre ensemble sans s'entre-tuer. A la dissolution de l'équipage, car le capitaine s'était installé avec sa femme et son fils, tous semblait croire que les autres membres partiraient chacun de leur côté. C'était sans prendre en compte un élément très important. A la dissolution, quelqu'un lança à Paprika et Sam "Ahah imaginez si vous restiez ensemble maintenant ?! C'est carrément impossible ! Ce serait un truc tellement inimaginable que ça me fait mal au crâne rien que de l'imaginer !" L'élément qu'il ne fallait pas oublier de prendre en compte était l'esprit de contradiction que possédaient nos deux forbans. Ainsi ils décidèrent de former un duo et parcourir les mers en volant tout ce qu'ils trouvaient. Tout cette description pour en arriver là : le duo souhaitait cambrioler la banque de cette ville.

"C'EST PAS TOUT MAIS ON DOIT ALLER PIQUER TOUT CE POGNON"
"Mais ferme ta *bip*, pauvre *bip*, on *bip* dans le *bip* et toi tu te *bip* d'une façon plus ou moins *bip* *bip* *bip*... vieux *bip*"
Afin de réussir à se supporter, les deux criminels avaient créé plusieurs jeux. Ainsi ils n'essayaient pas de tuer l'autre constamment. Dans l'un de ces jeux, Sam devait censurer (mot qu'il ne connaissait pas, lui il utiliser "empêcher de dire") Paprika, en faisant un bruit aigu à chacune de ses insultes. Après ces quelques répliques, les deux pirates quittèrent le clodo pour rejoindre la banque. Ce dernier (le clodo, pas la banque) décida de les suivre. Il avait clairement entendu le mot pognon. Et tout ce qui touchait au pognon, de près ou de loin, l'intéressait. Alfred fut assez étonné de voir que le plan des criminels était de rentrer dans la banque et tout casser. Étonnement, le plan réussit admirablement bien. Jusqu'à l'arrivée d'un Vice-amiral. Notre clodo préféré profita de la diversion pour faire quelque chose de dingue. Entrer et voler l'argent. Il entra et vola l'argent. Le dernier son qu'il entendit avant de quitter le périmètre fut celui du duo, combattant la marine et criant

"AH LA PUTE"
"AH LA TANTOUZE"


Après cette histoire, un canard arrêta son nouveau partenaire et décida d'exercer sa voix le reste du voyage. Puis notre héros explosa. Pas littéralement cette fois. Voir un canard chantait, en plus d'être incroyablement absurde, était quelque chose d'assez surprenant. Voir un canard chantait avec une voix magnifique était quelque chose de superbement surprenant. Qui plus est notre protagoniste, en tant que "copieur de phrase pour pouvoir parler" était capable de chanter n'importe quel style. Il n'avait aucune limite et tout le monde l'adorait. Seul petit défaut, personne ne connaissait son véritable nom. Effectivement, à chaque fois qu'un canard voulait se présenter, il disait se nommer Inkan Nart. Mais il ne savait pas assez bien parler pour pouvoir expliquer que Inkan Nart et un canard étaient deux choses différentes. En même temps ce n'était pas deux choses différentes.

Nous retrouvons l'animal un an plus tard. Il était désormais une véritable star. Connu dans tout North Blue et West Blue, il était un modèle pour les jeunes, adorés des vieux, personne n'échappait à un canard. Sa voix résonnait partout dans les océans. Enfin, les rêves de gloire de notre héros étaient atteints. Un canard fréquentait les plus grands des Blues, des criminels, en passant par les membres du Gouvernements, il avait même pris une photo avec les 5 étoiles. Après plusieurs mois à parcourir les mers, d'îles en îles, il donnait finalement un concert géant, retranscris dans les deux Blues par Den Den Mushi. Ce concert tombait justement sur un jour particulier : son anniversaire. Il serait à son plus haut niveau le jour de ses trois ans. Oui, il faut garder en tête que un canard est un canard, il ne vieillit pas de la même façon que les humains. Ainsi trois ans chez lui ne représente pas la même chose que trois ans chez un homme. Ni même que trois ans chez une autruche ou un lion, bien que ces derniers exemples n'apportent pas grand chose au raisonnement. Ellipse fête et boissons avant le concert.

A lire assez lentement pour s'accorder un minimum avec la musique

Un canard se trouvait derrière le rideau. Autour de lui, il pouvait voir ses deux compagnons. Le guitariste, armé d'une guitare-dial d'un tout nouveau type et un batteur, tapant sur des bouts de poubelles et autres déchets. Ca lui donnait un certain style. Notre héros regardait droit devant lui. Plus l'avenir, mais le moment présent. Il profitait. C'était son heure. Son moment. De là où il se trouvait, il entendait déjà les cris de la foule, l'attendant depuis plusieurs minutes. Et soudain le rideau s'ouvrit. Toujours dans l'obscurité, l'animal s'avança. Il bougeait une patte, puis l'autre. Sans hésitation. Il pouvait voir ses fans les plus proches. Se préparant, il releva la tête. D'une façon dramatiquement exagérée, il ouvrit le bec. Dans quelques secondes la puissance s'échapperait de ses cordes vocales. Il lança un bref regard à ses camarades. Les deux étaient bien prêt. Lui, il était prêt pour ça depuis le début de sa vie. Il avait toujours su qu'un jour on l'adorerait, qu'un jour on attendrait avec impatience qu'il bouge, qu'un jour on crierait son nom sans s'arrêter avant de perdre son souffle. Il n'avait pas peur, il voulait tout donner pour son concert le plus important. Il allait tout donner pour son concert le plus important. Alors la lumière s'alluma, un canard baissa la tête et la musique commença. Les cris devinrent des hurlements. Le son de la musique résonnait partout sur l'île. Les murs tremblaient. Dans le public, c'était la folie. Des centaines d'adolescentes s'étaient évanouis au premier son sortant du bec de notre héros. Les autres chantaient avec lui ou lui crier des déclarations. Un canard bondissait, dansant, chantant, parfois s'arrêtant pour s'approcher des fans devenant dingues. Quand le guitariste passait à son solo on semblait presque le huer pour entendre à nouveau notre protagoniste. Tous les spectateurs entraient dans un état de transe ultime, la puissance était inimaginable et non descriptible. Toute la nuit la musique et les cris résonnèrent dans West et North Blue. Même un narcoleptique ayant bu 42 litres de rhum n'aurait pas pu s'endormir tant la puissance émanant du concert était grande. Et à vrai dire, même un narcoleptique ayant bu 42 litres de rhum n'aurait pas voulu dormir. C'était le show final. L'ultime ode d'un canard. Et finalement, alors que le matin se levait, notre protagoniste bondissait dans les airs. Il ne retombait pas. Pour la première fois de sa vie, un canard s'envola.

Puis il ne sut pas comment s'arrêter. Il resta dans le ciel pendant encore une journée avant de percuter un arbre. Mais il était heureux. Il avait atteint son but de gloire et maintenant, il devait en trouver un nouveau. Peut-être retourner vers ses origines et devenir éleveur ? Plusieurs jours après la disparition d'un canard, on abandonna les recherches. Des centaines de différents citoyens avaient tenté de faire passer leurs banals animaux pour Inkan Nart. Quant à ce dernier, il ressemblait bien trop à un oiseau banal pour être reconnu.


>> Test RP

Le Test rp est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation.
Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.


Imaginez que, soudainement, vous arriviez à voler. En toute logique, vous voudrez profiter de cette nouvelle capacité. Un canard, en tant que créature plus ou moins logique, passa plusieurs jours entiers à se déplacer dans l'air. Imaginez maintenant que, armé de votre nouveau don, vous vous retrouvez enfermé dans une vieille cabane en bois. Vous devez comprendre la frustration que ressentait actuellement notre héros. Après avoir quitté son grand concert, l'animal avait violemment percuté un arbre et s'était retrouvé dans la cour d'une ferme. Heureux de pouvoir gagner une volaille en plus sans payer, les fermiers l'avait balancé dans le cabanon à canard. Par malchance, un canard était tombé sur la mauvaise basse-cour. Effectivement, les fermiers vivaient à l'écart de la civilisation et n'avait donc eu aucune éducation. Ainsi ils étaient incapable de discerner les animaux. Ils décidèrent donc de se baser sur les apparences. Après une étude approfondie, ils conclurent que les canards étaient des poules, les poules des canards, les vaches des moutons, les moutons des chats, les chats des renards, les renards des lapins et les lapins des chèvres. Ainsi la ferme de Romloulagoche était la seule ferme possédant des chatières taille mouton et chassant les chats à coup de fusil. Je pourrais décrire pendant longtemps les influences de ces erreurs de jugement sur la vie à Romloulagoche -comme les nombreuses tentatives de traire les lapins pour faire du lait de chèvre- mais seulement les canards nous intéressent. Quand ils n'étaient pas enfermés dans une vieille cabane, assis sur un tas de paille, ils devaient manger des graines dans la poussière. Et désormais un canard était l'un d'eux. Il devait être le seul que ça ne dérangeait pas particulièrement. Passer le plus sombre de son temps assit sur de la paille, c'était une vie sympathique. Bien sûr pendant les temps clairs il fallait manger des graines, courir partout et se faire tirer dessus avec des lances-pierres par les gamins du coin. Mais bon, à part ces quelques moments, c'est plutôt tranquille comme vie.

Pendant trois jours, notre protagoniste supporta la vie de poule. Puis il fit une erreur. C'était l'heure de la nourriture. Un moment difficile pour les poulets. A cet instant, le fermier s'approche de l'enclos, lève son couteau de fermier, le plante dans un sac banal de la ferme, et une grande quantité de grains fermiers tombent. Alors les animaux doivent se jeter en avant, bousculer les autres, piquer avec le bec si nécessaire. Le but est de récupérer les plus gros grains et de les manger immédiatement. Les garder sur soit est beaucoup trop dangereux. Il existe une légende, comme quoi une poule incroyablement agile aurait réussit à faire des réserves. Elle était capable d'attraper un grain avec son bec et de le lancer à une longue distance en une fraction de seconde. Il lui suffisait ensuite d'aller chercher les grains plus tard. On raconte qu'après avoir fonctionné ainsi pendant plusieurs années, elle a quitté la ferme et s'est construit une cabane faite entièrement de graines. Les poulets n'étant pas connu pour leur imagination débordante, il est difficile de s'imaginer que cette histoire n'est qu'un mythe. Pour la premier fois de ses trois jours, un canard avait réussit à attraper tous les plus gros grains. Non sans effort évidemment. Il avait été obligé de piétiner un malchanceux et de donner trois ou quatre high-kick. Mais finalement notre volaille préférée l'avait fait. Alors il ne pu se retenir. Il lui était absolument impossible de s'en empêcher. Il dansa. Sa joie était si grande qu'il ne pouvait la contenir dans un aussi petit corps. L'ode à la joie dura plusieurs bonnes minutes.

Il faut savoir que les canards de Romloulagoche sont incroyablement complexés. Le fait de devoir passer leur vie sur des petits lits de paille a fait énormément de mal à leur égo. Qui plus est au fil du temps, ils ont perdu leurs habitudes. Ainsi ils ne seraient même plus capable de pêcher dans un lac, ou même de s'envoler. Je ne parle même pas des nombreux canards qui sont nés dans la ferme et n'ont jamais possédé ces réflexes. Avec le lapin, le poulet est connu pour être l'un des pires ennemis du canards. L'un parce qu'il est considéré par quelques abrutis comme plus mignon, l'autre parce que c'est le même genre de bestiole à la con. Alors être considéré comme une poule, ça donne des canards complexés. Pourtant, même pour eux, voir un canard faire de la danse classique, c'est pas du tout acceptable. C'est quasiment une insulte à la canardité (équivalent de l'humanité). Mais ils ne firent rien. Attaquer maintenant serait stupide et trop dangereux. Les fermiers pourraient entendre et intervenir. Non, il fallait préparer un plan. En tout cas, un canard devait disparaître. Un jour passa et les canards n'arrivaient pas à contenir leur colère. Alors les 5 chefs de clans se regroupèrent en secret.

"Coin coin coin coin ! Coin coin coin coin"
"Coin coin... coin coin coin"
"Coin !"
"Coin coin coin"
"COIN COIN COIN !"
"... Coin coin coin"
"Coin coin"

Evidemment il vous est impossible de comprendre la réunion en question. Après s'être regroupé, chacun partirent effectuer leur tâches. Le clan des "Coin Coin" devait aller bloquer les fermiers partis traire les dindons. C'était très simple, courir partout dans le champ et s'échapper dès qu'on était attrapé. Le clan des "Coin Coin Coin" quant à lui devait rester dans la cabane en cas d'inspection surprise des fermiers en pause. Les clans "COIN COIN" et "Coin" étaient chargés de tabasser notre héros. Enfin le clan "Coin Coin" (le deuxième) vérifiait que les "fermiers en chef" (deux paysans mariés) ne remarquaient rien. Au même moment, notre protagoniste glandait gentiment. Soudainement, un canard bondit sur un canard, derrière lui un canard commençait à donner un coup de pied. Pendant ce temps, un canard arrivait sur le côté afin de piquer avec son bec. Un canard bondit en l'air, donna un rapide coup de palme à un canard, se tourna pour contrer le bec d'un canard avec son propre bec et fonça en direction d'un canard. Pendant qu'un autre groupe de canards arrivent, tournons-nous vers le clan "Coin Coin". Les deux canards observaient par la fenêtre. Seul léger problème non prévu, ils ne pouvaient pas entendre. Joie de l'omniscience, nous nous pouvons.

"T'vas donc arrêter d'poser c'te question ! j'puis t'jurer qu'c'te bestiau est-un chat ! Les chats sont soyeux et doux ! T'vois bien qu'ce machin est tout soyeux et tout doux !"
"Moais, j'suis quand-meume pas certaine... j'm'imagina ça plus p'tit comme bestiole"
"Bah c'toujours plus p'tit dans la tête hein... r'garde donc l'gars peutiot Robert ! On pensait qu'il faisait pas plus d'quarante centimètres et en fin d'banque y fait plus d'un mètre !"
"Meuh j'te dis qu'c'est parc'qu'on l'avait pas vu d'puis 10 ans l'gars Robert !"
"Mouais bin j'suis pas convaincu..."


Pour deux canards un peu stupides, cette discussion ressemblait vachement à ceci "COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN COIN". Ce qui veut plus ou moins dire "LES CANARDS SE REVOLTENT, FAUT FONCER LES RASSEMBLER ET EN TUER UN OU DEUX POUR L'EXEMPLE, ON POURRA LES BOUFFER CE SOIR, Y A JEAN-HENRY ET ALEXANDRE-ROBERT-BOB QUI VIENNENT GRAILLER, D'AILLEURS J'ESPERE QUE TU AS GARDE UN PEU DE BOISSON SINON ILS VONT FAIRE LA GUEULE". Alors, dans un soucis d'égoïsme, les deux canards partirent se cacher dans les bois. Revenons maintenant à notre bataille. Un canard se retrouvait encerclé par plusieurs dizaines de canards. Il pouvait combattre bien sûr, mais il y avait une autre méthode. Chanter. Malheureusement il n'avait jamais appris le langage canard. Il se contentait de faire des "coin" sans sens.

Sans avertir ses ennemis, il se mit à chanter. Et malgré eux, les ennemis en question répondirent. La musique était simple et entraînante. Très vite les animaux se retrouvèrent en ligne, remuant tous leur arrière-train au rythme du chant général. Les ailes quant à elles étaient tournées vers le ciel et bougeaient en même temps que le reste du corps. Il y avait quelque chose de gracieux dans un si grand groupe de canard dansant et chantant ensemble. Puis soudainement ils se souvinrent qu'en fait c'était complètement con. Un canard méritait de se faire tabasser et puis c'est tout. Alors le combat reprit. Plusieurs minutes plus tard, le combat s'arrêta. Un tas de canards K.O entourait notre protagoniste. Ce dernier, épuisé, décida qu'il en avait sérieusement marre de la ferme et d'être un poulet. Alors il décolla et ne remit jamais les pieds dans la ferme Romloulagoche.



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Informations IRL

    Prénom : Roger Bob Bob Robert

    Age : 42

    Aime : Les canards

    N'aime pas : Les lapins

    Personnage préféré de One Piece : Aucune idée, j'aime bien Ener et les personnages un peu pute en général

    Caractère : (définissez vous en quelques mots) J'sais pas

    Fais du RP depuis : 4 ans j'crois bien

    Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Je dois pouvoir passer tous les jours

    Comment avez vous connu le forum ? J'le connais depuis un bout de temps, ça devait être sur un top-site


Dernière édition par Un canard le Lun 30 Avr 2012 - 23:10, édité 21 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t4874-un-canard-vs-the-world
  • https://www.onepiece-requiem.net/t3496-soren-hurlevent
Bienvenue !
Bonne chance pour ta présentation et up si tu as une question ou dès que tu veux ton test rp.
    Bonjour, où en es-tu ?
      Bonjour, deuxième et dernier avertissement !
        J'avais pas remarqué le premier avertissement, désolé !
        La présentation est toujours en cours, j'vais avoir plus de temps pour la terminer (vacances, tout ça)
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        Oui ok, en fait ici on fonctionne par relance donc essaye de nous dire régulièrement où tu en es ;)
          J'ai terminé tout ça (même si les descriptions sont assez bâclées, mon personnage est très simple dans son physique et dans l'esprit). Plus que le test RP !
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          • Un canard qui chante et qui danse forcément ça fait des émules. Alors que le héros volant se trouve dans une pauvre ferme tout aussi pourrie que celle de ses parents, il se met à ouvrir le Bec et bouger les jambes comme il le fit dans un pas si lointain passé. Le problème? C'est qu'il danse bien le bougre, et que dans la dite ferme il y a d'autres canards, beaucoup de canards même qui deviennent dingues et veulent lui sauter au cou, fous d'un si majestueux animal.



          Voilà, à toi de décrire tout ça. Si soucis il y a, n'hésite pas à dire et je tenterai de t'en trouver un autre.
            Présentation finalement terminée !
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            Bonjour, voici un premier avis.
            Sans vouloir tomber dans le dithyrambique, je pense que l'on peut assez difficilement faire mieux niveau forme et niveau fond quand on prend comme personnage un canard. Je suis très agréablement surpris par la longueur et niveau style c'est du solide et en plus il y a de l'humour (attention à ne pas tomber dans la vulgarité facile) donc c'est cool.

            Niveau test rp c'est pas mal, il y a quand même des fautes que je ne peux pas laisser passer:
            " les fermiers l'avait "
            "chacun partirent effectuer leur tâches. "

            Pour moi ce sera du 10 dorikis (c'est un canard tout de même. J'aurais attribué 700 dorikis environ pour un personnage "normal")

              Et c'est discutable les dorikis ?

              Le personnage est fait pour avoir la force d'un perso "normal", tout en étant un canard. C'est un canard surdoué (pas mentalement hein, c'est là la subtilité du perso) qui a réussi, après un entraînement, à devenir aussi fort que des combattants humains.
              Personnellement ça ne me semble pas si fou que ça. Les humains sont déjà plusieurs milliers de fois plus fort que dans le monde réel, alors qu'un canard soit devenu puissant ça me paraît réalisable. Qui plus est dans un univers comme celui de One Piece, avec des personnages pas particulièrement "logique" ou vraisemblables.
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              Ah et bien personnellement monter les dorikis, moi ça ne me gène pas (j'avais précisé le 700 au cas-où justement). Par contre niveau progression il faudra fixer une limite.
              Il faut voir ce qu'en pense mes collègues staffiens, mais un canard, même dans one piece c'est limité ^^.
                Hum...
                Pour moi les dorikis ne represente pas que la force physique, mais aussi la volonté et l'endurance, ainsi que la ruse etc... qu'un simple canard ai pour X ou X raison des dorikis ne me choquent pas plus que ça, tant qu'il garde une certaine logique physique. Cad une force et une résistance de canard. Après, à toi d'employer tes dorikis d'une autre façon. (ne serait ce que l'efficacité de telle ou telle de ses techniques)
                C'est un peu l'inverse d'un perso géant, qui même validé à 100 dorikis, sera plus fort et résistant qu'un humain validé à 600. Les dorikis c'est bien, mais ça fait pas tout. ^^

                Sinon je joue joe la puce à 1000 dorikis, et je poutre quiconque fait pas gaffe à moi (cad tous le monde) ^^'

                Voilà un avis de plus.
                • https://www.onepiece-requiem.net/t154-fiche-de-toji
                • https://www.onepiece-requiem.net/t115-marine-toji-arashibourei
                Yosh, dernier avis pour toi.

                On commence par :

                Les descriptions :

                Un personnage très original que tu nous sort là. Forcément une description physique pas très intéressante mais c'est la logique du personnage. Et puis tu te rattrapes avec une psychologie tout de suite amusante, assez simple forcément mais écrite avec beaucoup d'humour et qui annonce une belle histoire.

                Histoire :

                Une histoire bien intéressante avec des personnages aussi fumeux que drôles, que ce soit les fermiers du départ ou l'agent artistique. J'ai rit, j'ai aimé.

                Test rp :

                J'me demandais comment tu allais introduire mon sujet, qui il est vrai, n'était que très peu facile. Tu l'as un peu transformé m'enfin ça ne m'a pas empêché d'adorer la fin et de trouver le reste excellent. Dans un langage simple mais avec un scénario bien tordant.

                Bon par contre je suis navré, mais moi je mets mon véto pour les 1000 D.
                Ton personnage est hilarant, ton histoire pleine de rebondissement, ton écriture propre. mais tout de même. C'est un poil trop simple au niveau syntaxe. Le seul bémol que j'ai trouvé en fait et qui m'amène plus pour du 800 D.