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Présentation de Robb Lochon.

« Je suis la Baby-Sitter ! Il y a des mioches ici qui jouent un peu aux abrutis et qui ont une grosse envie de crever, je suis venu leur foutre une bonne fessée ! »


Un homme qui attend sa raclette.


    Lochon
    Robb



    Pseudonyme : Dr. Daddy Cool.
    Age: 27 piges et plus en forme que toi.
    Sexe : Masculinement mâle.
    Race : J'suis un Humain, mais avant tout un putain de Montagnard !
    Lieu de naissance : GrandLine, Royaume de Sakura.
    Rang : Probable Quartier-Maître de l'équipage des L.I.O.N.

    Métier : Qu'on soit copains toi et moi : tes vieux tu les oublies direct. Quand tu m'zyeuteras dorénavant, tu m'appelleras MAMAN ET PAPA ! Parce que tes darons, c'moi maintenant petite fofolle ! J'suis ta nounou et en tant que tel, j'serais le troufion qui te rafistolera et guérira tes p'tits bobos d'bastons. Ouais, c'moi le Doc'. ET TU FERAIS MIEUX D'T'Y FAIRE DANS LA S'CONDE !
    Groupe : Des faibles chances de succès ? Des bastons gargantuesques à la clé ? Des lieux exotiques à raser ? Mais mon canaillou, j'suis un Pirate moi, un vrai de vrai !

    Déjà un équipage : Les L.I.O.N.
    But : Devenir une telle légende que mon nom seul sera synonyme de force. Être reconnu comme la meilleure nounou du monde. Protéger les enfants.

    Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Constitution Montagnarde : Robb est un habitant du Royaume de Sakura, soit l'un des endroits les plus froids du monde. L'existence y est dur et ces conditions de vie difficiles ont permis à notre bon Docteur d'obtenir une force, une résistance et une endurance bien au-delà du commun des mortels, qui plus est gargantuesque, quand on sait qu'il s'y est entrainé comme un forcené pendant toute sa vie. Et oui, se peler les roustons en haut d'une montagne où il y a peu d'oxygène, ça vous forge un homme. Accessoirement, en tant que bon montagnard qu'il est, Robb possède les facultés secondaires de ne jamais mourir d'intoxication face à un fromage (tant qu'il est fondu), d'avoir plus de chances de survivre à de bonnes grosses avalanches ou assimilés (bah oui, c'l'expérience qui parle) et de supporter des températures très basses.

    Cependant, notre gus a aussi la malchance de n'pas pouvoir supporter les grosses chaleurs et c'est dans les pays et les îles au climat chaud qu'il se retrouve à l'état de loque en sueur, véritable pachyderme pathétique ayant à peu près autant de panache qu'un Luffy sans viande.


    Équipements : Une pelle de concours, affuté d'tous les côtés et renforcée. Un Eternal Pose du Royaume de Sakura. Un sac de voyage avec des vêtements et de tout le nécessaire d'une nounou (couches, biberons, jouets pour enfants...), ainsi que pas mal de produits médicaux, ainsi que du matos. Des bonbons pleins les poches.

    Codes du règlement (2) :

    Parrain : Lilou B. Jacob, Alheïri S. Fenyang.

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Informations IRL

    Prénom : Secret. ♥

    Age : 19 hivers.

    Aime : des choses diverses et variées. Surtout vous appeler par des surnoms étranges plus ou moins longs, l'humour noir et l'écriture.

    N'aime pas : Des choses diverses et variées. Surtout les boulets, Jack Bauer et sans doute toi.

    Personnage préféré de One Piece : J'peux pas choisir bordel ! Dr. Hiluluk, Garp et le défunt Barbe Blanche.

    Caractère : Oh la flemme, tu veux pas plutôt que je t'offre des gaufres ? Bon, allez, j'lâche un mot : lunatique. Mais c'bien parce que c'toi hein !

    Fais du RP depuis : DEPUIS LE VENTRE DE TA MÈRE, OH YEEEEEEEEEH !

    Disponibilité : Tous les jours normalement, mais je serais le plus présent et le plus actif les Week-Ends et le Mercredi après-midi.


    Comment avez vous connu le forum ? J'ai buté dans un éléphant qui s'baladait dans un couloir.


Dernière édition par Robb Lochon le Lun 9 Avr 2012 - 5:30, édité 6 fois
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>> Physique

Écris sur l'air de ça.


La porte claque. Branle-bas d'combat. On sait c'qui va s'passer. On le sait tous. Toutes les semaines, sans fautes, il vient se rappeler à notre bon vouloir comme une marâtre tonitruante. L'embrasure nous attire. On y peut rien. L'embrasure nous attire et nous fait signe. Sa haute silhouette se découpe dans le blanc du lointain, point où convergent tous nos regards, point que toutes les semaines nous fixons. Ses cheveux sont d'un gris laiteux et se démarque à peine du manteau blanchâtre derrière lui, tombant tels des stalactites sur son visage. Une ride vint fugacement barrer son front haut quand il remarque que comme toutes les semaines, nous le regardons avec des yeux mi-figue mi-raisin. Pris d'un tic nerveux, il sort un peigne qu'il fait passer dans sa frange bordélique modèle dents-de-scie, essayant tant bien que mal de coiffer sa tignasse bicolore en ayant une raie sur le côté. Le bougre veut passer pour un gentil garçon modèle alors qu'il vient de défoncer notre porte. Il abandonne et secoue sa caboche, donnant naissance à une forêt capillaire confuse et tripotant ses légères pattes noires. Mini-rouflaquettes ébène et casque chevelu crème. Singulier mélange dont personne n'a jamais réussi à piger l'sens. Il décide enfin de se bouger la couenne et la lampe nous fait entrevoir sa tronche. Il approche et nous frémissons tous. C'pas bon pour nous ça, il a l'air encore plus taré que d'habitude, surtout avec sa schizophrénie pigmentaire côté pilosité. Oui, parce qu'en plus de ses simili-favoris, môssieur a aussi des sourcils moyennement épais et un faciès agrémenté d'une petite moustache noir commençant à être fournie, pointant de chaque côté de ses joues comme un mec un brin kéké recherchant la bagarre. Et si ce n'était encore que cela, on pourrait aisément lui pardonner, mais il a une tête encore plus malsaine lorsqu'il se triture le bouc.

Il aime cela. Il aime le fait d'être regardé, d'être craint, d'avoir du pouvoir sur nous. Ses yeux ne sont que deux points sur son visage, mais ne nous ne pouvons nous empêcher de les regarder pourtant. Ils sont si hypnotiques, il semble toujours nous matait comme s'il nous passait aux rayons X, comme s'il pouvait voir à travers nous. Ses deux pupilles d'un marron sombre vous transperce littéralement, cherchant à savoir ce que vous cachez, ce que vous ne voulez pas lui révéler. Il sait que nous n'aimons pas qu'il nous soigne. Il le sait et s'en moque. Son nez un peu courtaud et busqué renifle, sentant notre peur. Il se cure les oreilles, plissant ses yeux en amande, faisant descendre déjà des paupières habituellement mi-closes. Il sait. Il sait qu'il y a des malades parmi nous. Il sent que ce bon vieux Georges a encore des rhumatismes qui le font souffrir. Ses prunelles s'illuminent d'un éclat carnassier, son visage sculpté et son menton carré se relève un peu pour nous offrir un grand sourire vorace. La clope dans son bec tremble et son bout se retrouve broyé entre les dents ciselées de l'animal, sa colonne de fumée tremblotante disparait peu à peu ; il approche. Il est notre croquemitaine et il le sait. Tim est sa première victime. Il fonce sur lui tel un oiseau de proie, sa démarche lourde et puissante ne l'entravant nullement. Il est comme un monstre. Il n'est pas si grand que cela et pourtant sa présence est écrasante, comme s'il était d'une taille infinie, comme s'il remplissait toute la pièce. Ce n'est pas vraiment du charisme, c'est plus... du magnétisme. Du magnétisme à l'état pur, à l'état brut, qui ne vous laisse aucune chance. Robb est ce genre d'homme, un homme dont la carrure n'acceptait pas de compromis. Tim le voyait arriver en face de lui, roulant des mécaniques, sa stature tout en muscles le dominant d'une bonne taille et d'une bonne largeur. Son corps athlétique entrainé dans les Sakura Rockies lui faisait face, son buste ressemblant à des dunes de glace, finement ciselés, ses bras puissants d'ours commençant à s'approcher de lui, ses mains pleines de callosités, à la fois douces et dures et à la peau parcheminée de cicatrices s'avançant vers lui pour, enfin, lui toucher l'épaule.

Ses propres épaules, larges et carrées se haussèrent après quelques minutes, puis, sans qu'on ait pu comprendre pourquoi, il asséna un violent coup de la pelle qu'il portait au niveau des hanches -via un étui en bandoulière- sur la tempe de Tim qui s'écroula aussitôt. Murmurant de sa voix profonde et grave un flot ininterrompu de ce qui devait être du jargon médical, essuyant maladroitement les quelques gerbes de sang qui avaient giclé sur l'habituel t-shirt à manche courtes qu'il portait en dépit du froid, l'homme qui ressemblait plus à un bodybuilder qu'autre chose pratiquait sa médecine. La dernière chose dont je me souviens fut son odeur lorsque ce fut mon tour de subir ses soins : la douce fragrance de médicaments, d'alcool bon marché, de tabac et... de talc.


>> Psychologie

Écris sur l'air de rien. Et ouais.

« Oh putain ma tête... qu'est-ce qui s'est passé ?
- Bah l'bougre, nous a soigné. Comme d'hab' quoi.
- Ah, ça va Georges ?
- Ouais...
- Et toi Tim ?
- Moyen... Et toi Bernie ?
- 'Pourrait aller mieux. C'te fils de chacal... il est vraiment spécial hein.

- Ouais, y a pas à dire, il a un grain. Il est complètement taré même ! J'ai jamais vu un gars aussi timbré de toute ma vie, on se demande s'il n'a pas été bercé trop près du mur. On pourrait lui coller tous les qualificatifs à c'troufion j'crois bien... Ce putain d'excentrique... Rien que le fait qu'il s'balade partout en manches courtes me fait geler les roustons à vitesse grand v... J'crois... j'crois bien qu'il m'a pété la jambe ce con... Ouaïe. Le pire, c'est que je crois qu'il a même pas de sens commun le type. J'subodore qu'il est pas vraiment dérouillé du cigare, mais plutôt que pour lui c'est la norme d'être aussi con ! 'Tain, mais vous vous souvenez, rien qu'la semaine dernière quand il a "réparé" le mal de dos d'Edmond ! Il l'a foutu sur le vent' malgré son grand âge et BAM ! Il lui a tatané sauvagement l'entre croupion-nuque comme si c'était un gigot d'agneau trop dur. C't'un p'tit batailleur l'excité aussi. Il a presque trente hivers ce con et il est encore plus remuant qu'les morpions, j'vous jure, i'm'donne tellement l'tournis que quand j'le vois j'ai envie d'dégobiller. 'Pis, après, bah mazette, i'nous tabasse et on rend tout vraiment. Il a pas de considération pour les gens en plus, foutu hors-norme... Vieux comme nous, adultes, adolescents, femmes, hommes, enfants, qu'est-ce qu'il en a à péter ? Rien de rien, queudchi, monsieur fait son égalitaire et nous marave tous à tour de rôles. Il en a rien à secouer. Il est joyeux dans la pauvreté comme dans la richesse, rit aux enterrements et pleure aux anniversaires, pète dans une assemblée lugubre et est faussement grave dans les mariages ; et complètement fou et le revendique. 'M'souviens de la fois où il nous a gueulé qu'c'était nous qui étions bizarres... simplement, parce qu'on voulait pas admettre que la neige était pleinement comestible avec du sirop pour la toux.

- Ah, c'sûr, c'est un drôle de bestiau l'Robb. N'empêche que contrairement à ce que tu dis, il les aime les enfants. Il les aime même peut être un peu trop ! Il est toujours à s'balader avec des sucreries partout et y a une rumeur comme quoi il aurait fait des avances à la petite Suzie sous couvert de lui offrir un ballon. M'enfin, les racontars hein... I'm'a l'air juste un ch'tit peu excessif, c'tout.

- Un peu excessif ?

- Bon okay, il a carrément le profil du pédophile patenté ! J'crois que si y a vraiment quelque chose chez lui dont faut se méfier, c'est ce goût immodéré des enfants. Il est un peu trop protecteur avec eux et j'crois qu'il a toujours été un peu trop paternaliste sur les bords, le bougre.

- Paternaliste ? Mais tu te fous de moi ou quoi ?! C'presque pas s'il traite tout le monde comme des gamins ! Hier soir, Marty m'a dit qu'il l'avait obligé à ne pas boire plus d'une bière, alors qu'c'est le doyen du village ! 'Pis, putain, il lui a filé une sucette à l'anis, c'méga malsain ! 'Paraitrait même qu'il s'autoproclame meilleur nounou du monde. Le type a des ambitions louches, j'vous l'dis, il est pas sain pour nos gosses.

- Et y a son goût pour les fessées. Il adore la fessée, voue un culte à celle-ci, lui fait des offrandes en papier mâché. Je l'ai vu bricolé une statue de fesses et d'une main une fois. Avec de la neige. J'vous jure qu'il s'est agenouillé et à prier au moins quat' bonnes heures.

- Bernie, t'peux m'dire pourquoi t'as maté Robb pendant quat' heures, ça m'turlupine un brin...
- Bah euh... j'aime bien suivre et regarder les gens moi, mais ça veut pas dire que c'que j'dis a moins de valeur, hein ! Et puis on parle de Robb là !

- Ouais... En parlant de fessée, le gus est belliqueux hein, enfin, j'pense que vous l'avez remarqué vous aussi d'puis l'temps, mais quand on voit comment il procède pour sa médecine, on peut se targuer de pas compter dans ses ennemis, car, là on dérouillerait sévère. C't'un vrai démon ce type. Je crois que c'est l'un des seuls mecs à avoir pas salué un Ours Randonneur et de s'en être sorti vivant !

- Mazette, mais y a pas que ça les gars ! Z'êtes pas au courant ? L'Robb est un putain de taré qui s'balade dans les Rockies et qui s'bat même avec les Lapins des neiges quand il en a l'occasion, une pure brute j'vous l'dis moi ! L'aventure y connait hein, c't'un vrai montagnard de la vieille école, il l'a appris avec le Vieux Gin après tout. 'Tain, d'ailleurs où qu'il est passé c't'énergumène ?

- J'crois bien qu'il a dit qu'il viendrait après le passage de Robb. Haha, il est peut être son maître, mais même lui digère pas ses traitements. Ah bah tiens, l'v'là ! Salut vieille roche, on causait justement d'Robb qui vient d'passer. 'Chais pas comment tu fais pour toujours prévoir quand il va s'pointer, d'ailleurs.

- Hello les coquines ♥. S'tu veux tout savoir Derrick, mon sens paranoïaque s'affole tout le temps. Du coup, l'p'tit Robb, j'le vois v'nir depuis le vent' de sa mère avec ses tentatives de soigner mon herpès. Mais sinon vous cassiez quel genre d'sucre sur l'dos du p'tit Robbin ?

- Georges disait que Robb était aventureux en gros, mais bon, hein, on a pas été doux avec lui. On crachait sur ses lubies, comme avec ses fessées là.

- BWEHEHEHEHEHAHAHHAHA ! Ah ça pour sûr, l'Robbie est pas un tendre côté excentricités, j'me prétends même êt' précurseur du p'tiot. Z'avez déjà vu aussi son côté paillard ? Le p'tiot se fait passer pour un médecin à peu près respectable -hormis son étrange manière de soigner- mais enfaite, c't'un bon pervers pépère, comme tous les hommes hein. On pourrait croire qui s'intéresse qu'aux p'tites filles, mais j'puis vous assurer que l'Robin ne cherche pas à s'limiter, il est comme qui dirait sensible à la gente féminine, comme nous tous. Et c't'aussi sans doute pour ça qu'il peut pas s'empêcher d'être aussi grossier et qu'il fait parfois preuve d'un curieux talent pour le langage fruité et coloré. L'gus est un bon faiseur de mots quand i' s'y met et j'dois dire que j'suis pas peu fier d'lui avoir inculqué ça ! Il a même développé ses propres insultes ! "Pute borgne", "bambin-furoncle", "gobe-roustons", "pisse-drôle" ! Ah, j'peux êt' fier de lui sur ça au moins bwéhéhéhahahaha !

- Sa médecine me turlupine quand même toujours, t'pourrais pas nous mettre au parfum là dessus, Gin ?

- Bwéhéhaha... L'Robbert a des méthodes violentes, mais des méthodes qui marchent. Vous l'pigez pas comme moi les mecs, ce gosse peut être amoral, excentrique, complètement chtarbé, casse-cou, fétichiste de la fessée, paternaliste, infantilisant, bref, il peut avoir tous les défauts de la terre, avouez quand même que c'pas un mauvais gars. Avouez qu'il faut en avoir dans les glawis pour être aussi fendard en toutes circonstances. Comprenez qu'il gamberge bizarrement et p'têtre trop rapidement pour nous, comprenez que sa médecine bizarre est peut être la méthode la plus rapide avec le peu de moyens qu'on peut avoir sous la main, le traitement le plus violent et le plus expéditif, mais celui qui marchera. Celui qui vous sauvera. Parce qu'à la toute fin c'est ce qu'il fait. Il peut être sans pitié. Il peut être votre ennemi le plus implacable, mais jamais, jamais il ne vous tuera sans bonnes raisons. Jamais, il ne trahira le principe le plus essentiel que tout docteur se doit respecter, jamais il ne vous laissera sans cet espoir magnifique...

- Mais bon dieu tu parles de quoi ?
- ...
- Allez accouche !
- J'pige rien.
- Itou.
- ... la Vie. »

Le silence s'abattit dans la salle, le Vieux Gin souriant.
Ils étaient déjà tous soignés, mais avaient trop mal pour s'en rendre compte...


Dernière édition par Robb Lochon le Ven 30 Mar 2012 - 22:20, édité 19 fois
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AVANT TOUT ;
Les différentes couleurs de dialogue :
Derrick, couleur black.
Georges, couleur darkred.
Tim, couleur orange.
Bernie, couleur lightcoral.
Robb Lochon, couleur grey27 / #454545.
Le Vieux Gin, couleur lightslategrey.


Les différents types de narration :
Narration normale.
Narration de Robb.

Narration de Gin.


La musique :
je sais que certains ne sont pas adeptes de la musique dans les posts et si j'écris à l'aide d'un morceau, je consens que parfois il ne représente pas bien la narration voir le post lui-même. Il y aura donc deux sortes de musiques, celles juste mentionnées comme pour la musique de la Description Physique (ça apparaitra toujours sous cette forme) et les musiques que je jugerais plus importantes (qui seront sous la forme du lecteur Youtube). Si je ne force personne à bien entendu les écouter, je demanderai aux éventuels correcteurs -ainsi que lecteurs staffiens (ou autres) de cette fiche- d'essayer de le faire pour les musiques jugées importantes, car j'essaie de les choisir minutieusement et cela peut permettre parfois de faire comprendre des choses seulement effleurés dans le texte ou au contraire, les démultiplier. Bref, je vous enjoins à le faire, mais vous êtes seuls maîtres à bord.


>> Biographie
Présentation de Robb Lochon. 260640sakura
Je vais vous conter l'histoire d'un homme qui s'est battu contre son propre pays...

Derrick : « Mais putain, c'quoi c'bordel ? Il s'passe quoi dehors ?!

Je vais vous raconter l'histoire d'un homme bon qui s'en alla en guerre. Qui n'était ni plus fort... ni plus courageux qu'un autre.

Derrick : Ce serait pas... Putain, c'est encore Robb c'est ça ?!
Georges : C'est... Oh putain le con ! Venez voir, tous ! C'est... C'est impossible !
Robb Lochon : BWO HO HOOOOOOOOOOO !!! »

Je vais vous raconter l'histoire d'un homme qui défiait sans cesse l'impossible.
C'était sa seule force.


« BWO HO HOOOOOOOOOOO !!!
Derrick & Georges : Impossible... »

Je vais vous raconter l'histoire d'un mec qui aimait les contes... et qui devint à son tour l'une des légendes de l'île de Sakura...

Chapitre 1 : Les Contes de l'île de Sakura

Doctor Who OST~~The Greatest Story Never Told

La neige tombait sans cesse plus forte sur le petit village de Winterfell, bourgade perdue et oubliée du Royaume de Sakura. Trou du cul du Royaume Blanc et victime de nombreuses avalanches, puisque près des Rockies, celle qui se voulait autrefois être la fierté de l'île avait fini par se retrouver relégué au rang de légende plus ou moins urbaine à la réputation paumée. Son histoire était pourtant tout aussi illustre que les autres lieux importants de Sakura : si Bighorn pouvait en effet se vanter de sa célèbre tarte aux poireaux, Winterfell pouvait, elle, être fière de sa population de Montagnards. A force de se prendre des chutes de neige considérables sur le coin de la gueule, les gaillards du village avaient en effet eu la bonne idée de dominer et d'approvisionner les montagnes, n'en déplaise aux Lapahns qui ne voyaient pas d'un très bon œil qu'on empiète sur leur territoire. Et si ces salopards à grandes oreilles avaient trouvé une Némésis à leur hauteur, c'était bien en la personne de ces drôles de personnages aux joues rubicondes et puant un mélange de bibine brûlante et de reblochon relevé avec des épices de la montagne. Car, les vents violents pouvaient déchirer la volonté des habitants de Winterfell, les crevasses tuaient leurs enfants, les avalanches emportaient leurs espoirs, les Montagnards restaient toujours inébranlables quand la saison rude venait, quand l'on entendait les pas des Lapins des Neiges se ruant sur eux avec l'envie d'en découdre. Pourquoi me diriez-vous ? Parce que la montagne forge les hommes. Elles les polit et les rend à son image : dure, implacable, étonnante. Nul ne peut remettre en doute leur rage de vivre quand vint l'heure de la nuit et que seule la lumière de la Lune éclaire leur chemin vers les cimes. Pourquoi risquent-ils leur vie tous les jours ? Peut être simplement pour monter. Monter toujours plus haut sans jamais s'arrêter, jusqu'à percer les nuages et la neige elle-même, peut être seulement pour voir l'horizon se teintait des mille reflets d'un fugace lever de soleil.

Toujours est-il que bien loin des portraits héroïques et des légendes, les Montagnards étaient avant tout des gens simples, aimant la bonne chère et la bonne boisson, aux mœurs parfois étranges et à la cuisine fortement influencée par la patate et le reblochon. Sauvages à peine civilisés, tranche de la population de Sakura la plus alcoolique et la plus violente, parlant comme des charretiers et se conduisant comme tel. Le Montagnard était une sorte de pécore bas du front et d'enfoiré d'envergure, prompt à péter la gueule à ceux qui ne lui revenaient pas -et ils étaient légion- survolté et obsédé par la Tartiflette, le Fromage et les Lardons. Toute sa vie était régi par des rituels composés de ces plats copieux et chaque Montagnard avait le devoir d'un jour partir dans le monde pour créer sa propre recette de tartiflette, fondue savoyarde ou tout autre plat formidable à base de frometons. Et de la triviale Cérémonie de la Première Tartiflette aux fêtes consacrées aux Combats d'Eddard le Bien-dodu, chaque Montagnard était friand d'histoires pour passer le temps au coin du feu. Tous se souviennent des terribles récits de la Chasse aux Dahus, où le peuple de Winterfell se lançait dans de grandes battues pour chasser le prodigieux animal qui n'était enfaite qu'un cerf un peu débile et handicapé. Aussi consanguins que leurs chasseurs, les bestioles n'avaient pas fait long feu et disparurent, élevées au rang de faribole. Malgré leur isolation plus ou moins volontaire du reste de l'île, le peuple des Rockies gardait un lien fort avec les habitants, notamment de Bighorn et couramment les premiers descendaient de leur perchoir gelé pour aller distribuer nouvelles recettes de tartiflettes aux restaurants des seconds. Ils partageaient tout comme eux le savoir des médecins et notamment l'utilisation dans la médecine de nombre de plantes médicinales, tout comme ils connaissaient les légendes et contes que les habitants des autres cités avaient coutume de raconter à leurs enfants. L'histoire de la terrible Sorcière qui s'appelait Doctorine, fendant les cieux sur son traineau et pouvant accomplir des miracles dépassant l'entendement ; l'étrange créature qui l'accompagnait, le Monstre qu'on avait surnommé l'Abominable Homme des Neiges ; le combat contre Wapol où Dalton le Libérateur avait enfin rompu avec le Drum des cauchemars pour le Sakura des rêves.

Oui, Robb Lochon les connaissait tous. Personne n'avait oublié en cent ans ces noms dont l'histoire n'avait jamais été dite. Tandis que la neige estompait leurs traces des mémoires, certains continuaient à perpétuer leur mémoire pour que jamais l'on ne les oublie. Pour que jamais, l'on oublie ce qu'avait fait ces contes. La Sorcière, la Doctorine, le Dr. Kureha ! Le Charlatan, le plus grand des hommes que l'île avait un jour porté, le Dr. Hiluluk ! Dalton le Libérateur qui avait tiré un trait sur le passé de Drum pour se tourner vers l'avenir de Sakura. Le temps effacerait tout, la neige tomberait toujours, mais certains, envers et contre tout, propageront indéfiniment leur mémoire.

Et alors que l'enfant du nom de Robb Lochon quémandait une autre histoire à propos de la sorcière à sa mère, il aperçut le regard serein qu'elle adressait au portrait de son défunt mari. Parti à l'aventure à North Blue sans jamais revenir, les exploits d'Eddard Lochon n'étaient pas encore prêt d'être tus. Ce soir-là, pendant que sa mère le bordait d'une couverture constituée de la fourrure d'un ours, le petit garçon songea à l'avenir : lui aussi voulait devenir l'égal d'un conte...


Trembler violemment dans la neige étincelante,
Au souffle rude d'un vent terrible,
Courir, taper des pieds à tout moment
Et, dans l'excessive froidure, claquer des dents;
▬ Allegro non molto, l'Hiver, Vivaldi

Chapitre 2 : Le Pirate nommé Robb Lochon

Le temps a passé. Nous sommes en 1611.

« Qu'est-ce que tu as dit Robb ?!
- J'veux devenir Pirate ! J'veux voguer sur les océans et pillez ! C'serait trop cool !
- Et te retrouver au final au bout d'une corde avec ta langue pendante et tes yeux qui finissent par sortir de tes orbites sous la pression ce serait cool aussi ?
- Gyaaa ! Trop de détails ! Trop de détails !
- Huhuhu, j'espère bien jeune homme. Maman veut te dégoûter après tout ♥.
- T'es complètement tarée ! Et pis Papa lui il est parti à l'aventure ! Tu l'as pas fait chié pourtant !
- Ton père était borgne, tu ne t'es jamais demandé pourquoi mon chéri ?
- PSYCHOPATHE !
- Huhuhu, arrête tu vas m'faire rougir fiston ♥.
- Nan mais sérieusement, j'veux devenir comme papa !
- Les Pirates ne sont pas comme ton père, Robb. Les Pirates sont des gros enfoirés.
- Sois pas aussi grossière bordel, t'es censée être un minimum classe, t'es ma mère !
- Huhuhuhu.
- Et te marre pas ! Raaah... J'sors !
- Sarza va venir avec toi alors.
- Quoi ? Mais elle est trop jeune ! Et pis j'vais à "la Bûche qui fume" !
- Occupe-toi un peu d'ta sœur mon garçon. Si tu pars à l'aventure, tu lui manqueras beaucoup tu sais.
- Raaah fais chier... mais attends, t'es d'accord pour que j'y aille maintenant ?
- Non pas du tout, j'te fais marcher. ♥
- ... »

Les inquiétudes de ma mère passaient bien au-delà de la tête du jeune Robb Lochon que j'étais à l'époque. Les histoires de ma génitrice n'avaient jamais cessé de m'impressionner et admiratif, j'avais toujours voulu devenir un de ces gentleman de fortune. Mieux encore, j'avais réussi à tirer les vers du nez du Vieux Gin qui m'avait raconté des légendes et des histoires bien plus intéressantes que celles qu'on entendait habituellement sur l'île. Le Seigneur des Pirates Gold Roger, le puissant Barbe Blanche, l'effrayant Law, des figures mythiques que le jeune homme que j'étais n'avait jamais soupçonné d'exister se révélaient soudain à lui. L'appel de la mer se faisait encore plus présent dans mon cœur et moi-même je ne savais pas pourquoi je ressentais cela. Ce besoin irrépressible de naviguer, de découvrir le monde et de vivre des barils d'aventures tous plus extraordinaires que les autres ! Et rencontrer des milliers de gens aussi différents que possible, peut être même plus fou que moi ! Ce jeune Robb avait le désir désespérant d'échapper au Royaume Blanc pour découvrir le reste du monde, pour voir où cette majestueuse et parfois si cruelle mer bleue pouvait l'emmener... Affrontant le climat de l'île, je me souviens que je souriais avec ma petite sœur en pensant à mon avenir. Après ma mère, je perpétuais la tradition et lui racontait souvent les contes de l'île. J'aimais voir le même visage béat d'admiration que ma mère avait sans doute vu sur ma bouille quand elle me racontait les fabuleuses histoires de Sakura avant de m'endormir.

A cet époque, comme aujourd'hui, j'étais un adolescent turbulent et très casse-cou. J'avais dans l'idée que c'était ainsi que devait agir un Pirate et donc je faisais les quatre cents coups dans Winterfell. La taverne de "La bûche qui fume" était un peu mon quartier général, mais aussi mon meilleur lieu de castagnes et donc d'entrainement. J'avais rencontré là bas des gens avec qui je me disputais souvent, mais aussi que j'appréciais. Lorsque je franchissais la porte, mon réflexe le plus salvateur était toujours le même : baisse-toi ! A force de provoquer rixes sur rixes, je n'étais pas le bienvenu et les bouteilles fusaient souvent dans ma direction, mais pas cette fois-là. Cette fois-là, déposant ma petite sœur au sol, je vis que mon mentor était revenu. Le Vieux Gin.
Présentation de Robb Lochon. 341179tired
Un étrange voyageur qui avait débarqué sur l'île voilà des années et des années et qui avait finalement toujours fait partie du décor. Plus personne ne se souvenait depuis quand il était là et certains murmuraient même qu'il était déjà vieux quand les doyens du village étaient des gamins. Je me frayais un chemin dans la cohue et nous discutâmes tous longuement. Je me souviens que j'adorais y aller pour l'ambiance qui y régnait sans cesse : tandis que dehors la neige et le froid faisait rage, l'intérieur pourtant peu chauffé était chaleureux, au milieu de cette bande de montagnards qui braillaient en levant leurs choppes et leurs couverts. Ils me parlaient du monde et j'apprenais les derniers potins du pâtelin. Tout était comme d'habitude. Tout allait enfaite bien jusqu'à ce que Derrick, plus rapide que les autres, remarque l'absence de Sarza. La petite était partie avant moi, s'ennuyant et je me souviens avoir haï ma mère pour me l'avoir mise dans les pattes, ainsi que moi-même qui n'avait pas su veiller sur elle. Je fonçais aussitôt, suivant ses traces et espérant la rattraper à temps.


« Ah bah putain, l'Robb a le feu au cul aujourd'hui.
- Faut dire que sa sœur est encore toute petiote, c'dangereux pour elle.
- J'vais l'suivre, on sait jamais.
- Tu devrais laisser ce petit merdeux s'débrouillait. Il arrête pas de donner des emmerdes à tout le monde après tout.
- Pas plus que toi.
- Pourquoi tu le protèges autant, c'sale gosse ? T'es bien un ancien Marine Gin nan ?! Lui, c't'un Pirate en devenir, une mauvaise graine !
- J'ai connu dans le temps une vraie bande de connards de Pirates. Z'étaient tous des enfoirés et à chaque fois qu'on s'voyait, on s'foutait sur la gueule. Mais, tu vois, malgré notre différence de camps, j'partageais tant de choses avec ses mecs que j'pouvais pas leur en vouloir. J'ai aucune honte de dire qu'on était même de sacrés potes à not' façon. Faut pas s'fier à ces choses là.
- Gin a pas tort. Robb est pas si mauvais que ça. I'vaut p'têtre Pirate, mais il veut surtout êt' médecin.
- Quoi ?!
- Il me l'avait dit avant mon départ. Et un type qui veut devenir médecin, j'pense pas que c'est un mauvais bougre. Allez, faut qu'j'me taille ! »

Je me souviens avoir couru comme un dératé c'jour-là. Nous savions tous que les avalanches étaient fréquentes. Pire encore, les Lapins des Neiges rodaient souvent dans l'coin et ils avaient déjà attaqué plusieurs personnes récemment... Je devais le rattraper ce jour-là... Je le devais. Je voulais. Et j'y arrivais finalement. Je retrouvais le jeune homme entrain de baffer sa sœur, complètement apeuré par ce qu'elle avait fait. Bougonne, mais compréhensive, la petite Sarza allait bientôt lui pardonner, mais à ce moment-là l'ptit Robbin n'arrivait pas à se calmer. Il avait beau clamé qu'il était un Pirate partout, foutre le bordel et boxait tout ce qui passait à sa portée, il restait toujours un gamin. Un gamin naïf qui ne comprenait pas que ce genre de choses pouvait réellement arriver parfois. Qu'une vie pouvait s'éteindre en un claquement de doigts. Je craignais le moment où il aurait à affronter ce que signifiait la mort et ce que voulait dire la vie... Je le raccompagnais sans moufter un broc alors, mais avant qu'il est passé sa porte, je lui recommandais d'arrêter de faire le con pendant un moment et de plutôt se concentrer sur ses études de médecine. J'me souviens qu'il acquiesça, aussi blanc que la neige qu'il y avait autour de nous. J'espérais en voyant la porte se refermer que ce serait la dernière fois que j'aurais la malchance de le voir tirer une trogne pareille...

***

Quelques semaines plus tard.
En haut d'une des Rockies.
Entrainement des Médecins-Montagnards.

Nos cours étaient les mêmes à chaque fois : entrainement physique, repérage dans la montagne, apprentissage de l'alpinisme, de cueillette, d'identification et d'utilisation de diverses plantes médicinales, puis ensuite, l'éternel discours de fin. Les flocons glissaient sur la bombe capillaire qui lui servait de coiffure pendant qu'il nous entrainait. Nous étions selon lui des pierres brutes, rochers qu'il devait polir pour en faire de magnifiques armes de soins massives. On ne nait pas pour servir à rien disait le Docteur Riley Brown. On nait pour soigner, pour combattre ou pour végéter dans une vie normale. Riley Brown était mon instructeur, mais aussi ma mère et mon père. Je devais croire en lui comme en n'importe quel membre de ma famille. Riley Brown nous entrainait en tant que médecin, mais pas n'importe quel docteur, nan... nous étions le nec plus ultra du soigneur. Les dangers de la montagne sont trop nombreux pour des simples médecins. Outre les contraintes naturelles que tout bon Montagnard devait affronter, il restait les bêtes sauvages de l'île de Sakura : les terrifiants Laphans. Nous avions grandis en craignant leur nom, en les représentant en d'abominables bestioles qui pouvaient vous coupez en deux d'un coup de patte. Et nous devions maintenant être prêts à les affronter. L'enseignement des Toubibs 20 était bien différent du nôtre, mais les Montagnards, bourrins en puissance de nature, n'avaient jamais eu la même volonté qu'eux de se hisser comme un modèle d'héroïsme et de courtoisie. Les Médecin-Montagnards étaient des brutes nécessaires, conçus pour éradiquer toute menace autour du patient, ayant les connaissances suffisantes pour garder en vie et ramenez chez lui un blessé en dépit de tout ce qui pouvait lui tomber dessus, que ce soit une avalanche ou un mastodonte à la forme vaguement lapine. Si le Dr. Brown paraissait de prime abord dur, il était aussi un homme qui pouvait se montrer affable en toutes circonstances, comme si derrière sa coupe afro se cachait toute la bonté du monde. Il nous expliquait souvent qu'un médecin se devait d'être à la fois plein de compassion, mais aussi d'intransigeance et de dureté. Je me souviendrais toujours de ce qui concluait chacun de nos cours : les règles du Doc-Montagnard.


« Si vous terminez un jour l'enseignement au sommet de cette montage, si vous survivez à ma funkytude, vous deviendrez une pierre précieuse, vous deviendrez une machine de guérison implorant la souffrance. En attendant ce moment-là, vous êtes des demi-couilles, des charlatans même pas bons à filer une bière aux yeux de tritons à un patient. Vous n'êtes même pas des Montagnards, bande de sous-merdes ! Vous n'êtes que du casse-couille de base, de la petite truande à deux Berry cinquante, du méconium de Snow Bird ! Maintenant, vous allez me répéter les règles du bon Doc-Montagnard, c'compris tas d'fils de Laphans, ooooooh yeeeeeh !!
- Euh... Docteur Brown, pourquoi on doit faire nos entrainements sur cette musique ?
- Ton nom gamin ?
- Robb Lochon, Docteur.
- Eh bien Reblochon-
- Euh non, Docteur, moi c'est-
- Engagé Reblochon, quand je cause, tu fermes ta mouille. Pour faire simple, si nous, médecins, pouvons soigner le corps des patients, il n'y a qu'une chose qui peut soigner le cœur : la Musique ! Le Funk, le Jazz et le Blues. C'est le traitement complémentaire que tout Doc-Montagnard doit donner à ses patients, règle n°7. Un homme sans musique n'est pas un homme, c'est un crétin. Bon, maintenant, engagé Reblochon, vous me faites mille pompes pour m'avoir interrompu et vous me bavez enfin ces PUTAINS DE RÈGLES, OOOOOOH YEEEEH !
- Règle n°1 du Doc-Montagnard : tu ne tueras pas, oh yeh ! Règle n°2 du Doc-Montagnard : tu placeras le sourire des enfants au-dessus de tout le reste, oh yeh ! Règle n°3 du Doc-Montagnard : souviens-toi, quoique te dises tes patients, c'toi le Médecin, oh yeh ! Règle n°4 du Doc-Montagnard : le Doc' a parfois le devoir de mentir, oh yeh ! Règle n°5 du Doc-Montagnard : une sucette et une fessée sont la carotte et la clé, oh yeh ! Règle n°6 : sois violent pour être doux, oh yeh ! Règle n°7, euh, j'veux dire règle n°8 : offre toujours du fromage et d'autres fruits gratuits !
- Parce que c'est quand même bien sympatoche et que ça peut vite partir en gueuleton d'envergure. Ooooh... yeh. Allez, rompez maintenant ! Ah, aufaite, essayez d'être plus funky sur vos "oh yeh" engagé Reblochon, vous n'étiez pas assez groovy. »

***
Trois ans plus tard.

One Piece OST ~~ If You Live

Agitation. Première vraie mission. Avalanche encore une fois. Je ne peux plus penser à ce moment-là. Parce que je découvre la mort, pour la première fois. Je découvre les familles qui pleurent, alors qu'elles croyaient contenir leurs larmes. Je découvre ceux qui se croyaient forts et qui sont plus faibles que tous les autres. Les gens crient, hurlent, les larmes se mêlent à la neige et je ne peux que pleurer moi aussi face à ce carnage. Les morts sont indénombrables. Les Lapahns ont été plus actifs que jamais. Le sang parfois colore notre beau pays blanc ; les familles se pressent au milieu des médecins, nous empêchant de faire notre travail. Mais nous n'avons pas le cœur à les repousser. Nous les voyons se presser autour de ceux qui ne sont plus et nous ne pouvons que pleurer avec eux. Peu ont survécus et cela sont soit à l'agonie, soit disparus. J'appris l'horrible vérité ainsi : parfois l'on ne peut rien faire même en étant médecin. Parfois, un parent ne peut pas retrouver ses enfants. La mort arrive, vous emporte sans un mot et vous laisse sur le carreau. Vous n'avez rien pu faire, vous êtes resté figé, tout simplement désemparé. Les docteurs sont ceux qui combattent la mort, mais perdent souvent. Lorsque j'étais enfant, j'entendais distraitement les récits des disparitions et je n'y accordais que peu d'importance.

J'avais tort.

J'avais tort, parce que j'aurais pu être prêt.
J'aurais pu peut être me préparer à ça.

Ce jour-là était le jour où je ne pouvais plus penser.
Je ne comprenais pas.
Je ne comprenais pas !

Je tenais la moufle de ma petite sœur dans mes mains.

Sarza Lochon avait disparu à jamais sous la neige.


Passer auprès du feu des jours calmes et contents,
Alors que la pluie, dehors, verse à torrents;
▬ Largo, l'Hiver, Vivaldi

Chapitre 3 : Combats

One Piece OST ~~ Uunan And The Stone

Le dos d'un homme est normalement le symbole de sa force. On y lit son courage et sa détermination. Le dos du petit Robbie à ce moment-là était celui d'un jeune homme et il transpirait la tragédie. Je me souviens être apparu à côté de lui, mes vieux os m'ayant porté plus vite que je ne l'aurais jamais cru. Ce que je vis m'horrifia. La marée blanche, l'amas de tonnes et de tonnes de neige recouvrant ce qui était autrefois un de nos quartiers. Des enfants erraient sans buts. Robb Lochon serrait maladroitement la dernière trace de sa petite sœur. Je ne fis aucun geste vers lui. Mes mots lui seraient sans consistances, mes gestes sans significations. Le monde venait de mourir à l'instant. Et je savais, pour l'avoir moi-même ressenti un jour, que l'irremplaçable Vide, l'intolérable Rien s'insinuait en lui à la place de son cœur. Le monde était mort, aucun dieu n'existait et tout était permis, car c'était la cruelle vérité : les enfants mourraient seuls. Pendant longtemps, il ne comprit pas que j'étais là. Il resta prostré dans le silence, le vent soufflant étant la seule musique signe de la catastrophe. Je ne voyais pas son visage, baissé qu'il était, mais je me souviens qu'il releva un moment brusquement la tête vers moi et que je ne pouvais pas détourner les yeux.

C'était parce qu'il ne pleurait même pas. Il ne pouvait pas. Robbin me posa une simple question, une question à laquelle je ne pus jamais répondre :


« Gin... un médecin doit pardonner ? Un Médecin ne doit jamais tuer, c'est ça ? »
Présentation de Robb Lochon. 744275imageinrp16

Elle me porta un violent coup cette satanée supplique. Son enseignant en médecine lui-même, Riley Brown, qui se tenait non loin de là arrêta son travail un instant. Resta bouche bée.

Ne put pas répondre.

Alors le petit Robbie se releva et commença la plus grande guerre que notre village n'ait jamais connu.

Il déclara la guerre à l'île pas seulement pour Sarza, mais pour tout ceux qui avaient été tué.
Il déclara la guerre à l'île qu'il avait chéri durant tant d'années.
Il abandonna son statut de médecin et prit celui de guerrier...

Le Dr. Brown essaya de l'arrêter et ils combattirent pendant plusieurs heures, avant que le petit Robbin l'emporte, le laissant baigné dans son sang. La situation était clair : tous ceux qui essaieraient de l'arrêter seraient considérés comme des ennemis. Nous ne le vîmes plus pendant plusieurs semaines et quand il réapparut il apporta violence et destruction à tout ceux qu'il croisait. Tous étaient désormais ses adversaires...

***

« Vous avez entendu parler de Robb les mecs ?
- Ouais, il fait pas semblant l'bougre. Avant il cherchait des noises, mais c'tait plus un agitateur qu'aut' chose, maintenant il affronte même les gens de la garde et ses amis. Il a presque failli tuer le Dr. Brown.
- Il a réussi à latter la gueule à Brown ? D'puis quand il est aussi fort ?!
- L'Vieux Gin l'avait apparemment entrainé au maniement du sabre et au combat à mains nues, en plus des compléments de l'apprentissage des Doc-Montagnards. Il est plus à prendre à la légère, j'te dis. 'Faudrait que quelqu'un fasse quelque chose...
- ... »
***

« Si j'ai des nouvelles de Robb, Gintoki ? Pas plus que toi. Il n'était même pas présent à l’enterrement... Il n'est même pas venu... si je l'attrape, je vais lui vider les entrailles et m'en faire un collier je crois bien... ♥
- J'te l'demande encore Katherine, rien qui a disparu, qui a changé chez toi ?
- Si... Je ne voulais pas te le dire, vu qui tu es, mais...
- Vu qui j'suis ?
- Tu es celui qui lui a enseigné à se battre. Tu es sans doute aussi le plus fort d'entre nous, même si t'es à deux doigts de claquer, vieille roche. 'M'étonnerait pas que tu veuilles l'arrêter.
- J'vais pas l'tuer t'inquiètes, j'comprends sa colère... et t'étais pas obligé de dire que j'étais sur l'point d'claquer... Bref, balance l'info mégère, j'ai pas qu'ça à fout'.
- Il a pris la pelle de son père. »

***


Nous ne revirent l'p'tit Robb que plusieurs mois plus tard et il était dans un état méconnaissable. Couverts de bleus, pissant le sang, plusieurs côtes cassées et une jambe brisée, il parvint on ne s'est trop comment à se trainer jusqu'au pas de sa porte. Il aurait pu mourir si nous ne l'avions pas trouvé à temps ou s'il avait laissé sa stupide fierté le guider. Cependant, personne n'a voulu l'aider, aucun des habitants ne s'est précipité à son chevet et je ne peux les blâmer. Seul le Dr. Brown accepta, malgré leurs différents, de le soigner. Il avait des engelures aux mains et à plusieurs autres endroits du corps et souffrait également de sévères lésions qui lui laisseraient des cicatrices. Sa convalescence dura énormément de temps et il ne se réveilla qu'au bout d'un mois ; tout ce qui l'attendit dans son réveil fut haine et douleur. Robbin hurlait parfois pendant des heures entières... mais peu à peu, il redevint maître de lui-même. Je ne vis néanmoins aucun changement d'attitude. A cet époque, je ne le vis pas sourire.

***


« Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Comment tu t'es retrouvé dans cet état ?
- Je suis tombé.
- T'fous pas d'ma gueule Robbie !
- Sinon quoi ? Tu vas essayer de m'arrêter comme tous les autres ? T'vas les venger c'est ça ? J'te casse en deux quand tu veux vieille roche !
- 'Faut dire que tu leur as donné une bonne raison aussi, crétin. Pourquoi t'as fait ça ? Qu'est-ce que tu fous dans la montagne depuis des mois et des mois ? Hey ! Te relève pas ducon, t'pas en état !
N'me fais pas chier... j'ai pas l'temps d't'écouter là... je dois y retourner... leur faire la peau...
- A qui ? Attends, me dis pas que...
- Si. Je vais tuer les Lapahns. J'm'arrêterais pas tant que je l'aurai pas fait. J'm'arrêterais pas... avant d'avoir détruit cette putain d'île !
- Tu vas crever si tu continues ! Arrête ça !
- Dans c'cas là, je ne serais pas l'seul. Si tu veux m'arrêter vieil homme, c'est quand tu veux, où tu veux ! »
Présentation de Robb Lochon. 397227imageinrp8

***


Écris sur ça.

Présentation de Robb Lochon. 347623imageinrp17
L'homme était courbaturé, mais il ne faiblissait pas. Le vent fouettait son visage et la neige tentait tant bien que mal de le repousser, mais il continuait d'avancer. Le jeune Montagnard raffermit sa prise sur la pelle qu'il tenait lorsqu'il arriva enfin au lieu où il y avait eu l'avalanche. Un énorme bras de neige où plusieurs trous étaient creusés se trouvait devant lui. Il y avait des centaines et des centaines de creux. Le jeune homme, la mine sombre, reprit alors le travail qui avait été le sien pendant ces années à se battre. Il planta sa pelle dans la neige et creusa. Creusa pendant de longues heures, sans s'arrêter. Sa tâche était importante et il n'aurait de cesse de se sentir coupable qu'au moment où il l'aurait enfin terminée. Aucun répit ! Aucun repos ! La neige s'accumulait sur sa tête et ses épaules pendant que le temps filait, pendant que Gintoki qui avait décidé de le suivre était effaré.

Il avait compris.

Le vieil homme regarda la pile de plaques de fer cassées non loin d'un camp sommaire qu'il devinait être du fait de son élève.

Soudain, des sons lourds se firent entendre dans la neige et Robb arrêta ce qu'il faisait, étant apparemment au courant de ce qu'il se passait...

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Présentation de Robb Lochon. 221827imageinrp18
« J'vous attendais mes lascars.
- ...
- ALLEZ, VENEZ DONC PRENDRE VOTRE RACLÉE !
- HOAAAAAAAAAAAAAARRRRRW ! »

***

Écris sur ça.

Cette fois-ci comme toutes les autres fois, je ne fus pas tué. Si d'habitude, j'arrivais à m'enfuir et à semer les Lapins des Neiges, je découvrais à mon réveil le Vieux Gin au-dessus de moi. Vigilant défenseur, il avait mis en déroute les Lapahns avec sa vieille carcasse, tandis que j'avais une fois de plus lamentablement échoué. Le vieux bougre pleurait.

Il avait tout compris.
Il avait compris que pendant toutes ses années, je ne faisais pas que me battre avec les Lapahns...
Il avait compris que ma pelle n'était pas une arme au départ...


« Pourquoi tu ne m'as pas dis que tu cherchais ta petite sœur, je t'aurais aidé crétin !
- Bwo ho ho... j'devais faire ça seul, vieille roche.
Arrête ses conneries ! Pas besoin d'affronter les Lapahns ! Bien d'autres personnes sont mortes durant les avalanches ! Qui te dit qu'elle a été même provoqué par eux ?! Arrête ça, bordel !
- Je ne peux pas... je... je n'arrive pas à pardonner à cette île. Je n'y arrive pas, Gin ! Elle est morte par ma faute ! J'aurais... j'aurais dû... qu'est-ce que j'peux faire pour me sentir mieux ? Qu'est-ce que j'peux faire pour me racheter pour elle... pour les autres hein ?!
- TU PEUX VIVRE ! Tu peux vivre bougre de crétin... »

Quand un homme bon va-t-en guerre, il arrive souvent qu'il se perd en chemin... il arrive souvent qu'il ne soit plus lui-même. Le chagrin changeait les gens. Je t'ai vu Robby... pendant ces trois longues années, je me souviens t'avoir vu lutté sans cesse contre les autres, contre les Lapahns... tu n'étais finalement qu'en colère contre toi-même ? Et ta fameuse pelle, que tu trimballes maintenant partout avec toi, celle qui semble si neuve, mais dont le manche est devenu rougeâtre à force de le tenir... tu n'étais pas seul bonhomme. Je te regardais. Je sais qui tu es vraiment. T'es pas l'enculé qu'il dépeigne tous... tu es... un grand frère formidable.

« Je suis si... si-
- Oh la ferme. Dors maintenant, t'as du pain sur la planche pour te faire pardonner, garnement, BWEHEHEHEHEHAHAHHAHAHA ! »

Dors maintenant, ton combat est terminé. Cette guerre s'achève enfin. Tu as le droit de te reposer, Robb Lochon...

Marcher sur la glace, à pas lents,
De peur de tomber, contourner,
▬ Allegro, l'Hiver, Vivaldi

Chapitre 4 : La Petite Bicoque Dans La Montagne

Il avait arrêté de se battre, mais continuait de creuser inlassablement afin de la retrouver. Le temps avait passé depuis la guerre qu'il avait mené contre le pays, mais personne n'avait pu lui pardonner. Au cours des années suivant les batailles contre les Lapahns, les rapports entre le village de Winterfell et lui s'étaient irrémédiablement dégradés. Il ne restait plus entre eux qu'une entente cordiale et si certains habitants arrivaient à le traiter comme avant, d'autres restaient toujours d'irréductibles colporteurs de rumeurs. Les quatre piliers de "la bûche qui fume" notamment, Bernie, George, Derrick et Tim ne lui faisaient absolument pas confiance et n'hésitaient pas à casser du sucre sur son dos dès qu'il le pouvait. Robb Lochon n'en avait pourtant cure et était retourné à une vie normale. Ses études reprises auprès du Dr. Riley Brown -qui était aussi funky qu'avant et ne lui en voulait pas- s'était soldé par une réussite fêté comme il se doit dans le beau pays des Montagnards. Des chaises brisées, de la neige un peu suspecte ainsi que de la bière au lard et au reblochon avaient donc pris part à une remise de diplôme bien mérité en tant que rituel de célébration standard.

« Tu connais la blague du Géant, du Kung-Fu Dugong et de la Sirène ?
- Nan, mais ça m'a l'air bien pourri.
- Ah bah si tu la connais déjà, c'pas drôle. »

***

« Bwo ho ho, elle est pas belle ma coupe afro ?
- Euh ouais, mais comment t'as fait pour en avoir une ?
- J'ai égorgé un mouton BWO HO HO !
- C'est afro, vraiment afro.
- D'où tu sors ce jeu de mots pourri ?!
- J'ai appris avec le meilleur, Troille Farcisse qu'il s'appelait. Et encore ce jeu d'mots pourris, il l'aimerait même pas ce gros enfoiré. »

***

« Ah bah alors, t'étais où, c'fait une heure que j'te cherche ?!!
- J'ai été à moitié kidnappé par un enfoiré à l'accent espagnol bizarre, fais pas attention, il m'apparait toujours quand j'ai trop bu de sirop pour la toux.
- T'as du sirop pour la toux ?! Vas-y fais tourner, mec ! »

***

« Gu.
- Mogu. »

***

Beaucoup d'enfants étaient devenus des orphelins à la suite de la dernière grande avalanche et Robb sentait alors qu'il devait faire quelque chose pour eux. Fini d'agir comme un couillon furibard, se disait-il. Fini de rechercher le pardon -là n'était pas la question de toute façon, il y avait des choses bien plus importantes que cela- il fallait avancer. Ne plus regarder en arrière. Celui que tout le monde détestait, celui qui avait toujours foutu le bordel partout où il allait, celui qui s'était hissé dans l'esprit collectif comme une grosse brute abominable décida donc pour la première fois de sa vie de faire quelque chose de bien. Peut être sa seule bonne action, qui sait ?

Les planches s'entassèrent, trouvés à droite et à gauche, la roche et la truelle agirent de concert, les coups de marteaux se firent mélodie pendant la nuit. Il dût la refaire trois fois. Elle s'écroula six fois sur sa tronche. Il faillit mourir crucifié par des clous vicieux qui avaient glissé. La neige s'entassa pendant des mois et des mois, mais, finalement, la petite bicoque tint bon. Finalement, tout fut achevé.

***

« Je déclare ouvert... l'orphelinat de Winterfell ! Snowtown !
- T'es vraiment pas doué pour les noms, hein... »

Petite bâtisse construite maladroitement de bric et de broc, détruite tant de fois, défendue de la froideur de l'hiver seulement avec des couvertures, l'orphelinat avait tenu bon. Peu à peu, les enfants furent trouvés et enlevés à la mendicité. Peu à peu, la petite maison froide se remplit de beaucoup de chaleur. Un petit soleil dans un écrin d'hiver. Robb comprit après tant d'années la voie qu'il aurait dû prendre depuis le début... pendant quatre ans, quasiment tout seul et en dépit parfois de visites scandalisées et effrayées d'habitants de Winterfell, soupçonneux de savoir ce qu'il se passait dans sa maison, il apprit à aimer les enfants. Il rit avec eux, réapprit à vivre, sans pour autant laisser une occasion d'aller taquiner la neige à la recherche d'une personne chère... bientôt et malgré ses protestations, les enfants saisirent des petites pelles à neiges et mirent aussi la main à la pâte. Plus le temps avançait et plus la joie se retrouvait sur le visage du Montagnard, plus il repensait à ses rêves d'autrefois...

Il devait faire quelque chose pour le village avant de partir et confier la direction de l'orphelinat à quelqu'un de confiance. Ses visites au village furent de plus en plus nombreuses au cours du temps et la franche hostilité se transforma en une méfiance pataude. Des adoptions eurent lieu et de nouvelles familles se composèrent. La vie suivait son cours et Robb continuait d'aller et venir, toujours plus excentrique ; tous les pères sont un peu fous après tout...


Marcher bravement, tomber à terre,
Se relever sur la glace et courir vite
Avant que la glace se rompe et se disloque.
▬ Allegro, l'Hiver, Vivaldi

Chapitre 5 : BWO HO HO !

Doctor Who OST ~~ The Majestic Tale (Of A Mad Mad in A Box) / Robb's Theme n°1

Il existe une vieille histoire à Sakura.

L'histoire d'une sorcière fendant les cieux.

A l'époque, nous ne savions pas. Nous n'avions pas du tout idée que la légende renaitrait.

Nous n'avions pas revu depuis plusieurs mois Robb, après qu'il m'ait confié la direction de son orphelinat, après le dernier entrainement que nous avions fait ensemble.

Mais un jour, il vint bousculer toutes nos certitudes. Un jour, on ne sait comment, il eut l'idée d'un départ en fanfare.

Un jour, Robb Lochon construisit un traineau.
Un jour, Robb Lochon créa des cadeaux pour se faire pardonner.
Un jour, Robb Lochon devint le père de tous les enfants d'un village.
Un jour, Robb Lochon devint l'homme qui fit des bambins Montagnards, des enfants sages toute l'année.

Un jour, Robb Lochon devint le Père Cerisier.


***

Un grand bruit secoua le ciel.

Je vais vous conter l'histoire d'un homme qui s'est battu contre son propre pays...

Derrick : « Mais putain, c'quoi c'bordel ? Il s'passe quoi dehors ?!

Je vais vous raconter l'histoire d'un homme bon qui s'en alla en guerre. Qui n'était ni plus fort... ni plus courageux qu'un autre.

Derrick : Ce serait pas... Putain, c'est encore Robb c'est ça ?!
Georges : C'est... Oh putain le con ! Venez voir, tous ! C'est... C'est impossible !
Robb Lochon : BWO HO HOOOOOOOOOOO !!! »

Les gens semblaient si minuscules vu d'en haut...

Je vais vous raconter l'histoire d'un homme qui défiait sans cesse l'impossible.
C'était sa seule force.


« BWO HO HOOOOOOOOOOO !!!
Derrick & Georges : Impossible... »

Je vais vous raconter l'histoire d'un mec qui aimait les contes... et qui devint à son tour l'une des légendes de l'île de Sakura...

Un jour un homme, après trente années de recherches est mort en défendant le pays. Un jour une femme a crée l'une des choses les plus belles du monde. Un jour naquit la fête du Cerisier...

Je vais vous raconter une des plus grandes histoires que personne n'a connu...

L'histoire d'un homme qui se battit pendant longtemps, l'histoire d'un homme qui pardonna à ses ennemis, l'histoire d'un type qui riait dans le ciel.


« BWO HO HOOOOOOOOOOO !!! JOYEUSE FÊTE DU CERISIER A TOUUUUS ! »

Un homme dont le rire donnait l'impression qu'il pleurait et riait à la fois.

Un docteur fou dont le nom évoquait un fromage...


***

« Papy Gin, papy Gin, comment le Père Cerisier a réussi à voler dans le ciel ? »

Le vieil homme referma le livre qu'il complétait tous les jours, l'histoire des légendes de l'île et de son temps et il sourit au jeune garçon.

« Cela, c'est une autre histoire. La plus grande histoire jamais racontée... »

Sentir passer, à travers la porte ferrée,
Sirocco et Borée, et tous les Vents en guerre.
Ainsi est l'hiver, mais, tel qu'il est, il apporte ses joies.
▬ Allegro, l'Hiver, Vivaldi



Dernière édition par Robb Lochon le Dim 8 Avr 2012 - 22:53, édité 33 fois
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Journée hivernale classique sur l'ile natale. Neige et tempête. Mais avec aujourd'hui une touche d'inquiétude en plus. Suzie, la môme de l'instituteur, est sortie et n'est pas rentrée. Évidemment elle connait le coin et les refuges de la montagne, mais les gens sont inquiets quand même. D'autant que tout le monde sait qu'on ne pourra pas aller la chercher avant la fin de la tempête. Peut être demain... ou dans une semaine... Tout le monde le sait, sauf toi, bien décidé a ne pas abandonner une gamine dans la neige. Quelles que soient les intempéries en travers de ta route...

>> Test RP

Boney M~~Daddy Cool / Robb's Theme n°2
Un homme se déhanchait dans le froid glacial de l'île. Mieux encore, il avançait à reculons. Moonwalkant dans la neige en dépit du climat, il se dirigeait d'un pas glissant vers la taverne du village, sacro-saint débit de boisson et de boustifaille des privilégiés de Winterfell. Mecque de l'attardé mental, de l'obsédé du sauciflard et du bon vieux Montagnard alcoolique, "la Bûche qui fume" était un établissement que fréquentait tous les habitants du Nord -les habitants du Sud étant les gens qui vivaient à deux mètres (et plus) de leurs bicoques de clodos assemblés en tas : leur village. Passant la porte d'un coup d'popotin funky et dodelinant d'la tête sur l'air que chantait son Tune Dial récemment offert par un voyageur, le Docteur le plus taré du patelin se retourna brutalement, fit claquer son talon au sol et pointa son index en geste de défi muet à l'assemblée. Nul ne dit mot... tout simplement parce que personne n'était là. Alors, comme chacun fait dans ce genre de situations, Robb Lochon reprit courage et se mit à claquer des doigts, se retourna et moonwalka vers le zinc. Se penchant comme une gymnaste un peu coquine au-dessus des tabourets, il attrapa le bar et passa derrière le comptoir, avide d'un bon remontant. Après son moment vodka piment, le bougre repartit comme il était venu sans prêter attention à l'éternel mémo lui étant destiné : "viens pas aujourd'hui connard, on veut s'bourrer la gueule tranquillou".

***

« Putain, comment on va faire ? L'instit' a toujours pas retrouvé sa fille. 'Pensez que c'est un coup d'Robb ? C'te fils de chacal est capable de ça vous savez, la dernière fois, j'l'ai bien v-
- Bernie, sérieusement, arrête de stalker les gens, c'flippant.
- En tout cas, si la môme est perdue dans la montagne, 'comptez pas sur moi pour aller la chercher. Avec le blizzard, c'tout simplement pas possib'. Suzie devra attendre la fin d'la tempête...
- Toute façon, c't'une Montagnarde, elle crèvera pas aussi facil- »

Derrick ne finit pas sa phrase, car le père le plus cool de l'univers venait de lui brandir son poing dans la face sous prétexte d'un pas de danse digne de John Travolta et symbole des années Disco-Fever. Après que sa mimine se soit posé sur sa hanche, tandis que son deuxième poing filait dans la figure d'un des autres vieillards, le Daddy Cool opéra une rotation sur lui-même puis s'attrapa le paquet tout en poussant un espèce de gémissement très perturbant pour n'importe quel habitant de Winterfell ; il était furieux. Divinement furieux. Furieusement funky ! On discutaillait pendant qu'une gamine courait à la mort ?! Depuis quand les Montagnards étaient des tafioles abandonnant les enfants ? Contrairement aux bambins stupides dont sa main venait de fesser les bajoues, il entendait bien braver tous les dangers pour une petite fille qu'il ne connaissait ni d’Ève et d'Adam, tout simplement parce qu'il avait le devoir de veiller sur tous les jolies têtes blondes du monde entier. Le blizzard ? On s'en tapait les couilles par terre, il avait vécu pire ! Papa arrivait Suzie, Papa arrivait et il était fort vénère ! Que l'hiver prenne garde, que le vent se retire, car Robb Lochon le Pirate allait déneiger sec.

Et le monsieur avait une pelle.

***

Chemin faisant de son ascension, il rencontra le Vieux Gin qui l'obligea à suivre son entrainement, malgré l'urgence de la situation. On ne crachait pas sur les enseignements d'un vieillard mystérieux après tout, surtout quand celui-ci ressemblait à un Yoda albinos pourvu de cheveux. Doué de la même sagesse, le vieux machin se nicha contre son dos et l'obligea à le porter tout en répondant à une série de questions sur "quel type de poudreuse les habitants de Gyasta -où se rassemblait des touristes avides d'essayer le Skate des neiges- préférait ?" Tout en dansant le charleston et en effectuant son célèbre mouvement dit "de l'abruti qui fait mumuse avec ses genoux", notre héros était préoccupé. La poudreuse de Gyasta était-elle assez bonne pour la saison à venir ? Pire encore, est-ce que la petite Suzie était toujours vivante ? Robb devait se hâter. Abandonnant ses grands écarts qui lui prenaient bien trop de temps à son goût, le Montagnard lutta contre la fatigue et le vent qui le poussait à abandonner. Cependant la voix d'un petit connard ridé l'interdit de lâcher prise et l'obligea même à améliorer son répertoire de mouvements de break dance. Le vieux con savait pourtant que ce n'est pas en tournoyant sur son crâne qu'il allait avancer plus vite.

Arrivant tant bien que mal au dernier endroit où son sens de paternel le turlupinait, le Docteur tournoya à nouveau sur lui-même, essayant de voir grâce à ses mains en jumelles s'il voyait une petite fille gambader. C'est à cette occasion que prit le destin pour lui enseigner la patience, car, ce n'était pas un Snow Bird de grâce et de délicatesse qui l'attendait, mais bel et bien un peloton de Lapins des Neiges, qui, comme toujours, aimait l'emmerder. Si sa guerre incessante s'était terminé depuis longtemps, il faut bien se dire que les abominables créatures n'étaient pas aussi sympathiques que le pourcentage de partie lapine de leur organisme le laissait croire. Et ces salopiauds avaient en plus la rancune tenace. S'enfuyant pour éviter un combat inutilo-éprouvant, le bicolore dût subir les assauts d'un Gin furibard, parce que son élève n'allait pas assez vite pour lui. Parce que oui, messieurs-dames, ces connards de Lapahns les suivaient. Les suivaient en snowboards improvisés grâce à des bouts d'arbres, essayant de lui perforer l'bidon. Aidé heureusement ou malheureusement (cela dépend avec quelle main vous avez bu votre première chopine d'alcool du matin, c'est donc similaire au coup de la bouteille vide ou pleine) de la vieille roche, le soigneur parvint à éviter les vicieuses attaques des méchants pendant un temps, avant qu'une griffe baladeuse s'amuse à se prendre pour Kandisky. Inutile de vous dire que telle une de ses toiles, le cul de notre protagoniste eut le merveilleux honneur de se retrouver propulsé au rang d’œuvre d'art de l'Expressionisme Abstrait.

Cause de la mort : hémorragie anale ; de quoi être la risée de tous les Montagnards pour des générations et des générations. Pendant qu'il continuait à courir comme des forcenés en se dirigeant de plus en plus haut, un mouvement suspect attira l'attention du Vieux Gin qui avertit aussitôt son élève : c'était Suzie ! La gamine avait dû se planquer de peur des bestioles qui collaient ses fesses meurtries -fortement ironique au passage pour quelqu'un vénérant autant la fessée- et n'avait pas osé redescendre, tout simplement. La tempête l'ankylosant petit à petit comme si un mammouth se prélassait sur son dos n'arrangeait pas le sauvetage de la polissonne et Robb dût alors utiliser une situation désespérée pour s'en sortir. Farfouillant dans l'une des grandes poches de son pantalon, le bougre envoya un morceau de fromage bien gluant à la tronche de ses adversaires, espérant au moins qu'ils se les prennent dans les papattes à défaut d'autre chose. Sa stratégie fut efficace en partie... en partie seulement. Les Lapins des Neiges furent bien ralenties, mais uniquement parce qu'ils sautèrent pour éviter son assaut. Finalement, son bon fromage se perdit dans les méandres d'un des gosiers appartenant aux léporidés.

Foutu pour foutu, le Directeur de l'orphelinat sortit sa terrifiante pelle de combat de son étui, la fit tournoyer autour de lui tel un nunchaku d'acier et l'abattit violemment sur la tempe du premier connard de lapin qui lui avait foncé dessus.

« Retourne dans ton clapier, Léporidae de meeeeeeeeeeeeerdeuuuuh ! »

Cela suffit parfois de bien suffire.
Robb Lochon se barra, fort de cette attaque surprise.

***

Toujours à ses trousses, malgré la torgnole qu'avait pris l'un des leurs, le groupe de Lapahns encore plus furax qu'auparavant continuait de poursuivre le Papa-Docteur. Profitant de l'arrêt momentané des troupes lapines pour vérifier l'état du blessé, celui-ci se dirigeait à présent vers Suzie qui, mi-figue mi raisin, ne savait que choisir entre s'enfuir, retourner dans son trou pour se cacher ou suivre l'étrange bonhomme. Elle allait retourner dans le seul endroit sauf qu'elle connaissait avant qu'une paires de bras poilus et nus s'enroulent autour de son bedon. Oui, en tant que parent autoproclamé, Robb avait tout à fait le droit (et même le devoir) de décider pour vous que les décisions que vous aviez en tête étaient toutes nuls à chier. Aussi, non content d'ainsi promettre à Suzie une mort quasi certaine, il l'empêcha de se réfugier dans le seul endroit qui aurait pu lui assurer vie et sécurité.

« Reposez-moi, reposez-moi, on va mouuuuurir !
- Ne t'inquiètes pas petite, je suis venu te sauver !
- MON CUL !
- Quoi, toi aussi ils t'ont lézardé le croupion ? AH LES ENCULÉS, AH LES ENFOIRÉS, JE SUIS DANS UNE RAGE TELLE QUE JE POURRAIS... QUE JE POURRAIS... que je... QUE J'AURAIS MOULT SALOPERIES A DIRE SUR LEUR ROMBIÈRE DE MAMAN ! »

La première erreur que notre funky médecin fit de parler de la mère des Lapahns, qui, loin d'être cons, redoublèrent d'ardeur pour les rattraper.

La deuxième erreur fut de ne pas regarder où il allait.

Bientôt ses pieds ne touchèrent plus le sol.





Présentation de Robb Lochon. 632206bitchpleaseface
« Pute borgne. »

En dépit de la situation fort merdique où se trouvait nos trois comparses (n'oubliez pas le petit crapaud sur son épaule nommé Gintoki), Robb Lochon, Montagnard d'expérience et habitué des fuites d'attaques Lapines réussit à garder son sang froid. Si, il réussit. Même si une petite goutte ou deux d'anxiété a dû surgir, ne nous le cachons pas. Plaçant à la diagonale sa pelle, le bougre parvint à caler celle-ci contre le versant de la montagne -heureusement pentu pour eux- et tenant toujours le manche, tout en affirmant leur position avec l'autre main sur la plaque, commença à glisser. Non, mieux, à snowboarder !

Enfin débarrassé de ses infâmes Némésis et ayant la chance de slider sur un versant assez praticable malgré le bon sens commun, notre héros s'autorisa à rouler des mécaniques...



Du moins jusqu'à ce qu'il fasse un peu trop le zouave et qu'il perde le contrôle de son Skate des neiges improvisé, l'envoyant direct dans un arbre, la petite fille heureusement protégée par sa carrure.

***
Quelques jours plus tard.

« Heureusement que j'étais non loin, engagé Reblochon.
- Docteur Riley ? Y's'passait quoâaaa ?
- La petite Suzie va bien, tu l'as bien protégé. En revanche toi, t'es pas prêt de retourner à ton orphelinat avant un bon bout d'temps, oh yeh !
- BWO HO HO ! ça me va... Gin pourra tout à fait s'en occuper... »



Dernière édition par Robb Lochon le Lun 9 Avr 2012 - 6:53, édité 10 fois
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Bonjour, où en es-tu ?
    L'histoire est commencée et je devrais avancer pas mal dessus ce week-end, même si j'doute de la finir. En tout cas, l'histoire devrait être terminée dans le courant de la semaine prochaine sinon.

    Le truc, c'est que je pars le 9 Avril en voyage à Berlin jusqu'au 14 (j'ai déjà posté l'absence) et j'aimerais si possible qu'on me donne mon test RP tout de suite -je pense que les descriptions peuvent déjà donner assez d'infos sur mon perso pour pouvoir pondre un bon petit intitulé- comme ça, j'le fais dans la foulée avec l'histoire et quand je reviendrais le 14, j'aurais plusieurs voix ou je serais validé et je pourrais commencer à RP ici.
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    Salut Robb, voila ton test RP

    Journée hivernale classique sur l'ile natale. Neige et tempête. Mais avec aujourd'hui une touche d'inquiétude en plus. Suzy, la môme de l'instituteur, est sortie et n'est pas rentrée. Évidemment elle connait le coin et les refuges de la montagne, mais les gens sont inquiets quand même. D'autant que tout le monde sait qu'on ne pourra pas aller la chercher avant la fin de la tempête. Peut être demain... ou dans une semaine... Tout le monde le sait, sauf toi, bien décidé a ne pas abandonner une gamine dans la neige. Quelles que soient les intempéries en travers de ta route...

    Bye, Red
      Bonne chance et n'oublie pas de donner des nouvelles si tu le peux ;)
      Bon voyage !
        Bon, j'ai fini ma présentation et le test RP. Je tiens à faire plusieurs remarques : premièrement, qu'il y a sans doute des fautes, parce que je n'ai pas eu le temps de me relire avec la maigre semaine que j'avais pour faire ma présentation (la preuve en est de l'heure à laquelle je poste pour dire que j'ai fini, montrant bien à quel point ce fut in extremis), inutile donc de vraiment causer beaucoup de ça, à part peut être les erreurs de conjugaison s'il y en a, qui elles, auraient été en toute bonne foi sans doute oublié d'une éventuelle relecture.

        Ensuite, j'espère que vous aimerez le fond et la forme des descriptions et de l'histoire, volontairement écrits de plusieurs façons différentes pour rompre une narration trop monotone, mon style d'écriture étant assez malléable parce que j'avais l'habitude d'en changer quasiment à chaque personnage. Mon style d'écriture RP se présentera donc de la même façon que dans le Test RP et alternera sur autant d'émotions que possible (quantitativement parlant, j'avais voulu faire initialement la taille d'un post standard -qu'est pas mal, mais pas aussi grand que le Test- mais vu le scénar' un minimum développé que demandait le Test, j'ai préféré faire long).

        Faute de temps, il y a pas mal de passages coupés pour garder le rythme. Ainsi, vous n'avez pas vu comment Robb a réussi à "voler" et surtout qu'est-ce qui fait avancer le traineau, s'il a réussi à trouver le corps de sa petite sœur, pourquoi son nom a été choisi, les aventures bonus d'Eddard le Bien-Dodu (le père de Robb) et je me suis souvent servi des dialogues pour combler des trucs qui aurait gâché cette fluidité des évènements de l'histoire.

        Enfin, je dirais un petit mot sur l'univers du personnage : j'ai parlé de la fête du Cerisier avec GM et Red pour l’inclure vraiment au contexte, vu qu'elle me semblait assez légitime compte tenu du passage des Mugiwara. De même, vu que Drum n'avait été à l'époque pas observé entièrement, j'me suis permis de créer un village et une autre "civilisation" sur l'île, j'espère avoir bien rendu leur statut de quasi-légende pour éviter des soucis de cohérence avec le manga. Ah et si ça peut vous faire plaisir, tous les persos secondaires (les Lochon, les p'tits vieux habitués du bar (Derrick & co), le Dr. Riley Brown, le Vieux Gin) seront détaillées au gré des RP, de même que peut être certains passages clés passés sous silence ou juste effleuré (il vous faudra lire entre les lignes parfois) dans l'histoire seront racontés plus amplement.

        Dernière chose : merci d'avoir lu ma prez et merci de ne pas profiter de mon absence pour ne pas me donner vos avis et ne pas me validez bande de petits garnements What a Face . En espérant que vous preniez plaisir à la lecture.

        PS : j'promets, c'pas ma faute, j'ai essayé de faire l'histoire pas trop longue !

        Sur ce, mes bons, je file à Berlin (voir absences).
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        Ouch que c'est long !
        Mais bon, c'est digeste Smile

        Bon bon, on va commencer par le négatif:

        "à manche courtes" > il manque un s
        "il semble toujours nous matait" >là c'est mater.
        "Robb est ce genre d'homme, un homme dont la carrure n'acceptait pas de compromis."* > erreur de concordance des temps.
        "J'veux voguer sur les océans et pillez" > piller

        IL y a donc quelques fautes qui traînent mais elles sont rares.

        Niveau positif et bien :
        Il y a des pincées d'humour tout du long et ce n'est pas désagréable ça aide à supporter quelques passages un peu longs :
        "t'peux m'dire pourquoi t'as maté Robb pendant quat' heures, ça m'turlupine un brin..."
        "Mazette"
        "surtout quand celui-ci ressemblait à un Yoda albinos pourvu de cheveux. Doué de la même sagesse, le vieux machin se nicha contre son dos et l'obligea à le porter tout en répondant à une série de questions" > attention à ce genre de référence quand même, cherche un personnage de One Piece ça passera beaucoup mieux.

        Le "Avant tout" est bien pratique et après l'écoute des musiques (je pense que c'est une bonne idée à développer):
        La 1 je l'aime bien (mais on s'en fout), mais je trouve qu'elle ne colle pas bien avec ton style d'écriture. Tu entends une musique disons plutôt noble et dramatique et pendant ce temps là on lit : Trou du cul du Royaume Blanc
        Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !!!
        A moins que ce ne soit pour l'effet comique mais ça me paraît bizarre là.

        La 2 est bien mieux choisie, mais je demande si c'est vraiment le genre du personnage de penser ça ^^ (et le côté sensible est carrément démultiplié par la musique ^^')

        Le 3 même remarque, je trouve que ça accentue trop le côté dramatique.

        La 4 toujours aussi sympa mais même remarque, elle est vachement accentuée côté dramatique.

        Et enfin, quand j'arrive au test rp, j'arrive au truc parfait: la musique colle avec le perso ET avec l'ambiance. Donc super choix pour celle là.

        Pour moi ce sera
        800 dorikis !




          Salut l'ami.

          Voilà un p'tit vote pour ta prez.

          Comme d'habitude, un point forme :

          "Ses cheveux sont d'un gris laiteux et se démarque"
          "deux pupilles d'un marron sombre vous transperce"
          Je l'ai vu bricolé"
          aux" Lapahns" (quoi que celle là, p't'être bien que c'est fait exprès?)
          "les vents violents pouvaient déchirer la volonté des habitants de Winterfell, les crevasses tuaient leurs enfants, les avalanches emportaient leurs espoirs." (là j'aurais mis tuer et emporter, même si encore une fois, j'suis pas sûr de mon coup)
          "voir l'horizon se teintait"
          "Tu devrais laisser ce petit merdeux s'débrouillait"
          "j'partageais tant de choses avec ses mecs que j'pouvais pas leur en vouloir
          d'utiliser une situation désespérée pour s'en sortir" (là, c'est p't'être encore moi, mais « solution » aurait mieux été).

          Ce sont quand même (tu l'avoueras) des fautes bien moches qui cassent ta belle écriture, faut l'dire.

          Descriptions :

          Tu m'as fait peur l'ami. Faut vraiment être d'humeur pour lire un tel roman sur un forum rp. Mais j'ai mis d'la musique et ta description m'a plu. Surtout celle du psychologique à dire vrai. L'autre, m'en fou. Ca m'a tellement plu que je me mets à écrire comme toi d'ailleurs, c'd'un moche. Sinon ouep. De l'humour, peu de fautes. Pis des dialogues pour couper la longueur. Ca passe bien comme il faut.

          Histoire :

          Y'a vraiment des gens qui confondent rp et roman, ça commence par la même lettre mais quand même. D'bouquin j'en ai déjà à lire. L'rp, faut p't'être penser à aller plus à l'essentiel. Tu mets quand même une bonne atmosphère, mais certaines appartées sont loooooooongues.

          Test rp :

          Là y'a de l'humour, un personnage bien délirant. Tu mises plus sur le branquignole que dans ton histoire, mais ça change. Niveau longueur c'plus convenable aussi. Faut l'dire.



          Sinon j'suis navré, mais mon ordi a une carte sonore à chier. Alors pour pas te sous noter en écoutant un son digne de Guitare Pro, j'ai pas écouté tes musiques. Mille excuses.

          Au final, C'est du beau hein. Loin d'moi l'idée de dire l'contraire. J'suis sur du 1 000 là. Mais je t'aurai donné du 1 500 facile si t'avais été moins long. C'est cousu d'trucs vus et revus, c'est d'la tragédie à l'ancienne, mais ta foutue manie d'bien écrire ça bah elle nous fait aimer une histoire déjà entendue.
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          1000 dorikis ça me convient aussi ^^
            Bang ! Dernier avis et dernière voix !

            Alors, alors...Bah ma foi, on a du bien bon, du plutôt bien dosé, du plutôt fun dans l'ensemble. J'ai accroché de bout en bout à ton récit, j'ai pas vraiment été rebuté par la longueur de la fiche (vu que les pavés niveau biographie, ça m'connait plutôt bien ^^). Bref, on va voir ça point par point s'tu veux bien.

            J'commence par un p'tit tour côté forme, pour le peu de chose qu'il y a en dire...Bah quelques petites fautes qui traînent quand même ici et là mais bon, au vu de la longueur c'est plus qu'acceptable.

            • il est comme qui dirait sensible à la gente féminine, comme nous tous. (petite faute qui passe presque inaperçu mais on dit « la gent »)

            • A cet époque, comme aujourd'hui, j'étais un adolescent turbulent et très casse-cou

            • Tu devrais laisser ce petit merdeux s'débrouillait

            • j'partageais tant de choses avec ses mecs que j'pouvais pas leur en vouloir

            • Les Médecin-Montagnards étaient des brutes nécessaires, conçus pour éradiquer toute menace autour du patient, ayant les connaissances suffisantes pour garder en vie et ramenez chez lui un blessé en dépit de tout ce qui pouvait lui tomber dessus, que ce soit une avalanche ou un mastodonte à la forme vaguement lapine. (petite faute d'accord, la phrase est un peu longue qui plus est ^^)

            (Sinon juste pour l'ami Serg', les Lapahns sont une espèce de lapin géant sur l'île de Chopper, donc pas de fautes de ce côté là ^^")

            Côté fond, bah y a du bon, du très bon même, avec de bonnes références à One Piece et d'autres oeuvres, je suppose que la pelle à double tranchant et le dénommé "Bernie" ont un point commun qu'est le film éponyme : spontanément j'ai pensé à ce film, après, je me trompe peut-être ^^. Y a une bonne dose d'humour bien comme il faut, une bonne dose de dramatique assez bien foutu, d'ailleurs t'as presque réussi à m'arracher une larme Razz Sans doute à cause de la musique qui collait pas mal au truc x). J'ai beaucoup apprécié l'histoire, la narration s'enchaîne bien, tu sais où tu vas de du début à la fin, y a pas vraiment d'coup de mou. Côté test rp, on est dans les clous, tu nous montres autre chose, c'est propre et drôle.

            Bref, j'vais pas m'étaler plus longtemps...Au bilan, un joli moment d'lecture, une bonne qualité d'écriture accrocheuse...Un bon coup d'pelle qui te rapporte 1000 dorikis. T'as plus qu'a attendre ta couleur, ce qui devrait arriver sous peu ^^.

            Bon jeu.

            P.S : une dernière chose, j'viens de voir que tu voulais un eternal pose et il me semble que ce n'est pas possible dès la présentation, je ne suis plus sûr sur ce coup là, mais j'crois que tu ne pourras pas scratch

              Pour l'eternal pose, la demande sera à faire par la suite ;)
              Je déplace dans les prés' validées et je m'occupe des couleurs !