死のバレルの終わり
Shogun : On est toujours plus rapide quand on sait qu'on va mourir … Souviens toi de ces mots gamin. Je t’ai appris les bases pour être le plus grand, à toi de me prouver que tu en a l’étoffe.
Il tapota alors l’épaule du garçon, écrasa sa cigarette sur le sol et disparut dans le noir. Silvano était donc ainsi seul dans un couloir aussi lugubre qu’une ruelle sombre dans un quartier des plus mal famés. Ses deux mains portées un pistolet entre leurs doigts. Une arme qui avait déjà tant de vécu et d’expérience comparé à son manieur actuel. Il ne savait pas s’il devait prendre ça comme une marque de respect ou comme une indication de mort dans l’absolue. Il était certain que dans les minutes à suivre il devrait certainement affronter la mort en duel comme il a tant fait depuis qu’il a rencontré cet homme. Il ferma alors un instant les yeux. Prenant le gun d’une seule main, un moment où il dû faire le vide dans sa tête. C’est dans un moment comme celui-ci qu’un tireur de bas étage devient un tireur de renom. En à peine quelques secondes de nombreux paramètres venaient d’entrer dans sa tête. Le poids de cette chose à tuer, le nombre de munition à l’intérieur, la difficulté à la manier, … Des choses primordiales pour quelqu’un qui peut prétendre être l’élève de Shogun. Une chose était à noter, une seule balle se trouvait dans le chargeur. Typique du maitre, un vrai chalengeur…
Les bruits de la foule eux se faisaient entendre maintenant. Il n’y avait pas de doute possible. Il se trouvait dans une arène, un endroit de foire où les riches bourgeois aiment voir des hommes s’entretuer à coup de flingues. Tous des conna***. Ils ne mériteraient que de périls par une balle perdue, tous au tant qu’ils étaient. Ce jour-là, Silvano allait faire partie des idiots qu’ils allaient s’entretuer, seule la chance ou ceux qui appelle ça « talent » lui permettrons de le laisser sortir autrement que les pieds en avant. C’est ce que Shogun espérait du moins. Le garçon rengaina alors l’arme qu’il tenant depuis tout à l’heure dans les mains. Il fit un demi-tour sur lui-même et commença sa marche de la mort en direction de la seule source de lumière qui éclairait ce couloir. Une lumière qui signifiait « arène » dans les hurlements qu’on pouvait y entendre. Mais pourtant le jeune garçon malgré son âge restait impassible, les cris de ces bêtes ne lui arrivaient même pas jusqu’aux tympans, seul ses battements de cœur lui résonnait dans tout son corps. Plus il s’approchait de l’étincelante lumière, plus les battements étaient irréguliers et rapide. Ce n’est qu’au moment de franchir la porte qu’il ferma alors quelques secondes ses paupières pour entrer dans la zone de mort. Il ne décida de les rouvrir quelques secondes plus tard, juste pour vérifier que si cette odeur de putréfaction était bien réelle. Elle l’était …
Nous voilà nous étions dans l’arène. Une zone arrondie d’une aire gère grande, éclairée par de nombreux projecteurs éblouissant presque les participants. Le garçon à cause de la lumière instance ne pouvait voir aucun de ces idiots assis bien dans les gradins même s’ils étaient en comités restreins. Des vitres par balles les protégeant, quelle bande de pourris. Le jeune Capone ne put qu’entrevoir la silhouette de Shogun. Il allait observer donc, logique. Un test encore ? Surement le dernier d’une interminable série. La foule, elle était surexcitée, des remarques se faisaient sur le fait du pourquoi un enfant se trouvait sur le champ de bataille. Comme quoi il n’avait rien à faire là. C’est vrai que pour 12 ans, il est un peu jeune pour participer à ce genre de scénario. Mais qu’importe, une porte en face de lui s’ouvrit alors, laissant apparaitre son adversaire. Une personne dont les pas étaient accompagnés par les commentaires aussi puérils que les gens présents. Silvano n’y prêtait même pas attention. Il ne tendit l’oreille pour écouter les blablateries de la personne l’ayant rejoint dans la boucherie.
Adversaire : Je ne sais pas ce que tu fais là gamin mais ici c’est la mort qui attend les participants. Tu n’es pas un peu jeune pour voir la mort ?
Silvano : Je suppose que tu n’as pas peur des enfants. Et pourtant …
C’est à ce moment que le « Commencez » du commentateur retenti dans l’assembler. Un seul coup de feu fut entendu. Qui avait pu tirer le premier ? C’est soudainement que le garçon tomba comme raide mort sur le seul. Laissant à son contact avec le sol, s’élever un léger nuage de poussière mélangé avec du sang séché. Etait-il mort ? Tout le monde y avait crut. C’est dès lors que l’on entendit un second coup de feu. Tout l’assemblé avait arrêtée de respirer. Ce fut au tour du bel inconnu de toucher le sol, le canon de son gun encore fumant. Son sang commencé déjà à immaculé le sable du sol à cause de son trou en face les deux yeux. Son adversaire maintenant à terre, Silvano pouvait se relever, il tapota légèrement ses vêtements pour faire partir la poussière et jeta son regard sur le corps au sol. Une légère rivière de sang lui coulait le long de la joue. La balle de son ennemi n’avait fait que le frôler à cet endroit. Comme quoi avoir de bon réflexe ça sert.
Silvano : Tu vois qu’il vaut mieux avoir peur des enfants. Un ennemi distrait est toujours plus facile à abattre. Première leçon du tireur d’élite.
Ce n’est qu’après ces paroles que la foule montra sa joie. Silvano ne put s’empêcher de montrer son dégout pour ce genre de personne. Si au moins il y avait une récompense à la clef, mais là, tout ça était vraiment inutile. Voir des gens se tuer entre eux juste pour le plaisir, il n’y avait là rien de jubilant. Il abaissa alors ses yeux. Le commentateur ne put s’empêcher de la boucler une seule seconde. Pour brasser de l’air il était bon celui-là. C’est sans même y prêter une seule oreille que le garçon attendait là, la seconde manche. Sa seconde victime de la journée. Ce fut à cet instant qu’il brandit le bras en l’air pour récupérer un objet suspect lancé depuis les tribunes. Il approcha sa main de son visage pour l’examiner. Une balle … C’est tout ce qu’il avait besoin apparemment. « Good » était gravé dessus, un message de son mentor. Il ne put s’empêcher de lâcher un léger de sourire avant d’entendre pour seconde fois la porte massive en face de lui s’ouvrir. Qui allait être son nouvel adversaire ?
Il allait maintenant devoir faire face à un véritable colosse de muscle. Un homme faisant un bon deux mètres trente. Il est certain que si pour un tel adversaire on ne tire pas précisément et avec une bonne technique, une balle ne suffira pas à le traverser. On pourrait penser qu’avec une telle corpulence, un homme de ce type serai lent et peu adroit mais Silvano toujours dans sa tête une phrase que son mentor lui a toujours répété « L’habit ne fais le moine gamin ». C’est ainsi que le garçon se mit à fermer les yeux, réfléchissant à un semblant de stratégie pour abattre une telle bête, serrant fort la balle dans sa main gauche, chose qui lui donne généralement de l’inspiration. Le mastodonte non plus ne semblait pas très bavard comme son prédécesseur. Peut-être avait-il un cerveau plus développé, qui sait ?
Il était maintenant temps. Le « Commencez » avait été prononcé. Sans même perdre un instant, le garçon rouvrit les yeux. Le colosse venait de déjà dégainer son flingue. Une arme aussi monstrueuse que son propriétaire. C’était avant même que le premier coup de feu soit donné que le garçon se mit à faire plusieurs roues sur son flancs histoire que dans de vifs mouvements il puisse se retrouver dans le dos de cette montagne. L’objectif atteint, il était temps de passer à la suite. Le colosse comme on pouvait le prévoir, avec sa masse de muscle, avait un certain mal à se tourner sur lui-même, chose qu’il ne devait pas faire souvent, c’est certain. Le garçon en profita pour masquer sa présence. Comment ? Il attrapa deux énormes poignées de sable et lança en l’air. Le tout était si fin et sable que la zone du lancer se retrouva complètement obstruée par de la poussière. Voir à l’intérieur était presque mission impossible. Il en était de même pour le jeune garçon. Mais être l’élève de Shogun offre de nombreux avantages. « Que tu sois dans la lumière ou dans les ténèbres tout doit être clair pour toi gamin. Alors même les yeux obstrués tu dois mettre dans le mille ». Que notre héros voyait de par ses yeux ou non ne changeait pas grand-chose à la situation. Il entendit d’ailleurs quelques coups de feu partir du canon de son adversaire. Mais ses chances de pouvoir le toucher était non loin de zéro dans cette zone.
Il était temps d’en finir. Silavano les yeux complètement fermés, il lança alors sa précieuse balle en l’air comme s’il la rejetait. Mais son objectif était tout autre, elle atterrit alors dans son chargeur tel un maitre d’arme et il s’empressa d’armer. Tout allait bientôt se terminer. Il se mit en mouvement et le nuage de poussière lui commençait à retomber. Tel un acrobate, il était maintenant entrain de courir sur les murs de l’arène comme l’aurait des acrobates en moto. La montagne elle essaya désespérément d’éliminer la mouche qu’il avait comme adversaire. Mais sa lenteur lui faisait défaut. Seule sa cuirasse lui était un atout. Ce fut dans un bond de panthère que le garçon vint glisser sur le sable comme il l’aurait fait sur une patinoire. Son mouvement fluide et rapide lui permettait d’éviter les balles de son opposant qui semblait avoir à chaque fois un certain train de retard. Ce fut dans une pirouette, style toupie qu’il se retrouva enfin dans l’endroit désiré. L’homme avait beau avoir une cuirasse naturelle, il y a toujours un point faible dans ces armures. De sa main gauche il arme le gun de son mentor, plaça le canon à quelques centimètres de la zone visé et dans ce moment de silence il appuya sur la détente. L’endroit qu’il cherchait à atteindre était bien-sûr ses parties génitales et au vu de sa hauteur, notre héros n’avait aucun mal à se glisser sous son adversaire. Comme vous l’aurez compris, la balle traversa en entier le corps de la montagne pour ensuite asperger la zone de sa cervelle. C’est dans un énorme fracas qu’il retomba au sol. Sa boite crânienne avait explosée, le colosse était mort. Le garçon lui se releva, le corps recouvert de sang … son test était fini. Il était encore en vie …