Dailylive and dailymotion d'un forgeron [1620]
Ceci ce déroule quelque temps après l'attaque de la bijouterie. Yukikurai a maintenant accès à une forge et au conseil d'un maitre bijoutier. Les journées qu'il passe sur Inu Town sont maintenant vraiment bien chargée. Tous les matins, ça ne change pas, il va travailler à la mine. L'extraction des cristaux est devenu pour lui un échauffement et un entrainement en même temps. Il retrouve ainsi un peu de la routine qu'il avait quand il était sur son île natale avec les entrainements sous la houlette d'une prêtresse. Bakasaru aimait sentir son corps travailler, c'était quelque chose de naturelle pour lui. Il avait transformé son travail en occasion de travailler son corps. Chaque jour il gagnait un peu en endurance. Et puis ses dorsaux et ses abdominaux avaient gagné en tonicité. Il arrivait maintenant à mieux transmettre la puissance à travers tout son corps, des pieds aux poings. En continuant comme cela, ses coups auraient de plus en plus d'impact.
Durant les deux ans où il n'eut pas la possibilité de travailler le métal, pas mal d'idées lui étaient venues en tête. Ces idées, il les avait griffonné sur des papiers. D'abord des gribouillis sommaires, puis des plans de plus en plus détailler avaient vu le jour, n'attendant plus que d'être réalisé. Maintenant qu'il avait une forge qui l'attendait, il ressortit ses plans. En ce jour, pour se remettre en forme il avait prit une de ses créations les plus rudimentaires, mais dont il avait encore pu éprouver l'utilité durant le combat contre le voleur, une paire « d'armguard ». Cela lui permettra de dévier des lames avec son avant bras comme à son habitude, mais en évitant de prendre des dégâts.
Il s'était déjà rendu plusieurs fois dans la forge et il avait aidé Jack dans ses tâches. Il avait recommencé doucement avec la réparation d'outils abimé qu'il devait affuter. Puis, il façonna une nouvelle pioche à partir d'un morceau d'acier. Il le chauffa à rouge, puis le travailla sur l'enclume avec le marteau que lui avait donné son grand-père. Petit à petit la pièce prit forme. De temps en temps Jack venait lui donner un conseil ou lui donner une astuce de son cru. Il avait demandé si la fois prochaine fois, c'est-à-dire aujourd'hui, il pourrait prendre de l'acier pour lui. Il arriva à la forge avec ses plans et 50.000B pour payer l'acier qu'il allait utiliser.
Quand il arriva dans l'atelier Jack, le bijoutier, était en train de tailler des pierres pour ses nouvelles créations. Après quelques échanges de grognement, Yuki alla préparer ce qu'il lui fallait. Il lança la forge, car elle n'avait pas encore servie aujourd'hui. Après avoir allumé le foyer, il le chargea pour que la température monte. Pendant que la forge montait en température, il alla choisir une grande barre d'acier à travailler. Elle faisait un bon deux centimètres de diamètre. Il sortit son schéma avec les dimensions qu'il disposa à proximité de l'enclume. Il entretint le feu avec le soufflet pour que la température soit bonne. Enfin, il enfourna une bonne trentaine de centimètre de la barre dans le brasier.
Quand la pièce fut rougeoyante, il la sortit pour la travailler. Par d'habile coup de marteau, il aplatit le cylindre pour lui donner les dimensions voulues. Tant que le métal était encore malléable, il coupa à la longueur de son avant bras, la plaque. Il plongea dans la fournaise la plaque qu'il venait de former, ainsi que la barre d'acier dont il allait extraire une deuxième plaque de cinq millimètres d'épaisseur environ.
La plaque étant déjà bien chaude, elle dut rester moins longtemps dans la forge. Il la ressortit pour la finition. Tant que l'acier était bien malléable il fit trois trous de chaque côté avec un poinçon. Ces encoches serviraient pour le système de fixation. L'acier refroidissant continuellement au contact de l'air, il dut remettre une fois son ouvrage au feu. Il actionna le soufflet pour remettre la pièce à température de travail et la posa sur le bout arrondi de l'enclume. Il donna une légère courbe à la plaque pour que celle-ci épouse au mieux son avant bras. Les habiles coups de marteau imprimèrent sans difficulté la cambrure voulue. Une fois que ce fut fait, il chauffa une ultime fois la pièce jusqu'à environ 850°c, puis il trempa la pièce encore chaude dans un bac d'eau salée. Le choc thermique entrainait le phénomène de trempe qui donne de bonne propriété à l'acier. A l'aide de sa pince il agita la plaque pour facilité l'échange thermique. Il laissa la pièce d'armure dans le bac et alla s'occuper de sa barre qui devait avoir atteint la température de travail. Il refit le même cérémonial que pour la première pièce. Il sortit les deux pièces de l'eau, mais son travail n'était pas fini. La trempe augmente la dureté, mais rend fragile l'acier. Il doit donc effectuer un revenu pour éliminer les contraintes internes responsables de la fragilité. Pour cela il plaça les deux pièces dans le four ouvert qu'il n'activait plus. Ainsi il devait régner environ les 500°C nécessaires pour cette opération. Après une vingtaine de minutes, il les sortit et les laissa refroidir à l'air calme. Grâce à ces deux opérations, il obtiendrait le meilleur de l'acier qu'il avait utilisé d'un point de vue résistance mécanique.
Quand il finit tout ça, il était déjà bien tard. Il était fatigué et trempé de sueur due à l'effort et à la chaleur. Comme il était resté un certain temps sans pratiquer, il fallait que ça revienne. Il rentra pour une bonne nuit de sommeil et attaquer la journée du lendemain en forme.
Le lendemain, après son travail à la mine qui finissait à 14h, car la mine travaillait à pause, une le matin et une l'après-midi. Enfin soit, après son boulot il se rendit chez le tailleur qui lui avait confectionné la veste dont il était si fier. La boutique du vieux Bill n'avait pas changé d'allure depuis la dernière fois qu'il y était venu et le vieux Bill non plus d'ailleurs. Il y était revenu plusieurs fois depuis qu'il y avait été la première fois avec Arturo. Il avait entre autre acheté deux costumes sur mesure, un blanc et un noir.
« Bonjour Bill. Il me faudrait du cuir et de quoi le travailler. Tu aurais bien ça à me vendre? »
« Oh bonjour, mon petit. Ça fait un moment que je ne t'ai plus vu. Du cuir bien sûr, pour quelle application, quel épaisseur? »
« Ce serait pour fixer mes protèges avant-bras. Je ne sais pas ce qui conviendrait le mieux, je te fais confiance. »
« Ok, un mètre carré de cuir de vache. Il est épais et t'offrira un bon amortissement. Pour travailler ça, il te faut de bon ciseaux, une grosse aiguille et du fil. Et t'as prévu quoi pour la fixation? Je te conseils un système de sangle comme pour les ceintures. Je peux t'en vendre aussi. Je te fais le tout pour 100.000B. »
Pendant que Bill alla préparé la demande de Yukikurai, ce dernier prépara son argent. Le vendeur revint avec la marchandise cinq minutes plus tard. Et oui la rapidité n'était pas le fort de Bill, mais il vendait des articles de qualité, ça compensait. Yuki repartit plus léger de 100 000B avec de quoi finir ses protections d'avant bras.
Il rentra chez lui et s'attela à la tâche immédiatement. Il posa une des plaque sur le morceau de cuir, traça le contour à découper et le découpa. La découpe n'était pas nette du tout, mais cela n'avait pas d'importance. Il replia les extrémités qu'il avait laissées plus longues et cousu les bords pour solidariser le cuir et l'acier. Il se piqua un nombre incalculable de fois et dû même jeter son premier essai tant ses talents de couturier était piètre. Le deuxième essai fut plus concluant et le troisième aussi. Ce n'était pas du grand art, mais ça avait l'air d'aller pour une première fois. Il les réparerait le cas échéant. Il manquait encore une chose primordiale pour que ces pièces d'armure soient opérationnelle, le système de fixation. Pour cela il découpa six lanières de cuir qu'il enfila, trois pour chaque « armguard ». Il dut fixer ses six systèmes de fermeture, ce qui lui prit un temps considérable. Il finit par faire des trous dans les lanières et ça y est il avait enfin fini. Il les essaya et il était plutôt content de lui, bon la partie en cuire n'était pas top, mais pour une première fois il était content. En plus, elles n'étaient pas trop lourde, ni gênante, un peu plus de 500gr à chaque bras. Du bon boulot.
Ceci ce déroule quelque temps après l'attaque de la bijouterie. Yukikurai a maintenant accès à une forge et au conseil d'un maitre bijoutier. Les journées qu'il passe sur Inu Town sont maintenant vraiment bien chargée. Tous les matins, ça ne change pas, il va travailler à la mine. L'extraction des cristaux est devenu pour lui un échauffement et un entrainement en même temps. Il retrouve ainsi un peu de la routine qu'il avait quand il était sur son île natale avec les entrainements sous la houlette d'une prêtresse. Bakasaru aimait sentir son corps travailler, c'était quelque chose de naturelle pour lui. Il avait transformé son travail en occasion de travailler son corps. Chaque jour il gagnait un peu en endurance. Et puis ses dorsaux et ses abdominaux avaient gagné en tonicité. Il arrivait maintenant à mieux transmettre la puissance à travers tout son corps, des pieds aux poings. En continuant comme cela, ses coups auraient de plus en plus d'impact.
Durant les deux ans où il n'eut pas la possibilité de travailler le métal, pas mal d'idées lui étaient venues en tête. Ces idées, il les avait griffonné sur des papiers. D'abord des gribouillis sommaires, puis des plans de plus en plus détailler avaient vu le jour, n'attendant plus que d'être réalisé. Maintenant qu'il avait une forge qui l'attendait, il ressortit ses plans. En ce jour, pour se remettre en forme il avait prit une de ses créations les plus rudimentaires, mais dont il avait encore pu éprouver l'utilité durant le combat contre le voleur, une paire « d'armguard ». Cela lui permettra de dévier des lames avec son avant bras comme à son habitude, mais en évitant de prendre des dégâts.
Il s'était déjà rendu plusieurs fois dans la forge et il avait aidé Jack dans ses tâches. Il avait recommencé doucement avec la réparation d'outils abimé qu'il devait affuter. Puis, il façonna une nouvelle pioche à partir d'un morceau d'acier. Il le chauffa à rouge, puis le travailla sur l'enclume avec le marteau que lui avait donné son grand-père. Petit à petit la pièce prit forme. De temps en temps Jack venait lui donner un conseil ou lui donner une astuce de son cru. Il avait demandé si la fois prochaine fois, c'est-à-dire aujourd'hui, il pourrait prendre de l'acier pour lui. Il arriva à la forge avec ses plans et 50.000B pour payer l'acier qu'il allait utiliser.
Quand il arriva dans l'atelier Jack, le bijoutier, était en train de tailler des pierres pour ses nouvelles créations. Après quelques échanges de grognement, Yuki alla préparer ce qu'il lui fallait. Il lança la forge, car elle n'avait pas encore servie aujourd'hui. Après avoir allumé le foyer, il le chargea pour que la température monte. Pendant que la forge montait en température, il alla choisir une grande barre d'acier à travailler. Elle faisait un bon deux centimètres de diamètre. Il sortit son schéma avec les dimensions qu'il disposa à proximité de l'enclume. Il entretint le feu avec le soufflet pour que la température soit bonne. Enfin, il enfourna une bonne trentaine de centimètre de la barre dans le brasier.
Quand la pièce fut rougeoyante, il la sortit pour la travailler. Par d'habile coup de marteau, il aplatit le cylindre pour lui donner les dimensions voulues. Tant que le métal était encore malléable, il coupa à la longueur de son avant bras, la plaque. Il plongea dans la fournaise la plaque qu'il venait de former, ainsi que la barre d'acier dont il allait extraire une deuxième plaque de cinq millimètres d'épaisseur environ.
La plaque étant déjà bien chaude, elle dut rester moins longtemps dans la forge. Il la ressortit pour la finition. Tant que l'acier était bien malléable il fit trois trous de chaque côté avec un poinçon. Ces encoches serviraient pour le système de fixation. L'acier refroidissant continuellement au contact de l'air, il dut remettre une fois son ouvrage au feu. Il actionna le soufflet pour remettre la pièce à température de travail et la posa sur le bout arrondi de l'enclume. Il donna une légère courbe à la plaque pour que celle-ci épouse au mieux son avant bras. Les habiles coups de marteau imprimèrent sans difficulté la cambrure voulue. Une fois que ce fut fait, il chauffa une ultime fois la pièce jusqu'à environ 850°c, puis il trempa la pièce encore chaude dans un bac d'eau salée. Le choc thermique entrainait le phénomène de trempe qui donne de bonne propriété à l'acier. A l'aide de sa pince il agita la plaque pour facilité l'échange thermique. Il laissa la pièce d'armure dans le bac et alla s'occuper de sa barre qui devait avoir atteint la température de travail. Il refit le même cérémonial que pour la première pièce. Il sortit les deux pièces de l'eau, mais son travail n'était pas fini. La trempe augmente la dureté, mais rend fragile l'acier. Il doit donc effectuer un revenu pour éliminer les contraintes internes responsables de la fragilité. Pour cela il plaça les deux pièces dans le four ouvert qu'il n'activait plus. Ainsi il devait régner environ les 500°C nécessaires pour cette opération. Après une vingtaine de minutes, il les sortit et les laissa refroidir à l'air calme. Grâce à ces deux opérations, il obtiendrait le meilleur de l'acier qu'il avait utilisé d'un point de vue résistance mécanique.
Quand il finit tout ça, il était déjà bien tard. Il était fatigué et trempé de sueur due à l'effort et à la chaleur. Comme il était resté un certain temps sans pratiquer, il fallait que ça revienne. Il rentra pour une bonne nuit de sommeil et attaquer la journée du lendemain en forme.
Le lendemain, après son travail à la mine qui finissait à 14h, car la mine travaillait à pause, une le matin et une l'après-midi. Enfin soit, après son boulot il se rendit chez le tailleur qui lui avait confectionné la veste dont il était si fier. La boutique du vieux Bill n'avait pas changé d'allure depuis la dernière fois qu'il y était venu et le vieux Bill non plus d'ailleurs. Il y était revenu plusieurs fois depuis qu'il y avait été la première fois avec Arturo. Il avait entre autre acheté deux costumes sur mesure, un blanc et un noir.
« Bonjour Bill. Il me faudrait du cuir et de quoi le travailler. Tu aurais bien ça à me vendre? »
« Oh bonjour, mon petit. Ça fait un moment que je ne t'ai plus vu. Du cuir bien sûr, pour quelle application, quel épaisseur? »
« Ce serait pour fixer mes protèges avant-bras. Je ne sais pas ce qui conviendrait le mieux, je te fais confiance. »
« Ok, un mètre carré de cuir de vache. Il est épais et t'offrira un bon amortissement. Pour travailler ça, il te faut de bon ciseaux, une grosse aiguille et du fil. Et t'as prévu quoi pour la fixation? Je te conseils un système de sangle comme pour les ceintures. Je peux t'en vendre aussi. Je te fais le tout pour 100.000B. »
Pendant que Bill alla préparé la demande de Yukikurai, ce dernier prépara son argent. Le vendeur revint avec la marchandise cinq minutes plus tard. Et oui la rapidité n'était pas le fort de Bill, mais il vendait des articles de qualité, ça compensait. Yuki repartit plus léger de 100 000B avec de quoi finir ses protections d'avant bras.
Il rentra chez lui et s'attela à la tâche immédiatement. Il posa une des plaque sur le morceau de cuir, traça le contour à découper et le découpa. La découpe n'était pas nette du tout, mais cela n'avait pas d'importance. Il replia les extrémités qu'il avait laissées plus longues et cousu les bords pour solidariser le cuir et l'acier. Il se piqua un nombre incalculable de fois et dû même jeter son premier essai tant ses talents de couturier était piètre. Le deuxième essai fut plus concluant et le troisième aussi. Ce n'était pas du grand art, mais ça avait l'air d'aller pour une première fois. Il les réparerait le cas échéant. Il manquait encore une chose primordiale pour que ces pièces d'armure soient opérationnelle, le système de fixation. Pour cela il découpa six lanières de cuir qu'il enfila, trois pour chaque « armguard ». Il dut fixer ses six systèmes de fermeture, ce qui lui prit un temps considérable. Il finit par faire des trous dans les lanières et ça y est il avait enfin fini. Il les essaya et il était plutôt content de lui, bon la partie en cuire n'était pas top, mais pour une première fois il était content. En plus, elles n'étaient pas trop lourde, ni gênante, un peu plus de 500gr à chaque bras. Du bon boulot.